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 Lectures du jour du mois de décembre 2019

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MessageSujet: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 2 Déc - 19:28

Lectures du jour du mois de décembre 2019 FR-Evangile-Illustre-2016-11-27


L'ÉVANGILE DU JOUR du dimanche 1er décembre 2019  
Premier Dimanche de l'Avent


Veillez pour être prêts (Mt 24, 37-44)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Quel curieux passage de l'Évangile l'Église nous fait lire en ce premier dimanche de l'Avent ! Au moment où nous nous préparons à revivre spirituellement la longue attente des hommes de l'Ancien Testament, l'Église nous met devant les yeux le tableau de la fin du monde !

C'est que l'Avent ne commémore pas seulement une venue, mais trois venues, trois avènements du Seigneur :

L'avènement du premier Noël : avènement de pauvreté, et de miséricorde et de grâce ;

A l'autre bout de l'histoire humaine, l'avènement de gloire. Pour le décrire, l'Évangile reprend toutes les images familières aux hommes de l'Ancienne Alliance. Images de cataclysmes dans le monde des hommes et jusque dans le cosmos ; images destinées non pas tellement à nous effrayer qu'à souligner la puissance de Dieu, du Maître de l'univers créé et de l'histoire des hommes.

Entre les deux, entre le premier Noël et le dernier avènement, se situe la venue silencieuse et invisible du Christ Jésus dans notre propre vie, l'avènement mystérieux du Sauveur en chacune de nos journées de joie ou de peine.

Face à ces trois avènements, notre attitude de chrétiens est différente :

L'avènement de Noël, nous ne pouvons que le commémorer ;
L'avènement glorieux de la fin des temps, nous ne pouvons que l'attendre dans l'espérance et le hâter en transformant le monde ;
Mais l'avènement de Jésus Christ et de son amitié dans notre vie personnelle, familiale, communautaire, celui­-là, nous pouvons le préparer et l'accueillir jour après jour.

Et saint Paul nous rappelle comment faire:

II s'agit d'abord de "nous tirer de notre sommeil" spirituel, de saisir le salut qui passe à notre portée, ou mieux : Jésus Sauveur qui vient au-devant de nous.

Malgré tant de grâces reçues du Seigneur, malgré tant de preuves de sa fidélité égrenées tout au long de notre vie, notre foi et notre espérance restent comme engourdies, et notre amitié avec Jésus nous apparaît parfois loin­taine et irréelle, comme dans un songe. C'est pourtant ce lien au Christ qui est plus vrai que tout le reste ; c'est cette présence invisible du Dieu de notre baptême qui donne un sens éternel à notre travail, à notre dévouement, à nos épreuves.

Il s'agit ensuite de "revêtir le Seigneur Jésus Christ", c'est-à-dire de nous transformer profondément à son image, d'adopter ses réflexes de compréhension, de pardon, d'amour des pauvres, de dignité morale et de loyauté.

Affranchi par le Christ du monde mauvais et des forces de ténèbres, nous ne sommes plus des hommes de dissimulation, des hommes de la nuit, mais des hommes de l'aurore, éveillés et prêts à servir, des hommes du plein jour, et n'avons plus rien à cacher, parce que notre vie manifeste le Christ et témoigne de son amour pour tous.

Rassemblés ce matin au nom du Seigneur pour reprendre force et courage en participant à son sacrifice, pour accueillir le don de son amour, pour préparer dans la prière le jour prochain de Noël "où nous fêterons notre relèvement", tout éveillés dans notre foi, dépassons nos misères intérieures, et mettons-nous en route pour un re­nouveau de notre fidélité. Responsables de la vraie joie dans le monde, il nous faut entrer dans la grande espé­rance de l'Église et redire avec elle, en notre nom et au nom de tous les hommes qui attendent notre témoignage:

"Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et ton salut, donne-le nous !"


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Discours-eschatologique

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Mercredi 3 avril 30
Lieu   : Jérusalem
Livre  : Tome 9 - ch 596.48 - Préparation à la Passion

(...) Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.
      Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 2 Déc - 19:35

Lectures du jour du mois de décembre 2019 FR-Evangile-Illustre-2018-12-03

L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 2/12/2019


« Beaucoup prendront place au festin du royaume des Cieux » (Mt 8, 5-11)

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Jésus avait bien des raisons d'exaucer cet officier romain.

La première est que ce capitaine venait le supplier, non pas pour lui-même, mais pour un autre, un de ces petits, de ces sans grade, de ces hommes simples que Jésus aimait. Un officier de l'armée d'occupation qui faisait preuve d'humanité et de sens social, ce n'était pas courant ! Il avait sûrement réfléchi au cas "Jésus" et s'était fait une idée sur ce prophète galiléen ; pourtant ce n'est pas de ses propres problèmes qu'il vient parler. Il vient simplement dire : "J'ai un serviteur ; il souffre ; il va mourir !" ... un peu comme Marie à Cana : "Ils n'ont plus de vin !"

On est toujours accueilli par Jésus quand on lui apporte une détresse.

Et puis cet homme est un humble ; et cela aussi, cela surtout, a du prix aux yeux de Jésus : "Je ne suis pas digne, dit le centurion, de cet honneur que tu me ferais en descendant chez moi". Il ne se sent pas digne, malgré le poids de son autorité humaine et de sa compétence d'officier, malgré toute l'estime dont on l'entoure à Capharnaüm, malgré toutes les relations qu'il a, lui, l'homme en vue.

Mais ce qui va forcer l'admiration du Christ, c'est, plus encore que son humilité, sa foi, tranquille et audacieuse : "Dis seulement une parole, de loin, de là où tu es, et mon serviteur, là où il est, sera guéri, car les choses doivent t'obéir. Dis seulement une parole, et je m'en irai, sûr de ton action, sûr du pouvoir de ta bonté. Une parole, et la paralysie cessera, la souffrance s'éloignera !".

Ce Romain, cet étranger, a pressenti quelque chose du secret de Jésus. Avec ses mots à lui, il exprime le mystère de la parole créatrice et recréatrice : "Dieu parle, et cela est ; il commande, et cela existe" (Ps 33,9). Cette théologie des Psaumes, le centurion, inconsciemment, la transpose dans son langage de militaire : "Moi qui ne suis qu'un subalterne, j'ai un pouvoir que personne ne conteste, parce qu'il vient de plus haut. Je dis au planton : 'fais cette course', et il la fait. Je dis à un lieutenant : 'voici ta mission', et il l'exécute ! Dès lors, toi, le prophète de Galilée, qui œuvres avec la force de Dieu lui-même, toi à qui aucun homme ne peut rien imposer, je sais que tu peux commander à la souffrance et à la mort".

Cette foi, Jésus ne l'a pas trouvée chez les siens, chez les familiers du Temple et de la prière, chez les ha­bitués du Dieu fidèle. Il l'a trouvée chez un étranger, venu de l'occident, avec, pour toute richesse spirituelle, sa droiture d'homme. Mais cet homme a su aller d'emblée jusqu'au bout dans la logique de sa foi naissante. C'était tellement beau, tellement grand, tellement vrai, ce qu'il savait déjà de Jésus ! Il n'a pas demandé de délai pour s'ha­bituer aux merveilles de Dieu. Il est allé au-devant des merveilles, avec le cœur d'un pauvre qui pensait n'y avoir pas droit.

Dans quelques instants, avant de communier au Corps et au Sang du Christ, l'Église nous fera redire pour nous-mêmes la prière du centurion : "Dis seulement une parole, et je serai guéri(e)".

Je ne suis pas digne que tu viennes ; je ne suis même pas digne de venir vers toi. Si je regarde à la dignité, Seigneur, il n'y aura jamais de rencontre. Que ta parole abolisse toute distance. Un mot, un mot seulement, un mot de toi, de là où tu es ! un mot pour moi, un mot pour ma communauté, un mot pour l'Église en ce lieu, et la vie, de nouveau, fera son œuvre.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Guerison-de-l-enfant-d-un-centurion

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Dimanche 20 février 28
Lieu : Capharnaüm
Livre : Tome 3 – ch 177.1 - 2ème année vie publique

(...) J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions et vous savez les soigner par les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer. Ils ont refusé de venir. Cela me fait beaucoup de peine, parce que c’est un serviteur fidèle.
– Je viendrai et te le guérirai.
– Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, une ordure pour vous. Si les médecins juifs craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si, d’ici, tu dis un seul mot, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à de nombreuses autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme on me l’ordonne, et je peux, à mon tour, donner des ordres aux soldats que j’ai sous mes ordres ; et si je dis à l’un : “ Va ”, à l’autre : “ Viens ”, et au serviteur : “ Fais ceci ”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras immédiatement obéi par la maladie et elle s’en ira.
– La maladie n’est pas un homme…, objecte Jésus.
– Toi non plus, tu n’es pas un homme, tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir. »
Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et lui disent :
« C’est un romain, certes, mais écoute-le, car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que c’est lui qui a fait construire la synagogue et qu’il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne soit pas déçu et fâché, et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine. »
Jésus, après les avoir tous écoutés, se tourne en souriant vers le centurion :
« Pars en avant, j’arrive. »
Mais le centurion répète :
« Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
– Qu’il en soit donc ainsi. Va avec foi. En cet instant même, la fièvre le quitte et la vie revient dans ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va. »
Le centurion salue militairement, s’incline et part (...)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMar 3 Déc - 20:00

Lectures du jour du mois de décembre 2019 FR-Evangile-illustre-2017-05-12

L'ÉVANGILE DU JOUR du mardi 3/12/2019


« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » (Lc 10, 21-24)

À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

MÉDITER AVEC LES CARMES


L'un des traits les plus attachants de la personnalité de Jésus, c'est qu'il savait s'étonner. Hier nous le voyions admirer la foi d'un centurion romain (Mt 8,4-11) ; aujourd'hui l'Évangile de Luc nous rapporte un de ses cris de joie, un de ses enthousiasmes. Et quel est le motif de cette exultation dans l'Esprit Saint ? La pédagogie du Père, qui sait comment révéler son plan d'amour aux tout-petits, à ceux qui ne peuvent s'appuyer sur aucune culture, qui ne peuvent se targuer d'aucune expérience particulière ni du monde ni des hommes.

Entrer dans le projet de Dieu, le découvrir au cœur de l'histoire, ce n'est pas le privilège "des sages et des savants", des spécialistes de la prospective ; et parfois, même, la sagesse et la science peuvent fermer l'horizon de la foi. À l'inverse, il ne s'agit pas de disqualifier le savoir humain ni la passion de connaître qui nous habite : il faut seulement que toute prétention fasse silence, que le disciple soumette son intelligence à "l'obéissance de la foi" (Ga 3,2), qu'il accueille dans sa vie l'initiative de Dieu et les inventions de son amour. C'est cela avant tout "être tout-petit".

Vient ensuite une confidence de Jésus, qui éclaire ce qu'il vient de dire à propos de la révélation du Père : "Tout m'a été confié par mon Père, (…) personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler."

Ainsi le Père et le Fils sont tous deux à l'œuvre pour manifester le projet du salut des hommes. La révélation part du bon plaisir du Père, mieux : de son vouloir bienveillant : "Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté" ; et cette même révélation passe par la volonté du Fils, qui est le seul à connaître le Père. Ce que Jésus exprimera aussi dans l'entretien après la Cène, lorsqu'il dira à son Père en parlant des hommes : "Ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils savent que tout ce que tu m'as donné vient de toi ; car les paroles que tu m'as données, je les leur ai données." (Jn 17,Cool

On comprend dès lors cette action de grâces de Jésus, au moment où les soixante-douze reviennent d'une première mission, tout joyeux : "Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom !" Les disciples ont pu constater que Dieu agit puissamment par le Nom de Jésus de Nazareth, et que vraiment Dieu a remis tout pouvoir à son Fils. De ces Galiléens, ni particulièrement savants ni forcément très expérimentés, Dieu a su toucher le cœur ; il a fait d'eux des messagers du Règne advenu, et déjà leurs noms sont inscrits dans le ciel. C'est de tout cela que Jésus remercie le Père.

"Heureux, ajoute Jésus, les yeux qui voient ce que vous voyez". Ces paroles, que Luc situe dans le même contexte du retour de mission, Matthieu les cite au beau milieu du discours en paraboles, où elles prennent encore plus de valeur : "À ces gens-là, je parle en paraboles [pour les forcer à réfléchir], parce qu'ils voient sans voir, (…) mais vous, heureux sont vos yeux parce qu'ils voient, heureuses vos oreilles parce qu'elles entendent."

C'est la béatitude des yeux clairs, des cœurs perméables à la tendresse de Dieu, de tous ceux qui savent saisir la chance que Dieu leur offre. C'est la béatitude de tous ceux qui accueillent la révélation bouleversante du Père par le Fils, cette annonce qui dépasse les plus belles intuitions des prophètes. Béatitude qui remet en marche, ensemble, des filles de Dieu toutes aimées du Père, toutes sauvées par le sang de Jésus, toutes marquées du sceau de l'Esprit, et qui fait se lever chacune, là où elle est, forte de l'espérance des pauvres.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Prophetie-sur-les-futurs-mystiques

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Lundi 24 juillet 28
Lieu   : Capharnaüm
Livre  : Tome 4 – ch 266.14 - 2ème année vie publique

(...) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »
      Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’ap­proche du soir, s’écrie :
      « Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. » (...)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMer 4 Déc - 18:15

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 4/12/2019


Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. (Mt 15, 29-37)

En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Ce récit de la multiplication des pains intervient dans le contexte des guérisons au bord du lac et sur la montagne. Ainsi saint Matthieu montre Jésus accomplissant les prédictions d'Isaïe pour les temps du Messie : "Le Seigneur essuiera les larmes de tous les visages ; il préparera sur la montagne un festin (Is 25;6-9).

Vers la fin de l'Exil, un prophète anonyme avait repris ce thème de la "pitié" du Seigneur pour son peuple : "Sur toutes les routes, ils trouveront pâture, sur les monts chauves seront leurs pâturages, Ils n'auront plus faim ni soif (…) car Celui qui les prend en pitié les guidera" (Is 49,9) et Jésus fait écho au prophète lorsqu'il dit à ses disciples, après trois jours de labeur : "J'ai pitié de cette foule".

Ces correspondances entre le miracle des pains et les prophéties de l'Ancien Testament doivent nous mettre en éveil. En général, dans les Synoptiques, les miracles de Jésus sont des actes de puissance destinés à établir le Règne de Dieu contre la domination de Satan ; ici, chez Matthieu, affleure l'idée du miracle comme signe, qui sera si nette chez saint Jean ; le miracle des pains veut enseigner quelque chose au sujet de Jésus, il veut souligner qu'en Jésus s'accomplissent les promesses de l'Ancienne Alliance.

Nous sommes donc en face d'un miracle très spécial, le seul, d'ailleurs, qui soit rapporté par les quatre Évangélistes à la fois.

Quand on essaie de comprendre ce qui s'est passé ce jour-là, on se trouve devant un fait troublant, du moins de prime abord : alors que Luc et Jean racontent une seule multiplication, Marc et Matthieu en rapportent deux, l'une pour cinq mille hommes, l'autre pour quatre mille hommes.

Mais on a de bonnes raisons de penser que les deux récits sont deux variantes d'une même multiplication, toutes deux riches de matériaux pour la prédication des Apôtres, et toutes deux conservées par Marc et Matthieu, ce qui renforce l'impression que nous avons de nous trouver en face d'une scène extrêmement importante aux yeux de la chrétienté primitive.

Dans cet épisode du ministère en Galilée relevons quelques détails touchant l'attitude de Jésus et celle des disciples.

Dans l'attitude de Jésus, une chose vous aura frappés sans doute, c'est la ressemblance de ses gestes avec ceux du dernier souper

Jésus prit du pain …or tandis qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain.

Il rendit grâces …et ayant rendu grâces.  

Les rompit …il le rompit.

Et il les donnait à ses disciples …et le donna à ses disciples en disant.

Il va sans dire que sur la montagne Jésus a distribué un pain matériel, et non l'Eucharistie, et pourtant toutes les traditions évangéliques de la multiplication des pains offrent une certaine coloration eucharistique dans les termes employés, ce qui montre que le lien entre la multiplication et la Cène a été établi très tôt dans la prédication chrétienne ; et il est très probable que Jésus lui-même, très consciemment, a voulu relier par une similitude de gestes la nourriture de la foule sur la montagne et l'institution de l'Eucharistie, le sacrement de son Corps livré pour la multitude.

Dans l'attitude des disciples, c'est leur question qui va nous retenir : "Où trouverons-nous dans le désert assez de pain pour rassasier une telle foule ?". Certes, Jésus a pris l'initiative, en disant : "J'ai pitié !", mais les disciples aussitôt se sentent partie prenante de cette miséricorde, et se veulent responsables de mettre en œuvre cette pitié de Jésus.

Et les voilà arrêtés par la disproportion de leurs moyens avec les besoins de la foule : sept pains et quelques poissons, qu'est-ce que cela pour des milliers d'hommes ? Tout comme nous, qui sentons douloureusement la disproportion entre ce que nous pouvons offrir jour après jour et les immenses besoins du monde à sauver.

Or ce contraste, ce déséquilibre entre les forces de l'homme et la puissance du Dieu qui sauve, est le principal des secrets du Royaume, que Jésus révélait aux pauvres de cœur. On donne beaucoup, quand on donne toute sa pauvreté ; on donne beaucoup, quand on donne son temps, son sérieux, sa compétence, sa loyauté ; car alors la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse des hommes : c'est avec les sept pains des disciples que Jésus va nourrir la foule.

Peu importent, dès lors, les limites imposées à notre action par le manque de temps, la précarité des moyens, les lourdeurs structurelles, peu importe l'isolement des témoins de Jésus : aujourd'hui, avec les forces et les lumières d'aujourd'hui, le Christ nous associe à son œuvre de paix et de justice et nous donne de redire : "J'ai pitié".

Tout se joue dans le quotidien. Tout commence par un nouveau regard sur les hommes. Et dans cette perspective évangélique, réussir sa vie, c'est se laisser donner par Dieu une certaine qualité du cœur, et se mettre à aimer avant tout ce que Dieu aime : la liberté et la miséricorde, la liberté d'un fils ou d'une fille qui acquiesce et assume, la miséricorde qui met chacun(e), à toute heure et en toute rencontre, au service d'un projet de vie.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Seconde-multiplication-des-pains

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date  : Jeudi 22 février 29
Lieu   : près d'Ippo
Livre  : Tome 5 – ch 354.4 - 3ème année vie publique

Enseignement de Jésus :


      « Voici un autre commentaire qui ennuiera les docteurs tatillons : l’application que je fais de cette vision évangélique. Je ne te fais pas méditer sur ma puissance et ma bonté, ni sur la foi et l’obéissance des disciples. Rien de cela. Je veux te montrer l’analogie de cet épisode avec l’action de l’Esprit Saint.
      Vois : je donne ma parole. Je donne tout ce que vous pouvez comprendre, et par conséquent assimiler pour en faire une nourriture de l’âme. Mais vous vous êtes rendus tellement lents à comprendre par la fatigue et la faim que vous ne pouvez assimiler toute la nourriture qui se trouve dans ma parole. Il vous en faudrait beaucoup, énormément. Mais vous ne savez pas en recevoir beaucoup. Vous êtes si pauvres en forces spirituelles ! Cela vous pèse sans vous donner du sang et des forces. Et voici qu’alors l’Esprit Saint opère le miracle pour vous. Le miracle spirituel de la multiplication de la Parole. Il multiplie cette parole en vous en éclairant tous les sens les plus secrets, de façon que, sans vous alourdir d’un poids qui vous écraserait sans vous fortifier, vous vous en nourrissiez et ne tombiez plus d’inanition tout au long du désert de la vie.
      Sept pains et quelques poissons !
      J’ai prêché pendant trois ans et, comme le dit mon bien-aimé Jean, “ si on devait écrire toutes les paroles que j’ai prononcées et tous les miracles que j’ai accomplis pour vous offrir une nourriture abondante, capable de vous amener sans faiblesse jusqu’au Royaume, la terre ne suffirait pas pour en contenir les volumes ”. Mais si cela avait été fait, vous ne pourriez pas lire une telle masse d’écrits. Vous ne lisez, même pas comme vous le devriez, le peu qui a été écrit sur moi, l’unique sujet que vous devriez connaître, comme vous connaissez les mots les plus nécessaires dès l’âge le plus tendre.
      Alors l’Amour vient et multiplie. Lui aussi, qui ne fait qu’un avec le Père et moi, a “ pitié de vous qui mourez de faim ” et, par un miracle qui se répète depuis des siècles, il double, décuple, centuple les significations, les lumières, le suc de chacune de mes paroles. Voilà donc un trésor sans fond de nourriture céleste. Il vous est offert par la Charité. Puisez-y sans crainte. Plus votre amour y puisera, plus celui-ci, qui est le fruit de l’Amour, déversera ses flots.
      Dieu ne connaît pas de limites à ses richesses et à ses possibilités. Vous, vous êtes relatifs. Pas lui. Il est infini dans toutes ses œuvres, même en celle de pouvoir vous donner à chaque heure, en toute circonstance, les lumières dont vous avez besoin à cet instant précis. Et comme au jour de la Pentecôte, l’Esprit répandu sur les apôtres rendit leur parole compréhensible aux Parthes, aux Mèdes, aux Scythes, aux Cappadociens, aux habitants du Pont et de la Phrygie, et semblable à leurs langues natales aux Egyptiens et aux Romains, aux Grecs et aux Libyens, il vous offrira réconfort si vous pleurez, conseil si vous demandez conseil, participation de joie si vous êtes joyeux, par la même Parole.
      Oh ! Réellement si l’Esprit vous éclaire : “ Va en paix et aspire à ne pas pécher ”, cette parole est une récompense pour celui qui n’a pas péché, encouragement pour celui qui, encore faible, ne veut pas pécher, pardon pour le coupable qui se repent, reproche tempéré de miséricorde pour celui qui n’a qu’une velléité de repentir. Encore n’est-ce là qu’une seule phrase et des plus simples. Mais combien il y en a dans mon Evangile ! Combien qui, comme des boutons de fleurs, après une averse et un soleil d’avril, s’ouvrent serrés sur la branche où d’abord il n’y en avait qu’un seul fleuri, puis la couvrent tout entière pour la joie de ceux qui les admirent.
      Repose-toi maintenant. Que la paix de l’Amour soit avec toi. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeJeu 5 Déc - 14:35

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L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 5/12/2019


« Faites la volonté de mon Père » (Mt 7, 21.24-27)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Bâtir sa maison, vivre dans sa maison, mourir dans sa maison, transmettre sa maison à ses enfants, c'est l'un des désirs les plus enracinés au cœur de l'homme. Et c'est cette image de la maison, si chargée d'émotion, que Jésus a choisie pour nous parler du grand enjeu de l'existence.

Il s'agit de bâtir, et, plus précisément, d'un homme qui bâtit sa propre maison. Elle sera son œuvre, donc sa fierté et sa sécurité. Mais elle va également conditionner toute son existence : telle sa maison, telle aussi sera sa vie.

S'il construit sur le sable, à moyen terme il ruine tout son projet : il compromet l'avenir par précipitation. Bien sûr, il bâtira plus vite que les autres, parce que les fondations seront légères ; mais en fait, il aura manqué de sagesse et de réalisme en s'arrêtant au succès immédiat.

Au contraire, s'il bâtit sur le roc, il se place, au départ, dans les conditions les plus défavorables car il passe beaucoup de temps à assurer les bases. Mais il préfère avoir trop d'assise aujourd'hui, pour en avoir suffisam­ment quand viendra la tempête.

Ainsi en va-t-il, dit Jésus, "pour tout homme qui écoute ce que je vous dis là"; et le Seigneur fait al­lusion à son enseignement du discours sur la montagne, donc à tout le message évangélique qui accompagne les Béatitudes. Celui qui n'aligne pas sa vie concrète sur cette parole que Dieu lui adresse dans le Christ, celui qui ne cherche pas de toutes ses forces spirituelles à acquérir les réflexes de Jésus, celui-là pourra bien bâtir sa vie apparemment sans problèmes, toute son œuvre restera fragile, et quand elle s'écroulera, "l'écroulement sera complet". Tout sera à refaire, s'il en est encore temps.

