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 Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021

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MessageSujet: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeJeu 1 Avr - 23:09

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 18-avril

Jeudi-Saint 1 avril 2021 - Saint Hugues de Grenoble
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15)

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Quelques heures seulement avant de souffrir et de mourir pour nous, Jésus, par trois fois, a dit à ses disciples : "Vous ferez cela".
Les deux dernières fois, comme Paul le rappelle, c'est à propos de l'Eucharistie : Après avoir rendu grâces, Jésus rompit le pain, en disant : "Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi". De même sur la coupe, après le repas : "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites cela, chaque fois que vous en boirez, en mémoire de moi" (1 Co 11,24s). Et depuis le soir du Jeudi Saint, ce mémorial de Jésus, ce souvenir vivant de sa passion et de sa gloire, ce rappel de sa mort qui donne la vie, est au centre de la vie et de la mission de l'Église, au cœur également de notre vie de foi personnelle et de notre témoignage de baptisés.
"Faites cela en mémoire de moi" ... en réalité, nous faisons bien ce que Jésus a fait, mais c'est encore lui qui agit. L'Église, la communauté de Jésus aujourd'hui et ici, par la main des prêtres saisit et rompt le pain ; par la voix des prêtres elle redit, dans un récit solennel, les paroles mêmes de Jésus ; mais c'est Jésus qui, par la puissance de son Esprit, se rend présent en nous et au milieu de nous sous le signe du pain et du vin; c'est Jésus qui, par son Esprit, donne à chacun/e de traverser ces signes par la foi, et de le rejoindre, lui, ici et maintenant, comme le Sauveur, le Maître, l'Ami et le Frère; c'est Jésus, invisible, souvent insensible, mais divinement présent avec sa merveilleuse discrétion, qui vient prendre notre vie telle qu'elle est, pleine de misères et d'espérance, pour en faire "une offrande vivante, sainte, agréable à Dieu" (Rm 12,1) ; c'est lui, Jésus, qui en nous donnant son corps fait de nous un seul corps, en dépit de nos égoïsmes, de nos replis sur nous-mêmes et de nos divisions.
Il y a donc un lien direct entre l'Eucharistie du Seigneur et l'unité des croyants, entre l'Eucharistie et la vie fraternelle ; et c'est ce que Jésus a voulu souligner en donnant aux disciples, au cours de la soirée d'adieux, le lavement des pieds avant l'Eucharistie. Lorsqu'il leur eut lavé les pieds, qu'il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il leur dit : "Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? C'est un exemple que je vous ai donné, afin que, com­me moi je vous ai fait, vous fassiez vous aussi".
Voilà donc un autre geste de Jésus qu'il nous demande de refaire. Qui que nous soyons, quelles que soient notre histoire, nos possibilités, nos responsabilités, il nous faut, ici et maintenant, passer un tablier, et nous avancer humblement, en esprit de service et de pardon, vers tous ceux et toutes celles que Dieu nous demande d'aimer, ceux que nous avons choisis et ceux que nous avons trouvés sur le chemin.
Le Jeudi-Saint, c'est le jour où l'on pardonne à l'autre d'être différent/e ; c'est le jour où l'on accepte que l'autre cherche Dieu authentiquement par des voies qui nous déconcertent ; c'est le jour où l'on se remet à espérer pour l'autre tout ce dont on rêve pour soi-même. Au Jeudi-Saint, on laisse à la porte du Cénacle toute volonté de puissance, tous les restes de rancœur et d'agressivité, parce que, ce soir-là, "la nuit même où il fut livré", Jésus s'est avancé comme un serviteur, avec sa paix et son amitié, vers celui qui allait le trahir, et vers tous ceux qui allaient devenir ses témoins.
La force pour construire la paix là où nous sommes, pour repartir à neuf avec nos compagnons ou nos compagnes de route, ne la cherchons pas en nous-mêmes ; recevons-la en même temps que le corps du Christ, en même temps que le pardon de Jésus. Ici et maintenant, regardez, il s'approche de chacun/e de nous avec son linge et son bassin, et il redit à chacun/e : "Si je ne te lave pas, tu n'auras pas de part avec moi ... laisse-moi faire ; laisse-toi faire, puisque c'est ton tour".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
4 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 9 - ch 600.11
Préparation à la Passion


        (…) Mais maintenant, avant que l’on boive le troisième calice, attendez un moment. Je vous ai dit que le plus grand est égal au plus petit, que je suis le serviteur à cette table, et que je vous servirai davantage. Jusqu’à présent, je vous ai donné de la nourriture, qui sert au corps. Cette fois, je veux vous donner une nourriture pour l’esprit. Ce n’est pas un plat du rituel ancien. Il appartient au nouveau rite. J’ai voulu me faire baptiser avant d’être le “ Maître ”. Pour répandre la Parole, ce baptême suffisait. Maintenant, c’est le Sang qui va être répandu. Il faut un nouveau baptême, pour vous aussi qui avez pourtant été purifiés par Jean-Baptiste en son temps, et encore aujourd’hui au Temple. Mais cela ne suffit pas. Venez, que je vous purifie. Suspendez le repas. Il y a quelque chose de plus élevé et de plus nécessaire que la nourriture destinée à remplir le ventre, même si c’est une nourriture sainte comme celle du rite pascal. Et c’est un esprit pur, disposé à recevoir le don du Ciel qui déjà descend pour se faire un trône en vous et vous donner la vie. Donner la vie à qui est pur. »
        Jésus se lève, fait lever Jean pour sortir plus facilement de sa place, se dirige vers un coffre et ôte son vêtement rouge pour le plier et le déposer sur son manteau déjà plié. Puis il se ceint la taille d’un grand linge, et va prendre un autre bassin, encore vide et propre. Il y verse de l’eau, le porte au milieu de la pièce près de la table, et le pose sur un tabouret. Les apôtres le regardent avec étonnement.
        « Vous ne me demandez pas ce que je fais ?
        – Nous l’ignorons. Je te dis que nous sommes déjà purifiés, répond Pierre.
        – Et moi, je te répète que cela n’a pas importance. Ma purification servira à celui qui est déjà pur à l’être davantage. »
        Il s’agenouille, délace les sandales de Judas et lui lave les pieds l’un après l’autre. Il lui est facile de le faire, car les lits-sièges sont disposés de façon que les pieds sont tournés vers l’extérieur. Stupéfait, Judas garde le silence. Mais lorsque Jésus, avant de chausser le pied gauche et de se lever, fait le geste de lui baiser le pied droit déjà chaussé, Judas retire vivement son pied et frappe involontairement de sa semelle la bouche divine. Ce n’est pas un coup fort, mais il me cause une vive douleur. Jésus sourit et, à l’apôtre qui lui demande : “ T’ai-je fait mal ? Je ne voulais pas… Pardon ”, il répond :
        « Non, mon ami. Tu l’as fait sans malice, donc cela ne me fait pas mal. »
        Judas pose sur lui un regard troublé, fuyant…
        Jésus passe à Thomas, puis à Philippe… Il suit le côté étroit de la table et arrive à son cousin Jacques. Il le lave et, en se levant, lui baise le front. Il en vient à André, qui rougit de honte et prend sur lui-même pour ne pas pleurer, il le lave, le caresse comme un enfant. Puis c’est au tour de Jacques, fils de Zébédée, qui ne cesse de murmurer :
        « Oh ! Maître ! Maître ! Maître ! Tu t’anéantis, mon sublime Maître ! »
        Jean a déjà délacé ses sandales, et lorsque Jésus se penche pour lui essuyer les pieds, il s’incline pour baiser ses cheveux.
        Mais Pierre !… Il n’est pas facile de le convaincre de se prêter à ce rite !
        « Toi, me laver les pieds ? Tu n’y penses pas ? Tant que je vivrai, je ne le permettrai pas. Je suis un ver, tu es Dieu. Chacun à sa place !
        – Ce que je fais, tu ne peux le comprendre à présent ; par la suite, tu comprendras. Laisse-moi faire.
        – Tout ce que tu veux, Maître, mais pas cela. Veux-tu me couper le cou ? Fais-le. Mais me laver les pieds, non, tu ne le feras pas.
        – Oh ! mon Simon ! Ne sais tu pas que si je ne te lave pas, tu n’auras pas part à mon Royaume ? Simon, Simon ! Tu as besoin de cette eau pour ton âme et pour le long de chemin que tu dois parcourir. Tu ne veux pas venir avec moi ? Si je ne te lave pas, tu ne viens pas dans mon Royaume.
        – Oh ! mon Seigneur béni ! Alors lave-moi tout entier ! Pieds, mains et tête !
        – Qui s’est baigné, comme vous, n’a pas besoin de se laver autre chose que les pieds, puisqu’il est entièrement pur. Les pieds… L’homme foule aux pieds les ordures. Et ce serait encore peu car, je vous l’ai dit, ce n’est pas ce qui entre et sort avec la nourriture qui souille l’homme, ni ce sur quoi il marche qui le contamine. C’est plutôt ce qui couve et mûrit dans son cœur et sort de là pour entacher ses actions et ses membres. Les pieds de l’homme à l’âme impure lui servent à aller aux orgies, à la débauche, aux commerces illicites, aux crimes… Ce sont donc parmi les membres du corps, ceux qui ont un grand besoin de purification… avec les yeux, avec la bouche… Oh ! homme ! homme ! Toi qui fus une créature parfaite un jour, le premier, avant que le Séducteur ne te corrompe à ce point ! Il n’y avait pas de malice en toi, ô homme, et pas de péché !… Et maintenant ? Tu es tout entier malice et péché, il n’y a pas de partie de toi qui ne pèche pas ! »
        Jésus lave les pieds à Pierre, les baise ; en larmes, Pierre prend dans ses grosses mains celles de Jésus, il les passe sur ses yeux puis les baise (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeJeu 1 Avr - 23:11

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 19-avril

Vendredi 2 avril 2021 - Vendredi Saint
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Jn 18, 1 – 19, 42)

En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :« Qui cherchez-vous? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. »
Il leur dit : « C’est moi, je le suis. »
Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous? »
Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? »
Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le! Crucifie-le! »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu? »
Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »
Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. »
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. 


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"Es-tu le roi des Juifs ?", demande Pilate ; et Jésus, dans un premier temps, questionne à son tour pour clarifier les intentions du gouverneur : "Dis-tu cela à la romaine, ou reprends-tu des accusations que les Juifs ont portée contre moi ?" Et l'on devine le raisonnement de Jésus : "si tu parles à la romaine, tu vises une royauté purement politique ; sache cependant que, dans la bouche des Juifs qui m'accusent, le mot roi peut renvoyer à une royauté d'un autre type."
Pilate, visiblement, s'en tient au sens romain des termes : "Est-ce que je suis Juif, moi ?" ; et dès lors Jésus lui répond sur le fond des choses : "Ma royauté n'est pas de ce monde". Pilate peut donc se rassurer : si Jésus briguait la royauté comme les souverains de la terre, il s'appuierait sur une force armée, revendiquerait un territoire particulier et devrait composer avec d'autres royaumes ainsi qu'avec Rome, omniprésente dans la région ; mais en réa­lité le pouvoir de Jésus sur les hommes ne fait pas nombre avec les monarchies d'ici-bas, et là où Pilate continue à parler de royauté, Jésus parle désormais uniquement de témoignage : "Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci: rendre témoignage à la vérité".
La vérité, c'est ce que Dieu est et ce qu'il fait pour les hommes ; c'est aussi ce que l'homme est et doit faire pour Dieu. Au fond, le contenu de la vérité, c'est la réalité de l'Alliance.
Aux yeux de Jésus, la base de son pouvoir, c'est uniquement la force rayonnante de cette vérité. Jésus n'a pas de sujets : il n'a que des disciples ; il ne contraint personne et ne veut que des volontaires ; mais son offre de la vé­rité engage l'homme bien plus intensément que l'autorité des rois. Un souverain, en effet, se contente d'obtenir un comportement extérieur et se soucie fort peu de régner sur les cœurs, tandis que la vérité dont Jésus est porteur prend tout l'homme : intelligence, cœur et volonté ; elle fait appel à sa liberté et rejoint son besoin de trouver un sens à la vie. La vérité venue de Dieu apporte une lumière sur l'homme et sur le monde, elle propose une route de fidélité et appelle chacun à une obéissance spontanée et filiale.
De cette vérité, de ce propos d'Alliance né dans le cœur de Dieu, Jésus se dit le "témoin" ; c'est ainsi qu'il comprend son passage parmi nous sur la terre, c'est ainsi qu'il résume sa mission. Et de fait Jésus se présente à nous comme témoin de bien des manières.
Tout d'abord il témoigne de ce qu'il a vu et entendu auprès du Père. "Personne n'a jamais vu Dieu, mais lui, le Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l'a fait connaître" (Jn 1,18), comme un voyageur qui raconte. De plus il est habité lui-même par le message qu'il apporte aux hommes, au point qu'il s'identifie expressément à la vérité : "Je suis, le chemin, la vérité et la vie" (Jn 14,6). Ensuite il ne cesse de proclamer l'irruption du Règne de Dieu, et de nous garantir cette vérité par toutes les œuvres qu'il accomplit de la part de son Père. Enfin il va jusqu'à donner sa vie pour authentifier son message.
Jésus ne règne donc que par la vérité. "Pauvre royaume", devait penser Pilate, comme le pensent encore bien des Pilate de par le monde. En réalité la vérité de Jésus, qui pénètre et commande la vie de tous ses disciples, lui assure une royauté déjà universelle, qui traversera tous les temps jusqu'au jour de sa venue en gloire.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
4 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 601.1
Passion et mort de Jésus


Enseignement de Jésus :

   « Maintenant, viens. Même si, ce soir, tu sembles sur le point d’expirer, viens : je veux te conduire à mes souffrances. Long sera le chemin que nous devrons parcourir ensemble, car aucune douleur ne m’a été épargnée : ni celles de la chair, ni celles de l’esprit, ni celles du cœur, ni celles de l’âme. Je les ai toutes connues, j’ai fait de chacune d’elles ma nourriture et ma boisson, jusqu’à en mourir.
   Si tu posais ta bouche contre mes lèvres, tu sentirais qu’elles gardent encore l’amertume d’une telle souffrance. Si tu pouvais voir mon humanité sous son aspect aujourd’hui étincelant, tu te rendrais compte de l’éclat avec lequel rayonnent les milliers de blessures qui couvrirent comme d’un vêtement pourpre vivant mes membres lacérés, exsangues, battus, transpercés par amour pour vous.
   Aujourd’hui, mon humanité resplendit. Mais elle a été semblable à celle d’un lépreux, tant elle était frappée et humiliée. L’Homme-Dieu, dont la beauté physique atteignait la perfection, puisqu’il était Fils de Dieu et de la Femme sans tache, apparaissait bien laid aux yeux de ceux qui le regardaient avec amour, curiosité ou mépris : il était un “ ver ”, comme dit David, l’opprobre des hommes, le rebut du peuple.
   Mon amour pour le Père et pour les créatures de mon Père m’a conduit à abandonner mon corps à ceux qui me frappaient, à offrir mon visage à ceux qui me giflaient et à ceux qui me crachaient à la figure, à ceux qui croyaient faire une bonne œuvre en s’en prenant à moi : ceux-là m’arrachaient les cheveux, me tiraient la barbe, ils me transpercèrent la tête avec les épines, en rendant jusqu’à la terre et ses fruits complices des tourments infligés à son Sauveur. Ils disloquèrent mes membres, découvrirent mes os, m’arrachèrent mes vêtements, infligeant ainsi à ma pureté la plus grande des tortures, ils me crucifièrent sur le bois et m’élevèrent comme un agneau saigné sur des crochets de boucher, en aboyant, autour de mon agonie, comme une meute de loups faméliques que l’odeur du sang rend encore plus féroces.
   Je fus trahi, vendu, renié ; accusé, condamné, mis à mort ; abandonné par Dieu lui-même, car sur moi pesaient les crimes que j’avais endossés ; rendu plus pauvre qu’un mendiant dévalisé par des brigands, car on ne me laissa pas un vêtement pour couvrir ma livide nudité de martyr. Même au-delà de la mort, l’insulte d’une blessure, puis les calomnies de mes ennemis ne me furent pas épargnées. Je fus submergé sous la fange de tous vos péchés, précipité jusqu’au fond de l’obscurité de la douleur, sans aucune lumière du Ciel pour répondre à mon regard de mourant, sans voix divine pour répondre à mon ultime invocation.
   Isaïe indique la raison d’un tel acharnement : “ Vraiment, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. ”
   Nos douleurs ! Oui, c’est pour vous que je les ai subies ! Pour soulager les vôtres, pour les adoucir, pour les supprimer, si vous m’étiez restés fidèles. Mais vous ne l’avez pas voulu. Et qu’avez-vous obtenu ? Vous m’avez considéré “ comme un lépreux, un homme frappé par Dieu ”. Oui, j’avais la lèpre de vos péchés infinis, comme un habit de pénitent, comme un cilice. Mais comment n’avez-vous pas vu rayonner l’infinie charité de Dieu sous ce vêtement endossé pour vous sur sa sainteté ?
   “ Couvert de plaies à cause de nos iniquités, brisé à cause de nos crimes ”, dit Isaïe, dont les yeux de prophètes voyaient le Fils de l’homme couvert de contusions pour soigner celles des hommes. Et s’il s’était agi seulement des plaies de ma chair !
   Mais vos coups qui m’ont le plus fortement atteint s’en prenaient à mes sentiments et à l’esprit. Vous les avez pris pour cible. Vous m’avez blessé dans mon amitié pour vous, à travers Judas ; dans la fidélité que j’attendais de vous, à travers Pierre qui renie ; dans la reconnaissance pour mes bienfaits, à travers ceux qui me hurlaient “ Meurs donc ! ” alors que je les avais guéris de tant de maladies ; dans l’amour, par la torture infligée à ma Mère ; à travers la religion, en me déclarant blasphémateur, moi qui, par zèle pour la cause de Dieu, m’étais remis entre les mains de l’homme en m’incarnant, en souffrant toute ma vie et en m’abandonnant à la férocité humaine sans prononcer le moindre mot ni élever la moindre plainte.
   J’aurais pu réduire en cendres les accusateurs, les juges et les bourreaux en un clin d’œil. Mais j’étais venu de mon plein gré accomplir le sacrifice. Donc, comme un agneau — puisque j’étais l’Agneau de Dieu et que je le suis éternellement —, je me suis laissé mener pour être dépouillé et tué. C’est ainsi que j’ai fait de ma chair votre Vie.
   Lorsque je fus élevé de terre, je me consumais déjà de souffrances sans nom, ou plutôt qui portaient tous les noms. C’est à Bethléem que j’ai commencé à mourir, à la vue de la lumière de la terre : elle était si différente pour moi, le Vivant du Ciel, que cela m’angoissait. J’ai continué à mourir dans la pauvreté, la fuite, l’exil, le travail, l’incompréhension, la fatigue, la trahison, les arrachements dans mes affections, les tortures, les mensonges, les blasphèmes… Voilà ce que l’homme m’a donné, à moi qui venait le réconcilier avec Dieu ! (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeJeu 1 Avr - 23:13

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Samedi 3 avril 2021 - Saint Richard de Chichester
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L'ÉVANGILE DU JOUR
Samedi Saint (Pas de texte)

Le samedi Saint, l'Eglise demeure auprès du tombeau dans le silence


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 Date
5 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 612.7
Passion et mort de Jésus


La lamentation de la Vierge



      « Jésus ! Jésus ! Où es-tu ? M’entends-tu encore ? Entends-tu ta pauvre Maman qui crie, en ce moment, ton nom saint et béni, après l’avoir gardé dans son cœur pendant tant d’heures ? Ton saint nom, qui a été mon amour, l’amour de mes lèvres qui goûtaient une saveur de miel en disant ton nom, de mes lèvres qui maintenant, au contraire, semblent en le disant boire l’amertume restée sur tes lèvres, l’amertume de l’atroce mixture… Ton nom, amour de mon cœur qui se gonflait de joie quand il le prononçait, comme il s’était dilaté pour transvaser son sang, t’accueillir et t’en revêtir quand tu es descendu du Ciel vers moi, si petit, si minuscule, que tu aurais pu tenir dans le calice de la menthe sauvage, toi qui es si grand, toi, le Puissant anéanti dans un germe d’homme pour le salut du monde. Ton nom, douleur de mon cœur, maintenant qu’il est arraché aux caresses de ta Maman pour te jeter dans les bras des bourreaux qui t’ont torturé jusqu’à te faire mourir !
     J’ai le cœur brisé par ce nom que j’ai dû renfermer pendant tant d’heures et dont le cri augmentait à mesure que croissait ta douleur, jusqu’à l’abattre, comme s’il était foulé par le pied d’un géant. Oui, ma douleur est gigantesque, elle m’écrase, elle me broie et il n’est rien qui puisse la soulager. A qui dire ton nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu’à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l’entendrais pas, puisque tu es mort. Tu n’entends plus ta Maman !
     Que de fois ne t’ai-je pas appelé, pendant ces trente-quatre ans, ô mon Fils ! Du moment où j’ai su que je devais être Mère, et que mon enfant s’appellerait “ Jésus ! ”. Tu n’étais pas encore né que moi, en caressant le sein où tu grandissais, je t’appelais doucement : “ Jésus ! ” et il me semblait que tu remuais pour me répondre : “ Maman ! ”
     Je te donnais déjà une voix, je la rêvais déjà. Je l’entendais avant même qu’elle n’existe. Et quand je l’ai entendue, faible comme celle d’un agneau qui vient de naître, qui tremblait dans la nuit froide pendant laquelle tu es né, j’ai connu l’abîme de la joie… et je croyais avoir connu l’abîme de la douleur parce que c’étaient les pleurs de mon Enfant qui avait froid, qui était mal à l’aise, qui versait ses premières larmes de Rédempteur. Or je n’avais pas de feu ni de berceau, et je ne pouvais souffrir à ta place, Jésus. Je n’avais que mon sein comme feu et oreiller, et mon amour pour t’adorer, mon saint Fils.
     Je croyais avoir connu l’abîme de la douleur… ce n’en était que l’aube. Maintenant, c’en est le midi. Ce n’en était que l’amorce, maintenant c’en est le fond. C’est l’abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue au cours de ces trente-quatre années, bousculée par tant d’aléas et prostrée, aujourd’hui, sur le fond horrible de ta croix.
     Quand tu étais petit, je te berçais en chantonnant : “ Jésus ! Jésus ! ” Quelle harmonie plus sainte et plus belle que ce nom qui fait sourire les anges au Ciel ? Pour moi, il était plus beau que le chant, si doux, des anges dans la nuit de ta naissance. J’y voyais le Ciel, c’était le Ciel entier que je contemplais à travers ce nom. Et maintenant, en te le disant, à toi qui es mort et qui ne m’entends pas, et ne me réponds pas, comme si tu n’avais jamais existé, je vois l’Enfer, tout l’Enfer. Voilà : je comprends maintenant ce que veut dire être damné. C’est ne plus pouvoir dire : “ Jésus ! ” Quelle horreur !
     Combien de temps durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : “ En trois jours, je reconstruirai ce Temple. ” Je me répète cette parole toute la journée, pour ne pas tomber morte, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore… Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, toi, toi, ma vie ? (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeSam 3 Avr - 23:47

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 FR-Evangile-Illustre-2016-03-30

Dimanche 4 avril 2021 - Saint Isidore de Séville
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
DU DIMANCHE DE PAQUES
Il se fit reconnaître... (Lc 24, 13-35)

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. 


