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| | Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 | |
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Admin Admin
Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 4 Juil - 14:55 | |
| LECTURES DU MOIS DE JUILLET 2021Jeudi 1 juillet 2021 - Saint ThierryL'ÉVANGILE DU JOUR« Lève-toi » (Mt 9, 1- En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. Lire les lectures du jour MÉDITER AVEC LES CARMESJamais cet homme n'avait ressenti aussi douloureusement sa paralysie. Non seulement, comme tous les jours, il était incapable de marcher, mais il était, ce jour-là, incapable de s'approcher de Jésus. Qu'a-t-il fait ? S'est-il découragé, a-t-il abandonné tout espoir, en se disant : "La guérison, c'est pour les autres, ceux qui ont de la chance !" ? Non, il a osé demander ce service à quatre camarades : portez-moi jusqu'à Jésus ! Il a accepté d'avoir besoin des autres, et les quatre porteurs sont entrés de bon cœur dans son projet et son acte de foi. L'Évangile le souligne, il ne dit pas : Jésus vit sa foi, mais leur foi, et c'est à leur foi commune qu'il a voulu répondre. Tous les jours ce mystère de la bonté de Jésus et de la charité des hommes se reproduit sous nos yeux ; tous les jours, si nous le voulons, nous pouvons y entrer. Partout, autour de nous, des paralysés sont là, immobiles sur leur brancard, avec dans leurs yeux toute leur détresse et toute leur espérance. Ce sont les pauvres de Jésus, pauvres de moyens de vivre, pauvres de santé, d'amitié, d'espérance. Et leurs yeux nous disent : Me conduiras-tu jusqu'à Jésus ? Me porteras-tu à Jésus ? Saisiras-tu mon brancard avec trois autres volontaires ? Seul Jésus peut rejoindre nos frères jusqu'au fond de leur misère, et aimer tous les pauvres du monde. Notre lot à nous, c'est l'impuissance, même lorsque nous servons les pauvres à longueur de journée ; car pour un brancard que nous portons, il en est cent qui restent à terre. Et vous, sœurs du Carmel, vous n'avez même pas la consolation d'avoir soulagé au moins quelques misères, car Jésus vous veut au poste avancé de la prière, et c'est dans le cœur du Maître qu'il vous faut rejoindre ceux qui souffrent, les tout proches comme les plus lointains. Voilà donc le paralysé aux pieds de Jésus, guettant un geste, une parole. Or la première parole de Jésus est tout à fait surprenante, inattendue. Elle va faire appel encore plus à la foi de cet homme : "Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés". Le paralysé aurait pu dire : "Mais, Seigneur, ce n'est pas cela que je te demande ! Je veux marcher, ce sont mes jambes que je veux ! Je viens à toi avec la misère de mes jambes, et tu me parles de péché !" Jésus aurait pu commencer par guérir le corps, et s'occuper ensuite du cœur de cet homme et de son péché. Pour lui c'était aussi facile de dire : "Lève-toi et marche", que : "Tes péchés te sont remis !", car Jésus avait pouvoir aussi bien sur le malheur que sur le mal. Il commence par le mal, pour l'ôter du cœur de l'homme, comme pour dire : "Le grand malheur pour toi, c'est le péché". Mais pour bien nous montrer que la souffrance du monde est un tourment pour lui, Jésus ajoute aussitôt : "Lève-toi, prends ta civière et va dans ta maison". Et l'homme se lève, guéri de son péché et guéri dans son corps. Il emporte sa civière, pour oublier tout son passé de souffrance, car Jésus vient de faire de lui un homme nouveau, tourné vers l'avenir, avec une nouvelle espérance. Aujourd'hui encore, mes sœurs, nous allons rencontrer Jésus, nous allons communier à son Corps et à son Sang. C'est le moment de quitter notre civière, de laisser là toutes les tristesses du passé, toutes les craintes pour l'avenir. Jésus est là, de quoi aurions-nous peur ? Jésus est là, qui nous guérit, soyons heureux de le servir, "rien que pour aujourd'hui", comme disait la petite Thérèse. DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 19 mai 27 Lieu Capharnaüm Livre Tome 1 - ch 64.5 1ère année vie publique (…) « Maître ! Crie Pierre du milieu de la foule, il y a ici des malades. Deux peuvent attendre que tu sortes, mais celui-ci est bloqué par la foule… et puis il ne peut se tenir debout, et nous ne pouvons passer. Je le renvoie ? – Non, descendez-le par le toit. – Bien, nous le faisons tout de suite. » On entend marcher sur le toit de la pièce ; comme elle ne fait pas vraiment partie de la maison, elle n’a pas de terrasse de ciment, mais une sorte de revêtement de fascines qui porte des espèces d’ardoises. Je ne sais de quelles pierres il peut s’agir. On pratique une ouverture et, avec des cordes, on descend le grabat sur lequel se trouve l’infirme. Il arrive juste devant Jésus. La foule s’agglutine plus encore, pour mieux voir. « Tu as eu une grande foi, comme aussi tes porteurs. – Oh ! Seigneur ! Comment ne pas en avoir pour toi ? – Eh bien, je te le dis : mon fils (l’homme est jeune), tous tes péchés te sont remis. » L’homme le regarde en pleurant… Peut-être reste-t-il un peu insatisfait parce qu’il espérait une guérison physique. Les pharisiens et les docteurs murmurent. Du nez, du front et de la bouche, ils font une grimace dédaigneuse. « Pourquoi ces murmures, dans vos cœurs plus encore que sur vos lèvres ? D’après vous, est-il plus facile de dire au paralytique : “ Tes péchés te sont remis ”, ou bien : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche ” ? Vous pensez que seul Dieu peut remettre les péchés, mais vous ne savez pas dire ce qu’il y a de plus grand, car cet homme, qui a perdu l’usage de ses facultés corporelles, a dépensé toutes ses ressources sans qu’on puisse le guérir. Il n’y a que Dieu qui ait ce pouvoir. Or, pour que vous sachiez que je peux tout, pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a pouvoir sur la chair et sur l’âme, sur la terre et au Ciel, je dis à cet homme : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche. Rentre chez toi et sois saint. ” » L’homme sursaute, pousse un cri, se dresse debout, se jette aux pieds de Jésus, les embrasse et les caresse, pleure et rit à la fois, et avec lui ses parents et la foule qui ensuite se range pour qu’il passe en triomphe et le suit en lui faisant fête. La foule, oui, mais pas les cinq hommes hargneux qui s’en vont, hautains et raides comme des piquets. (…) Lire le récit complet sur Valtorta.fr Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 4 Juil - 14:56 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Suis-moi » (Mt 9, 9-13)En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
MÉDITER AVEC LES CARMES De saint Matthieu, nous ne savons pas grand chose, sinon qu'il travaillait au compte des Romains occupants, qu'il était assis à son bureau de douane, que Jésus lui a dit : "Suis-moi", et qu'il s'est levé aussitôt pour le suivre sans terminer son addition. Ce que l'on sait ou que l'on devine, d'après le récit parallèle de saint Luc, c'est que Matthieu a offert un grand dîner pour fêter l'événement, et c'est pourquoi nous retrouvons à table, autour de Jésus, tant de publicains, réputés pécheurs tout comme lui, rien qu'à cause de leur métier. Tous ces hommes s'étaient sentis honorés par l'appel de l'un des leurs, et pour rien au monde ils n'auraient manqué cette invitation de Matthieu. Mais les Pharisiens, une fois de plus, sont à l'affût. Ils n'osent pas attaquer Jésus de front, mais s'adressent aux disciples : "Pourquoi votre rabbi à vous mange-t-il avec des publicains et des pécheurs ?" Ce qui revient à dire : "Pourquoi Jésus ne fait-il pas de différence entre les hommes ?" Or Jésus a entendu, et il ne laisse à personne le soin de répondre. Tout d'abord, dit-il en substance, je mange avec ceux qui m'invitent. Ces hommes se réjouissent de m'avoir parmi eux, comme des malades se sentent rassurés à l'arrivée du médecin et commencent à reprendre espoir. Puis Jésus, qui s'est expliqué, passe aux reproches : "Allez réfléchir sur le sens de cette parole du prophète Osée : 'C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices d'animaux, la connaissance de Dieu, et non les holocaustes.' " Le peuple de Dieu, à l'époque, voulait se concilier à bon compte les faveurs de Yahweh, par un culte tout extérieur, et des conversions éphémères. Et Dieu s'en plaignait par la voix des prophètes : "Que puis-je faire pour toi, Éphraïm ? Que puis-je faire pour toi, Juda ? Ah ! votre amour est comme la nuée du matin, comme la nuée qui tôt se dissipe !" "Que puis-je faire pour vous, pense Jésus, si vous ne voulez pas de moi ? Comment pourrais-je vous guérir, si vous ne reconnaissez votre mal ?" Enfin, délaissant l'image pour parler clair, Jésus énonce l'un des principes qui guident toute son action : "Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs." Notons bien que Jésus ne dit pas : "J'appelle les pécheurs et pas les justes", mais bien :"J'appelle tous les hommes, et tous sont pécheurs ; vous aussi, Pharisiens, qui vous croyez bien portants, et justes, vous êtes des malades et vous avez besoin de moi." Et les paroles de Jésus, si sévères pour ceux qui se font illusion, nous apportent l'espoir, à nous qui sommes assis à la table des pécheurs, avec Matthieu et sa corporation. "D'un cœur brisé, broyé, Seigneur, tu n'as pas de mépris" (Ps 51). Ces paroles du psalmiste retrouvent avec Jésus toute leur actualité. Nos fautes offensent le Christ, mais nos misères ne le rebutent pas et notre impuissance le touche. Jésus appelle des pécheurs ; il nous appelle malgré notre péché. Jésus ne vient pas à nous parce que nous avons réussi, mais pour nous donner de réussir là où, seuls, nous avons échoué. Jésus ne vient pas à nous pour récompenser notre innocence, mais pour nous rendre la paix en pardonnant nos trahisons. Jésus ne vient pas nous féliciter de nous être sauvés tout seuls ; il s'invite simplement à notre table, pour nous montrer qu'il est là sans mépris, sans impatience, et pour nous empêcher de perdre cœur. Tout juste suffisant est un pécheur qui s'ignore. Telle est la réponse de Jésus à ceux qui lui reprochent d'accueillir largement.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 30 juillet 27 Lieu Capharnaüm Livre Tome 2 - ch 97.3 1ère année vie publique (…) Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part. A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire : « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? » Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire… « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement. – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis… – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement. – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi… – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. » Cette troisième invitation est une caresse. « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! » En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 4 Juil - 14:58 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 24-29)L'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
MÉDITER AVEC LES CARMES La foi est difficile ; elle l'a toujours été. Elle l'était lors des apparitions du Ressuscité ; elle l'était même du vivant de Jésus sur terre, et même pour ceux qui étaient témoins de ses miracles et de ses guérisons. Tous ces hommes et ces femmes qui ont vu un paralysé emporter son brancard, des estropiés marcher droit et des aveugles de naissance ouvrir les yeux sur un monde qu'ils ne connaissaient qu'avec les mains, tous sont rentrés chez eux en disant : « nous avons vu aujourd'hui des choses extraordinaires ! » ; puis ils ont repris leur travail aux champs, à l'atelier, à la maison. Il leur fallait passer sans transition des merveilles de Dieu à l'ordinaire de leur vie ; et même si le souvenir de Jésus les poursuivait, le quotidien était là nécessaire, accaparant. Nous côtoyons, nous aussi, les merveilles de Dieu, spécialement lorsque nous recevons le Corps du Christ Ressuscité ou son pardon, ou la lumière de sa parole. Puis les choses à faire, les choses à dire, les choses à prévoir reprennent leur urgence ; des choses bien réelles, joyeuses, banales ou tristes, mais sur lesquelles, si peu que ce soit, nous avons prise. C'est alors que Dieu, parfois, nous paraît lointain, insaisissable, même si pour rien au monde nous ne voudrions le perdre. C'est alors aussi que la voix de Jésus en nous s'estompe, même si un moment elle nous a touchés. Les fêtes liturgiques se succèdent, les années passent, et une certaine pesanteur nous guette au niveau qui est pour nous le plus intime et le plus précieux, celui de notre relation à Dieu et à son Christ, une relation que nous voudrions confiante, intense, filiale, et que nous vivons, à certaines heures de notre vie, sous le signe de l'échec. Il est bien vrai que nous portons une part de responsabilité lorsque Dieu, chez nous, devient l'étranger. Mais il se peut aussi que nous soyons victimes d'une sorte d'illusion tenace concernant Dieu, le monde de Dieu, et l'espace de notre foi. Nous sommes toujours tentés de chercher Dieu ailleurs, très loin, dans l'impossible, alors que Dieu nous attend déjà, dans un monde bien à nous, juste à l'endroit où il nous a placés pour que nous portions du fruit. Certes, quand le moment de la gloire sera venu, Dieu nous prendra dans son monde à Lui ; mais pour l'heure, Il aime réaliser ses merveilles dans l'ordinaire de nos vies, et à ses yeux il n'y a pas de divorce entre le quotidien et l'éternel, pas de cloison entre l'amour qu'on lui dit et l'amour qu'on lui prouve, pas de retombée entre le moment de l'Eucharistie et la journée de service accomplie pour le Christ et avec lui. N'épuisons pas nos forces à vouloir toucher les choses de Dieu, comme Thomas les plaies de Jésus, qui étaient déjà des plaies de gloire. N'attendons pas, pour dire oui à Dieu, d'être de plain‑pied avec les choses de la foi, car Dieu seul, s'il le veut, peut nous les rendre visibles. Nous n'avons pas de mains pour saisir Dieu, pas de cœur pour l'enfermer, pas d'intelligence pour épuiser son mystère, et les yeux que nous avons ne sont pas capables de supporter sa gloire. Mais cela, Dieu le sait, et Jésus a transformé notre impuissance en béatitude : « Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu » Si nous n'avons pas vu le visage du Christ sur terre, si nous n'avons même pas vu les linges dans le tombeau vide, nous pouvons entendre la voix du Seigneur, que sa communauté vivante nous transmet depuis la Pentecôte. Notre foi tout entière, depuis notre baptême, repose sur cette écoute. Depuis que notre Berger est entré dans la gloire, une sorte d'instinct venu de l'Esprit Paraclet nous fait reconnaître sa voix, là où nous sommes, là où il nous veut. Ce qu'il attend de nous, là où nous servons, là où nous peinons, là où nous cheminons sans voir, c'est la réponse si vraie, si simple, si heureuse, de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 11 avril 30 Lieu Jérusalem Livre Tome 10 - ch 628.6 Glorification (…) « Thomas, il est ressuscité. C’est moi qui te l’affirme. Il a été avec nous. Il a mangé. Il a parlé. Il nous a bénis. Il nous a pardonné. Il nous a donné le pouvoir de pardonner. Oh ! Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? » Thomas ne sort pas de son abattement. Il hoche la tête, têtu. « Je ne crois pas. Vous avez vu un fantôme. Vous êtes tous fous, à commencer par les femmes. Un homme mort ne se ressuscite pas. – Un homme, non. Mais lui est Dieu. Ne le crois-tu pas ? – Si. Je crois qu’il est Dieu. Mais précisément parce que je le crois, je dis que, si bon qu’il puisse être, il ne peut l’être au point de venir parmi ceux qui l’ont si peu aimé. Et j’ajoute que, si humble qu’il soit, il doit en avoir assez de s’humilier dans notre carne. Non. Il doit être — il l’est certainement — triomphant au Ciel, et peut-être apparaîtra-t-il comme esprit. Je dis : peut-être. Nous ne méritons même pas cela ! Mais ressuscité en chair et en os, non. Non, je ne le crois pas. – Mais puisque nous l’avons embrassé, vu manger, entendu sa voix, senti sa main, vu ses blessures ! – Je n’en crois rien. Je ne peux le croire. Pour croire, je devrais voir. Si je ne vois pas dans ses mains le trou des clous et si je n’y mets pas le doigt, si je ne touche pas les blessures de ses pieds, et si je ne mets pas ma main à l’endroit où la lance a ouvert son côté, je ne croirai pas. Je ne suis pas un enfant ou une femme. Je veux l’évidence. Ce que ma raison ne peut accepter, je le refuse. Or je ne peux accepter votre parole. – Mais, Thomas ! Comment peux-tu imaginer que nous voulions te tromper ? – Non, mes pauvres, au contraire ! Bienheureux êtes-vous d’avoir la bonté de vouloir m’amener à trouver la paix que vous avez réussi à obtenir par votre illusion. Mais… moi, je ne crois pas à sa résurrection. – Tu n’as pas peur qu’il te punisse ? Il entend et voit tout, tu sais ? – Je lui demande de me convaincre. J’ai une raison, et je m’en sers. Que lui, le Maître de la raison humaine, redresse la mienne si elle se fourvoie. – Il disait que la raison est libre. – Voilà donc un motif supplémentaire de ne pas la rendre esclave d’une suggestion collective. Je vous aime bien, et j’aime le Seigneur. Je le servirai comme je le peux, et je serai avec vous pour vous aider à le servir. J’annoncerai sa doctrine. Mais je ne puis croire que si je vois. » Entêté, Thomas n’écoute que lui-même. Ils lui parlent de tous ceux qui l’ont vu, et comment ils l’ont vu. Ils lui conseillent de parler avec Marie. Mais lui secoue la tête, assis sur un siège de pierre, plus pierre lui que son siège. Têtu comme un enfant, il répète : « Je croirai si je vois… » (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 4 Juil - 15:00 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Un prophète n’est méprisé que dans son pays » (Mc 6, 1-6)En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
MÉDITER AVEC LES CARMES Les gens de Nazareth se posent les vraies questions concernant Jésus : "D'où cela lui vient-il ? Cela, c'est la sagesse qui émane de sa parole, et les grands miracles qu'il réalise par ses mains. Pourquoi ne viennent-ils pas à la foi en Jésus ? Parce que leurs évidences stoppent leur questionnement : puisqu'il est charpentier, son assurance est anormale ; puisqu'il est le fils de Marie, puisqu'on connaît ses cousins et ses cousines, puisqu'il est du pays, il a chez nous toutes ses racines ; il n'a donc rien qui le distingue de nous, rien qui doive le singulariser. Les compatriotes de Jésus ont sur lui assez de lumière pour se mettre en route vers le mystère de sa personne : homme véritable, homme issu d'un terroir, mais doué d'une parole et de pouvoirs surhumains. Pourtant ils en restent à l'étonnement, au scandale, et refusent d'admettre ce qui en Jésus les dépasse parce qu'ils s'en tiennent à ce qui est de plain-pied avec leur vie de tous les jours. Jésus est en droit d'attendre qu'ils reconnaissent en lui pour le moins un prophète, mais même à cela ils restent fermés. C'est toujours ainsi que la foi s'étiole dans nos vies. À force de côtoyer Jésus, l'Envoyé de Dieu, à force d'entendre résonner sa parole et de l'apercevoir dans notre environnement familier, Jésus trop connu n'est plus dérangeant, ni stimulant, ni même intéressant ; même sa parole n'a plus rien de prophétique, et nous sommes habitués à sa sagesse. Des journées se passent, remplies de choses à faire, de petites urgences quotidiennes, de menus projets à notre mesure, des journées où Jésus ne pourra "accomplir aucun miracle", parce qu'il ne trouve en nous ni attente, ni foi vive, ni l'enthousiasme d'autrefois pour l'aventure spirituelle. Sa présence elle-même s'est banalisée ; et il est tellement de chez nous que nous cessons de marcher vers "chez lui". "Jésus s'étonna de leur manque de foi". À la lumière de cette peine de Jésus Sauveur, et à cette période où tant d'événements mondiaux nous renvoient à notre authenticité de chrétiens, nous comprenons l'urgence des consignes de l'épître aux Hébreux : "Redonnez de la vigueur aux mains défaillantes et aux genoux qui fléchissent. Soyez sur vos gardes ; que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu". Cela, c'est la voix insistante et vigoureuse de l'épître aux Hébreux, mais à l'intime de nous-mêmes nous percevons une voix plus apaisante et plus douce, la voix de l'Esprit Saint, la voix de la Source qui murmure en nous : "Viens vers le Père. Fais confiance au Christ".