Ainsi en va-t-il de l'Église tout entière, en ce temps d'interrogations et de crises. Les soubresauts et les désenchantements des années de l'après Concile nous l'ont bien montré : il ne peut suffire de ravaler la façade de l'Église ni même de changer quelques superstructures ; plus l'Église offre un nouveau visage, plus elle doit approfondir ses fondations.

Il faut savoir bâtir dans l'enthousiasme de l'été, mais sans négliger l'hiver, qui vient toujours. Il ne suffit pas de regarder son plan et son terrain, il faut encore s'interroger sur le climat et prendre le temps de le connaître. Sinon, quand la pluie d'orage gonflera soudain les torrents, quand déferleront de nouvelles idéologies et tout un flot de nouveaux slogans, quand s'élèveront des tempêtes sociales et politiques, l'édifice rêvé, secoué de toutes parts, s'effondrera.

Car l'avenir de l'Église repose sur le message de Jésus. "Le ciel et la terre passeront, alors que ses paroles ne passeront pas" (Mt 24,35). Le visage extérieur de l'Église pourra changer, mais les vrais bâtisseurs du Royaume seront toujours les généreux, les énergiques, les pauvres en esprit, les cœurs purs, les artisans de paix, les hommes prompts au pardon, et les "doux", c'est-à-dire ceux dont la force réside, non dans la violence, mais dans l'authenticité et la confiance mutuelle.

Seul résistera aux ouragans de l'histoire l'édifice spirituel qui sera bâti dans le style de Jésus, car "le Sei­gneur est le Rocher pour toujours" (Is 26,4) ; lui seul a les paroles de la vie éternelle.

La même sagesse et le même réalisme sont attendus de nous à propos de la maison fraternelle que Jésus nous demande d'édifier pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Elle serait bâtie sur le sable, sur des bases mouvantes, si nous en restions à un niveau moyen de relations communautaires, ou à un simple désir de réalisation personnelle, et si nos critères de réussite ne rejoignaient pas résolument les Béatitudes de Jésus.

Mais nous construisons solide, pour l'éternité, "si le Seigneur bâtit" en nous et par nous "sa maison de prière", s'il bâtit avec nous "la ville où tout ensemble fait corps" (Ps 122,3).

"Nous avons une ville forte, chantait Isaïe : Il a mis [lui-même] pour nous protéger rempart et glacis. Ouvrez les portes ! Qu'elle entre, la nation fidèle, qui reste ferme, qui conserve la paix, car elle se confie en son Dieu" (Is 26,1-3)


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Samedi 19 février 28
Lieu : Plaine de Gennésareth
Livre : Tome 3 – ch 176.4 - 2ème année vie publique

(…) Au commencement de cette journée, on m’a fait observer que si tout vient d’une volonté divine, même les erreurs des hommes sont voulues par elle. C’est une erreur, et une erreur fort répandue. Un père peut-il donc vouloir que son enfant se rende coupable ? C’est impossible. Et pourtant nous voyons que, même dans les familles, certains enfants se rendent coupables alors qu’ils ont un père juste qui leur montre le bien à faire et le mal à fuir. Or aucun homme droit n’accuse le père d’avoir poussé son enfant au mal.
Dieu, c’est le Père. Les hommes sont ses enfants. Dieu leur indique le bien et dit : “ Voici, je te mets dans cette situation pour ton bien ”, ou encore, lorsque le Malin et les hommes ses serviteurs apportent le malheur aux hommes, Dieu dit : “ Voilà, en cette heure pénible, agis ainsi, et ce mal servira à un bien éternel. ” Il vous conseille, mais il ne vous force pas. Par conséquent, si quelqu’un, tout en connaissant la volonté de Dieu, préfère agir tout à l’opposé, peut-on prétendre que c’est la volonté de Dieu ? Non.
Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon. Ces choses aussi ont leur volonté. Mais, en vérité, je vous affirme que bien malheureux est celui qui s’y soumet. Vous m’appelez : Messie et Seigneur. Vous dites que vous m’aimez et vous m’acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l’amour. Mais, en vérité, je vous dis que, parmi vous, tous n’entreront pas avec moi dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples, certains n’y entreront pas, car beaucoup feront leur propre volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père. Ce ne sont pas ceux qui me disent : “ Seigneur ! Seigneur ! ” qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu. (…)





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 7 Déc - 10:04

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L'ÉVANGILE DU JOUR du vendredi 6/12/2019


Croyant en Jésus, deux aveugles sont guéris. (Mt 9, 27-31)

En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.


MÉDITER AVEC LES CARMES


La croix des aveugles, qui peut la deviner ? Qui peut s'imaginer un monde sans lumière et sans ombres, un espace sans profondeur et tout un peuple d'objets qui menacent l'homme par le simple fait qu'ils sont là, devant ses pas ?

La souffrance de l'aveugle, c'est aussi d'abord sa dépendance. Dès qu'il dépasse les limites de ses repères familiers, il perd toute autonomie et toute initiative ; il n'est plus libre que dans le champ clos des choses qu'il touche, et toute sa sécurité repose sur l'amour et la vigilance des autres.

Une autre de ses souffrances est d'être coupé des sources normales d'information et de ne pouvoir apprécier ni les résultats de son action ou de son art, ni les mille nuances du comportement des humains qui se peignent et se lisent sur un visage.

Et c'est pourquoi, ce jour-là, les deux aveugles de Capharnaüm, décidés à tenter coûte que coûte leur dernière chance, criaient vers Jésus : "Aie pitié de nous, fils de David" ; c'est pourquoi nous aussi, menacés que nous sommes d'aveuglement spirituel, nous nous mettons en marche vers Celui-là qui peut seul nous guérir.

Nous voilà en effet tâtonnants dans notre propre vie, plus ou moins dépendants, pour nous orienter, des recherches ou des intuitions de ceux qui aperçoivent encore quelque chose. Nous ne voyons même plus deux ans à l'avance, et sans cesse s'amenuise l'espace que nous pouvons honnêtement dominer ou parcourir. Nous n'étions pas aveugles de naissance, et le baptême a même illuminé nos eux ; mais la ténèbre que nous laissons s'infiltrer dans notre cœur finit par obscurcir notre regard, et nos yeux, à force de se détourner du grand jour de la foi, ne supportent même plus les lueurs plus douces de l'espérance.

Quand on est aveugle, ce n'est pas la lumière qui est en cause : ce sont les yeux qui ne peuvent l'accueillir. C'est bien là notre malheur et notre peine, de sentir que nos yeux ne supportent plus la lumière qui donnerait sens à notre vie, à nos efforts, à nos épreuves. Et pourtant la lumière est là, déjà là, toujours là. Nous savons que le Christ, dans le monde, a laissé sa lumière et que seul notre aveuglement nous empêche de la saisir ; et c'est pourquoi, tournés vers le Christ ressuscité, qui était, qui est, et qui vient à nous, nous lui crions, dans notre solitude et avec l'Église douloureuse : "Aie pitié de nous, fils de Dieu".

Et la réponse du Seigneur n'a pas changé depuis deux mille ans : "Croyez-vous que je peux faire cela ? Crois-tu que je puis guérir tes yeux et te rendre la lumière ?" Je ne vais pas te guérir d'avance pour te dispenser de croire, mais je te guérirai quand tu auras cru, je te guérirai dans ton acte de foi, je toucherai tes yeux et te dirai : "Qu'il t'advienne selon ta foi !"

Ainsi, ce n'est pas la lumière qui forcer notre foi, mais notre foi qui laissera entrer la lumière ; ce n'est pas la puissance de Dieu qui va ouvrir malgré nous les yeux de notre foi, mais notre foi qui va donner en nous le champ libre à sa puissance. Nous n'aurons jamais, d'avance, une évidence facile de la tendresse de Dieu, et nous ne serons jamais dispensés de faire fond loyalement sur sa parole.

L'évidence, en effet, dans la vie spirituelle, n'existe jamais à l'état pur, mais comme l'harmonique d'un acte de foi. Elle nous est donnée par grâce au cœur d'un acte de foi, humble et joyeux.

" - Crois-tu que je peux faire cela ?
- Oui, Seigneur. "


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Guerisons

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Lundi 29 mai 28
Lieu : Capharnaüm
Livre : Tome 4 – ch 232.5 - 2ème année vie publique

(…) Ils rentrent à la maison pour le repas.
Mais pendant qu’ils mangent du poisson grillé, ils sont rejoints par des aveugles qui avaient déjà imploré Jésus en route. Ils répètent :
« Jésus, Fils de David, aie pitié de nous !
– Partez donc ! Il vous a dit : “demain”, alors venez demain ! Laissez-le manger, leur lance Simon-Pierre sur un ton de reproche.
– Non, Simon, ne les chasse pas. Une telle constance mérite récom­pense. Vous deux, avancez » dit-il aux aveugles, qui entrent en tâtant de leur bâton le sol et les murs.
« Croyez-vous que je puisse vous rendre la vue ?
– Oh oui ! Seigneur ! Nous sommes venus parce que nous en sommes certains.
Jésus se lève de table, s’approche d’eux, mets le bout du doigt sur les paupières aveugles, lève la tête, prie et dit :
« Qu’il vous soit fait selon votre foi. »
Il retire ses mains, et les paupières immobiles se lèvent car, chez l’un la lumière atteint de nouveau les pupilles revenues à la vie et, chez l’autre, les paupières se dessillent et, là où il y avait une suture, apparue certainement à la suite d’ulcères mal soignés, voilà que le bord des paupières se reforme sans défaut, et que celles-ci se lèvent et se baissent comme des ailes qui battent.
Les deux hommes tombent à genoux.
« Relevez-vous et allez. Et veillez bien à ce que personne ne sache ce que j’ai fait pour vous. Portez la nouvelle de la grâce que vous avez reçue à vos villes, à votre parenté, à vos amis. Ici, ce n’est pas nécessaire ni bon pour votre âme. Gardez-la pure de toute lésion à sa foi de la même manière que, maintenant que vous savez ce qu’est un œil, vous le préserverez des lésions pour ne pas redevenir aveugle. »







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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 7 Déc - 10:10

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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 7/12/2019 - Saint Ambroise -


« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion » (Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-Cool

En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

MÉDITER AVEC LES CARMES


Lassitude, découragement, isolement grandissant : voilà bien ce que vivent beaucoup de chrétiens à notre époque. Les repères familiers ont disparu, les activités communes qui rassemblaient le peuple de Dieu ont cessé pour la plupart, les possibilités de ressourcement spirituel se font de plus en plus rares, une certaine aisance des rapports fraternels s'éloigne, chassée par les soucis du coude à coude quotidien ; et chacun va devant soi, gardant au cœur sa foi au Christ et son espérance, mais prenant son bien où il peut, réagissant selon ses possibilités aux tentations de l'égoïsme et de la jouissance, s'orientant de son mieux sans pouvoir trouver de guide.

Le troupeau du Seigneur est inquiet ; chaque chrétien souffre de faire face à son destin dans une relative solitude, et de ne plus retrouver les fortes solidarités d'autrefois. Et c'est au milieu de ces inquiétudes ou de ce désarroi que le Christ nous rejoint aujourd'hui, nous qui sommes sa communauté, selon les promesses qu'il nous a faites par la voix d'Isaïe : "Le Seigneur se penchera vers toi... dès qu'il t'aura entendu, il te répondra... Celui qui t'instruit ne se dérobera plus, et tes yeux le verront !"

Que vient-il nous dire ? Tout d'abord qu'il nous comprend et qu'il a pitié de nous, de cette pitié forte qui recrée et qui sauve : "Voyant les foules, Jésus eut pitié d'elles"... Mais le Christ ne se contente pas de nous assurer de sa présence, il nous force à relever la tête, à regarder au-delà de nos misères, personnelles, familiales ou communautaires, il nous demande d'ouvrir les yeux : la moisson est immense. De la Sibérie à la Terre de Feu des centaines de millions d'hommes et de femmes attendent un message d'espérance pour le présent et pour l'au-delà de la mort, et ce message, c'est nous qui l'avons reçu, c'est nous qui en sommes porteurs et responsables.

La moisson est disproportionnée à nos forces, c'est clair ; et évidemment le Seigneur ne nous demande pas d'être présents partout à la fois. Mais il nous demande d'être vraiment présents là où nous sommes, là où il nous a placés pour que nous portions du fruit. Là où nous sommes, il s'agit de vivre la solidarité du peuple de Dieu et la mission. Là où nous sommes, il s'agit de moissonner, sans attendre que les orages fassent pourrir la moisson sur pied.

Notez bien que Dieu demande seulement des moissonneurs. C'est lui-même qui a fait les semailles dans le cœur des hommes ; c'est lui qui peut faire grandir chez un homme l'espérance du salut et de la vraie liberté ; c'est lui seul qui sauve le monde. Ce qui nous est demandé, c'est de rentrer de bonne grâce dans le travail de Dieu, et de le prendre tellement à cœur que nous soyons toujours à réclamer de l'aide, de nouveaux bras, de nouveaux cœurs de missionnaires.

Dans cette immense entreprise, qui couvre tous les pays et tous les siècles, Dieu est à la fois le maître d'œuvre et le chef du personnel, et c'est par lui qu'il faut passer nécessairement : "Priez le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson !"

Quand nous prions ainsi le Maître de la moisson, nous lui demandons surtout des ouvriers/ères à plein temps, des hommes et des femmes dont la tâche principale sera de rassembler le peuple de Dieu, mais aussi de réveiller en nous tous les vrais réflexes de la foi et le souci de la moisson, de nous rendre ce cœur ouvert et généreux qui a été le nôtre aux plus belles années, de susciter en nous la joie et l'espérance des moissonneurs.

Car Dieu veut faire de nous non pas un troupeau anonyme, mais un peuple vivant, à la fois libre et organisé pour l'action, à la fois spontané, structuré et efficace. Jésus, de son vivant sur terre, y a pourvu pour l'essentiel en appelant auprès de lui douze responsables, dont la tâche est poursuivie maintenant par l'ensemble des évêques des cinq parties du monde, et par des dizaines de milliers de prêtres, confrontés à une tâche de plus en plus difficile et de plus en plus passionnante.

Les premiers apôtres étaient des hommes bien différents les uns des autres, mais Jésus n'avait pas peur de la diversité. Et c'est à ces hommes-là, ni pires ni meilleurs que nous, que Jésus a confié sa mission ; Dans un premier temps, il leur a demandé de ne pas dépasser les frontières d'Israël, pour faire leurs premières expériences dans un monde qu'ils connaissaient bien. Mais quand ils eurent reçu l'Esprit Saint à la Pentecôte, leur mission ne connaîtra plus de frontières, et leur mission, c'est la nôtre : Comme eux, nous sommes entrés dans le secret du plan de Dieu, comme eux nous savons que le Règne de Dieu est là, force de salut pour le monde, comme eux nous avons reçu gratuitement.

Sans compter ce que nous donnons, sans mesurer ce qui nous en revient, heureux, tout simplement, de répondre à l'appel et joyeux de servir un tel Maître, sommes-nous prêts à donner maintenant, aussi gratuitement que nous avons reçu ?


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Envoi-en-mission-des-soixante-douze

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Samedi 9 septembre 28
Lieu : Magdala
Livre : Tome 4 - ch 278.6 - 2ème année vie publique

(...) Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. »






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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeDim 8 Déc - 17:09

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 8/12/2019 - 2ème Dimanche de l'Avent


« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3, 1-12)


En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


A quelques semaines de Noël, Dieu ne ramène ensemble au désert, pour y entendre l'appel du Précurseur, une nouvelle invitation à nous convertir. Comme Marc et Luc, Matthieu commence son récit de la vie publique de Jésus en décrivant le ministère de Jean le "Baptiseur"."En ces jours-là paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée: Convertissez-vous, car le Règne des cieux est là !"

Le langage de Jean est celui de l'authenticité et de l'effort : "Convertissez-vous," proclame-t-il. Et c'est tout un programme de vie spirituelle. Car la conversion ce n'est pas seulement un changement de mentalité, mais toute une démarche vers Dieu. On imagine souvent que la conversion, c'est un instant privilégié dans une existence. C'est beaucoup plus que cela. C'est toute une vie qui part d'un instant de rencontre. La conversion, c'est un événement, mais plus encore un cheminement. Un retournement, certes, mais surtout un retour, qui dure toute la vie. Car il ne s'agit pas seulement d'un remords passager, qui ramène l'homme sur lui-même ou sur ses fautes, mais d'un pèlerinage d'amour, qui ramène l'homme vers Quelqu'un, vers Celui qui appelle, vers le Règne de Dieu, c'est-à-dire vers le Dieu qui crée la paix et la joie.

Si l'on se convertit, c'est parce que "le Règne de Dieu est là", littéralement : "parce que le Règne de Dieu s'est rendu proche" définitivement. Le Règne de Dieu (des cieux), c'est l'établissement sur la terre, de l'autorité souveraine de Dieu, c'est, si l'on veut, la réalisation de son plan de salut. Ce Règne de Dieu est là ("il vous a atteints", dira Jésus (Mt 12, 28), parce que le Messie est là, qu'il s'est rendu tout proche, pour toujours. Et la rencontre de l'Envoyé de Dieu, personnellement, en foyer, en fraternité, en communauté, c'est la grande affaire d'une vie, c'est le moment à ne pas manquer, c'est le cheminement à ne pas refuser.

Puis Matthieu revient au message du Baptiste, et spécialement à sa sévérité envers les Pharisiens et les Sadducéens : "Engeance de vipères"… autrement dit " : Vous ne produisez que des œuvres de mort". Certes, ils viennent "en grand nombre" mais Jean ne veut pas que l'on se fasse baptiser uniquement par snobisme. "Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion" : Dieu, en effet, ne se contentera pas de simples sentiments ni de pratiques purement extérieures : il veut des actes concrets, qui engagent l'homme tout entier. La foi elle-même doit se purifier de toute recherche de facilité : "N'allez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père !" Selon la doctrine juive courante, Israël profitait des mérites d'Abraham, mais, pour le Baptiste, compter sur ces mérites-là serait encore s'appuyer sur un privilège religieux : la conversion serait incomplète. Les vrais enfants d'Abraham sont tous ceux, (Israélites ou non), qui imitent sa foi et son engagement total dans le projet de Dieu.

A travers les Pharisiens et les Sadducéens, c'est nous qui sommes pris à partie par le Précurseur. Car nous aussi sommes menacés par la routine, et nos retours vers le Seigneur restent trop souvent des engouements passagers. Nous aussi, nous risquons de nous sécuriser par les gestes religieux que nous posons ou par les idées que nous défendons, sans nous soucier suffisamment de porter du fruit par une vraie conversion du cœur et de l'intelligence.

Mais combien plus puissante pour notre cœur est la promesse que Jean nous apporte et nous redit de la part de Dieu : "Le Messie vous baptisera dans l'Esprit et le feu". Oui, Jésus qui vient va nous plonger, si nous le voulons, dans l'Esprit et le feu, dans l'Esprit qui est feu.

Toutes les scories de notre intelligence et de notre affectivité, ce qui est en nous opaque à la grâce, rétif à la charité, tout ce qui nous rend sourds et aveugles, le feu de l'Esprit l'emportera, parce qu'il vient nous purifier.

Mais en même temps, tous nos désirs impuissants de servir le Règne de Dieu, toutes nos espérances de pauvres, tous nos deuils assumés, toutes nos solitudes offertes, l'Esprit va les transformer en sa propre flamme, la flamme de Dieu, qui donne au monde lumière et chaleur.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Bapteme-de-jesus


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Dimanche 24 janvier 27
Lieu : Gué du Jourdain
Livre : Tome 1 - ch 45.2 - Première année vie publique

(...) Pendant que j’observe tout cela, je vois la scène envahie de gens le long de la rive droite du Jourdain – par rapport à moi. Il y a beaucoup d’hommes habillés de façon très variée. Certains me paraissent être des gens du peuple, d’autres des riches, sans oublier certains que je crois être des pharisiens au vu de leur vêtement orné de franges et de galons.
Au milieu d’eux, debout sur un rocher, se tient un homme en qui je reconnais aussitôt Jean-Baptiste – c’est pourtant la première fois que je le vois. Il s’adresse à la foule, et je peux vous assurer que sa prédication manque plutôt de douceur ! Jésus a appelé Jacques et Jean “ les fils du tonnerre ”. Mais alors, comment appeler cet orateur passionné ? Jean-Baptiste mérite le nom de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre, tant ses paroles et ses gestes sont véhéments et sévères.
Il annonce le Messie et exhorte à préparer les cœurs à sa venue en se débarrassant de ce qui les encombre et en redressant les pensées. Mais c’est un langage frénétique et rude. Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus sur les plaies des cœurs. C’est un chirurgien qui les met à nu, fouille et taille sans pitié.
Pendant que je l’écoute – je ne rapporte pas ses paroles parce que ce sont celles des évangiles, mais amplifiées avec impétuosité –, je vois mon Jésus s’avancer sur un sentier qui longe la frange herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain. (Ce chemin de campagne, plus sentier que chemin, semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui l’ont parcouru pendant des années et même des siècles pour atteindre le passage où le fond du lit se relève et permet de passer à gué. Il continue de l’autre côté du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre rive).
Jésus est seul. Il marche lentement et arrive derrière Jean. Il s’approche sans bruit, tout en écoutant la voix tonitruante du Pénitent du désert, comme si Jésus était lui-même l’un de ceux qui venaient trouver Jean pour se faire baptiser et se préparer à la purification pour la venue du Messie. Rien ne distingue Jésus des autres. Par ses vêtements, il ressemble à un homme du peuple, par ses traits et sa beauté à un seigneur, mais aucun signe divin ne le distingue de la foule.
Cependant, on dirait que Jean sent une émanation spiri­tuelle particulière. Il se retourne et en identifie immédiatement la source. Il descend en hâte du rocher qui lui faisait office de chaire et s’avance vivement vers Jésus, qui s’est arrêté à quelques mètres du groupe et s’appuie à un tronc d’arbre (...)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 9 Déc - 11:39

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L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 9/12/2019


« Le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 26-38)

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Le sixième mois, l'Ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une bourgade de Galilée appelée Nazareth".

Prenons conscience du mystère que représente Nazareth dans le grand mystère du plan de Dieu.

Le messager de Dieu fut envoyé à Nazareth ; et le salut a commencé dans un village. L'un des plus grands secrets du cœur de Dieu, en tout cas celui qu'il nous révèle avec le plus d'insistance, c'est qu'il aime passionnément l'ordinaire des choses et des personnes, sans doute parce qu'il est le seul à voir vraiment la beauté de ses créatures.

Dieu aime que la puissance, l'extraordinaire puissance de son amour, travaille en l'homme et dans le monde des hommes sans rien bousculer, sans rien déranger. Et c'est cette divine discrétion du Maître de l'histoire qui le fait paraître absent ou lointain. En réalité il est bien présent, activement, amoureusement présent, mais tellement présent qu'il n'a pas besoin d'imposer sa présence.

C'est pourquoi, avec Dieu, les commencements sont souvent modestes : Gabriel est venu au village ...

Trop souvent, dans le cheminement de notre foi, nous passons à côté du réel de Dieu, parce que nous l'attendons ou le cherchons dans l'extraordinaire, dans un monde autre, dans un monde déconnecté du quotidien, ou sur une route à la mesure de notre projet, de notre désir ; et c'est nous-mêmes alors qui créons le sentiment de l'absence de Dieu. C'est alors que les inventions de Dieu nous déconcertent et que sa route nous paraît déroutante. En réalité ce n'est pas Dieu qui s'absente, c'est nous qui vivons "absents de lui" (Teresa) ; ce n'est pas Dieu qui s'éloigne, c'est nous qui avons quitté Nazareth ; ce n'est pas l'heure de Dieu qui tarde, c'est nous qui ne l'attendons plus.

Marie, à Nazareth, n'a pas d'autre projet que de laisser faire Dieu et de trouver grâce auprès de lui, à la louange de sa gloire ; et c'est pourquoi, même si le message de Dieu la bouleverse parce que l'irruption de son amour est toujours bouleversante, sa première réponse est déjà heureuse et soumise : "Voici la servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon ta parole".