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Deux hommes sur une route de banlieue.
Deux hommes qui nous ressemblent comme des frères.
Deux croyants, qui ont vécu avant nous l'aventure de la foi.
Tout commence pour eux par une initiative du Christ.
Ils ont espéré, et maintenant ils n'espèrent plus. La libération politique d'Israël n'a pas eu lieu ; le prophète Jésus est mort sans résistance, du supplice réservé aux criminels, en quelques heures, aux portes de la ville : c'est l'échec sur toute la ligne : la mort a vaincu une fois de plus.
Il y aurait bien une lueur d'espoir : des femmes du groupe prétendent que Jésus est vivant. Tout ce qu'on sait, c'est que le tombeau est vide : quelques-uns y sont allés voir ; mais lui, Jésus, ils ne l'ont pas vu.
Ainsi en va-t-il de nous, chaque jour. Nous avons entendu parler du Ressuscité, nous accueillons le témoignage de la communauté de Jésus, mais lui, nous ne le voyons pas. Nous le croyons lointain, et pourtant, invisiblement, il chemine avec nous ; jour après jour il reprend avec nous l'initiative du dialogue.
Et cette initiative d'amour prise par Jésus rend possibles la rencontre et la reconnaissance progressive.
L'inconnu qui a rejoint les deux disciples ne les aveugle pas de sa gloire, comme saint Paul fut aveuglé sur la route de Damas, il ne leur montre pas ses mains et ses pieds, il ne leur donne pas d'évidence facile : il les invite à écouter une parole déjà dite par Dieu, une parole qui commente divinement l'histoire de Jésus le Nazaréen et qui révèle le sens de ce qui s'est passé.
Il a plu à Dieu de sauver le monde par la folie de la Croix, en réservant à Jésus le destin mystérieux du Serviteur souffrant ; mais la folie de Dieu est suprême sagesse pour le salut des hommes. Et désormais la souffrance humaine change de signe : au lieu d'être source de révolte, elle devient chemin de rédemption.
Tout au long de la route, cette catéchèse de Jésus transforme le regard des disciples ; mais ils ne se rendent pas compte tout de suite de la " brûlure de leur cœur ", ni de la clarté qui est entrée en eux. Ils comprennent peu à peu. Ils ont suffisamment soif de la lumière pour retenir Celui qui l'apporte, mais ils ne le reconnaîtront, lui, qu'au moment où la liturgie de la parole débouchera sur la fraction du pain, au moment où la parole les introduira dans le sacrement.
Mystère de l'amitié : l'invité devient l'invitant ; l'invité donne en partage sa propre chair. Mais ce moment suprême où éclot la présence est également celui de la séparation. Comme Marie de Magdala, les deux hommes doivent saisir la présence dans l'absence, en faisant fond sur la parole de l'ami.
Il n'est pas question de voir, de toucher, de sentir la proximité ; il s'agit, par la parole et le sacrement, de communier à la vie du ressuscité.
Ainsi, l'initiative du Christ aboutit une fois de plus à une rencontre personnelle et vivifiante avec lui. Mais aussitôt ce dialogue avec le ressuscité s'épanouit en mission et en témoignage.
Ils étaient partis, tournant le dos à la ville de l'échec, abandonnant les frères à leur solitude. Mais, ayant rencontré Jésus, ils reviennent d'instinct à la communauté. Ils avaient fui la fraternité désemparée, fixée sur le souvenir d'un mort ; mais maintenant qu'ils ont rencontré le Vivant, ils se veulent à jamais solidaires de ceux qui croient en lui.
 "Se levant, à cette heure même ils revinrent à Jérusalem, et ils trouvèrent réunis les Onze et ceux qui étaient avec eux".


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 Date
7 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 625.3
Glorification


     (...) Jésus les rejoint et les interroge :
     « De qui parliez-vous ? Dans le silence, j’entendais vos paroles par intervalles. Qui a été tué ? »
     C’est un Jésus voilé sous l’apparence modeste d’un pauvre voyageur pressé.
     Les deux hommes ne le reconnaissent pas.
     « Tu es d’ailleurs, homme ? Tu ne t’es pas arrêté à Jérusalem ? Ton vêtement poussiéreux et tes sandales en piteux état nous paraissent appartenir à un inlassable pèlerin.
     – Je le suis. Je viens de très loin…
     – Tu dois être fatigué, alors. Et tu vas loin ?
     – Très loin. Plus loin encore que de l’endroit d’où j’arrive.
     – Tu fais du commerce ? Des marchés ?
     – Je dois acquérir une quantité infinie de troupeaux pour le plus grand Seigneur. Je dois faire le tour du monde pour choisir des brebis et des agneaux, et descendre même parmi les troupeaux sauvages qui, quand ils seront rendus domestiques, deviendront meilleurs que ceux qui maintenant ne sont pas sauvages.
     – Travail difficile… Et tu as continué ta route sans t’arrêter à Jérusalem ?
     – Pourquoi demandez-vous cela ?
     – Parce que toi seul sembles ignorer ce qui s’est passé ces jours-ci.
     – Qu’est-il arrivé ? (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 6 Avr - 21:40

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Lundi de Pâques, 5 avril 2021 - Sainte Irène
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« C’est en Galilée qu’ils me verront » (Mt 28, 8-15)

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui. 


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"Dieu l'a ressuscité, ce Jésus, nous en sommes tous témoins".
Voilà ce que proclame Pierre dans son premier discours à la foule le jour de la Pentecôte. Et l'évangéliste saint Matthieu souligne de deux manières l'importance du témoignage.
Commençons par le faux témoignage, celui que les soldats acceptent de répandre contre une forte somme d'argent. Dieu n'a pas empêché ce faux témoignage… "et cette fable s'est colportée jusqu'à ce jour", écrit saint Matthieu. Dieu n'a pas arraché tout de suite l'ivraie de son champ, parce qu'il faisait confiance au bon grain, au vrai témoignage rendu à la résurrection de son Fils. Et c'est bien ce message qui a triomphé du mensonge : l'Église de Jésus a rempli l'univers.
Mais l'importance du témoignage ressort davantage encore du premier récit de l'Évangile de ce matin. Rappelons-nous les faits qui ont précédé :
- au point du jour, Marie de Magdala et l'autre Marie viennent au tombeau. La pierre déjà est roulée, et un ange, assis dessus, s'adresse aux deux femmes : "Ne craignez pas ; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Allez dire à ses disciples : Il vous précède en Galilée ; c'est là que vous le verrez."
- les femmes alors, tout émues et pleines de joie, courent porter la nouvelle aux disciples : elles ont cru le messager, elles ont appuyé leur foi sur son témoignage, elles vont obéir à la mission qui leur a été transmise.
- c'est dans leur geste d'obéissance que Jésus les rejoint. Il vient à leur rencontre, et elles se prosternent devant lui. Que va leur dire Jésus  ? Pas autre chose que ce que l'ange avait annoncé : "Ne craignez pas ! Allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir pour la Galilée, et là ils me verront".
Ce que les femmes avaient cru déjà sur la parole du messager, Jésus le confirme maintenant par sa présence directe.
Ainsi en va-t-il dans la vie spirituelle, dans le cheminement de notre foi. Jésus nous demande d'abord d'accueillir le témoignage de l'Église et des ses messagers/ères, et ce qu'il vient ensuite nous révéler au fond du cœur par sa présence directe et personnelle vient toujours corroborer ce témoignage de l'Écriture et de la tradition vivante de l'Église.
Simplement, ce que Jésus confirme ainsi par sa présence, par l'amour qu'il nous fait sentir, s'imprime dans notre cœur comme par le sceau de l'Esprit Saint.
Dans quelques instants, quand le Seigneur se donnera à nous par son Eucharistie, prosternés à ses pieds comme les deux femmes au matin de Pâques, demandons-lui d'illuminer pour toujours le plus profond de nous-mêmes pas la lumière de sa Pâque qui déjà rayonne de son Évangile.
Et que Dieu notre Père, par son Esprit, daigne garder vivant en nous le témoignage qu'il rend à son Fils.


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 Date
7 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 619.6
Glorification


(...) Pendant ce temps, Suzanne et Salomé, après avoir quitté leurs compagnes et atteint les murs, sont surprises par le tremblement de terre. Effrayées, elles se réfugient sous un arbre et restent là, combattues entre leur grand désir d’aller au tombeau et celui de courir chez Jeanne. Mais l’amour triomphe de la peur, et elles repartent vers le tombeau.
     Encore toutes apeurées, elles pénètrent dans le jardin et voient les gardes évanouis, ainsi qu’une grande lumière qui sort du tombeau ouvert. Cela augmente leur effroi, qui atteint son comble quand, se tenant par la main pour s’encourager mutuellement, elles se présentent sur le seuil et aperçoivent dans l’obscurité de la grotte sépulcrale une créature lumineuse et très belle, qui sourit doucement et les salue de là où elle se tient : appuyée à droite de la pierre de l’onction, dont la grisaille disparaît devant une si incandescente splendeur.
     Elles tombent à genoux, abasourdies. Mais l’ange leur parle avec douceur :
   « N’ayez pas peur de moi. Je suis l’ange de la divine Douleur. Je suis venu pour me réjouir de la fin de celle-ci. La souffrance du Christ, son humiliation dans la mort sont terminées. Jésus de Nazareth, le Crucifié que vous cherchez, est ressuscité. Il n’est plus ici ! L’endroit où vous l’avez déposé est vide. Réjouissez-vous avec moi. Allez. Dites à Pierre et aux disciples qu’il est ressuscité et qu’il vous précède en Galilée. Vous le verrez encore là-bas pendant quelque temps, comme il l’a dit. »
     Les femmes tombent visage contre terre, et quand elles le lèvent, elles s’enfuient comme si elles étaient poursuivies par un châtiment. Elles sont terrorisées et murmurent :
     « Nous allons mourir ! Nous avons vu l’ange du Seigneur ! » (...)



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Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 22juillet2015

Mardi 6 avril 2021 - Saint Célestin Ier
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L'ÉVANGILE DU JOUR
“J’ai vu le Seigneur !” (Jn 20, 11-18)

En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. 


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Dans tous les récits évangéliques qui rapportent une apparition de Jésus ressuscité, on retrouve trois éléments :
Le Christ ressuscité prend l’initiative : il se fait voir, puis il se fait reconnaître, et enfin il confie une mission.
Ici Marie de Magdala semble avoir pris les devants : elle se hasarde hors des murs de Jérusalem alors qu’il fait encore sombre. Mais elle s’attend à trouver un homme mort ; c’est un mort qu’elle cherche, parce qu’elle ne veut pas oublier, et elle accuse déjà ceux qui l’ont devancée : « Ils ont enlevé mon Seigneur, et nous ne savons pas où ils l’ont mis ! »
Elle est en quête de son Seigneur mort, du corps de son Seigneur, mais la véritable initiative va venir du Vivant, de Jésus de nouveau vivant, qui se tient là où elle est, et qui lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Ainsi l’initiative de Jésus vient au-devant du courage de Marie Madeleine : si elle trouve, c’est parce qu’elle cherche, mais surtout parce que Jésus la cherche.
Mais il faut que Jésus se fasse reconnaître. Or la reconnaissance du Ressuscité est souvent difficile.
Marie Madeleine, dans un premier temps, croit avoir affaire au jardinier : elle n’a reconnu ni les traits ni la voix de Jésus. D’ailleurs Marie ne s’attend pas à rencontrer un homme debout, un homme qui parle. Elle cherche un corps iner­te, et son chagrin lui fait dire des choses impossibles : « Si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le prendre ». Comme si elle aurait eu la force d’emporter dans ses bras le corps de son Seigneur !
Mais ce qui rend surtout la reconnaissance difficile, c’est que Marie est fixée sur le passé, sur le visage d’autrefois, sur l’amitié d’autrefois, sur le déjà vécu. Elle est comme murée dans ses regrets et dans ses souvenirs ; et il va falloir que Jésus l’arrache à cet enfermement, à cette clôture sur elle-même et sur son passé, car elle se cherche elle-même à travers Jésus aimé.
Jésus lui dit simplement : « Marie ». Immédiatement elle retrouve les réflexes d’autrefois : « Rabbouni » : mon maître ! Mais Jésus ajoute : « Ne me retiens pas (ne cherche pas à me retenir comme le passé revenu), car je ne suis pas encore monté vers le Père ». Désormais, c’est auprès du Père qu’il faut chercher Jésus. Désormais elle devra trouver la présence de Jésus à travers son absence sensible, elle devra rejoindre l’amour du Seigneur dans sa propre solitude ; elle devra vivre d’espérance.
Jésus s’est fait reconnaître, et sans attendre il donne à Madeleine une mission : « Va trouver mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ».
Voilà la réponse de Jésus à la solitude de Madeleine : un envoi, une mission personnelle. C’est en allant vers les frères de Jésus, vers ses frères, que Marie Madeleine quittera son passé trop centré sur elle-même ; c’est en obéissant à sa mission qu’elle trouvera, d’une autre manière, la présence de son Seigneur.
Le visage du jardinier, c’est pour nous, par exemple, l’aspect décevant de notre service, de notre environnement familial ou fraternel, de la dynamique communautaire ; ce sont les nouvelles exigences de la vie en Église, les nouveaux chemins de la fidélité, qui ne ressemblent en rien à ce que nous avions prévu. Tout cela, pensons-nous, est trop ordinaire pour révéler les traits de Jésus. Or justement le salut se reçoit et se vit dans l’ordinaire, dans le quotidien assumé avec amour, avec la certitude de la présence de Jésus.


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 Date
7 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 619.9
Glorification


     (...) Puis elle lève la tête et regarde à l’intérieur et, à travers ses larmes, voit deux anges assis à la tête et aux pieds de la pierre de l’onction. La pauvre Marie est tenaillée par un tel combat intérieur entre l’espérance qui meurt et la foi qui ne veut pas mourir, qu’elle les regarde d’un air hébété, sans même s’étonner. Cette femme courageuse qui a résisté héroïquement à tout n’a plus que des larmes.
     « Pourquoi pleures-tu, femme ? » demande l’un des deux enfants lumineux — car ils ont l’aspect de très beaux adolescents.
     – Parce qu’ils ont emporté mon Seigneur, et je ne sais où ils me l’ont mis. »
     Marie n’a pas peur de leur parler, elle ne demande pas : “ Qui êtes-vous ? ” Rien ne l’étonne plus. Tout ce qui peut étonner une créature, elle l’a déjà subi. Elle n’est plus qu’une âme brisée qui pleure sans force ni retenue.
     L’ange tourne les yeux vers son compagnon en souriant, et l’autre fait de même. Et avec un éclair de joie angélique, tous deux regardent en direction du jardin, tout fleuri, maintenant que des millions de corolles se sont ouvertes au premier soleil sur les frondaisons touffues de la pommeraie.
     Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau. J’ignore comment elle peut ne pas l’identifier tout de suite.
     Cet homme la regarde avec pitié et lui demande :
     « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 6 Avr - 21:56

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 24-avril

Mercredi 7 avril 2021 - Saint Jean Baptiste de La Salle
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L'ÉVANGILE DU JOUR
Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain (Lc 24, 13-35)

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. 


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Deux hommes sur une route de banlieue.
Deux hommes qui nous ressemblent comme des frères.
Deux croyants, qui ont vécu avant nous l'aventure de la foi.
Tout commence pour eux par une initiative du Christ.
Ils ont espéré, et maintenant ils n'espèrent plus. La libération politique d'Israël n'a pas eu lieu ; le prophète Jésus est mort sans résistance, du supplice réservé aux criminels, en quelques heures, aux portes de la ville : c'est l'échec sur toute la ligne : la mort a vaincu une fois de plus.
Il y aurait bien une lueur d'espoir : des femmes du groupe prétendent que Jésus est vivant. Tout ce qu'on sait, c'est que le tombeau est vide : quelques-uns y sont allés voir ; mais lui, Jésus, ils ne l'ont pas vu.
Ainsi en va-t-il de nous, chaque jour. Nous avons entendu parler du Ressuscité, nous accueillons le témoignage de la communauté de Jésus, mais lui, nous ne le voyons pas. Nous le croyons lointain, et pourtant, invisiblement, il chemine avec nous ; jour après jour il reprend avec nous l'initiative du dialogue.
Et cette initiative d'amour prise par Jésus rend possibles la rencontre et la reconnaissance progressive.
L'inconnu qui a rejoint les deux disciples ne les aveugle pas de sa gloire, comme saint Paul fut aveuglé sur la route de Damas, il ne leur montre pas ses mains et ses pieds, il ne leur donne pas d'évidence facile : il les invite à écouter une parole déjà dite par Dieu, une parole qui commente divinement l'histoire de Jésus le Nazaréen et qui révèle le sens de ce qui s'est passé.
Il a plu à Dieu de sauver le monde par la folie de la Croix, en réservant à Jésus le destin mystérieux du Serviteur souffrant ; mais la folie de Dieu est suprême sagesse pour le salut des hommes. Et désormais la souffrance humaine change de signe : au lieu d'être source de révolte, elle devient chemin de rédemption.
Tout au long de la route, cette catéchèse de Jésus transforme le regard des disciples ; mais ils ne se rendent pas compte tout de suite de la " brûlure de leur cœur ", ni de la clarté qui est entrée en eux. Ils comprennent peu à peu. Ils ont suffisamment soif de la lumière pour retenir Celui qui l'apporte, mais ils ne le reconnaîtront, lui, qu'au moment où la liturgie de la parole débouchera sur la fraction du pain, au moment où la parole les introduira dans le sacrement.
Mystère de l'amitié : l'invité devient l'invitant ; l'invité donne en partage sa propre chair. Mais ce moment suprême où éclôt la présence est également celui de la séparation. Comme Marie de Magdala, les deux hommes doivent saisir la présence dans l'absence, en faisant fond sur la parole de l'ami.
Il n'est pas question de voir, de toucher, de sentir la proximité ; il s'agit, par la parole et le sacrement, de communier à la vie du ressuscité.
Ainsi, l'initiative du Christ aboutit une fois de plus à une rencontre personnelle et vivifiante avec lui. Mais aussitôt ce dialogue avec le ressuscité s'épanouit en mission et en témoignage.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
7 avril 30

 Lieu
Jérusalem

 Livre
Tome 10 - ch 625.3
Glorification



     (...) Jésus les rejoint et les interroge :
     « De qui parliez-vous ? Dans le silence, j’entendais vos paroles par intervalles. Qui a été tué ? »
     C’est un Jésus voilé sous l’apparence modeste d’un pauvre voyageur pressé.
     Les deux hommes ne le reconnaissent pas.
     « Tu es d’ailleurs, homme ? Tu ne t’es pas arrêté à Jérusalem ? Ton vêtement poussiéreux et tes sandales en piteux état nous paraissent appartenir à un inlassable pèlerin.
     – Je le suis. Je viens de très loin…
     – Tu dois être fatigué, alors. Et tu vas loin ?
     – Très loin. Plus loin encore que de l’endroit d’où j’arrive.
     – Tu fais du commerce ? Des marchés ?
     – Je dois acquérir une quantité infinie de troupeaux pour le plus grand Seigneur. Je dois faire le tour du monde pour choisir des brebis et des agneaux, et descendre même parmi les troupeaux sauvages qui, quand ils seront rendus domestiques, deviendront meilleurs que ceux qui maintenant ne sont pas sauvages.
     – Travail difficile… Et tu as continué ta route sans t’arrêter à Jérusalem ?
     – Pourquoi demandez-vous cela ?
     – Parce que toi seul sembles ignorer ce qui s’est passé ces jours-ci.
     – Qu’est-il arrivé ? (...)