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 17 juin 28 Lieu Nazareth Livre Tome 4 - ch 246.12 2ème année vie publique (…) La foule, interdite, murmure : « Mais d’où lui vient tant de sagesse ? – Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle. – N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante. – Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée. – Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph. – Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph. – Et aussi le frère de ton père, alors ? – Lui aussi. – Mais est-ce bien le fils du menuisier ? – Tu ne le vois pas ? – Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui. – Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ? – Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ? – Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? » Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui. « Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier. – Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… » … Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites. « Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi. – Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère. – Tu le méritais, parce que tu as su croire. Mon pouvoir est impuissant ici, car il n’y a pas de foi. Allons, mes amis. Demain, nous partirons à l’aube. » Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 4 Juil - 15:01 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Viens lui imposer la main, et elle vivra » (Mt 9, 18-26)En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
MÉDITER AVEC LES CARMES En un seul récit, trois exemples de la miséricorde du Sauveur. Le chef de la synagogue s'approche de Jésus en se prosternant devant lui, et c'est lui qui prend la parole : "Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer les mains, et elle vivra !" La femme au flux de sang s'approche du Maître par derrière, sans rien dire ; elle touche la frange de son manteau, et c'est Jésus qui s'adresse à elle, en se retournant : "Confiance, ma fille, ta foi t'a sauvée !" Quant à l'adolescente, elle ne bouge pas, elle ne dit rien, mais elle se relève, la main dans la main du Seigneur. Jésus l'a rappelée à la vie pour répondre à la foi de son père chaviré de chagrin. Les modalités changent, mais c'est toujours la même miséricorde que Jésus met en œuvre. Et cela se vérifie également dans notre vie. Tantôt notre foi se fait hardie, et nous osons parler, nous avons l'audace de demander an Nom de Jésus. Tantôt notre foi reste plus timide : nous ne trouvons pas les mots pour dire à Jésus notre confiance, mais, comme la femme de l'Évangile, nous la disons "en nous-mêmes", et finalement ce sont nos gestes qui parlent pour nous. Tantôt enfin le Seigneur agit seul, comme s'il faisait à lui seul les demandes et les réponses. Nous sentons qu'une force nous relève, et, sans mérite de notre part, nous expérimentons l'amour du Sauveur et la puissance de sa main. Nous avons sans doute raison de dire, à ces moments de pure grâce : "Quelqu'un a prié pour moi ; quelqu'un a imploré ma guérison !" ; mais l'intercession qui nous a valu ce surcroît de vie restera pour nous un mystère jusqu'à la Parousie où tout sera révélé. Ainsi la mesure du Seigneur est toujours débordante, et nous n'avons jamais une exacte conscience de tout ce que nous recevons de sa bonté. C'est ce que l'Église ne cesse de redire dans les oraisons de la liturgie : "C'est ta grâce, Seigneur, qui donne à tes fidèles de pouvoir dignement te servir". "Fais-nous toujours vouloir ce que tu veux". "Tu combles ceux qui t'implorent bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs". Oui, notre Dieu nous donne, dans sa liberté souveraine, même ce que nous ne savons pas demander. Ce qui revient à dire qu'il travaille en nous, pour notre bonheur, au-delà des prises de notre conscience. Déjà saint Paul s'émerveillait de cette générosité de Dieu, et "nous n'avons pas idée" de ce que nous pouvons attendre de lui. Aujourd'hui encore nous sommes conviés à l'espérance. Approchons-nous du Seigneur de la vie, avec l'audace que l'Esprit met en nous. Osons l'implorer pour ceux que nous aimons. Osons, pour nous-mêmes, toucher la frange de son vêtement de gloire. Osons garder dans notre main la Main qui nous a relevés.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 29 mai 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 230.2 2ème année vie publique (…) Une voix masculine crie : « Place ! Place ! » C’est une voix angoissée et que beaucoup doivent connaître et respecter comme celle d’un personnage influent, car la foule, qui s’écarte très difficilement tant elle est compacte, laisse passer un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un vêtement long et flou, la tête couverte d’une espèce de foulard blanc dont les pans retombent le long du visage et du cou. Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds : «Ah ! Maître, pourquoi as-tu été si longtemps absent ? Ma fillette est très malade. Personne n’arrive à la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens, Maître. Je t’ai attendu avec une immense angoisse. Viens, viens immédiatement ! Mon unique enfant est à l’article de la mort… » Il pleure. Jésus pose la main sur la tête de l’homme, en larmes, sur sa tête inclinée que secouent des sanglots, et il lui répond : « Ne pleure pas. Aie foi. Ta fille va vivre. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! » Ces deux derniers mots sont dits sur un ton impérieux. Au début, il était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle. Ils se remettent en marche. Jésus tient par la main le père en pleurs, à ses côtés. Lorsqu’un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus le regarder et lui serrer la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit affluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus ! (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 6 Juil - 11:27 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Mt 9, 32-38)En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
MÉDITER AVEC LES CARMES "La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans son champ". "Priez !" C'est la seule consigne que Jésus nous laisse, face aux immenses besoins de la mission. Car c'est Dieu qui prépare, qui appelle et qui envoie ; mais il ne peut envoyer que ceux et celles qui auront répondu. Prier pour les vocations, c'est prier pour l'appel et aussi pour les réponses, pour tous ceux et toutes celles qui ont commencé à répondre, qui souffrent et luttent pour répondre, pour tous ceux que déjà le Verbe de Dieu a fascinés et qui cherchent son Visage. Prier pour les vocations, c'est s'adresser à Dieu qui appelle, non pas dans une prière résignée, mais dans une imploration confiante ; non pas battus d'avance, mais certains de la victoire de Jésus. Non pas dans l'impatience, comme si Dieu y mettait de la mauvaise volonté, mais dans la joie très douce de rejoindre le vouloir de Dieu qui est Père, le projet séculaire et universel du salut des hommes. Non pas en gardant les yeux sur nos misères et notre indignité, mais en contemplant le cœur de Dieu, qui met sa joie à dépasser nos espérances. Dieu n'envoie pas des ouvriers parce que nous l'avons mérité, mais parce qu'il veut que tous les hommes soient sauvés. "Les ouvriers sont peu nombreux, priez donc" ; priez à cause de ce manque. Mais qui parle ici de manque ? C'est Jésus lui-même, qui choisissait et appelait ! Jésus qui venait d'envoyer deux par deux des disciples choisis ! Si donc Jésus lui-même, de son vivant sur terre, a perçu le manque, c'est que ce manque de bras durera aussi longtemps que la mission de l'Église. Jusqu'à la Parousie, l'Église, pour la moisson de Dieu, sera en pénurie d'ouvriers et d'ouvrières. Il faut donc nous installer durablement dans la prière, revenir demander à longueur de vie, car le travail, jusqu'au retour du Seigneur, demeurera disproportionné à nos forces. Ainsi la prière pour les vocations ne sera pas seulement un moment ponctuel, mais une dimension de notre vie orante, une pente de notre intercession. "Priez le Maître de la moisson", dit Jésus. Jésus nous fait demander, non pas des laboureurs ni des semeurs, mais des moissonneurs. Car Dieu se charge lui-même des labours dans le cœur des hommes, nous le savons par expérience. C'est lui aussi qui pourvoit aux semailles, et qui fait croître la parole jusque dans la rocaille de nos vies. La collaboration qui nous est offerte nous fait entrer directement dans la moisson de Dieu, dans la réussite de Dieu, dans l'été de Dieu. Par là Jésus nous lègue son formidable optimisme, sa certitude de la victoire de Dieu. Là où nous ne voyons dans le monde que terrains vagues ou herbes folles, Jésus voit déjà le blé qui lève : "Déjà les champs sont blancs pour la moisson" (Jn 4,35). Cette assurance de Jésus doit marquer notre imploration quand nous prions le Dieu qui moissonne ; et plus nous entrons, par la prière et l'offrande, dans l'œuvre du Christ, le Seigneur de notre appel, plus aussi il nous faut prendre à cœur l'immensité de la plaine, la dimension de la tâche, et réclamer avec enthousiasme de nouveaux bras, de nouveaux cœurs de missionnaires. Quand nous prions ainsi "selon Dieu" dans l'Esprit Saint (Rm 8,27), quand nous demandons, non seulement des ouvriers pour la relève, mais une immense rangée de moissonneurs, en expansion sur toute la terre et aux dimensions du salut de Dieu, croyons "que nous l'avons obtenue", et accueillons dans la paix ce qui nous viendra du cœur du Père.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 2 juin 28 Lieu vers le lac Mérom Livre Tome 4 - ch 237.2 2ème année vie publique Jésus prend la parole : « Tu as raison, Simon-Pierre. Moi aussi, j’éprouve de la compassion pour ces âmes et ces foules. Pour beaucoup, ne pas me trouver à un moment donné peut être une cause irrémédiable de malheur. Voyez comme ceux qui n’ont pas encore la certitude de ma vérité sont las et troublés, et comme ceux qui ont déjà goûté à ma parole et ne peuvent plus s’en passer – aucune autre parole ne peut les satisfaire – sont affamés. On dirait des brebis sans pasteur qui errent de-ci de-là sans trouver personne pour les guider et les nourrir. J’y pourvoirai, mais vous devez m’y aider, de toutes vos forces spirituelles, morales et physiques. Ce n’est plus par groupes nombreux que vous devrez savoir aller, mais deux par deux. Et j’enverrai par deux les meilleurs des disciples. Car la moisson est vraiment grande. Cet été, je vous préparerai à cette grande mission. Pour le mois de Tamuz, Isaac et les meilleurs disciples nous rejoindront. Et je vous préparerai. Vous n’y suffirez pas encore car, si la moisson est abondante, les ouvriers sont en revanche peu nombreux. Priez donc le Maître de la terre d’envoyer beaucoup d’ouvriers à sa moisson. Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 6 Juil - 11:30 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Allez plutôt vers les brebis perdues » (Mt 10, 1-7)En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »
MÉDITER AVEC LES CARMES Jésus n'a pas eu peur de la diversité lorsqu'il a choisi ses douze apôtres. Avec Pierre et André, compagnons de la première heure, il a appelé leurs deux associés pour la pêche, Jacques et Jean, les deux « fils du tonnerre », mais aussi Matthieu, l'homme de bureau, et Simon, un homme connu pour ses liens avec la résistance, et même Judas Iscariote, dont il appréciait sans aucun doute les qualités de gestionnaire. Ce qui unissait à ce moment tous ces hommes, en dépit de leurs différences de culture, de tempérament et d'options politiques, c'était leur engagement inconditionnel à la suite de Jésus Messie et la certitude d'avoir trouvé en lui celui qui allait donner sens pour toujours à leur vie et à leur cheminement. Mais désormais un lien plus fort encore allait les rapprocher : l'envoi par Jésus pour une même mission. Pour ce premier envoi, Jésus les ménage encore : ils n'auront pas à dépasser les frontières d'Israël. La mission au grand large, parmi les nations, sera pour plus tard, quand l'Esprit Paraclet les aura ouverts à l'intelligence des Écritures, mais déjà Jésus leur délègue à tous une part de ses pouvoirs messianiques, car ils devront, en son nom, non seulement annoncer que le Règne de Dieu est tout proche, mais faire reculer la souffrance, la mort et le pouvoir du mal. Depuis les débuts de la vie religieuse dans l'Eglise, les communautés ont trouvé dans la vie des Douze auprès de Jésus la charte de leur vie fraternelle : Les frères, ou les sœurs, ne se sont pas choisis, mais se trouvent frères ou sœurs par le choix du Seigneur ; leurs différences, assumées par Jésus, utilisées par Jésus, loin de les paralyser, doit leur apparaître comme une richesse pour la mission et le témoignage ; et enfin, plus encore que les pesanteurs humainement inévitables, les frères ou les sœurs doivent regarder, même quand les années les ont marqués, la grandeur et l'urgence de la mission confiée par Jésus. Le centenaire de la petite Thérèse a été pour nous tous l'occasion de méditer sur l'impact missionnaire de la vie en communauté. Vivre en commun l'appel de Jésus et partager joyeusement le poids du jour et de la chaleur, c'est en effet déjà proclamer au monde que le règne de Dieu est advenu et qu'il advient. Repartir sans cesse en sœurs de Jésus et retrouver envers chacune le chemin du pardon, c'est entrer dans l'œuvre de guérison de Jésus Messie. N'accepter pour agir et réagir que les seules armes de la lumière, c'est déjà vaincre avec Jésus les forces du mal. Puisque, aujourd'hui encore, le Christ nous rassemble au tour de sa table et qu'il regarde toutes et chacune comme il suivait des yeux ses douze amis, si différents et si enthousiastes, demandez-lui, mes sœurs, de vous révéler la force du lien qui vous réunit, la présence, dans les cœurs, de son Esprit Saint.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 13 février 28 Lieu Gorges d'Arbel Livre Tome 3 - ch 165.5 2ème année vie publique « Viens ici près de moi, mon Jean, et toi aussi, André, et toi, Jacques, fils de Zébédée. Puis toi aussi, Simon, et Barthélemy, Philippe, et vous, mes frères, et puis Matthieu. Judas, viens là, face à moi. Thomas, viens ici. Asseyez-vous. J’ai à vous parler. » Calmes comme des enfants, ils s’asseyent, tous un peu absorbés par leur monde intérieur et pourtant attentifs à Jésus comme jamais ils ne l’ont été. « Savez-vous ce que je vous ai fait ? Vous le savez tous. Votre âme l’a dit à votre raison. Mais l’âme, la reine de ces derniers jours, a enseigné à la raison deux grandes vertus : l’humilité et le silence, fils de l’humilité et de la prudence, elles-mêmes filles de la charité. Il y a huit jours seulement, vous seriez venus, comme des enfants désireux d’épater et de surpasser leur rival, proclamer vos prouesses, vos nouvelles connaissances. Maintenant, vous vous taisez. D’enfants, vous êtes devenus des adolescents. Vous savez désormais qu’en agissant ainsi vous pourriez humilier votre compagnon peut-être moins favorisé par Dieu, donc vous gardez le silence. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 11 Juil - 22:25 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Donnez gratuitement » (Mt 10, 7-15)En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. »
MÉDITER AVEC LES CARMES "Chemin faisant, dit Jésus, proclamez que le Règne de Dieu est proche". Ce qui donne à notre pèlerinage sur terre un sens total et ultime, c'est que, par la grâce du Christ, chacune de nos journées, chacune de nos démarches peuvent proclamer à ceux qui sont proches et à ceux qui sont loin : "Le Règne de Dieu est là" : Dieu est à l'œuvre pour réussir l'homme et le monde. Quelles que soient la pesanteur de nos vies ou l'obscurité de notre service, l'essentiel est pou nous, pèlerins, de rejoindre le projet de Dieu sur nous et sur le monde. Le reste : les malades qui guérissent, les morts rendus à leurs proches, les lépreux purifiés, donc le recul de la maladie, les démons chassés, donc le recul des forces du mal qui travaillent le monde, tout cela est bien lié par Jésus à la mission des disciples, mais c'est sa puissance à lui qui l'accomplira. Ce sera le signe tangible de la présence du Règne de Dieu , de l'emprise de Dieu sur l'histoire des hommes. Aucun témoin de Jésus ne peut dire d'avance que ces signes accompagneront visiblement sa parole et son message ; mais Jésus, dans son discours d'envoi en mission, nous laisse trois consignes qui seront valables pour tous les missionnaires, en tout temps et en tout lieu, donc pour nous tous : donnez gratuitement, soyez des êtres libres, et des êtres porteurs de paix. Nous avons reçu gratuitement l'Évangile, la foi, l'accès aux sacrements dans l'Église de Jésus. C'est gratuitement aussi, sans mérite de notre part, que nous avons été appelés, au cœur de l'Église pour le service de la louange et de l'intercession. Et la gratuité que le Seigneur attend de nous, c'est que restions à plein temps et à plein cœur au service de la mission, au service du Règne de Dieu dans les cœurs, ramenant sans nous lasser tous les événements sur le grand horizon du salut du monde, reconduisant à Dieu toute chose et toute personne, et nous identifiant à tout moment au Christ dans son mystère de service et de gloire. Reverser sur le monde l'amour reçu de Jésus, et dire sans cesse à Dieu la détresse du monde : voilà notre gratuité. Au service de la mission, Jésus veut des êtres libres, libres de toute aliénation dans les choses, dans les tâches, dans les petits pouvoirs que l'on s'arroge, de toute idolâtrie devant l'œuvre des mains ou de l'esprit, de toute adhésion captative aux personnes. Là s'enracine la véritable pauvreté du missionnaire de Jésus : elle n'est pas avant tout une prouesse ascétique, mais prend le visage de la disponibilité, de la légèreté, de la liberté dans le don de soi, nécessaires pour une proclamation rapide et efficace du Règne de Dieu. Ni or ni argent : le but n'est pas de remplir sa ceinture ni d'alimenter un compte en banque. Deux tuniques, l'une sur l'autre : ce serait un signe de luxe inutile et d'oisiveté ! Ni sandales ni bâton : au temps de Jésus ceux qui jeûnaient allaient pieds nus et sans canne au Temple et à la synagogue ; le missionnaire chrétien se présentera aussi comme un homme à jeun de Dieu ; il apparaîtra devant les hommes dans la même dépouillement que devant Dieu. Enfin Jésus nous veut porteurs de paix, parce que notre message est la bonne nouvelle de la victoire sur la mort. En entrant dans chaque maison, en abordant chaque frère, chaque sœur, Jésus nous ordonne d'offrir à tous la, la paix qui vient de Dieu, et qui vient de la Croix de Jésus, sans savoir d'avance ce que chacun fera de notre offre, car ceux à qui nous sommes envoyés gardent la responsabilité de leur foi ou de leur raidissement. Il se peut qu'en réponse à cette paix l'envoyé de Jésus essuie un refus, refus de sa présence ou refus de sa parole. C'est alors surtout qu'il sera messager de paix. Porteur de paix, comme Joseph, vendu par ses frères, et qui devient leur sauveur, comme Jésus, trahi par un disciple, abandonné par les onze autres, et qui, lors des apparitions du Ressuscité, leur dit avec insistance : "La paix soit avec vous". Il se laissera chasser de la maison ou de la ville, sans une plainte, et sans rien emporter d'elle, ni amertume ni agressivité, pas même la poussière attachée à ses pieds. Il s'en ira, généreux, libre, dans la paix de Dieu, comme Jésus est allé vers la Croix.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 23 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 265.4 2ème année vie publique « Il y a quelque chose d’encore plus grand qu’un miracle et qui convainc également les foules, avec plus de profondeur et de durée : une vie sainte. Mais vous en êtes encore loin et toi, Judas, plus que les autres. Mais laissez-moi parler, car c’est une longue instruction. Allez donc, guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts du corps et de l’âme, car le corps et l’âme peuvent être également malades, lépreux, morts. Et sachez, vous aussi, comment on s’y prend pour accomplir un miracle : par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le Nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père. Il ne s’achète pas à prix d’argent. Seule notre volonté l’accorde et seule une vie juste le maintient. Mais comme il vous est donné gratuitement, donnez-le gratuitement aux autres, à ceux qui en ont besoin. Malheur à vous si vous rabaissez le don de Dieu en le faisant servir à remplir votre bourse. Ce n’est pas votre puissance, c’est la puissance de Dieu. Servez-vous-en, mais n’en faites pas votre propriété en prétendant : “ Elle m’appartient. ” Comme elle vous est donnée, elle peut vous être retirée. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 11 Juil - 22:31 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Quand on vous persécutera, fuyez » (Mt 10, 16-23)En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »