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Annonciation-de-l-ange-a-marie

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 21 février -5
Lieu : Nazareth
Livre : Tome 1 – ch 16.2 - Naissance et vie cachée

(…) Marie se met à chantonner à voix basse, puis hausse un peu le ton. Sans être un chant à haute voix, c’est déjà une voix qui vibre dans la petite pièce et l’on sent vibrer son âme. Je n’en comprends pas les paroles, ce doit être de l’hébreu. Mais comme elle ré­pète de temps en temps : « Yahvé », je devine qu’il doit s’agir d’un can­tique sacré, peut-être d’un psaume. Marie se rappelle probablement les chants du Temple. Ce doit être pour elle un doux souvenir, car elle ramène sur son sein ses mains qui tiennent le fil et le fuseau, puis elle lève la tête et l’appuie contre le mur ; son visage prend des couleurs et ses yeux, perdus dans je ne sais quelle douce pensée, brillent sous l’effet de larmes retenues qui les font paraître plus grands. Et pourtant ces yeux rient, sourient à la pensée qu’ils suivent et qui soustrait la chanteuse à ce qui l’entoure. Le visage de Marie, rose et encadré par les tresses qu’elle porte relevées en couronne sur la tête, ressort sur son vêtement blanc très simple. On dirait une belle fleur.
Son chant se fait prière :
« Seigneur, Dieu très-haut, ne tarde pas davantage à envoyer ton Serviteur apporter la paix sur la terre. Suscite le temps favorable et la vierge pure et féconde pour l’avènement de ton Christ. Père, Père saint, accorde à ta servante d’offrir sa vie à cette intention. Accorde-moi de mourir après avoir vu ta lumière et ta justice sur la terre, et avoir su que la Rédemption est accomplie. Père saint, donne à ton peuple celui en qui les prophètes espéraient. Envoie le Rédempteur à ta servante. A l’heure où mon séjour sur terre s’achèvera, que ta demeure s’ouvre à moi, parce que ses portes auront déjà été ouvertes par ton Christ pour tous ceux qui auront espéré en toi. Viens, viens, Esprit du Seigneur, viens chez tes fidèles qui t’attendent. Viens, Prince de la paix ! »
Marie reste plongée dans sa prière.
La tenture bouge plus fort, comme si quelqu’un faisait un courant d’air par derrière ou la tirait pour l’écarter. Une lumière aussi blanche qu’une perle associée à de l’argent pur é­claire les murs légèrement jaunes, avive les couleurs des tissus, rend plus surnaturel le visage levé de Marie. Dans la lumière, et sans même que la tenture se soit ouverte sur le mystère qui s’accomplit – d’ailleurs, elle ne bouge plus, elle pend, bien droite sur ses montants, comme s’il s’agissait d’un mur qui isole l’intérieur de l’extérieur –, l’archange se prosterne.
Nécessairement, il lui faut prendre une apparence humaine, mais elle transcende l’humain. De quelle chair est formée cette figure superbe, éclatante ? De quelle substance Dieu l’a-t-il matérialisée pour la rendre perceptible aux sens de la Vierge ? Dieu seul peut posséder de telles essences et les utiliser de manière aussi parfaite. Ce sont bien un visage, un corps, des yeux, une bouche, des cheveux et des mains comme les nôtres, mais sans notre matière opaque. C’est une lumière qui a pris la couleur de la chair, des yeux, des cheveux, des lèvres, une lumière qui bouge, sourit, regarde et parle.
« Je te salue, Marie, pleine de grâce, je te salue ! »
La douce musique de sa voix ressemble à des perles lancées sur un métal précieux.
La Vierge tressaille et baisse les yeux. Elle tressaille encore plus lorsqu’elle voit cet être éclatant agenouillé à un mètre d’elle environ, les mains croisées sur la poitrine, qui la regarde avec une infinie vénération.
Marie se dresse sur ses pieds et se serre contre le mur. Elle pâlit et rougit tour à tour. Son visage exprime stupeur et effroi. Inconsciemment, elle serre les mains sur son sein et les rentre dans ses longues manches. Elle se penche presque pour cacher le plus possible son corps, en un geste de douce pudeur.
« Non, ne crains pas. Le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie entre toutes les femmes. »
Mais Marie a encore peur. D’où vient cet être extraordinaire ? Est-ce un envoyé de Dieu ou du Trompeur ?
« Ne crains pas, Marie, répète l’archange. Je suis Gabriel, l’ange de Dieu. Mon Seigneur m’a envoyé à toi. Ne crains pas, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas concevoir un fils dans ton sein, tu l’enfanteras et tu lui donneras le nom de “ Jésus ”. Il sera grand, on l’appellera Fils du Très-Haut (ce qu’il sera effectivement) ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. Toi, la sainte Vierge bien-aimée du Seigneur, sa fille bénie, toi qui es appelée à être la mère de son Fils, comprends quel Fils tu vas engendrer.
– Comment cela peut-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? Est-ce que le Seigneur Dieu n’accueille plus l’offrande de sa servante et ne veut pas que je sois vierge par amour de lui ?
– Ce n’est pas par l’action d’un homme que tu seras mère, Marie. Tu es la Vierge éternelle, la Sainte de Dieu. L’Esprit Saint descendra en toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi celui qui naîtra de toi sera dit saint et Fils de Dieu. Tout est possible au Seigneur notre Dieu. Elisabeth, la femme stérile, a conçu dans sa vieillesse un fils qui sera le prophète de ton Fils, celui qui lui préparera le chemin. Le Seigneur a levé son opprobre et son souvenir restera uni à ton nom parmi les peuples, comme le nom de son enfant à celui de ton Fils saint ; jusqu’à la fin des temps, les nations vous diront bienheureuses en raison de la grâce du Seigneur qui vous a été accordée, et tout spécialement à toi, ainsi qu’aux nations par ton intermédiaire. Elisabeth en est déjà à son sixième mois, et le poids qu’elle porte fait monter en elle la joie, et plus encore quand elle connaîtra la tienne. Rien n’est impossible à Dieu, Marie, pleine de grâce. Que dois-je dire à mon Seigneur ? Qu’aucune pensée ne te trouble. Il veillera sur tes intérêts si tu lui fais confiance. Le monde, le ciel, l’Eternel attendent ta réponse ! »
A son tour, Marie croise les mains sur sa poitrine, s’incline profondément, et dit :
« Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon sa pa­role. »
L’ange étincelle de joie. Il adore, parce qu’il voit sûrement l’Esprit de Dieu s’abaisser sur la Vierge, prosternée pour donner son accord. Puis il disparaît sans faire bouger la tenture, qu’il laisse bien tirée sur ce saint mystère. (…)







Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMer 11 Déc - 16:55

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mardi 10/12/2019


« Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Chaque évangéliste à sa manière personnelle de proposer les paraboles de Jésus. Ainsi, là où saint Luc parle de brebis perdue, et applique l'image à tous les hommes, Matthieu décrit une brebis égarée que Jésus vient sauver, et il enchâsse la parabole entre deux rappels des "petits", c'est-à-dire, concrètement, pour saint Matthieu, les plus humbles et les plus délaissés de chaque communauté chrétienne.

On pourrait dire : brebis perdue/ brebis égarée, où est la différence ? Effectivement la différence apparaît peu dans notre langue, mais dans le Nouveau Testament l'égarement a toujours trait à la foi. "Que personne ne vous égare", disait Jésus (Mt 24,4). De même saint Paul avertissait Timothée : " Les hommes mauvais et imposteurs vont progresser dans le mal, égarant les autres, égarés eux-mêmes ! Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris et accepté comme certain" (2 Ti 3,13). Et l'on retrouve chez Jean, chef de communauté, la même mise en garde : "Petits-enfants, que personne ne vous égare ! » (1 Jo 3,7; cf. 2,26) Ceux qui égarent les chrétiens sont clairement désignés : ce sont - d'une part les faux prophètes (Mt 24,11.24; Ap 19,20), les hommes mauvais et imposteurs, - d'autre part le Satan, "qui égare la terre entière" (Ap 12,9). Mais l'on peut s'égarer soi-même si l'on se prétend sans péché (1 Jo 1,Cool.

Ainsi, dans la parabole telle que la propose Matthieu, ce sont les petits de la communauté chrétienne, les gens sans défense, qui sont menacés dans leur foi par les slogans des faux prophètes. Et cela, Dieu ne le supporte pas. Sur ce point Jésus est formel : "Votre Père qui est aux cieux ne veut qu’aucun de ces petits ne se perde" ; et ces réflexes du Père, Jésus les fait siens.

La parabole de Matthieu complète donc celle de Luc : non seulement Jésus-Berger est venu chercher ceux qui étaient perdus, mais il prend fait et cause pour tout ceux que l'on méprise dans les groupes humains, tous les "petits" que l'on égare sans scrupule.

Dans la parabole selon Matthieu, la brebis égarée est beaucoup moins révoltée que victime, et la joie du berger met surtout en lumière l'immense pitié qui habite le cœur du Christ comme celui du Père. Quel recours auraient les "petits", les "humainement faibles", si Dieu ne les prenait en charge ? Quel espoir de salut auraient-ils, si le Christ ne s'était pas fait homme pour mieux se faire reconnaître comme Berger ?

L'essentiel de la parabole est cette révélation de Dieu, de ses réflexes et de ses méthodes, qui sont aussi ceux de Jésus. Quant à nous, nous perdrions sûrement notre temps si nous nous demandions quelle brebis nous sommes, brebis de Luc ou brebis de Matthieu, brebis qui se retrouve loin de Dieu parce qu'elle n'en fait qu'à sa tête, ou brebis incapable de se défendre et qui est ballottée à tout vent de doctrine ou au gré des impressions spirituelles fugitives et contradictoires. Il est probable que nous sommes un peu les deux, un peu perdus et un peu égarés.

Ce qui importe, c'est de nous redire aujourd'hui : Si je me laisse rejoindre par le Berger, je peux vivre une amitié qui n'a pas de nom sur la terre parce qu'elle sera à la fois pardon, dialogue, don de vie et irruption dans la lumière de Dieu.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Le-plus-grand-dans-le-royaume

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 20 février 29
Lieu : Capharnaüm vers Dalmanutha
Livre : Tome 5 - ch 352.6 - 3ème année vie publique


(…) Un enfant de sept à huit ans court derrière Jésus en sautillant. Il le rejoint en dépassant le groupe plus qu’animé des apôtres. C’est un bel enfant aux cheveux châtain foncé, courts et tout bouclés. Dans son visage mat, brillent deux yeux noirs intelligents. Il appelle avec familiarité le Maître, comme s’il le connaissait bien.
« Jésus, dit-il, tu me laisses venir avec toi jusqu’à ta maison ?
– Est-ce que ta mère le sait ? demande Jésus en le regardant avec un doux sourire.
– Elle le sait.
– Vraiment ? »
Jésus, tout en souriant, le fixe d’un regard pénétrant.
« Oui, Jésus, vraiment.
– Alors, viens. »
L’enfant fait un saut de joie et saisit la main gauche que Jésus lui tend. C’est avec une amoureuse confiance que l’enfant glisse sa petite main brune dans la longue main de mon Jésus. Je voudrais bien en faire autant moi-même !
« Raconte-moi une belle parabole, Jésus » dit l’enfant en sautant aux côtés du Maître et en l’observant par en dessous avec un petit visage rayonnant.
Jésus aussi le regarde avec un sourire joyeux qui lui fait entrouvrir la bouche qu’ombragent des moustaches et une barbe blond-roux que le soleil fait briller comme de l’or. Ses yeux de saphir foncé rient de bonheur quand il les pose sur l’enfant.
« Qu’as-tu à faire d’une parabole ? Ce n’est pas un jeu.
– C’est plus beau qu’un jeu. Quand je vais dormir, j’y repense, puis j’en rêve et le lendemain je m’en souviens et je me la redis pour être gentil. Elle me rend plus sage.
– Tu t’en souviens ?
– Oui. Veux-tu que je te dise toutes celles que tu m’as racontées ?
– Tu es un bon garçon, Benjamin, meilleur que les hommes qui oublient. En récompense, je te dirai la parabole. »
L’enfant ne saute plus. Il marche, sérieux, attentif comme un adulte, et ne perd pas un mot, pas une inflexion de la voix de Jésus qu’il regarde avec attention, sans même regarder où il met ses pieds.
« Un berger qui était très bon apprit qu’il y avait dans un endroit de la création un grand nombre de brebis abandonnées par des bergers qui étaient mauvais. Elles étaient en danger sur d’affreux chemins, dans des herbages empoisonnés et elles s’approchaient de plus en plus de sombres ravins. Il alla dans ce pays et, déposant tout ce qu’il avait, il acheta ces brebis et ces agneaux.
Il voulait les amener dans son royaume, parce que ce berger était roi comme l’ont été aussi de nombreux rois en Israël. Dans son royaume, ce troupeau aurait trouvé des pâturages sains, de l’eau fraîche et pure, des chemins sûrs et des abris solides contre les voleurs et les loups féroces. C’est pourquoi ce berger rassembla ses brebis et ses agneaux pour leur dire : “ Je suis venu vous sauver, vous amener là où vous ne souffrirez plus, où vous ne connaîtrez plus ni pièges ni malheurs. Aimez-moi, suivez-moi, car je vous aime beaucoup et, pour vous posséder, j’ai fait toutes sortes de sacrifices. Mais si vous m’aimez, mon sacrifice ne me pèsera pas. Suivez-moi et partons. ” Et le berger en avant, les brebis à la suite, prirent le chemin qui mène au royaume de la joie.
A chaque instant, le berger se retournait pour voir si elles le suivaient, pour exhorter celles qui étaient fatiguées, encourager celles qui perdaient confiance, secourir les malades, caresser les agneaux. Comme il les aimait ! Il leur donnait son pain et son sel. Il commençait par goûter l’eau des sources pour voir si elle était saine et la bénissait pour la rendre sainte.
Mais les brebis – peux-tu croire cela, Benjamin ? – les brebis, après quelque temps, se lassèrent. Une d’abord, puis deux, puis dix, puis cent restèrent en arrière à brouter l’herbe jusqu’à se gaver au point de ne plus pouvoir bouger et elles se couchèrent, fatiguées et repues, dans la poussière et dans la boue. D’autres se penchèrent sur les précipices, malgré les paroles du berger : “ Ne le faites pas. ” Comme il se mettait là où il y avait un plus grand danger pour les empêcher d’y aller, certaines le bousculèrent de leurs têtes arrogantes et plus d’une fois essayèrent de le jeter dans le précipice. Ainsi beaucoup finirent dans les ravins et moururent misérablement. D’autres se battirent à coups de cornes et de têtes, et s’entretuèrent.
Seul un agnelet ne s’écarta jamais. Il courait en bêlant et, par ses bêlements, il disait au berger : “ Je t’aime. ” Il courait derrière le bon berger et quand ils arrivèrent à la porte de son royaume, il n’y avait qu’eux deux : le berger et l’agnelet fidèle. Alors le berger ne dit pas : “ Entre ”, mais : “ Viens ” ; il le prit sur sa poitrine, dans ses bras, et l’amena à l’intérieur en appelant tous ses sujets et en leur disant : “ Voici. Celui-ci m’aime. Je veux qu’il soit avec moi pour toujours. Quant à vous, aimez-le, car c’est celui que mon cœur préfère. ”
La parabole est finie, Benjamin. Maintenant peux-tu me dire qui est ce bon berger ? (…)





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L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 11/12/2019


« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Relevons ce matin trois paroles de l'Écriture pour nourrir notre prière tout au long de la journée.

La première a trait au choix de Dieu  :

"Si le Seigneur s'est attaché à vous, dit  Moïse, s'il vous a choisis, ce n'est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le plus petit de tous ; C'est par amour pour vous et par fidélité."

Ce qui était vrai sous l'ancienne Alliance demeure la marque de tous les choix de Dieu . Dieu est libre, divinement libre. Il choisit par amour, il choisit parce qu'il aime, et lui seul est capable de choisir sans exclure. De plus, quand il élit chacun de nous, il ne regarde pas au mérite ; il ne nous choisit pas parce que nous sommes dignes, mais nous rend dignes en nous choisissant. Tout part, toujours, du cœur de Dieu .

Et ici nous pouvons greffer la deuxième parole d'aujourd'hui , qui nous vient en droite ligne de la méditation de saint Jean : "Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu ."

Celui qui ne se laisse pas faire, refaire, recréer par l'amour-charité, montre par là même qu'il ne connaît pas vraiment Dieu ; il passe à côté de Dieu parce qu'il passe à côté de ce qui est essentiel aux yeux de Dieu, à côté de ce qui est le cœur du mystère de Dieu, car Dieu est amour.

Dieu est l'amour-source, et nous, nous sommes toujours en dette d'amour. En dette vis à vis de Lui, lorsque notre trésor est ailleurs ; en dette vis à vis de nos frères, lointains ou proches, car nous nous lassons d'aimer, de porter, de faire vivre ; et notre vie se dessèche, parce que nous tournons le dos à la source.

Mais cette lassitude d'aimer, cet échec de notre amour, Dieu nous donne d'en triompher. Et c'est un troisième parole d'aujourd'hui, un appel de Jésus, une promesse du Fils, dont le cœur fraternel nous révèle le cœur paternel de Dieu : "Venez... venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos."

Quel que soit le fardeau : misère du corps, blessure du cœur, doute de l'esprit ; d'où que vienne la tristesse : d'un passé encore à vif, des déceptions d'aujourd'hui ou d'un avenir humainement sombre, la consigne de Jésus est la même : Viens ; moi, je te donnerai le repos !

Ici-bas le repos pour mieux servir, et au-delà du service, le grand sabbat de Dieu. Je t'ai choisi / parce que je t'aime./ je te donnerai le repos.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Lecon-sur-la-charite

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA



Date  : Lundi 28 juillet 28
Lieu   : Capharnaüm
Livre  : Tome 4 – ch 268.7 - 2ème année vie publique

(…) Vous rappelez-vous le jour où je vous ai dit que l’espérance est comme le bras transversal du doux joug qui soutient la foi et la charité, et qu’elle est le gibet de l’humanité et le trône du salut ? Oui ? Mais vous n’avez pas compris le sens de mes mots. Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandé l’explication ? Moi, je vous la donne. C’est un joug, car elle oblige l’homme à rabaisser son stupide orgueil sous le poids des vérités éternelles, et c’est le gibet de cet orgueil. L’homme qui espère en Dieu son Seigneur humilie nécessairement son orgueil qui voudrait se proclamer “ dieu ”. Il reconnaît qu’il n’est rien et que Dieu est tout, qu’il ne peut rien et que Dieu peut tout, que, comme homme, il est pous­sière qui passe alors que Dieu est une éternité qui élève la poussière à un degré supérieur, en lui donnant une récompense d’éternité. L’homme se cloue à sa croix sainte pour parvenir à la Vie. Et il est crucifié par les flammes de la foi, de la charité, mais il est élevé au Ciel par l’espérance, qui est entre elles deux. Mais retenez bien cet enseignement : si la charité fait défaut, le trône est sans lumière et le corps, décloué d’un côté, pend vers la fange parce qu’il ne voit plus le Ciel. Il annule ainsi les effets salutaires de l’espérance et finit par rendre stérile la foi elle-même : en effet, détaché de deux des trois vertus théologales, on tombe dans une faiblesse et dans un froid mortels.
      Ne repoussez pas Dieu, même dans les moindres choses. Or c’est repousser Dieu que de refuser une aide à son prochain à cause d’un orgueil païen.
      Ma doctrine est un joug qui fait plier l’humanité coupable et c’est un maillet qui brise l’écorce dure pour en libérer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. Néanmoins, celui qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres chaînes humaines. Celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisé dans son moi humain, mais il éprouve un sentiment de libération. Pourquoi cherchez-vous à en être délivrés pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ?
      Vous avez tous vos souffrances et vos fatigues. L’humanité tout entière a des souffrances et des fatigues supérieures, parfois, aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui porte déjà sur ses petites épaules un grand fardeau qui le fait ployer et enlève le sourire enfantin à ses lèvres et l’insouciance à son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais celui d’un enfant, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les déceptions, les peines et les blessures de sa longue vie.
      Mais c’est dans ma Doctrine et dans la foi en moi que se trouve le soulagement de ces poids écrasants. C’est pourquoi on l’appelle la “ Bonne Nouvelle ”. Qui l’accepte et lui obéit sera bienheureux dès cette terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les vertus pour lui rendre le chemin aisé et lumineux, comme s’il avait des sœurs pleines de bonté qui, en le tenant par la main, éclairent sa route et sa vie par des lampes allumées et lui chantent les éternelles promesses de Dieu jusqu’au moment où, laissant son corps fatigué tomber en paix sur la terre, il se réveille au paradis.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 16:03

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L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 12/12/2019


« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 11, 11-15)

En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Le Règne de Dieu est assailli avec violence", contesté très souvent dans le monde, mais assailli aussi dans notre cœur par la violence des questions, des révoltes et des refus.

De cette violence qui explose parfois en nous, Dieu seul peut se rendre maître, et il le fait parfois en nous répétant inlassablement son appel et ses promesses.

Avec insistance, les textes de ce temps de l'Avent nous tournent vers les grandes certitudes de notre foi et vers un renouveau d'espérance.

Ils nous révèlent en même temps dans une lumière plus vive tout le négatif qui habite notre cœur, toute l'agressivité, l'envie, l'impatience qui s'expriment dans nos réflexes, toutes les tristesses, les nostalgies, les regrets paralysants que nous laissons monter en nous.

En réponse à toutes nos peurs, pour demain et aujourd'hui, le prophète Isaïe nous redit, de la part de Dieu : "Ne crains pas. Je viens à ton secours. Je te prends par la main !"

En réponse à nos sentiments d'échec, d'inutilité et de lassitude, Isaïe nous donne son assurance : "Tu mettras ta joie dans le Seigneur, ta fierté dans le Dieu Saint d'Israël".

Et quand, malgré nos efforts, tant de choses paraissent se dessécher dans notre vie, quand le désert semble gagner dans notre cœur, le Dieu de notre appel promet de nouveau par ses prophètes : "Sur les hauteurs dénudées, je ferai jaillir des fleuves et des sources dans les ravins !"

Qu'elle est étonnante, la puissance que Dieu déploie au service de son plan d'amour !

Qu'elle est grande, sa force de Créateur et de Père, capable de faire jaillir de vraies sources de joie, limpides et fraîches, dans le ravin de notre cœur !