Aime et tu seras aimé !


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Jeudi 8 avril 2021 - Saint Gautier
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Le Christ ressusciterait le troisième jour » (Lc 24, 35-48)

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » 
Lire les lectures du jour


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Une fois de plus le Ressuscité prend l'initiative.
La présence de Jésus n'est pas le fruit d'une déduction intellectuelle des Apôtres ni d'une autosuggestion. Ce ne sont pas les disciples qui s'imaginent ou se persuadent que Jésus est présent pour combler le vide affectif laissé par son absence : c'est Jésus qui manifeste sa présence, librement, volontairement, comme il veut et quand il veut.
Et cela reste vrai quotidiennement de notre expérience spirituelle. Il n'est pas en notre pouvoir de créer à volonté en nous-mêmes un sentiment de la proximité de Jésus ; et jamais une surchauffe du cœur humain dans la prière ne nous donnera des évidences immédiates qui nous dispenseraient de croire et d'espérer. C'est toujours Jésus qui a l'initiative et qui se manifeste comme vivant, en chacun de nous comme au milieu de nous tous ; et même l'Eucharistie n'abolit pas forcément toute impression d'absence, car entre le sacrement visible et la réalité invisible il n'y a pas d'immédiateté totale. Un espace reste ouvert, qui est celui de la foi.
Ce soir-là, il est vrai, Jésus a tout fait pour aider les disciples à le reconnaître :
« Voyez, regardez, mes mains, mes pieds ; constatez cette chair, ces os ».
« Touchez-moi ; rendez-vous compte par vous-mêmes ; prenez des preuves tangibles ».
Et même, Jésus exprès reprend contact avec les choses de notre univers : il mange devant tous un morceau de poisson.
Mais tous ces gestes ne font que traduire extérieurement deux mots essentiels que prononce Jésus : « C'est moi ; c'est bien moi ! » Ce qui veut dire : « Moi, le Ressuscité qui vous parle, je suis Jésus de Nazareth. Moi, le Nazaréen, je suis le Seigneur pour aujourd'hui et pour l'avenir ».
Ainsi, en traversant la mort, Jésus est resté le même, bien qu'il vive différemment ; et ce lien entre le passé et le présent est essentiel au message de Pâques. Jésus souligne le lien vital qui existe entre son passé d'humilité et de souffrance et son aujourd'hui de gloire, entre le mystère de son passage pascal et les promesses répétées de Dieu dans l'ancienne alliance. En ouvrant l'esprit des disciples à l'intelligence des Écritures, il leur découvre la cohérence du dessein de Dieu, la divine sagesse de la folie du Père, et par là même il nous révèle le sens de notre propre destin : la reconnaissance du ressuscité permet la reconnaissance de nous-mêmes comme serviteurs souffrants promis à la résurrection.
Mais cette lumière nouvelle qui transfigure notre existence personnelle est destinée également à illuminer le destin du monde. Et c'est pourquoi, comme pour Marie de Magdala près du tombeau, comme pour les deux voyageurs d'Emmaüs, cette nouvelle rencontre du Ressuscité débouche pour les Onze sur une mission nouvelle. « C'est vous, dit Jésus, qui êtes témoins de tout cela ».
C'est nous qui sommes témoins...
Témoins que les souffrances du Messie ont eu un sens.
Témoins que la résurrection de Jésus donne sens à toute l'histoire humaine.
Témoins de la conversion nécessaire pour le pardon de Dieu et pour la vie authentique.


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 Date
7 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 627.5
Glorification


     (...) La pièce s’illumine vivement comme par un éclair éblouissant. Les apôtres se cachent le visage, craignant que ce ne soit la foudre, mais ils n’entendent pas de bruit et relèvent la tête.
     Jésus se tient au milieu de la pièce, près de la table. Il ouvre les bras en disant :
     « La paix soit avec vous. »
     Personne ne répond. Les uns sont plus pâles, d’autres plus rouges, ils le fixent tous, craintifs et émus, fascinés et en même temps un peu tentés de fuir.
     Jésus fait un pas en avant avec un grand sourire.
     « N’ayez donc pas peur ! C’est moi.» (...)
Lire le récit complet sur Valtorta.fr



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Vendredi 9 avril 2021 - Saint Demetrius
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » (Jn 21, 1-14)

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. 
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Aux heures d’incertitude et de désarroi, dans la vie personnelle, familiale ou communautaire, il est souvent sage et sain de continuer à marcher sur la route toute simple du quotidien et à partir des éléments habituels de notre fidélité.
C’est bien ainsi que Pierre a réagi en Galilée. Il sentait un certain flottement dans l'esprit des disciples. Tous étaient encore sous le choc des événements, et leur foi dans le Ressuscité demeurait encore bien timide. De plus Pierre percevait bien que l’inaction pouvait désagréger les personnes.
Et nous le voyons prendre une décision inattendue, qui révèle à la fois son tempérament de chef et sa santé spirituelle : "Je vais à la pêche !". Les autres n’attendaient que cela : "Nous allons aussi avec toi !"
Il fallait prendre cette initiative. En attendant des directives précises de Jésus, en attendant sa présence plus sensible, Pierre propose de retrouver dans un travail d’équipe les automatismes d’autrefois. C’est vigoureux. C’est dynamisant ...et pourtant ils vont peiner toute une nuit sans rien prendre.
Mais Jésus les rejoint tous ensemble au moment de l’effort infructueux, et il se fait reconnaître par des signes qu’il donne au niveau de l’action entreprise : D’abord l’abondance de la pêche, la surabondance annoncée par les prophètes pour les jours du Messie et que les disciples ont connue déjà à Cana et lors de la multiplication des pains, et surtout la disproportion de ce que Jésus donne en quelques instants avec les échecs répétés tout au long de la nuit. Quand Jésus exauce, c’est toujours royal.
Tous voient la pêche, tous mesurent la réussite, mais un seul devine, un seul a immédiatement l’éclair de la foi, celui qui depuis toujours s’efforçait d’entrer dans le style de Jésus, celui qui était suffisamment pauvre de lui-même pour percevoir les signes de Jésus au ras des événements, au creux du quotidien ;
"C’est le Seigneur !". Immédiatement on entend un plongeon, puis l’on voit des gerbes d’eau qui foncent vers le rivage. Le disciple que Jésus aimait a été le premier à voir et à dire ; mais Pierre a été le seul à se jeter à l’eau, comme pour s’y laver de ses reniements avant de rencontrer le regard de Jésus. Il avait péché plus lourdement : il serait le premier à revenir ; et il allait faire ce jour-là, au petit matin, l’expérience merveilleuse du pardon de Jésus.
Dans le court dialogue qu’ils auront après le repas, Jésus ne lui fait aucun reproche. Le passé n’est même pas évoqué ...cette fameuse nuit où par trois fois Pierre avait déclaré : "Je ne connais pas cet homme !" Le mot pardon n’est même pas prononcé, et c’est en redisant trois fois son amour pour le Christ que Pierre se découvre pardonné, transfiguré, recréé par un amour plus puissant que toutes les morts spirituelles.
Il ne pourra pas effacer sa chute, oublier son heure de faiblesse ni la faiblesse qui l’habite à toute heure ; mais désormais sa trahison ne reviendra plus à sa mémoire que sertie dans le pardon, reprise et lavée dans la miséricorde de Jésus.
"Simon, Simon, j’ai prié pour toi, disait Jésus quelque heures avant de mourir, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu (converti), affermis tes frères" (Lc 22,31s). C’est un homme tombé qui va devenir la pierre de fondation de l’Église. C’est un homme capable de lâcheté que le Ressuscité va établir pasteur de son propre troupeau. Pierre sera berger pour le compte du "chef des bergers", au service du Berger modèle, et il ira, lui aussi, jusqu’à donner sa vie pour le troupeau de Jésus.
C’est ainsi, à l’imitation du Seigneur, que dans sa mort il va "glorifier Dieu" (v.19).


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Apparition-aux-sept-a-tiberiade

 Date
17 avril 30
 Lieu
Tarichée
 Livre
Tome 10 - ch 633.6
Glorification


     (...) « Vous, sur la barque ! N’avez-vous rien à manger ? »
     De la rive leur provient une voix d’homme, une voix qui les fait sursauter.
     Ils haussent les épaules en répondant à haute voix : “ Non ”, mais poursuivent entre eux :
     « Nous avons toujours l’impression de l’entendre !…
     – Jetez le filet à droite de la barque, et vous allez trouver. »
     La droite, c’est vers le large. Ils jettent le filet, un peu perplexes. Aussitôt, ils sentent des secousses et un poids qui fait pencher la barque du côté du filet.
     « Mais c’est le Seigneur ! s’écrie Jean.
     – Le Seigneur, tu crois ? demande Pierre.
     – Tu en doutes ? Il nous a semblé que c’était sa voix, mais ceci en est la preuve. Regarde le filet ! (...)
Lire le récit complet sur Valtorta.fr



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeDim 11 Avr - 22:44

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 FR-Evangile-Illustre-2015-04-25

Samedi 10 avril 2021 - Saint Fulbert
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Proclamez l’Évangile » (Mc 16, 9-15)

Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » 
Lire les lectures du jour


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Tout au long de cette semaine, nous avons pu relever trois constantes dans les récits d'apparitions du Sauveur :
– l'initiative venait de Jésus,
– la reconnaissance de Jésus se faisait toujours progressivement,
– chaque rencontre du Ressuscité débouchait sur une mission pour les disciples.
Aujourd'hui encore, l'initiative de Jésus est soulignée.
- Jésus apparut (se fit voir),
- Jésus se manifesta sous une autre forme,
- Jésus se manifesta aux Onze eux-mêmes.
- le thème de la reconnaissance de Jésus est présent, lui aussi, mais renversé, en quelque sorte : l'Évangile souligne par trois fois l'incrédulité des compagnons de Jésus :
ils refusent de croire Marie-Madeleine,
ils refusent de croire les deux disciples qui revenaient de la campagne (=Emmaüs),
Jésus lui-même reproche aux Onze leur entêtement à ne pas croire ceux qui l'avaient vu ressuscité.
Mais l'accent principal de l'Évangile porte aujourd'hui sur la mission universelle.
Il ne s'agit plus seulement de porter la nouvelle à Pierre et aux autres disciples rassemblés à Jérusalem, mais de partir dans le monde entier et de proclamer la victoire de Jésus à toute la création.
Si nous laissons l'Esprit Saint nous interroger à partir de ces paroles de l'Évangile d'aujourd'hui, nous nous rendons très vite compte que ces quelques versets, d'apparence anodine, reflètent exactement notre situation actuelle de témoins du Christ et les principales tensions que nous connaissons dans notre itinéraire spirituel.
Tensions dans notre vie face aux initiatives de Jésus. Nous l'avons découvert, reconnu, accueilli, au moment du premier don, mais, les années passant, il nous arrive de constater que, par moments, nous avons transféré notre trésor ailleurs et que notre cœur est ailleurs aussi, là où se trouve l'autre trésor.
Dès lors Jésus vivant, Jésus ressuscité, quand de nouveau il prend l'initiative de nous rencontrer, de croiser notre route, nous apparaît comme un étranger, difficilement reconnaissable.
Tensions au cœur même de notre foi et de notre espérance, lorsqu'il s'agit justement de rejoindre le Vivant, le Ressuscité, non pas dans l'euphorie d'une présence sentie, claire pour les yeux et chaude pour le cœur, mais humblement, quotidiennement, à partir du témoignage des Écritures et sous les traits de sa communauté souffrante. C'est la difficulté de croire sans avoir vu, de tout miser sur la parole du Maître.
Tensions, enfin, au niveau de la mission.
À qui, en effet, Jésus confie-t-il le message universel ? – à ceux et à celles qu'il vient de trouver incrédules, entêtés, lents à croire. Pourtant «;il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu;». Porteurs d'une nouvelle bouleversante pour le monde, nous portons en même temps le poids de nos lenteurs, de nos velléités, de nos réticences et de nos reprises. Jésus nous confie la flamme qui peut allumer dans le monde l'incendie de la charité, mais nous la portons «;dans des vases d'argile;».
L'amour du Christ, toutefois, est si fort, si personnel, si rédempteur, qu'il nous interdit de nous laisser paralyser par notre misère. La mission est là, belle, urgente, décisive, et «;il est fidèle, le Dieu qui nous a appelés à la communion de son Fils;».
C'est encore lui qui fera cela.


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 Date
14 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 629.2
Glorification


     (...) Jésus est apparu d’une manière très curieuse. Le mur derrière les convives, tout d’une pièce sauf le coin de la porte, s’est éclairé en son milieu, à une hauteur d’environ un mètre du sol, d’une lueur ténue et phosphorescente comme celle que produisent certaines gravures qui ne sont lumineuses que dans l’obscurité de la nuit. La lumière, haute d’environ deux mètres, a une forme ovale comme une niche. Dans la clarté, comme si elle avançait de derrière les voiles d’un brouillard lumineux, se dégage avec une netteté grandissante Jésus.
     Je ne sais pas si j’arrive à bien m’expliquer. On dirait que son corps coule à travers l’épaisseur du mur. Celui-ci ne s’ouvre pas, il reste compact, mais le corps passe tout de même. La lumière paraît être la première émanation de son corps, l’annonce de son approche. Le corps de Jésus est d’abord formé de légères lignes de lumière, comme je vois au Ciel le Père et les anges saints : immatériel. Puis il se matérialise de plus en plus jusqu’à prendre en tout point l’aspect d’un corps réel, celle de son divin corps glorifié. (...)
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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeDim 11 Avr - 22:46

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 3juillet2015

Dimanche 11 avril 2021 - Saint Stanislas
Dimanche de la Miséricorde
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Cesse d’être incrédule » (Jn 20, 19-31)

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. 


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La foi est difficile ; elle l'a toujours été.
Elle l'était lors des apparitions du Ressuscité ; elle l'était même du vivant de Jésus sur terre, et même pour ceux qui étaient témoins de ses miracles et de ses guérisons. Tous ces hommes et ces femmes qui ont vu un paralysé emporter son brancard, des estropiés marcher droit et des aveugles de naissance ouvrir les yeux sur un monde qu'ils ne connaissaient qu'avec les mains, tous sont rentrés chez eux en disant : « nous avons vu aujour­d'hui des choses extraordinaires ! » ; puis ils ont repris leur travail aux champs, à l'atelier, à la maison. Il leur fallait passer sans transition des merveilles de Dieu à l'ordinaire de leur vie ; et même si le souvenir de Jésus les poursuivait, le quotidien était là nécessaire, accaparant.
Nous côtoyons, nous aussi, les merveilles de Dieu, spécialement lorsque nous recevons le Corps du Christ Ressuscité ou son pardon, ou la lumière de sa parole. Puis les choses à faire, les choses à dire, les choses à pré­voir reprennent leur urgence ; des choses bien réelles, joyeuses, banales ou tristes, mais sur lesquelles, si peu que ce soit, nous avons prise.
C'est alors que Dieu, parfois, nous paraît lointain, insaisissable, même si pour rien au monde nous ne voudrions le perdre. C'est alors aussi que la voix de Jésus en nous s'estompe, même si un moment elle nous a touchés.
Les fêtes liturgiques se succèdent, les années passent, et une certaine pesanteur nous guette au niveau qui est pour nous le plus intime et le plus précieux, celui de notre relation à Dieu et à son Christ, une relation que nous voudrions confiante, intense, filiale, et que nous vivons, à certaines heures de notre vie, sous le signe de l'échec.
Il est bien vrai que nous portons une part de responsabilité lorsque Dieu, chez nous, devient l'étranger. Mais il se peut aussi que nous soyons victimes d'une sorte d'illusion tenace concernant Dieu, le monde de Dieu, et l'espace de notre foi.
Nous sommes toujours tentés de chercher Dieu ailleurs, très loin, dans l'impossible, alors que Dieu nous attend déjà, dans un monde bien à nous, juste à l'endroit où il nous a placés pour que nous portions du fruit. Certes, quand le moment de la gloire sera venu, Dieu nous prendra dans son monde à Lui ; mais pour l'heure, Il aime réaliser ses merveilles dans l'ordinaire de nos vies, et à ses yeux il n'y a pas de divorce entre le quotidien et l'éternel, pas de cloison entre l'amour qu'on lui dit et l'amour qu'on lui prouve, pas de retombée entre le moment de l'Eucharistie et la journée de service accomplie pour le Christ et avec lui.
N'épuisons pas nos forces à vouloir toucher les choses de Dieu, comme Thomas les plaies de Jésus, qui étaient déjà des plaies de gloire. N'attendons pas, pour dire oui à Dieu, d'être de plain‑pied avec les choses de la foi, car Dieu seul, s'il le veut, peut nous les rendre visibles. Nous n'avons pas de mains pour saisir Dieu, pas de cœur pour l'enfermer, pas d'intelligence pour épuiser son mystère, et les yeux que nous avons ne sont pas capables de supporter sa gloire. Mais cela, Dieu le sait, et Jésus a transformé notre impuissance en béatitude : « Bien­heureux ceux qui croient sans avoir vu »
Si nous n'avons pas vu le visage du Christ sur terre, si nous n'avons même pas vu les linges dans le tombeau vide, nous pouvons entendre la voix du Seigneur, que sa communauté vivante nous transmet depuis la Pentecôte. Notre foi tout entière, depuis notre baptême, repose sur cette écoute. Depuis que notre Berger est entré dans la gloire, une sorte d'instinct venu de l'Esprit Paraclet nous fait reconnaître sa voix, là où nous sommes, là où il nous veut.
Ce qu'il attend de nous, là où nous servons, là où nous peinons, là où nous cheminons sans voir, c'est la réponse si vraie, si simple, si heureuse, de Thomas :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
11 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 628.6
Glorification


     (...) « Thomas, il est ressuscité. C’est moi qui te l’affirme. Il a été avec nous. Il a mangé. Il a parlé. Il nous a bénis. Il nous a pardonné. Il nous a donné le pouvoir de pardonner. Oh ! Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? »
     Thomas ne sort pas de son abattement. Il hoche la tête, têtu.
     « Je ne crois pas. Vous avez vu un fantôme. Vous êtes tous fous, à commencer par les femmes. Un homme mort ne se ressuscite pas.
     – Un homme, non. Mais lui est Dieu. Ne le crois-tu pas ?
     – Si. Je crois qu’il est Dieu. Mais précisément parce que je le crois, je dis que, si bon qu’il puisse être, il ne peut l’être au point de venir parmi ceux qui l’ont si peu aimé. Et j’ajoute que, si humble qu’il soit, il doit en avoir assez de s’humilier dans notre chair. Non. Il doit être — il l’est certainement — triomphant au Ciel, et peut-être apparaîtra-t-il comme esprit. Je dis : peut-être. Nous ne méritons même pas cela ! Mais ressuscité en chair et en os, non. Non, je ne le crois pas.
     – Mais puisque nous l’avons embrassé, vu manger, entendu sa voix, senti sa main, vu ses blessures !
     – Je n’en crois rien. Je ne peux le croire. Pour croire, je devrais voir. Si je ne vois pas dans ses mains le trou des clous et si je n’y mets pas le doigt, si je ne touche pas les blessures de ses pieds, et si je ne mets pas ma main à l’endroit où la lance a ouvert son côté, je ne croirai pas. Je ne suis pas un enfant ou une femme. Je veux l’évidence. Ce que ma raison ne peut accepter, je le refuse. Or je ne peux accepter votre parole.
     – Mais, Thomas ! Comment peux-tu imaginer que nous voulions te tromper ? (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeLun 12 Avr - 9:53

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Lundi 12 avril 2021 - Saint Jules Ier
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Comment un homme peut-il naître ? » (Jn 3, 1-Cool

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »


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Pour voir le Règne de Dieu, c'est-à-dire pour entrer dans la vie que Dieu nous offre, la vie qui traverse tout, même la souffrance, même la mort, il faut renaître, naître d'en haut, naître de l'eau et de l'Esprit.
Cette naissance, nous la situons dans notre lointain passé, car, au moins pour la plupart d'entre nous, le baptême d'eau et d'Esprit Saint a suivi d'assez près notre naissance selon la chair. Et il est bien vrai que notre baptême est un acte passé, et que nous sommes fils et filles de Dieu une fois pour toutes; mais cette naissance à la vie de Dieu, qui est pour nous liée à une date, au-delà de tout souvenir, ne porte ses fruits que si chaque jour nous nous ouvrons à cette vie qui vient de Dieu. C'est ce que saint Pierre explique dans sa première épître : "Le baptême n'est pas le simple lavage d'une souillure extérieure, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience" (3,29), donc une démarche à refaire à longueur de vie.
Chaque jour il nous faut réaliser, rendre réelle, cette relation inouïe de fils ou de fille de Dieu.
Chaque jour il nous est donné, par grâce, de revivre cette plongée, cette immersion dans la vie de Dieu qu'a été notre baptême, au-delà de tout souvenir.
Chaque jour il nous faut "naître d'en haut", ratifier notre naissance baptismale en la répétant volontairement, consciemment, filialement, dans l'aujourd'hui de l'Église, là où nous a placés le Seigneur dans son dessein d'amour.
Dieu ne cesse pas de nous engendrer, par son Esprit, à l'image de son Fils.
Dieu ne cesse pas, par son Esprit, de nous "tirer" vers son Fils; et c'est cette œuvre de vie permanente, inlassable, de Dieu en nous que nous sommes appelés à saisir par la foi. L'accueil de la vie de Dieu, c'est cela qui chaque jour donne un sens à notre vie et un vrai contenu à toutes nos rencontres humaines. C'est cela qui demeure essentiel pour chacun et pour tous; et Jésus y insiste : "Ne t'étonne pas si je t'ai dit: Il faut naître d'en haut."
Mais comment percevoir cette vie de Dieu qui nous habite ? Comment aussi situer notre vouloir lorsque le vouloir de Dieu nous échappe, lorsque nous ne savons pas où nous en sommes, et encore moins où et par où l'amour de Dieu nous mène ? Comment gérer cette vie de croyant, où si souvent nous restons pauvres et démunis, riches de désirs, mais sans chemins ?
Jésus vient au-devant de notre désarroi. Comme il l'explique à Nicodème, les chemins de l'Esprit sont souvent déroutants, et il n'est pas anormal d'être dérouté quand on cherche la route de Dieu. "Le vent souffle où il veut, et tu ne sais ni d'où il vient ni où il va." On ne sait pas le tout premier mot ni le dernier mot sur l'Esprit qui nous fait vivre. Il est au-delà de toute mémoire, un peu comme une naissance, et au-delà de tout projet, car il les contient tous et les unifie. Il est au-delà, et pourtant toujours présent à l'instant que nous vivons pour Dieu.
Et c'est là la merveille : "Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix." Le vent est là : il souffle, il passe, il agit. L'Esprit de Dieu est là, force de Dieu qui fait renaître. Aujourd'hui, rien que pour aujourd'hui, il nous est donné d'entendre sa voix, qui nous dit, pour aujourd'hui, les paroles de Jésus; et ce sont les paroles de Pâques, des paroles de baptême, ruisselantes de vie et d'espérance, des paroles d'envoi, qui sont porteuses de paix.
"Tu entends le vent, dit Jésus. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit."