MÉDITER AVEC LES CARMES Gratuité, légèreté, limpidité : trois consignes que Jésus nous a laissées pour notre vie et notre témoignage de chaque jour. Gratuité de notre action et de notre dévouement, puisque c'est de Dieu que nous tenons ce que nous avons à donner et la force de servir. Gratuité, puisque c'est le Seigneur que nous servons à travers nos frères et nos sœurs. Et cette liberté dans le don peut nous prémunir contre bien des tristesses, spécialement dans la vie de communauté, quand personne ne voit ni ne mesure ce que nous essayons d'apporter, ou quand personne ne garde mémoire de ce que nous avons vécu, porté ou donné. Légèreté : le témoin de Jésus est un disciple désencombré. Désencombré dans le cœur, au niveau des possessions, des attaches et des désirs, mais aussi allégé le plus possible pour la route et le travail. « Deux tuniques l'une sur l'autre », c'est bon pour les oisifs et ceux qui vivent dans le luxe, le cœur aussi vide que leurs journées. Il ne faut pas se méprendre sur la légèreté de l'Évangile. Elle n'est pas l'inconscience de ceux qui n'ont effectivement rien dans les mains et rien dans les poches, mais parce qu'ils n'assument rien, ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Notre légèreté sur la route du Christ, c'est un choix très conscient et adulte, en vue d'une plus grande liberté filiale. Limpidité enfin. Limpidité du regard et du cœur. Nous connaissons bien sa caricature : l'attitude du naïf, qui trouve tout très simple parce qu'il passe toujours à côté du réel. La vraie limpidité chrétienne est au contraire à base de réalisme et réclame de nous des discernements exigeants. C'est une limpidité patiemment acquise par la garde du cœur, l'ascèse de la mémoire et un recul évangélique par rapport aux événements, aux idées et aux paroles. C'est pourquoi Jésus dit : « Soyez candides comme les colombes, et avisés comme les serpents ». Non pas tantôt avisés et tantôt candides, au gré des circonstances et de notre humeur, selon la tête du frère ou de la sœur, en fonction de notre intérêt du moment ou de nos visées à long terme ; mais en même temps simples et avisés, gardant à la fois prudence et spontanéité, tact et cordialité, l'un pondérant l'autre. Cet équilibre de la charité est typique de l'enseignement de Jésus sur la vie fraternelle : les silences opportuns du serpent nous éviteront les enthousiasmes faciles, et la bienveillance tempérera le réalisme, dans l'esprit des Béatitudes. Jésus nous invite là à un long apprentissage de la liberté et de la bonté, qu'il nous faut consentir à tout âge de la vie spirituelle ; car on pense instinctivement à la liberté : on la désire et on la demande. Mais la bonté s'éteint parfois dans le cœur. Progressivement, insensiblement.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 23 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 265.7 2ème année vie publique (…) Je vous envoie comme des brebis parmi les loups. Soyez donc prudents comme des serpents et simples comme des colombes. Car vous savez comment le monde, qui en vérité compte plus de loups que de brebis, agit de même avec moi, qui suis le Christ. Moi, je puis me défendre par ma puissance, et je le ferai jusqu’à ce que vienne l’heure du triomphe provisoire du monde. Mais vous, vous n’avez pas cette puissance, et vous avez besoin de davantage de prudence et de simplicité. Il vous faut donc plus de sagacité pour éviter actuellement prisons et flagellations. Pour le moment, en vérité, vous avez beau affirmer que vous voudriez donner votre sang pour moi, vous ne supportez même pas un regard ironique ou coléreux. Plus tard, vous serez forts comme des héros contre toutes les persécutions, plus forts que des héros, d’un héroïsme inconcevable pour le monde, inexplicable, et qu’on qualifiera de “ folie ”. Non, ce ne sera pas de la folie ! Ce sera l’identification de l’homme à l’Homme-Dieu, par la force de l’amour, et vous saurez faire ce que j’aurai déjà fait. Pour comprendre cet héroïsme, il faudra le voir, l’étudier et le juger d’un point de vue surnaturel. Car c’est une chose surnaturelle qui dépasse toutes les limites de la nature humaine. Mes héros seront des rois, des rois de l’esprit, éternellement rois et héros… En ce temps-là, on mettra la main sur vous et on vous arrêtera, on vous traînera devant les tribunaux, devant les chefs et les rois pour qu’ils vous jugent et vous condamnent pour ce qui est un grand péché aux yeux du monde : être les serviteurs de Dieu, les ministres et les défenseurs du bien, les maîtres des vertus. A cause de cela, vous serez flagellés et punis de mille façons jusqu’à subir la mort. Et vous me rendrez témoignage devant les rois, les présidents de tribunaux, les nations, confessant par votre sang que vous aimez le Christ, le vrai Fils du vrai Dieu. Quand vous serez entre leurs mains, ne vous préoccupez pas de ce que vous devrez répondre et de ce que vous aurez à dire. N’éprouvez alors aucune peine, si ce n’est de l’affliction à l’égard des juges et des accusateurs que Satan dévoie au point de les rendre aveugles à la vérité. Les paroles à dire vous seront données à ce moment-là. Votre Père vous les mettra sur les lèvres, car ce ne sera pas vous qui parlerez alors pour convertir à la foi et professer la vérité, mais ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 11 Juil - 22:34 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » (Mt 10, 24-33)En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
MÉDITER AVEC LES CARMES "Ne craignez pas... courage !" Telle est la consigne de Jésus qui noue en gerbe les quatre paroles retenues aujourd'hui par la liturgie. Il s'agit, dans sa pensée, non pas de ces craintes fugitives qui gênent ou empoisonnent la vie de tous les jours, mais de la crainte qui saisit le croyant au moment de témoigner de sa foi et de son attachement à Jésus-Christ ; la crainte de paraître fou, ou demeuré, ou dépassé ; la crainte de la persécution, dont Jésus vient de parler dans le contexte de saint Matthieu : "Vous serez haïs de tous à cause de mon nom". Et si nous demandons à Jésus ce qui peut nous aider à traverser la crainte, sa réponse nous semblera étrange. Il la donne juste avant sa consigne, lorsqu'il dit : "Le disciple n'est pas au-dessus du Maître, ni le serviteur au-dessus de son Seigneur. Puisqu'ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, à combien plus forte raison le diront-ils de ceux de sa maison !" Ainsi notre raison de ne pas craindre, c'est que notre destin reproduit celui du Serviteur de Dieu, et que dès le départ nous sommes compromis par lui et avec lui. Notre assurance, notre audace de témoins, est donc d'emblée paradoxale : ce qui doit nous immuniser contre la peur, c'est que notre Maître est allé jusqu'à la mort ! Mais Jésus ajoute aussitôt une autre raison de ne pas nous laisser entamer par la crainte : "Rien n'est voilé qui ne sera dévoilé. Rien n'est secret qui ne sera connu." Ce n'est pas là remarque banale, comme si Jésus disait : "Tout vient à son heure", "tout finit par se savoir", c'est l'affirmation, par le Christ, que la lumière est déjà victorieuse, et que Dieu accompagne le témoignage de ses fils et de ses filles parce qu'il veut, par eux et par elles, dévoiler au monde ses richesses. Il ne faut pas avoir peur, pas plus pour nous que pour notre message. Car si nous sommes porteurs de ce que Dieu révèle, il n'y a rien à craindre ni de l'oppression physique, ni de la solitude intellectuelle, ni des mutations de la culture et de l'histoire, ni de la perte de tout modèle autre que Jésus-Christ. Celui qu'il faut craindre, nous dit Jésus, c'est Celui qui a le pouvoir de vouer à la géhenne et le corps et l'âme, c'est-à-dire Dieu lui-même, qui seul est maître de l'irréversible, Dieu, maître de la mort et de la vie. Mais ici le mot craindre change de sens, quand on passe de la crainte des hommes à ce que le monde juif appelait "la crainte de Dieu". La crainte de Dieu, au sens biblique, c'est un mélange de respect et d'affection, c'est à la fois le sens de la majesté de Dieu et une spontanéité filiale pour lui obéir ; c'est, en quelque sorte, la délicatesse de l'homme en réponse à la délicatesse de Dieu. C'est pourquoi, alors que la crainte des hommes, ou de leur jugement, ronge, paralyse et mène au doute, la crainte de Dieu, au sens biblique, réveille sans cesse en nous le meilleur de nous-mêmes et nous rend aptes à percevoir la tendresse de notre Dieu qui s'occupe si bien des moineaux et compte tous les cheveux de notre tête. Le témoin de Jésus, c'est donc un homme de foi chez qui l'amour pour Dieu a banni la crainte des hommes, et qui est prêt, malgré ses limites et ses faiblesses, à confesser hardiment le Christ sauveur, à se déclarer pour lui devant les hommes, c'est-à-dire à se déclarer solidaire de lui, en tout temps et en tout milieu, partout où il est aimé, partout où il est trahi, partout où des hommes à tâtons, le cherchent. Et ce témoignage-là, même s'il met en œuvre toutes les ressources humaines de l'apôtre, dépasse le niveau de l'habileté et du prestige ; il s'enracine humblement dans l'amitié avec Jésus, mort et ressuscité. Ce que le disciple crie au monde, ce qu'il a le droit et de devoir de proclamer sur les toits, c'est ce que Dieu lui a murmuré à l'oreille, ce qu'il n'a jamais cessé de murmurer à son peuple. Voilà pourquoi notre témoignage ne peut être ni agressif, ni contraignant, et ne peut céder à aucune tentation d'impatience. Il renvoie à une parole entendue, à un visage toujours cherché. C'est un message tout d'intériorité et de douceur, enveloppé de la même miséricorde qui nous enveloppe nous-mêmes.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 23 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 265.11 2ème année vie publique (…) Rappelez-vous que le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Qu’il suffise par conséquent au disciple d’être comme son maître – c’est déjà un honneur immérité – et le serviteur comme son Patron et c’est déjà de la bonté surnaturelle de vous accorder qu’il en soit ainsi. S’ils ont traité le Maître de maison de Belzébuth, comment appelleront-ils ses serviteurs ? Et les serviteurs pourront-ils se révolter si le Maître, au lieu de se révolter, de haïr et de maudire, reste calme dans sa justice et continue ses œuvres, en remettant le jugement à un autre moment quand après avoir tout essayé pour les convaincre, il aura constaté en eux l’obstination dans le mal ? Non. Les serviteurs ne pourront pas faire ce que leur Maître ne fait pas, ils devront au contraire l’imiter en pensant qu’ils sont eux aussi des pécheurs, alors que lui était sans péché. Ne craignez donc pas ceux qui vous traiteront de “ démons ”. Il viendra un jour où la vérité sera connue, et on verra alors qui était le “ démon ” : vous ou eux. Il n’est rien de caché qui ne doive être révélé, et rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis maintenant dans les ténèbres et en secret, car le monde n’est pas digne de connaître toutes les paroles du Verbe – il n’en est pas encore digne et il n’est pas temps de le dire aussi aux personnes indignes –, vous, quand viendra l’heure où tout devra être connu, dites-le en plein jour, proclamez du haut des toits ce que je vous dis maintenant tout bas en m’adressant davantage à votre âme qu’à votre oreille. Car alors, le monde aura été baptisé par le Sang, et Satan aura contre lui un étendard grâce auquel le monde pourra, s’il le veut, comprendre les secrets de Dieu, alors que Satan ne pourra nuire qu’à ceux qui désirent sa morsure et la préfèrent à mon baiser. Mais huit parties du monde sur dix ne voudront pas comprendre. Seule la minorité voudra tout savoir pour suivre tout mon enseignement. Peu importe. Comme on ne peut séparer ces deux parties saintes de la masse injuste, prêchez aussi du haut des toits ma Doctrine, prêchez-la du haut des montagnes, sur les mers infinies, dans les entrailles de la terre. Quand bien même les hommes ne l’écouteraient pas, les divines paroles seront recueillies par les oiseaux et les vents, les poissons et les flots, et les entrailles de la terre en garderont l’écho pour les répéter aux sources, aux minéraux, aux métaux, et tous en profiteront car eux aussi ont été créés par Dieu pour servir d’escabeau à mes pieds et être une joie pour mon cœur. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme : craignez seulement celui qui peut envoyer votre âme à la perdition et, au jugement dernier, la réunir au corps ressuscité pour les jeter dans les feux de l’enfer. N’ayez pas peur. Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Pourtant, pas un ne tombera sans la permission du Père, malgré tous les pièges de l’homme. N’ayez donc pas peur. Mon Père vous connaît. Il connaît le nombre de cheveux que vous avez sur la tête. Vous valez plus qu’une multitude de passereaux ! Et je vous assure que quiconque me reconnaîtra devant les hommes, je le reconnaîtrai, moi aussi, devant mon Père qui est dans les Cieux. Mais quiconque m’aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père. Reconnaître, ici, signifie suivre et mettre en pratique ; renier signifie abandonner mon chemin par lâcheté, à cause de la triple concupiscence, par quelque calcul mesquin, ou encore à cause d’une affection humaine envers l’un des vôtres qui m’est opposé. Car cela se produira. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 11 Juil - 22:37 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Il commença à les envoyer en mission » (Mc 6, 7-13)En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
MÉDITER AVEC LES CARMES Jésus appelle les Douze et les introduit dans sa mission. Que leur donne-t-il ? - le pouvoir de guérir les malades, donc de faire reculer comme lui la souffrance et la mort ; - l'autorité sur l'esprit du mal, c'est-à-dire la capacité de le débusquer dans le cœur des hommes et d'aider chacun à se libérer, à se pacifier, à se tourner vers Dieu. Que demande Jésus à ceux qui vont être porteurs de son message de conversion et dépositaires de son œuvre de miséricorde ? D'abord de savoir travailler ensemble. Il les envoie "deux par deux", pour qu'ils se soutiennent, bien sûr, car la solitude des témoins est parfois redoutable, dans un monde hostile, mais plus encore indifférent. Ils iront deux à deux également pour concerter leur action, pour affiner leur manière de témoigner, pour vivre aux yeux de tous la charité qu'ils prêchent. Puis Jésus leur demande de rester légers sur la route. Qu'ils disposent, certes, de moyens d'action normaux et bien adaptés : des sandales solides, un bâton pour chasser les chiens, mais pas de luxe inutile, comme serait par exemple le fait de porter deux tuniques l'une sur l'autre. Deux tuniques, c'est la tenue des gens qui n'ont rien à faire. Frères et sœurs, dans la mesure où nous avons décidé de servir le Seigneur, nous devenons des itinérants, des hommes et des femmes dérangeables, déplaçables, disponibles. Toute notre vie se déroule dans un cadre restreint : la maison, le travail, la famille, les voisins ; nous devons rester, par Jésus qui est le chemin, des chrétiens en marche, en éveil, des croyants en mission. Comment rester légers sur la route ? Sans doute en regardant le Christ plus que nous-mêmes et nos impuissances, en écoutant son appel plus que nos sentiments d'échec ou d'amertume, en accueillant sa miséricorde sans nous arrêter à nos misères... bref : en nous débarrassant de cette deuxième tunique, qui nous resserre et nous gêne pour agir, pour servir, pour aimer, la tunique des tristesses, des découragements, et des sentiments négatifs, toute la vieillerie qui encombre notre cœur et notre vie, qui paralyse en nous l'homme nouveau, la femme nouvelle : "Vous tous qui avez été baptisés, vous avez revêtu le Christ".
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 23 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 265.6 2ème année vie publique (…) Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous sur qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon, Judas, Barthélemy, Jacques, Jean ou un autre, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je vais même plus loin : malheur à vous si vous n’avez que l’apparence d’être mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. Malheur à vous ! C’est encore trop peu que l’enfer pour rétribuer votre duperie. Mais même si vous étiez ouvertement des envoyés de Dieu, mais secrètement des rebuts, des publicains, des voleurs, des assassins, et même si des soupçons s’éveillaient dans les cœurs à votre sujet, si ce n’est une quasi certitude, on vous devra encore honneur et respect parce que vous êtes mes envoyés. Le regard de l’homme doit dépasser l’intermédiaire, et voir l’envoyé et le but, voir Dieu et son œuvre au-delà de l’intermédiaire trop souvent défectueux. Ce n’est que dans les cas de fautes graves qui blessent la foi des cœurs, que moi aujourd’hui, puis mes successeurs, devrons décider de couper le membre corrompu. Il n’est pas permis, en effet, que les âmes des fidèles se perdent à cause d’un prêtre devenu un démon. Il ne sera jamais permis, pour cacher les plaies qui pourraient naître dans le corps apostolique, d’autoriser des corps gangrenés à y survivre alors qu’ils éloignent les fidèles par leur aspect répugnant et les empoisonnent par leur puanteur démoniaque. Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux bourdons qui, après avoir butiné une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, restez où vous êtes, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne chère, ou par une famille qui n’est riche que de vertus. Ne cherchez jamais ce qui est “ le mieux ” pour le corps qui périt : au contraire, donnez-lui toujours ce qu’il y a de plus mauvais, en réservant tous les droits à votre âme. En outre – je vous le dis parce qu’il est bon que vous le fassiez –, donnez la préférence aux pauvres pour votre séjour, dès que vous le pourrez. Pour ne pas les humilier, en souvenir de moi qui suis et reste pauvre – et qui m’en fais gloire –, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “ Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches ” pour justifier votre désir de confort. En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses. Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville. Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Dim 11 Juil - 22:41 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Qui vous accueille m’accueille » (Mt 10, 34 – 11, 1)En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.
