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 Lectures du jour du mois de Février 2022

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MessageSujet: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:27

Lectures du jour du mois de Février 2022


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1 février 2022 - Sainte Brigitte de Kildare
Lectures du jour du mois de Février 2022 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Va en paix » (Mc 5, 21-43)

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré – … cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui- ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.
Lire les lectures du jour


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Etrange présentation par saint Marc…
Deux miracles en un, deux miracles emboîtés, en quelque sorte : la femme au flux de sang est guérie sur le chemin, alors que Jésus se rend chez Yaïros, au chevet d'une fillette de douze ans.
Mais les deux guérisons, quoique différemment, soulignent la bonté et la manière de Jésus. La femme se voit guérie après un bel acte de foi ; l'adolescente est tirée de la mort sans avoir exprimé quoi que ce soit, par la pure pitié du Sauveur.
La femme, de toute la force de sa foi, voulait toucher le vêtement de Jésus, fût-ce par derrière, et elle était toute tremblante quand Jésus a regardé autour de lui ; l'adolescente n'a eu qu'à se mettre debout, à marcher, et à s'alimenter, sous le regard de Jésus.
Pour nous, le récit est plein de leçons. Tantôt le Seigneur compte sur notre foi, et il nous dit, comme à la femme : "Ta foi t'a sauvée ; va en paix !" Tantôt le Seigneur voit notre impuissance ; et il nous sauve sans que nous ayons autre chose à faire que de nous lever et de vivre l'aujourd'hui devant lui et pour lui, en nous ouvrant à la foi, bien sûr, mais avec la certitude d'avoir été devancés par le regard et la pitié du Seigneur.
Complétant cet appel à la confiance, l'épître aux Hébreux nous replace sur l'axe du mystère pascal, qui est le véritable horizon de notre vie depuis notre baptême.
L'épître nous donne deux consignes de conversion.
Il faut d'abord nous alléger le plus possible, pour la course d'endurance qui nous attend. Rejeter ce qui nous alourdit, ce qui pèse sur nous et ce qui nous pèse, c'est avant tout renoncer au péché, qui sait si bien nous cerner et nous entraver, qui nous referme sur nous-mêmes et nous détourne d'aimer.
L'autre consigne rejoint notre désir profond : il nous faut fixer les yeux sur Jésus, sur Jésus seul. Il a été au point de départ de notre foi, il nous a fascinés, et c'est lui encore qui nous attend au bout de la course. Nous gardons dans les yeux la croix qu'il a endurée sans regarder à la honte, et nous le contemplons ainsi à la droite du trône de Dieu.
Son destin sera notre destin ; son chemin, notre chemin ; son mystère éclaire le nôtre. Et même si nous nous laissons "abattre par le découragement", lui viendra saisir notre main, comme il a fait pour l'adolescente déjà endormie dans la mort.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Resurrection-de-la-fille-de-jaire

 Date
29 mai 28
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 4 - ch 230.2
2ème année vie publique


       (…) Une voix masculine crie : « Place ! Place ! » C’est une voix angoissée et que beaucoup doivent connaître et respecter comme celle d’un personnage influent, car la foule, qui s’écarte très difficilement tant elle est compacte, laisse passer un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un vêtement long et flou, la tête couverte d’une espèce de foulard blanc dont les pans retombent le long du visage et du cou.
       Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds :
       «Ah ! Maître, pourquoi as-tu été si longtemps absent ? Ma fillette est très malade. Personne n’arrive à la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens, Maître. Je t’ai attendu avec une immense angoisse. Viens, viens immédiatement ! Mon unique enfant est à l’article de la mort… »
       Il pleure. Jésus pose la main sur la tête de l’homme, en larmes, sur sa tête inclinée que secouent des sanglots, et il lui répond :
       « Ne pleure pas. Aie foi. Ta fille va vivre. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! »
       Ces deux derniers mots sont dits sur un ton impérieux. Au début, il était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.
       Ils se remettent en marche. Jésus tient par la main le père en pleurs, à ses côtés. Lorsqu’un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus le regarder et lui serrer la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit affluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus !
       Auparavant, c’est Jacques qui occupait la place du pauvre père, mais Jésus lui a fait céder sa place. Pierre est de l’autre côté. Jean est auprès de Pierre et, avec lui, il tente de faire barrage à la foule ; Jacques et Judas, de l’autre côté, en font autant auprès du père qui pleure. Les autres apôtres sont les uns devant Jésus, les autres derrière. Mais il en faudrait plus ! Les trois de derrière, en particulier, au nombre desquels je vois Matthieu, n’arrivent pas à retenir cette muraille vivante. Mais quand ils vitupèrent trop fort et, pour un peu, insulteraient la foule indiscrète, Jésus tourne la tête et dit doucement :
       « Laissez faire ces petits, ils sont à moi !… »
       A un certain moment, cependant, il se retourne brusquement, lâche la main du père et s’arrête. Il ne se contente pas de tourner la tête, il se retourne complètement. Il paraît même encore plus grand, car il a pris une attitude solennelle. Son visage, son regard sont devenus graves, inquisiteurs. Il scrute la foule. Ses yeux lancent des éclairs, non pas de dureté, mais de majesté.
       « Qui m’a touché ? » demande-t-il.
       Personne ne répond.
       « Je répète : qui m’a touché ? insiste-t-il.
       – Maître, répondent les disciples, tu ne vois pas comme la foule te presse de tous côtés ? Tout le monde te touche, malgré nos efforts.
       – Je demande qui m’a touché pour obtenir un miracle. J’ai senti une puissance de miracle sortir de moi car un cœur l’a invoqué avec foi. Quel est ce cœur ? »
       Pendant qu’il parle, les yeux de Jésus tombent deux ou trois fois sur une petite femme d’une quarantaine d’années, vêtue fort pauvrement et très ridée, qui cherche à s’éclipser dans la cohue, à se faire avaler par la foule. Ces yeux doivent la brûler. Elle comprend qu’elle ne peut fuir, revient en avant et se jette à ses pieds, le visage presque à mordre la poussière, les mains tendues sans toutefois oser toucher Jésus.
       « Pardon ! C’est moi. J’étais malade. Cela fait douze ans que je suis malade. Tout le monde me fuyait. Mon mari m’a abandonnée. J’ai dépensé tout ce que j’avais pour ne pas être considérée comme déshonorée, pour vivre comme tout le monde. Mais personne n’a pu me guérir. Tu vois, Maître ? Je suis vieille avant l’âge. Ma force s’en est allée avec ce flux inguérissable, et ma paix avec elle. On m’a dit que tu étais bon. Celui qui me l’a dit a été guéri par toi de la lèpre. Comme tous l’ont fui des années durant, il n’a pas éprouvé de répulsion pour moi. Je n’ai pas osé le dire avant. Pardon ! J’ai pensé que, si seulement j’arrivais à te toucher, je serais guérie. Mais je ne t’ai pas rendu impur. J’ai à peine effleuré le bord de ton vêtement là où il traîne sur le sol, sur les ordures du sol… Mais je suis guérie, sois béni ! Au moment même où j’ai touché ton vêtement, mon mal a cessé. Je suis redevenue comme toutes les femmes. Je ne serai plus jamais évitée par tout le monde. Mon mari, mes enfants, mes parents pourront rester avec moi, je pourrai les caresser. Je serai utile dans ma maison. Merci, Jésus, bon Maître. Sois béni éternellement ! »
       Jésus la regarde avec une bonté infinie. Il lui sourit. Il lui dit :
       « Va en paix, ma fille. Ta foi t’a sauvée. Sois guérie pour toujours. Sois bonne et heureuse. Va ! »
Lire le récit complet sur Valtorta.fr



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:29

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre-2015-12-29

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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2, 22-40)