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 Date
4 novembre 27
 Lieu
Gethsémani
 Livre
Tome 2 - ch 116.5
1ère année vie publique


        (...) Maître, voici Nicodème » dit Jean en entrant le premier.
       On se salue puis Simon prend Jean avec lui et sort de la cuisine pour les laisser seuls.
       « Maître, pardonne-moi si j’ai voulu te parler en secret. Je me méfie, pour toi et pour moi, de beaucoup de gens. Ma conduite n’est pas uniquement lâche. Il y a aussi de la prudence et le désir de t’aider plus que si je t’appartenais ouvertement. Tu as beaucoup d’ennemis. Je suis du petit nombre de ceux qui, ici, t’admirent. J’ai pris conseil auprès de Lazare. Lazare est puissant par sa naissance. On le craint parce qu’il est en faveur près de Rome, juste aux yeux de Dieu, sage par maturité d’esprit et par sa culture. Il est à la fois ton véritable ami et le mien. C’est pour cela que j’ai voulu m’entretenir avec lui et je suis heureux qu’il ait eu le même avis que moi. Je lui ai rapporté les dernières… discussions du Sanhédrin à ton sujet.
       – Les dernières accusations. Dis la vérité toute nue, telle qu’elle est.
       – Les dernières accusations. Oui, Maître. J’étais sur le point de dire : “ Eh bien, moi aussi, je suis des siens ”, pour qu’au moins, dans cette assemblée, il y ait quelqu’un en ta faveur. Mais Joseph, qui s’était approché de moi, m’a dit tout bas : “ Tais-toi. Gardons secrète notre manière de voir. Je te parlerai après. ” Et, à la sortie, il m’a dit, oui, réellement : “ Cela vaut mieux ainsi. S’ils savent que nous sommes disciples, ils nous tiendront à l’écart de leurs pensées et de leurs décisions, et ils peuvent lui nuire et nous nuire. S’ils pensent que nous sommes simplement intéressés par son enseignement, ils n’agiront pas en cachette de nous. ” J’ai compris qu’il avait raison. Ils sont tellement… mauvais ! J’ai encore mes intérêts et mes devoirs… et Joseph aussi… Tu comprends, Maître.
       – Je ne vous fais aucun reproche. (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeLun 12 Avr - 10:44

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 30-avril

Mardi 13 avril 2021 - Sainte Ida de Louvain
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Il vous faut naître d’en haut » (Jn 3, 7b- 15)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » 


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Nicodème a fait le pas, et c'est méritoire.
Membre très écouté du Sanhédrin, pharisien de renom, il fait autorité en Israël. Lui, l'expert dans l'étude de la Torah, est impressionné par les signes que Jésus accomplit, et il a reconnu en lui un maître authentique venu de la part de Dieu. Déjà il se sent disciple de Jésus, mais « disciple en secret » (19,38), car il a peur de la rumeur publique, peur que sa démarche ne le compromette aux yeux de ses pairs.
Quelles questions voulait-il poser ? Nous le devinons seulement à partir des paroles que Jésus lui adresse en prenant les devants : Nicodème désire entrer dans le Règne de Dieu. Mais Jésus, qui annonce ce Règne, ne vient pas de Dieu au sens où Nicodème l'entend, comme un homme simplement approuvé par Dieu. Il est descendu d'auprès de Dieu parce qu'il est né de Dieu et ne fait qu'un avec son Père. Toute vie commence en Dieu, toute initiative vient de Dieu, et cela reste vrai, au niveau de la foi, pour tout croyant : un homme ne peut « voir » le Règne de Dieu que s'il est engendré par le Père céleste, engendré de l'eau et de l'Esprit.
Nicodème s'étonne et achoppe. Lui, qui pourtant est maître en Israël, se trouve devant des perspectives entièrement nouvelles.
À vrai dire Nicodème pouvait rejoindre en partie la pensée de Jésus. En effet, déjà dans l'Ancien Testament on trouve le don de l'Esprit plusieurs fois associé à l'intervention décisive de Dieu dans l'histoire du monde. « Je répandrai mon Esprit sur toute chair », annonce le Seigneur dans Joël (3,1-2), et Dieu précise, en Ézéchiel (36,25s), unissant les deux thèmes de l'eau et de l'Esprit : « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés, je mettrai en vous mon Esprit ». Nicodème pouvait donc comprendre au moins ceci : Jésus proclame l'arrivée des temps nouveaux, puisque les hommes vont recevoir l'Esprit.
Être engendré d'en haut, être engendré de Dieu, comment comprendre cela ?
Il n'y a pas à s'étonner que la nouvelle naissance grâce à l'Esprit Saint soit mystérieuse. L'homme peut constater en lui-même les fruits de l'Esprit de Dieu sans savoir quand ni comment il agit. Et Jésus répond ici à Nicodème dans le même sens : « Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit ».
C'est d'auprès du Père que Jésus est venu dans le monde, et c'est auprès de lui qu'il remontera. Ce qu'il était dans le ciel, et ce qu'il sera dans la gloire, éclaire ce qu'il a fait et dit parmi nous. La raison de tout mystère est à chercher dans la gloire auprès de Dieu ; c'est pourquoi Jésus ajoute : "Si vous ne croyez pas quand je vous dis les choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous dirai les choses du ciel ? »
Il va annoncer, en effet, des choses de Dieu plus merveilleuses encore. Jusque-là il s'agissait encore de « choses terrestres », du chemin à prendre sur terre pour voir le Règne de Dieu, ou de la naissance de chaque homme ici-bas dans l'eau et par l'Esprit. Comment répondra Nicodème, comment réagiront tous les croyants, lorsque Jésus parlera des « choses célestes », qui le concernent, lui, le propre Fils de Dieu ?
Et Jésus donne deux exemples :
Lui, et lui seul, est descendu du ciel pour nous parler de Dieu, et lui, le premier, ouvrira le chemin de la gloire : il montera au ciel... mais auparavant (et c'est là un secret qui dépasse tellement les perspectives humaines !), avant d'être élevé par Dieu auprès de lui dans le ciel, il sera élevé par les hommes sur le bois de la croix.
Ces choses du ciel, il nous faut les entendre, car elles éclairent pour nous ce que nous faisons sur terre. Ces choses qui nous disent le cœur de Dieu apportent paix et lumière à nos cœurs d'hommes. Elles nous paraissent à certains jours lointaines et irréelles, comme une naissance impossible ; mais elles sont plus vraies, plus urgentes, plus définitives que tout ce qui passe par nos mains ou par notre esprit.
C'est par ces choses du ciel que nous entrons chaque jour dans la vie de Dieu.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Jesus-parle-a-nicodeme

 Date
4 novembre 27
 Lieu
Géthsémani
 Livre
Tome 2 - ch 116.18
1ère année vie publique


       (...) « Je vais te confier le véritable secret. Eux, ils ont su renaître, avec un esprit nouveau, libre de toute chaîne, vierge de toute idée. C’est ainsi qu’ils ont compris Dieu. A moins de renaître, on ne peut voir le Royaume de Dieu, ni croire en son Roi.
       – Comment quelqu’un peut-il renaître s’il est déjà adulte ? Une fois sorti du sein maternel, l’homme ne peut jamais plus y rentrer. Tu fais peut-être allusion à la réincarnation à laquelle croient beaucoup de païens ? Mais non. Tu ne peux pas supposer cela. Et puis, ce ne serait pas rentrer dans le sein, mais reprendre une chair au-delà du temps. Par conséquent il ne s’agit pas de renaître maintenant. Comment ? Comment ?
       – Il n’y a qu’une seule existence pour la chair sur la terre et une seule vie éternelle de l’âme au-delà. Je ne parle pas en ce moment de la chair et du sang. Je parle de l’âme immortelle qui, par l’intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l’eau et par l’Esprit. Mais la plus grande, c’est l’Esprit sans lequel l’eau n’est qu’un symbole. Celui qui s’est lavé avec l’eau doit se purifier ensuite avec l’Esprit et avec lui s’allumer et resplendir, s’il veut vivre dans le sein de Dieu ici-bas et dans le Royaume éternel. Car ce qui est engendré par la chair est et demeure chair, puis meurt après en avoir servi les désirs et les péchés. Mais ce qui est engendré par l’Esprit est esprit, et vit en revenant à l’Esprit qui l’a engendré, après l’avoir élevé à l’âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l’âge parfait de l’esprit. Ne t’étonne donc pas si je dis : “ Il faut que vous naissiez à nouveau. ” Ces disciples-ci ont su renaître. Le jeune a tué la chair et fait renaître son âme en plaçant son moi sur le bûcher de l’amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres surgit sa nouvelle fleur spirituelle, tel un merveilleux tournesol qui sait s’orienter vers le Soleil éternel. Le vieux a mis la hache d’une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de sa bonne volonté, d’où il a fait naître sa nouvelle façon de voir. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il le voit.
       Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.
       – Comment cela peut-il se faire ?
       – Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.
       Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
        Quel est mon nom, Nicodème ?
       – Jésus.
       – Non. Sauveur. Je suis le Salut. Celui qui ne me croit pas, refuse son salut, il est déjà jugé par la justice éternelle. Et voici ce jugement : “ La lumière t’avait été envoyée, à toi et au monde, pour être pour vous le salut, mais toi et les autres hommes avez préféré les ténèbres à la lumière, parce que vous préfériez les œuvres mauvaises auxquelles vous étiez habitués, aux bonnes œuvres auxquelles il fallait s’attacher pour devenir saint. ” Vous avez haï la lumière parce que les malfaiteurs aiment les ténèbres pour commettre leurs crimes, et vous avez fui la lumière pour qu’elle ne vous révèle pas vos plaies cachées. Ce n’est pas spécialement à toi que je m’adresse, Nicodème. Mais c’est la vérité. Et la punition sera en proportion de la condamnation, pour l’individu et pour la collectivité.
       Quant à ceux qui m’aiment et mettent en pratique les vérités que j’enseigne, en naissant donc une seconde fois par une naissance plus réelle, je dis que, loin de craindre la lumière, ils s’en approchent, car cette lumière augmente celle par laquelle ils ont été primitivement éclairés. C’est une gloire réciproque qui réjouit Dieu en ses fils et eux à leur tour en leur Père. Non, les fils de la lumière ne craignent pas d’être illuminés. Au contraire, ils disent dans leur cœur et par leurs œuvres : “ Non pas moi : mais le Père, le Fils, l’Esprit ont accompli le bien en moi. A eux gloire pour l’éternité. ” Et, du haut du Ciel, l’éternel chant des Trois qui s’aiment dans leur parfaite unité répond : “ A toi, bénédiction pour l’éternité, car tu es un vrai fils de notre volonté. ” Jean, rappelle-toi ces paroles pour le moment où l’heure sera venue de les écrire. Nicodème, es-tu convaincu ? (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMer 14 Avr - 11:54

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Mercredi 14 avril 2021 - Saint Maxime
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui qui fait la vérité vient à la lumière » (Jn 3, 16-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » 


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Le jugement : un mot qui a traumatisé durant des siècles les chrétiens ; une idée qui déclenche une allergie immédiate chez beaucoup de croyants de notre époque ; une perspective qui pourtant ouvre sur un vrai dynamisme spirituel, si nous y entrons guidés par le langage johannique.
Car Jean envisage deux sortes de jugement, deux krisis bien différentes :
 - Il y a d'abord le jugement ultime, qui sera prononcé à la fin des temps par le Fils de l'homme, et seulement à la fin des temps. Et de ce jugement-là Jésus dit, dans l'Évangile d'aujourd'hui : « Le Père a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé ». L'avènement du Fils de Dieu dans la chair est ordonné au salut des hommes, et jusqu'à la fin de l'histoire humaine toute sentence est reportée.
- Mais bien avant ce jugement décisif, et tout au long du temps des hommes, se poursuit un autre jugement (krisis) : la démarcation immédiate de la lumière et de la nuit. C'est une sorte de discernement et une option vitale ; c'est une allergie aux ténèbres qui survient, instantanée ; c'est comme un seuil critique sans cesse franchi par l'homme, libre devant Dieu pour le refus ou pour l'assentiment. Ce jugement-là trace une frontière, mouvante comme la vie, qui traverse le monde des hommes, le cœur de chacun, et donc aussi chaque communauté qui se réclame du projet de Jésus : "Le jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière".
Celui qui, coupablement, ne croit pas, et ne vient pas à Jésus, a jugé pour lui-même ; « il s'est jugé lui-même », et il reste en deçà de la frontière de la vie.
Celui qui croit, qui vient à Jésus, franchit librement le seuil, il passe de la mort à la vie ; il laisse derrière lui la frontière du jugement, parce qu'il s'avance vers Dieu et s'offre tout entier à la lumière.
C'est surtout cette dynamique de la lumière, ce phototropisme de la foi en Jésus, que l'Évangile de Jean met en relief, pour chaque croyant et pour chaque communauté : « Celui qui fait la vérité vient à la lumière », dit Jésus.
Celui qui appuie son action et ses choix sur la parole de Jésus n'a pas peur de la lumière.
Ceux qui ensemble soumettent leurs interrogations et leurs projets au regard de Jésus n'ont pas à craindre la lumière que l'Esprit fera jaillir à l'intime des frères. Ils peuvent même s'avancer hardiment vers la lumière : elle ne révélera que la santé des cœurs, une volonté unanime de faire advenir le Royaume. La lumière très douce de l'Esprit viendra attester aux frères en dialogue que leur œuvre de concertation, de discernement, de perspective dans l'espérance, « est faite en Dieu ».


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 Date
4 novembre 27
 Lieu
Géthsémani
 Livre
Tome 2 - ch 116.9
1ère année vie publique


     (...) Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : « Celui-ci m’aime. » Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMer 14 Avr - 11:56

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Jeudi 15 avril 2021 - Saint Patern de Vannes
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3, 31-36)

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » 


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Ces versets d'Évangile que la liturgie nous propose aujourd'hui rendent un son assez particulier.
Après le dialogue de Jésus avec Nicodème et l'épisode si personnel où Jean Baptiste dit sa joie d'être l'ami de l'Époux, nous lisons aujourd'hui six versets de ton noble et méditatif sur l'envoyé de Dieu, et sur les réactions des hommes à son message.
Ces paroles de Jésus, qui rappellent plusieurs thèmes développés devant Nicodème, ont été placées à cet endroit par l'Evangéliste pour souligner que le Christ, révélateur de Dieu, est à la fois celui qui apporte la parole et celui qui donne l'Esprit Saint :
« Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu'il a vu et de ce qu'il a entendu. Celui qui reçoit son témoignage certifie par-là que Dieu est vrai, car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu : ce n'est pas avec mesure qu'il donne l'Esprit ».
Celui qui donne l'Esprit, l'Esprit Saint, c'est Jésus, l'Envoyé : voilà le cœur de notre texte.
Parole et Esprit Saint sont indissociables dans l'œuvre de Jésus : il dit les paroles de Dieu, il donne l'Esprit ; il dit et il donne.
Les paroles qu'il dit sont sans mesure humaine, car ce sont les paroles de Dieu ; et quand il donne l'Esprit, il peut le donner sans mesure, parce que lui-même vient de Dieu.
Il dit, et il donne : en même temps qu'il parle, il donne l'Esprit, car ses paroles sont Esprit et elles sont vie : elles sont porteuses de l'Esprit, et par là vivifiantes.
Il dit, et il donne, et ce qu'il donne accrédite ce qu'il dit. À celui qui accueille la parole, l'Esprit est donné, et cette efficacité « pneumatique » (spirituelle) de la parole de Jésus authentifie cette parole comme parole d'Envoyé, comme parole venant de Dieu.
Dès lors celui qui reçoit en terre profonde ce témoignage de Jésus est « enseigné par Dieu » ; il rejoint la pensée de Dieu, il ratifie que Dieu est vrai, que Dieu dit vrai ; c'est-à-dire qu'il acquiesce, comme Marie, de tout son être à la vérité que Dieu manifeste par Jésus, en Jésus.
Ainsi le Père, le Fils et l'Esprit Saint sont à l'œuvre conjointement dans la révélation.
À l'origine de tout envoi, de toute parole et de toute révélation, se trouve le Dieu vrai et véridique. Jésus, son Envoyé, nous transmet en paroles d'homme ce qu'il a vu et entendu auprès du Père, et l'Esprit de la vérité fait reconnaître dans ce témoignage de Jésus les paroles mêmes de Dieu : grâce à lui l'homme pose et habite son acte de foi.
Tout cela prend un visage très quotidien dans le secret de notre foi et de notre espérance, dans le con­cret de notre vie orante et missionnaire.
Chaque fois que nous accueillons la parole de Dieu, l'Esprit Paraclet est à l'œuvre en nous. Que ce soit à l'Eucharistie, dans la « liturgie » (service sacré) de la parole, que ce soit à l'action de grâces, quand nous laissons résonner en nous l'espérance laissée par Jésus comme trace de son sacrement, que ce soit aux heures de service, dans le Nazareth que Dieu a choisi pour nous, ou aux heures bénies de l'oraison où nous ouvrons les mains pour laisser faire Dieu, seul l'Esprit de Jésus nous fait entrer dans sa parole, seul l'Esprit Paraclet rend vivante en nous la parole et nous fait vivre d'elle.
Et ce qui vécu là en écoute, en accueil, en soumission, bien souvent au-delà des prises de notre intelligence, plus profondément que tout projet spirituel, plus filialement que tout retour sur nous-mêmes, c'est bien une entrée dans la dynamique trinitaire : dans le réel de l'homme, c'est le réel de Dieu.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Le-temoignage-de-jean-baptiste

 Date
24 novembre 27
 Lieu
Belle-eau
 Livre
Tome 2 - ch 127.4
1ère année vie publique


        (...) Vous pouvez témoigner que j’ai dit : « Je ne suis pas le Christ, mais celui qui a été envoyé devant lui pour lui préparer le chemin.» L’homme juste ne s’approprie pas un nom qui n’est pas le sien et, même si quelqu’un veut le louer en lui disant : « C’est toi, celui-là », c’est-à-dire le Saint, il répond : « Non. En vérité, non. Je suis son serviteur. » Et il en ressent également une grande joie car il dit : « Voilà, c’est que je lui ressemble un peu si l’on peut me prendre pour lui. » Or que veut celui qui aime, si ce n’est ressembler à l’être aimé ? Seule l’épouse jouit de l’époux. Celui qui s’est entremis pour le mariage ne pourrait en jouir car ce serait immoralité et vol. Mais l’ami de l’époux qui se tient dans son voisinage et entend sa voix que remplit la joie nuptiale, éprouve une joie si vive qu’elle est un peu semblable à celle qui rend heureuse la vierge que l’ami a épousée et que cela lui donne un avant-goût du miel des paroles nuptiales. C’est ma joie, et elle est complète.         Que fait encore l’ami de l’époux après l’avoir servi des mois durant et après avoir escorté son épouse jusqu’à la maison ? Il se retire et disparaît. Ainsi en est-il de moi ! Un seul reste : l’époux avec l’épouse : l’Homme avec l’Humanité. Ah ! Quelle parole profonde ! Il faut qu’il croisse et que je diminue.         Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous. Les patriarches et les prophètes s’effacent à son arrivée, car il est pareil au soleil qui éclaire tout et d’une lumière si vive que les astres et les planètes, dont la lumière est éteinte, s’en revêtent ; quant à ceux qui ne sont que ténèbres par eux-mêmes, ils disparaissent dans sa suprême splendeur.         Il en est ainsi, car, lui, il vient du Ciel, tandis que les patriarches et les prophètes doivent monter au Ciel, mais n’en proviennent pas. Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous et il annonce ce qu’il a vu et entendu. Mais celui qui ne tend pas vers le Ciel ne peut accepter son témoignage, et par conséquent il renie Dieu.         Ceux qui acceptent le témoignage de celui qui est descendu du Ciel scellent leur foi en Dieu Vérité, et non pas fable sans vérité ; ils entendent la Vérité parce qu’ils ont une âme qui la recherche. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui a donné l’Esprit avec plénitude ; or l’Esprit dit : « Me voici. Prends-moi, Je veux être avec toi, qui es le délice de notre amour. » Car le Père aime le Fils sans mesure et lui a tout remis en main. Ceux donc qui croient au Fils possèdent la vie éternelle. Mais ceux qui refusent de croire au Fils ne verront pas la Vie et la colère de Dieu restera en eux et sur eux.  (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeJeu 15 Avr - 10:43

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Vendredi 16 avril 2021 - Sainte Bernadette Soubirous
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Une grande foule le suivait » (Jn 6, 1-15)

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.  Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.  Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.  Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »  Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.  Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »  Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :  « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »  Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.  Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.  Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »  Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.  À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »  Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. 