MÉDITER AVEC LES CARMES Saint Matthieu a regroupé en un même discours un bon nombre de consignes de Jésus concernant la mission chrétienne et le style de vie des missionnaires chrétiens. Comme vous l'avez remarqué, ces quelques versets sont centrés sur l'idée d'accueil ; mais l'accueil peut être vu à plusieurs niveaux. Il y a d'abord l'accueil des envoyés de Dieu. Disons tout de suite que ces envoyés ne portent pas forcément tous la petite croix des clercs ou des religieuses. Hommes ou femmes, prêtres ou non, il s'agit des prophètes de la nouvelle Alliance, donc de tous ceux et de toutes celles qui ont quelque chose à dire dans l'Église de Jésus, non parce qu'ils l'ont lu dans une revue ou dans leur journal, mais parce qu'ils l'ont expérimenté, dans la force de l'Esprit Saint, parce qu'ils interprètent authentiquement les événements que traverse le peuple de Dieu. "Qui accueille un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète." Cette parole de Jésus, nous pouvons la comprendre d'abord à la lumière de la première lecture : la femme qui a accueilli dans sa maison le prophète Élisée s'entend dire par l'homme de Dieu : "L'an prochain à cette époque, tu tiendras un fils dans tes bras." Autrement dit : celui qui accueille les messagers de Dieu, le message de Dieu, les suggestions de Dieu, voit venir dans sa vie une fécondité inespérée : c'est la récompense accordée par le prophète Mais on peut comprendre aussi : celui qui accueille un prophète reçoit la même récompense que le prophète. Si c'est vraiment un prophète que nous recevons, et si nous l'accueillons à cause du message qu'il porte, à cause du Christ qu'il représente, à cause de l'appel qu'il nous transmet, lui "l'homme juste", il faut nous associer, librement et courageusement, à l'œuvre du prophète, il faut laisser entrer en nous l'espérance nouvelle et l'exigence inattendue dont il est le témoin, et c'est pourquoi Jésus nous promet, à nous aussi, une récompense de prophète et d'homme juste. Évidemment, on ne peut accueillir tout le monde à la fois, on ne peut investir ses forces chrétiennes dans toutes les directions à la fois, ni non plus participer à la fois à toutes les entreprises missionnaires. Il y a d'authentiques disciples du Christ qui ne feront que traverser notre vie. L'important, nous dit Jésus, est de ne pas manquer le moment du verre d'eau. Mais l'accueil le plus fondamental se situe à un autre niveau : celui de notre relation directe au Christ Sauveur. "Celui qui aime son père ou sa mère, son fils ou sa fille, plus que moi, n'est pas digne de moi", c'est-à-dire n'est pas de niveau avec ce que je lui offre, dit Jésus. Bien sûr, le Christ ne cherche absolument pas à déprécier ni même à relativiser les affections familiales. Lui-même, au moment de mourir, se souciait encore de sa mère, et il a tenu à ce que Marie soit intégrée à sa vraie place dans la communauté chrétienne. Le Christ ne veut pas non plus opposer les attachements humains et l'attachement à sa personne, comme s'ils étaient inconciliables, mais il proclame cependant avec force que, si nous voulons marcher à sa suite, notre marche ne doit pas être arrêtée ni même gênée par des liens affectifs. En d'autres termes, le Christ ne peut se contenter des restes de nos forces, de notre temps, de notre amour. Il veut tout et tout de suite, et l'amour pour lui est premier et total. Toute autre affection, tout autre lien d'amitié ou d'amour doit être vécu, pour ainsi dire, à l'intérieur de ce don total que nous faisons au Christ. Mais - et c'est là une richesse inouïe du message de Jésus - nos affections humaines, ainsi ressaisies dans notre don au Christ, loin d'être niées, loin d'être dévaluées, loin d'être taries ou stérilisées, trouvent une vérité plus grande et se libèrent des contraintes de l'égoïsme. On n'aime jamais autant que lorsqu'on aime en Dieu. Tant que Dieu, dans un cœur humain, reste le concurrent, quelque part se glisse la tristesse. Quand Dieu est accueilli comme source de tout amour, la tristesse même se change en joie, et l'on apprend à aimer avec tout son cœur.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 23 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 265.12 2ème année vie publique (…) N’allez pas croire que je sois venu établir la concorde sur la terre et pour la terre. Ma paix est plus élevée que les paix faites par calcul pour se tirer d’affaire jour après jour. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive, le glaive tranchant pour couper les lianes qui retiennent dans la boue et ouvrir les chemins aux vols du surnaturel. Je suis venu opposer le fils au père, la fille à la mère, la bru à la belle-mère. Car je suis celui qui règne et qui a tous les droits sur ses sujets. Personne n’est plus grand que moi quand il s’agit des droits sur les affections. Car c’est en moi que tous les amours se centralisent et se subliment : je suis Père, Mère, Epoux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé. Et quand je dis : “ Je veux ”, il n’y a pas de lien qui puisse résister et la créature est mienne. C’est moi qui l’ai créée avec le Père, c’est par moi-même que je la sauve et j’ai le droit de la posséder. En vérité, les ennemis de l’homme, ce sont, en plus des démons, les hommes eux-mêmes ; et les ennemis de l’homme nouveau, du chrétien, ce seront les membres de sa famille par leurs lamentations, leurs menaces ou leurs supplications. Par conséquent, celui qui aimera désormais son père et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix quotidienne, multiforme, faite de résignation, de renoncements, d’obéissances, d’héroïsmes, de douleurs, de maladies, de deuils, de tout ce qui manifeste la volonté de Dieu ou une épreuve qui vient de l’homme, et ne me suit pas avec elle, n’est pas digne de moi. Celui qui tient compte de sa vie sur terre plus que de sa vie spirituelle, perdra la vraie vie. Mais celui qui aura perdu sa vie sur terre par amour pour moi la retrouvera, éternelle et bienheureuse. Qui vous accueille, m’accueille. Qui m’accueille, reçoit Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en tant que prophète, recevra une récompense proportionnée à la charité dont il fait preuve à l’égard du prophète. Qui accueille un juste en tant que juste, recevra une récompense proportionnée à la charité dont il fait preuve à l’égard du juste. En voici la raison : celui qui, dans un prophète reconnaît un prophète, montre qu’il est prophète lui aussi, c’est-à-dire très saint, car l’Esprit de Dieu le tient dans ses bras ; et celui qui aura reconnu un juste comme juste, prouve que lui-même est juste, car les âmes qui se ressemblent se reconnaissent. Il sera donc donné à chacun selon sa justice. Mais à qui aura donné même une seule coupe d’eau pure à l’un de mes serviteurs, fût-il le plus petit – les serviteurs de Jésus sont tous ceux qui le prêchent par une vie sainte, et les rois peuvent l’être comme les mendiants, les sages comme ceux qui ne savent rien, les vieillards comme les tout-petits, car à tous les âges et dans toutes les classes on peut être mes disciples –, qui donc aura donné à un de mes disciples ne serait-ce qu’une coupe d’eau en mon nom et parce que c’est mon disciple, en vérité je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:30 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? » (Mt 11, 20-24)En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »
MÉDITER AVEC LES CARMES Ces trois mises en garde de Jésus rendent un son inhabituel. C'est que l'enjeu est grave et que Jésus, dans ces controverses de Matthieu 23, est confronté à des hommes qui se posent en guides de leurs frères sur la route du salut. Le premier avertissement vise l'hypocrisie des scribes et des Pharisiens, c'est-à-dire des intellectuels et de ceux qui agissent sur l'opinion de la classe moyenne. Une hypocrisie qui se double d'un abus de pouvoir ; en effet, tout en tournant le dos, pour eux-mêmes, à l'aventure de la foi, ils la rendent impossible pour les autres qui, loyalement, cherchent Dieu. Ils s'interposent de toute leur masse entre Dieu et les hommes ; ils barrent la porte du Royaume ou la route de la conversion communautaire. Ils n'en finissent de se donner à Dieu, mais ne cessent de donner des leçons aux hommes, et si on les laissait faire, leur échec deviendrait l'échec de tous, le naufrage de leur foi engloutirait la foi des autres. Après le drame et parfois le mensonge de ceux qui ont stérilisé toute leur espérance, voici maintenant une autre hypocrisie, une autre comédie que dénonce Jésus : le zèle mal orienté, l'apostolat au seul bénéfice de l'apôtre : "Vous parcourez mers et continents pour gagner un seul prosélyte, et quand il l'est devenu, vous le rendez digne de la géhenne, deux fois plus que vous !" Un homme se convertit, il est gagné !... Mais gagné pour qui ? Pour le Christ sauveur, libérateur, pacificateur ? ou pour le propagandiste qui l'a pris en main, et qui va exercer sur lui sa volonté de puissance ? L'homme s'est converti au Christ, mais que lui propose-t-on comme modèle ? Le Christ, vraiment le Christ, l'Homme-Dieu, Sauveur de tous les hommes, ou bien le Christ déjà récupéré par une idéologie, déjà minimisé par le doute ou l'ironie ? L'homme s'est mis en route vers le Christ, mais qui sera son héros, le Christ, Jésus de Nazareth, ou le témoin du Christ qui se taille lui-même son salaire, et qui prend dans la vie ou dans le cœur du converti ou de son compagnon une place qui n'appartient qu'à Jésus ? Pour sa troisième mise en garde, Jésus se fait nettement plus sévère : "Guides aveugles … insensés et aveugles"... Et sa pensée est pour nous un peu plus difficile à saisir, parce que Jésus dénonce des serments qui ne sont plus guère en usage dans notre monde. De son temps on jurait volontiers par le sanctuaire, par l'autel, par le ciel, etc.... Toutes choses qui, de près ou de loin, avaient trait à Dieu et à son culte. On jurait ainsi pour donner du poids à une affirmation, mais aussi et surtout pour donner force juridique à un témoignage et donc pour emporter la décision du juge en matière importante. Regardons bien ce que critique Jésus : dans d'autres contextes, il dénonce l'abus des serments ; ici il reproche aux Pharisiens de fausser la hiérarchie des valeurs, d'inverser les véritables priorités, de faire plus de cas des dorures que du sanctuaire, des offrandes que de l'autel, mais surtout de prendre pour critères des choses matérielles, des détails secondaires, alors que la référence ultime devrait être Dieu qui habite les choses, qui les valorise, ou qui les agrée. Voilà bien des dangers qui nous guettent, personnellement et communautairement : tourner le dos aux véritables priorités spirituelles, s'enliser dans les choses en négligeant Celui qui leur donne du prix, "ne jurer" que par son propre senti sans plus se référer à l'œuvre commune, à la gloire de Dieu et au salut du monde. Que Jésus nous garde de toutes ces dérives de l'intelligence et du cœur, par la force et la douceur de son Esprit ; et qu'il nous retrouve chaque matin les mains ouvertes, à l'écoute de ses Béatitudes.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 24 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 266.13 2ème année vie publique (…) En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent reconnaître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux. – Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi. – Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde. – Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants. – Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:34 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25-27)En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
MÉDITER AVEC LES CARMES "Nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils." Cette confidence de Jésus se trouve au cœur de la prière que nous rapporte l'Évangile, action de grâces enthousiaste, cri de bonheur du Fils de Dieu fait homme, qui rejoint un autre cri du cœur, celui que Jésus opposera à l'incrédulité de ses ennemis, lorsqu'il dira solennellement, à propos de son Père : "Moi, je le connais !" Moi, j'ai de lui une expérience vitale et directe. Nous touchons là le point le plus vibrant, le plus inaccessible, du cœur humain et de la liberté humaine du Fils de Dieu. Pour Jésus, vivre, c'est être Fils ; aimer, c'est être Fils ; obéir, c'est être Fils ; mourir par amour pour les hommes, c'est vivre sa liberté de Fils. Et puisque le Père nous a d'avance destinés à reproduire l'image de son Fils, toute joie qui habite notre cœur est destinée à rejoindre sa joie de Fils ; tout notre désir de voir Dieu nous fait rejoindre Jésus dans son retour au Père ; tous les balbutiements et toutes les impuissances de notre foi viennent se noyer dans le témoignage de Jésus, qui redit, devant nous et en nous : "Nul ne connaît le Père, sinon le Fils". Nous n'avons pas, ici-bas, d'autre connaissance du Père que cette participation, pauvre et heureuse, au bonheur du Fils, qui dit :"Moi, je le connais !", et c'est l'Esprit qui nous la donne en partage. Nous n'avons pas d'autre rassasiement que la volonté du Père, celle dont Jésus, tous les jours, faisait sa nourriture ; et c'est l'Esprit qui nous la découvre, dans la parole de Jésus. Nous n'avons pas voulu garder d'autre richesse ni d'autre assurance que le regard posé sur nous du Père qui nous aime, ce regard que Jésus ne quittait pas du regard, et que l'Esprit nous fait pressentir ou retrouver. Nous n'avons plus d'autre soulagement, lorsque nous plions sous le poids du fardeau, que de venir nous mettre sous le joug de Jésus, qui détend aussitôt toutes les fatigues du cœur, parce que, aussitôt, le Maître nous prend à son école. "Venez à moi, redit Jésus, et moi je vous donnerai le repos !" Venez à moi, vous qui ployez sous le poids de l'épreuve, vous qui pleurez un être cher, car je viens habiter votre solitude. Venez à moi, vous qui êtes las de vous donner et de vous oublier, car avec moi, cette mort sera féconde. Venez à moi, vous que la haine a chassés de votre pays, de votre maison et des horizons de votre enfance, car avec moi vous serez dans le pays de Dieu. Venez à moi, vous qui pleurez de ne pouvoir pardonner, car je suis doux et humble de cœur. Ce que nous apportons aujourd'hui, et chaque jour, à l'Eucharistie du Seigneur, "pour la gloire de Dieu et le salut du monde", c'est le désir d'entrer dans cette humilité et cette douceur du Christ, c'est cette existence filiale, avec ses joies et ses secrets, c'est cette réponse au Père, authentifiée par notre vie fraternelle. Si ce désir filial nous habite et nous fait cheminer, peu importe que nos mains soient vides, peu importe que nos moissons demeurent invisibles, peu importe que l'exode se prolonge et nous pèse, car Jésus, déjà, nous donne le repos, et Dieu, pour sa gloire, prépare la rencontre où nous serons vraiment fils dans le Fils, filles dans le Fils, parce que nous le verrons tel qu'il est; et que nous le connaîtrons comme nous sommes connus.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 24 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 266.14 2ème année vie publique (…) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. » Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’approche du soir, s’écrie : « Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. » Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:36 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme . Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
MÉDITER AVEC LES CARMES "Venez à moi, dit Jésus, vous qui êtes fatigués et accablés". Vous qui travaillez dur, qui peinez à l'ouvrage, au rude labeur de la fidélité à Dieu ; vous qui pliez sous le poids de ce qu'il vous faut porter. Jésus visait, de son temps, avant tout le fardeau des préceptes de la Loi, que beaucoup ressentaient comme écrasant. Pour nous, il s'agit des multiples contraintes, des fatigues, des peines, des angoisses et des solitudes que nous impose la dure loi de la vie. "Venez à moi", dit Jésus. L'invitation est pressante et joyeuse. Pas d'autre route, pas d'autre certitude, pas d'autre maître ni d'autre appui que sa personne de Fils de Dieu, envoyé de Dieu pour le salut du monde. C'est lui et lui seul qui nous donnera le repos dans le monde à venir, et qui nous le donne en ce monde ci. Comment nous le donne-t-il ? Non pas en nous mettant à l'abri, dans une sorte de bulle d'espérance. Non pas en nous dispensant de l'effort, de la constance, de la fidélité. Non pas en nous libérant de la solidarité avec les nôtres qui souffrent ; mais en nous offrant la joie du Royaume en même temps que sa loi d'amour et sa présence, et en nous faisant prendre un chemin de douceur. "Venez à moi, dit Jésus, je suis doux et humble de cœur". C'est bien en ce monde que nous avons à servir le Seigneur, et il ne s'agit pas tellement, pour le suivre et lui plaire, de faire autre chose, mais de le faire autrement, et la douceur est justement une autre manière de voir les choses, les événements, et d'aborder les personnes. La douceur de Jésus, la douceur selon Jésus, ce n'est pas un comportement mièvre, infantile, irresponsable, c'est une qualité du regard et un supplément d'attention aux autres. C'est une volonté chaque jour réaffirmée de laisser à l'autre tout son espace, toute sa richesse, toutes ses chances de vivre. Il n'y a rien de plus reposant, à la suite de Jésus, que de se perdre de vue pour faire vivre les autres. C'est ce qu'on "apprend" en prenant le joug de Jésus et en s'attachant à le suivre. Cette douceur que l'on attendait du Messie (Za 9,9; Ps 37,11), c'est au fond le vrai sens de la Loi, et c'est alors que le joug du Sauveur devient léger. "Où est le bon chemin ? demandait Jérémie ; marchez-y et vous trouverez la tranquillité pour votre âme" (Jr 6,16). La paix de l'âme, selon le prophète, impliquait déjà un choix onéreux et un accord profond avec Dieu ; et c'est cela que le chrétien expérimente en mettant ses pas dans ceux de Jésus.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 28 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 268.9 2ème année vie publique (…) Mais en attendant, pour résister, venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et exténués, vous, mes apôtres, et avec vous, tous les hommes qui cherchent Dieu, qui pleurent à cause de la souffrance qu’ils subissent sur terre, qui s’épuisent dans la solitude, et je vous redonnerai des forces. Prenez sur vous mon joug. Ce n’est pas un fardeau. C’est un soutien. Embrassez ma Doctrine comme si c’était une épouse bien-aimée. Imitez votre Maître qui ne se borne pas à la proclamer, mais fait ce qu’elle enseigne. Apprenez de moi qui suis doux et humble de cœur. Vous trouverez le repos de vos âmes parce que la douceur et l’humilité procurent le royaume sur la terre et dans les Cieux. Je vous l’ai déjà dit, les vrais triomphateurs parmi les hommes sont ceux qui les conquièrent par l’amour, or l’amour est toujours doux et humble. Je ne vous donnerais jamais à faire des choses qui dépassent vos forces, car je vous aime et je vous veux avec moi dans mon Royaume. Prenez donc mon insigne et mon uniforme, et efforcez-vous d’être semblables à moi et tels que ma Doctrine vous l’enseigne. N’ayez pas peur, parce que mon joug est doux et son poids est léger, alors que la gloire dont vous jouirez, si vous êtes fidèles, est infiniment puissante. Infinie et éternelle… Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:39 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Je veux la miséricorde » (Mt 12, 1-En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
MÉDITER AVEC LES CARMES En réponse à la critique des Pharisiens, dans un premier temps Jésus semble s'abriter derrière l'exemple de David : si, poussé par la faim, le roi a distribué à ses compagnons des pains sacrés, interdits, pourquoi Jésus interdirait-t-il aux siens de froisser quelques épis ? La deuxième réponse de Jésus va plus loin, car il revendique les pouvoirs de Dieu même. Les prêtres, dans le Temple, ne sont pas liés par la loi sur le sabbat, parce qu'ils sont au service de Dieu, le maître du sabbat. De même, explique Jésus, mes disciples sont libres des minuties de la Loi, parce que moi, Fils de l'Homme, je suis plus grand que le Temple et maître du sabbat. Le sabbat, c'est le repos que Dieu donne aux hommes, à la fois comme une grâce et comme une obligation. Jésus est bien maître du sabbat, du nouveau sabbat, parce qu'il nous donne le repos de Dieu comme une faveur et de comme un devoir. II nous l'offre comme une chance, et nous invite à le chercher en lui-même. Car, en un sens, Jésus est à lui seul tout le repos de Dieu : c'est dans le Fils que Dieu crée, c'est dans le Fils qu'ils se repose à jamais. C'est pourquoi Jésus dit : "Venez à moi, vous qui pliez le fardeau, et vous trouverez le repos." De plus, ce repos trouvé dès ici-bas dans l'amitié de Jésus débouchera, auprès de lui, dans le repos éternel, le sabbat du ciel, où Dieu sera tout en tous. Mais en même temps qu'il prend position au sujet du sabbat et du repos en Dieu, Jésus rappelle le lien qui unit, à ses yeux, le culte rendu à Dieu et la vie fraternelle. Et Jésus de citer le prophète : "C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices (extérieurs)". Ce que Dieu attend de nous, c'est donc un vrai regard sur le frère, plutôt que l'observance tout extérieure des rites du sacrifice. En voyant les disciples froisser des épis, les Pharisiens ont dit : "Ils méprisent la loi !". Ils auraient dû dire : "Ces hommes ont faim !" Avant de jauger la fidélité d'un frère ou d'une sœur sur des critères de comportement extérieurs, il faut nous dire, pour rejoindre la pensée de Jésus : "Pourquoi mon frère est-il est contraint de froisser des épis ? Et ma sœur, quelle faim la tenaille ?"