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA



Date : Lundi 24 juillet 28
Lieu : Capharnaüm
Livre : Tome 4 – ch 266.10 - 2ème année vie publique

Jésus lève la main et l’étend de son geste habituel quand il réclame le silence et l’attention parce qu’il veut parler. Le silence se fait aussitôt. Jésus dit :
« Jean est saint et grand. Ne regardez pas sa façon de faire ni l’absence de miracles. En vérité je vous le dis : “ C’est un géant du Royaume de Dieu. ” C’est là qu’il apparaîtra dans toute sa grandeur.
Beaucoup se plaignent de ce qu’il était – et reste – sévère jusqu’à en paraître dur. En vérité, je vous affirme qu’il a fait un travail de géant pour préparer les voies du Seigneur. Et celui qui travaille ainsi n’a pas de temps à perdre en mollesses. Quand il était au bord du Jourdain, ne citait-il pas les paroles où Isaïe l’annonce, lui et le Messie : “ Toute vallée sera comblée, toute montagne abaissée, les voies tortueuses seront redressées et les escarpements aplanis ”, et cela pour préparer les voies au Sauveur et Roi ? Mais, en vérité, il a fait, lui, plus que tout Israël pour me préparer le chemin ! Et celui qui doit abattre les montagnes et combler les vallées, redresser les routes et rendre douces les montées pénibles, ne peut que travailler avec rudesse. C’est qu’il était le Précurseur et il ne me devançait que de quelques lunes ; or tout devait être fait avant que le Soleil ne soit au plus haut sur le jour de la Rédemption. Ce jour est arrivé, le Soleil monte pour resplendir sur Sion et de là sur le monde entier. Jean a préparé la route, comme il le devait.
Qu’êtes-vous allés voir dans le désert ? Un roseau agité par le vent dans toutes les directions ? Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un homme vêtu de façon délicate ? Mais ceux-là habitent dans les demeures des rois, accoutrés de vêtements somptueux et servis avec respect par mille serviteurs et courtisans, et ils sont eux-mêmes les courtisans d’un pauvre homme. Il y en a un ici. Demandez-lui s’il n’éprouve pas de dégoût pour la vie de cour et de l’admiration pour le rocher solitaire et rugueux sur lequel la foudre et la grêle se ruent en vain et sur lequel des vents imbéciles tourbillonnent pour l’arracher, alors qu’il reste ferme, élancé de toutes parts vers le ciel, avec sa flèche qui, d’en haut, prêche la joie tant elle est droite et pointue comme une flamme qui s’élève. Voilà qui est Jean. C’est ainsi que le voit Manahen, car il a compris la vérité de la vie et de la mort, et il reconnaît la grandeur là où elle se trouve, même si elle se cache sous des apparences sauvages.
Et vous, qu’avez-vous vu en Jean quand vous êtes allés le voir ? Un prophète ? Un saint ? Je vous le dis : il est plus qu’un prophète. Il est plus que beaucoup de saints, plus que des saints car c’est de lui qu’il est écrit : “ Voici que j’envoie devant vous mon ange pour préparer mes voies devant toi. ”
Ange. Réfléchissez. Vous savez que les anges sont de purs esprits créés par Dieu à sa ressemblance spirituelle, servant de lien entre l’homme – la perfection de la création visible et matérielle – et Dieu – la perfection du Ciel et de la terre, le Créateur du Royaume spirituel et du règne animal –. En l’homme, même le plus saint, il y a toujours la chair et le sang pour mettre un abîme entre Dieu et lui. Et cet abîme s’approfondit par suite du péché qui alourdit même la partie spirituelle de l’homme. Alors Dieu crée les anges, ces créatures qui atteignent le sommet de l’échelle de la création comme les minéraux en marquent la base : les minéraux, la poussière qui forme la terre, les matières non organiques en général. Ils sont de purs miroirs de la Pensée de Dieu, des flammes qui s’appliquent à agir par amour ; ils sont toujours prêts à comprendre, empressés d’agir ; leur volonté est libre comme la nôtre, mais cette volonté toute sainte ignore les ré­voltes et l’attrait du péché. Voilà ce que sont les anges adorateurs de Dieu, ses messagers auprès des hommes, nos protecteurs, qui nous donnent la Lumière qui les enveloppe et le Feu qu’ils recueillent en adorant.
Jean est appelé : “ ange ” par la parole prophétique. Eh bien, je vous le dis : “ Parmi les enfants des femmes, il n’en est jamais surgi de plus grand que Jean-Baptiste. ” Et cependant le plus petit dans le Royaume des Cieux sera plus grand que lui en tant qu’homme. Car un citoyen du Royaume des Cieux est enfant de Dieu et non de la femme. Tendez donc tous à devenir citoyens du Royaume.
Que vous demandiez-vous l’un à l’autre ?
– Nous disions : “ Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ? ”
– dans son âme, il appartient déjà au Royaume, et il y sera après sa mort comme un des soleils les plus brillants de la Jérusalem éternelle. Et cela en raison de la grâce qui, en lui, est sans défaut et en raison de sa volonté propre. Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour un but saint… Depuis Jean-Baptiste, le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la violence contre le Mal, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car on sait maintenant ce qu’il convient de faire et tout est donné pour cette conquête. Nous n’en sommes plus au temps où seuls la Loi et les prophètes avaient la parole. Ils ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant, c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour mener cette conquête à bien. Si vous croyez en moi, vous devez donc voir en Jean cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeVen 13 Déc - 18:47

merci Léo
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 14 Déc - 21:30

Avec plaisir, Mélusine ! Very Happy
Mais je suis souvent en retard...



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeDim 15 Déc - 21:28

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L'ÉVANGILE DU JOUR du vendredi 13/12/2019


Ils n’écoutent ni Jean ni le Fils de l’homme. (Mt 11, 16-19)

En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Ce jour-là Jésus dit aux foules : "À qui vais-je comparer cette génération ? Elle est comparable à des enfants assis sur les places, qui en interpellent d'autres : Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.

En effet, Jean est venu, il ne mange ni ne boit, et l'on dit : "Il a perdu la tête". Le Fils de l'homme est venu, il mange, il boit et l'on dit : "Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs", mais la sagesse a été reconnue juste d'après ses œuvres.

Jésus savait regarder, et bien des détails de l'Evangile nous le montrent passionné pour la vie quotidienne, surtout celle des petites gens des villages et des bourgs. C'est ce regard de poète sur la vie de tous les jours qui donne aux paraboles de Jésus tout leur charme et une grande partie de leur force émotionnelle.

Nous le constatons une fois de plus dans la parabole d'aujourd'hui. Jésus a observé les chamailleries des gamins sur la place ; il se souvient peut-être de certains après-midis de son enfance, où tous les jeux tournaient court par la mauvaise humeur de quelques-uns.

En deux phrases, Jésus campe la scène. Sur la place, poussiéreuse comme il se doit, deux bandes d'enfants sont assises à distance l'une de l'autre. D'un côté, les bons gosses, de l'autre les mauvaises têtes. Les bons gosses sont décidés à jouer ; ils proposent d'abord un jeu gai, un jeu de garçons : imiter la ronde des hommes un jour de noces. Puis ils essaient un jeu de filles, triste cette fois : il s'agit de pleurer et de se battre la poitrine comme les femmes à l'enterrement. Mais dans les deux cas ils se heurtent au refus buté du groupe d'en face, qui ne veut jouer à rien. Les bons gosses pourtant s'offrent à assumer la part du jeu la moins amusante : jouer de la flûte pour les autres, hurler les lamentations pour les autres. Finalement tout le monde s'ennuie, et les gosses délurés s'en prennent aux boudeurs, Jésus applique immédiatement la parabole aux adultes qui l'écoutent ou qui refusent son message.

Dieu dans sa sagesse, fait feu de tout bois pour amener les hommes à son jeu. Il a d'abord envoyé Jean, le Baptiste, en précurseur. Son style prophétique, érémitique, élianique, a bousculé et raidi les docteurs de la Loi, qui l'ont fait passer pour un demi fou (Lc 7, 34) ; son ascèse, par ailleurs, a rebuté une génération amollie.

Vient ensuite Jésus, avec son bel équilibre : il mange et boit avec tous, conscient d'inaugurer le temps de la joie, le temps des noces. Et l'on dit, dans son dos : "Voilà un glouton. Vous savez, il boit sec, et il n'est pas regardant pour ses amitiés : on le voit partout avec des publicains et des pécheurs."

Dans cette génération, conclut Jésus, le plan de Dieu rencontrera toujours la même obstination, le même refus a priori. Comme disait déjà le vieux proverbe d'Israël : " Si un sage conteste avec un insensé, qu'il se fâche ou qu'il rie, il n'y aura pas de paix. " (Pr 29, 9)

Cependant Dieu trouvera toujours sur terre des enfants de bonne volonté, de bons joueurs qui accepteront d'entrer dans le mystère du salut et qui feront bon accueil à tout ce que le Maître proposera, à l'exigence de l'ascèse comme au devoir de rester joyeux. La Sagesse de Dieu sera reconnue juste, opportune, admirable, par tous ceux qui accepteront que Dieu soit libre, libre de ses voies, de ses choix, de ses dons. Il y aura toujours sur terre des esprits et des cœurs ouverts à la nouveauté, qui sauront reconnaître en Jésus la Sagesse du Père venue comme chez elle parmi les humains.

Nous-mêmes, en ce temps de l'Avent ; qu'attendons-nous, sinon une nouvelle visite du Christ Sagesse de Dieu ? Nous ne valons pas mieux que les autres hommes, nous ne sommes ni plus clairvoyants ni plus cou­rageux, et nous sommes assis sur la même place poussiéreuse, lassés parfois de tout, même de jouer au jeu de Dieu, tristes devant l'effort, rétifs au message de conversion du Baptiste, craignant de ne pas manger ni boire tout notre soûl à la table de ce monde.

Mais nous avons une richesse à partager : c'est que nous attendons la visite de Dieu. Bientôt, au cœur de la nuit, un son de flûte s'élèvera, très doux, très chaud, presque timide : la flûte du Messie. Alors nous cesserons de bouder et nous nous lèverons pour danser, puis nous nous mettrons en route tous ensemble jusqu'à un berceau où nous attendra l'Enfant sage, la Sagesse faite enfant.


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Date : Lundi 24 juillet 28
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(…) Que vous demandiez-vous l’un à l’autre ?
– Nous disions : “ Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ? ”
– dans son âme, il appartient déjà au Royaume, et il y sera après sa mort comme un des soleils les plus brillants de la Jérusalem éternelle. Et cela en raison de la grâce qui, en lui, est sans défaut et en raison de sa volonté propre. Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour un but saint… Depuis Jean-Baptiste, le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la violence contre le Mal, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car on sait maintenant ce qu’il convient de faire et tout est donné pour cette conquête. Nous n’en sommes plus au temps où seuls la Loi et les prophètes avaient la parole. Ils ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant, c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour mener cette conquête à bien. Si vous croyez en moi, vous devez donc voir en Jean cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
A quoi comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à ces gamins qui, assis sur la place, interpellent leurs compagnons : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ” En effet, Jean est venu, lui qui ne mange ni ne boit, et cette génération dit : “ S’il peut agir ainsi, c’est que le démon l’aide. ” Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et l’on dit : “ Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. ” Ainsi la Sagesse voit ses enfants lui rendre justice !
En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux. (…)



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeDim 15 Déc - 21:33


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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 14/12/2019


« Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu » (Mt 17, 10-13)

Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.


MÉDITER AVEC LES CARMES

Lorsque les Juifs, au temps de Jésus, évoquaient la venue du Messie et cherchaient à en repérer les signes, un texte de Malachie leur venait immédiatement à la mémoire : "Voici que j'envoie mon prophète Élie, dit le Seigneur, avant que ne vienne le Jour du Seigneur. Et il retournera le cœur des pères vers le cœur des fils, et le cœur des fils vers le cœur des pères". (Mal 4,5)

Et les adversaires de Jésus tiraient argument d'un texte comme celui-là pour contester sa messianité : puisque Élie n'est pas encore revenu, ce Jésus ne peut se prétendre le Messie d'Israël ! Dans le dessein de Dieu, Élie doit venir d'abord, pour mettre tout en ordre en Israël afin que la venue du Messie se réalise dans l'allégresse d'un peuple purifié !

La réponse de Jésus est étrange : "Je vous dis qu'Élie est déjà venu", et cette affirmation de Jésus a de quoi inquiéter les scribes ; Si Élie est déjà venu, alors la grande mise en ordre a déjà eu lieu ; comment se fait-il, alors, qu'ils ne l'aient pas repérée, eux, les guides d'Israël ? Comment se fait-il que ce passage d'Élie n'ait pas été plus marquant ? Autre conclusion, plus grave encore aux yeux des scribes : si Élie est venu, c'est donc que le Messie va venir, ou qu'il est déjà présent au sein de son peuple… mais alors Jésus pourrait avoir raison !

Et de fait, quelqu'un, en plein pays d'Israël, est venu accomplir la mission d'Élie, celui dont l'Ange avait dit à Zacharie, son père : "Il marchera devant le Seigneur avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé" (Lc 1,17). C'est celui qui a prêché, dans le désert, la conversion et le retour à Dieu, celui qui a voulu aplanir la route pour le Seigneur, qui a annoncé la fin des temps, et un "plus fort" qui allait venir après lui.

Jean le Baptiste a fait l'œuvre d'Élie, mais ses frères juifs ne l'ont pas reconnu "et ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu". Certes c'est Hérode qui l'a fait mettre à mort, mais en réalité, beaucoup l'ont rejeté : tous ceux qui n'ont pas répondu à son appel. Ainsi, en une phrase, Jésus dévoile le rôle de Jean-Baptiste dans le plan du salut ; jusque dans sa mort il a préparé la voie au Messie, en effet, Jésus ajoute :"De même le Fils de l'homme aura à souffrir par eux." Pour le Baptiste et Jésus, ce sera la même incompréhension, la même haine et l'élimination brutale.

Le drame, pour les guides c'est de n'avoir pas su reconnaître les signes du temps, les signes que Dieu faisait à son peuple dans l'histoire. Et c'est bien cette tentation qui nous guette.

Nous n'avons pas à attendre la première venue du Messie, car nous savons qu'il est mort une fois pour toutes et ressuscité une fois pour toutes ; mais nous avons à reconnaître les signes de sa présence. Or souvent l'impression nous vient que Jésus est absent ou pas encore présent, dans l'histoire du monde qui va cahotant, dans l'histoire de nos communautés, qui parfois perdent pied ou perdent cœur, en s'imaginant que les épreuves vont dépasser leurs forces, c'est-à-dire la force de Jésus, dans l'histoire personnelle, qui voit souvent notre amour s'affadir. Nous reprochons presque à Jésus de nous avoir donné ce que nous sommes venus chercher, la solitude avec le Christ pour le salut du monde, la croix de la prière et d'une mission universelle.

"Seigneur, si tu avais été là …". C'est la plainte de Marthe, puis celle de Marie. Si tu avais été là, tout se serait passé autrement. En fait Jésus est là, et son Esprit nous prépare chaque jour à l'accueillir. L'Esprit, autour de nous, en nous, veut faire toutes choses nouvelles ; comme un ferment déjà là, déjà venu, déjà agissant, il transforme le monde, il recrée les cœurs, il modèle le visage des communautés. L'Esprit est là, qui à la fois, achève en nous le mûrissement de la parole de Dieu et nous prépare à toute la nouveauté de Jésus, à tout l'inattendu de la volonté du Père.

Mais de même que les contemporains du Baptiste n'ont pas su nommer Élie le précurseur dans l'immense mouvement de conversion qui leur était proposé, de même nous ne savons pas nommer l'Esprit continuateur de l'œuvre de Jésus dans l'effort de rajeunissement auquel l'Église est contrainte, dans la nouvelle insécurité de la vie religieuse, dans l'exigence de charité héroïque qui s'inscrit dans la grisaille de nos journées.

Jésus est venu dans notre chair : il n'a plus besoin de précurseur ; mais il nous demande d'accueillir le Paraclet, celui qui vient en nous achever son œuvre, celui qui nous mène vers la vérité tout entière.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Lundi 19 février 29
Lieu : Thabor
Livre : Tome 5 – ch 349.8 - 3ème année vie publique


(...) – Vous devrez vivre auprès de moi et voir ma gloire jusqu’à la fin. Soyez-en dignes car le temps est proche. Obéissez au Père, qui est le mien et le vôtre. Retournons maintenant parmi les hommes, parce que je suis venu pour rester parmi eux et les amener à Dieu. Allons. Soyez saints en souvenir de cette heure, soyez forts et fidèles. Vous aurez part à ma gloire la plus complète. Mais ne parlez pas maintenant de ce que vous avez vu, à personne, pas même à vos compagnons. Quand le Fils de l’homme sera ressuscité d’entre les morts et retourné dans la gloire de son Père, alors vous parlerez, parce qu’alors il faudra croire pour avoir part à mon Royaume.
– Mais Elie ne doit-il pas venir afin de préparer à ton Royaume ? Les rabbis le disent.
– Elie est déjà venu et il a préparé les voies au Seigneur. Tout arrive comme cela a été révélé. Mais ceux qui enseignent la Révélation ne la connaissent pas, ne la comprennent pas. Ils ne voient pas et ils ne reconnaissent pas les signes des temps et les envoyés de Dieu. Elie est revenu une première fois. Il reviendra une seconde fois, quand les derniers temps seront proches, pour préparer les derniers à Dieu. Mais, maintenant, il est venu pour préparer les premiers au Christ, et les hommes n’ont pas voulu le reconnaître, ils l’ont tourmenté et mis à mort. Ils feront la même chose au Fils de l’homme, car les hommes ne veulent pas reconnaître ce qui est leur bien. »
Les trois apôtres penchent la tête, pensifs et tristes, et ils descendent par le chemin qu’ils avaient gravi avec Jésus. (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeDim 15 Déc - 21:42

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 15/12/2019  -  
3ème Dimanche de l'Avent


« Es-tu celui qui doit venir ? » (Mt 11, 2-11)

En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


L'Évangile de Jésus est-il encore capable de parler à nos contemporains, ou faut-il inventer une autre parole ? Le style d'action de Jésus, celui des Béatitudes, peut-il encore sauver le monde, ou faut-il proposer autre chose?

Ces questions, Jean le Baptiste se les est posées, en constatant à quel point la manière de Jésus différait de la sienne. Il a connu, lui aussi, une rude épreuve de la foi, une incertitude telle qu'il a fait poser à Jésus, par ses propres disciples, la question décisive : "Es-tu Celui qui doit venir (le Messie attendu par Israël), ou devons-nous en attendre un autre?"

Nul mieux que lui n'avait senti les aspirations de son temps, cet extraordinaire désir de liberté, de propreté, d'authenticité, qui soulevait le peuple juif. Les temps étaient durs, à cette époque aussi, pour tous ceux qui se voulaient fidèles.

Il y avait les Romains, c'est-à-dire la paix par la force, donc la paix sur un volcan. Il y avait la propagande officielle pour les dieux de l'Empire. Il y avait la toute-puissance des circuits commerciaux de l'occupant, et les plaisirs faciles d'une civilisation déjà décadente.

Jean, pour toute réponse, est parti au désert pas très loin des grandes villes, mais en plein désert. Et les gens, par centaines, sont venus le trouver, lui l'ascète, l'homme au cœur taillé à coups de serpe !

Alors ils ont entendu une parole étrange, inattendue, plus révolutionnaire que tous les cris de révolte : "Repentez-vous, car le règne de Dieu est proche !"

Jean était l'homme d'une seule idée, d'une seule passion : "Dieu ne pactise pas avec le péché". Il l'a dit sur les bords du Jourdain aux gens du peuple, aux soldats, aux fonctionnaires. Il l'a dit dans le palais d'Hérode : " Tu n'as pas le droit d'avoir la femme de ton frère !" ; et il s'est retrouvé en prison. Mais après tout, que lui importait, puisqu'il avait pu reconnaître le Messie, celui qu'on attendait, et l'avait désigné à ses partisans : "le voilà, celui qui va enlever le péché du monde".

Nous savons, par la foi, qu'en Jésus Dieu nous a tout donné, le pardon, un chemin de vie, l'espérance de la gloire, et quand, dans la prière, nous rejoignons le Christ, nous lui redisons, loyalement, "Seigneur, à qui irions-nous ?" Tu as les paroles de la vie éternelle, toi et personne d'autre ! Nous voyons vraiment en lui la Tête du Corps qu'est l'Église, mais la manière dont grandit son Corps sur la terre nous déconcerte parfois, et nous déçoit souvent.

Nous voudrions une Église rayonnante : nous la voyons inquiète et minoritaire.
Nous l'aimerions sans rides : et elle est prise, elle aussi, dans les remous de l'histoire.
Nous la souhaiterions hardie : or elle avance au pas des pécheurs que nous sommes.

Est-ce l'Église que tu voulais, Seigneur, ou devons-nous en attendre une autre ? Il n'y a pas d'autre Christ ; il n'y aura pas d'autre Église. Le salut est là, offert par Dieu en visage d'homme, en langage d'hommes. Mais Dieu nous surprend toujours par sa merveilleuse obstination à passer par l'histoire, à œuvrer dans l'histoire.

Il est bon pour nous que Dieu soit toujours autre, même quand il se fait tout proche, que Dieu reste libre, pour être le garant de notre liberté.

Il est Celui qui vient, librement, souverainement, divinement. Nous le guettons ici, il viendra par là.

Et c'est par-là qu'est le salut.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Lundi 24 juillet 28
Lieu   : Capharnaüm
Livre  : Tome 4 - ch 266.10 - 2ème année vie publique

(...) Jésus lève la main et l’étend de son geste habituel quand il réclame le silence et l’attention parce qu’il veut parler. Le silence se fait aussitôt. Jésus dit :
      « Jean est saint et grand. Ne regardez pas sa façon de faire ni l’absence de miracles. En vérité je vous le dis : “ C’est un géant du Royaume de Dieu. ” C’est là qu’il apparaîtra dans toute sa grandeur.
      Beaucoup se plaignent de ce qu’il était – et reste – sévère jusqu’à en paraître dur. En vérité, je vous affirme qu’il a fait un travail de géant pour préparer les voies du Seigneur. Et celui qui travaille ainsi n’a pas de temps à perdre en mollesses. Quand il était au bord du Jourdain, ne citait-il pas les paroles où Isaïe l’annonce, lui et le Messie : “ Toute vallée sera comblée, toute montagne abaissée, les voies tortueuses seront redressées et les escarpements aplanis ”, et cela pour préparer les voies au Sauveur et Roi ? Mais, en vérité, il a fait, lui, plus que tout Israël pour me préparer le chemin ! Et celui qui doit abattre les montagnes et combler les vallées, redresser les routes et rendre douces les montées pénibles, ne peut que travailler avec rudesse. C’est qu’il était le Précurseur et il ne me devançait que de quelques lunes ; or tout devait être fait avant que le Soleil ne soit au plus haut sur le jour de la Rédemption. Ce jour est arrivé, le Soleil monte pour resplendir sur Sion et de là sur le monde entier. Jean a préparé la route, comme il le devait.
      Qu’êtes-vous allés voir dans le désert ? Un roseau agité par le vent dans toutes les directions ? Qu’êtes-vous donc allés voir ? Un homme vêtu de façon délicate ? Mais ceux-là habitent dans les demeures des rois, accoutrés de vêtements somptueux et servis avec respect par mille serviteurs et courtisans, et ils sont eux-mêmes les courtisans d’un pauvre homme. Il y en a un ici. Demandez-lui s’il n’éprouve pas de dégoût pour la vie de cour et de l’admiration pour le rocher solitaire et rugueux sur lequel la foudre et la grêle se ruent en vain et sur lequel des vents imbéciles tourbillonnent pour l’arracher, alors qu’il reste ferme, élancé de toutes parts vers le ciel, avec sa flèche qui, d’en haut, prêche la joie tant elle est droite et pointue comme une flamme qui s’élève. Voilà qui est Jean. C’est ainsi que le voit Manahen, car il a compris la vérité de la vie et de la mort, et il reconnaît la grandeur là où elle se trouve, même si elle se cache sous des apparences sauvages.
      Et vous, qu’avez-vous vu en Jean quand vous êtes allés le voir ? Un prophète ? Un saint ? Je vous le dis : il est plus qu’un prophète. Il est plus que beaucoup de saints, plus que des saints car c’est de lui qu’il est écrit : “ Voici que j’envoie devant vous mon ange pour préparer mes voies devant toi. ” (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 16 Déc - 14:21


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L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 16/12/2019


« Le baptême de Jean, d’où venait-il ? » (Mt 21, 23-27)

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Jésus, dans l'enceinte sacrée du Temple, s'était mis à enseigner. Mais il enseignait sans permission... Sans permission des hommes, puisqu'il avait reçu mission de Dieu.

Et les chefs des prêtres avec les anciens du peuple, autrement dit les autorités religieuses et civiles, qui composaient le Sanhédrin, viennent demander compte à Jésus de la liberté qu'il prend : "Par quelle autorité enseignes-tu ici ? Qui t'a donné cette autorité ?" Ce qui leur pose problème, ce n'est pas l'autorité morale et l'ascendant exceptionnels de Jésus, qui étaient évidents, pour tous, même pour ses ennemis, mais l'origine de sa mission, le mandat qu'il avait reçu : "Qui t'a envoyé, dont tu puisses invoquer l'autorité et la mission, et d'où vient l'autorité que tu manifestes dans ton enseignement ?". L'autorité de Celui qui a envoyé Jésus, l'autorité personnelle de Jésus l'Envoyé, les deux sont accueillis et récusés ensemble.

À leur manière, agressive, les ennemis de Jésus mettent en lumière l'affirmation si souvent reprise dans l'Évangile de Jean : "Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu". Dieu et son Fils ont même autorité, et même dessein de salut pour les hommes.

Jésus pourrait répondre aux chefs du Temple comme il répond à ses ennemis en saint Jean, et en appeler au témoignage de ses œuvres, œuvre de guérison et de vie, œuvre de puissance et de douceur, qui sont bien des œuvres de Dieu. Ce jour-là, parce qu'il s'agit des principaux responsables du peuple, Jésus choisit de les mettre devant leurs responsabilités, de leur faire découvrir les racines de leur refus de croire.