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Une grande foule suivait Jésus, car les gens de Galilée connaissaient maintenant son pouvoir de guérir. C'est pourquoi Jésus gravit la montagne ; peut-être pour demander un effort à ceux qui voulaient le voir et l'entendre, mais aussi afin de pouvoir parler à la foule entière et d'être entendu de tout le monde.
À la vue de la foule qui montait et prenait place autour de lui, la première parole de Jésus est une question à Philippe : « Où achèterons-nous du pain pour qu'ils aient de quoi manger ? »
Tout comme Philippe et André, nous nous trouvons, dans notre activité de prière, de service ou de témoignage, devant une tâche démesurée, disproportionnée à nos forces. Mais Jésus le sait ; et il sait ce qu'il va faire.
À bien des niveaux, dans nos vies données au Christ, des nécessités apparaissent, sans proportion avec les lumières ou les ressources que nous pouvons avoir : « Qu'est-ce que cela pour cinq mille personnes ? » À travers des changements imprévus, des besoins nouveaux, des urgences inattendues, le Christ continue de nous poser des questions vitales pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, ceux qu'il nous demande d'aimer. Mais lui-même sait ce qu'il va faire.
Jésus fait asseoir dans l'herbe haute toute la foule, comme des brebis sur un bon pâturage. Il prend les pains, il rend grâces, et les distribue, faisant ainsi pour le pain de tous les jours les gestes qu'il refera à la dernière Cène. Et voilà que la faim devient rassasiement, que la pauvreté devient surabondance, comme les prophètes l'avaient annoncé pour les temps du Messie.
Nous pourrions nous demander : où trouver assez de pain, de riz ou de mil pour nourrir les millions d'affamés d'Afrique et d'Asie ? où trouver assez de tendresse pour tous les enfants orphelins abandonnés, pour tous les jeunes blessés par la vie ? où trouver assez de lumière pour guider ceux qui marchent à tâtons et qui cherchent désespérément un chemin de bonheur ?
Il suffit d'apporter à Jésus, chaque jour, et fidèlement, nos cinq petits pains et nos deux poissons, les pains ordinaires de notre fidélité, de notre dévouement, de notre charité infatigable, les petits pains insignifiants et tout secs de nos heures de louange et d'oraison, les petits pains de notre joie courageuse, car Jésus sait bien ce qu'il va en faire, et déjà nous pouvons préparer les corbeilles pour le surplus : une corbeille par apôtre, une corbeille par sœur.
Il y aura en effet du surplus, car Dieu donne largement. Et la consigne de Jésus, précisément à propos du surplus, doit nous faire réfléchir : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu ! »
Ce souci de Jésus, nous pouvons l'entendre à deux niveaux.
D'abord comme une invitation à ne rien laisser perdre de ce qui peut nourrir des hommes ; et de ce point de vue notre société de consommation tourne souvent le dos aux exigences élémentaires de la solidarité avec les peuples décimés par la famine.
Mais il y a autre chose ...
En effet, dans les corbeilles qu'emportaient les disciples après ce repas sur l'herbe, tous les morceaux provenaient des pains donnés par Jésus, multipliés par Jésus. Et c'était une raison supplémentaire de ne rien laisser perdre : on ne gaspille pas les dons de Dieu, et quand Dieu a donné, même les restes sont bons.
Dieu aime que nous utilisions pour lui tous nos restes : restes de santé, restes de forces, restes d'espérance. Ce qu'il nous a donné pour son service, c'est du bon pain qui reste nourrissant.
Ne disons pas : « J'ai vieilli ; j'ai fait mon temps. Ce que j'ai à donner est maintenant dérisoire ! », car un cœur qui donne a part à la jeunesse de Dieu.
Ne disons pas : « Personne ne veut de ce que j'ai à offrir ! », car Jésus, lui, en fait un bon usage.
Ne disons pas : « Je suis malade, donc je n'ai plus rien à donner ! », car les restes de santé sont des restes pour la sainteté.
Ne disons pas : « Moi, je ne distribue que les pains entiers : les restes, cela ne vaut pas la peine ! », car il y a un temps pour tout, un temps pour les pains entiers, et un temps pour les restes, et c'est Jésus qui rythme la mission, qui mesure nos forces, et qui nous donne chaque jour ce qu'il nous faut donner.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Premiere-multiplication-des-pains

 Date
28 août 28
 Lieu
Tarichée
 Livre
Tome 4 - ch 273.3
2ème année vie publique


     (...) « C’est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Marziam distribuera la nourriture aux enfants… »
     Jésus regarde fixement le scribe, qui est toujours resté à ses côtés, et il lui demande :
     « Veux-tu, toi aussi, donner de la nourriture aux affamés ?
     – Cela me plairait, mais j’en suis démuni moi aussi.
     – Donne la mienne. Je te le permets.
     – Mais… tu as l’intention de rassasier presque cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ?
     – Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit verra s’accomplir le miracle.
     – Ah ! Dans ce cas, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi !
     – Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi. »
       Les apôtres reviennent avec des corbeilles et des paniers larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi – ou son manque de foi – lui a fait choisir celui-ci comme le plus grand.
     « C’est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible. »
     Pendant ce temps, Jésus élève les pains avec les poissons par-dessus, il les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux. Puis Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson dans chaque panier – un bien petit morceau – et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau est divisé en plusieurs bouchées. Elles ne sont guère nombreuses : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier après avoir été fragmenté, avec le poisson.
     « Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez-y. Va, Marziam, le donner à tes compagnons.
     – Oh, comme c’est lourd ! » dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau.
     Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir sans savoir que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre :
     « Ce gamin plaisante ! Ce n’est pas plus lourd qu’avant. »
     Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair.
     Mais malgré cette constatation, ils se dirigent vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, donnent, donnent… Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.
     La distribution est longue et abondante… Le seul à ne pas manifester d’étonnement, c’est Marziam qui rit, tout heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant :
     « J’ai donné beaucoup, beaucoup, beaucoup !… parce que je sais ce qu’est la faim… » (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeVen 16 Avr - 15:39

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 FR-Evangile-Illustre-2016-04-09

Samedi 17 avril 2021 - Sainte Kateri Tekakwitha
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« N’ayez plus peur » (Jn 6, 16-21)

Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer.
Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. 
Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. 
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. 
Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » 
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient. 


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La foule, impressionnée par le miracle des pains, a voulu acclamer Jésus comme le Prophète attendu et comme un Messie national, mais ces deux titres disent trop peu : ils alignent encore Jésus sur des personnages de dimension purement humaine ; or Jésus est l'égal de Dieu son Père.
À l'attente trop matérielle de ses contemporains, Jésus répond de deux manières. D'une part, comme nous le lisons juste auparavant dans l'Évangile, il refuse qu'on le fasse roi et se retire tout seul dans la montagne ; d'autre part - et c'est le présent récit - il vient vers ses disciples en marchant sur la mer.
Cette nuit-là, Jésus accomplit deux actions que les Psaumes attribuaient à Dieu lui-même. Dans le Psaume 77, en effet, le Psalmiste rend grâces à Dieu pour le passage de la Mer Rouge et s'écrie : « Sur la mer fut ton chemin, ton sentier sur les eaux innombrables, et tes traces, nul ne les connut » (v.20). Par ailleurs, dès que les disciples veulent prendre Jésus dans la barque, celle-ci atteint le rivage à l'endroit où ils se rendaient. C'est l'accomplissement d'un autre psaume, qui chante la victoire de Dieu :
« Il ramena au calme la tempête, et les vagues de la mer se turent.
  Les hommes se réjouirent de ce qu'elle s'apaisait,
  et il les mena au port de leur désir » (Ps 107,30).
Ainsi ce début du chapitre 6 de saint Jean fait écho doublement à la geste de l'Exode : de même que Dieu  a donné à son peuple de traverser la mer avant de le nourrir de la manne au désert, de même Jésus, son Envoyé, après avoir nourri la foule au désert, apaise la tempête et ouvre dans la mer une route pour ses disciples.
Double miracle, double symbolisme qui illumine notre vie quotidienne. En effet, le même Christ ressuscité qui nous donne chaque jour le pain de Dieu, la manne nouvelle, sa propre chair livrée pour la vie des hommes, est celui qui nous fait traverser ensemble la mer agitée de ce monde et nous mène ainsi, par amour, « au port de notre désir ».
Aujourd'hui encore le vent de tempête se lève dans le monde, et des vagues menaçantes viennent déstabiliser les nations, les communautés, les familles, et nous-mêmes dans notre espérance.
Aujourd'hui encore nous ramons à contre-courant, et nous avons peine à reconnaître la présence de Jésus, même quand il se fait tout proche.
Puisons, dans le pain que nous allons recevoir, la force de dépasser toute crainte. Même si notre foi demeure chancelante, prenons résolument le Sauveur dans notre barque, ouvrons largement notre cœur à l'avenir qu'il construit avec nous, car c'est lui qui veut nous mener au port de notre désir.
Notre désir ? À quoi s'attache-t-il ?
À certaines heures il semble flotter en nous et ne mener nulle part. Nos épreuves et nos limites nous montrent vite que nous ne maîtrisons pas à volonté notre destin ; et lorsque nous nous sentons arrêtés dans nos ambitions ou déçus dans nos rêves, la tentation peut se glisser en nous de ne plus espérer pour nous-mêmes et de ne plus rien désirer pour les autres. La barque est bien là, où nous gérons le quotidien ; mais il n'y a plus ni vent, ni rame, ni traversée, plus même de port dans notre souvenir.
C'est alors que Jésus nous rejoint par le chemin qu'il est seul à fouler ; c'est alors que l'Esprit Saint en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes fils et filles de Dieu, héritiers de Dieu avec le Christ (Rm 8,16), des fils et des filles aimés, appelés, attendus. L'Esprit redonne un sens à nos efforts et du prix au temps qui passe.
En nous montrant le port, il sauve notre désir.


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 Date
29 août 28
 Lieu
Tarichée
 Livre
Tome 4 - ch 274.2
2ème année vie publique


     (...) Le bruissement des feuilles et le grondement des flots remplissent maintenant l’espace, qui était si paisible peu de temps auparavant.
     Jésus sort de sa méditation. Il se lève. Il regarde le lac. A la lumière des étoiles qui restent et de cette pauvre aube bien malade, il y cherche des yeux la barque de Pierre et la voit s’avancer péniblement vers la rive opposée, mais sans y arriver. Alors Jésus s’enveloppe étroitement dans son manteau dont il relève le bord, qui traîne et qui le gênerait dans la descente, et il le passe sur sa tête comme si c’était un capuchon. Il descend rapidement, non par la route qu’il avait suivie, mais par un sentier rapide qui rejoint directement le lac. Il va si vite qu’il semble voler.
     Il parvient à la rive fouettée par les vagues qui forment sur la grève une bordure bruyante et écumeuse. Il poursuit rapidement son chemin comme s’il ne marchait pas sur l’élément liquide tout agité, mais sur un plancher lisse et solide. Maintenant il devient lui-même lumière. On dirait que le peu de clarté qui parvient encore des rares étoiles qui s’éteignent et de l’aube orageuse se concentre sur lui et forme une sorte de phosphorescence qui éclaire son corps élancé. Il vole sur les flots, sur les crêtes mantes, dans les replis obscurs entre les vagues, les bras tendus en avant. Son manteau se gonfle autour des joues et flotte comme il peut, serré comme il est autour du corps, avec un battement d’ailes.
     Les apôtres le voient et poussent un cri d’effroi que le vent porte à Jésus.
     « N’ayez pas peur. C’est moi. »
     La voix de Jésus, malgré le vent contraire, se propage sans difficulté sur le lac.
     « Est-ce bien toi, Maître ? » demande Pierre. « Si c’est toi, dis-moi de venir à ta rencontre en marchant comme toi sur les eaux. » (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 20 Avr - 11:05

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 25-avril

Dimanche 18 avril 2021 - Saint Parfait de Cordoue
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« La paix soit avec vous ! » (Lc 24, 35-48)

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » 


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Une fois de plus le Ressuscité prend l'initiative.
La présence de Jésus n'est pas le fruit d'une déduction intellectuelle des Apôtres ni d'une autosuggestion. Ce ne sont pas les disciples qui s'imaginent ou se persuadent que Jésus est présent pour combler le vide affectif laissé par son absence : c'est Jésus qui manifeste sa présence, librement, volontairement, comme il veut et quand il veut.
Et cela reste vrai quotidiennement de notre expérience spirituelle. Il n'est pas en notre pouvoir de créer à volonté en nous-mêmes un sentiment de la proximité de Jésus ; et jamais une surchauffe du cœur humain dans la prière ne nous donnera des évidences immédiates qui nous dispenseraient de croire et d'espérer. C'est toujours Jésus qui a l'initiative et qui se manifeste comme vivant, en chacun de nous comme au milieu de nous tous ; et même l'Eucharistie n'abolit pas forcément toute impression d'absence, car entre le sacrement visible et la réalité invisible il n'y a pas d'immédiateté totale. Un espace reste ouvert, qui est celui de la foi.
Ce soir-là, il est vrai, Jésus a tout fait pour aider les disciples à le reconnaître :
« Voyez, regardez, mes mains, mes pieds ; constatez cette chair, ces os ».
« Touchez-moi ; rendez-vous compte par vous-mêmes ; prenez des preuves tangibles ».
Et même, Jésus exprès reprend contact avec les choses de notre univers : il mange devant tous un morceau de poisson.
Mais tous ces gestes ne font que traduire extérieurement deux mots essentiels que prononce Jésus : « C'est moi ; c'est bien moi ! » Ce qui veut dire : « Moi, le Ressuscité qui vous parle, je suis Jésus de Nazareth. Moi, le Nazaréen, je suis le Seigneur pour aujourd'hui et pour l'avenir ».
Ainsi, en traversant la mort, Jésus est resté le même, bien qu'il vive différemment ; et ce lien entre le passé et le présent est essentiel au message de Pâques. Jésus souligne le lien vital qui existe entre son passé d'humilité et de souffrance et son aujourd'hui de gloire, entre le mystère de son passage pascal et les promesses répétées de Dieu dans l'ancienne alliance. En ouvrant l'esprit des disciples à l'intelligence des Écritures, il leur découvre la cohérence du dessein de Dieu, la divine sagesse de la folie du Père, et par là même il nous révèle le sens de notre propre destin : la reconnaissance du ressuscité permet la reconnaissance de nous-mêmes comme serviteurs souffrants promis à la résurrection.
Mais cette lumière nouvelle qui transfigure notre existence personnelle est destinée également à illuminer le destin du monde. Et c'est pourquoi, comme pour Marie de Magdala près du tombeau, comme pour les deux voyageurs d'Emmaüs, cette nouvelle rencontre du Ressuscité débouche pour les Onze sur une mission nouvelle. « C'est vous, dit Jésus, qui êtes témoins de tout cela ».
C'est nous qui sommes témoins...
Témoins que les souffrances du Messie ont eu un sens.
Témoins que la résurrection de Jésus donne sens à toute l'histoire humaine.
Témoins de la conversion nécessaire pour le pardon de Dieu et pour la vie authentique.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
7 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 10 - ch 627.5
Glorification


     (...) La pièce s’illumine vivement comme par un éclair éblouissant. Les apôtres se cachent le visage, craignant que ce ne soit la foudre, mais ils n’entendent pas de bruit et relèvent la tête.
     Jésus se tient au milieu de la pièce, près de la table. Il ouvre les bras en disant :
     « La paix soit avec vous. »
     Personne ne répond. Les uns sont plus pâles, d’autres plus rouges, ils le fixent tous, craintifs et émus, fascinés et en même temps un peu tentés de fuir.
     Jésus fait un pas en avant avec un grand sourire.
     « N’ayez donc pas peur ! C’est moi.» (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 20 Avr - 11:07

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Lundi 19 avril 2021 - Saint Mappalique
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Travaillez pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)

Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » 


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Jésus vient de nourrir cinq mille personnes dans le désert avec cinq pains d'orge, le casse-croûte d'un gamin prévoyant. Le lendemain, les foules se mettent à sa recherche, et Jésus, une fois rejoint, entame un dialogue dont saint Jean a retenu trois thèmes principaux :
Les signes opérés par Jésus, l'œuvre de Dieu, le pain venu du ciel.
C'est à dessein que saint Jean emploie le mot "signe" à propos des miracles de Jésus.
Pour saint Jean, le but des miracles de Jésus est de révéler qui il est : l'Envoyé de Dieu, le Fils de Dieu prononçant sur terre les paroles de Dieu même et accomplissant son œuvre parmi les hommes. Ainsi les miracles pointent toujours directement sur la personne de Jésus ; ils provoquent les hommes à croire, à espérer, en Jésus Fils de Dieu ; ils appellent les hommes à se tourner vers lui pour être sauvés, et c'est pourquoi Jean les appelle des signes, des actes qui "font signe".
Face aux signes accomplis par Jésus, ses contemporains réagissent très différemment. Certains, sans contester les guérisons opérées par lui, refusent absolument tout acte de foi en sa personne. C'est le cas du grand prêtre Caïphe. D'autres en restent trop au stade de l'étonnement. Ils voient dans les signes du Nazaréen uniquement des prodiges, et ils restent à mi-chemin de la vraie foi. Ils admettent bien que Dieu a donné à ce Jésus des pouvoirs extraordinaires ; mais ils voient en lui un prophète, rien de plus. C'est le cas de la plupart des gens qui voulaient rattraper Jésus le lendemain de la multiplication des pains, et Jésus le leur dit clairement : "Vous me cherchez, non parce que vous avez [vraiment] vu [et compris] mes signes, non parce que je vous pose une question vitale, mais parce que vous avez mangé du pain à satiété". Il y a enfin la réaction de ceux et de celles qui perçoivent la portée des signes du Maître. Ils parviennent à croire en Jésus, à reconnaître qui il est: non seulement un rabbi dont la parole bouleverse les cœurs, non seulement un homme qui réalise des prodiges étonnants, mais celui qui vit une relation unique avec Dieu qui l'a envoyé, celui qui peut dire : "Le Père et moi, nous sommes un", celui qui manifeste sur terre la gloire même de Dieu, parce qu'il rend visibles sa sainteté, sa puissance et son amour.
Le deuxième thème du dialogue, les œuvres de Dieu, est en prise directe sur cette théologie des signes de Jésus.
"Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ?", demandent les gens. Que faut-il entreprendre ? que faut-il organiser ? quelles œuvres faut-il aligner ? Et Jésus répond : "L'œuvre de Dieu, c'est de croire en celui qu'il a envoyé." Croire est une œuvre ; c'est même la seule œuvre importante, car si la foi en Jésus est enracinée dans le cœur d'un homme, les œuvres suivront.
Croire, c'est "l'œuvre de Dieu", d'abord parce que c'est l'œuvre de base que Dieu attend de nous, et ensuite parce que c'est se soumettre à l'œuvre de Dieu, c'est entrer dans le travail qu'il accomplit par son Christ.
Nous voilà donc ramenés à la personne de Jésus et à son mystère. Jésus, pour nous, n'est pas seulement un splendide idéal d'homme donné à ses frères, pas seulement le Galiléen dont les paraboles continuent de nous émouvoir : il est celui que le Père a "marqué de son sceau", le seul qui puisse nous donner "la nourriture qui demeure en vie éternelle", le seul qui puisse nous faire traverser la mort, parce qu'il est Fils, un avec le Père, et avec lui maître de la vie.
Mais nous sommes lents à faire confiance, et nous gardons toujours au cœur un reste de soupçon à l'égard de ce qui vient de Dieu, comme les auditeurs de Jésus qui lui demandent des assurances supplémentaires : "Quel signe fais-tu, pour que nous le voyions et puissions te croire ?" Dans le désert, Moïse donnait la manne tous les jours pour le peuple tout entier. Voilà des gestes bien tangibles, qui accréditaient sa mission ! "Mais toi, quelle est ton œuvre ? Si tu te proclames l'envoyé de Dieu, fais d'abord aussi bien que Moïse !"
Jésus, calmement, explique la portée exacte du texte de l'Exode. "Vous vous référez à Moïse ; vous dites : Moïse, lui, nous a donné le pain venu du ciel !" - "Erreur : ce n'était pas Moïse ; c'est Dieu, c'est mon Père qui vous le donnait. Et non seulement mon Père vous a donné, mais il vous donne aujourd'hui le pain du ciel. Encore faut-il que vous le reconnaissiez : le pain de Dieu, celui qui seul peut donner la vie au monde, c'est moi !"
Jésus est pain de vie, à un premier niveau, parce que sa parole nourrit notre foi et notre espérance, et parce qu'il est à lui seul la révélation du Père, qui comble en l'homme toute soif d'aimer et d'être aimé.
Il est pain de vie, à un autre niveau, parce qu'il se donne en nourriture dans l'Eucharistie sous les signes inattendus du pain et du vin.
Nous sommes bien loin du pain à satiété, bien loin de la manne périssable. Les gens de Galilée réclamaient de Jésus des prodiges plus grands et plus durables que ceux de Moïse. Jésus ne répond pas au niveau du prodige: il laisse à ses disciples les signes nouveaux de la nouvelle Alliance, où déjà tout est donné pour ceux qui acceptent de croire.
À notre tour nous attendons parfois du Christ des assurances immédiates. Nous voudrions qu'il soit facile à rejoindre par l'intelligence et par le cœur, qu'il nous apporte des évidences et des joies, qu'il épouse notre style et prouve avec éclat son efficacité au plan des nourritures ou des réussites terrestres.
Mais Jésus n'accepte pas les surenchères que nous lui proposons ; il ne veut pas emporter notre adhésion par une escalade dans le prodigieux. Les signes nouveaux qu'il nous propose sont tirés de notre vie de tous les jours. Il prend du pain sur nos tables, et il dit : "Ceci est mon corps livré pour vous. Je suis le Pain de la vie. L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en moi".