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Dans la foule anonyme du Temple, nous rejoignons un petit groupe qui passe inaperçu : un vieillard et un tout jeune foyer.
Marie serre dans ses bras l'offrande du monde, le propre Fils de Dieu ; et lui, Joseph, apporte l'offrande des pauvres : deux jeunes colombes. Quant à Siméon, il n'est ni prêtre, ni rabbi ni lévite. Il n'était pas au Temple à attendre l'événement : il vient d'y arriver, poussé par l'Esprit Saint, car c'est un homme de l'Esprit, et trois mots de saint Luc résument sa sainteté : C'est un juste, pleinement "ajusté" au vouloir de Dieu, c'est un fervent, un hasid, tout en accueil de la miséricorde, c'est un fils d'Israël qui attend la promesse, totalement associé au destin de son peuple.
Voilà l'homme de foi, d'amour et d'espérance que l'Esprit envoie au-devant du Messie. Sans un mot, il reçoit l'Enfant : c'est la nouvelle alliance dans les bras de l'ancienne ; c'est l'instant de fidélité que Dieu préparait depuis Abraham.
Puis Siméon, l'enfant au creux du bras, se met à bénir Dieu ; et l'Esprit, illuminant sa prière, dévoile à ce pauvre son propre destin, le destin de l'Enfant et celui de sa Mère.
Pour lui-même, le vieillard parle de départ et de paix : il peut s'en aller vers la mort, puisque déjà il a rencontré, vu et touché celui que Dieu donne pour la vie du monde ; et il s'en va dans la paix, parce que Dieu s'est souvenu de son amour.
Pour l'Enfant, Siméon annonce un destin universel : il sera le salut de tous les peuples. Israël, à qui Dieu montre sa fidélité, et les nations païennes, qu'il prend dans sa miséricorde (Rm 15,7-12), tous les hommes seront éclairés par la lumière qui émane de cet Enfant, par la gloire, l'éclat lumineux, que Dieu, déjà, fait rayonner de la Face de son Christ. Et l'irruption de cette lumière tracera une frontière, dans le cœur de chaque homme et au cœur de chaque groupe humain, entre l'assentiment et le refus : face au Fils de Dieu, au fils de Marie, face à Jésus vrai Dieu et vrai homme, un discernement s'imposera à tout homme, de toute langue et de toute culture, qui révélera le fond de son cœur, la pente secrète de sa liberté."
Toi-même, ajoute Siméon - et un grand étonnement passe dans le regard de Marie - un glaive traversera ta vie" ; l'épreuve révélera le fond de ton cœur ; l'inconnu, l'imprévu, l'incompréhensible réclameront de toi, avec ta soumission de servante, un surcroît d'amour et de pauvreté.
Quant à nous, frères et sœurs, hommes et femmes au cœur partagé, qui sentons si mouvante en nous la frontière entre le don et le refus, entre l'abandon et l'inquiétude, où allons-nous trouver la lumière pour nos pas, personnels et communautaires, et la paix que Dieu nous demande de porter au monde ? ‑ Suivons, rien que pour aujourd'hui, la démarche de Siméon, suivons l'instinct de l'Esprit : entrons au Temple, venons à la prière, recevons l'Enfant : Marie nous le prête un instant ; elle nous le donne chaque jour.
Gardons-le doucement au creux du bras : quand nous portons l'Enfant, c'est lui qui nous conduit.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
20 janvier de l'an -4
 Lieu
Bethléem
 Livre
Tome 1 - ch 32.7
Naissance et vie cachée


Enseignement de Jésus :
       Deux enseignements valables pour tous se dégagent de la description que tu as faite.
       En voici le premier : la vérité n’est pas révélée au prêtre, plongé dans les rites mais spirituellement absent, mais à un simple fidèle.
       Le prêtre, qui est constamment en contact avec la Divinité, appliqué à tout ce qui a trait à Dieu, consacré à tout ce qui est au-dessus de la chair, aurait dû comprendre immédiatement qui était l’Enfant qu’on venait offrir au Temple ce matin-là. Mais, pour cela, il lui aurait fallu avoir une vie spirituelle vivante et pas simplement le vêtement qui recouvrait une âme, si ce n’est morte, du moins très assoupie.
       S’il le veut, l’Esprit de Dieu peut tonner et secouer comme la foudre ou un tremblement de terre l’esprit le plus obtus. Il le peut. Mais puisqu’il est Esprit d’ordre tout comme Dieu est ordre en toutes ses Personnes et sa manière d’agir, il se répand et parle généralement, je ne dis pas là où il rencontre un mérite suffisant pour recevoir son effusion –­ car alors ceux qui la recevraient seraient bien rares et toi-même ne connaîtrais pas ses lumières –, mais là où il trouve la “ bonne volonté ” de recevoir cette effusion.
       Comment s’exerce cette bonne volonté ? Par une vie où, dans la mesure du possible, Dieu prend toute la place. Dans la foi, l’obéissance, la pureté, la charité, la générosité, la prière. Non pas par les pratiques extérieures, mais par la prière. Il y a moins de diffé­rence entre le jour et la nuit qu’entre les pratiques et la prière. Cette dernière est communion spirituelle avec Dieu, dont vous sortez revigorés et décidés à appartenir toujours davantage à Dieu. Les pratiques sont une habitude comme une autre dont les buts sont divers mais toujours égoïstes. Elles vous laissent tels que vous êtes ou même vous surchargent d’un péché de mensonge et de paresse.
       Syméon avait cette bonne volonté. La vie ne lui avait épargné ni les angoisses ni les épreuves, mais il n’avait pas perdu sa bonne volonté. Les années et les vicissitudes n’avaient pas entamé ni ébranlé cette disposition à être toujours plus digne de Dieu. Et Dieu, avant que les yeux de son serviteur fidèle ne se ferment à la lumière du soleil pour s’ouvrir au Soleil de Dieu, rayonnant des cieux ouverts à mon ascension après mon martyre, lui envoya le rayon de l’Esprit qui le mena au Temple, pour voir la Lumière venue au monde.
       “ Poussé par l’Esprit ”, dit l’Evangile. Ah, si les hommes savaient quel parfait ami est l’Esprit Saint, quel guide, quel maître ! S’ils l’aimaient et l’invoquaient, cet amour de la sainte Trinité, cette lumière de la Lumière, ce feu du Feu, cette Intelligence, cette Sagesse ! Comme ils seraient plus instruits de ce qu’il est nécessaire de savoir !
       Vois, Maria, voyez, mes enfants : Syméon a attendu toute une longue vie avant de “ voir la Lumière ”, avant de savoir que la promesse de Dieu était accomplie. Mais il n’a jamais douté. Jamais il ne s’est dit : “ Il est inutile que je persévère dans l’espérance et la prière. ” Il a persévéré. Et il a obtenu de “ voir ” ce que n’ont pas vu le prêtre et les membres du Sanhédrin bouffis d’orgueil et aveuglés : le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur, dans ce corps d’enfant qui lui donnait tiédeur et sourire. Par mes lèvres de bébé, il a reçu le sourire de Dieu en guise de première récompense pour sa vie honnête et pieuse.
       Deuxième enseignement : les paroles d’Anne (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:31

Lectures du jour du mois de Février 2022 12juillet2015

3 février 2022 - Saint Blaise de Sébaste
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Il commença à les envoyer en mission » (Mc 6, 7-13)

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Jésus appelle les Douze et les introduit dans sa mission.
Que leur donne-t-il ?
-        le pouvoir de guérir les malades, donc de faire reculer comme lui la souffrance et la mort ;
-        l'autorité sur l'esprit du mal, c'est-à-dire la capacité de le débusquer dans le cœur des hommes et d'aider chacun à se libérer, à se pacifier, à se tourner vers Dieu.
Que demande Jésus à ceux qui vont être porteurs de son message de conversion et dépositaires de son œuvre de miséricorde ?
D'abord de savoir travailler ensemble.
Il les envoie "deux par deux", pour qu'ils se soutiennent, bien sûr, car la solitude des témoins est parfois redoutable, dans un monde hostile, mais plus encore indifférent.
Ils iront deux à deux également pour concerter leur action, pour affiner leur manière de témoigner, pour vivre aux yeux de tous la charité qu'ils prêchent.
Puis Jésus leur demande de rester légers sur la route.
Qu'ils disposent, certes, de moyens d'action normaux et bien adaptés : des sandales solides, un bâton pour chasser les chiens, mais pas de luxe inutile, comme serait par exemple le fait de porter deux tuniques l'une sur l'autre. Deux tuniques, c'est la tenue des gens qui n'ont rien à faire.
Frères et sœurs, dans la mesure où nous avons décidé de servir le Seigneur, nous devenons des itinérants, des hommes et des femmes dérangeables, déplaçables, disponibles. Toute notre vie se déroule dans un cadre restreint : la maison, le travail, la famille, les voisins ; nous devons rester, par Jésus qui est le chemin, des chrétiens en marche, en éveil, des croyants en mission.
Comment rester légers sur la route ?
Sans doute en regardant le Christ plus que nous-mêmes et nos impuissances, en écoutant son appel plus que nos sentiments d'échec ou d'amertume, en accueillant sa miséricorde sans nous arrêter à nos misères... bref : en nous débarrassant de cette deuxième tunique, qui nous resserre et nous gêne pour agir, pour servir, pour aimer, la tunique des tristesses, des découragements, et des sentiments négatifs, toute la vieillerie qui encombre notre cœur et notre vie, qui paralyse en nous l'homme nouveau, la femme nouvelle :
"Vous tous qui avez été baptisés, vous avez revêtu le Christ".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Envoi-en-mission-des-douze