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 6 mai 28 Lieu Près d'Ashqelôn Livre Tome 3 - ch 217.3 2ème année vie publique (…) Mais en attendant, toi qui te prétends saint, pourquoi permets-tu certaines choses ? Toi qui te dis Maître, pourquoi n’instruis-tu pas tes apôtres, avant les autres ? Regarde-les, derrière toi ! Les voilà, avec encore l’instrument du péché dans leurs mains ! Tu les vois ? Ils ont cueilli des épis, or c’est le sabbat. Ils ont cueilli des épis qui ne leur appartenaient pas. Ils ont violé le sabbat et ils ont volé. » Pierre répond : « Nous avions faim. Nous avons demandé logement et nourriture au village où nous sommes arrivés hier soir. Ils nous ont chassés. Seule une petite vieille nous a donné de son pain et une poignée d’olives. Que Dieu le lui rende au centuple, car elle a donné tout ce qu’elle avait et s’est contentée de demander une bénédiction. Nous avons marché pendant un mille, puis nous nous sommes arrêtés, comme la Loi le prescrit, et nous avons bu l’eau d’un ruisseau. Plus tard, au crépuscule, nous sommes allés à cette maison… Ils nous ont repoussés. Tu vois que nous avions la volonté d’obéir à la Loi. – Mais vous ne l’avez pas fait. Il n’est pas permis, pendant le sabbat, de faire des travaux manuels et il n’est jamais permis de prendre ce qui appartient à autrui. Mes amis et moi, nous en sommes scandalisés. – Moi, au contraire, je ne le suis pas, dit Jésus. N’avez-vous jamais lu comment David, à Nob, prit les pains consacrés pour se nourrir, lui et ses compagnons ? Les pains consacrés appartenaient à Dieu, dans sa maison, réservés par un ordre éternel aux prêtres. Il est dit : “ Ils appartiendront à Aaron et à ses fils qui les mangeront en un lieu sacré, car c’est une chose très sainte. ” Néanmoins, David les prit pour lui et ses compagnons parce qu’ils avaient faim. Or si le saint roi entra dans la maison de Dieu et mangea les pains consacrés le jour du sabbat, lui à qui il n’était pas permis de s’en nourrir – pourtant la chose ne lui fut pas comptée comme péché puisque Dieu continua encore après cela de lui garder son amour –, comment peux-tu dire que nous sommes pécheurs si nous cueillons sur le sol de Dieu les épis qui ont poussé et mûri par sa volonté, les épis qui appartiennent aussi aux oiseaux ? et tu refuses que les hommes s’en nourrissent, eux qui sont les enfants du Père ? Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:41 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Il les guérit tous » (Mt 12, 14-21)En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance.
MÉDITER AVEC LES CARMES Jésus, après un jour de sabbat, vient de guérir un homme à la main paralysée. Une fois sortis de la synagogue, les Pharisiens tiennent conseil contre lui, sur les moyens de le faire périr : une haine aveugle, une haine démesurée voudrait barrer la route de Jésus. Et lui ne cherche pas à faire front : il se retire de ce lieu, et continue d'enseigner et de guérir ceux qui osent le suivre, en leur recommandant la plus grande discrétion, pour ne pas attiser la haine. C'est le moment que choisit saint Matthieu pour évoquer le style messianique de Jésus, dans la ligne des prophéties du livre d'Isaïe sur le mystérieux Serviteur de Yahweh. Jésus, trait pour trait, rappelle la figure de ce Serviteur : il est l'Élu du Père, le Bien Aimé en qui le Père s'est complu, et sur lui repose l'Esprit de Dieu qui le pousse à l'action et au témoignage. De plus, Matthieu voit annoncé par Isaïe l'extension universelle de la mission de Jésus : "il annoncera le droit aux nations", c'est-à-dire qu'il fera connaître à tous les peuples de la terre la volonté de Dieu et le chemin pour y répondre, si bien qu'en son nom", en sa personne de Sauveur, "les nations, toutes les nations, mettront leur espérance". Enfin l'Évangéliste repère dans la prophétie d'Isaïe deux attitudes typiques, deux choix volontaires de Jésus Messie. D'une part il a opté résolument pour la non-violence : il ne discute pas pied à pied, il ne vocifère pas, il ne joue pas les tribuns sur la place publique ; d'autre part, il a décidé, dans sa miséricorde, d'espérer pour chacun jusqu'au-delà du possible. Jamais il ne brisera le roseau déjà froissé et affaibli. Et pourtant ce roseau n'aura plus jamais sa solidité d'autrefois, et il ne peut plus avoir les grandes ambitions d'un roseau bien rigide ; il ne sera plus jamais solide, et en un sens on ne pourra rien en faire de durable, on n'osera même plus s'en servir ! Tout ce qu'il peut espérer, c'est tenir encore contre le vent, étayé par des roseaux intacts ; c'est déjà un bel exploit pour un roseau froissé, mais Jésus lui donnera une autre chance, jusqu'au bout : le roseau pourra servir, bien droit. Jésus n'éteindra pas non plus la mèche qui fume encore. Et pourtant chacun sait que si la mèche fume, c'est que la flamme est partie, bien partie, définitivement impossible à ranimer. Mais avec Jésus, non seulement la mèche fumera jusqu'au bout, non seulement elle luttera jusqu'au bout avant de s'éteindre, mais une flamme très pure et très douce repartira, à l'heure de l'Esprit. C'est nous qui désespérons de nos frères et de nos sœurs ; c'est nous qui décrétons que ce qu'ils vivent n'est plus valable et qu'aucun sursaut spirituel n'est plus possible, que leur faiblesse est désormais sans remède et leurs efforts, sans intérêt. Pour Jésus Messie, tant qu'il il y a de la vie, il y a de l'espoir. Il y a même de l'espoir au-delà de cette vie, car la vraie vie commence quand celle-ci s'est éteinte. Et jusqu'à ce moment, invisible aux hommes, où notre flamme se ranimera à la vie de Dieu, tout compte, tout vaut encore, tout est grand aux yeux de Jésus : les dernières forces, les derniers cris d'espérance, les plus pauvres sourires, les plus humbles conversions, le fond d'huile dans la jarre et l'ultime poignée de farine, tout sert ici-bas, jusqu'au bout, "pour la gloire de Dieu et le salut du monde".
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 8 juillet 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 263.3 2ème année vie publique (…) Si quelqu’un veut ajouter quelque chose, qu’il le fasse. – Nous te demandons si c’est pour nous, les pharisiens, que tu as parlé. – La synagogue serait-elle pleine de pharisiens ? Vous êtes quatre. La foule comprend des centaines de personnes. La parole est pour tout le monde. – L’allusion était pourtant claire. – En vérité, on n’a jamais vu quiconque s’accuser de lui-même alors qu’il n’est désigné que par une comparaison ! Or c’est ce que vous faites. Mais pourquoi vous accusez-vous si, moi, je ne vous accuse pas ? Peut-être savez-vous que vous agissez comme je l’ai dit ? Moi, je l’ignore. Mais, s’il en est ainsi, repentez-vous-en. Car l’homme est faible et peut pécher. Mais Dieu lui pardonne s’il se forme en lui un repentir sincère accompagné du désir de ne plus pécher. Mais il est certain que persévérer dans le mal est un double péché et le pardon ne descend pas sur lui. – Nous, nous n’avons pas ce péché. – Dans ce cas, ne vous affligez pas de mes paroles. » L’incident est clos et la synagogue se remplit du chant des hymnes. Puis l’assemblée semble devoir se séparer sans autre incident. Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:43 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Reposez-vous un peu » (Mc 6, 30-34)En ce temps- là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.
MÉDITER AVEC LES CARMES Tout joyeux, les Douze reviennent de leur première mission. Selon les consignes de Jésus ils étaient partis deux par deux pour proclamer partout qu'il fallait se convertir, pour chasser les démons et guérir des malades. Et les voilà de retour, heureux de la confiance que Jésus leur a faite, mais harassés de fatigue après cette longue tournée. Se reposer sur place est impossible : les gens vont et viennent sans arrêt pour voir Jésus et causer avec lui. Mais Jésus, en vrai chef, a vu le problème, et il prend les devants : "Venez dans un lieu désert pour vous reposer un peu". Et tous ensemble partent, en barque, vers un lieu tranquille à l'écart de la foule. Mais ce ne sera pas un repos banal, une simple détente où l'on oublie tout souci et toute peine. Ce sera le repos avec Lui, pour l'écouter et pour lui confier tout, le repos qu'il promet à tous les hommes qui se tournent vers lui avec confiance. "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur" (Mt 11,28s). Et nous retrouvons les douze disciples dans la barque, à l'école de Jésus, se reposant en l'écoutant et en lui racontant tout ce qu'ils ont fait, tout ce qu'ils ont enseigné. Mais sur les collines avoisinant le lac, les pauvres n'ont pas quitté des yeux la barque de Jésus qui s'éloignait. En voyant quelle direction elle prenait, beaucoup ont compris en quel endroit Jésus menait son équipe. Et quand il débarque avec les siens, au lieu de trouver la tranquillité, la paix, le silence reposant, il découvre sur la côte une foule de gens venus à pied de toute la région, des malades et des pauvres accourus pour être guéris ou soulagés, et aussi des hommes et des femmes arrivés rien que pour entendre Jésus parler du Royaume de Dieu. En voyant ces milliers d'assoiffés, Jésus éprouve pour eux une immense pitié. Il les voit tous, là sur la berge, comme des brebis sans berger, avec, dans les yeux et dans le cœur, une immense espérance. Puis Jésus, Berger modèle, commence sur place à leur donner la nourriture essentielle : sa parole. Longuement il leur parle du Père, de son amour et de sa volonté. Et à la fin de la journée, parce qu'il a pitié de leur fatigue et de leur faim, il les nourrit tous en multipliant cinq petits pains et deux poissons séchés. Quant aux disciples, ils reprennent du service. Cinq mille hommes à nourrir, sans compter les femmes et les enfants : cela fait plus de quatre cents personnes par Apôtre ! Quelle journée, Seigneur ! Ils se croyaient en vacances avec Jésus, et Jésus lui-même les remet au travail, comme s'il voulait leur faire comprendre ses propres soucis de Berger : "le bon Berger donne sa vie pour ses brebis".
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 28 août 28 Lieu Tarichée Livre Tome 4 - ch 272.1 2ème année vie publique (…) Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent. Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote : « Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication… – Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque… – Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos ! – Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. » Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade. (…) C’est ce scribe qui lui dit : « Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab ! – Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ? – Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ? – Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… » Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue : « Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:46 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi » (Mt 12, 38-42)En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
MÉDITER AVEC LES CARMES Dans sa réponse aux scribes, que nous lisons aujourd'hui en saint Matthieu, Jésus ajoute un autre signe de Jonas, valable non plus seulement pour la fin des temps, mais pour la génération du Christ et pour tout le temps de l'Église : "Le Fils de l'Homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits", seulement trois jours et trois nuits, puis il sortira de la mort, comme Jonas fut rejeté par le monstre marin. La prédiction est devenue réalité, comme nous le proclamons bien souvent dans notre Credo : "Le troisième jour, il est ressuscité des morts". C'est bien là en effet le signe majeur pour notre foi chrétienne, un geste qui vient du cœur de Dieu et nous dévoile la puissance de son amour. C'est également le signe de Dieu auquel nous accrochons de plus en plus notre espérance, à mesure que nos forces nous quittent, que l'aiguillée chaque jour se raccourcit et qu'en nous l'homme extérieur s'en va en ruines : Jésus glorieux à la gloire du Père, c'est le signe assuré de notre victoire sur la mort et sur la tristesse ; c'est la certitude que pour nous aussi, fils et filles de Dieu, la vie et l'amour auront le dernier mot. Mais la parole de Jonas et de la Reine de Saba gardent pour nous, chrétiens, toute son urgence. Il nous faut écouter celui qui vient de loin : c'est le message du prophétisme. Il faut venir de loin pour écouter : c'est l'exhortation de la sagesse. Jonas venait de très loin sur la terre : Jésus nous est venu de Dieu, qui est au ciel, ses paroles sont les paroles du Père, et c'est pourquoi le Père nous redit chaque jour : "Écoutez-le !" Ce qui est visé là, c'est une écoute qui change le regard et la vie, une vraie conversion de tout l'être. "Dans Ninive, on cria, dit le livre de Jonas, et l'on fit par décret du roi cette proclamation : "Hommes bêtes, gros et petit bétail ne goûteront rien, ne mangeront point et ne boiront pas d'eau." Tous les vivants sont concernés : les hommes chanteront des psaumes de pénitence, les bœufs mugiront, les moutons ensemble se mettront à bêler. Manière humoristique de souligner que la pénitence sera complète, alors que, dans notre cas, le troupeau de nos habitudes n'est pas toujours touché par notre conversion. De même la Reine de Saba est venue du lointain Yémen pour entendre la sagesse de Salomon. Et nous, quelle distance sommes-nous prêts à franchir, quelles préférences sommes-nous décidés à bousculer, quel engourdissement allons-nous secouer, pour rejoindre Jésus, notre sage et notre sagesse, et nous mettre à son écoute ? Parfois nous refusons la distance culturelle entre son siècle et le nôtre, entre son langage et le nôtre. Plus profondément encore, entre les promesses de Dieu et leur réalisation, entre l'amitié de Dieu et la certitude de sa présence, entre les sacrements et les réalités divines qu'ils nous apportent, un espace, une distance demeurent, que seule la foi peut traverser, or les pas de notre foi restent timides : il faudrait chercher, scruter, désirer ; mais nous restons sur le seuil, nous restons au Yémen, et pourtant il y a parmi nous bien plus que Salomon.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 18 août 28 Lieu Chorazeïn Livre Tome 4 - ch 269.10 2ème année vie publique (…) Les pharisiens et les scribes se consultent, puis, feignant d’être polis, ils demandent tous ensemble : « Maître, il est plus facile de croire à ce que l’on voit. Donne-nous donc un signe pour que nous puissions croire que tu es ce que tu prétends être. – Est-ce que vous vous rendez compte que le péché contre l’Esprit Saint est en vous, alors qu’il a indiqué à plusieurs reprises que je suis le Verbe incarné, le Verbe et Sauveur, venu au temps marqué, précédé et suivi de signes prophétiques, accomplissant ce que dit l’Esprit ? » Ils répondent : « Nous croyons à l’Esprit, mais comment pouvons-nous croire en toi si nous ne voyons pas un signe de nos propres yeux ? – Comment donc pouvez-vous croire à l’esprit dont les actions sont spirituelles si vous ne croyez pas aux miennes qui sont sensibles à vos yeux ? Ma vie en est pleine. Cela ne suffit-il pas encore ? Non. Je réponds moi-même que non. Ce n’est pas suffisant. A cette génération adultère et perverse qui cherche un signe, il ne sera pas donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du monstre marin, ainsi le Fils de l’homme restera trois jours dans les entrailles de la terre. En vérité, je vous dis que les Ninivites ressusciteront le jour du Jugement avec tous les hommes et qu’ils se lèveront contre cette génération et la condamneront. Car eux, ils ont fait pénitence en entendant la prédication du prophète Jonas, et pas vous. Or il y a ici plus que Jonas. De même, la Reine du Midi ressuscitera, elle se dressera contre vous et vous condamnera, parce qu’elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or il y a ici plus que Salomon. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:47 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » (Mt 12, 46-50)En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
MÉDITER AVEC LES CARMES Souvent, dans l'Évangile, Marie, mère de Jésus prend sa place, simplement, discrètement, dans le groupe de ceux et de celles qui cherchent Dieu : au Temple, avec son bébé de quarante jours, au Temple encore, avec Jésus adolescent, à la Croix où Jésus agonise, puis au Cénacle avec ceux qui attendent l'Esprit. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, la foule a accaparé Jésus, et Marie se présente dehors, avec un groupe de cousins qui veulent le voir : Jacques, Joseph, Simon, Jude (Mt 13,58), d'autres encore peut-être, et éventuellement ses cousines, qui habitaient toutes Nazareth (Mt 13,56). Nous savons par l'Évangile de Jean qu'au moins une partie de ses cousins ne croyaient pas en lui (Jn 7,3), et cela éclaire peut-être la démarche de Marie qui les accompagne, elle la croyante, et aussi les paroles surprenantes de Jésus. Dans un premier temps, en effet, Jésus semble désavouer l'initiative de ses cousins, ou du moins refuser de leur accorder une position de faveur. Envoyé de Dieu pour le salut de tous, Jésus ne veut pas privilégier sa famille. En réalité, ses paroles vont beaucoup plus profond. Il ne dit pas : "Je n'ai pas de famille, je n'ai plus de famille. Je récuse les affections familiales", mais bien plutôt, en montrant de la main ses disciples : "Ma famille est immense et s'agrandit tous les jours ; quiconque me donne sa foi, quiconque fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux, c'est lui mon frère, ma sœur, ma mère. Ma famille n'est pas privilégiée, mais tout disciple reçoit le privilège d'entrer dans ma famille, dans mon affection, dans ma tendresse. De plus, en évoquant ainsi les réflexes des vrais disciples, Jésus fait le portrait spirituel de sa propre mère, accueillante depuis le premier jour à la volonté mystérieuse du Père. Marie, la croyante, est encore dehors, avec les cousins incrédules ; mais déjà Jésus lui donne sa vraie place : au milieu de ceux qui croient.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 18 août 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 269.12 2ème année vie publique (…) Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus : « Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. » Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont. Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son visage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit : « Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. » (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:51 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Ils ont donné du fruit » (Mt 13, 1-9)Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
MÉDITER AVEC LES CARMES Chacune à sa manière, les deux lectures d'aujourd'hui nous apportent un message d'optimisme. Le point d'appui de l'optimisme chrétien, c'est l'initiative d'amour que Dieu a prise à l'égard du monde : le semeur est sorti pour semer. Le Fils est sorti du Père "pour nous, les hommes et pour notre salut", pour semer la parole qui rejoint l'homme et l'appelle au salut. Depuis le lancement du monde, du temps et des hommes, le Verbe de Dieu se faisait le soleil des esprits, et, en agissant dans le monde, illuminait tout homme. Le Verbe agissait "sans sortir", sans sortir de Dieu, source de toute lumière et de tout bonheur. Un jour du temps, qui a marqué l'intervention définitive de Dieu, le Fils de Dieu est sorti pour dire la parole porteuse "d'Esprit et de vie". Il est sorti de Dieu et retourné à Dieu (Jn 13,3), prenant dans son passage tous ceux qui voulaient bien lui faire confiance et chercher la vie dans l'union à lui. Et cet optimisme, appuyé sur la mission de Jésus Sauveur, vient ensoleiller notre propre mission de prophètes. Notre premier réflexe serait de nous récuser : "Seigneur Dieu, voici : je ne sais pas parler, je ne suis qu'un jeune !" Dieu nous donne l'assurance en nous dévoilant maintenant son plan de toujours. Pour nous le compte à rebours a commencé il y a bien longtemps dans l'éternité du Dieu de notre appel : "Avant de te former au ventre de ta mère, je t'ai connu. Avant que tu sortes du sein, je t'ai sanctifié (consacré)." Nous voudrions nous attarder devant ce choix du Seigneur, pour nous étonner et rendre grâces, mais déjà le Seigneur nous envoie à son œuvre, à son champ, à ses semailles : "Vers tous ceux à qui je t'enverrai, tu iras. Tout ce que je t'enjoindrai, tu le diras ! Je mets mes paroles dans ta bouche." Et l'envoi par le Seigneur est assorti d'une promesse, qui nous interdit, malgré nos faiblesses, toute crainte, tout doute, toute hésitation : "Je serai avec toi !"