Il ne méritent pas que Jésus leur dise en clair le secret de sa mission, parce que quelque chose en eux se ferme à la lumière, et ce réflexe de fermeture a déjà joué à propos du Baptiste et de son baptême de pénitence : ils n'ont pas su voir dans ce grand raz-de-marée de conversion une initiative de Dieu, un signe venant du ciel. Ceux qui n'ont pas su reconnaître en Jean-Baptiste un prophète ne sont pas prêts à identifier en Jésus le propre Fils de Dieu, parlant avec autorité de par l'autorité de son Père.

Cet épisode où l'on voit Jésus contesté, et par ceux-là même qui avaient mission de guider son peuple, jette quelque lumière sur le mystère de sa parole qui poursuit sa course difficile dans le monde par l'Église.

Aujourd'hui encore Jésus a le droit de prêcher dans son Temple, dans son Église, dans le Temple de notre communauté et de notre propre cœur. Il a le droit de faire entendre, au nom de Dieu, avec l'autorité du Père, une parole qui appelle et qui dérange, qui réveille et qui met debout, qui suscite l'effort et offre à l'homme de se dépasser.

Aujourd'hui encore des réflexes de fermeture ou des allergies plus ou moins conscientes empêchent les croyants d'accueillir hardiment le message prophétique de Jésus, et ses consignes de conversion du cœur pour la rémission des péchés. Le monde du refus voudrait faire taire le Christ et étouffer sa parole, et il mobilise contre lui même des responsables de la politique ou de la culture. Nous-mêmes parfois nous laissons impressionner par l'ampleur des contestations, par le renom des hommes qui minimisent le Christ, par les silences de Dieu dans nos propres angoisses.

Que cet Avent soit pour nous l'occasion d'un sursaut de foi, d'un surcroît de confiance. Approchons-nous de lui encore plus, puisqu'il enseigne dans son Temple. Disons-lui : "Parle-nous encore, Seigneur, avec l'autorité du Père, toi qui n'a pour nous que des pensées de paix. Parle-nous, toi, le prophète et le Fils de Dieu. Trouve en nous des disciples qui écoutent, crée en nous un cœur nouveau, qui perd toute dureté en s'approchant de ta miséricorde, qui renonce à toute raideur devant le mystère inouï de ton enfance. Fais-nous attendre et hâter par la foi le jour de ta présence, le jour de ta gloire.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Lundi 1er avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 - ch 592.19 - Préparation à la Passion


(...) Les prêtres et les scribes s’approchent alors de lui pour l’interroger :
« Nous t’avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Salomon n’aurait pu donner de plus sage conseil. Mais, toi qui opères des prodiges et rends des jugements tels que seul le sage roi pouvait en rendre, apprends-nous par quelle autorité tu agis. D’où te vient un tel pouvoir ? »
Jésus les regarde fixement. Il n’est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il répond :
« Moi aussi, j’ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité j’agis, moi qui ne suis qu’un homme sans l’autorité que procurent des charges, qui plus est pauvre — car c’est cela que vous voulez dire. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du Ciel ou de l’homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie ? Or Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que moi, et sans charge d’aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance. »
Les scribes et les prêtres se consultent. La foule se presse autour d’eux, les gens ont les yeux grands ouverts et les oreilles attentives, ils sont prêts à protester ou à acclamer si les scribes disqualifient Jean-Baptiste et offensent le Maître, ou bien s’ils paraissent vaincus par la question du Rabbi de Nazareth, divinement sage. Le silence absolu de cette foule en attente de réponse est frappant. Il est si profond que l’on entend la respiration et les chuchotements des prêtres ou des scribes, qui communiquent entre eux presque sans parler, et observent le peuple dont ils devinent les sentiments prêts à exploser.
Enfin, ils se décident à répondre. Ils se tournent vers le Christ qui, appuyé contre une colonne, les bras croisés, les scrute sans jamais les perdre de vue :
« Maître, nous ne savons pas par quelle autorité Jean faisait cela ni d’où venait son baptême. Personne n’a pensé à le lui demander de son vivant, et lui ne l’a jamais dit spontanément.
– Eh bien, moi non plus je ne vous dirai pas par quelle autorité j’agis. »
Il leur tourne le dos, appelle à lui les Douze et, fendant la foule qui l’acclame, il sort du Temple (...)



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 16 Déc - 16:23

merci Léo
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMar 17 Déc - 22:41


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L'ÉVANGILE DU JOUR du mardi 17/12/2019


« Jésus, fils de David, fils d’Abraham » (Mt 1, 1-17)

Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.


MÉDITER AVEC LES CARMES


D'instinct, comme les Apôtres au Cénacle, nous situons Marie au cœur de l'Église.

Elle fait partie de la communauté de grâce, parce qu'elle est la première des rachetés. Comme nous elle doit tout à la miséricorde de Dieu, et ce que dit saint Paul au sujet de l'Église, est vrai, encore plus vrai, de Marie : "le Christ l'a aimée, il s'est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride, ni rien de tel, mais sainte et immaculée"(E 5,23-27).

Toute la beauté de Marie, toute sa jeunesse d'âme, toute sa noblesse de cœur, toute sa grandeur de servante lui viennent de la Résurrection qui est dans le Christ Jésus (Rm 3,24). Et sa sainteté est le premier fruit de la mort rédemptrice de son Fils.

Comme nous, mais tellement plus que nous, Dieu l'a choisie dans le Christ avant la création du monde, pour qu'elle soit irréprochable, sous son regard.

Comme nous, Marie est une rachetée, mais quelque chose d'inouï la distingue, c'est qu'elle a été rachetée d'avance, et jamais le péché n'a eu sur elle le moindre empire, ni avec elle la moindre connivence ; jamais elle n'a adhéré au trois convoitises qui travaillent le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la vie. Si donc Marie est bien membre du Corps Mystique, elle est un membre hors série, et, en un sens, absolument à part.

C'est ce mystère des merveilles de Dieu que nous chantons ce matin avec l'Église, c'est l'aurore d'un monde renouvelé, "l'aurore avant le jour du Christ", une clarté d'espérance qui d'avance traverse l'opacité du monde, c'est la certitude que Dieu travaille toujours à faire toutes choses nouvelles. Et la nouveauté qui vient du cœur de Dieu, comment entre-t-elle dans notre monde ? - À Nazareth ! Et si achevée est l'œuvre de Dieu, si fascinant le modèle qu'il met sous nos yeux, que nous nous mettons d'instinct à l'imiter. Nous voulons vivre les choses comme Marie, regarder les personnes comme Marie. Pour voir les choses plus belles, il suffit, sans fermer les yeux, de les regarder avec le cœur.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Dimanche 21 novembre 27
Lieu : Belle-Eau
Livre : Tome 2 – ch 123.7 - 1ère année vie publique


(...) – Bref, que voulez-vous ? demande sèchement Jacques, fils d’Alphée.
– Et toi, qui es-tu ?
– Je suis Jacques, fils d’Alphée, Alphée, fils de Jacob, fils de Mathan, fils d’Eléazar, et si tu veux, je te nomme tous mes ancêtres jusqu’au roi David dont je descends. Je suis aussi le cousin du Messie. Je te prie donc de parler avec moi, qui suis de souche royale et de race juive, s’il déplaît à ta grandeur de parler avec un honnête israélite qui connaît Dieu mieux que Gamaliel et que Caïphe. Allons. Parle.(…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 21 Déc - 10:02


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L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 18/12/2019


Jésus, engendré en Marie, épouse de Joseph, fils de David (Mt 1, 18-24)

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec -nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Une ombre s'est glissée dans le bonheur de Joseph. Désormais Marie est perdue pour lui : il va se retrouver seul, et elle aussi sera seule pour toujours. Tout cela est si inattendu, si mystérieux et si incroyable que Joseph ne sait plus que faire; mais c'est là que sa sainteté et sa sagesse spirituelle apparaissent en pleine lumière. C'est là qu'il réagit en homme juste, pleinement ajusté au vouloir de Dieu.

Dans l’incertitude, sa première réaction est de s'arrêter à la solution la plus respectueuse de la personne de Marie. C'est le réflexe d’un homme bon, au cœur grand. Il respecte trop Marie pour la vouer à la réprobation de tout le village, et il respecte trop la loi de Dieu pour fonder un foyer sur des bases aussi incertaines. Il va donc simplement, mais la mort dans l'âme, rendre à Marie sa liberté.

Cette grandeur d’âme de Joseph s’enracine en Dieu, et Dieu vient au devant de son serviteur: il lui révèle son dessein. Dès lors tout s’éclaire: Joseph comprend le silence de Marie, il saisit d’une seule intuition de foi ce que Dieu attend d'elle et ce que Dieu attend de lui. Dieu, de nouveau, les réunit pour les insérer tous deux au cœur de l’histoire du salut. Elle donnera au Messie sa chair et ses traits; lui, fils de David et charpentier, sera là pour lui donner légalement un nom dans la lignée royale de David.

Respect maximum des personnes, accueil docile des initiatives de Dieu: telles ont été les réactions de Joseph devant le mystère de la maternité de Marie. Et c’est bien ainsi qu'il nous faut à notre tour approcher du mystère de l'action de Dieu en nous, chez les autres et dans le monde. C'est bien ainsi qu'il faut nous situer, dans la foi, face à la venue du fils de Dieu. La maternité de Marie a été depuis le début enveloppée de silence, comme toutes les grandes œuvres de Dieu, et ce silence qui voile l'incarnation de Jésus, personne jamais ne pourra le percer. Il nous faut, comme Joseph, y entrer par le oui de l'adoration.

La maternité de Marie n'a pas d'autre explication que l'amour de Dieu pour le monde et le choix infiniment libre qu'il a fait d’une femme pour l’associer intimement à son œuvre de recréation. Et puisque c’est Dieu lui-même qui a fait ce choix, puisque c’est lui qui a aimé, voulu et préparé Marie, ne craignons pas, spécialement à quelques jours de Noël, de l’accueillir chez nous, de lui faire une place dans notre souvenir, dans notre prière et dans notre cœur, oui dans notre cœur, car tout ce qui nous viendra par elle portera la marque de l'Esprit Saint.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA



Date : Mardi 13 août -5
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 1 – ch 25.9 - Naissance et vie cachée

Marie dit :

(…) Mon Joseph a lui aussi connu sa Passion. Elle a débuté à Jérusalem quand il s’est rendu compte de mon état. Comme pour Jésus et pour moi, elle a duré plusieurs jours. Spirituellement, elle ne lui a pas été moins douloureuse. C’est uniquement en raison de la sainteté de mon époux qu’elle a été contenue sous une forme tellement digne et secrète qu’elle est restée peu connue au fil des siècles.
Ah, notre première Passion ! Qui pourrait en décrire l’intensité intime et silencieuse, ou ma souffrance de constater que le Ciel ne m’exauçait pas encore en révélant à Joseph le fond du mystère ?
Il m’avait suffi, pour le comprendre, de le voir aussi respectueux à mon égard que d’ordinaire. S’il avait su que je portais en moi le Verbe de Dieu, il aurait adoré ce Verbe en mon sein par les gestes de vénération dus à Dieu ; il n’aurait pas manqué de les faire, tout comme je n’aurais pas refusé de les recevoir, non pas pour moi, mais pour celui qui était en moi et que je portais de la même manière que l’Arche d’alliance portait les tables de la Loi et le vase de la manne.
Qui pourrait décrire mon combat contre le découragement qui tendait à me submerger pour me faire croire que j’avais espéré en vain dans le Seigneur ? Ah, quelle rage Satan a dû éprouver, je suppose ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules glacés pour emprisonner mon âme et l’empêcher de prier. Le doute est terriblement dangereux pour une âme ; il est même mortel, car c’est le premier agent de cette maladie mortelle nommée “ désespoir ” contre laquelle il faut réagir de toutes ses forces pour ne pas voir périr son âme et perdre Dieu.
Qui pourrait décrire dans sa pleine réalité la souffrance de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections ? Tel une petite barque prise dans une grande tempête, il était entraîné dans un tourbillon d’idées opposées, dans une foule de réflexions plus cruelles et plus pénibles les unes que les autres. En apparence, c’était un homme trahi par sa femme. Il voyait s’écrouler tout à la fois sa bonne renommée et l’estime du monde, il se voyait déjà montré du doigt et objet de la pitié du village à cause d’elle, il voyait l’amour et le respect qu’il me portait succomber à l’évidence des faits.
A ce point, sa sainteté resplendit encore plus que la mienne. J’en témoigne avec mon amour d’épouse, car je désire que vous aimiez mon Joseph, cet homme sage et prudent, patient et bon qui, loin d’être étranger au mystère de la Rédemption, lui est intimement lié : c’est en effet pour elle qu’il offrit sa souffrance et qu’il s’offrit lui-même, sauvant ainsi le Sauveur au prix de son propre sacrifice et par sa sainteté.
S’il avait été moins saint, il aurait agi de manière humaine : il m’aurait dénoncée comme adultère pour que je sois lapidée et que le fils de mon péché périsse avec moi. S’il avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas donné la lumière pour le guider dans cette épreuve. Mais Joseph était saint, et son âme pure vivait en Dieu. Sa charité était vive et ardente. Par sa charité, il vous sauva le Sauveur, aussi bien en ne m’accusant pas devant les anciens que lorsqu’il abandonna tout avec une prompte obéissance pour emmener Jésus en Egypte et le sauver.
Si ces trois jours de la passion de Joseph ont été courts, ils n’en furent pas moins d’une intensité terrible, tout comme pour moi ceux de cette première passion. Car je comprenais sa souffrance et ne pouvais la soulager d’aucune manière par obéissance au décret de Dieu qui m’avait dit : “ Tais-toi ! ”
A notre arrivée à Nazareth, lorsque je le vis partir sur une salutation laconique, courbé et comme vieilli en peu de temps, quand je ne le vis pas venir à moi le soir comme à l’accoutumée, je vous assure, mes enfants, que mon cœur éploré souffrait cruellement. Enfermée dans ma maison, seule dans cette maison où tout me rappelait l’Annonciation et l’Incarnation, où tout me ramenait au cœur le souvenir de Joseph uni à moi dans une virginité sans tache, il m’a fallu résister au découragement, aux insinuations de Satan et espérer, toujours espérer. Prier sans cesse. Pardonner encore et toujours à Joseph son soupçon, son bouleversement de juste indignation.
Mes enfants, il faut espérer, prier et pardonner pour obtenir de Dieu qu’il intervienne en notre faveur. Vous avez vous aussi à vivre votre passion. Vos fautes l’ont mérité. Je vous enseigne comment la surmonter et la changer en joie. Espérez sans mesure, priez sans perdre confiance, pardonnez pour être pardonnés. Mes enfants, le pardon de Dieu sera la paix à laquelle vous aspirez. (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 21 Déc - 10:08


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L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 19/12/2019


L'ange Gabriel annonce la naissance de Jean le Baptiste (Lc 1, 5-25)

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Au centre du récit de l'annonce faite à Zacharie, nous venons d'entendre les paroles de Gabriel décrivant la personnalité spirituelle et la mission du Baptiste.

Le nom que Zacharie lui donnera, ce nom indiqué par l'Ange et donc choisi par Dieu, est à lui seul le résumé du message que le Baptiste proclamera : Yô-hânan : "Dieu fait grâce". Et parce que Jean sera porteur de cette bonne nouvelle : "Dieu fait grâce au monde", il sera cause de joie, non seulement pour ses parents, mais pour beaucoup d'autres.

L'Ange ajoute : "Il sera grand devant le Seigneur", c'est-à-dire : Dieu aura toujours pour lui un grand amour et un grand dessein. De fait Dieu a tellement les yeux sur Jean le Précurseur qu'il lui indique d'avance le chemin de sa double consécration : D'une part, comme autrefois Samson, il sera nazir, et son ascèse volontaire le désignera à tous comme un homme qui porte la livrée des vrais serviteurs ; d'autre part l'Esprit fera de lui un prophète dès le sein de sa mère, comme Élisabeth le vérifiera au jour de la Visitation.

Dieu annonce d'avance son projet : il rêve d'avance de l'enfant en même temps que sa mère.

Puis l'Envoyé s'attarde sur cette mission prophétique de Jean, qui se déploiera sous le signe d'Élie l'homme de Dieu, avec la force spirituelle et la puissance d'Élie. Et ce que l'Ange décrit là, c'est équivalemment la mission prophétique de l'Église, peuple de Dieu, que vous avez à vivre, mes sœurs, dans le silence de l'oraison et dans la vie fraternelle : Ramener les hommes au Seigneur Dieu, marcher devant sous le regard de Dieu, ramener le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé.

C'est une mission tout entière tournée vers l'espérance, et vers l'avenir que Dieu fera pour les hommes et avec les hommes, car il ne s'agit pas tant de ramener le cœur des enfants vers leur père que de ramener le cœur des pères vers leurs enfants.

Il s'agit donc, pour les aînés, de croire au monde que bâtiront les plus jeunes, d'espérer pour eux, d'espérer avec eux, et de les aider à bâtir. Il s'agit, pour l'Église d'aujourd'hui, de croire en l'Église de demain. Le Carmel d'aujourd'hui est ainsi appelé à croire au Carmel de demain, qui sera encore, à sa manière, un lieu prophétique où des baptisés et des nazirs de Jésus marcheront devant sous le regard de Dieu.

Ne cédons pas à la peur de l'inconnu. Ne disons pas, comme Zacharie : "À quoi le saurai-je ?" Laissons grandir en nous, dans la confiance, l'Église de demain, le Carmel de demain, avec la joie cachée d'Élisabeth, qui redisait, en attendant son enfant : "Voilà ce qu'a fait pour moi le Seigneur, au temps où sur moi il a jeté les yeux".


Lectures du jour du mois de décembre 2019 La-charite-de-marie-envers-elisabeth

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Avril -5
Lieu : Hébron
Livre : Tome – ch 22.4 - Naissance et vie cachée


(…) Ah, quelle douleur que de le voir muet, mon Zacharie ! Mais j’ai bon espoir que, après la naissance de notre enfant, son père sera lui aussi délivré de son châtiment. Prie, toi qui es le siège de la puissance de Dieu et la cause de la joie du monde. Pour l’obtenir, j’offre, comme je le peux, mon enfant au Seigneur : il est à lui, puisqu’il l’a prêté à sa servante pour lui donner la joie d’être appelée “ mère ”. Il est le témoignage de ce que Dieu a fait pour moi. Je désire qu’il s’appelle “ Jean ”. N’est-il pas une grâce, mon enfant ? Et n’est-ce pas Dieu qui me l’a faite ?
– Moi aussi, je suis bien convaincue que le Seigneur t’accordera cette grâce. Je prierai… avec toi.
– Cela me fait tant de peine de le voir muet ! » Elisabeth pleure. « Quand il écrit, puisqu’il ne peut plus parler, j’ai l’impression qu’il y a des monts et des mers entre mon Zacharie et moi. Après tant d’années de tendres paroles, sa bouche n’exprime plus que le silence. Ces temps-ci, tout particulièrement, il serait si beau de parler de ce qui va arriver ! Je me retiens même de parler pour ne pas le voir se fatiguer à me répondre par gestes. J’ai tellement pleuré ! Je t’ai tellement attendue ! Le village regarde, bavarde et critique. Le monde est ainsi fait. Quand on éprouve une peine ou une joie, on a besoin de compréhension, et non de critique. Il me semble désormais que la vie est bien meilleure. Depuis que tu es avec moi, je sens la joie en moi. Je sens que mon épreuve va se terminer et que je serai bientôt tout à fait heureuse. Il en sera bien ainsi, n’est-ce-pas ? Je suis résignée à tout. Mais si Dieu pouvait pardonner à mon époux ! Pouvoir l’entendre prier comme avant ! »
Marie la caresse, la console et l’invite, pour la distraire, à sortir un peu dans le jardin ensoleillé.





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 21 Déc - 10:16


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L'ÉVANGILE DU JOUR du vendredi 20/12/2019


« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38)

Au sixième mois d’Élisabeth, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Écoutons de nouveau Gabriel parler d'un enfant qui va naître. Cette fois il ne s'agit plus du Précurseur, mais du Messie lui-même ; et l'annonce n'est plus faite à Zacharie incrédule, mais à Marie servante, forte et douce dans sa foi.

"Tu lui donneras le nom de Jésus", dit l'Ange. Première chose étrange : c'est Marie qui nommera son fils, en l'absence d'un père humain à qui cela reviendrait. Quant au nom, Jésus, "Dieu sauve", il était depuis longtemps courant en Israël, puisque déjà du temps de Moïse c'était le nom de Josué, fils de Nun.

Mais ce Jésus annoncé à Marie sera un personnage hors-série. D'abord il sera "grand" ; non pas seulement "grand devant le Seigneur", comme Jean-Baptiste, mais grand absolument. Et l'Ange le décrit aussitôt comme le Messie attendu : "il sera appelé le Fils du Très-Haut". Dans le langage biblique, le fils du Très-Haut, c'était le messie, le roi oint, le fils de David adopté par Dieu. Cepen­dant Jésus fils de Marie sera Messie en un sens tout nouveau, car non seulement il aura le trône de David son ancêtre, mais "son règne n'aura pas de fin"

Jusque-là Marie a pu deviner plusieurs choses au sujet de son enfant à naître : Elle nommera elle-même son fils, il sera le Messie, mais un Messie définitif. Dieu renchérit donc sur son plan de salut tel qu'il l'avait annoncé par les prophètes ! Et Marie, déjà, entre dans le plan de Dieu. Sa réponse est l'obéissance d'une croyante pleinement responsable. Elle ne dit pas : "C'est impossible !" ; mais elle demande : "Puisque cela se fera, comment cela se fera-t-il ?"

Le messager de Dieu utilise alors la question posée par Marie pour lui dévoiler ce que sa maternité aura d'inouï : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut fera ombre sur toi". Comme la Nuée, dans le désert, reposait sur la demeure de Dieu ou sur le peuple (Ex 40,34; Nb 9,18-22), la puissance efficace de Dieu, qui n'est autre que son Esprit Saint, va reposer sur Marie et faire grandir en elle, nouvelle Ève, les prémices de la nouvelle création. C'est pourquoi l'enfant à naître "sera saint", de la sainteté même de Dieu, et "il sera appelé Fils de Dieu", non plus seulement comme le roi adopté par Dieu, mais comme le Messie né de Dieu, vrai Dieu né du vrai Dieu.

Voilà donc le mystère de Jésus, dévoilé à Marie avec les mots de l'Alliance.

Et Marie, parce qu'elle est sainte, ne se dérobe pas au mystère. Parce qu'elle est humble, elle ne s'effraie pas du choix de Dieu ; parce qu'elle est d'avance toute donnée, elle avance vers l'inconnu en tendant sa main à Dieu : "Je suis la servante du Seigneur !"

Elle n'a pas besoin de précisions, de délais, ni d'assurances supplémentaires ; elle n'a pas besoin d'autre force que celle de Dieu : "Qu'il m'advienne selon ta parole !"

Réalisme de la foi, engagement total au service de Dieu : tel est le message que Marie nous apporte, au cœur de l'Avent, pour préparer en nous le chemin du Seigneur.

Il nous faut oser vivre et oser croire. Oser vivre en croyants, oser vivre de la foi ; croire dans la vie et vivre de ce que nous croyons. C'est ce que Marie a fait, à longueur d'existence, sur la base d'une vie journalière tout aussi étroite et pesante que celle des femmes de son temps, et dans un environnement social et politique tout aussi précaire et décevant que le nôtre.

Les grandes choses que Dieu a faites pour elle, il les a réalisées dans l'ordinaire et le quotidien de sa vie, et elle est devenue le témoin privilégié de l'Évangile sans cesser d'être elle-même, sans quitter ses limites, en se situant jusqu'au bout comme une servante de Dieu.