 Date
23 juillet 28
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 4 - ch 265.6
2ème année vie publique


       (…) Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous sur qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon, Judas, Barthélemy, Jacques, Jean ou un autre, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je vais même plus loin : malheur à vous si vous n’avez que l’apparence d’être mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. Malheur à vous ! C’est encore trop peu que l’enfer pour rétribuer votre duperie. Mais même si vous étiez ouvertement des envoyés de Dieu, mais secrètement des rebuts, des publicains, des voleurs, des assassins, et même si des soupçons s’éveillaient dans les cœurs à votre sujet, si ce n’est une quasi certitude, on vous devra encore honneur et respect parce que vous êtes mes envoyés. Le regard de l’homme doit dépasser l’intermédiaire, et voir l’envoyé et le but, voir Dieu et son œuvre au-delà de l’intermédiaire trop souvent défectueux. Ce n’est que dans les cas de fautes graves qui blessent la foi des cœurs, que moi aujourd’hui, puis mes successeurs, devrons décider de couper le membre corrompu. Il n’est pas permis, en effet, que les âmes des fidèles se perdent à cause d’un prêtre devenu un démon. Il ne sera jamais permis, pour cacher les plaies qui pourraient naître dans le corps apostolique, d’autoriser des corps gangrenés à y survivre alors qu’ils éloignent les fidèles par leur aspect répugnant et les empoisonnent par leur puanteur démoniaque.
       Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux bourdons qui, après avoir butiné une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, restez où vous êtes, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne chère, ou par une famille qui n’est riche que de vertus. Ne cherchez jamais ce qui est “ le mieux ” pour le corps qui périt : au contraire, donnez-lui toujours ce qu’il y a de plus mauvais, en réservant tous les droits à votre âme. En outre – je vous le dis parce qu’il est bon que vous le fassiez –, donnez la préférence aux pauvres pour votre séjour, dès que vous le pourrez. Pour ne pas les humilier, en souvenir de moi qui suis et reste pauvre – et qui m’en fais gloire –, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “ Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches ” pour justifier votre désir de confort.
       En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses.
       Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:33

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4 février 2022 - Sainte Véronique
Lectures du jour du mois de Février 2022 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » (Mc 6, 14-29)

En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau. 


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Pour pénétrer dans cet épisode de l'Évangile, suivons, l'un après l'autre, les personnages du drame.
La jeune danseuse nous apparaît comme une simple exécutante, sans caractère, sans idées, sans profondeur. Tout son désir est de plaire, et elle ne vit que dans le regard des autres. En dehors de sa danse, elle ne sait rien, ne cherche rien, ne pense rien.
Hérodiade, sa mère, elle, est une femme de tête. Elle sait ce qu'elle veut, et elle le veut froidement, par tous les moyens. Elle ne pouvait espérer une si belle occasion d'assouvir sa vengeance, et c'est elle qui va transformer la fête en crime abject.
En comparaison, Hérode paraît plus complexe, et moins sordide. Depuis longtemps il joue avec la vérité : il reconnaît en Jean-Baptiste un homme juste, mais il le laisse en prison ; il aime à l'entendre, mais reste toujours indécis. Et parce que c'est un faible, il va céder sur toute la ligne et se laisser entraîner par l'engrenage du crime. Il est faible devant la danseuse, et se laisse aller à des promesses démesurées. Il est faible devant la décision d'Hérodiade. Puis sa fierté l'empêche de se dédire devant les convives. Marche par marche, il descend jusqu'au fond du péché : péché des sens, péché d'orgueil, péché de cruauté.
Quant à Jean le Baptiste, il est muet d'un bout à l'autre du récit. Il a parlé avant, avec courage, et il s'est retrouvé au fond d'un cachot. Et cette mort dans l'ombre, cette mort en silence, est le plus beau couronnement de son œuvre. Il voulait s'effacer totalement pour laisser place à Jésus ; il sera son Précurseur jusque dans la mort.
Frères et sœurs, comme Jean-Baptiste nous sommes dans les mains de Dieu, et un jour, un jour que Lui connaît, il disposera de notre mort pour sa plus grande gloire, et ce sera le sommet de notre réponse d'amour. Que dès aujourd'hui, "rien que pour aujourd'hui", il dispose de notre vie, de la liberté qu'il nous a donnée et avec laquelle, avec joie, nous lui répondons : "Oui, Seigneur".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
25 août 28
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 4 - ch 270.5
2ème année vie publique


        (…) « C’était le soir de la fête… L’événement était imprévisible… Deux heures auparavant seulement, Hérode s’était entretenu avec Jean et l’avait congédié avec bienveillance… Et, très peu de temps avant qu’ait lieu… l’homicide, le martyre, le crime, la glorification, il avait envoyé un serviteur porter au prisonnier des fruits glacés et des vins rares. Jean nous avait distribué tout cela… Lui, il n’a jamais modifié son austérité… Il n’y avait que nous car, grâce à Manahen, nous étions au palais pour servir aux cuisines et aux écuries. Et c’était une faveur qui nous permettait de voir sans cesse notre Jean… Nous étions aux cuisines, Jean et moi, pendant que Siméon surveillait les serviteurs de l’écurie pour qu’ils traitent avec soin les montures des hôtes… Le palais était plein de grands, de chefs militaires et de seigneurs de Galilée. Hérodiade s’était enfermée dans ses appartements à la suite d’une violente scène entre Hérode et elle, survenue le matin… »
       Manahen l’interrompt :
       « Mais quand cette hyène est-elle venue ?
       – Deux jours avant. On ne l’attendait pas… Elle avait dit au monarque qu’elle ne pouvait vivre loin de lui et être absente le jour de sa fête. Vipère et magicienne comme toujours, elle avait fait d’Hérode un jouet… Mais ce matin-là, Hérode, bien que déjà ivre de vin et de luxure, avait refusé d’accorder à sa femme ce qu’elle demandait à grands cris… Et personne ne pensait que c’était la vie de Jean !…
       Elle était restée dans ses appartements, hautaine. Elle avait renvoyé les mets royaux envoyés par Hérode dans de la vaisselle de prix. Elle avait gardé seulement un plateau précieux plein de fruits, et en échange elle avait donné pour Hérode une amphore de vin drogué… Drogué… Ah ! Ivre comme il l’était, sa nature vicieuse suffisait bien à le pousser au crime !
       Nous avons appris par ceux qui faisaient le service de la table que, après la danse des mimes de la cour ou plutôt au milieu, Salomé avait fait irruption en dansant dans la salle du banquet, et les mimes, pour faire place à la princesse, s’étaient plaquées contre les murs. La danse était parfaite, nous a-t-on dit. Lubrique et parfaite. Digne des hôtes… Hérode… Ah ! Peut-être qu’un nouveau désir d’inceste fermentait intérieurement… A la fin de cette danse, Hérode, enthousiaste, dit à Salomé : “ Tu as bien dansé ! Je jure que tu as mérité une récompense. Je jure que je te la donnerai. Je jure que je te donnerai tout ce que tu peux me demander. Je le jure en présence de tous. Et un roi est fidèle à sa parole, même sans serments. Demande donc ce que tu veux. ”
       Alors Salomé, feignant l’embarras, l’innocence et la modestie, s’enveloppa de ses voiles, avec une moue pudique après tant d’impudicité, et dit : “ Permets-moi, grand roi, de réfléchir un moment. Je vais me
retirer puis je reviendrai, car ta faveur m’a troublée ”… et elle se retira pour aller trouver sa mère.
       Selma m’a dit qu’elle entra en riant et en disant : “ Mère, tu as gagné ! Donne-moi le plateau. ” Hérodiade, avec un cri de triomphe, ordonna à l’esclave de remettre à sa fille le plateau qu’elle avait mis de côté auparavant, en disant : “ Va, reviens avec cette tête haïe, et je te couvrirai de perles et d’or. ” Et Selma, horrifiée, obéit…
       Salomé rentra en dansant dans la salle et, toujours en dansant, vint se prosterner aux pieds du roi. Elle dit : “ Voilà : sur ce plateau que tu as envoyé à ma mère en signe que tu l’aimes et que tu m’aimes, je veux la tête de Jean. Et puis je danserai encore, puisque cela te plaît tant. Je danserai la danse de la victoire parce que j’ai vaincu ! Je t’ai vaincu, roi ! J’ai vaincu la vie et je suis heureuse ! ” Voilà ce qu’elle a dit et que nous a répété un ami échanson…
       Hérode fut troublé ; il était pris entre deux décisions : être fidèle à sa parole, ou être juste. Mais il n’a pas su être juste, car c’est un injuste. Il fit signe au bourreau qui se tenait derrière le siège royal, et ce dernier, ayant pris des mains de Salomé le plateau qu’elle présentait, descendit de la salle du festin vers les pièces du bas. Nous le vîmes, Jean et moi, traverser la cour… et peu après nous entendîmes le cri de Siméon : “ Assassins ! ” Puis nous le vîmes repasser avec la tête sur le plateau… Jean, ton Précurseur était mort…
       – Siméon, peux-tu me dire comment il est mort ? demande Jésus au bout d’un certain temps.
       – Oui. Il était en prière… Il m’avait dit auparavant : “ D’ici peu, les deux envoyés vont revenir et ceux qui ne croient pas croiront. Rappelle-toi cependant que si je ne vivais plus à leur retour, comme quelqu’un qui est près de la mort, je te dis encore pour que tu le leur répètes : ‘ Jésus de Nazareth est le vrai Messie.’ ” Il pensait toujours à toi… Le bourreau est entré. J’ai poussé un grand cri. Jean a levé la tête, l’a vu, et il s’est levé en disant : “ Tu ne peux que m’enlever la vie. Mais la vérité qui dure, c’est qu’il n’est pas permis de faire le mal. ” Et il allait me dire quelque chose quand le bourreau fit tournoyer sa lourde épée (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:34