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 1er mars 28 Lieu Chorazeïn Livre Tome 3 - ch 179.5 2ème année vie publique (...) Ecoutez, et peut-être comprendrez-vous mieux comme peuvent être différents les fruits d’un même travail. Un semeur s’en alla semer. Il possédait de nombreux champs, de différentes sortes. Certains étaient un héritage de son père et la négligence y avait laissé proliférer les plantes épineuses. Lui-même en avait acquis d’autres : il les avait achetés tels quels à un homme incapable et les avait laissés en l’état. D’autres encore étaient entrecoupés de chemins car cet homme recherchait toujours ce qui est le plus commode et il ne voulait pas faire beaucoup de détours pour aller d’un endroit à l’autre. Enfin, il y en avait quelques uns, les plus proches de chez lui, auxquels il avait consacré tous ses soins pour avoir une vue agréable devant sa maison. Ces derniers étaient bien débarrassés des cailloux, des ronces, du chiendent et du reste. L’homme prit donc son sac de grains, des meilleurs, et il se mit à ensemencer. Le grain tomba dans la bonne terre meuble, labourée, propre, bien fumée des champs les plus proches de la maison. Il tomba sur les champs entrecoupés de chemins et de sentiers qui les divisaient et, qui plus est, y amenaient la crasse de poussières arides sur la terre fertile. Une autre partie tomba sur les champs où la paresse de l’homme avait laissé se multiplier épines et chardons. Maintenant que la charrue les avait emportées, elles paraissaient avoir disparu, mais elles étaient toujours là car seul le feu, cette destruction radicale des mauvaises plantes, les empêche de renaître. Le reste de la semence tomba sur les champs achetés récemment et qu’il avait laissés tels quels sans les défricher en profondeur ni les débarrasser de toutes les pierres éparses dans le sol, qui y formaient un pavage dur dans lequel les racines tendres ne pouvaient pénétrer. Après avoir tout semé, il rentra chez lui et dit : “ C’est bien ! Maintenant, je n’ai plus qu’à attendre la récolte. ” Il se réjouissait parce que, au fil des jours et des mois, il voyait lever des épis de blé drus dans les champs proches de sa maison, et cela poussait… Quel soyeux tapis ! Et puis ces épis, quelle mer ! Les blés blondissaient et chantaient, en battant épi contre épi, un hosanna au soleil. L’homme disait : “ Tous les autres champs vont être comme ceux-ci ! Préparons les faux et les greniers. Que de pain ! Que d’or ! ” Et il se réjouissait… Il moissonna le blé des champs les plus proches, puis passa à ceux hérités de son père, mais laissés en friche. Et il en resta bouche bée. Le blé avait abondamment poussé car les champs étaient bons et la terre, amendée par son père, était grasse et fertile. Mais sa fertilité avait agi aussi sur les plantes épineuses, emportées par la charrue mais toujours vivaces. Elles avaient repoussé et formé un véritable plafond de ramilles hérissées de ronces au travers duquel seuls quelques rares épis avaient pu lever. Le reste était presque entièrement mort étouffé. L’homme se dit : “ J’ai été négligent à cet endroit, mais ailleurs il n’y avait pas de ronces, cela ira mieux. ” Et il passa aux champs récemment acquis. Sa stupeur fit croître sa peine. Maigres et maintenant desséchées, les feuilles des épis gisaient comme du foin sec répandu partout. Du foin sec. “ Mais comment cela se fait-il ? comment ? ” gémissait l’homme. “ Et pourtant, il n’y a pas ici d’épines ! Et la semence était la même ! Pourtant, le blé avait poussé, dru et beau ! On le voit aux feuilles bien formées et nombreuses. Alors pourquoi tout est-il mort sans faire d’épis ? ” Et avec douleur il se mit à creuser le sol pour voir s’il y trouvait des nids de taupes ou autres fléaux. Or il n’y avait ni insectes ni rongeurs : mais que de pierres, que de pierres ! Un amas de caillasse. Les champs en étaient littéralement truffés et le peu de terre qui les recouvrait n’était qu’un trompe-l’œil. Ah ! S’il avait labouré le sol profondément quand il en était temps ! Ah, s’il avait creusé et testé le fond avant d’acquérir ces champs comme un bon terrain ! Ah, si du moins, après avoir fait l’erreur de les acheter au prix proposé sans s’assurer de leur qualité, il avait fait des efforts pour les améliorer ! Mais c’était désormais trop tard et ses regrets étaient inutiles. Humilié, l’homme se releva et se rendit aux champs qu’il avait entrecoupés de petits chemins pour sa commodité… Et il déchira ses vêtements de douleur. Ici, il n’y avait rien, absolument rien… La terre foncée du champ était couverte d’une légère couche de poussière blanche… L’homme tomba sur le sol en gémissant : “ Mais pourquoi ici ? Il n’y a là ni épines ni pierres, car ce sont nos champs. Mon grand-père, mon père et moi-même, nous les avons toujours possédés et, pendant des dizaines d’années, nous les avons rendus fertiles. J’y ai ouvert les chemins, j’ai enlevé de la terre aux champs, mais cela ne peut les avoir rendus stériles à ce point… ” Il pleurait encore quand une réponse à ses plaintes douloureuses lui fut donnée par une bande de nombreux oiseaux qui s’abattaient des sentiers sur le champ, et du champ sur les sentiers, à la recherche de graines… Le champ, devenu un canevas de sentiers sur les bords desquels du grain était tombé, avait attiré une foule d’oiseaux qui avaient mangé d’abord le grain tombé sur les chemins, puis celui du champ jusqu’au dernier grain. Ainsi l’ensemencement, le même pour tous les champs, avait donné là-bas cent pour un, ailleurs soixante ou trente, et ici rien. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. La semence, c’est la Parole : elle est la même pour tous. Les endroits où elle tombe sont vos cœurs. Que chacun en fasse l’application et comprenne. Que la paix soit avec vous. » (...) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:53 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Femme, pourquoi pleures-tu ? » (Jn 20, 1.11-18)Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
MÉDITER AVEC LES CARMES Dans tous les récits évangéliques qui rapportent une apparition de Jésus ressuscité, on retrouve trois éléments : Le Christ ressuscité prend l’initiative : il se fait voir, puis il se fait reconnaître, et enfin il confie une mission. Ici Marie de Magdala semble avoir pris les devants : elle se hasarde hors des murs de Jérusalem alors qu’il fait encore sombre. Mais elle s’attend à trouver un homme mort ; c’est un mort qu’elle cherche, parce qu’elle ne veut pas oublier, et elle accuse déjà ceux qui l’ont devancée : « Ils ont enlevé mon Seigneur, et nous ne savons pas où ils l’ont mis ! » Elle est en quête de son Seigneur mort, du corps de son Seigneur, mais la véritable initiative va venir du Vivant, de Jésus de nouveau vivant, qui se tient là où elle est, et qui lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Ainsi l’initiative de Jésus vient au-devant du courage de Marie Madeleine : si elle trouve, c’est parce qu’elle cherche, mais surtout parce que Jésus la cherche. Mais il faut que Jésus se fasse reconnaître. Or la reconnaissance du Ressuscité est souvent difficile. Marie Madeleine, dans un premier temps, croit avoir affaire au jardinier : elle n’a reconnu ni les traits ni la voix de Jésus. D’ailleurs Marie ne s’attend pas à rencontrer un homme debout, un homme qui parle. Elle cherche un corps inerte, et son chagrin lui fait dire des choses impossibles : « Si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le prendre ». Comme si elle aurait eu la force d’emporter dans ses bras le corps de son Seigneur ! Mais ce qui rend surtout la reconnaissance difficile, c’est que Marie est fixée sur le passé, sur le visage d’autrefois, sur l’amitié d’autrefois, sur le déjà vécu. Elle est comme murée dans ses regrets et dans ses souvenirs ; et il va falloir que Jésus l’arrache à cet enfermement, à cette clôture sur elle-même et sur son passé, car elle se cherche elle-même à travers Jésus aimé. Jésus lui dit simplement : « Marie ». Immédiatement elle retrouve les réflexes d’autrefois : « Rabbouni » : mon maître ! Mais Jésus ajoute : « Ne me retiens pas (ne cherche pas à me retenir comme le passé revenu), car je ne suis pas encore monté vers le Père ». Désormais, c’est auprès du Père qu’il faut chercher Jésus. Désormais elle devra trouver la présence de Jésus à travers son absence sensible, elle devra rejoindre l’amour du Seigneur dans sa propre solitude ; elle devra vivre d’espérance. Jésus s’est fait reconnaître, et sans attendre il donne à Madeleine une mission : « Va trouver mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Voilà la réponse de Jésus à la solitude de Madeleine : un envoi, une mission personnelle. C’est en allant vers les frères de Jésus, vers ses frères, que Marie Madeleine quittera son passé trop centré sur elle-même ; c’est en obéissant à sa mission qu’elle trouvera, d’une autre manière, la présence de son Seigneur. Le visage du jardinier, c’est pour nous, par exemple, l’aspect décevant de notre service, de notre environnement familial ou fraternel, de la dynamique communautaire ; ce sont les nouvelles exigences de la vie en Église, les nouveaux chemins de la fidélité, qui ne ressemblent en rien à ce que nous avions prévu. Tout cela, pensons-nous, est trop ordinaire pour révéler les traits de Jésus. Or justement le salut se reçoit et se vit dans l’ordinaire, dans le quotidien assumé avec amour, avec la certitude de la présence de Jésus. C’était déjà la leçon de Nazareth. C’est encore l’un des messages du matin de Pâques, et Marie Madeleine nous le donne à comprendre lorsqu’elle vient nous confier : “J’ai vu le Seigneur. Voilà ce qu’il m’a dit”.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 7 avril 30 Lieu Jérusalem Livre Tome 10 - ch 619.9 Glorification (...) Puis elle lève la tête et regarde à l’intérieur et, à travers ses larmes, voit deux anges assis à la tête et aux pieds de la pierre de l’onction. La pauvre Marie est tenaillée par un tel combat intérieur entre l’espérance qui meurt et la foi qui ne veut pas mourir, qu’elle les regarde d’un air hébété, sans même s’étonner. Cette femme courageuse qui a résisté héroïquement à tout n’a plus que des larmes. « Pourquoi pleures-tu, femme ? » demande l’un des deux enfants lumineux — car ils ont l’aspect de très beaux adolescents. – Parce qu’ils ont emporté mon Seigneur, et je ne sais où ils me l’ont mis. » Marie n’a pas peur de leur parler, elle ne demande pas : “ Qui êtes-vous ? ” Rien ne l’étonne plus. Tout ce qui peut étonner une créature, elle l’a déjà subi. Elle n’est plus qu’une âme brisée qui pleure sans force ni retenue. L’ange tourne les yeux vers son compagnon en souriant, et l’autre fait de même. Et avec un éclair de joie angélique, tous deux regardent en direction du jardin, tout fleuri, maintenant que des millions de corolles se sont ouvertes au premier soleil sur les frondaisons touffues de la pommeraie. Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau. J’ignore comment elle peut ne pas l’identifier tout de suite. Cet homme la regarde avec pitié et lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (...) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 10:55 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » (Mc 3, 20-35)En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. » Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
MÉDITER AVEC LES CARMES Faire la volonté du Père, c'était, pour Jésus, sa nourriture, quotidienne, joyeuse, irremplaçable. C'est pourquoi l'auteur de l'épître aux Hébreux ne se trompe pas, lorsqu'il met sur les lèvres de Jésus, dès le début de sa vie, les paroles du Psalmiste : "Me voici, Seigneur, pour faire ta volonté". Faire la volonté de Dieu, c'était, pour Marie, le programme de sa vie, toute son ambition, toute sa joie. Dès l'Annonciation, elle répond au Messager de Dieu ces mots qui résument toute sa mission, toute sa disponibilité de corps et de cœur, tout son bonheur d'entrer dans les vues de Dieu : "Voici la servante du Seigneur !" Faire la volonté de Celui qui nous envoie, c'est la route que Jésus nous propose, pour avancer vers le salut, et pour épanouir notre être de fils et de filles de Dieu. Jésus a dit un jour : "Celui qui fait la volonté de mon Père, c'est celui-là qui m'aime" (Jn 14,21). Aujourd'hui il nous redit, en quelque sorte : "C'est celui-là que j'aime, et que je fais entrer dans mon intimité". Autour de lui, dans la petite maison de Capharnaüm, des gens, hommes et femmes, sont assis, qui l'écoutent sans se lasser, qui entendent de sa bouche ce que Dieu attend d'eux. Et avec ces affamés de Dieu, Jésus se sent comme en famille. C'est bien ainsi qu'il faut comprendre ses paroles lorsqu'on lui annonce l'arrivée de sa parenté. Jésus ne veut pas dire : "Ma mère ? mes cousins ? que m'importe !", mais, dans un sens positif : "Mes liens avec ceux qui me cherchent et m'écoutent, avec les affamés de Dieu, sont aussi forts, aussi heureux, aussi intimes qu'avec les membres de ma famille. Ma famille, ce sont les chercheurs de Dieu, tous ceux et celles qui accueillent sa volonté avec un cœur vraiment généreux, tous ceux et celles qui veulent vivre devant Dieu une liberté de fils ou de fille. Ma famille, ce sont tous ceux qui mettent leurs mains dans les mains du Père, qui aiment ce que Dieu aime, et qui "frémissent à sa parole". En disant cela, Jésus faisait le portrait de sa Mère, et il vous traçait, ma Sœur, une route de joie pour toute votre vie consacrée à son Règne. Sur la route toujours montante du Carmel, voilà cinquante ans qu'à travers les bons et les mauvais jours vous cherchez obstinément à vivre selon l'Évangile de Jésus. Avec les seules certitudes de la foi et dans l'aventure quotidienne de l'espérance, dans la ferveur et malgré les misères, à coups de fidélités et de conversions, vous maintenez, au cœur de l'Église, votre projet de répondre au Seigneur, d'un même cœur avec Marie, et par le chemin de la vie fraternelle. Projet audacieux, projet insensé aux yeux du monde, car la vie fraternelle, celle que Jésus a inaugurée avec son petit collège des Douze, n'est jamais une réussite purement humaine, ni une conquête définitive : C'est toujours par grâce de Dieu que l'on fait la volonté de Dieu, c'est toujours par l'amour de Jésus que l'on revient sans se lasser à la vie fraternelle, c'est toujours par la force et la douceur de l'Esprit que l'on peut vivre ensemble en sœurs de Jésus.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 18 août 28 Lieu Chorazeïn Livre Tome 4 - ch 269.6 2ème année vie publique (…) Jésus descend les deux petites marches du seuil et s’avance, droit, sévère et calme. Il s’arrête juste en face du groupe des scribes et des pharisiens, les fixe d’un regard perçant et dit : « Même sur la terre, on voit qu’un royaume divisé en factions opposées s’affaiblit intérieurement. C’est une proie facile pour les états voisins qui le dévastent pour le réduire en esclavage. Sur la terre aussi, on voit qu’une cité divisée en factions opposées perd sa prospérité, et il en est de même d’une famille dont les membres sont divisés par la haine. Elle s’effrite et devient un émiettement qui ne sert à personne et qui fait la risée de ses concitoyens. La concorde n’est pas seulement un devoir, mais une habileté, car elle garde les hommes indépendants, forts et aimants. C’est à cela que devraient réfléchir les patriotes, les habitants de la même ville ou les membres d’une même famille quand, poussés par le désir d’un intérêt particulier, ils sont amenés à des séparations et à des vexations, qui sont toujours dangereuses parce qu’elles opposent les groupes les uns aux autres et détruisent les affections. C’est cette habileté que mettent en œuvre ceux qui sont les maîtres du monde. Observez Rome et son indéniable puissance, si pénible pour nous. Elle domine le monde, mais elle est unie dans un même dessein, une seule volonté : “ dominer ”. Même parmi eux, il doit sûrement y avoir des désaccords, des antipathies, des révoltes. Mais cela reste au fond. A la surface, c’est un seul bloc, sans failles, sans troubles. Tous veulent la même chose et y parviennent parce qu’ils la veulent. Et ils réussiront, tant qu’ils voudront la même chose. Prenez cet exemple humain d’une habile cohésion et réfléchissez : si ces enfants du siècle sont ainsi, qu’est-ce que ne sera pas Satan ? Eux, pour nous, sont des satans, mais leur diabolisme de païens n’est rien en comparaison du satanisme parfait de Satan et de ses démons. Là, dans ce royaume éternel, sans siècles, sans fin, sans limite de ruse et de méchanceté, là où on jouit de nuire à Dieu et aux hommes – nuire est leur respiration, leur douloureuse jouissance, unique, atroce –, la fusion des esprits s’est opérée avec une perfection maudite, car tous sont unis par une seule volonté : “ nuire ”. Maintenant si – comme vous voulez le soutenir pour insinuer des doutes sur ma puissance – Satan est celui qui m’aide parce que je serais un Belzébuth inférieur, le résultat n’est-il pas que Satan est en désaccord avec lui-même et avec ses démons, puisqu’il chasse ceux-ci de ses possédés ? Et s’il y a désaccord, son royaume pourrait-il durer ? Non, impossible. Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se fait pas du tort à lui-même : son but est d’étendre son royaume dans les cœurs, et non pas de le réduire. Sa vie, c’est de “ dérober, nuire, mentir, blesser, troubler ”. Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père, tout en le faisant souffrir. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir. Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer. Son être et ses méthodes sont éternels. Mais répondez à cette question : si, moi, je chasse les démons au nom de Belzébuth, au nom de qui vos fils les chassent-ils ? » (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 11:04 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson » (Mt 13, 24-30)En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
MÉDITER AVEC LES CARMES Ainsi il y a de l'ivraie dans le champ du Seigneur. Ce n'est pas lui qui l'y a semée, car Jésus n'est venu semer que la Parole du Règne de Dieu. "C'est un ennemi qui a fait cela", explique Jésus. Mais comment a-t-il pu réussir ? - parce que "les gens dormaient". Peut-être avaient-ils des raisons de se reposer ; mais ils auraient dû s'arranger ensemble pour qu'une surveillance, une vigilance, soit possible. II fallait rester vigilant, car le mal est vite fait quand il s'agit de semer. Jésus le souligne également : l'ennemi a semé de l'ivraie en plein milieu du blé, et il s'en est allé, sachant bien que désormais sa mauvaise graine allait pousser sans lui, en profitant de la bonne terre, préparée pour la bonne graine. L'inconvénient, avec la mauvaise herbe, c'est qu'au début, et longtemps, elle ressemble au bon blé. Tant que l'herbe est verte, tant que les graines ne sont pas formées, impossible de reconnaître l'ivraie avec certitude. De même dans la terre de notre cœur, lorsque nous laissons l'ennemi semer ses graines de malheur : la désunion, l'égoïsme, ou la tristesse. C'est au bout d'un certain temps que l'on constate le désastre : "mon champ est plein d'ivraie ; mon cœur de croyante est partagé, et il porte à la fois des fruits pour la vie et des germes de mort". Alors, quel est le remède ? Les serviteurs, dans la parabole, viennent trouver le maître du champ, avec toute leur bonne volonté, et avec beaucoup d'illusions : "Veux-tu que nous allions ramasser cette ivraie ?" L'ivraie a déjà produit ses épis, et déjà on peut la reconnaître. Mais le maître est formel : "Non ! de peur qu'en arrachant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle". Il est bien dommage qu'il se trouve de l'ivraie dans notre cœur, dans nos groupes chrétiens, dans nos communautés ; mais ce qu'il faut sauvegarder avant tout, c'est la moisson qui lève et qui va nourrir les hommes, c'est la croissance de l'Évangile dans notre vie, c'est l'expansion missionnaire de l'Église où tous les peuples trouveront le salut. Si pour éliminer l'ivraie il faut arracher le bon grain, mieux vaut patienter jusqu'à la moisson ; si pour extirper le mal il faut compromettre les fruits du bien, mieux vaut laisser Dieu faire le tri à Son heure. "Laissez l'une et l'autre croître jusqu'à la moisson", dit Jésus ; et l'on pourrait trouver sa réponse décevante, tellement le désir est puissant au fond des cœurs de vivre dans un monde pur, dans une Église unie, dans une communauté ardente et unanime. Et pourtant, c'est Jésus qui a raison. D'abord parce que Dieu, en patientant jusqu'au jugement, patiente avec chacun de nous, sans détruire en nous les forces de vie pour arracher tout de suite le mal de notre cœur. Dieu nous donne le temps de la conversion. Et puis Dieu se réserve le jugement, que Jésus décrit souvent dans l'Évangile comme un moment de vérité où seront révélés le fond des cœurs et le poids réel de chaque existence. Laissons à Dieu le dernier mot sur toute chose, et gardons la paix. Le mal ne gagnera pas, ni dans notre cœur ni dans le monde, si nous laissons faire la patience de Dieu : "Ayez confiance ; disait Jésus, j'ai vaincu le monde", le monde du refus. Certes, l'ivraie pousse, grandit, et c'est souvent un scandale ; mais nous n'avons pour la combattre, en nous et autour de nous, que les seules armes de l'Évangile, les outils du grand Moissonneur. Jésus s'est livré pour nos péchés. Pour stopper la montée de l'ivraie dans le champ du monde, il a offert à Dieu sa vie donnée aux hommes et son obéissance ; il a vécu pleinement Fils et totalement frère. Et depuis vingt siècles il moissonne, pour son grenier éternel.