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 Date
23 février 29
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 5 - ch 354.7
3ème année vie publique


(...) Les dons de Dieu ne sont pas l’ordinaire, ils sont l’exceptionnel. On ne peut y prétendre, ni se livrer à la paresse en disant : “ Dieu me les donnera. ” Il est écrit : “ Tu mangeras ton pain baigné par la sueur de ton front ”, c’est-à-dire le pain gagné par le travail. Si celui qui est Miséricorde a dit : “ J’ai pitié de ces foules qui me suivent depuis trois jours, n’ont plus rien à manger et pourraient défaillir en route avant d’avoir atteint Hippos sur le lac, ou Gamla, ou d’autres villes ”, et s’il a pourvu à leurs besoins, cela ne signifie pas pour autant qu’on doive le suivre pour cette raison.
C’est pour bien davantage qu’un peu de pain, destiné à devenir ordure après la digestion, que l’on doit me suivre. Ce n’est pas pour la nourriture qui remplit le ventre, mais pour celle qui nourrit l’âme, car vous n’êtes pas seulement des animaux occupés à brouter, ruminer, ou fouiller avec leur groin et s’engraisser. Mais vous êtes des âmes ! C’est cela que vous êtes ! La chair, c’est le vêtement, l’être c’est l’âme, et elle seule est immortelle. La chair, comme tout vêtement, s’use et finit en poussière : elle ne mérite pas qu’on s’en occupe comme si c’était une perfection à laquelle il faut accorder tous ses soins. (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 20 Avr - 11:11

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Mardi 20 avril 2021 - Bienheureuse Odette
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Quelle œuvre vas-tu faire ? » (Jn 6, 30-35)

En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel . » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » 


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"Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ?", pour réaliser les œuvres que Dieu attend de nous ? Les questionneurs s'attendaient peut-être à un catalogue, à une liste bien précise, à quelques exigences facilement repérables : la prière, l'hospitalité, les sacrifices au Temple, ou l'aumône aux déshérités. Mais la réponse de Jésus les déconcerte. D'abord Jésus ramène tout à l'unité : non pas des œuvres, mais une seule œuvre ; et de plus cette œuvre unique consiste à croire ; croire en Dieu, bien sûr, croire en la fidélité du Dieu de l'Alliance, mais surtout croire en lui, Jésus, comme en l'Envoyé du Père, que le Père a marqué de son sceau, signant d'avance tout ce qu'il dira et fera chez les hommes.
Une seule œuvre, dit Jésus. Et pourtant il a laissé lui-même bien des consignes à ses disciples: douceur, humilité, pardon mutuel, amour de la paix, miséricorde ... Mais finalement tout se résume en un seul mot, en une seule démarche: croire en Jésus, qui est à lui seul le chemin et la vérité ; venir à lui pour avoir la vie.
De fait, dans le concret de notre existence, croire en Jésus transforme tout, emporte tout, illumine tout.
Croire en Jésus, Fils de Dieu, cela décide de notre avenir.
D'où que nous venions, et quelle que soit notre histoire spirituelle, plus paisible ou plus orageuse, dès lors que nous avons "appris le Christ", comme le disait saint Paul (E 4,20), il est des routes que nous ne prendrons plus, et surtout des chemins que nous choisirons parce que Jésus les a choisis avant nous. Nous n'aurons plus envie d'arrêter à mi-pente, et nous saisirons la chance de notre vie.
Tout en faisant sans tricher notre œuvre d'hommes, tout en vivant à fond notre destin de femmes, tout en semant la bonté et la joie, "nous nous hâterons comme des voyageurs en ce monde" (1 P 2,11), appuyés sur le Ressuscité qui chaque jour nous prépare à la gloire.
Croire en Jésus, cela ressaisit et restaure même notre passé.
Dans notre vie d'adultes chrétiens, parce que nous venons à Jésus comme à Celui qui recrée et qui sauve, nous pouvons nous retourner vers notre passé, qu'il soit source de joie, de remords ou d'angoisse;  nous pouvons le regarder dans sa lumière, la lumière du salut ; et nous pouvons dire au Christ de notre appel : "Oui, Seigneur, j'ai été cela, je suis cela ; j'en suis là et je n'en suis que là ; mais puisque je viens à toi, je sais que la route m'est ouverte".
Le passé pécheur, nous pouvons le lâcher, comme on jette un vieux pull. "Il faut, disait saint Paul, nous dévêtir du vieil homme qui va se corrompant au fil des convoitises (toujours) décevantes" (E 4,22).
Le passé de souffrance ou de misère, nous pouvons le reprendre, le repétrir, le ré-assumer dans un nouveau projet de vie et de fidélité au Christ.
Croire en Jésus, cela transfigure le quotidien, le réel de notre vie, de notre amour, de notre service.
Le Christ Sauveur nous aime en habits de tous les jours, et pour lui répondre dans la foi il n'est pas nécessaire de vivre "autre chose" : il suffit de vivre les mêmes choses autrement.
Ainsi, dans la démarche de la foi au Christ, dans l'amitié avec Jésus l'Envoyé, c'est toute la personne qui est reprise, tout son temps, toutes ses forces, tous ses désirs.
Une seul œuvre suffit, celle qui dit à Dieu toute notre réponse.
Et pour nourrir cette foi mise en œuvre, un seul pain est offert aux hommes, "le pain de Dieu, qui descend du ciel et qui donne la vie au monde" (Jn 6,33).
C'est Jésus, pain de la foi et pain de vie, qui vient à nous à chaque  messe, d'abord à cette table de la parole, puis à la table de l'Eucharistie. C'est sa force et son amitié que nous demandons fidèlement, au-delà de la nourriture qui périt: "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour".
"Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là!"


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 Date
23 février 29
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 5 - ch 354.7
3ème année vie publique


     (...) Vous êtes dans l’erreur. Ce n’est pas Moïse, mais le Seigneur qui a pu faire cela. Et dans l’Exode on lit : “ Voici : je ferai pleuvoir du pain du ciel. Que le peuple sorte et recueille ce qui lui suffit pour chaque jour ; ainsi je me rendrai compte si le peuple marche selon ma Loi. Et le sixième jour, qu’il en ramasse le double par respect pour le septième jour, le sabbat. ” Et les Hébreux virent le désert se recouvrir chaque matin de “ quelque chose de minuscule qui ressemble à ce qui est pilé dans le mortier, et au grésil, semblable à la graine de coriandre, et au bon goût de fleur de farine mélangée à du miel. ” Ce n’est donc pas Moïse, mais le Seigneur qui a procuré la manne. C’est Dieu qui peut tout. Tout. Punir et bénir, enlever et accorder. Et moi, je vous assure qu’entre les deux, il préfère bénir et accorder plutôt que punir et enlever. (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 20 Avr - 11:13

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 FR-Evangile-Illustre-2015-04-21

Mercredi 21 avril 2021 - Saint Anselme de Cantorbéry
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Je suis le Pain de la Vie » (Jn 6, 35-40)

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 
Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. 
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. 
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. 
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. 
Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » 


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"C'est moi qui suis le Pain de la vie."
Notre évangile d'aujourd'hui s'ouvre sur cette affirmation centrale de tout le discours de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm. Affirmation qui sera développée ces jours-ci à deux niveaux :
- d'abord au niveau "sapientiel", celui de l'adhésion de notre intelligence au message ; et à ce niveau le pain de la vie désigne la révélation apportée par Jésus, la parole qui vient éveiller notre foi.
- puis au niveau proprement sacramentel et eucharistique, où le pain de la vie sera la chair de Jésus Christ ressuscité.
Dans les quelques versets que l'Église nous fait lire aujourd'hui, c'est le premier thème, sapientiel, que Jésus aborde devant ses auditeurs : il est le Pain de la vie parce qu'il apporte aux hommes la parole de Dieu qui va nourrir leur foi, parce qu'il est la Sagesse de Dieu qui est venue dresser la table pour les hommes, la table de la parole et de l'Eucharistie.
D'où l'importance accordée à la foi dans ces premières phrases de Jésus.
Pour lui, la foi est une démarche de tout l'homme : croire, c'est "venir à lui" ; une démarche vers Lui, l'Envoyé de Dieu ; un acte de confiance inconditionnelle qui ne laissera en l'homme ni regret, ni déception, ni frustration : "Celui qui vient à moi n'aura pas faim ; celui qui croit en moi n'aura jamais soif".
Et Jésus de résumer l'itinéraire de toute conversion.
L'homme vient au Christ, librement, parce qu'il est saisi par sa personne et son message : c'est le moment où le disciple est "donné" par le Père au Fils qui le révèle. Et ce croyant qu'il reçoit du Père, le Fils ne le rejette jamais. Pourquoi ? - parce qu'il veut réaliser pour cet homme la volonté du Père, qui est un projet de vie et de bonheur. "La volonté de Celui qui m'a envoyé, dit Jésus, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, et que tout homme qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle."
Mesurons bien le formidable optimisme qui se cache dans cette promesse du Seigneur : le Père n'a pour nous, pour chacun et chacune, qu'un projet de vie, et c'est Jésus qui nous la transmet, dès lors que nous venons à lui par la foi et que nous reconnaissons en lui le Fils de Dieu.
Dès que nous disons oui au message de Jésus, à l'influence de Jésus, à l'appel de Jésus, la vie éternelle commence son œuvre en nous. Que nous en ayons conscience ou non, que la foi soit en nous une certitude heureuse ou un combat de tous les jours dans l'opacité de la prière, que nous ayons la joie de sentir la victoire de Jésus toute proche ou que nous vivions à certaines heures notre quête de Dieu sous le signe de l'échec, la vie fait son œuvre: Jésus, parole de Dieu et Pain de la vie, s'offre à combler notre faim.
Accueillir le Fils et croire en lui, c'est avoir la vie éternelle ; voir le Fils à l'œuvre pour notre conversion, en dépit de tous les sentiments de solitude ou d'abandon, c'est s'ouvrir à la vie éternelle ; discerner la présence du Fils de Dieu au creux de nos pauvretés personnelles et communautaires, c'est laisser toute sa place à la vie éternelle.
Quand le chemin de la foi nous paraît long, quand nous perdons courage devant les lenteurs de l'Église ou de nos communautés, quand nous ressentons avec chagrin l'inertie de notre propre cœur, redisons-nous que Celui qui nous appelle a le pouvoir d'éterniser notre amour. Jésus l'a promis : "Quiconque voit le Fils et croit en lui a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour."


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
23 février 29
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 5 - ch 354.11
3ème année vie publique


     (...) – Mais où est ce Pain ? Comment le trouve-t-on ? Quel nom a-t-il ?
     – Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi. Même, elle est en moi, la foule de ceux qui sont morts dans la grâce de Dieu et attendent en souffrant, car tout pouvoir est en moi et pour moi. Et je vous le dis : tout ce que le Père me donne viendra à moi. Et je ne chasserai pas celui qui vient à moi car je suis descendu du Ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or voici la volonté de mon Père, du Père qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté du Père qui m’a envoyé est que quiconque connaît le Fils et croit en lui ait la vie éternelle et que je puisse le ressusciter au Dernier Jour, en le voyant nourri de la foi en moi et marqué de mon sceau. »
     Ce discours nouveau et hardi du Maître suscite tout un bourdonnement dans la synagogue et au-dehors. Et lui, après avoir repris haleine un instant, tourne ses yeux étincelants de ravissement là où l’on murmure davantage – or ce sont précisément les groupes où il y a des juifs. Il reprend : (...)



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Jeudi 22 avril 2021 - Saint Epipode
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Personne ne peut venir à moi, si le Père ne l’attire » (Jn 6, 44-51)

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » 


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Il n'est pas facile de croire. Or notre foi chrétienne réclame de notre intelligence trois soumissions :
- admettre que Dieu existe et qu'il a parlé aux hommes ;
- admettre que Jésus de Nazareth est le propre Fils de Dieu, venu dans notre monde nous "raconter" Dieu (1,18) ;
- admettre que la parole de Jésus retentit encore dans son Église, et que cette Église, malgré ses misères qui sont nos misères, est porteuse, encore aujourd'hui, du message de la victoire de Jésus.
Cette difficulté de croire, même les contemporains de Jésus l'ont éprouvée, même ceux qui voyaient chaque jour ses miracles. Qu'est-ce qui les gênait ? À Nazareth, on connaissait sa mère, une femme toute simple, discrète, toujours souriante. On croyait connaître son père, car tout le monde prenait Jésus pour le fils de Joseph, le charpentier. Comment un homme qui a grandi dans une famille de la terre peut-il prétendre qu'il descend du ciel ?
C'est le premier murmure des gens de Galilée, qui correspond à la première partie du discours sur le Pain de vie, où le Pain de vie désigne la révélation apportée par Jésus. L'Évangile de Jean nous rapportera, plus loin, un second murmure, dans la partie proprement eucharistique du discours, où l'expression "Pain de vie" renverra à la chair de Jésus Christ, offerte pour la vie du monde : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Pour l'heure, Jésus fait face à la première vague de murmures, celle qui conteste son origine céleste ; et, d'un mot, il remet les choses au point : « Cessez de murmurer entre vous ». Les discussions humaines n'ont jamais conduit à la foi. La foi en Dieu et en Jésus son Fils n'est pas au bout de recherches interminables ni de longues démonstrations ; c'est avant tout la réponse à une attirance de Dieu : « Nul ne peut venir à moi [c'est-à-dire croire] si le Père qui m'a envoyé ne le tire [vers moi] »
Nous sommes l'objet d'un échange entre le Père et son Fils :
« C'est la volonté de mon Père que je ne perde rien de ce qu'il m'a donné », dit Jésus (6,39).
C'est pourquoi il ajoute, au sujet de tout homme qui vient à lui : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Il nous ressuscitera pour que nous vivions avec lui, près du Père, dans le Père, pour toujours.
Mais bien avant la résurrection, dès cette vie, au cœur de cette vie de tous les jours, Jésus nous établit déjà dans l'amitié du Père, déjà dans la vie éternelle en nous mettant en contact avec l'enseignement du Père, selon la parole du prophète Isaïe : « Tous seront enseignés par Dieu. »
Cet enseignement du Père, les paroles qui recréent et qui transforment, les paroles qui font vivre, le pain de la parole, c'est Jésus lui-même qui nous le transmet ; mieux: il est l'enseignement du Père, car seul il a vu le Père, seul il vient du pays de Dieu, puisqu'il est sorti de Dieu pour venir dans le monde, seul il peut parler de Dieu comme un voyageur qui raconte (Jn 1,18).
Toutes les nourritures terrestres ne sont rien en regard de cette nourriture de la foi, qui nous ouvre aux choses de Dieu, aux projets de Dieu, à la vie de Dieu. Cette nourriture nécessaire, urgente, Jésus l'appelle encore « la nourriture qui périt » ; et il nous fait désirer, pour nous et pour tous les hommes, la nourriture qui ne se gâte jamais, le pain de sa parole, nourriture de la foi, qui fait grandir en nous la vie qui ne finira pas :
« En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit a la vie éternelle. »
« Moi, je suis le pain de la vie, ce pain est celui qui descend du ciel pour qu'on le mange et ne meure pas. »
C'est à cet instant précis de son discours que Jésus, passant à un autre plan, annonce la merveille de son Eucharistie : « Le pain que moi, je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde. »
C'est ce moment inouï de révélation que nous revivons dans la foi à chaque messe, passant de la table de la parole à la table du Corps du Christ, de la liturgie de la parole à la liturgie eucharistique. 


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 Date
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 Lieu
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 Livre
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        (...) Je vous rappelle ce qu’annoncent les prophètes sur l’incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, nous croyons que Celui que nous n’osons pas nommer ne peut pas se donner une chair selon les lois humaines, qui plus est selon les lois d’une humanité déchue. Si le Très Pur, l’Incréé, s’est humilié jusqu’à se faire homme par amour pour l’homme, il ne pouvait choisir qu’un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de chair sa divinité.
        Le Pain descendu du ciel au temps de Moïse a été placé dans l’arche d’or, recouverte du propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu’il en fût ainsi, parce que les dons de Dieu et les tables de sa très sainte Parole doivent être traités avec le plus grand respect. Mais alors qu’est-ce que Dieu aura préparé pour sa propre Parole et pour le Pain véritable descendu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l’arche d’or, couverte du précieux propitiatoire de sa pure volonté d’immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d’une candeur virginale, d’une parfaite humilité, d’une sublime charité et de toutes les vertus les plus saintes.
        Alors ? Ne comprenez-vous pas encore que ma paternité est au Ciel et donc que c’est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux patriarches et aux prophètes.
        Mais cela, c’est la foi. Or la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à moi s’il n’est pas conduit à moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière. (...)



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Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Celui-qui-mange-ma-chair-et-boit-mon-sang-a-la-vie-eternelle

Vendredi 23 avril 2021 - Saint Georges
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Ma chair est la vraie nourriture, mon sang la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.