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre_____-2015-02-07v1

5 février 2022 - Sainte Agathe de Catane
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Reposez-vous un peu » (Mc 6, 30-34)

En ce temps- là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. 


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Tout joyeux, les Douze reviennent de leur première mission. Selon les consignes de Jésus ils étaient partis deux par deux pour proclamer partout qu'il fallait se convertir, pour chasser les démons et guérir des malades. Et les voilà de retour, heureux de la confiance que Jésus leur a faite, mais harassés de fatigue après cette longue tournée.
Se reposer sur place est impossible : les gens vont et viennent sans arrêt pour voir Jésus et causer avec lui. Mais Jésus, en vrai chef, a vu le problème, et il prend les devants : "Venez dans un lieu désert pour vous reposer un peu". Et tous ensemble partent, en barque, vers un lieu tranquille à l'écart de la foule.
Mais ce ne sera pas un repos banal, une simple détente où l'on oublie tout souci et toute peine.
Ce sera le repos avec Lui, pour l'écouter et pour lui confier tout, le repos qu'il promet à tous les hommes qui se tournent vers lui avec confiance.
"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur" (Mt 11,28s).
Et nous retrouvons les douze disciples dans la barque, à l'école de Jésus, se reposant en l'écoutant et en lui racontant tout ce qu'ils ont fait, tout ce qu'ils ont enseigné.
Mais sur les collines avoisinant le lac, les pauvres n'ont pas quitté des yeux la barque de Jésus qui s'éloignait. En voyant quelle direction elle prenait, beaucoup ont compris en quel endroit Jésus menait son équipe. Et quand il débarque avec les siens, au lieu de trouver la tranquillité, la paix, le silence reposant, il découvre sur la côte une foule de gens venus à pied de toute la région, des malades et des pauvres accourus pour être guéris ou soulagés, et aussi des hommes et des femmes arrivés rien que pour entendre Jésus parler du Royaume de Dieu.
En voyant ces milliers d'assoiffés, Jésus éprouve pour eux une immense pitié. Il les voit tous, là sur la berge, comme des brebis sans berger, avec, dans les yeux et dans le cœur, une immense espérance.
Puis Jésus, Berger modèle, commence sur place à leur donner la nourriture essentielle : sa parole. Longuement il leur parle du Père, de son amour et de sa volonté. Et à la fin de la journée, parce qu'il a pitié de leur fatigue et de leur faim, il les nourrit tous en multipliant cinq petits pains et deux poissons séchés. Quant aux disciples, ils reprennent du service. Cinq mille hommes à nourrir, sans compter les femmes et les enfants : cela fait plus de quatre cents personnes par Apôtre ! Quelle journée, Seigneur ! Ils se croyaient en vacances avec Jésus, et Jésus lui-même les remet au travail, comme s'il voulait leur faire comprendre ses propres soucis de Berger : "le bon Berger donne sa vie pour ses brebis".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
28 août 28
 Lieu
Tarichée
 Livre
Tome 4 - ch 272.1
2ème année vie publique


       (…) Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent.
       Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote :
       « Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication…
       – Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque…
       – Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos !
       – Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. »
       Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.
       (…) C’est ce scribe qui lui dit :
       « Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab !
       – Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ?
       – Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ?
       – Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… »
       Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue :
       « Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis (…)



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:36

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre-2015-09-03

6 février 2022 - Saint Gaston
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Sois sans crainte » (Lc 5, 1-11)

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. 


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La rencontre commence, ce matin-là, d'une manière presque banale. Jésus demande à Simon un tout petit service : l'éloigner un peu du rivage pour que sa voix porte mieux et que tout le monde entende. Cela ne coûte pas grand-chose, et Simon accepte de bonne grâce. Mais notons un détail qui sans doute ne lui a pas échappé, pas plus qu'aux autres pêcheurs : Jésus se met au travail au moment où eux viennent de terminer, au moment où ils ont renoncé et rangent leur matériel, pensant qu'il est maintenant trop tard pour prendre quoi que ce soit, et que l'échec est définitif ce jour-là.
Même quand il est trop tard pour les réussites humaines, il n'est jamais trop tard pour Dieu, et Dieu nous demande souvent, aux moments de fatigue ou de découragement, ce petit geste qui n'a l'air de rien, mais qui déjà nous met en marche vers lui.
Cependant Simon n'est encore qu'au début de ses surprises. Quand Jésus a fini de parler, il l'envoie pêcher, loin du rivage, en eau profonde. Simon est persuadé que c'est inutile, après une longue nuit infructueuse, mais il y a la parole de Jésus, plus forte que toutes ses évidences, plus sûre que ses doutes, plus impérieuse que son découragement. Et parce que, par la foi, ou du moins par sa confiance au "rabbi", il a su dépasser les limites de son bon sens trop humain, la pêche va dépasser ses espérances, et la disproportion même de la prise soulignera que c'est l'œuvre de Dieu.
Quand Dieu agit dans une vie, tout devient royal ; mais le plus difficile est de lui laisser les mains libres.
Première réaction de Simon et de ses compagnons : la stupeur et la crainte : "Éloigne-toi de moi, Seigneur !" Tout à l'heure, après avoir entendu Jésus parler aux foules, Simon lui disait : rabbi". Maintenant, après avoir vu sa puissance, il l'appelle Seigneur. Il a bien perçu la majesté de Dieu en Jésus, mais c'est encore, pour lui, une majesté qui éloigne ; elle éveille l'adoration, mais pas encore l'amour : "Éloigne-toi de moi car je suis un pécheur !"  Simon imagine qu'il faut mettre une distance entre l'homme indigne et Dieu qui fait merveille. Mais Dieu qui est le tout autre veut être aussi le tout proche. Non seulement il est le tout-puissant, mais il veut être le tout aimé. C'est pourquoi Jésus écarte la peur : "Rassure-toi !". Et comment rassure-t-il le disciple ? En lui confiant une mission et en l'appelant à collaborer avec lui : "désormais ce sont des hommes que tu prendras."
Simon prendra des hommes dans son filet comme il a pris ce jour-là des poissons : à l'heure où il s'y attendra le moins, et uniquement sur la parole de Jésus.
Souvent ce qui freine notre amour, c'est la peur. Peur de ce que le Christ peut faire pour nous, en nous, par nous ; peur de gagner le large une fois pour toutes ; peur de rencontrer un Dieu qui nous dépasse ; peur de jeter le filet dans notre vie sur la seule parole de Jésus.
Or "l'amour parfait bannit la peur", et c'est à la fois pour nous guérir de la peur et pour réveiller notre amour que le Christ nous fait entendre de nouveau son appel, son ordre, sa promesse : "tu pêcheras des hommes, tu entreras avec moi dans l'œuvre du salut".
L'essentiel est de laisser le Christ nous conduire en haute mer jusqu'où il veut, nous aimer autant qu'il veut nous aimer. La pêche suivra, à l'heure de Dieu.