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 2 mars 28 Lieu Bethsaïde Livre Tome 3 - ch 181.3 2ème année vie publique (…) Mais la foule s’attroupe dans le petit jardin de la maison d’Elie et réclame la parole du Maître. Et, bien que Jésus n’ait guère envie de parler, affligé comme il l’est par la capture de Jean-Baptiste et par la façon dont elle est survenue, il cède et, à l’ombre des arbres, il commence à parler. « En cette belle période où les épis de blés se forment, je veux vous proposer une parabole empruntée au grain de blé. Ecoutez. Le Royaume des Cieux est semblable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Mais, pendant que l’homme et ses serviteurs dormaient, son ennemi est arrivé et a semé des graines d’ivraie sur les sillons puis s’en est allé. Personne, au début, ne s’aperçut de rien. L’hiver vint, apportant pluies et givre. A la fin du mois de Tébet, le grain germa, et l’on vit apparaître le vert tendre des petites herbes qui pointaient à peine. Dans leur enfance innocente, elles paraissaient toutes semblables. Vint le mois de Shebat puis celui d’Adar. Les plantes grandirent et les épis formèrent leurs grains. On vit alors que le vert n’était pas que du grain, mais qu’il y avait aussi de l’ivraie bien enroulée avec ses vrilles fines et tenaces sur les tiges du blé. Les serviteurs du maître allèrent chez lui et lui dirent : “ Seigneur, quelles graines as-tu semées ? Est-ce que ce n’étaient pas des graines de choix qui n’étaient pas mélangées à d’autres semences ? – Bien sûr que si ! J’en ai choisi les grains, tous de même qualité. Et j’aurais bien vu s’il y avait eu d’autres semences. – Alors pourquoi autant d’ivraie a-t-elle poussé parmi ton bon grain ? ” Le maître réfléchit, puis il répondit : “ C’est un ennemi qui m’a fait cela pour me nuire. ” Les serviteurs demandèrent alors : “ Veux-tu que nous passions au milieu des sillons et que, patiemment, nous dégagions les épis de l’ivraie en arrachant cette dernière ? Si tu l’ordonnes, nous le ferons. ” Mais le maître répondit : “ Non. En le faisant, vous risqueriez d’arracher aussi le bon grain et presque certainement d’abîmer les épis encore tendres. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. Alors, je dirai aux moissonneurs : ‘Fauchez tout ensemble ; puis, avant de lier les gerbes, maintenant que la sécheresse a rendu friables les vrilles de l’ivraie et que les épis serrés sont plus robustes et plus durs, séparez l’ivraie du bon grain et faites-en des bottes à part. Vous les brûlerez ensuite, cela formera une fumure pour le sol. Quant au bon grain, vous le porterez dans les greniers et il servira à faire un excellent pain, à la honte de l’ennemi qui n’y aura rien gagné d’autre que d’être méprisable aux yeux de Dieu à cause de sa méchanceté.’ ” Maintenant, réfléchissez en votre for intérieur : combien de fois et avec quelle abondance l’Ennemi sème-t-il dans vos cœurs ? Et comprenez comme il faut veiller avec patience et constance afin que peu d’ivraie se mélange au grain choisi. Le sort de l’ivraie, c’est de brûler. Voulez-vous brûler ou devenir citoyens du Royaume ? Vous dites que vous voulez être citoyens du Royaume. Eh bien, sachez l’être ! Le bon Dieu vous donne la Parole. L’ennemi veille pour la rendre nuisible, car la farine de grain mélangée à de la farine d’ivraie donne un pain amer et nocif pour les intestins. S’il y a de l’ivraie dans votre âme, sachez, par votre bonne volonté, la mettre à part pour la jeter, afin de ne pas être indignes de Dieu. Allez, mes enfants, que la paix soit avec vous. » Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Sam 24 Juil - 11:07 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » (Jn 6, 1-15)En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
MÉDITER AVEC LES CARMES Une grande foule suivait Jésus, car les gens de Galilée connaissaient maintenant son pouvoir de guérir. C'est pourquoi Jésus gravit la montagne ; peut-être pour demander un effort à ceux qui voulaient le voir et l'entendre, mais aussi afin de pouvoir parler à la foule entière et d'être entendu de tout le monde. À la vue de la foule qui montait et prenait place autour de lui, la première parole de Jésus est une question à Philippe : « Où achèterons-nous du pain pour qu'ils aient de quoi manger ? » Tout comme Philippe et André, nous nous trouvons, dans notre activité de prière, de service ou de témoignage, devant une tâche démesurée, disproportionnée à nos forces. Mais Jésus le sait ; et il sait ce qu'il va faire. À bien des niveaux, dans nos vies données au Christ, des nécessités apparaissent, sans proportion avec les lumières ou les ressources que nous pouvons avoir : « Qu'est-ce que cela pour cinq mille personnes ? » À travers des changements imprévus, des besoins nouveaux, des urgences inattendues, le Christ continue de nous poser des questions vitales pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, ceux qu'il nous demande d'aimer. Mais lui-même sait ce qu'il va faire. Jésus fait asseoir dans l'herbe haute toute la foule, comme des brebis sur un bon pâturage. Il prend les pains, il rend grâces, et les distribue, faisant ainsi pour le pain de tous les jours les gestes qu'il refera à la dernière Cène. Et voilà que la faim devient rassasiement, que la pauvreté devient surabondance, comme les prophètes l'avaient annoncé pour les temps du Messie. Nous pourrions nous demander : où trouver assez de pain, de riz ou de mil pour nourrir les millions d'affamés d'Afrique et d'Asie ? où trouver assez de tendresse pour tous les enfants orphelins abandonnés, pour tous les jeunes blessés par la vie ? où trouver assez de lumière pour guider ceux qui marchent à tâtons et qui cherchent désespérément un chemin de bonheur ? Il suffit d'apporter à Jésus, chaque jour, et fidèlement, nos cinq petits pains et nos deux poissons, les pains ordinaires de notre fidélité, de notre dévouement, de notre charité infatigable, les petits pains insignifiants et tout secs de nos heures de louange et d'oraison, les petits pains de notre joie courageuse, car Jésus sait bien ce qu'il va en faire, et déjà nous pouvons préparer les corbeilles pour le surplus : une corbeille par apôtre, une corbeille par sœur. Il y aura en effet du surplus, car Dieu donne largement. Et la consigne de Jésus, précisément à propos du surplus, doit nous faire réfléchir : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu ! » Ce souci de Jésus, nous pouvons l'entendre à deux niveaux. D'abord comme une invitation à ne rien laisser perdre de ce qui peut nourrir des hommes ; et de ce point de vue notre société de consommation tourne souvent le dos aux exigences élémentaires de la solidarité avec les peuples décimés par la famine. Mais il y a autre chose... En effet, dans les corbeilles qu'emportaient les disciples après ce repas sur l'herbe, tous les morceaux provenaient des pains donnés par Jésus, multipliés par Jésus. Et c'était une raison supplémentaire de ne rien laisser perdre : on ne gaspille pas les dons de Dieu, et quand Dieu a donné, même les restes sont bons. Dieu aime que nous utilisions pour lui tous nos restes : restes de santé, restes de forces, restes d'espérance. Ce qu'il nous a donné pour son service, c'est du bon pain qui reste nourrissant. Ne disons pas : « J'ai vieilli ; j'ai fait mon temps. Ce que j'ai à donner est maintenant dérisoire ! », car un cœur qui donne a part à la jeunesse de Dieu. Ne disons pas : « Personne ne veut de ce que j'ai à offrir ! », car Jésus, lui, en fait un bon usage. Ne disons pas : « Je suis malade, donc je n'ai plus rien à donner ! », car les restes de santé sont des restes pour la sainteté. Ne disons pas : « Moi, je ne distribue que les pains entiers : les restes, cela ne vaut pas la peine ! », car il y a un temps pour tout, un temps pour les pains entiers, et un temps pour les restes, et c'est Jésus qui rythme la mission, qui mesure nos forces, et qui nous donne chaque jour ce qu'il nous faut donner.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 28 août 28 Lieu Tarichée Livre Tome 4 - ch 273.3 2ème année vie publique (...) « C’est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Marziam distribuera la nourriture aux enfants… » Jésus regarde fixement le scribe, qui est toujours resté à ses côtés, et il lui demande : « Veux-tu, toi aussi, donner de la nourriture aux affamés ? – Cela me plairait, mais j’en suis démuni moi aussi. – Donne la mienne. Je te le permets. – Mais… tu as l’intention de rassasier presque cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ? – Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit verra s’accomplir le miracle. – Ah ! Dans ce cas, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi ! – Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi. » Les apôtres reviennent avec des corbeilles et des paniers larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi – ou son manque de foi – lui a fait choisir celui-ci comme le plus grand. « C’est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible. » Pendant ce temps, Jésus élève les pains avec les poissons par-dessus, il les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux. Puis Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson dans chaque panier – un bien petit morceau – et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau est divisé en plusieurs bouchées. Elles ne sont guère nombreuses : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier après avoir été fragmenté, avec le poisson. « Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez-y. Va, Marziam, le donner à tes compagnons. – Oh, comme c’est lourd ! » dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau. Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir sans savoir que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre : « Ce gamin plaisante ! Ce n’est pas plus lourd qu’avant. » Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair. Mais malgré cette constatation, ils se dirigent vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, donnent, donnent… Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur. La distribution est longue et abondante… Le seul à ne pas manifester d’étonnement, c’est Marziam qui rit, tout heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant : « J’ai donné beaucoup, beaucoup, beaucoup !… parce que je sais ce qu’est la faim… » (...) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 17 Aoû - 10:49 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Il ne leur disait rien sans parabole » (Mt 13, 31-35)En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
MÉDITER AVEC LES CARMES Le Règne de Dieu parmi les hommes commence toujours dans la modestie, comme si Dieu avait décidé de nous faire travailler jusqu'à la fin du monde avec des moyens disproportionnés, et de choisir "ce qui n'est pas pour confondre ce qui est". Le grain de sénevé ne paie pas de mine : on en met des centaines dans un dé à coudre, et pourtant cette semence si petite qu'elle rentre sous un ongle, dès qu'elle est confiée à la terre devient vite un arbuste. Ainsi en va-t-il de l'Église de Jésus partout où l'Esprit Saint l'a semée. Elle commence dans un, deux ou trois cœurs qui ont dit oui à l'œuvre de Dieu. Il suffit d'une poignée de témoins, d'une poignée d'hommes et de femmes, des chrétiens ni plus riches ni plus forts ni plus savants que les autres, mais qui acceptent de s'enfouir en terre profonde, là où ils sont nés, ou encore là où le grand vent de la Pentecôte les a dispersés. Là où ils sont, là où ils tombent, là où ils vivent et meurent, la parole de Jésus germe, la communauté de Jésus grandit, se forme et se structure. Et tout cela, c'est l'œuvre de Dieu, annoncée par Ézéchiel pour les temps du Messie : " Et moi, dit Dieu... à la cime du grand cèdre je cueillerai un rameau, et je le planterai moi-même sur une montagne très élevée... il deviendra un cèdre magnifique. Toutes sortes d'oiseaux habiteront sous lui. Et tous les arbres des champs sauront que c'est moi, Yhwh , qui humilie l'arbre élevé et qui élève l'arbre humilié, qui fait sécher l'arbre vert et reverdir l'arbre sec. Moi, Yhwh j'ai dit, je fais." Et c'est ainsi que depuis deux mille ans, l'un après l'autre tous les peuples du monde viennent s'abriter dans les ramures de l'Église du Christ ; il y a un nid pour chaque peuple, et un seul concert dans le grand arbre. La force de cette croissance vient de Dieu, de lui seul ; de même que le rythme de cette croissance, et aucun œil humain n'a jamais vu la plante en train de grandir, tout comme aucun œil ne voit lever la pâte quand elle est travaillée par le ferment. Nous sommes parfois lents à nous accorder aux lenteurs de Dieu, à comprendre que Dieu travaille avec le temps, même et surtout quand le temps presse ; et pourtant tous les retards de Dieu sont plus efficaces que nos impatiences. Si Dieu patiente, c'est qu'il est sûr de réussir, de réussir l'homme et le monde ; s'il ne bouscule rien, c'est qu'il a confiance dans le levain, déposé une fois pour toutes dans la race des hommes, sa parole qui crée et recrée, qui nourrit la foi et redonne l'espérance. Aujourd'hui encore l'Évangile, en silence, travaille la pâte humaine, le monde, l'Église, notre communauté, notre propre cœur. Même si l'Église, un peu partout dans le monde, devient ou redevient minoritaire, même si notre labeur missionnaire rencontre de nouvelles résistances, même si les forces qui dominent le monde semblent étouffer la voix de Jésus. Dieu, dans le Christ est déjà vainqueur, et tout notre ministère se déploie sur le fond de cette victoire. "Que votre cœur ne se trouble pas, disait Jésus, vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi".
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 4 mars 28 Lieu Magdala Livre Tome 3 - ch 184.8 2ème année vie publique Ne croyez pas que les œuvres qui permettent d’obtenir le Royaume des Cieux sont bruyantes et tapageuses. Ce sont des actions ordinaires, communes, mais faites dans un but surnaturel d’amour. L’amour, c’est la semence de la plante qui, naissant en vous, s’élève jusqu’au ciel et c’est à son ombre que naissent toutes les autres vertus. Je le comparerai à une minuscule graine de sénevé. Comme elle est petite ! C’est même l’une des plus petites que l’homme sème. Et pourtant, une fois la plante développée, voyez comme elle devient forte, touffue, et combien de fruits elle donne ! Non pas cent pour cent, mais cent pour un. C’est la plus petite, mais la plus active. Et que de profit elle vous donne ! Il en va de même de l’amour. Si vous enfermez dans votre sein une semence d’amour pour notre Dieu très saint et pour votre prochain, et si vos actions sont inspirées par l’amour, vous ne manquerez à aucun précepte du Décalogue. Vous ne mentirez pas à Dieu par une religion fausse faite de pratiques et non de spiritualité. Vous ne mentirez pas à votre prochain en vous conduisant en enfants ingrats, en époux adultères ou même seulement trop exigeants, en commerçants malhonnêtes, en menteurs dans la vie, en personnes violentes envers qui vous est hostile. Regardez combien d’oiseaux, à cette heure chaude, se réfugient dans les feuillages de ce jardin. D’ici peu, cette plante de sénevé, encore petite maintenant, sera un vrai perchoir. Tous les oiseaux viendront à l’abri et à l’ombre de ces plantes si touffues et si hospitalières. Les petits oiseaux apprendront à voler en sécurité dans ces rameaux qui servent d’échelles pour monter et de filet pour éviter la chute. Il en est ainsi de l’amour, base du Royaume de Dieu. Aimez et l’on vous aimera. Aimez et vous serez compatissants. Aimez et vous ne serez pas cruels en exigeant plus qu’il n’est permis de ceux qui vous sont soumis. Amour et sincérité pour obtenir la paix et la gloire des Cieux. Sinon, comme l’a dit Benjamin, tous vos actes accomplis en mentant à l’amour et à la vérité se changeront en paille pour votre lit infernal. Je ne vous en dis rien de plus. Je vous dis seulement : gardez présent à l’esprit le grand précepte de l’amour et soyez fidèles à Dieu Vérité et à la vérité en toute parole, acte et sentiment, car la vérité est fille de Dieu. Ce doit être un continuel travail de perfectionnement de votre part, comme la semence qui croît jusqu’à ce qu’elle atteigne sa perfection. Un travail silencieux, humble, patient. Soyez certains que Dieu voit vos combats et vous récompense davantage pour un égoïsme vaincu, pour une vilaine parole que vous retenez, pour une exigence qui ne s’impose pas, que si, armés pour la lutte, vous mettiez à mort l’ennemi. Le Royaume des Cieux, dont vous serez les possesseurs si vous vivez en justes, se construit par les petites réalités quotidiennes. Par la bonté, la modération, la patience, en se contentant de ce que l’on a, par la compassion réciproque, par l’amour, l’amour, l’amour. Soyez bons. Vivez en paix les uns avec les autres. Ne murmurez pas. Ne jugez pas. Dieu sera alors avec vous. Je vous donne ma paix comme bénédiction et comme remerciement de la foi que vous avez en moi. Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 17 Aoû - 10:51 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Les justes resplendiront » (Mt 13, 36-43)En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
MÉDITER AVEC LES CARMES La parabole de l'ivraie est à deux faces, ou du moins le commentaire allégorique que Jésus lui-même en donne souligne très fort un aspect qui restait plus discret dans la parabole. Celle-ci nous parlait surtout de la patience de Dieu, qui, sans se fâcher, regarde croître côte à côte l'ivraie et le bon grain, le scandale et la fidélité, les forces du refus et la foi en la parole. Mais aujourd'hui, Jésus retient uniquement le moment précis de la moisson. Alors il n'est plus question de grandir, de durer, de patienter : c'est le moment de vérité où chaque épi est fauché avec les grains qu'il porte, pas un de plus, pas un de moins. C'est également l'heure du tri, qui manifeste à la fois les merveilles de Dieu et le sérieux de ses exigences d'amour. Et Jésus, pour se faire comprendre, reprend les images traditionnelles du livre de Daniel, un livre dont il était imprégné : pour les hommes du refus, la fournaise de feu, les pleurs, les grincements de dents ; pour les justes fidèles jusqu'au bout au Fils de l'Homme, le soleil du Royaume qui les transforme eux-mêmes en lumière. "Entende qui a des oreilles", ajoute Jésus. Or notre monde, et même parfois les chrétiens dans ce monde, ont de moins en moins d'oreilles pour entendre cet appel à l'authenticité. Tous, pour notre part, nous sommes concernés. Ou bien nous vivons à la petite semaine, au niveau du rendement, du confort et de la jouissance, sans perspective d'avenir et sans horizon spirituel. Ou bien nous méconnaissons les affirmations de l'Évangile, en estimant que l'idée d'un Dieu juge est incompatible avec les promesses du Dieu d'amour. Mais pourquoi ne pas laisser à Dieu ce mystère-là aussi, puisque nous savons qu'en lui tout est amour, qu'avec lui tout va vers l'amour ? Jésus, qui seul nous dévoile le mystère de Dieu, présente toujours son amour comme une miséricorde tonifiante, qui nous rend libres, conscients et responsables, et qui met l'avenir et la fidélité entre nos mains. Dieu est amour ; il veut la vie, et l'on ne connaît pas son amour si l'on ne perçoit pas, avec bonheur, ses exigences de vie, son appel à une vie authentique. D'autres encore s'aventurent loin de la foi de l'Église, en contestant l'idée même d'une venue en gloire du Seigneur, d'une Parousie, lointaine ou proche, en cessant d'attendre la grande, la définitive manifestation du Christ, ce jour où notre corps, avec le monde régénéré, vibrera à l'unisson de la gloire de Jésus. Mais on ne peut récrire l'Évangile, et l'on ne peut faire taire la voix de Jésus, calme, insistante, qui reprend de loin en loin, avec douceur et gravité, les images familières, et qui souligne l'importance des enjeux pour mieux rappeler les promesses inouïes de Dieu : "La moisson, c'est la fin du monde"… "Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père". Et loin de projeter sur notre vie une ombre triste, la perspective de la grande rencontre au-delà de la mort nous rend plus libres et plus légers pour la mission de Dieu. La certitude de la fin des temps nous apprend à bien vivre, généreux et fraternels, et nous rend l'allégresse des pèlerins. Tous ceux qui se savent attendus dans le Royaume se hâtent de monter par le chemin du désert. Là ils se simplifient, là ils se désencombrent, et refont chaque jour le tri à l'intime d'eux-mêmes entre l'ivraie des passions et l'amour qui demeure : "Apprends-nous, Seigneur, à bien compter nos jours. Que nous venions de cœur à la sagesse."