Mais elle a su ne pas manquer le passage du Seigneur, le grand moment de la foi : elle a eu le courage d'admettre que rien n'est impossible à Dieu. Elle a osé, parce qu'elle a cru ; et sa vie en a été transformée.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 21 février -5
Lieu : Nazareth
Livre : Tome 1 - ch 16.1 - Naissance et vie cachée


(…) « Je te salue, Marie, pleine de grâce, je te salue ! »
La douce musique de sa voix ressemble à des perles lancées sur un métal précieux.
La Vierge tressaille et baisse les yeux. Elle tressaille encore plus lorsqu’elle voit cet être éclatant agenouillé à un mètre d’elle environ, les mains croisées sur la poitrine, qui la regarde avec une infinie vénération.
Marie se dresse sur ses pieds et se serre contre le mur. Elle pâlit et rougit tour à tour. Son visage exprime stupeur et effroi. Inconsciemment, elle serre les mains sur son sein et les rentre dans ses longues manches. Elle se penche presque pour cacher le plus possible son corps, en un geste de douce pudeur.
« Non, ne crains pas. Le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie entre toutes les femmes. »
Mais Marie a encore peur. D’où vient cet être extraordinaire ? Est-ce un envoyé de Dieu ou du Trompeur ?
« Ne crains pas, Marie, répète l’archange. Je suis Gabriel, l’ange de Dieu. Mon Seigneur m’a envoyé à toi. Ne crains pas, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas concevoir un fils dans ton sein, tu l’enfanteras et tu lui donneras le nom de “ Jésus ”. Il sera grand, on l’appellera Fils du Très-Haut (ce qu’il sera effectivement) ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. Toi, la sainte Vierge bien-aimée du Seigneur, sa fille bénie, toi qui es appelée à être la mère de son Fils, comprends quel Fils tu vas engendrer.
– Comment cela peut-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? Est-ce que le Seigneur Dieu n’accueille plus l’offrande de sa servante et ne veut pas que je sois vierge par amour de lui ?
– Ce n’est pas par l’action d’un homme que tu seras mère, Marie. Tu es la Vierge éternelle, la Sainte de Dieu. L’Esprit Saint descendra en toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi celui qui naîtra de toi sera dit saint et Fils de Dieu. Tout est possible au Seigneur notre Dieu. Elisabeth, la femme stérile, a conçu dans sa vieillesse un fils qui sera le prophète de ton Fils, celui qui lui préparera le chemin. Le Seigneur a levé son opprobre et son souvenir restera uni à ton nom parmi les peuples, comme le nom de son enfant à celui de ton Fils saint ; jusqu’à la fin des temps, les nations vous diront bienheureuses en raison de la grâce du Seigneur qui vous a été accordée, et tout spécialement à toi, ainsi qu’aux nations par ton intermédiaire. Elisabeth en est déjà à son sixième mois, et le poids qu’elle porte fait monter en elle la joie, et plus encore quand elle connaîtra la tienne. Rien n’est impossible à Dieu, Marie, pleine de grâce. Que dois-je dire à mon Seigneur ? Qu’aucune pensée ne te trouble. Il veillera sur tes intérêts si tu lui fais confiance. Le monde, le ciel, l’Eternel attendent ta réponse ! »
A son tour, Marie croise les mains sur sa poitrine, s’incline profondément, et dit :
« Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon sa pa­role. »
L’ange étincelle de joie. Il adore, parce qu’il voit sûrement l’Esprit de Dieu s’abaisser sur la Vierge, prosternée pour donner son accord. Puis il disparaît sans faire bouger la tenture, qu’il laisse bien tirée sur ce saint mystère.(…)





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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 21/12/2019


« Tu es bénie entre toutes les femmes » (Lc 1, 39-45)

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Deux femmes se saluent sur le seuil de la Nouvelle Alliance : l'une est vieillissante, l'autre encore toute jeune ; et à elles deux elles résument toute l'histoire sainte : derrière Élisabeth, toute ridée, se profilent de longs siècles de préparation, et Marie, rayonnante, sans tache ni ride, annonce l'Église de Jésus.

Elles ont en commun leur espérance et leur maternité, mais surtout le fait que leur maternité les engage tout entières dans le plan de Dieu, et que leurs deux enfants sont des enfants de l'impossible : Élisabeth était stérile, et Marie avait décidé de rester vierge.

Toutes deux témoignent dans leur chair que rien n'est impossible à Dieu ; mais quelle différence entre les deux bébés qu'elles portent ! L'un, par miracle, est le fils de Zacharie, l'autre, par miracle, est le propre Fils de Dieu. C'est pourtant Marie qui salue la première, elle la servante porteuse du Serviteur ; mais dès que le son de sa voix parvient à Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein. Il n'y a là, en soi, rien d'extraordinaire pour une mère qui en est à son sixième mois, mais l'Esprit Saint, qui fait irruption en elle, lui dévoile la portée symbolique de ce mouvement de l'enfant au moment même de l'arrivée de Marie.

Élisabeth, dans un grand cri, annonce ce que l'Esprit vient de lui révéler, et son cri est une double bénédiction : "Bénie es-tu entre les femmes. Béni le fruit de ton sein !"

Elle a compris en un éclair, le temps d'un cri. Et tout de suite elle se situe à sa vraie place. Elle, l'ancienne, s'efface devant la jeune mère du Messie : "Comment m'est-il donné que vienne à moi la Mère de mon Seigneur ?" Et elle ajoute ensuite, en quelque sorte : "Mon enfant a compris avant moi, puisque, en moi, il a tressailli d'allégresse quand tu t'es approchée, porteuse du Messie !"

Ainsi le face à face des deux mères ne fait que transcrire la rencontre invisible des deux enfants. Jésus revêt sa mère de sa dignité de reine ; Jean éveille sa mère à l'accueil du mystère des œuvres de Dieu. Et pour annoncer au monde que le malheur d'Ève est pour toujours chassé de la mémoire, l'Esprit Saint a voulu que le premier dialogue sur l'espérance du monde fût celui de deux femmes enceintes, images parfaites de l'attente du bonheur.

C'est d'ailleurs sur cette note de bonheur que s'achève la salutation d'Élisabeth : "Bienheureuse celle qui a cru qu'il y aurait un accomplissement pour ce qui lui a été dit de la part du Seigneur !"

La béatitude de Marie s'enracine dans la foi, et Jésus lui-même le proclamera solennellement, le jour où une femme, dans la foule, élèvera la voix pour lui dire : "Bienheureuse la femme qui t'a porté et nourri !" Jésus répondra en apportant la nuance essentielle : "Tu veux dire : la femme qui accueille la parole et qui la garde !"

C'est la béatitude de tous ceux qui ont bâti leur vie sur la promesse de Dieu.

Tous nous avons besoin que l'Église nous apporte sa certitude : il y aura un accomplissement pour ce qui a été dit de la part du Seigneur, et le Christ, invisiblement, est en train de grandir dans le monde, dans notre communauté, dans notre famille, et dans le cœur de tous ceux que Dieu nous a confiés.

Tout s'accomplira selon la promesse : le Christ est venu, il vient, et il viendra. Il est venu dans l'humilité, il vient dans l'intimité et par cette Eucharistie, il viendra dans l'immense clarté de sa gloire. Mais parce que la foi est difficile, parce que l'espérance retombe très vite dans notre cœur, Marie, aujourd’hui, vient nous visiter de la part de Dieu, pour nous redire : "Tu ne sais pas combien le Seigneur est proche !"

À nous maintenant de savoir nous étonner de ce que Dieu fait.

À nous de redire avec la surprise d'Élisabeth : "D'où me vient ce bonheur que vienne jusqu'à moi la Mère de mon Seigneur ?"


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Visitation-a-elisabeth

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Dimanche 24 mars -5
Lieu : Hébron
Livre : Tome 1 – ch 21.3 - Naissance et vie cachée


(…) A peine à l’intérieur, Marie dit :
« Je suis Marie, la fille d’Anne et de Joachim, de Nazareth, la cousine de vos maîtres. »
Le vieillard s’incline et salue, puis il crie :
« Sarah, Sarah ! »
Et il rouvre le portail pour prendre l’âne resté à l’extérieur car Marie, pour se libérer de la femme importune, s’est glissée à l’intérieur aussi vite que possible, et le jardinier, aussi rapide qu’elle, a fermé la grille au nez de la commère. Tout en faisant entrer l’âne, il dit :
« Ah, il y a dans cette maison un grand bonheur et un grand malheur ! Le Ciel a accordé un enfant à la femme stérile, que le Très-Haut en soit béni ! Mais, il y a sept mois, Zacharie est revenu de Jérusalem muet. Il se fait comprendre par signes ou en écrivant. Peut-être l’aurez-vous appris ? Ma maîtresse a tellement désiré votre présence pour partager avec vous ces joies et ces peines ! Elle ne cessait de parler de vous à Sarah et disait : “ Si j’avais ma petite Marie à mes côtés ! Si elle était encore au Temple ! J’aurais envoyé Zacharie la chercher. Mais voilà, le Seigneur a voulu qu’elle devienne la femme de Joseph de Nazareth. Elle seule pouvait me réconforter d’une telle peine et m’aider à prier Dieu, parce qu’elle est très bonne. Au Temple, tout le monde la pleure. Lors de la dernière fête, lorsque, avec Zacharie, je suis allée pour la dernière fois à Jérusalem remercier Dieu de m’avoir donné un enfant, j’ai entendu ses maîtresses me dire : ‘ Le Temple semble privé de la présence des chérubins de la Gloire depuis que la voix de Marie ne résonne plus entre ces murs. ’ ” Sarah ! Sarah ! Ma femme est un peu sourde, mais viens, viens, je te conduis moi-même. »
A la place de Sarah, c’est une femme très âgée qui apparaît en haut d’un escalier qui flanque un côté de la maison. Déjà toute ridée, elle a les cheveux très grisonnants ; ils ont dû être très noirs, parce que ses cils et ses sourcils le sont encore. D’ailleurs, le teint de son visage le confirme. Contrastant étrangement avec son évidente vieillesse, sa grossesse est déjà fort visible, et cela en dépit de ses vêtements amples et dénoués. Elle regarde en s’abritant les yeux de la main. Dès qu’elle reconnaît Marie, elle lève les bras au ciel avec un “ Oh ! ” étonné et joyeux et se précipite aussi vite qu’elle le peut vers Marie. Marie elle aussi, qui marche toujours si calmement, court maintenant, agile comme un faon, et arrive au pied de l’escalier en même temps qu’Elisabeth. C’est avec de chaleureuses effusions qu’elle reçoit sur son cœur sa cousine, qui pleure de joie en la voyant.
Elles restent embrassées un instant, puis Elisabeth se dégage en poussant un cri où se mêlent douleur et joie et porte la main sur son gros ventre. Elle penche la tête, pâlit et rougit alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir, parce qu’elle vacille comme si elle se sentait mal.
Mais après être restée une minute comme recueillie sur soi, Elisabeth lève un visage tellement radieux qu’elle en paraît rajeunie, elle contemple Marie en souriant avec vénération comme si elle voyait un ange, puis s’incline en une profonde salutation en disant :
« Bénie es-tu entre toutes les femmes ! Béni est le fruit de ton sein ! (elle le dit bien comme ça : en deux phrases bien séparées). Comment m’est-il donné que vienne à moi, qui suis ta servante, la Mère de mon Seigneur ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein et, lorsque je t’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a révélé une très haute vérité au fond de mon cœur. Bienheureuse es-tu d’avoir cru qu’à Dieu tout est possible, même ce qui paraît impossible à l’esprit humain ! Bienheureuse es-tu, car ta foi permettra l’accomplissement de ce qui t’a été prédit par le Seigneur et ce qui a été prédit aux prophètes pour notre époque ! Bienheureuse es-tu pour le Salut que tu engendres à la descendance de Jacob ! Bienheureuse es-tu pour avoir apporté la Sainteté à mon fils car, je le sens, il bondit de joie dans mon sein comme un chevreau ! C’est qu’il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié dès avant la Rédemption par le Saint qui grandit en toi ! » (…)





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMar 24 Déc - 12:28

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 22/12/2019
- 4ème Dimanche de l'Avent -

Jésus naîtra de Marie (Mt 1, 18-24)

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Deux femmes se saluent sur le seuil de la Nouvelle Alliance : l'une est vieillissante, l'autre encore toute jeune ; et à elles deux elles résument toute l'histoire sainte : derrière Élisabeth, toute ridée, se profilent de longs siècles de préparation, et Marie, rayonnante, sans tache ni ride, annonce l'Église de Jésus.

Elles ont en commun leur espérance et leur maternité, mais surtout le fait que leur maternité les engage tout entières dans le plan de Dieu, et que leurs deux enfants sont des enfants de l'impossible : Élisabeth était stérile, et Marie avait décidé de rester vierge.

Toutes deux témoignent dans leur chair que rien n'est impossible à Dieu ; mais quelle différence entre les deux bébés qu'elles portent ! L'un, par miracle, est le fils de Zacharie, l'autre, par miracle, est le propre Fils de Dieu. C'est pourtant Marie qui salue la première, elle la servante porteuse du Serviteur ; mais dès que le son de sa voix parvient à Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein. Il n'y a là, en soi, rien d'extraordinaire pour une mère qui en est à son sixième mois, mais l'Esprit Saint, qui fait irruption en elle, lui dévoile la portée symbolique de ce mouvement de l'enfant au moment même de l'arrivée de Marie.

Élisabeth, dans un grand cri, annonce ce que l'Esprit vient de lui révéler, et son cri est une double bénédiction : "Bénie es-tu entre les femmes. Béni le fruit de ton sein !"

Elle a compris en un éclair, le temps d'un cri. Et tout de suite elle se situe à sa vraie place. Elle, l'ancienne, s'efface devant la jeune mère du Messie : "Comment m'est-il donné que vienne à moi la Mère de mon Seigneur ?" Et elle ajoute ensuite, en quelque sorte : "Mon enfant a compris avant moi, puisque, en moi, il a tressailli d'allégresse quand tu t'es approchée, porteuse du Messie !"

Ainsi le face à face des deux mères ne fait que transcrire la rencontre invisible des deux enfants. Jésus revêt sa mère de sa dignité de reine ; Jean éveille sa mère à l'accueil du mystère des œuvres de Dieu. Et pour annoncer au monde que le malheur d'Ève est pour toujours chassé de la mémoire, l'Esprit Saint a voulu que le premier dialogue sur l'espérance du monde fût celui de deux femmes enceintes, images parfaites de l'attente du bonheur.

C'est d'ailleurs sur cette note de bonheur que s'achève la salutation d'Élisabeth : "Bienheureuse celle qui a cru qu'il y aurait un accomplissement pour ce qui lui a été dit de la part du Seigneur !"

La béatitude de Marie s'enracine dans la foi, et Jésus lui-même le proclamera solennellement, le jour où une femme, dans la foule, élèvera la voix pour lui dire : "Bienheureuse la femme qui t'a porté et nourri !" Jésus répondra en apportant la nuance essentielle : "Tu veux dire : la femme qui accueille la parole et qui la garde !"

C'est la béatitude de tous ceux qui ont bâti leur vie sur la promesse de Dieu.

Tous nous avons besoin que l'Église nous apporte sa certitude : il y aura un accomplissement pour ce qui a été dit de la part du Seigneur, et le Christ, invisiblement, est en train de grandir dans le monde, dans notre communauté, dans notre famille, et dans le cœur de tous ceux que Dieu nous a confiés.

Tout s'accomplira selon la promesse : le Christ est venu, il vient, et il viendra. Il est venu dans l'humilité, il vient dans l'intimité et par cette Eucharistie, il viendra dans l'immense clarté de sa gloire. Mais parce que la foi est difficile, parce que l'espérance retombe très vite dans notre cœur, Marie, aujourd’hui, vient nous visiter de la part de Dieu, pour nous redire : "Tu ne sais pas combien le Seigneur est proche !"

À nous maintenant de savoir nous étonner de ce que Dieu fait.

À nous de redire avec la surprise d'Élisabeth : "D'où me vient ce bonheur que vienne jusqu'à moi la Mère de mon Seigneur ?"


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 13 août -5
Lieu : Jérusalem
Livre :Tome 1 – ch 25.9 - Naissance et vie cachée

Marie dit :

(…) Mon Joseph a lui aussi connu sa Passion. Elle a débuté à Jérusalem quand il s’est rendu compte de mon état. Comme pour Jésus et pour moi, elle a duré plusieurs jours. Spirituellement, elle ne lui a pas été moins douloureuse. C’est uniquement en raison de la sainteté de mon époux qu’elle a été contenue sous une forme tellement digne et secrète qu’elle est restée peu connue au fil des siècles.
Ah, notre première Passion ! Qui pourrait en décrire l’intensité intime et silencieuse, ou ma souffrance de constater que le Ciel ne m’exauçait pas encore en révélant à Joseph le fond du mystère ?
Il m’avait suffi, pour le comprendre, de le voir aussi respectueux à mon égard que d’ordinaire. S’il avait su que je portais en moi le Verbe de Dieu, il aurait adoré ce Verbe en mon sein par les gestes de vénération dus à Dieu ; il n’aurait pas manqué de les faire, tout comme je n’aurais pas refusé de les recevoir, non pas pour moi, mais pour celui qui était en moi et que je portais de la même manière que l’Arche d’alliance portait les tables de la Loi et le vase de la manne.
Qui pourrait décrire mon combat contre le découragement qui tendait à me submerger pour me faire croire que j’avais espéré en vain dans le Seigneur ? Ah, quelle rage Satan a dû éprouver, je suppose ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules glacés pour emprisonner mon âme et l’empêcher de prier. Le doute est terriblement dangereux pour une âme ; il est même mortel, car c’est le premier agent de cette maladie mortelle nommée “ désespoir ” contre laquelle il faut réagir de toutes ses forces pour ne pas voir périr son âme et perdre Dieu.
Qui pourrait décrire dans sa pleine réalité la souffrance de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections ? Tel une petite barque prise dans une grande tempête, il était entraîné dans un tourbillon d’idées opposées, dans une foule de réflexions plus cruelles et plus pénibles les unes que les autres. En apparence, c’était un homme trahi par sa femme. Il voyait s’écrouler tout à la fois sa bonne renommée et l’estime du monde, il se voyait déjà montré du doigt et objet de la pitié du village à cause d’elle, il voyait l’amour et le respect qu’il me portait succomber à l’évidence des faits.
A ce point, sa sainteté resplendit encore plus que la mienne. J’en témoigne avec mon amour d’épouse, car je désire que vous aimiez mon Joseph, cet homme sage et prudent, patient et bon qui, loin d’être étranger au mystère de la Rédemption, lui est intimement lié : c’est en effet pour elle qu’il offrit sa souffrance et qu’il s’offrit lui-même, sauvant ainsi le Sauveur au prix de son propre sacrifice et par sa sainteté.
S’il avait été moins saint, il aurait agi de manière humaine : il m’aurait dénoncée comme adultère pour que je sois lapidée et que le fils de mon péché périsse avec moi. S’il avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas donné la lumière pour le guider dans cette épreuve. Mais Joseph était saint, et son âme pure vivait en Dieu. Sa charité était vive et ardente. Par sa charité, il vous sauva le Sauveur, aussi bien en ne m’accusant pas devant les anciens que lorsqu’il abandonna tout avec une prompte obéissance pour emmener Jésus en Egypte et le sauver.
Si ces trois jours de la passion de Joseph ont été courts, ils n’en furent pas moins d’une intensité terrible, tout comme pour moi ceux de cette première passion. Car je comprenais sa souffrance et ne pouvais la soulager d’aucune manière par obéissance au décret de Dieu qui m’avait dit : “ Tais-toi ! ”
A notre arrivée à Nazareth, lorsque je le vis partir sur une salutation laconique, courbé et comme vieilli en peu de temps, quand je ne le vis pas venir à moi le soir comme à l’accoutumée, je vous assure, mes enfants, que mon cœur éploré souffrait cruellement. Enfermée dans ma maison, seule dans cette maison où tout me rappelait l’Annonciation et l’Incarnation, où tout me ramenait au cœur le souvenir de Joseph uni à moi dans une virginité sans tache, il m’a fallu résister au découragement, aux insinuations de Satan et espérer, toujours espérer. Prier sans cesse. Pardonner encore et toujours à Joseph son soupçon, son bouleversement de juste indignation.
Mes enfants, il faut espérer, prier et pardonner pour obtenir de Dieu qu’il intervienne en notre faveur. Vous avez vous aussi à vivre votre passion. Vos fautes l’ont mérité. Je vous enseigne comment la surmonter et la changer en joie. Espérez sans mesure, priez sans perdre confiance, pardonnez pour être pardonnés. Mes enfants, le pardon de Dieu sera la paix à laquelle vous aspirez. (…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMar 24 Déc - 12:33


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Lundi 23/12/2019


Naissance de Jean Baptiste (Lc 1, 57-66)

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Personne ne s'attendait à cela: une vieille femme avec un bébé magnifique ! et dans la maison d'Élisabeth tout le village défilait. On voulait voir l'enfant, féliciter le vieux couple, et les plus clairvoyants, se souvenant des Écritures, se disaient : "Vraiment, rien n'arrête le Seigneur, que ce soit la vieillesse ou la stérilité".

Ni les voisins ni la famille n'auraient voulu manquer la fête du huitième jour. L'atmosphère était à la joie, à la jeunesse, au renouveau. Une seule ombre au tableau: Zacharie était toujours muré dans son silence.

Il avait douté de la puissance de Dieu ; et à l'Ange qui lui annonçait une naissance prochaine, il avait répondu : "Qu'est-ce qui m'en assurera ?". Comme si la parole de Dieu ne suffisait pas, il avait demandé un signe... et le signe était venu, inattendu, décevant, étrange: une impuissance à communiquer.

Dès qu'un croyant décroche du niveau de la foi, dès qu'il quitte le terrain de la Promesse, dès qu'il commence à contester l'initiative de Dieu, il n'a plus de parole à faire entendre à ses frères ; dès lors qu'il refuse ce que Dieu lui dit, il n'a plus rien à dire au nom de Dieu.

De là viennent souvent les mutismes dans l'Église : on comptait sur telle homme, sur telle femme, et ils sont tout à coup devenus muets. Pour n'avoir pas accueilli telle parole de Dieu, ils ont perdu leur propre parole; pour avoir trouvé invraisemblable l'espérance que Dieu leur offrait, ils se sont coupés de la joie réservée aux coeurs pauvres.

Mais après le doute vient le moment de la foi, et Zacharie, en griffonnant sur sa tablette, appuie de toute son autorité la résolution d'Élisabeth: l'enfant s'appellera, non pas Zacharie, comme son père, mais Jean.

Ce qui est en cause ici, ce n'est pas tellement la signification des deux noms, car les deux sont aussi beaux et aussi profonds l'un que l'autre. Zakar-yah, "Dieu s'est souvenu", et Yô-hânan, "Dieu a fait grâce", ce sont, au fond, deux noms équivalents, car pour Dieu, se souvenir, c'est faire grâce, c'est prolonger sa grâce, et quand Dieu fait grâce, c'est toujours dans l'axe d'une promesse, et donc dans l'axe du souvenir.

La différence est ailleurs : Zacharie serait le nom donné par un homme, le nom d'un père humain et le rappel d'une lignée humaine ; tandis que Yôhânan est le nom que Dieu a donné, une sorte de nom-programme pour la vie du Précurseur.

Ainsi le bébé s'appellera Jean, et Zacharie le vieux prêtre se rallie au programme de Dieu. Le Seigneur lui-même a nommé l'enfant du vieil homme, et c'est là qu'est tout le mystère. Lors de la création, selon la théologie imagée de la Genèse, Dieu avait demandé à l'homme de nommer tous les êtres qui formaient son monde; et voilà qu'à l'inverse Dieu se réserve de nommer certains enfants des hommes, ceux sur qui d'avance il pose sa main.

Ainsi en va-t-il de nos créations, de nos œuvres, de nos projets de vie. À quoi servirait-il de vouloir à tout prix leur donner un nom d'homme, quand Dieu lui-même les garde sous sa main pour leur donner en temps voulu un nom connu de lui seul ?

Si Dieu notre Père a déjà fait tant de merveilles dans notre pauvreté, s'il parvient à susciter malgré tout la vie dans la terre stérile de notre amour, comment ne pas lui faire confiance jusqu'au bout ? C'est peut-être le geste filial que Dieu attend de nous pour nous rendre la parole, pour faire de chacun de nous un vrai témoin de sa miséricorde.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Vendredi 12 juillet de l'an -5
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 1 - ch 24.2 - Naissance et vie cachée

(...) Le moment de la circoncision arrive.
« Nous l’appellerons Zacharie. Tu es âgé, et il convient que l’on donne ton nom à l’enfant, disent les hommes.
– Ah, ça non ! S’exclame sa mère. Son nom est Jean. Par son nom, il doit rendre témoignage à la puissance de Dieu.
– Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre famille ?
– Peu importe. Il doit s’appeler Jean.
– Qu’en dis-tu, Zacharie ? Tu souhaites qu’il porte ton nom, n’est-ce pas ? »
Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :
« Son nom est Jean. » (...)