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Lectures du jour du mois de Février 2022 La-peche-mirculeuse

 Date
19 mai 27
 Lieu
Capharnaüm
 Livre
Tome 1 - ch 65.2
1ère année vie publique


       (…) Jésus dit à Simon :
       « Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.
       – Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est tout au fond, qui sait où.
       – Fais ce que je te dis, Pierre. Ecoute toujours celui qui t’aime.
       – Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole. »
       Il appelle à haute voix les employés, ainsi que Jacques et Jean.
       « Nous sortons pêcher. C’est le Maître qui le veut. »
       Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit à Jésus :
       « Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. A cette heure-ci, qui sait où les poissons se reposent !… »
       Jésus assis à la proue sourit et se tait.
       Ils font un arc de cercle sur le lac puis jettent le filet. Après quelques minutes d’attente, la barque est secouée étrangement, étant donné que, sous le soleil déjà haut sur l’horizon, le lac est lisse comme du verre fondu.
       « Mais ce sont les poissons, Maître ! » dit Pierre, les yeux écarquillés.
       Jésus sourit et se tait.
       « Hissez ! Hissez ! » ordonne Pierre aux employés. Mais la barque penche du côté du filet. « Ohé ! Jacques ! Jean ! Vite ! Venez ! Avec les rames ! Vite ! »
       Ils accourent et les efforts réunis des deux équipages par­viennent à hisser le filet sans abîmer leur prise.
       Les barques accostent. Elles sont vraiment l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une prise stupéfiante et d’innombrables poissons frétillent encore dans le filet : c’est de l’argent et du bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Il n’y a donc plus qu’une solution : renverser ce qui reste dans le filet au fond de la barque. On le fait et c’est alors tout un frémissement de vies qui agonisent. Les équipages ont les pieds dans cette surabondance jusqu’au-dessus de la cheville, et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive.
       « A terre ! Virez ! Faites force de voiles ! Attention au fond ! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids ! »
       Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais une fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé.
       « Maître Seigneur ! Eloigne-toi de moi ! Je suis un homme pécheur. Je ne suis 
pas digne d’être auprès de toi ! »
       Il est à genoux sur la grève humide.
       Jésus le regarde et sourit.
       « Lève-toi ! Suis-moi ! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes ainsi que tes com­pagnons que voici. Ne craignez plus rien. Je vous appelle. Venez !
       – Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Partons, tous pour toi, Jésus ! Que l’Eternel soit béni pour ce choix. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:38

Lectures du jour du mois de Février 2022 Mc-6-56-b

7 février 2022 - Bienheureuse Eugénie Smet
Lectures du jour du mois de Février 2022 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Tous ceux qui touchèrent son manteau étaient sauvés » (Mc 6, 53-56)

En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Saint Marc nous décrit un peu une journée-type de la vie publique de Jésus, en cette première période galiléenne qui fut un succès foudroyant pour le Fils de Marie, le prophète de Nazareth.
Et ce qui frappe de prime abord, c'est l'extrême simplicité des rapports entre le Messie et son peuple. Simplicité de la part de Jésus lui-même : Il ne se dérobe pas, il ne fuit pas l'enthousiasme de la foule ; il ne met pas de limites à son pouvoir de guérison ; il laisse émaner de sa personne ce pouvoir de salut des corps et des âmes, qui est en lui, vrai homme, un pouvoir vraiment divin ; il n'exige pas de tous ces pauvres de Galilée une démarche religieuse très élaborée, mais au contraire il accepte de bonne grâce même les témoignages un peu naïfs de la confiance des hommes. Les gens le reconnaissent maintenant, après la multiplication des pains, et partout où il arrive, on rassemble en hâte tous les malades, quels qu'ils soient.
Et Jésus laisse faire tous ces pauvres qui espèrent. Ils veulent le toucher, saisir son vêtement, et Jésus s'y prête avec bonne grâce, car, sous cette forme très simple, la foi des Galiléens rejoint une réalité très profonde : c'est bien la sainte humanité du Fils de Dieu qui est porteuse de la vie, en même temps que porteuse du pardon.
Simplicité de la part de ces hommes qui accueillent le Christ :
Ils ne posent pas de préalable à la rencontre et ne marchandent pas leur confiance ; ils saisissent humblement l'espérance que Jésus leur offre ;
Ils n'attendent pas de mieux savoir qui il est : ils savent déjà ce qu'il a fait, et ils croient en lui "à cause de ses œuvres" ;
Ils ne laissent pas passer l'occasion de leur vie, et ils acceptent de ramasser toutes leurs forces dans un seul acte d'espérance ;
Ils viennent au Christ tels qu'ils sont, avec les misères de leur corps et de leur cœur ;
Ils ne sont pas exigeants, ils ne réclament pas un contact spécial pour eux de la main du Christ :
il leur suffit de la frange de son manteau "et tous ceux qui le touchaient étaient guéris".
Si nous ne sommes pas encore guéris, ne serait-ce pas que nous tardons à nous allonger sur le grabat, que nous refusons d'admettre la profondeur de notre détresse et le besoin que nous avons du pardon de Dieu ?
Pourtant nous savons bien que c'est ce pardon qui nous ouvrirait la route de la paix de Dieu. C'est d'ailleurs vers cette paix que saint Paul nous conduit dans la lecture d'aujourd'hui. Il nous laisse deux sortes de consignes, qui pourraient fournir les grands axes de notre examen de conscience :
Consignes de vie personnelle : soyez joyeux, travaillez à votre perfection ;
Consignes de vie fraternelle : soyez d'accord, encouragez-vous mutuellement, vivez en paix.
C'est cette collaboration humaine que Dieu Trinité réclame de nous en faisant de nous sa demeure ; "laissez-vous réconcilier avec Dieu"
Comme les malades de Galilée étendus sur la place des villages, il faut laisser Dieu venir à nous, comme Dieu d'amour et de paix, comme le Dieu qui aime et qui pacifie ; il faut laisser agir en nous la grâce du Seigneur Jésus Christ, qui nous redonne à nous-mêmes en nous redonnant à Dieu ; il faut nous ouvrir à la koinônia (communion) du Christ, qui est à la fois une grâce d'intimité avec Dieu et une grâce de partage des richesses qu'il nous apporte.


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 Date
29 août 28
 Lieu
Tarichée
 Livre
Tome 4 - ch 274.5
2ème année vie publique


Enseignement de Jésus :

       Bien des fois, je n’attends même pas qu’on m’appelle quand je vois l’un de mes enfants en danger. Et bien des fois j’accours aussi pour celui qui est envers moi un fils ingrat.
       Vous dormez, ou vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie. Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m’est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l’aide au Mal. Comme un père qui s’entend dire par un fils : “ Je ne t’aime pas. Je ne veux pas de toi. Sors de ma maison ”, je reste humilié et affligé comme je ne l’ai pas été par mes blessures. Mais si vous ne m’ordonnez pas de partir et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l’éternel Veilleur, prêt à accourir avant même d’être appelé. Et si j’attends que vous me disiez une parole – parfois je l’attends –, c’est pour m’entendre appeler.
       Quelle caresse, quelle douceur de m’entendre appeler par les hommes ! Sentir qu’ils se souviennent que je suis “ le Sauveur ” ! Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m’exalte quand il y a quelqu’un qui m’aime et m’appelle sans attendre l’heure du besoin. Il m’appelle parce qu’il m’aime plus que toute autre chose au monde et sent qu’il se remplit d’une joie semblable à la mienne rien qu’à m’appeler : “ Jésus, Jésus ”, comme le font les enfants quand ils appellent : “ Maman, maman ” et qu’il leur semble que du miel s’écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot “ maman ” apporte avec lui la saveur des baisers maternels.
       Les apôtres voguaient, obéissant à mon commandement d’aller m’attendre à Capharnaüm. Et moi, après le miracle des pains, je m’étais isolé de la foule, mais pas par dédain pour elle ou par lassitude.
       Je n’éprouvais jamais de rancœur contre les hommes, même s’ils se montraient méchants à mon égard. C’est seulement quand je voyais la Loi piétinée et la maison de Dieu profanée que j’arrivais à m’indigner. Mais alors, ce n’était pas moi qui étais en cause, mais les intérêts du Père. Et moi, j’étais sur la terre le premier des serviteurs de Dieu pour servir le Père des Cieux.
       Je n’étais jamais las de me dévouer aux foules, même si je les voyais fermées, lentes, humaines, au point de faire perdre cou­rage à ceux qui sont les plus confiants dans leur mission. Et même, justement parce qu’ils étaient si déficients, je multipliais mes explications à l’infini, je les prenais vraiment comme des élèves en retard, et je guidais leur âme dans les découvertes et les initiations les plus rudimentaires, comme un maître patient guide les petites mains maladroites des écoliers pour tracer les premières lettres, pour les rendre toujours plus capables de comprendre et de faire. Que d’amour j’ai donné aux foules ! Je les sortais de la chair pour les amener à l’esprit. Je commençais moi aussi par la chair, mais, alors que Satan en part pour les amener à l’enfer, j’en partais pour les conduire au Ciel.
       Je m’étais isolé pour remercier le Père du miracle des pains. Ils avaient été plusieurs milliers de personnes à manger et j’avais recommandé de dire “ merci ” au Seigneur. Mais une fois l’aide obtenue, l’homme ne sait pas dire “ merci ”. Je le disais pour eux (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 10:39