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Déjà les Sages d'Israël voyaient dans le pain et le vin des images de la nourriture spirituelle. Ainsi, dans la première lecture, tirée du livre des Proverbes, la Sagesse de Dieu, personnifiée comme une femme prophétesse, proclame à tout venant sur les hauteurs de la Cité sainte :
« Si vous manquez de sagesse, venez à moi ! Venez manger mon pain et boire le vin que j'ai préparé ! Quittez votre folie, et vous vivrez. Suivez le chemin de l'intelligence ! » (Pr 9,5s)
Cet appel de la Sagesse, les chrétiens l'ont transposé d'instinct depuis les premiers siècles : Dame Sagesse n'est qu'une image du Fils de Dieu, venu parmi nous sur terre pour nous donner le pain de l'intelligence, le pain de la foi, sa parole qui nous entrouvre le mystère de Dieu et de son plan d'amour.
Les chrétiens se sont appuyés, pour cette transposition, sur les paroles prononcées par Jésus lui-même dans la synagogue de Capharnaüm : « Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et donne la vie au monde. Moi, je suis le pain de la vie. Qui vient à moi n'aura jamais faim. » Déjà cette audace de Jésus revendiquant le rôle même de la Sagesse de Dieu avait suscité des murmures dans l'auditoire : « Cet homme-là n'est-il pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors, comment peut-il dire : « Je suis descendu du ciel ? »
L'étonnement des gens, dans la synagogue, va friser le scandale quand Jésus abordera le second thème, clairement eucharistique, de son homélie : « Le pain que je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde. »
La vraie réponse, Jésus la donnera le soir du Jeudi Saint, quand, prenant le pain, puis la coupe, il dira : « Prenez et mangez ; ceci est mon corps livré pour vous. Buvez-en tous, ceci est mon sang » (Mt 26,26s). Mais dès ce jour-là, à Capharnaüm, au lendemain de la multiplication des pains, Jésus développe sa catéchèse eucharistique :
« Ma chair est vraiment nourriture, insiste Jésus ; mon sang est vraiment boisson ». Son Eucharistie est donc nécessaire pour nous, comme est indispensable la nourriture du corps humain, mais pour entretenir et développer une autre vie, que l'on commence à vivre ici-bas, et que Jésus appelle la vie éternelle.
Mais en quoi consiste cette vie éternelle inaugurée dès maintenant dans le quotidien de notre existence ? C'est avant tout une relation intense, profonde, invisible, avec Jésus Fils de Dieu : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. »
Demeurer, c'est un verbe qui dit tant de choses à la fois qu'il faudrait, pour en épuiser la richesse, toute une litanie, la litanie de la réciprocité :
Jésus vit en moi, et je vis en lui.
Jésus attend mon amitié, et je m'appuie sur la sienne.
Jésus compte sur moi, et je compte sur lui.
Jésus parle en moi, et je lui parle.
Jésus trouve sa joie en moi, et ma joie est en lui.
Jésus prie en moi, et je prie en lui.
Jésus m'aime, et j'essaie de l'aimer.
C'est ce partage intégral et cette intimité que Jésus résume en disant : « Celui qui me mange vivra par moi ». Toute communion à son Corps et à son Sang sera donc une communion à sa vie de Fils de Dieu, et même une communion à sa mission d'Envoyé du Père. En mangeant le Corps du Christ, nous venons nous ressourcer à sa vie, comme lui-même, voyageur parmi nous, se ressourçait constamment à l'amour de son Père : « De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi, je vis par le Père, de même aussi celui qui me mange vivra par moi. »
Nous vivrons par lui, car l'Eucharistie est en nous un gage de victoire sur les forces du refus, de l'agressivité et de l'isolement, et même sur celles de la maladie et de la mort. Nous vivrons, car Jésus veut éterniser son amitié avec nous, son partage de vie avec tous ceux qui croient en lui, au-delà de la mort qui nous emportera, et dont l'ombre inquiète parfois les êtres fragiles que nous sommes :
« Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Moi, je le ressusciterai au dernier jour. »


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 Date
23 février 29
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 5 - ch 354.13
3ème année vie publique


     (...) Moi, je peux me donner, je peux me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne pain, pour la faim spirituelle des hommes qui, sans cette nourriture, mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu’un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le Pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la vie du monde ; ce sera mon amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu’ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines.
     – Mais comment peux-tu nous donner ta chair à manger ? Pour qui nous prends-tu ? Pour des fauves sanguinaires ? Pour des sauvages ? Pour des homicides ? Le sang et le crime nous répugnent. (...)



Aime et tu seras aimé !


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Samedi 24 avril 2021 - Saint Fidèle de Sigmaringen
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 60-69)

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » 


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« Cette parole est rude ! Qui peut continuer à l'écouter ? »
 Que disait Jésus, qui fût à ce point intolérable ? – « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ». Et Jésus insistait, présentant ces mêmes actions sous la forme d'une nécessité, d'une obligation : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'Homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas en vous la vie ! »
Si les disciples avaient pu comprendre immédiatement, loin de se scandaliser, ils se seraient émerveillés devant cette initiative de Jésus.
Depuis des siècles, en Israël, tout sacrifice à Dieu passait par une destruction : ou bien le sang jaillissait d'un être vivant, ou bien des produits du sol partaient en fumée.
Or Jésus, sans aucune critique, met fin définitivement à ce régime provisoire. Son sang sera le dernier versé, son corps sera livré une fois pour toutes ; et désormais les croyants s'uniront à son sacrifice ultime dans le rite d'un repas fraternel, à travers des gestes de vie : manger et boire, et à travers une présence qui sera vraie, immédiate, intensément personnelle, mais qui ne pourra jamais être matérialisée.
Jésus, délibérément, tourne le dos aux sacrifices anciens, à feu et à sang, et il garde, comme uniques signes de son passage pascal et de sa présence, le pain et le vin, qui symbolisent pour tout homme le quotidien, l'indispensable, le vital : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'Homme, vous n'aurez pas la vie en vous ! »
Jésus nous laisse donc les signes que sont le pain et le vin. Mais ces signes ne parlent à l'homme que par les paroles de Jésus. Quand nous revivons chaque matin le sacrifice pascal du Seigneur, il n'y a pas à s'étonner que l'Eucharistie soit pour nous à la fois attirante et opaque, à la fois proximité et distance, à la fois certitude et mystère de la foi ; car, à chaque messe, c'est encore la parole de Jésus qui affirme, qui opère, qui garantit. « Ceci est mon sang » : nous n'avons pas d'autre entrée dans le mystère que ces paroles du Seigneur vivant, pas d'autre appui pour notre foi que ces courtes phrases qui sont pour nous esprit et vie.
Pour les sens de l'homme, pour ses yeux, ses mains, son palais, il n'y a jamais immédiateté entre les signes du pain et du vin et la réalité inouïe dont Dieu les charge. Nous le savons par expérience : à la messe, il y a toujours une distance à traverser par la foi, il y a parfois le moment de l'étonnement, de l'achoppement, surmonté à chaque fois par les mêmes paroles du Christ, dont l'Église est porteuse depuis deux mille ans : « Ceci est mon corps ; ceci est mon sang. »
Seul l'Esprit de Jésus, l'Esprit Paraclet "transmis" au monde grâce à la passion glorifiante du Seigneur, seul l'Esprit de la vérité peut rendre vivantes en nous ces paroles de vie. Car c'est l'Esprit qui vivifie, qui nous branche sur les forces de la résurrection, qui nous remémore les paroles de Jésus et en fait la certitude d'aujourd'hui.
La chair, à elle seule, ne sert de rien. La « chair », au sens biblique, c'est-à-dire tout l'homme, corps, intelligence et cœur, l'homme avec ses richesses, mais avec son indice de fragilité, son besoin d'évidences et ses impatiences devant les choix de Dieu.
Aujourd'hui encore, dans quelques instants, nous allons revivre, en notre nom et au nom de toute l'humanité qui attend le salut, le scandale et le mystère de la première Eucharistie. Que l'Esprit Paraclet, appelé solennellement sur les dons de l'Église, nous donne la joie de faire fond sur la seule parole de Jésus :
« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle.
 Et nous, nous avons cru, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu. »


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
23 février 29
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 5 - ch 354.14
3ème année vie publique


       (...) – Mais cet homme est fou ! Qui peut vivre de cette façon ? Dans notre religion, il n’y a que le prêtre qui doive se purifier pour offrir la victime. Lui, ici, il veut faire de nous autant de victimes de sa folie. Cette doctrine est trop pénible et ce langage trop dur ! Qui peut l’écouter et le pratiquer ? » murmure-t-on dans l’assistance, dont plusieurs sont des disciples réputés tels. [...] 
       « Vous êtes scandalisés par mes paroles ? Et si je vous disais que vous verrez un jour le Fils de l’homme monter au Ciel, où il était auparavant, et s’asseoir à côté du Père ? Et qu’avez-vous compris, assimilé, cru, jusqu’à présent ? Et avec quoi avez-vous écouté et saisi ? Seulement avec ce qui est tout humain ? C’est l’esprit qui vivifie et a de la valeur. La chair n’a rien à y voir. Mes paroles sont esprit et vie, et c’est spirituellement qu’il faut les écouter et les comprendre pour y puiser la vie. Mais il y en a beaucoup parmi vous dont l’esprit est mort parce qu’il est sans foi. Beaucoup d’entre vous ne croient pas vraiment, et c’est inutilement qu’ils restent près de moi. Ils n’y trouveront pas la Vie, mais la Mort. Car ils restent, comme je l’ai déjà dit, par curiosité ou par affection humaine, ou pire, dans une intention encore plus indigne. Ils n’ont pas été amenés ici par le Père en récompense de leur bonne volonté, mais par Satan. Personne, en vérité, ne peut venir à moi, si cela ne lui est pas accordé par mon Père. Partez vous aussi, vous qui restez difficilement parce que vous avez honte, humainement, de m’abandonner, mais qui avez encore plus honte de rester au service d’un homme qui vous semble “ fou et dur ”. Partez. Il vaut mieux que vous soyez loin pour nuire. »
        Plusieurs autres disciples se retirent alors, parmi lesquels le scribe Jean et Marc, le Gérasénien possédé, guéri par Jésus qui envoya les démons dans les porcs. Les bons disciples se consultent et courent derrière ceux qui ont abandonné, en essayant de les arrêter. (...)



Aime et tu seras aimé !


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Dimanche 25 avril 2021 - Saint Marc
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Moi, je suis le bon berger » (Jn 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »


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Jésus aimait à comparer ceux et celles qui venaient à lui à des brebis sans berger (Mc 6,34; Mt 9,32), égarées et retrouvées (Mt 18,12; Lc 15,3-7), ou encore à des brebis choisies, par opposition aux chèvres noires (Mt 26,32); et il se voyait lui-même comme le berger type, le berger modèle : le « bon berger ».
À ses yeux, le propre du vrai berger est qu'il est prêt à donner sa vie. C'est bien pourquoi, le soir du Jeudi Saint, sur la route de Gethsémani, Jésus, citant le prophète Zacharie (13,7), avertit ses disciples en disant : « Tous, vous allez tomber, car il est écrit : "Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées". Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée » (Mc 14,27-28. Mt 26,31).
Face au danger, Jésus ne fuira pas comme un mercenaire. Il mourra à son poste ; mais sa mort sera une victoire, et, de nouveau vivant, il rassemblera ses brebis un instant dispersées par le chagrin et le doute.
Même en dehors de ce moment d'héroïsme, Jésus conçoit son rôle d'une manière très personnalisée. Le vrai berger, en effet, « connaît ses brebis, et les brebis le connaissent », et cette réciprocité de connaissance est aussi une réciprocité d'amour, analogue à celle qui unit Jésus à son Père.
Jésus se décrit donc lui-même comme le Pasteur qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom. Toutes écoutent sa voix et reconnaissent sa voix. Chacune est appelée, chacun reçoit son nom, chacune est conduite, mais parmi toutes. Il n'y a pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus. Forte ou chétive, chacune aura, si elle le veut, « la vie en abondance ». Mais aucune ne pourra chercher la vie en dehors du troupeau. Le troupeau de Jésus sera donc, pour chacune, le lieu de l'accueil et le lieu du devoir, le lieu de la liberté et le lieu de la responsabilité. Assurée d'avoir tout son prix aux yeux du Pasteur, chaque brebis sera sans cesse réinsérée par lui dans le troupeau, le seul lieu où se trouvent celles qu'il aime, le seul lieu où l'on peut vivre quand on le suit et qu'on l'aime.
Un troisième trait du Bon Pasteur selon Jésus est qu'il est berger universel.
Certes, il repart tous les matins avec les brebis de l'enclos, mais il regarde sans cesse plus loin, vers d'autres brebis qui déjà lui appartiennent et qu'il veut, elles aussi, conduire à la vie.
Impossible, par conséquent, de réserver l'amour du pasteur aux seules brebis de l'enclos. On n'est digne de lui que si avec lui on regarde au loin, que si l'on fait place, en route et dans l'enclos, aux brebis inconnues dont il a dit le nom et qui sont accourues en écoutant sa voix.
Si l'on suit ce berger, il faut sans cesse accueillir, sans cesse apprendre d'autres noms, chemin faisant.
Si l'on aime ce berger, il faut le rejoindre dans le don de lui-même. Alors, dans les moments où l'on nous arrache notre liberté, notre honneur, notre temps, aux jours où il est dur d'aimer, de pardonner et de servir, le réflexe du Bon Berger nous rend la joie du premier jour :
« Ma vie, personne ne me la prend : c'est moi qui la donne ».


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
23 octobre 29
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 8 - ch 518.5
3ème année vie publique


     (...) Je suis le bon Berger et mes brebis me connaissent, tout comme ceux qui sont pour l’éternité les portiers du vrai bercail. Eux m’ont connu, moi et mon nom, et ils l’ont annoncé pour qu’il soit connu d’Israël. Ils m’ont décrit, et ils ont préparé mes chemins.
     Et quand ma voix s’est fait entendre, le dernier d’entre eux m’a ouvert la porte en annonçant au troupeau qui attendait le vrai Berger, au troupeau groupé autour de son bâton : “ Voici celui dont j’ai dit qu’il vient derrière moi. Il me précède parce qu’il existait avant moi et que moi, je ne le connaissais pas. C’est précisément pour que vous soyez prêts à le recevoir, que je suis venu baptiser avec de l’eau afin qu’il soit manifesté en Israël. ”
     Et les bonnes brebis ont entendu ma voix : quand je les ai appelées par leur nom, elles sont accourues et je les ai emmenées avec moi, comme le fait un bon berger, que les brebis reconnaissent à la voix et qu’elle suivent partout où il va.
     Et quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles, et elles le suivent, car elles aiment la voix du berger, alors qu’elles ne suivent pas un étranger, mais au contraire fuient loin de lui, parce qu’elles ne le connaissent pas et le craignent.
     Moi aussi, je marche devant mes brebis pour leur indiquer le chemin et pour affronter le premier les dangers et les signaler au troupeau que je veux conduire en lieu sûr dans mon Royaume. (...)



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Lundi 26 avril 2021 - Bienheureuse Alde
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » 


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Un enclos, des brebis, un berger : le cadre est facile à imaginer. Au temps de Jésus le parc à brebis était souvent un carré dessiné à flanc de coteau par des murets de pierres, et parfois, plus près des maisons, une cour à murs bas, avec çà et là une protection de ronces ou d'épines, et, bien sûr, une porte unique.
À vrai dire il n'est pas question d'abord du berger, mais de la porte, qui est comme un signe d'authenticité pour celui qui s'occupe des brebis : Celui qui saute le mur est un voleur et un brigand, il ne vient pas pour prendre soin des brebis. Celui qui passe, tranquillement, par la porte, est le vrai berger, et il le prouve en agissant : il appelle chacune par son nom, le nom qu'il a inventé pour chacune ; il les fait toutes sortir, puis marche à leur tête, pour les conduire où il veut, parce qu'il sait où se trouve l'herbe tendre.
Par deux fois Jésus déclare : "Je suis la porte" ; et il s'explique de deux manières :
"Je suis la porte" par laquelle on doit approcher les brebis, la porte pour les bergers, et là Jésus s'adresse aux responsables du peuple de Dieu.
"Je suis la porte" par laquelle les brebis doivent entrer et sortir : entrer, pour se mettre à l'abri avec toutes les autres ; sortir, pour marcher au large et trouver l'abondance.
Entrer et sortir : c'est la liberté que l'on trouve dans le Christ ; et là chacun de nous est interpellé.
Jésus redira au cours de son entretien après la Cène du jeudi saint : "Je suis le chemin, la vérité, la vie ; nul ne va au Père que par moi" (Jn 14,6);
Porte pour le berger, porte pour les brebis, Jésus est tout cela à la fois ; et dans son propre commentaire il amorce deux réflexions, l'une sur les réactions du pasteur, l'autre sur l'attitude des brebis.
L'examen de conscience des faux bergers vise les responsables du peuple de Dieu, comme chez les prophètes Jérémie (2,8; 10,21; 23,1-Cool et Ezéchiel (34).
"Tous ceux qui sont venus avant moi, déclare Jésus, sont des voleurs et des brigands".
Qui sont-ils ?
Non pas les prophètes de Dieu, mais les marchands de bonheur, tout ceux qui, en Israël et dans le monde païen, prétendaient apporter la recette du salut et la vraie connaissance des choses de Dieu, et en tout premier lieu les Pharisiens et les Sadducéens qui, à l'époque, se disputaient l'autorité morale sur le peuple juif, les Pharisiens en étouffant parfois la parole de Dieu sous le poids des préceptes humains, les Sadducéens, c'est-à-dire la classe sacerdotale, en acceptant une contamination de la foi d'Israël par l'ambition politique et la toute-puissance de l'argent.
En régime chrétien, dès que l'on nomme les pasteurs, on évoque les ministres ordonnés à qui Jésus confie tous les jours les destinées de son Église ; mais également toutes les femmes et tous les hommes consacrés au Royaume de Dieu à plein temps, et qui portent, eux aussi, au quotidien le souci du peuple de Dieu.
Chacun d'eux, bien souvent, en fin de journée ou au cœur de l'action, se demande, à la lumière de l'Évangile :
Ne suis-je pas en train de m'approprier les brebis du Seigneur ?
Le Christ est-il présent en tiers dans tous mes dialogues ?
Mon travail de berger ou de bergère est-il pacifiant, élevant, libérateur ?
Serais-je prêt à sacrifier, s'il le faut, pour le troupeau une part de ma tranquillité, de mon épanouissement personnel ou de ma réputation ?
Des questions de même type se posent pour nous tous, car là nous sommes placés dans le peuple de Dieu, nous sommes toujours bergers et bergères, en position de témoins et de responsables.
Jésus dit : "Le berger marche à la tête de ses brebis, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix" ; et cette parabole de Jésus suscite immédiatement en nous des questions vitales.
D'abord quels sont les bergers que je suis prêt à suivre ? Quand il s'agit de mener ma vie, de guider mon action, qu'est-ce qui fait concurrence, en moi, à Jésus berger ?
Puis surgit cette autre question : quelle voix me fait lever, sortir, agir ? Les voix que j'accueille ne me font-elles pas retomber sur moi-même ? Si souvent l'on entend la voix des gens blasés, des gens tristes, déclarant que, dans notre monde actuel, il est déjà trop tard pour tout ; la voix de croyants qui font bien partie de l'Église de Jésus, mais qui n'ont que des paroles d'amertume ou d'ironie pour cette Bergerie qui les a nourris et élevés.
La voix qu'il fait bon entendre, c'est, au contraire, la voix tonifiante du Christ qui veut nous conduire par ses chemins à sa mission, au service du Règne de Dieu son Père ; c'est aussi la voix très douce et insistante de l'Esprit Saint, qui souffle où il veut et qui ouvre toujours, dans le cœur, des chemins nouveaux.
Mais est-ce que je connais suffisamment la voix du Christ, mon berger, pour savoir la reconnaître dans le concret de ma vie ? Quelle place réelle occupe dans ma vie, dans mon emploi du temps, sa parole, son Évangile ?
Quant à la liberté que je cherche, est-elle celle que le Christ est venu apporter ? Si je sors du bercail vers les nourritures nouvelles du cœur et de l'esprit, c'est avec quelle avidité et pour quelle abondance ? Si je rentre dans l'enclos, c'est pour quelle sécurité ?
De plus, quand elle est authentique, la liberté que Jésus nous offre doit assurer à la fois le dynamisme et la cohésion de son Église, et susciter en chacun de ses disciples à la fois l'élan apostolique et l'engagement communautaire.
Le Christ Pasteur est pour nous celui qui accueille et celui qui envoie, celui qui rassemble et qui relance. Il est devant moi chaque jour comme une porte toujours grande ouverte, qui m'invite à entrer pour la fraction du pain, qui m'appelle à sortir pour l'aventure de la foi et de l'espérance, pour le risque du témoignage.