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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMar 24 Déc - 14:26


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L'ÉVANGILE DU JOUR Mercredi 24/12/2019


« Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut » (Lc 1, 67-79)

En ce temps-là, à la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte ; serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Le cantique de Zacharie, chacun de nous l'a récité ou chanté des centaines de fois, et pourtant il reste neuf tous les matins, neuf comme la tendresse de Dieu chaque matin pour le monde (Lm 3,23). Chaque matin notre espérance se rajeunit en redisant celle des pauvres du Seigneur, des anawim de tous les temps, entourés d'ennemis, assis "dans les ténèbres et l'ombre de la mort", et qui attendent leur délivrance comme un signe de l'amour de Dieu et de sa fidélité envers son peuple.

"Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël" : celui que nous chantons aux laudes du matin, c'est bien le Dieu qui choisit et maintient son choix, le Dieu de l'appel et des promesses. Et avec Zacharie nous faisons mémoire immédiatement de deux grandes promesses que Dieu a faites et qu'il a accomplies : La promesse à David et à sa lignée : "il nous a suscité une force de salut dans la famille de David" ; le serment fait à Abraham et à ses descendants : "Il s'est rappelé son alliance sainte, le serment qu'il a fait à Abraham, notre père" dans la foi.

Puis le Cantique de Zacharie mentionne l'enfant, celui qu'on appellera le Baptiste, ou mieux encore : "le prophète du Très-Haut", car il marchera devant, sous le regard du Seigneur, pour préparer ses routes. "Jusqu'à Jean, dira plus loin l'Évangile, vont la Loi et les Prophètes" ; c'est donc lui qui fait le pont entre l'Ancien Testament et la Nouvelle Alliance, entre les promesses et leur accomplissement.

Alors, très logiquement, le Cantique s'achève sur une louange du Messie, l'astre levant venu d'en haut qui vient nous visiter, nous qui sommes assis, à notre tour, dans les ténèbres et l'ombre mortelle, afin de nous guider sur une route de paix.

L'Ancien Testament, le Précurseur, Jésus Messie : avec le Benedictus nous avons, sous forme d'hymne, un résumé de l'histoire du salut, un raccourci du pèlerinage des hommes des feux de l'aube à la lumière, des ébauches à la plénitude, de l'attente à la paix.

Et comme l'Alliance est un engagement réciproque de Dieu et des hommes, notre hymne n'oublie ni la part de Dieu ni la part de l'homme : à Dieu les prophéties, l'alliance sainte, le serment fait à Abraham, les actes de délivrance ; à nous de chercher le Seigneur sur le chemin de l'alliance, par la sainteté et la droiture, "sous son regard, tout au long de nos jours". Mais cette fidélité même, cette réponse dans le quotidien, est un cadeau de Dieu, car c'est lui qui "nous donne de vivre sans crainte", de lui rendre sans crainte notre culte, sous son regard qui est regard de paix ; et si notre délivrance arrive, à Noël et chaque jour, fidèlement, gratuitement, c'est un effet de la bonté de Dieu, de ses "entrailles de miséricorde".

C'est toujours l'amour de notre Dieu que nous retrouvons au point de départ, comme le rappelle le nom mystérieux que Zacharie donne au Messie : "l'Astre levant venu d'en haut". C'est bien sur notre terre des hommes que se lève, chaque jour, la lumière de cet Astre, de ce Messie-Sauveur, mais l'Astre vient d'en haut, d'auprès de Dieu. C'est bien sur le visage d'un enfant, d'un petit homme, que se lève la lumière de Noël, l'aurore du salut ; mais cette lumière vient d'en haut, car c'est Dieu notre Père qui, dans la nuit de Noël, fait briller la connaissance de sa gloire en répandant cette gloire sur la face de son Christ (2 Co 4,6), sur le visage du Messie Enfant.

Seigneur, tes pauvres sont encore assis dans les ténèbres ; tant qu'ils ne savent pas aimer, ils demeurent dans l'ombre, l'ombre de la mort. En cette nuit de Noël maintenant si proche, fais paraître ton Jour, sur le visage de Jésus ; fais paraître ton Jour : que l'homme soit sauvé.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Vendredi 12 juillet -5
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 1 – ch 24.2 - Naissance et vie cachée

(...) A peine a-t-il fini d’écrire que sa langue se libère et il ajoute :
« Car Dieu nous a fait une grande grâce, à sa mère et à moi son père, ainsi qu’à son nouveau serviteur que voici, qui consacrera sa vie à la gloire du Seigneur et sera qualifié de grand, d’âge en âge et aux yeux de Dieu, parce qu’il s’emploiera à convertir les cœurs au Très-Haut. L’ange l’avait dit, et je ne l’ai pas cru. Mais maintenant je crois et la lumière se fait en moi. Elle est au milieu de nous, mais vous ne la voyez pas. Son sort sera de ne pas être vue, car les hommes ont l’esprit lent et encombré. Mais mon fils la verra et parlera d’elle, et il tournera vers elle les cœurs des justes d’Israël. Ah, bienheureux ceux qui croiront en elle et croiront toujours à la Parole du Seigneur ! Et toi, sois béni, Seigneur éternel, Dieu d’Israël, qui visites et rachètes ton peuple. Tu as fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David ton serviteur, comme tu l’avais dit par la bouche des saints, par tes prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour que tu montres envers nos pères, mémoire de ton alliance sainte, serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte afin que, délivrés de la main des ennemis nous te servions dans la justice et la sainteté, en ta présence, tout au long de nos jours », et ainsi de suite, jusqu’à la fin.
C’est la stupeur dans l’assistance, aussi bien pour le nom qu’à la vue du miracle et devant les paroles de Zacharie.
Elisabeth, qui a poussé un cri de joie dès les premiers mots de Zacharie, pleure maintenant pendant que Marie la tient embrassée et la caresse, radieuse (...)



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMer 25 Déc - 22:32

Lectures du jour du mois de décembre 2019 FR-Evangile-illustre-2015-12-31

L'ÉVANGILE DU JOUR de Noël, 25/12/2019


« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-18)

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.


MÉDITER AVEC LES CARMES


La longue attente de l'Avent, après la longue attente de l'humanité sous l'ancienne Alliance, débouche sur un signe, encore plus paradoxal que tous les silences de Dieu.

Ce que Dieu nous donne à voir, à entendre, à comprendre, c'est un Enfant, son Fils éternel fait enfant des hommes. Celui que les mondes ne peuvent contenir est blotti, bien au chaud, dans les bras d'une mère. Celui qui apporte la paix à l'univers n'a d'autre rempart que la tendresse d'une femme. Celui dont la parole va faire tourner l'histoire sur ses gonds vit présentement ce que le Père lui donne à vivre : l'existence d'un enfant.

Et dès les premières heures de ce bébé, dans la mangeoire de Bethléhem, le mystère de l'Incarnation est là, saisissant, insaisissable. Le Verbe fait chair ne se dispense de rien, n'anticipe rien. Il ne fait pas semblant d'être enfant. Le Verbe de Dieu s'est vraiment voulu fragile, impuissant, démuni, en cette enfance qui est la sienne, sans cesser d'être le Maître de l'univers et le soleil des esprits.

Tout Dieu, totalement homme. Tout de Dieu et tout de l'homme, jusqu'aux traits de sa mère que l'on retrouve déjà dans sa frimousse.

La voilà manifestée, la grâce de Dieu "sauvante et éduquante", dit saint Paul ; et elle n'aura, ce soir et demain, et longtemps encore, pas d'autre manifestation que cet Enfant qui nous est donné, oui: donné, par le Père.

Et nous voici tout gauches devant ce berceau du Fils de Dieu. Nous regardons, surpris, ce signe de Dieu : "vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire".

Devant Jésus enfant, bien des choses deviennent impensables et superflues...

Nous croyions être entrés pauvres dans la crèche, et voilà qu'il nous faut encore ouvrir les mains, décrisper les doigts, laisser tomber les richesses inutiles, les souvenirs encombrants, les projets alourdis d'impatience.

Il nous faut être là, ensemble, les mains ouvertes, heureux d'être appauvris, heureux de n'avoir rien à offrir que notre pauvreté et notre désir d'entrer à notre tour dans le vouloir du Père.

Si nous y consentons, si nous laissons faire Dieu, notre maison familiale, avec ses fidélités, ses solitudes et ses pesanteurs, notre maison communautaire, ni vraiment belle ni vraiment laide, peuvent devenir une crèche où Jésus  se reconnaîtra.

Une chose peut lui plaire en nous, et que d'ailleurs il nous donnera lui-même, c'est que tous, autant que nous sommes, nous soyons ramenés par son enfance à notre enfance, par sa pauvreté à notre pauvreté, et par sa venue à l'exode qu'il a choisi pour nous. Parce qu'Il est venu, il nous est donné de repartir ; par la grâce de son commencement, il nous appelle au renouveau, quel que soit notre péché, quel que soit notre âge, et nous redit la promesse que nous lui avons faite de garder les mains vides et le cœur léger.

Oui, ouvrons les mains, et approchons-nous avec confiance de cette crèche qui est le trône de la Gloire. Le chant des anges nous invite à oser : "Paix sur la terre aux hommes que Dieu aime !" Il s'agit simplement de se laisser aimer.

Marie, elle aussi, nous invite à la joie, à sa joie.

Approchons-nous; elle nous tend son Fils, puisque aussi bien c'est pour nous qu'elle l'a enfanté ;

Quand on le prend, c'est lui qui nous porte.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Dimanche 24 janvier 27
Lieu   : Gué du Jourdain
Livre  : Tome 1 – ch 45.4 - 1ère année vie publique

(…) Jésus et Jean se fixent un moment, Jésus de son regard bleu si doux, Jean de ses yeux sévères, très noirs, remplis d’éclairs. A les voir tout proches, ils sont l’antithèse l’un de l’autre. Tous les deux grands – c’est leur seule ressemblance –, ils diffèrent énormément par tout le reste : Jésus blond, ses longs cheveux bien peignés, le visage d’un blanc d’ivoire, des yeux bleus, un vêtement simple mais majestueux. Jean hirsute, des cheveux noirs et raides qui lui tombent sur les épaules à des longueurs inégales, une barbe noire rare qui lui couvre presque tout le visage, mais n’empêche pas de découvrir des joues creusées par le jeûne ; il a des yeux noirs fiévreux, une peau bronzée par le soleil, les intempéries et le poil épais qui le couvre, il est à demi nu sous un vêtement en poil de chameau retenu à la taille par une ceinture de peau et qui lui couvre le torse, descendant à peine au-dessous de ses flancs amaigris et laissant du côté droit les côtes découvertes, qui n’ont pour tout vêtement que la peau tannée à l’air libre. On dirait un sauvage et un ange face à face.
      Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :
      « Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ? »
      Jésus lui répond paisiblement :
      « C’est pour accomplir le rite de pénitence.
      – Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ? »
      Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :
      « Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde. » (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeJeu 26 Déc - 17:41


Lectures du jour du mois de décembre 2019 FR-Evangile-Illustre-2017-12-26

L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 26/12/2019


« Ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père » (Mt 10, 17-22)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Devant les épreuves que connaissent actuellement nos communautés, paroissiales, diocésaines ou monastiques, nous nous surprenons à dire à Dieu, dans notre prière : "Seigneur, où es-tu ?", un peu comme les psalmistes, qui s'écriaient : "Pourquoi dors-tu, Seigneur ?"

L'Évangile d'aujourd'hui nous répond en nous replaçant devant deux certitudes, apparemment opposées :

Le Seigneur Jésus continue de nous envoyer : "Voici que moi, je vous envoie ".

Le Seigneur sait que la mission dépasse nos forces ; il sait que nous sommes démunis : "...Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups".

Mission risquée, mission dangereuse, mission impossible aux hommes seuls, et qui ne devient pensable qu'avec la force de Dieu.

Si nous regardions le rapport des forces uniquement du point de vue humain, il y aurait de quoi désespérer : brebis au milieu des loups, nous sommes battus d'avance, mangés d'avance. Et de fait, au cours des siècles, des milliers de disciples de Jésus ont payé de leur vie leur fidélité à l'Évangile. De nos jours encore des chrétiens sont enfermés, torturés, liquidés par les loups.

Pourtant, chaque jour, comme au premier jour, nous entendons le Christ nous redire : "Je vous envoie".

Quelle consigne nous donne-t-il pour cette confrontation avec le monde du refus ?

C'est une sorte d'énigme, une sorte de proverbe insaisissable, qui offre deux faces, mais dont on ne peut jamais savoir quel est l'endroit et quel est l'envers :

"Soyez avisés comme les serpents, et candides comme les colombes".

Non pas : tantôt avisés et tantôt candides, selon les personnes et les situations ; mais à la fois avisés et candides. C'est donc un équilibre sans cesse à trouver et qui n'est jamais donné une fois pour toutes ; c'est une non-violence volontaire, c'est-à-dire le refus de répondre à la haine par la haine, à l'agressivité par l'agressivité.

Nous aimerions écarter les résistances par les méthodes dont les hommes usent pour saisir le pouvoir et le garder, pour prendre la parole et l'imposer, pour se pousser en avant et occuper l'espace. Et Jésus nous suggère la douceur, qui est la grande force de ceux qui ne passent pas en force.

Il est vrai que cette non-violence du cœur nous mettra parfois en position de faiblesse. C'est alors qu'agira la puissance de l'Esprit, au point que le disciple de Jésus ne devra même plus se soucier de sa propre défense ; il devra rester brebis jusqu'au bout : "Lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n'est vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous".

Quelle force pour nous dans ces paroles du Seigneur ; quelle lumière pour la vie communautaire !

Nous pouvons aller jusqu'au bout de la douceur, nous pouvons chasser de notre cœur jusqu'à la moindre miette de violence, d'amertume ou de sévérité : si nous sommes dénigrés ou attaqués pour notre foi, l'Esprit de Dieu parlera en nous.

De même, lorsque nous nous sentons traînés devant le tribunal du jugement des autres, tout notre soin doit être, non pas de préparer notre justification ou de remâcher notre défense, mais de nous en remettre à l'Esprit de notre Père, qui veut parler en nous. C'est lui qui se charge de notre honneur, de notre droit, de la justice qui nous est due ; et quand nous avons pris le chemin du pardon, c'est lui qui assume la tâche de liquider tous les conflits, d'effacer tout le passé d'ignorance et d'incompréhension entre deux frères ou deux sœurs ; c'est lui, l'Esprit de Jésus, qui tisse des liens nouveaux et recrée à neuf tous les liens distendus.

C'est lui qui peut nous garder dans la paix, sans illusions, comme le serpent, qui sait se taire, attendre et regarder, sans inhibition, comme la colombe, qui ose rester libre, malgré les pièges et les filets.

Très souvent, lorsque nous voudrions parler en laissant voir les crocs, pour nous protéger ou pour défendre des idées chères, les options que nous avons prises ou le style de vie qui nous passionne, mieux vaut redevenir brebis et nous ouvrir à la paix de l'Esprit, afin de mieux entendre, en nous et parmi nous, la voix du Berger.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Dimanche 23 juillet 28
Lieu : Capharnaüm
Livre : Tome 4 – ch 265.7 - 2ème année vie publique


(…) Je vous envoie comme des brebis parmi les loups. Soyez donc prudents comme des serpents et simples comme des colombes. Car vous savez comment le monde, qui en vérité compte plus de loups que de brebis, agit de même avec moi, qui suis le Christ. Moi, je puis me défendre par ma puissance, et je le ferai jusqu’à ce que vienne l’heure du triomphe provisoire du monde. Mais vous, vous n’avez pas cette puissance, et vous avez besoin de davantage de prudence et de simplicité. Il vous faut donc plus de sagacité pour éviter actuellement prisons et flagellations.
Pour le moment, en vérité, vous avez beau affirmer que vous voudriez donner votre sang pour moi, vous ne supportez même pas un regard ironique ou coléreux. Plus tard, vous serez forts comme des héros contre toutes les persécutions, plus forts que des héros, d’un héroïsme inconcevable pour le monde, inexpli­cable, et qu’on qualifiera de “ folie ”. Non, ce ne sera pas de la folie ! Ce sera l’identification de l’homme à l’Homme-Dieu, par la force de l’amour, et vous saurez faire ce que j’aurai déjà fait. Pour comprendre cet héroïsme, il faudra le voir, l’étudier et le juger d’un point de vue surnaturel. Car c’est une chose surnaturelle qui dépasse toutes les limites de la nature humaine. Mes héros seront des rois, des rois de l’esprit, éternellement rois et héros…
En ce temps-là, on mettra la main sur vous et on vous arrêtera, on vous traînera devant les tribunaux, devant les chefs et les rois pour qu’ils vous jugent et vous condamnent pour ce qui est un grand péché aux yeux du monde : être les serviteurs de Dieu, les ministres et les défenseurs du bien, les maîtres des vertus. A cause de cela, vous serez flagellés et punis de mille façons jusqu’à subir la mort. Et vous me rendrez témoignage devant les rois, les présidents de tribunaux, les nations, confessant par votre sang que vous aimez le Christ, le vrai Fils du vrai Dieu.
Quand vous serez entre leurs mains, ne vous préoccupez pas de ce que vous devrez répondre et de ce que vous aurez à dire. N’éprouvez alors aucune peine, si ce n’est de l’affliction à l’égard des juges et des accusateurs que Satan dévoie au point de les rendre aveugles à la vérité. Les paroles à dire vous seront données à ce moment-là. Votre Père vous les mettra sur les lèvres, car ce ne sera pas vous qui parlerez alors pour convertir à la foi et professer la vérité, mais ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. (…)


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 28 Déc - 20:11

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Vendredi 27/12/2019


« On a enlevé le Seigneur de son tombeau » (Jn 20, 2 - Cool

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Dans Jérusalem encore endormie, une femme court.

Elle court de toutes ses forces, en se répétant : "Où l'ont-ils mis ?"

Elle vient réveiller Pierre et le disciple que Jésus aimait, qui se mettent à courir, eux aussi, à perdre souffle. Le disciple arrive le premier au tombeau, mais laisse entrer Pierre, l'aîné, le responsable. Pierre ressort, troublé, inquiet. Alors seulement entre le disciple que Jésus aimait.

"Il vit, et il crut", dit l'Évangile. Qu'a-t-il vu ? Les mêmes choses que Pierre: les linges posés à plat, et le suaire de la tête, roulé à part. Mais il a cru. Dans le froid du tombeau une lumière très forte et très douce s'est faite en lui : "Il est vivant !" Jean a vu les signes de l'absence ; mais en même temps il a entendu dans son cœur les paroles et la promesse de Jésus.

Il est vivant, comme il l'avait dit !

Il est vivant pour toujours! L'amour de Dieu a été le plus fort !

Au dehors, rien n'a changé. Jérusalem s'éveille pour une journée tout ordinaire. Mais dans la cœur du disci­ple, tout est nouveau, tout est joyeux, tout est splendide : "Jésus est vivant ; il est la vie ; j'irai le dire au bout du monde !"

Elle est pour nous, frères et sœurs, cette joie du disciple.

Elle traverse tous nos doutes, toutes nos morts, toutes nos tristesses. Abandonnons les peurs, les souvenirs, les contraintes; lâchons ce qui ne peut que vieillir. Dans le soleil de la Pâque de Jésus, laissons l'Esprit Saint faire de nous des êtres nouveaux.

Au nom de tous ceux que Dieu aime et veut sauver, tournons les yeux vers les réalités d'en haut, regardons le Christ assis à la droite de Dieu, cachons notre vie en Dieu avec le Christ, heureux de nous perdre de vue puisque Jésus est notre vie.

Là où règne la haine, il apporte l'amour ; là où les hommes se déchirent, il propose sa paix ; là où les hommes trébuchent dans les ténèbres, il resplendit comme la lumière du monde.

Entrons comme des pauvres dans la joie de Jésus.

C'est une joie trop grande pour notre cœur, parce qu'elle vient du cœur de Dieu.

C'est une joie que Jésus donne : il la donne à tous ceux qui l'aiment, à tous ceux qui le cherchent.

Il la dépose ce matin dans notre cœur pour que nous l'accueillions au nom du monde entier.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Dimanche 7 avril 30
Lieu   : Jérusalem
Livre  : Tome 10 – ch 619.4 - Glorification


(…) Marie-Madeleine, de son côté, se trouve exactement à la limite de la ruelle qui mène au jardin de Joseph d’Arimathie quand elle est surprise par le grondement puissant et pourtant harmonieux de ce signe céleste. Au même instant, dans la lumière à peine rosée de l’aurore qui s’avance dans le ciel où une étoile tenace résiste encore à l’occident, et qui rend blond l’air jusqu’alors vert clair, s’allume une grande lumière qui descend comme si c’était un globe incandescent, splendide, qui coupe en zigzag l’air tranquille.
    Marie de Magdala en est presque effleurée et renversée sur le sol.
    Elle se penche un moment en murmurant : “ Mon Seigneur ! ” puis se redresse comme une fleur après le passage du vent, et s’élance encore plus rapidement vers le jardin.
    Elle y entre en courant, comme un oiseau poursuivi qui cherche son nid, du côté du tombeau taillé dans le roc. Mais malgré sa hâte, elle n’est pas arrivée quand le céleste météore fait office de levier et de flamme sur le sceau de chaux posé pour renforcer la lourde pierre, ni quand celle-ci tombe avec fracas, provoquant une secousse qui s’unit à celle du tremblement de terre ; car celui-ci a beau être bref, il est d’une violence telle qu’il terrasse les gardes comme s’ils étaient morts.
    A son arrivée, Marie-Madeleine voit ces inutiles geôliers du Triomphateur jetés à terre comme une gerbe d’épis fauchés. Elle ne fait pas le rapprochement entre le tremblement de terre et la Résurrection. Mais, à la vue de ce spectacle, elle croit que c’est le châtiment de Dieu sur les profanateurs du tombeau de Jésus, et elle tombe à genoux en disant :
    « Malheur ! Ils l’ont enlevé ! »
    Consternée, elle pleure comme une fillette venue avec la certitude de trouver son père tant recherché, et qui voit au contraire la demeure vide. Puis elle se lève et repart en courant prévenir Pierre et Jean. Comme c’est devenu son unique souci, elle ne pense plus à aller à la rencontre de ses compagnes et à s’arrêter sur le chemin. Rapide comme une gazelle, elle refait le trajet en sens contraire, franchit la Porte Judiciaire, vole dans les routes qui commencent à s’animer, s’abat contre le portail de la maison, la frappe et la secoue furieusement.
    La gardienne lui ouvre.
    « Où sont Jean et Pierre ? demande Marie-Madeleine, hors d’haleine.
    – Ici » lui répond la femme en lui indiquant le Cénacle.
    A peine entrée devant les deux apôtres étonnés, elle dit, à voix basse par pitié pour la Mère, mais avec tant d’angoisse que c’est comme si elle criait :
    « Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau ! Qui sait où ils l’ont mis ! »
    Pour la première fois elle titube, et pour ne pas tomber, elle se raccroche là où elle peut.
    « Mais comment ? Que dis-tu ? » demandent les deux hommes.
    Et elle, haletante :
    « Je suis allée de l’avant…, pour acheter les gardes… afin qu’ils nous laissent faire. Ils étaient comme morts… Le tombeau est ouvert, la pierre par terre… Qui a pu faire cela ? Oh ! venez ! Courons… »
    Pierre et Jean partent aussitôt. Marie les suit un instant, avant de revenir sur ses pas. Poussée par son amour prévoyant, elle saisit la gardienne de la maison, la secoue avec violence et lui souffle au visage :
    « Garde-toi bien de laisser passer qui que ce soit chez elle (et elle montre la porte de la chambre de Marie). Rappelle-toi que c’est moi qui suis la maîtresse. Obéis et tais-toi. »
    Plantant là la femme épouvantée, elle rejoint les apôtres qui se dirigent à grands pas vers le tombeau…



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeSam 28 Déc - 20:23


Lectures du jour du mois de décembre 2019 FR-Evangile-illustre-2016-12-28

L'ÉVANGILE DU JOUR du Samedi 28/12/2019


« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère... » (Mt 2, 13-18)

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.