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre_____-2015-02-10v1

8 février 2022 - Sainte Joséphine Bakhita
Lectures du jour du mois de Février 2022 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Ce peuple m’honore des lèvres... » (Mc 7, 1-13)

En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. – Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats. Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition. En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane , c’est-à-dire don réservé à Dieu”, alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. » 


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Tout n'était pas mauvais dans les habitudes juives, et même, beaucoup de préceptes ne faisaient qu'énoncer les lois de l'hygiène la plus élémentaire. Laver les coupes, les cruches et les plats, c'était tout à fait recommandable, et nous le faisons nous-mêmes au moins deux fois par jour. Se laver les mains avant de passer à table, c'est également un réflexe qu'on nous a inculqué depuis l'enfance, et la précaution n'est pas toujours inutile, à en juger par les mains de nos écolières quand elles viennent communier.
Il ne serait pas venu à l'idée de Jésus de critiquer la propreté ; mais puisque, ce jour-là, les gens instruits lui faisaient des reproches, il a saisi l'occasion pour mettre les choses au point, car il avait, à son tour, des griefs à formuler.
Tout d'abord il reproche aux scribes leur minutie inutile : se laver les mains, fort bien ; mais pourquoi "jusqu'au coude", si les bras sont propres ? Pourquoi obliger les hommes à des gestes vides de sens ?
Un autre grief va plus loin : pourquoi s'asperger d'eau au retour de la place publique ? Est-ce que le coude à coude de la vie quotidienne rend impur aux yeux de Dieu ? Ou bien y a-t-il une catégorie d'hommes qui contamine les autres ? Jésus ne peut accepter cette discrimination religieuse !
Enfin Jésus dénonce par deux fois le mensonge spirituel des scribes : "Vous mettez de côté le commandement de Dieu, la volonté de Dieu, vous annulez sa parole. Vous faussez le vrai culte, qui doit venir du cœur. Dieu a dit : "Honore ton père et ta mère" ; et vous dites : "Halte-là ! Les fonds sont bloqués : le capital de cet homme appartient au temple !"
Ainsi le temple passe avant Dieu, et l'argent du temple avant l'obéissance à Dieu.
Et tout cela, pourquoi ?  Parce qu'on s'attache à une tradition transmise par des hommes ! Parce que rabbi Untel a dit : "Jusqu'au coude !", jusqu'à la fin des temps on se lavera jusqu'au coude. Or Dieu n'avait rien dit du tout !
Ne raillons pas trop vite ; car la parole de Jésus nous atteint, nous aussi. Certes, nous sommes rarement tentés de nous appuyer sur nos habitudes, mais nous nous appuyons sur des prospectives, sur des évidences concernant l'avenir, sur des préférences que nous érigeons en absolu, sur des manières de faire plus ou moins imposées par le milieu ambiant ou par un scribe de notre entourage.
Certes, il y a de saines traditions, mais on peut devenir propriétaire de l'avenir comme on était autrefois esclave de qui avait dit par des hommes ; on peut s'aliéner dans l'avenir comme on s'aliénait dans le passé. Et tout cela cache la même tentation : l'homme veut parler plus fort que Dieu ; l'homme prétend que par lui l'Esprit a parlé.
Alors lentement se produit la dérive que déjà Isaïe reprochait à son peuple : les lèvres continuent leur louange, alors que le cœur est loin. Il est ailleurs, dans des choses à faire, alors qu'il s'agit d'être, dans des paroles à dire, quand il suffit d'entendre, dans du nouveau à créer avec fièvre, alors que, chaque jour la nouveauté de Dieu est là, qu'il nous invite à recevoir.


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 Date
8 novembre 28
 Lieu
Naïm
 Livre
Tome 5 - ch 300.6
2ème année vie publique


      (…) – Pourquoi tes disciples transgressent-ils les traditions des anciens ? Aujourd’hui, nous les avons observés. Aujourd’hui même, pas plus tard qu’il y a une heure ! Ils sont entrés dans leur salle pour manger sans s’être purifiés les mains auparavant ! »
       Si les pharisiens avaient dit : “ et ils ont égorgé des habitants auparavant ”, ils n’auraient pas pris un ton d’aussi profonde horreur.
       « Vous les avez observés, oui. Il y a tant de choses à voir, et qui sont belles et bonnes ! Des choses qui font bénir le Seigneur de nous avoir donné la vie pour que nous ayons la possibilité de les voir et parce qu’il les a créées ou permises. Et pourtant vous ne les regardez pas, et avec vous beaucoup d’autres. Mais vous perdez votre temps et votre paix à poursuivre ce que vous ne jugez pas bon.
       Vous ressemblez à des chacals, ou plutôt à des hyènes qui suivent à la trace une pestilence en négligeant les senteurs que le vent apporte des jardins parfumés. Les hyènes n’aiment pas les lys et les roses, le jasmin et le camphre, les cinnamomes et les œillets. Pour elles, ce sont des odeurs désagréables. Mais la puanteur d’un corps en putréfaction au fond d’un ravin, ou dans une ornière, enfoui sous les ronces où l’a enseveli un assassin, ou rejeté par la tempête sur une plage déserte, gonflé, violet, crevé, horrible, oh ! Quel fumet agréable pour les hyènes ! Et elles hument le vent du soir, qui condense et transporte toutes les émanations que le soleil a évaporées après les avoir chauffées, pour sentir cette vague odeur qui les attire. Après les avoir découvertes et en avoir trouvé la direction, les voilà qui partent en courant, le museau à l’air, les lèvres déjà retroussées dans ce frémissement des mâchoires semblable à un rire hystérique, pour aller là où se trouve la putréfaction. Et que ce soit un cadavre d’homme ou de quadrupède, celui d’une couleuvre tuée par un paysan, ou encore d’une fouine par une ménagère, que ce soit simplement un rat crevé, ah ! Voilà qui plaît ! Elles enfoncent alors leurs crocs dans cette puanteur repoussante, se régalent et se pourlèchent les babines…
       Des hommes qui se sanctifient de jour en jour, cela n’a rien d’intéressant ! Mais si un seul fait du mal, ou si plusieurs négligent ce qui n’est pas un commandement divin mais une pratique humaine – appelez-la même tradition, précepte, comme vous voudrez, c’est toujours une règle humaine –, alors on se dérange, alors on note. On suit même un soupçon… seulement pour se réjouir, en voyant que le soupçon est réalité.
       Mais répondez donc, répondez, vous qui êtes venus non par amour, non par foi, non par honnêteté, mais dans une intention malveillante, répondez : pourquoi transgressez-vous un commandement de Dieu par une de vos traditions ? Vous ne viendrez tout de même pas me dire qu’une tradition est plus importante qu’un commandement ? Et pourtant Dieu a dit : “ Honore ton père et ta mère, et qui maudira son père ou sa mère mérite la mort ” ! Or vous déclarez au contraire : “ Quiconque a dit à son père et à sa mère : ‘ ce que tu devrais avoir de moi est corban ’, celui-là n’est plus obligé de s’en servir pour son père et sa mère. ” Par votre tradition, vous avez donc annulé le commandement de Dieu.
       Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé à votre sujet : “ Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi, car son culte et ses doctrines ne sont que vrais commandements humains. ”
       Alors que vous transgressez les commandements de Dieu, vous vous en tenez au cérémonial des hommes, au lavage des amphores et des calices, des plats et des mains, et autres usages semblables. Alors que vous justifiez l’ingratitude et l’avarice d’un fils en lui offrant l’échappatoire de l’offrande du sacrifice pour ne pas donner un pain à celui qui l’a engendré, qui a besoin d’aide et qu’on a l’obligation d’honorer parce qu’il est père, vous vous scandalisez devant quelqu’un qui ne se lave pas les mains. Vous altérez et violez la parole de Dieu pour obéir à des paroles que vous avez inventées et que vous avez élevées à la dignité de préceptes. Vous vous proclamez ainsi plus justes que Dieu. Vous vous arrogez un droit de législateurs alors que Dieu seul est le Législateur dans son peuple. Vous… » (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:07