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 Date
23 octobre 29
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 8 - ch 518.4
3ème année vie publique


    (...) – Et que devons-nous voir ?
       – La Voie, la Vérité, la Vie. Un aveugle-né, comme l’était cet homme, peut toujours avec son bâton trouver la porte de sa maison et y entrer parce qu’il la connaît. Mais si on l’emmenait ailleurs, il ne pourrait passer la porte de la nouvelle maison parce qu’il ne saurait pas où elle se trouve, et il se heurterait contre les murs.
       Le temps de la Loi nouvelle est venu. Tout se renouvelle et un monde nouveau, un nouveau peuple, un nouveau royaume se lèvent. Maintenant, ceux du temps passé ne connaissent pas tout cela. Eux connaissent leur temps. Ils sont comme des aveugles conduits dans un nouveau pays où se trouve la maison royale du Père, mais ils n’en connaissent pas l’emplacement.
       Je suis venu pour les conduire, les y introduire et pour qu’ils voient. Je suis moi-même la Porte par laquelle on accède à la maison du Père, au Royaume de Dieu, à la Lumière, au Chemin, à la Vérité, à la Vie. Et je suis aussi celui qui est venu pour rassembler le troupeau resté sans guide et le mener dans un unique bercail : celui du Père. Je connais la porte du bercail, car je suis en même temps la Porte et le Berger ; j’y entre et en sors comme et quand je veux. J’y entre librement, en passant par la porte, car je suis le vrai Berger.
       Quand quelqu’un vient donner aux brebis de Dieu d’autres indications, ou cherche à les dévoyer en les amenant à d’autres demeures et par d’autres chemins, ce n’est pas le bon Berger, mais un faux. De même, celui qui n’entre pas par la porte du bercail, mais essaie d’y pénétrer par un autre endroit en sautant par dessus la clôture, n’est pas le berger, mais un voleur et un assassin : car il a l’intention de voler et de tuer, pour que les agneaux qu’il prend n’aient pas de voix pour se plaindre et n’attirent pas l’attention des gardiens et du berger. Même parmi les brebis du troupeau d’Israël, de faux bergers cherchent à s’insinuer pour les faire sortir des pâturages, loin du vrai Berger. Ils sont prêts à les arracher au troupeau par la violence, et à l’occasion, ils sont même disposés à les tuer et à les frapper de bien des manières, pour les empêcher de parler, de raconter au Berger les ruses des faux bergers, et de crier vers Dieu de les protéger contre leurs adversaires et les adversaires du Berger (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeLun 26 Avr - 22:47

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 FR-Evangile-Illustre-2016-04-17-v2

Mardi 27 avril 2021 - Bienheureux Amédée IX
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Fin décembre, il fait déjà très frais parfois sur les monts de Judée. C'est pourquoi Jésus fait les cent pas sous le portique de Salomon, pour se protéger du vent d'est, lui et ses auditeurs. C'est là que ses ennemis, faisant cercle autour de lui, le somment de s'expliquer clairement : « Es-tu le Messie, oui ou non ? Es-tu le libérateur promis ? Viens-tu ou non au nom de Dieu ? »
La réponse, Jésus l'a déjà donnée : elle est faite de paroles et d'œuvres, de paroles qui commentent ses œuvres et d'œuvres qui authentifient ses paroles comme celles de l'Élu de Dieu.
Et c'est encore cette double et unique réponse que Jésus nous fait lorsque nous guettons dans notre vie les signes de sa présence, lorsque nous lui demandons de rendre manifeste la libération qu'il nous apporte: il nous renvoie à ses paroles, porteuses de l'Esprit et de la vie (Jn 6,64); il nous remet devant les yeux ses œuvres qui parlent, qui témoignent, qui dévoilent en lui la puissance du Père : « Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c'est le Père qui m'a envoyé » (5,36).
 Et quel est ce témoignage, ce message qui émane des œuvres de Jésus ? Jésus le résume en une phrase, qui dit à elle seule tout son mystère de Fils : « Le Père et moi, nous sommes un ». Ce que fait visiblement le Fils manifeste ce que le Père, invisiblement, est en train d'accomplir par amour. Chaque œuvre du Fils est ainsi, dans le monde, une trace de l'amour du Père ; et l'obstination de Jésus à sauver les hommes révèle quel prix nous avons aux yeux de Dieu.
Dieu tient à nous si fort qu'il nous serre dans sa main ; et personne au monde ne serait capable de desserrer la main du Père, ni de le faire relâcher son amour. Mais la main de Dieu ne nous serre que pour nous protéger ; car ce que Dieu aime, il le sauve ; et quand il sauve, c'est pour toujours.
Mais dire que le Père sauve, c'est dire que le Fils sauve aussi, puisque tous deux sont un. C'est bien pourquoi Jésus parle d'abord de sa main, puis de la main du Père : Dieu a donné à son Fils la douceur de sa propre main et la puissance de son propre amour. Ce que Jésus tient, Dieu le tient, et il est « plus grand que tout ». Ce que Jésus tient, Dieu le lui a donné, et Dieu continue de le tenir.
Arracher les brebis de la main de Jésus, ce serait aussi les ôter de la main du Père, car nous sommes à la fois dans la main du Père et dans la main du Fils. Chacune de ces deux mains nous donne et nous reçoit, et l'Esprit qui les unit nous donne part au mystère de cette unité qui est tout le bonheur de Jésus : « le Père et moi, nous sommes un ».
C'est donc au creux de ces deux mains-là que nous recevons la vie éternelle. À deux conditions toutefois, qui définissent l'attitude du disciple : écouter la voix de Jésus et venir à sa suite. Ce sont là deux attitudes libres et dynamiques : accepter que notre foi soit une écoute jamais lassée, jamais rassasiée, et accepter que notre amour soit un cheminement, que Jésus pasteur nous remette chaque jour en exode.
Pour la route, nous n'avons qu'un seul trésor : la perle du Royaume que Jésus nous a donnée en signe de son appel. Mais ce gage d'amour, rien ni personne ne pourra l'arracher de notre main, car Dieu plus grand que tout nous l'a donné par la main de Jésus.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
22 novembre 29
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 8 - ch 537.6
3ème année vie publique


     (...) – Tu nous humilies, Jésus. Puisque tu es le Maître et que nous sommes ignorants, pourquoi ne veux-tu pas nous instruire ?
     – Voici trois ans que je le fais, et vous êtes de plus en plus dans les ténèbres, parce que vous repoussez la lumière.
     – C’est peut-être vrai. Mais ce qui a existé dans le passé peut disparaître ensuite. Eh quoi ? Toi qui fais preuve de compassion pour les publicains et les prostituées, toi qui absous les pécheurs, veux-tu te montrer sans pitié pour nous, uniquement parce que nous avons la tête dure et que nous avons du mal à comprendre qui tu es ?
     – Vous n’avez pas du mal à comprendre : vous ne le voulez pas. Etre peu intelligent ne serait pas une faute. Dieu a tant de lumières qu’il pourrait illuminer l’esprit le plus obtus, mais plein de bonne volonté. Or c’est cette dernière qui manque en vous ; pire, vous avez une volonté opposée. C’est pour cela que vous ne comprenez pas qui je suis.
     – Il est possible qu’il en soit ainsi. Tu vois comme nous sommes humbles. Mais, nous t’en prions au nom de Dieu, réponds à nos questions. Ne nous tiens pas davantage en haleine. Jusqu’à quand notre esprit devra-t-il demeurer incertain ? Si tu es le Christ, révèle-le-nous ouvertement.
     – Je vous l’ai dit. Je vous l’ai dit dans les maisons, sur les places, sur les routes, dans les villages, sur les monts, le long des fleuves, en face de la mer, devant les déserts, dans le Temple, dans les synagogues, sur les marchés, et vous ne croyez pas. Il n’est pas de lieu en Israël qui n’ait entendu ma voix. (...)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeMar 27 Avr - 15:44

Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 FR-Evangile-Illustre-2016-04-20

Mercredi 28 avril 2021 - Saint Pierre Marie Chanel
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé » (Jn 12, 44-50)

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. » 


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Sur ces derniers mots du chapitre 12, Jean l'Évangéliste achève le livre des signes.
Juste auparavant il vient de dresser une sorte de bilan du ministère public de Jésus : "Bien qu'il eût opéré tant de signes en leur présence, ils ne croyaient pas en lui" (v.17)."Toutefois, même parmi les notables, un bon nombre crurent en lui ; mais à cause des Pharisiens ils ne se déclaraient pas, de peur d'être exclus de la synagogue, préférant la gloire qui vient des hommes à la gloire qui vient de Dieu" (v.43).
C'est après cette réflexion sur la foi et l'incroyance que l'Évangéliste sent le besoin de citer Jésus lui-même, en reprenant quelques phrases qu'il a proclamées (littéralement : "criées"), et qui résumaient à ses yeux toute son œuvre.
"Moi, la lumière, je suis venu dans le monde". Moi, la lumière... Quelle extraordinaire révélation sur le mystère intime de Jésus et sur la mission qu'il a reçue du Père ! "Toi, la lumière" : quel porche magnifique pour entrer en prière tout au long de notre journée !
"Je suis venu dans le monde afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres" (v.46).
Ainsi, selon, Jésus, les ténèbres précèdent la foi ; elles sont pour nous le pays d'avant la foi. C'est là que nous demeurons avant de rencontrer Jésus-lumière ; c'est là que nous retournons quand nous quittons sa main. Mais il y a pour nous deux sortes de ténèbres : les ténèbres coupables, celles du péché que nous avouons au Seigneur, et les ténèbres qui sont simplement des misères de notre affectivité.
Car il nous arrive de revenir aux ténèbres, ou du moins de les laisser s'approcher, de les laisser entrer par les fissures de notre cœur ou à travers les lézardes de la vie communautaire.
Ténèbres de la tristesse, quand nous sommes inquiets pour l'image de nous-mêmes, quand nous nous résignons à l'à-peu-près, tournant le dos à l'élan de notre premier don, ou quand nous cessons de vivre au compte du Royaume.
Ténèbres de lassitude, lorsque nous perdons cœur à nous voir si pauvres, lorsque nous quittons du regard Celui que nous sommes venus servir, lorsque nous nous mettons à calculer ou que nous ne cherchons plus en Dieu seul notre repos.
Ténèbres de solitude, aux heures où nous croyons n'exister pour personne, aux heures où Jésus semble ne plus nous suffire et aux jours où la force nous manque pour faire les premiers pas du pardon.
Pour ne pas rester à mi-pente, pour ne pas "demeurer" dans les ténèbres où l'on marche en aveugle, un seul moyen, un seul réflexe : venir, revenir à Jésus-lumière, entendre ses paroles et les garder.
Jésus, le Fils de Dieu venu dans le monde comme lumière du monde, vient à nous afin d'être pour chacun/e la lumière de l'intelligence et du cœur, la lumière qui fait voir et qui fascine, la lumière qui révèle en chaque être ce qui peut être aimé, la lumière très douce des Béatitudes qui transforme le climat familial ou communautaire.
Et cette lumière d'en haut qui nous vient par les paroles de Jésus investit si largement notre cœur et tout l'espace de notre vie qu'elle peut nous rendre, nous les pauvres, participants de la beauté de Dieu : "Jadis vous étiez ténèbres ; maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur" (E 5,Cool.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Preparation-de-la-cene

 Date
4 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 9 - ch 598.20
Préparation à la Passion


       (…) Il entre une trentaine de personnes bien mises. Elles le saluent. Quelqu’un parle au nom de tous :
       « Maître, tes paroles nous ont secoués. Nous avons entendu en toi la voix de Dieu. Mais nous sommes traités de fous parce que nous croyons en toi. Que faire ?
       – Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé et dont aujourd’hui vous avez entendu la voix très sainte. Qui me voit, ce n’est pas moi qu’il voit, mais celui qui m’a envoyé, car je ne fais qu’un avec mon Père. C’est pourquoi je vous dis que vous devez croire pour ne pas offenser Dieu, qui est mon Père et le vôtre, et qui vous aime jusqu’à vous sacrifier son Fils unique. Si des cœurs doutent que je suis le Christ, il n’y a pas de doute que Dieu est au Ciel. Et la voix de Dieu, que j’ai appelé Père, aujourd’hui, au Temple, en lui demandant de glorifier son Nom, a répondu à celui qui l’appelait Père, et sans le traiter de “ menteur ” ou de “ blasphémateur ” comme le font plusieurs. Dieu a confirmé qui je suis : sa Lumière. Je suis la Lumière venue dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les met pas en pratique, je ne le juge pas. Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai fait entendre, c’est elle qui le jugera au dernier jour. En effet, elle était sage, parfaite, douce, simple, comme l’est Dieu. Car cette Parole, c’est Dieu. Celui qui a parlé n’est pas moi, Jésus de Nazareth, dit le fils de Joseph, menuisier de la race de David, et fils de Marie, enfant juive, vierge de la race de David mariée à Joseph. Non. Je n’ai pas parlé de moi-même. C’est mon Père, celui qui est dans les Cieux et dont le nom est Yahvé, c’est lui qui aujourd’hui a parlé, qui m’a envoyé, qui m’a prescrit de dire ce que je dois dire et de quoi je dois parler. Et je sais que son commandement est vie éternelle. Les paroles que je vous dis, je les dis comme le Père les a dites, et elles sont porteuses de Vie. C’est pour cela que je vous dis : écoutez-les. Mettez-les en pratique et vous aurez la Vie. Car ma parole est Vie, et celui qui l’accueille, accueille, en même temps que moi, le Père des Cieux qui m’a envoyé pour vous donner la Vie. Et celui qui a Dieu en lui a en lui la Vie (…)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021   Lectures de l'Evangile du jour d'Avril 2021 Icon_minitimeJeu 29 Avr - 11:47

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Jeudi 29 avril 2021 - Sainte Catherine de Sienne
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25-30)

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


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Comme à son habitude, Matthieu a regroupé trois paroles différentes de Jésus, parce qu'elles s'éclairent l'une l'autre, et que les trois nous apportent un message d'espérance.
Nous entendons d'abord un cri de jubilation de Jésus, qui est en même temps une louange à son Père, exprimée dans le langage des psalmistes : " Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre !"
Ce qui provoque cette admiration et cet étonnement joyeux de Jésus, c'est tout simplement la pédagogie mise en œuvre par le Père pour le salut des hommes : "Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et les as révélées aux tout-petits."
De plus en plus, durant son ministère public, Jésus avait rencontré le refus d'une partie de son peuple. Les moins ouverts à son message sont les scribes, les spécialistes, les maîtres à penser, tous ceux qui s'imaginent posséder une fois pour toutes la vérité et n'avoir plus besoin de la chercher avec les autres. Les petits, au contraire, les pauvres en Esprit, acceptent de bon cœur de s'ouvrir à l'espérance que Jésus leur apporte.
Certes, Jésus ne se réjouissait pas de cette fronde des gens instruits - car il les voulait aussi pour le Royaume - mais il laisse éclater sa joie de voir les humbles se laisser faire si facilement par Dieu et se rallier si vite à son dessein d'amour.
Cette simplicité du cœur n'est pas le fruit d'une culture qui serait l'apanage des riches ; c'est une richesse de l'esprit et une clarté du regard qu'aucune science ne peut transmettre, si ce n'est la "science d'amour", comme disait la petite Thérèse. La vie authentique, la vie selon l'Évangile, est à base de fidélité et de grandeur d'âme, et elle ne se trouve pas immédiatement au bout de la recherche des hommes, mais suppose une victoire de chacun sur ses mensonges.
On constate, entre les chrétiens, divers niveaux de culture, et c'est normal ; mais il n'y a qu'un seul salut, et ce salut, qui vient par la foi au Christ vivant, ne dépend pas de ce qu'un homme a trouvé dans les livres, mais de ce qu'il inscrit, jour après jour, dans le livre de sa vie, ce livre que Dieu seul peut ouvrir ou fermer.
Oui, tel a été, et tel est encore le bon plaisir du Père : que les plus humbles gardent toutes leurs chances face au Règne de Dieu qui vient sur terre. Certes, Jésus ne déprécie pas la science, et il a su discuter sans complexe avec les hommes les plus fins de Jérusalem ; Jésus ne donne pas de prime à la paresse intellectuelle ni à l'étroitesse d'esprit, et après sa résurrection, il a suscité comme treizième Apôtre un saint Paul, bilingue parfait, théologien de haut vol, un homme préparé par une longue recherche à unir la culture juive et la culture grecque. Mais aux yeux du Christ la culture, tout comme la technique et le savoir-faire, doit se mettre au service d'une réponse de foi, doit devenir le service d'un croyant qui aime.
À chaque époque, et tout spécialement à la nôtre, la communauté de Jésus doit se défendre contre la tentation des nouveaux scribes. Jamais la recherche n'a été plus urgente dans l'Église, recherche biblique, recherche théologique, recherche pastorale et missionnaire ; car il nous faut dire aujourd'hui notre foi et rendre raison de l'espérance qui est en nous. Mais nous ne sommes pas propriétaires de la Révélation, nous n'en sommes pas les maîtres, et nous ne pouvons pas repartir à zéro, à partir de nos évidences d'aujourd'hui, en effaçant l'œuvre de Dieu, l'initiative et la Parole de Dieu, le droit de Dieu à être adoré et servi en silence.
Ce Jésus même, dont si facilement, si légèrement, nous nous réclamons, il nous faut apprendre, humblement, à le connaître, car nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et c'est le Père qui révèle son Fils en nous, or il nous le révèle comme le Serviteur qui a souffert, comme un Messie crucifié puis glorifié. Voilà l'Évangile que personne jamais ne pourra récrire.
Personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Nous ne pouvons regarder le Père qu'avec les yeux du Fils ; nous ne pouvons parler au Père qu'avec les paroles révélées par le Fils.
Et ce regard qui touche Dieu, ces paroles qui rejoignent Dieu, Jésus, lui aussi, ne les enseigne qu'aux humbles, aux hommes de bonne volonté qui ne jouent pas au plus fort avec Dieu, à tous ceux qui acceptent de se mettre à son école.
Nous passons notre vie à courir après le repos, après la stabilité, après des circonstances favorables où nous pourrons enfin servir, enfin aimer. Pourquoi ne pas entrer aujourd'hui dans le repos de Jésus, dans le paradoxe de l'humilité, de la douceur et de la croix ?
Le Maître est là, il nous attend.


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 Date
24 juillet 28
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 4 - ch 266.14
2ème année vie publique


       (…) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »
       Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’ap­proche du soir, s’écrie :
       « Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »
Ayons une pensée pour nos frères Orthodoxes,
pour qui c'est aujourd'hui le "Jeudi-Saint",
Pâques sera pour eux ce dimanche qui vient.



Aime et tu seras aimé !


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Vendredi 30 avril 2021 - Saint Pie V
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Vous savez le chemin » (Jn 14, 1-6)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Entrons avec joie dans ces confidences de Jésus, le soir du Jeudi Saint, au moment des adieux.
"Je m'en vais préparer un lieu pour vous", dit Jésus. Ce sera la même demeure pour tous, mais aussi la demeure de chacun(e), car désormais nous aurons tous accès auprès de Dieu en un seul Esprit, tous ensemble, pour l'action de grâces commune, et chacun(e) pour sa joie personnelle.
Jésus insiste sur ce lieu : "là où je vais, là où je suis". En réalité c'est un lieu sans lieu : ni ailleurs, ni plus loin, ni plus haut, ni au-delà ; car Jésus va au Père. Le Père et son amour, voilà le lieu de Jésus. C'est de là qu'il venait ; c'est là qu'il s'en est allé ; c'est là qu'il est pour toujours. Et c'est là qu'il nous veut pour toujours avec lui.
Non seulement Jésus nous attend auprès du Père, mais il est venu nous chercher et fait notre route. Il se fait notre route : "Je suis le chemin". Et c'est à cette parole de Jésus que nous faisons écho chaque matin à l'Eucharistie lorsque nous chantons : "Par lui, avec lui et en lui".
Jésus est le chemin qui mène à la vérité et à la vie, le chemin vivant qui est la vérité. Il est vérité et chemin de vérité. Il est vie et chemin de vie.
La vérité, c'est de cheminer avec lui. La vie, c'est de cheminer avec lui.
La vérité n'est seulement au bout du chemin, car notre chemin Jésus est vérité qui illumine et parole qui met debout. La vie n'est pas seulement pour plus tard, car Jésus, notre chemin est vie, déjà vie chaque jour.
Dire que Jésus est chemin, c'est affirmer qu'il est nôtre dans l'espace et le temps, c'est reconnaître que sa présence nous est vitale en tous nos lieux d'action ou de service et à chaque instant du test de fidélité que nous assumons sur la terre.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
4 avril 30
 Lieu
Jérusalem
 Livre
Tome 9 - ch 600.24
Préparation à la Passion


        (...) Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. S’il n’en était pas ainsi, je vous l’aurais dit. Je pars en avant pour vous préparer une place. Les bons pères n’agissent-ils pas ainsi quand ils doivent emmener leur petite famille ailleurs ? Ils partent à l’avance préparer la maison, le mobilier, les provisions, puis ils viennent chercher leurs enfants les plus chers. C’est par amour qu’ils font cela, pour que rien ne manque aux petits et qu’ils ne souffrent pas dans le nouveau village. J’agis de même, et pour le même motif. Maintenant, je m’en vais. Et quand j’aurai préparé une place pour chacun dans la Jérusalem céleste, je reviendrai vous prendre pour que vous soyez avec moi là où je suis, là où il n’y aura ni mort, ni deuil, ni larmes, ni cris, ni faim, ni douleur, ni ténèbres, ni feu, mais seulement lumière, paix, béatitude et chant.
        Oh! chant des Cieux très hauts quand les douze élus siégeront sur les trônes aux côtés des douze patriarches des douze tribus d’Israël… Dressés sur la mer des béatitudes, ils chanteront, dans l’ardeur du feu de l’amour spirituel, le cantique éternel qui aura pour arpège l’éternel alléluia de l’armée angélique… Je veux que, là où je serai, vous soyez vous aussi. Et vous savez où je vais, vous en connaissez le chemin.
        – Seigneur, nous ne savons rien ! Tu ne nous dis pas où tu vas. Comment donc pouvons-nous connaître le chemin à prendre pour venir vers toi et pour abréger l’attente ? demande Thomas.
        – Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Vous me l’avez entendu dire et expliquer plusieurs fois et, en vérité, certains qui ignoraient jusqu’à l’existence d’un Dieu, ont progressé sur ce chemin — sur mon chemin — et ont déjà de l’avance sur vous.(...)



Aime et tu seras aimé !


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