MÉDITER AVEC LES CARMES

D'instinct, lorsque nous relisons ce passage de la fuite en Égypte, nous sentons que nous ne pouvons le rejoindre à deux niveaux, qui sont tous deux interprétations authentiques du texte évangélique, mais qui gagnent à rester jumelés : On peut suivre le récit pas à pas, filer chacun des acteurs, repérer les attitudes de soumission silencieuse, de prudence surnaturelle ; on peut aussi reprendre le récit à la lumière de l'Evangile matthéen de l'enfance et profiter de cet éclairage latéral pour mieux discerner la visée théologique de saint Matthieu.

L'Evangile de Matthieu s'ouvre par une généalogie qui répond à la question :" Qui est Jésus ?», puis le récit de sa conception virginale répond à une deuxième question : « Comment est-il venu au monde ? ». L'arrivée des Mages, qui centre la tension sur Bethléhem et la cité de David, permet de préciser "Où est né Jésus ?». Dans l'Evangile d'aujourd'hui, le long voyage de la Sainte Famille, de Bethléem en Égypte et d'Égypte à Nazareth, répond à une quatrième question : "Pourquoi Nazareth ?"

Bien évidemment l'insistance de Matthieu présentant Jésus comme fils de David et Emmanuel reflète pour une part des controverses avec des juifs, ses contemporains, qui ne croyaient pas en Jésus et qui contestaient son origine divine en rappelant l'humilité de sa famille humaine, voire en l'accusant d'être illégitime. C'est peut-être le même groupe d'opposants que vise Matthieu en présentant Jésus comme Nazôraios. Nous savons par l'Evangile de Jean que beaucoup de juifs croyants se sont étonnés en apprenant que Jésus venait de Nazareth ... « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ?", demandait Nathanaël (Jo 1,45s). « Scrutez les Ecritures, ajoutent les Pharisiens, et vous verrez qu'aucun prophète ne surgit de Galilée » (7,52), « l'Ecriture ne dit-elle pas que le Messie, étant de la famille de David, devait venir de Bethléem, le village où a vécu David ? » (7,41 s)

Matthieu va au devant de cet étonnement : son récit de l'arrivée des Mages montre que Jésus a bien accompli les espérances juives concernant le Messie : en vrai fils de David, il est né à Bethléem, le récit de la fuite et du retour répond à son tour aux détracteurs de Jésus : ce n'est pas un hasard si Jésus venait de Nazareth et était connu comme Nazaréen. En effet le même Dieu qui avait prédit par le prophète Michée que le Messie naîtrait à Bethléem, a également parlé par les prophètes, d'un ...Nazoréen puisque les prophètes ont annoncé un « nazir » de Dieu, un consacré, un saint de Dieu, un « nézer », un surgeon de la race de David. Il semble bien, en effet, que Matthieu ait joué sur les deux mots traditionnels pour lester ce qu'il dit ou laisse entendre du Nazoréen Jésus.

De plus, en un certain sens, Jésus, dans l'évangile de Matthieu, revit l'Exil et l'Exode, accomplissant ainsi l'histoire d'Israël (autre motif apologétique !) ...comme Israël, il va en Egypte et en revient, et le massacre des enfants à Bethléem est commenté par des paroles de Jérémie qui décrivaient l'Exil des tribus du nord. Cette visée apostolique, si apparente ici dans Matthieu 2, reste cependant secondaire. Son premier but n'est pas finalement, de réfuter des opposants au message chrétien, mais d'introduire dans le mystère du Christ une communauté composée de juifs et de gentils. Et nous trouvons déjà au niveau de l'Evangile de l'enfance, le schéma christologique que Matthieu redéploie plus loin à propos du baptême et à propos de la résurrection, schéma en trois étapes : Révélation (par Dieu), proclamation, double réaction de foi et d'incroyance.

Après la révélation christologique par l'Ange du Seigneur, concernant la conception de Jésus, nous avons le récit de la proclamation de la bonne nouvelle puis la double réaction :

Réaction de foi chez les gentils : ce sont en effet des gentils venus de l'est qui apportent le premier hommage au roi nouveau-né, et dans ces Mages, Matthieu voit une anticipation de la parole de Jésus : « Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident, et prendront place à table » ;

Réaction d'incroyance à Jérusalem de la part des autorités, dépositaires, pourtant, de la révélation.

L'Évangile de l'Enfance est ainsi un Evangile en miniature.

L'Évangile est une bonne nouvelle, mais face à lui se révèle le fond des cœurs.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA



Date : Novembre -4
Lieu : Bethléem
Livre : Tome 1 – ch 35.2 - Naissance et vie cachée


(…) Marie ne dort pas. Elle est agenouillée près du berceau dans son vêtement clair et elle prie, veillant Jésus qui dort tranquillement. Jésus a l’âge que je lui ai vu dans la vision des mages. C’est un enfant d’un an environ, beau, rose et blond ; sa jolie petite tête aux cheveux bouclés est enfoncée dans l’oreiller et sa main est fermée sous son cou.
« Tu ne dors pas ? » demande Joseph à voix basse, étonné. « Pourquoi ? Jésus n’est pas bien ?
– Oh, non ! Il va bien. Je prie. Mais je dormirai plus tard. Pourquoi es-tu venu, Joseph ? »
Marie parle en restant à genoux.
Joseph parle à voix très basse pour ne pas éveiller le bébé mais avec animation.
« Il faut partir tout de suite d’ici, tout de suite ! Prépare le coffre et un sac avec tout ce que tu peux y mettre. Je préparerai le reste. J’emporterai le plus de choses possible… A l’aube nous prendrons la fuite. Je le ferais bien encore plus tôt, mais je dois parler à la propriétaire de la maison…
– Mais pourquoi cette fuite ?
– Je te l’expliquerai plus tard, c’est pour Jésus. Un ange m’a dit : “ Prends l’Enfant et sa Mère et fuis en Egypte. ” Ne perds pas de temps. Je vais préparer tout ce que je peux ». (…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeDim 29 Déc - 8:26


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 29/12/2019


« Fuis en Égypte » (Mt 2, 13-15.19-23)

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils . Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Novembre -4
Lieu : Bethléem
Livre : Tome 1 – ch 35.2 - Naissance et vie cachée

Jésus dit :

(...) La dernière vision – puisque je veux en parler et ne pas m’arrêter sur un autre sujet qu’il serait inutile de proposer à un monde qui ne veut pas entendre la vérité qui le concerne –, cette dernière vision éclaire un point particulier cité à deux reprises dans l’évangile de Matthieu, une phrase répétée deux fois : “ Lève-toi, prends l’enfant et sa Mère et pars en Egypte ” (2,13) ; “ Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa Mère et mets-toi en route pour la terre d’Israël ” (2,20). Et tu as vu que Marie était seule, dans sa chambre, avec le Bébé.
La virginité de Marie après l’enfantement et la chasteté de Joseph sont très combattues par ceux qui, étant fange et pourriture n’admettent pas qu’une créature humaine, comme eux, puisse être aile et lumière. Leur âme est tellement corrompue, leur esprit tellement prostitué avec la chair, qu’ils en sont devenus incapables de penser qu’un homme comme eux puisse respecter sa femme en voyant en elle l’âme et non la chair et s’élever au point de vivre dans une atmosphère surnaturelle, désirant non ce qui est charnel, mais ce qui est divin.
Eh bien ! à ces négateurs de la beauté suprême, à ces larves incapables de devenir papillons, à ces reptiles souillés par la bave de leurs passions, incapables de comprendre la beauté d’un lys, moi, je dis que Marie fut et demeura vierge, et que seule son âme fut mariée à Joseph, comme son esprit ne fut uni qu’à l’Esprit de Dieu et c’est par son opération qu’elle conçut l’Unique qu’elle porta : moi, Jésus Christ, Fils unique de Dieu et de Marie.
Ce n’est pas une tradition qui a fleuri par la suite à cause d’un respect plein d’amour pour la bienheureuse Femme que fut ma Mère. C’est une vérité connue dès les premiers temps.
Matthieu n’est pas né dans les siècles suivants. Il était contemporain de Marie. Matthieu n’était pas un pauvre ignorant, un sauvage crédule et susceptible de croire à n’importe quelle faribole. C’était un receveur, diriez-vous aujourd’hui, un gabelou, disions-nous à l’époque. Il savait voir, entendre, com­prendre, distinguer la vérité de l’erreur. Matthieu n’a pas appris les choses par ouï-dire, par des personnes interposées. Il a recueilli ses renseignements de la bouche même de Marie à qui son amour pour le Maître et pour la vérité l’avait engagé à demander des renseignements.
Je ne pense pas que ces négateurs de l’inviolabilité de Marie imaginent qu’elle ait pu mentir. Ma parenté elle-même aurait pu la démentir si elle avait eu d’autres enfants. Jacques, Jude, Simon et Joseph étaient disciples avec Matthieu. Il était donc facile à ce dernier de confronter les versions s’il en avait existé plusieurs. Or Matthieu ne dit jamais : “ Lève-toi et prends ta femme. ” Il dit : “ Prends sa Mère. ” Il dit d’abord : “ Vierge mariée à Joseph ”, “ Joseph son époux ”.
Qu’ils ne viennent pas me dire, ces négateurs, que c’était une façon de parler des Hébreux, comme si le terme de “ femme ” eût été infâmant. Non, négateurs de la pureté. Dès les premières paroles de la Bible, on lit : “ … et il s’unira à sa femme ”. Avant la consommation du mariage, on l’appelle “ compagne ” et ensuite “ femme ” à diverses reprises et dans plusieurs chapitres. Il en est ainsi pour les épouses des fils d’Adam. De même, Sarah est appelée “ femme ” d’Abraham : “ Sarah, ta femme. ” Et il est dit à Lot : “ Prends ta femme et tes deux filles. ” Dans le livre de Ruth il est écrit : “ La Moabite, femme de Mahlôn. ” Dans le premier livre des Rois, on trouve : “ Elqana eut deux femmes ” ; et plus loin : “ Puis Elqana connut sa femme Anne ”, et encore “ Eli bénit Elqana et la femme de celui-ci ”. Toujours au Livre des Rois, il est dit : “ Bethsabée, femme d’Urie le Hittite, devint la femme de David et lui donna un fils. ” Et que lit-on dans le livre de Tobie, livre d’azur que l’Eglise vous chante à vos noces pour vous conseiller d’être saints dans le mariage ? On y lit : “ Or quand Tobie accompagné de sa femme et de son fils arriva… ” et encore : “ Tobie réussit à s’enfuir avec son fils et sa femme. ”
Et dans les Evangiles, c’est-à-dire à l’époque du Christ où par conséquent on écrivait en langage moderne – moderne pour ce temps-là – et où il n’y avait donc pas lieu de suspecter des erreurs de retranscription, il est dit précisément dans Matthieu au cha­pitre 22 : “ … et le premier, ayant pris femme, mourut et laissa sa femme à son frère. ” Et Marc au chapitre 10 : “ Celui qui répudie sa femme… ” Enfin, Luc appelle Elisabeth, femme de Zacharie, quatre fois de suite et au chapitre 8 : “ Jeanne, femme de Kouza ”.
Comme vous le voyez, ce mot n’était pas un terme proscrit par ceux qui suivaient les chemins du Seigneur, un terme impur qu’il ne fallait pas proférer et encore moins écrire, là où il était question de Dieu et de ses œuvres admirables. Donc, en disant : “ l’Enfant et sa Mère ”, l’ange vous montre que Marie fut la vraie Mère de Jésus sans être la femme de Joseph. Elle restera toujours : la Vierge, épouse de Joseph.
Voilà le dernier enseignement de ces visions. C’est une auréole qui resplendit sur la tête de Marie et de Joseph. La Vierge inviolée. L’homme chaste et juste. Ce sont les deux lys au milieu desquels j’ai grandi, ne respirant que le parfum de la pureté (...)




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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 30 Déc - 17:27


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Lundi 30/12/2019


« Il y avait aussi une femme prophète » (Lc 2, 36-40)

En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


MÉDITER AVEC LES CARMES


À propos de l'enfance de Jésus, l'Église nous fait lire aujourd'hui, comme déjà dans la liturgie d'hier, l'Évangile du troisième âge, l'Évangile de la vie montante.

Ce n'est pas seulement un trait d'humour de l'évangéliste que de rapprocher ainsi un beau bébé et deux beaux vieillards, car, à travers les récits concernant Syméon et Anne, c'est toute une théologie de la fidélité de Dieu qui est proposée aux croyants pour rajeunir leur espérance.

Instinctivement nous voyons des signes d'espérance dans les choses neuves, les initiatives inédites, et dans la présence d'êtres jeunes, tout en promesses; et nous avons raison, car, au niveau des choses humaines et dans la perspective de la vie terrestre, ce sont les jeunes d'aujourd'hui qui vont traverser le temps, assurer la course de la parole et la survie des communautés.

Mais quand il s'agit des réalités de l'au-delà, de l'amitié avec Dieu dans la vie éternelle, même la fin des choses et le soir de la vie peuvent être signes d'espérance. La manière dont on donne à Dieu les années du grand âge ou de l'inaction, la joie que l'on apporte à servir dans l'ombre, la liberté de cœur avec laquelle on range l'un après l'au­tre les outils que Dieu avait donnés, tout cela rend témoignage à la vie de Dieu, à la puissance de son amour, à la fascination de sa gloire.

C'est bien ainsi que vivait Anne. Plus elle avançait en âge, et plus sa vie se réduisait à l'essentiel, comme à une épure de la foi : "elle ne s'écartait pas du Temple, participant au culte, nuit et jour, par le jeûne et la prière". Un grand amour vécu avec de petits moyens, un effacement grandissant devant l'œuvre de Dieu, un dévouement sans faille à la louange et à l'action de grâces, tout cela est chemin d'espérance, témoignage d'espérance en l'autre vie, qui ne connaîtra ni temps, ni plan, ni hâte, parce que désormais Dieu sera tout en tous .

Dès que l'on va à l'essentiel, on se rapproche de la jeunesse de Dieu .

Dès que l'on reconduit tout à Dieu dans la prière, on anticipe sur le nouvel ordre des choses qui sera le quotidien éternel dans le Royaume accompli.

Et c'est pourquoi la vieillesse d'Anne, fille de Phanuel, était si dense aux yeux de Dieu, et si consonante à l'Évangile que Jésus allait apporter.

Quatre-vingt-quatre ans, dont soixante-quatre au moins à l'ombre du Temple, méditant la Loi du Seigneur et veillant dans la prière. Toute une vie de recueillement pour un instant de témoignage prophétique, à l'heure que Dieu avait choisie pour elle: "survenant à ce moment, elle se mit à célébrer Dieu et à parler de l'Enfant à tous ceux qui attendaient la libération de Jérusalem ".

Ce n'est pas trop d'une vie entière de fidélité pour mériter de nommer Dieu quand il visite le monde.

Ce n'est pas trop de toute une vie de prière pour la joie de rejoindre le mystère de la tendresse de Dieu dans le regard de Jésus enfant.


Lectures du jour du mois de décembre 2019 Presentation-de-jesus-au-temple

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Lundi 20 janvier de l'an -4
Lieu : Bethléem
Livre : Tome 1 - ch 32.6 - Naissance et vie cachée


(...) Le sourire de Marie s’éteint et elle devient encore plus pâle quand Syméon lui prédit ses propres souffrances. Bien qu’elle le sache déjà, ces mots lui transpercent l’âme. Elle s’approche davantage de Joseph pour trouver quelque réconfort, elle serre passionnément son Enfant sur son cœur ; c’est donc comme une âme assoiffée qu’elle boit les paroles d’Anne, qui arrive à son tour : étant femme, elle a pitié de sa douleur et lui promet que l’Eternel adoucira l’heure de sa souffrance par une force sur­­naturelle.
« Femme, celui qui a donné le Sauveur à son peuple aura le pouvoir d’envoyer son ange pour te consoler de tes larmes. Jamais l’aide du Seigneur n’a fait défaut aux grandes femmes d’Israël, et tu es bien plus que Judith ou Yaël. Notre Dieu créera en toi un cœur d’or de la plus grande pureté pour résister à la mer de douleur qui fera de toi la plus grande femme de la création, la Mère. Et toi, petit Enfant, souviens-toi de moi à l’heure de ta mission. » (...)

Deux enseignements de Jésus :

« Deux enseignements valables pour tous se dégagent de la description que tu as faite.

En voici le premier : la vérité n’est pas révélée au prêtre, plongé dans les rites mais spirituellement absent, mais à un simple fidèle.

Le prêtre, qui est constamment en contact avec la Divinité, appliqué à tout ce qui a trait à Dieu, consacré à tout ce qui est au-dessus de la chair, aurait dû comprendre immédiatement qui était l’Enfant qu’on venait offrir au Temple ce matin-là. Mais, pour cela, il lui aurait fallu avoir une vie spirituelle vivante et pas simplement le vêtement qui recouvrait une âme, si ce n’est morte, du moins très assoupie.
S’il le veut, l’Esprit de Dieu peut tonner et secouer comme la foudre ou un tremblement de terre l’esprit le plus obtus. Il le peut. Mais puisqu’il est Esprit d’ordre tout comme Dieu est ordre en toutes ses Personnes et sa manière d’agir, il se répand et parle généralement, je ne dis pas là où il rencontre un mérite suffisant pour recevoir son effusion –­ car alors ceux qui la recevraient seraient bien rares et toi-même ne connaîtrais pas ses lumières –, mais là où il trouve la “ bonne volonté ” de recevoir cette effusion.
Comment s’exerce cette bonne volonté ? Par une vie où, dans la mesure du possible, Dieu prend toute la place. Dans la foi, l’obéissance, la pureté, la charité, la générosité, la prière. Non pas par les pratiques extérieures, mais par la prière. Il y a moins de diffé­rence entre le jour et la nuit qu’entre les pratiques et la prière. Cette dernière est communion spirituelle avec Dieu, dont vous sortez revigorés et décidés à appartenir toujours davantage à Dieu. Les pratiques sont une habitude comme une autre dont les buts sont divers mais toujours égoïstes. Elles vous laissent tels que vous êtes ou même vous surchargent d’un péché de mensonge et de paresse.
Syméon avait cette bonne volonté. La vie ne lui avait épargné ni les angoisses ni les épreuves, mais il n’avait pas perdu sa bonne volonté. Les années et les vicissitudes n’avaient pas entamé ni ébranlé cette disposition à être toujours plus digne de Dieu. Et Dieu, avant que les yeux de son serviteur fidèle ne se ferment à la lumière du soleil pour s’ouvrir au Soleil de Dieu, rayonnant des cieux ouverts à mon ascension après mon martyre, lui envoya le rayon de l’Esprit qui le mena au Temple, pour voir la Lumière venue au monde.
“ Poussé par l’Esprit ”, dit l’Evangile. Ah, si les hommes savaient quel parfait ami est l’Esprit Saint, quel guide, quel maître ! S’ils l’aimaient et l’invoquaient, cet amour de la sainte Trinité, cette lumière de la Lumière, ce feu du Feu, cette Intelligence, cette Sagesse ! Comme ils seraient plus instruits de ce qu’il est nécessaire de savoir !
Vois, Maria, voyez, mes enfants : Syméon a attendu toute une longue vie avant de “ voir la Lumière ”, avant de savoir que la promesse de Dieu était accomplie. Mais il n’a jamais douté. Jamais il ne s’est dit : “ Il est inutile que je persévère dans l’espérance et la prière. ” Il a persévéré. Et il a obtenu de “ voir ” ce que n’ont pas vu le prêtre et les membres du Sanhédrin bouffis d’orgueil et aveuglés : le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur, dans ce corps d’enfant qui lui donnait tiédeur et sourire. Par mes lèvres de bébé, il a reçu le sourire de Dieu en guise de première récompense pour sa vie honnête et pieuse.

Deuxième enseignement : les paroles d’Anne.

Elle aussi, qui était prophétesse, reconnaît le Messie en ce nouveau-né que j’étais. Etant donné son don de prophétie, c’est naturel. Mais écoute, écoutez ce que, poussée par la foi et la charité, elle dit à ma Mère. Que cela vous serve de lumière pour votre âme, qui tremble à cette époque de ténèbres et en cette fête de la Lumière : “ Celui qui a donné le Sauveur à son peuple aura le pouvoir d’envoyer son ange pour te consoler de tes larmes, de vos larmes. ”
Réfléchissez : Dieu s’est donné lui-même pour anéantir l’œuvre de Satan dans les âmes. Ne pourra-t-il pas vaincre maintenant les satans qui vous torturent ? Ne pourra-t-il pas essuyer vos larmes en les mettant en fuite et en vous rendant de nouveau la paix de son Christ ? Pourquoi ne le lui demandez-vous pas avec foi ? Une foi authentique, puissante, une foi devant laquelle la sévérité de Dieu, indigné par vos nombreuses fautes, tombe avec un sourire ? Alors viendrait le pardon qui est aide, et sa bénédiction qui est l’arc-en-ciel tendu au-dessus de cette terre submergée par un déluge de sang que vous avez vous-mêmes voulu ?
Réfléchissez à ceci : après avoir puni les hommes par le déluge, le Père se dit en lui-même et dit à son patriarche : “ Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l’homme, parce que les desseins du cœur de l’homme sont mauvais dès son enfance ; plus jamais je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. ”
Et il fut fidèle à sa parole. Il n’a plus envoyé de déluge. Mais vous, combien de fois vous êtes-vous dit, combien de fois avez-vous dit à Dieu : “ Si nous sommes sauvés cette fois-ci, si tu nous sauves, nous ne ferons plus jamais de guerre, plus jamais ! ” sans en faire ensuite de plus terribles ? Combien de fois ? Vous êtes menteurs et n’avez aucun respect ni pour le Seigneur ni pour votre parole. Et pourtant Dieu vous aiderait une fois de plus si la grande masse des fidèles l’appelait avec une foi et un amour irrésistibles.
Vous tous, qui êtes trop peu nombreux pour contrebalancer la foule de ceux qui entretiennent la sévérité de Dieu, mais lui restez néanmoins fidèles malgré les menaces terribles qui ap­prochent et augmentent d’instant en instant, déposez votre angoisse aux pieds de Dieu. Il saura vous envoyer son ange comme il a envoyé le Sauveur au monde. N’ayez pas peur. Restez unis à la croix. Elle a toujours triomphé des pièges du démon, qui utilise la férocité des hommes et les tristesses de la vie pour tenter de pousser au désespoir –­ c’est-à-dire à la séparation d’avec Dieu –­ les cœurs qu’il ne peut se gagner autrement. »




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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeLun 30 Déc - 20:05

merci léo
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de décembre 2019   Lectures du jour du mois de décembre 2019 Icon_minitimeMar 31 Déc - 11:05


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Mardi 31/12/2019


Le Verbe s'est fait chair (Jn 1, 1-18)

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence , et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Dimanche 24 janvier 27
Lieu : Gué du Jourdain
Livre : Tome 1 - 45.4 - 1ère année vie publique

(…) Jésus et Jean se fixent un moment, Jésus de son regard bleu si doux, Jean de ses yeux sévères, très noirs, remplis d’éclairs. A les voir tout proches, ils sont l’antithèse l’un de l’autre. Tous les deux grands – c’est leur seule ressemblance –, ils diffèrent énormément par tout le reste : Jésus blond, ses longs cheveux bien peignés, le visage d’un blanc d’ivoire, des yeux bleus, un vêtement simple mais majestueux. Jean hirsute, des cheveux noirs et raides qui lui tombent sur les épaules à des longueurs inégales, une barbe noire rare qui lui couvre presque tout le visage, mais n’empêche pas de découvrir des joues creusées par le jeûne ; il a des yeux noirs fiévreux, une peau bronzée par le soleil, les intempéries et le poil épais qui le couvre, il est à demi nu sous un vêtement en poil de chameau retenu à la taille par une ceinture de peau et qui lui couvre le torse, descendant à peine au-dessous de ses flancs amaigris et laissant du côté droit les côtes découvertes, qui n’ont pour tout vêtement que la peau tannée à l’air libre. On dirait un sauvage et un ange face à face.

Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :

« Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ? »

Jésus lui répond paisiblement :

« C’est pour accomplir le rite de pénitence.

– Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ? »

Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :

« Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde. » (…)





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