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 2 mars 28 Lieu Bethsaïde Livre Tome 3 - ch 181.4 2ème année vie publique (…) « Venez autour de moi et écoutez. Je vous explique le sens complet de cette parabole, qui a encore deux aspects en plus de celui que j’ai montré à la foule. Dans son sens universel, la parabole s’explique de la façon suivante : le champ, c’est le monde. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume de Dieu semés par Dieu dans le monde en attendant d’arriver à leur fin et d’être coupés par la Faucheuse et amenés au Maître du monde pour qu’il les engrange dans ses greniers. L’ivraie, ce sont les fils du Malin répandus, à leur tour, sur le champ de Dieu dans l’intention de faire de la peine au Maître du monde et de nuire aussi aux épis de Dieu. Par un sortilège, l’Ennemi de Dieu les a semés exprès, car vraiment le diable dénature l’homme jusqu’à en faire une créature qui soit sienne, et il la sème pour corrompre les autres qu’il n’a pas pu asservir autrement. La moisson, ou plutôt la formation des gerbes et leur transport dans les greniers, c’est la fin du monde et ce sont les anges qui en sont chargés. Il leur a été ordonné de rassembler les créatures après la fenaison et de séparer le bon grain de l’ivraie ; et de même que, dans la parabole, on brûle cette dernière, ainsi, au Jugement dernier, les damnés seront brûlés dans le feu éternel. Le Fils de l’homme enverra ses anges pour extirper de son Royaume tous les artisans de scandale et d’iniquité. Car alors le Royaume se trouvera sur la terre et au Ciel, et aux citoyens du Royaume sur la terre seront mêlés de nombreux fils de l’Ennemi. Ceux-ci atteindront, comme l’annoncent les prophètes, la perfection du scandale et de l’abomination dans toute leur activité terrestre et ils causeront de terribles tracas aux fils de l’esprit. Dans le Royaume de Dieu, aux Cieux, on aura déjà expulsé les corrompus, car la corruption n’entre pas au Ciel. Donc, en passant la faux dans les rangs de la dernière récolte, les anges du Seigneur faucheront et sépareront le bon grain de l’ivraie ; ils jetteront cette dernière dans la fournaise ardente où il n’y a que pleurs et grincements de dents, et ils emmèneront les justes, le grain de choix, dans la Jérusalem éternelle où ils resplendiront comme autant de soleils dans le Royaume de mon Père, qui est aussi le vôtre. Voilà donc le sens universel. Mais pour vous, il y en a un autre (…) Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 17 Aoû - 10:53 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Le royaume des Cieux est un trésor » (Mt 13, 44-46)En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle. »
MÉDITER AVEC LES CARMES De dimanche en dimanche, l'Évangéliste saint Matthieu développe pour nous l'enseignement de Jésus sur le Règne de Dieu. L'implantation, la "plantation" du Règne de Dieu dans les cœurs rencontrera des résistances : c'était la parabole du semeur, des cailloux et des épines. Il faut prendre patience, et ne pas vouloir précipiter le jugement qui n'appartient qu'à Dieu : c'était la parabole de l'ivraie dans le champ. Aujourd'hui les deux petites paraboles du trésor et de la perle insistent toutes deux sur le prix du Royaume, le prix inestimable de l'amitié de Dieu. Il vaut la peine de tout abandonner pour en prendre possession. Le paysan trouve le trésor par hasard. Le négociant trouve la perle après avoir longtemps cherché. Le premier tient à faire les choses honnêtement : il réalise tous ses biens et achète le champ pour devenir légalement propriétaire du trésor. Au bout du compte, il a fait une bonne affaire : le trésor est devenu son champ, qu'il va faire fructifier. Le marchand de perles, lui aussi, vend tout ce qu'il a, pour acheter la perle de sa vie. Au bout du compte, il a fait une folie : il lui reste, en tout et pour tout, une perle au creux de la main. Dans les deux paraboles, les hommes vendent tout ce qu'ils ont ; et ce dépouillement total, dans les deux cas, s'explique par une trouvaille qu'ils viennent de faire, et dans les deux cas ce que l'homme trouve, trésor ou perle, était caché et d'une valeur inestimable. Aussi en va- t-il du Royaume de Dieu, tout entier présent dans la personne de Jésus. Ainsi en va-t-il de l'amitié vraie avec Dieu. Certains découvrent Dieu au hasard de la vie ; certains le trouvent après avoir longuement cheminé, après une longue recherche, onéreuse et passionnée, comme la perle tellement belle qu'elle en devient l'unique. D'autres le découvrent sans savoir qu'ils le cherchaient, en remuant un champ comme ils font tous les jours : dans la personne du Christ, le trésor est là, devant cet homme qui n'a rien fait de plus que d'ordinaire. Sa joie et sa décision immédiate sont à la mesure de ce qu'il a trouvé ; le dépouillement évangélique, au moins dans un premier temps, est la conséquence de sa découverte. Mais c'est toujours l'œuvre de la grâce. L'amitié de Dieu, c'est un trésor sans prix, dont on peut vivre jusqu'au-delà de la mort ; c'est un joyau sans prix qui peut remplacer, à lui seul, toutes les richesses, toutes les assurances, tous les bonheurs. C'est l'investissement le plus sûr pour notre cœur, car Dieu est fidèle, et son amour nous conduit toujours à la paix. C'est une perle qui mérite que l'on fasse pour elle la folie la plus sage et la plus sensée : tout donner pour le service de Dieu, là où Dieu nous a semés dans le grand champ du monde. Une perle que le Christ nous donne un jour – et chaque jour – comme le joyau des fiançailles, comme le gage de son amour, comme un rappel pour notre amour et notre fidélité. Quand, dans la vie chrétienne, les épreuves surviennent et nous assaillent, quand nous serions tentés d'arrêter en chemin, quand l'envie nous vient de lâcher le fardeau, si nous voulons garder la paix et retrouver l'élan de notre premier amour, il suffit de continuer à prier, à servir, à donner, à nous oublier, en serrant très fort, au creux de notre main, notre seule richesse, notre seule assurance, notre seule joie : la perle du Royaume.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 2 juin 28 Lieu vers le lac Mérom Livre Tome 4 - ch 237.4 2ème année vie publique (…) Ecoutez : Un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit : “ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ” “ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre. Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire. Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle. (…) Aime et tu seras aimé ! |
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| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 17 Aoû - 11:07 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « Ils étaient profondément choqués à son sujet » (Mt 13, 54-58)En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.
MÉDITER AVEC LES CARMES Jésus lui aussi a connu ce que du point de vue humain nous appellerions l'échec. Il était pourtant préparé, divinement préparé, à sa mission ; il n'était porteur que d'un message de paix et de confiance, et sa parole était accréditée comme parole de Dieu par les miracles. Mais Jésus ne pouvait ni ne voulait contraindre les gens à croire en lui et à l'aimer, car cela, Dieu ne le fait jamais. Il nous laisse la responsabilité de notre oui ; il nous laisse libres de notre amour, sans jamais cesser de nous proposer le sien ; et il dépend de nous de boire l'eau vive du bout des lèvres ou de nous y rafraîchir en abondance. À vrai dire, il n'y a pas d'échec du Christ, mais des échecs de notre amour. Dieu offre ; ses enfants refusent. Dieu veut le bonheur pour son peuple, et le peuple préfère ses misères et ses pesanteurs. Et ce mystère de l'endurcissement du peuple fait de tout prophète de Dieu un homme exposé à l'échec, comme on le voit dans la vocation d'Ézéchiel. Ce qui retenait les gens de Nazareth et des environs, face au message libérateur de Jésus, c'est qu'ils connaissaient Jésus de longue date. Il avait été leur compagnon de jeu ; il avait appris à lire la Torah sur les mêmes rouleaux de la synagogue ; et on le voyait passer depuis quinze ans dans les rues, quelques planches sur le dos ou des outils à la main. On ne pouvait imaginer que la parole de Dieu, la force de Dieu, étaient à demeure chez cet artisan Jésus, "reconnu en tout pour un homme". Et puis, s'il avait fréquenté les écoles, ça se saurait ! Or on connaissait bien ses cousines et ses cousins, Jacques, Simon, José, Jude : chez eux, pas d'intellectuels. Sa mère Marie, elle aussi, était une femme toute simple. Bref, on n'imaginait pas que Dieu pût faire des merveilles dans cette famille-là ! Au fond, cette difficulté qu'éprouvaient les gens de Nazareth, c'est celle que nous rencontrons lorsque nous prenons conscience du mystère inouï de l'incarnation. Jésus a tout pris pur tout sanctifier, notre chair d'hommes, notre parole d'hommes, nos images d'hommes, et notre temps humain. Et il nous arrive, à nous aussi, de ne pas reconnaître la visite ou l'invitation de Jésus, parce qu'elles se présentent à nous à travers les paroles et les gestes de l'Église, à travers des relais humains de Jésus, des instruments trop visibles, trop connus, trop quotidiens. Les Galiléens n'imaginaient pas que la sagesse et la puissance de Dieu fussent présentes en Jésus de Nazareth et nous n'imaginons pas que Jésus ressuscité puisse travailler puissamment et parler authentiquement par son Église d'aujourd'hui, à travers des voix, des visages, des volontés, que nous connaissons trop. Cette Église de Jésus, "d'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?" Comment peut-elle revendiquer la lumière et la force pour guider les hommes jusqu'à la vérité ? Comment peut-elle affirmer l'autorité qui fait d'elle la gardienne de l'unité ? Et de proche en proche la faiblesse de notre foi gêne notre perception des sacrements de l'Église : d'où viennent à ces paroles et à ces gestes, à ces symboles bien de chez nous, la lumière qui libère le cœur et la force qui sanctifie ? L'Eucharistie se dévalue à nos yeux et dans nos cœurs. Bien qu'elle soit, comme tous les sacrements, le salut en visibilité elle demeure en partie opaque. Entre les signes et la réalité divine qu'ils annoncent, entre les sacrements et la grâce qu'ils apportent, un espace reste, à franchir par la foi. L'étonnement des Galiléens de Nazareth devant la sagesse et la puissance de Jésus rejoint notre étonnement et notre adoration devant le mystère de l'Eucharistie ; et nous sommes amenés à dire au Seigneur qui vient à nous : "Ce que je vois, ce que je touche, ce que je goûte, rien de tout cela n'a prise sur ton mystère. La foi ne peut vraiment s'appuyer que sur la parole qu'elle entend : "Ceci est mon corps ; ceci est mon sang". Je crois ce que tu as dit, toi, le Fils de Dieu. Rien de plus vrai que ta parole de vérité, rien de plus vrai que toi, Jésus de Nazareth.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 17 juin 28 Lieu Nazareth Livre Tome 4 - ch 246.12 2ème année vie publique La foule, interdite, murmure : « Mais d’où lui vient tant de sagesse ? – Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle. – N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante. – Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée. – Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph. – Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph. – Et aussi le frère de ton père, alors ? – Lui aussi. – Mais est-ce bien le fils du menuisier ? – Tu ne le vois pas ? – Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui. – Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ? – Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ? – Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? » Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui. « Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier. – Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… » … Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites. « Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi. (…) » Aime et tu seras aimé ! |
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Sexe : Zodiaque : Messages : 5515 Date de naissance : 04/10/1942 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 81 Localisation : Bruxelles (Jette)
| Sujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de Juillet 2021 Mar 17 Aoû - 11:09 | |
| L'ÉVANGILE DU JOUR « La fille d’Hérodiade dansa » (Mt 14, 1-12)En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.
MÉDITER AVEC LES CARMES Quel mélange de beauté, de richesse, de pouvoir, et de sentiments sordides ! La jeune danseuse ne vit que pour plaire. Elle n'existe que dans le miroir et le désir des autres. Mais elle n'a rien dans la tête, s'en tient aux idées de sa mère et ne sait même pas quoi répondre quand Hérode lui offre un cadeau royal. Hérodiade, au contraire, est une femme de tête, ambitieuse, tyrannique, et elle met son intelligence au service de sa haine ; Elle ne supporte pas les critiques du Baptiste et veut sa mort, tout de suite, au risque de voir la foule se soulever pour défendre le prophète. Quant à Hérode Antipas, en dépit de son habileté politique, c'est un faible, et finalement un personnage sans envergure. Il réagit d'abord sans aucune retenue au charme de la danseuse ; puis il se laisse aller à un serment inutile ; enfin, par fierté, il va jusqu'au bout du crime. En lui les puissances du mal se liguent pour abattre le prophète, sans défense au fond de son cachot : la passion, le pouvoir, la vie luxueuse, ces trois forces que dénonce saint Jean dans sa première épître parce qu'elles détournent l'homme de Dieu : "Car tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux (le pouvoir sans frein) et l'orgueil de la richesse – vient non pas du Père, mais du monde". Et saint Jean ajoute : "Or le monde passe, avec ses convoitises, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement". Apparemment le mal a triomphé, mais le souvenir du Baptiste va hanter le roi, comme le montre le début de notre Évangile d'aujourd'hui : "Hérode apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : Cet homme, c'est Jean-Baptiste. Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles". Ce qu'Hérode ne sait pas, c'est que le rayonnement de Jésus va dépasser encore celui du Baptiste. Prévenu aussitôt, Jésus de Nazareth va continuer de plus belle l'annonce du Royaume, sans se laisser intimider par celui qu'il appelle le "renard". Jésus aura, lui aussi, désormais dans la mémoire la mort héroïque et cachée du Précurseur quand il annoncera sa propre passion. Toutefois il sait, et il dit, qu'il ne mourra pas de la main d'Hérode Antipas, ni même sur ses terres de Galilée et de Pérée, mais bien dans la ville sainte, à Jérusalem. On ne choisit pas sa mort. Le Baptiste, vénéré par tout un peuple, a été assassiné en quelques minutes au fond d'un cachot pour le caprice d'un roi, pour la haine d'une femme. Mais il avait choisi sa vie. Il voulait être seulement l'ami de l'Époux, efficace et discret ; il voulait n'être qu'une voix, au service d'un message de vie. Il avait été la lumière, le flambeau que l'on suit dans la nuit avec joie. Maintenant il s'efface tout à fait, jusqu'à la mort ; et cela aussi était son projet spirituel : "Il faut que lui grandisse, et que moi je décroisse". Mais il avait connu la plus grande joie que l'on puisse vivre sur terre : il avait reçu le témoignage de Jésus : "Jean est un prophète, et plus qu'un prophète. Parmi les enfants des hommes, nul n'est plus grand que Jean le Baptiste !"
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Date 25 août 28 Lieu Capharnaüm Livre Tome 4 - ch 270.3 2ème année vie publique (…) Des voix d’hommes agités se font entendre dans le jardin. Ils demandent avec anxiété : « Le Maître ! Le Maître ! Est-il ici ? » La voix chantante de la maîtresse de maison leur répond : « Il est dans la chambre du haut. Qui êtes-vous ? Des malades ? – Non, des disciples de Jean et nous voulons voir Jésus de Nazareth. » Jésus se présente à la fenêtre en disant : « Que la paix soit avec vous… Oh ! C’est vous ? Venez ! Venez ! » Ce sont les trois bergers Jean, Matthias et Siméon. « Ah, Maître ! » disent-ils en levant la tête et en montrant un visage boulversé. Même la vue de Jésus ne les apaise pas. Jésus sort de la pièce pour venir à leur rencontre sur la terrasse. Manahen le suit. Ils se rencontrent justement là où l’escalier débouche sur la terrasse ensoleillée. Les trois hommes s’agenouillent en baisant le sol. Puis Jean dit, au nom de tous : « C’est l’heure de nous recueillir, Seigneur, parce que nous sommes ton héritage.» Des larmes coulent sur le visage du disciple et de ses compagnons. Jésus et Manahen poussent un seul cri : « Jean ! ? – Il a été tué… » Ce mot tombe comme un gigantesque pavé qui couvre tous les fracas du monde. Et pourtant il a été prononcé très doucement. Mais il pétrifie celui qui le dit comme ceux qui l’entendent. On dirait que la terre, pour le recueillir et pour frémir d’horreur, suspend tout bruit tant il y a un moment de silence épais et de profonde immobilité chez les animaux, dans les frondaisons, dans l’air. Suspendu le roucoulement des colombes, coupée la flûte d’un merle, muet le chœur des passereaux ; une cigale qui stridule se tait à l’improviste comme si son organe s’était brisé tout d’un coup, pendant que tombe le vent qui caressait les pampres et les feuilles, avec un gémissement qui imite le frou-frou de la soie et le grincement des pieux. Jésus devient d’une pâleur d’ivoire et ses yeux se dilatent en s’humectant de larmes. Il ouvre les bras en parlant, mais sa voix est profonde par l’effort qu’il fait pour la rendre assurée : « Paix au martyr de la justice et à mon précurseur. » Puis il croise les bras et se recueille ; il prie certainement, en s’unissant à l’Esprit de Dieu et à celui de Jean-Baptiste.(…) Aime et tu seras aimé ! |
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