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9 février 2022 - Sainte Apolline
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur » (Mc 7, 14-23)

En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »


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"Tous les aliments sont purs".
Cet enseignement du Christ, qui nous semble si évident, représentait, à l'époque, une révolution spirituelle.
Jésus venait réaffirmer en quelque sorte l'optimisme de la Genèse : à la fin de chaque journée de création, Dieu avait vu "que cela était bon". De même Jésus proclame que rien du monde matériel n'est mauvais en soi, qu'il n'y a pas de frontière dans le monde entre des choses qui mènent à Dieu et des choses qui éloignent de lui.
La création n'est pas compartimentée, ni en partie interdite : l'homme est vraiment roi et libre dans la création de Dieu ; l'œuvre de Dieu est assortie aux besoins de l'homme : la nourriture est faite pour son corps, et il n'y a pas à introduire des dissonances là où Dieu a créé l'harmonie.
Ainsi la source du mal ne se trouve pas dans les choses, mais dans le cœur de l'homme. Pour les croyants de la Bible, donc pour Jésus, le cœur servait autant à aimer qu'à comprendre, autant à vouloir qu'à ressentir. C'est donc le cœur humain, et lui seul, qui prend l'initiative du mal, et c'est l'intention du cœur de l'homme qui fausse sa relation aux choses, au corps, aux personnes.
Et le Seigneur d'énumérer une longue série de misères, qui se ramènent toutes à deux tendances pécheresses : L'égoïsme jouisseur, l'agressivité incontrôlée ou entretenue.
Si l'ascèse est nécessaire dans nos vies, ce n'est pas que la création de Dieu soit dangereuse, c'est que notre cœur n'est plus libre envers les choses. Saint Jean de la Croix nous le répète souvent : il faut mortifier non pas les choses en elles-mêmes, mais le désir immodéré que nous en avons ou le réflexe captatif qui nous empêche de lâcher prise.
Et la même vigilance nous est demandée par Jésus dans notre attitude vis à vis des autres, car le cœur humain qui est fait pour aimer et accueillir peut aussi ignorer et refuser ; l'homme qui est fait pour la joie et pour construire le bonheur peut aussi s'enfermer dans le négatif, perdre ses forces et son temps à détruire l'autre, ou ce que l'autre a rêvé de bâtir.
C'est du dedans, du cœur, profond ou superficiel, que sort ce qui fait le malheur de l'homme. Et c'est pourquoi il est si important, tout au long de notre marche évangélique, que nous acceptions de connaître notre cœur, c'est-à-dire de sonder notre liberté, pour savoir si, oui ou non, nous l'avons livrée à Dieu.
Or, pour savoir ce qu'est notre cœur, le moyen est bien simple : il suffit de regarder ce qui en sort.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Parabole-sur-les-fronts-des-rois-detrones

 Date
8 novembre 28
 Lieu
Endor
 Livre
Tome 5 - ch 301.4
2ème année de la vie publique


       « Mais… Sais-tu, Maître, que ces pharisiens, après avoir entendu tes paroles, sont partis scandalisés ? A la sortie, ils le disaient en me bousculant… Tu as été très tranchant » observe Barthélemy.
       Jésus réplique :
       « C’est bien vrai. Ce n’est pas ma faute mais la leur si je dois dire certaines vérités. Et c’est encore charité de ma part de le faire. Toute plante qui n’est pas semée par mon Père céleste sera arrachée. Or elle n’a pas été semée par lui, l’inutile broussaille des plantes parasites, envahissantes, épineuses, qui étouffent la semence de la Vérité sainte. C’est charité d’extirper les traditions et les préceptes qui surchargent le Décalogue, le défigurent, le rendent inerte et impossible à observer. C’est charité pour les âmes honnêtes de le faire. En ce qui concerne ceux-ci, arrogants, têtus et fermés à toute influence et à tout conseil de l’Amour, laissez-les faire, et que ceux qui leur ressemblent par leur esprit et leurs tendances les suivent. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle en guide un autre, ils ne pourront que tomber tous les deux dans la fosse. Laissez-les se nourrir de leurs contaminations auxquelles ils donnent le nom de “ pureté ”. Elles ne peuvent les contaminer davantage parce qu’elles ne font que s’adapter à la matrice d’où elles proviennent.
       – Ce que tu dis maintenant se rattache à ce dont tu as parlé chez Daniel, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le corrompt, mais ce qui sort de lui, demande pensivement Simon le Zélote.
       – Oui » répond brièvement Jésus.
       Pierre, après un moment de silence, parce que le sérieux de Jésus intimide les caractères les plus exubérants, demande :
       « Maître, moi – et je ne suis pas le seul –, je n’ai pas bien compris la parabole. Explique-la-nous un peu. Comment se fait-il que ce qui entre ne rend pas impur et que ce qui sort le fait ? Moi, si je prends une amphore propre et que j’y verse de l’eau sale, je la contamine. Par conséquent, ce qui entre dedans la contamine. Mais si je verse sur le sol de l’eau d’une amphore remplie d’eau pure, je ne contamine pas l’amphore parce que de l’amphore, il sort de l’eau pure. Et alors ? »
       Jésus répond :
       « Nous ne sommes pas une amphore, Simon. Nous ne sommes pas des amphores, mes amis. Et tout n’est pas pur dans l’homme ! Mais êtes-vous encore maintenant sans intelligence ? Réfléchissez au cas sur lequel les pharisiens vous accusaient. Vous, disaient-ils, vous vous contaminiez parce que vous portiez de la nourriture à votre bouche avec des mains poussiéreuses, en sueur, impures en somme. Mais où allait cette nourriture ? De la bouche à l’estomac, de celui-ci au ventre, du ventre à l’égout. Mais cela peut-il apporter l’impureté à tout le corps, et à ce qui est contenu dans le corps, si cela passe seulement par le canal approprié pour remplir son office de nourrir la chair, uniquement celle-ci et en finissant, comme il est juste que cela finisse, aux lieux d’aisance ? Ce n’est pas cela qui contamine l’homme !
       Ce qui contamine l’homme, c’est ce qui est à lui, uniquement à lui, engendré et enfanté par son moi. C’est-à-dire ce qu’il a dans le cœur, et qui du cœur monte aux lèvres et à la tête, corrompt la pensée et la parole et contamine l’homme tout entier. C’est du cœur que proviennent les pensées mauvaises, les homicides, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages et les blasphèmes. C’est du cœur que proviennent les cupidités, les penchants vicieux, les orgueils, les envies, les colères, les appétits exagérés, l’oisiveté coupable. C’est du cœur que vient l’excitation à toutes les actions. Et si le cœur est mauvais, elles seront mauvaises comme le cœur. Toutes les actions : des idolâtries aux médisances sans sincérité… Tous ces graves désordres qui vont de l’intérieur à l’extérieur corrompent l’homme, mais pas le fait de manger sans se laver les mains. La science de Dieu n’est pas quelque chose de terre à terre, une boue que tout pied peut fouler. Mais c’est une connaissance sublime qui vit dans les régions des étoiles et de là descend avec des rayons de lumière pour devenir clarté pour les justes. Ne veuillez pas, vous au moins, l’arracher aux cieux pour l’avilir dans la boue… Allez-vous reposer, maintenant. Moi, je sors pour prier. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:08

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre_____-2015-02-12v1

10 février 2022 - Sainte Scholastique
Lectures du jour du mois de Février 2022 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Les petits chiens mangent bien les miettes des petits enfants ! » (Mc 7, 24-30)

En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Un récit comme cet évangile des petits chiens en dit long sur le cœur humain de Jésus, sur son amour de la création, et surtout sur son tact psychologique dès qu'il pénètre dans la vie des hommes pour y faire naître la foi.
Cette étrangère désespérait de sauver sa petite fille.
L'enfant était-elle vraiment possédée ? Ce n'est pas sûr, car à cette époque, en Israël et partout ailleurs, on attribuait volontiers à un démon les troubles nerveux de tous ordres. De toute façon, possédée on non, la petite fille était condamnée à plus ou moins brève échéance.
Jésus semble d'abord repousser la demande :
"Attends encore. Pour l'instant, les enfants de la famille sont en train de manger, et l'on ne peut pas leur ôter leur pain !" La femme comprend aussitôt : les Juifs, qui sont depuis toujours partenaires de l'Alliance, sont en train de profiter des miracles du Messie ; le tour des autres peuples viendra ensuite !
Mais la syrophénicienne qui joue le tout pour le tout a l'audace de prendre Jésus au mot et de renchérir sur sa parabole : c'est vrai que les enfants doivent passer avant les petits chiens, et pourtant les petits chiens n'attendent pas que les enfants aient fini de manger ; dès le début du repas ils circulent sous la table, entre les pieds de chaise et les jambes des enfants, mangeant ce qu'ils peuvent attraper et attendant que leur tour arrive.
D'ailleurs les enfants sont de connivence avec les petits chiens, et leur jettent bien de temps en temps une bouchée. Après tout, puisque les petits chiens partagent leurs jeux, ils sont bien, eux aussi, un peu de la famille. "Je ne suis qu'un petit chien, admettons, dit l'étrangère, mais cela me donne droit aux miettes, dès aujourd'hui.
Jésus a aimé ce réalisme et cette hardiesse ; il y a vu la marque d'une foi adulte, capable en même temps d'assumer les frustrations avec humilité et humour, et de trouver en toute situation un chemin pour l'espérance.
Jésus a vraiment admiré, dans la réponse de la femme, la confiance toute simple qui s'y exprime, triomphant en une fois de tant de jours, de tant d'années d'impuissance.
Jésus s'est réjoui qu'une étrangère, née et éduquée en dehors du climat religieux d'Israël, rejoigne, dans un sursaut de son espérance, ce que lui, Jésus, venait dire au monde, à savoir : qu'aux yeux de Dieu il n'y a plus ni Juif ni grec, ni Juive ni étrangère, que la venue du Christ devait abattre toute barrière, qu'il n'y aurait plus bientôt ni enfants ni petits chiens, parce que tous les hommes déjà font partie de l'unique famille du Ressuscité.
Vous qui avez grandi dans la foi du peuple de la Nouvelle Alliance, si vous vous retrouvez parfois devant Dieu timides et gênés comme un étranger, écrasés par le sentiment d'être indignes de son regard, sans cesse arrêtés sur le seuil d'un grand amour par le souvenir de vos faiblesses, avancez hardiment pour vous faire guérir, en cet aujourd'hui de grâce où le Christ fait un détour du côté de chez vous.
Si vous n'osez pas vous asseoir tout de suite à la table des enfants de Dieu, venez au moins pour les miettes, car il suffit d'une miette d'espérance pour convertir toute une vie.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Guerison-de-la-fille-d-une-cananeenne

 Date
12 janvier 29
 Lieu
Biram et Aczib
 Livre
Tome 5 - ch 3ème année vie publique
331.4


      (...) Mais voilà que survient une femme qui n’est pas de la maison, une pauvre femme en larmes, honteuse… Elle marche toute courbée, presque en rampant et, arrivée près du groupe au milieu duquel se trouve Jésus, elle se met à crier :
       « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma petite fille est toute tourmentée par le démon qui lui fait commettre des choses honteuses. Aie pitié parce que je souffre beaucoup et que je suis méprisée par tous à cause de cela. Comme si ma fille était responsable de ce qu’elle fait… Aie pitié, Seigneur, toi qui peux tout. Elève ta voix et ta main, et ordonne à l’esprit impur de sortir de Palma. Je n’ai que cette enfant et je suis veuve… Oh ! Ne t’en va pas ! Pitié !… »
       En effet, Jésus, qui a fini de bénir chaque membre de la famille et qui a réprimandé les adultes d’avoir parlé de sa venue – et eux s’en excusent en disant : “ Nous n’avons pas parlé, Seigneur, tu peux en être sûr ! ” – s’éloigne. Il fait preuve d’une dureté inexplicable envers la pauvre femme qui se traîne sur les genoux, les bras tendus en une supplication fébrile, en disant :
       « C’est moi, moi qui t’ai vu hier passer le torrent, et j’ai entendu qu’on t’appelait “ Maître ”. Je vous ai suivis parmi les buissons et j’ai entendu vos conversations. J’ai compris qui tu es… Et ce matin, je suis venue alors qu’il faisait encore nuit, pour rester ici sur le seuil comme un petit chien jusqu’au moment où Sarah s’est levée et m’a fait entrer. Oh ! Seigneur, pitié ! Pitié pour une mère et une fillette ! »
       Mais Jésus marche rapidement, sourd à tout appel. Les habitants de la maison disent à la femme :
       « Résigne-toi ! Il ne veut pas t’écouter. Il l’a dit : c’est pour les fils d’Israël qu’il est venu… »
       Mais elle se lève, à la fois désespérée et pleine de foi, et elle répond :
       « Non. Je vais tellement le prier qu’il m’écoutera. »
       Et elle se met à suivre le Maître sans cesser de crier ses supplications qui attirent sur le seuil des maisons du village tous ceux qui sont éveillés et qui, comme ceux de la maison de Jonas, se mettent à la suivre pour voir comment tout cela va se terminer.
       Pendant ce temps, les apôtres, étonnés, se regardent les uns les autres et murmurent :
       « Pourquoi agit-il ainsi ? Il ne l’a jamais fait ! »
       Jean dit :
       « A Alexandroscène, il a pourtant guéri ces deux malheureux.
       – C’étaient cependant des prosélytes, répond Jude.
       – Et celle qu’il va guérir maintenant ?
       – Elle est prosélyte, elle aussi, dit le berger Hanne.
       – Ah ! Mais que de fois il a guéri même des païens ! Et la petite Romaine, alors ? » dit André d’un ton désolé.
       Il ne sait pas rester paisible devant la dureté de Jésus envers la femme cananéenne.
       « Je vais vous dire ce qu’il y a » s’exclame Jacques, fils de Zébédée. « C’est que le Maître est indigné. Sa patience est à bout devant tant d’assauts de la méchanceté humaine. Ne voyez-vous pas comme il est changé ? Il a raison ! Désormais, il ne va se donner qu’à ceux qu’il connaît. Et il fait bien !
       – Oui. Mais en attendant, cette femme nous poursuit de ses cris, avec une foule de gens à sa suite. S’il veut passer inaperçu, il a trouvé moyen d’attirer l’attention même des arbres, bougonne Matthieu.
       – Allons lui dire de la renvoyer… Regardez le beau cortège qui nous suit ! Si nous arrivons ainsi sur la route consulaire, nous allons être frais ! Et elle, s’il ne la chasse pas, elle ne va pas nous lâcher… » dit Jude, fâché, qui, de plus, se retourne et intime à la femme :
       « Tais-toi et va-t’en ! »
       Jacques, fils d’Alphée, solidaire de son frère, en fait autant. Mais, sans se laisser impressionner par ces menaces et ces injonctions, la femme supplie de plus belle.
       « Allons le dire au Maître, pour qu’il la chasse lui-même, puisqu’il ne veut pas l’exaucer. Cela ne peut pas durer ainsi !  dit Matthieu, alors qu’André murmure :
       – La pauvre ! »
       Et Jean ne cesse de répéter :
       « Moi, je ne comprends pas… Je ne comprends pas… »
       Jean est bouleversé de la façon d’agir de Jésus. Mais à présent, en accélérant leur marche, ils ont rejoint le Maître qui marche rapidement comme si on le poursuivait.
       « Maître ! Renvoie donc cette femme ! C’est un scandale ! Elle crie derrière nous ! Elle nous fait remarquer par tout le monde ! La route se remplit de toujours plus de gens… et beaucoup la suivent. Dis-lui de partir.
       – Dites-le-lui vous-mêmes. Moi, je lui ai déjà répondu.
       – Elle ne nous écoute pas. Allons ! Dis-le-lui, toi. Et avec sévérité. »
       Jésus s’arrête et se retourne. La femme prend cela pour un signe de grâce, elle hâte le pas et hausse le ton déjà aigu de sa voix ; son visage pâlit car son espoir grandit.
       « Tais-toi, femme, et retourne chez toi ! Je l’ai déjà dit: “ C’est pour les brebis d’Israël que je suis venu. ” Pour guérir les malades et rechercher celles qui sont perdues. Toi, tu n’es pas d’Israël. »
       Mais la femme est déjà à ses pieds et les baise en l’adorant et serrant ses chevilles, comme si elle était une naufragée qui a trouvé un rocher où se réfugier. Elle gémit :
       « Seigneur, viens à mon secours ! Tu le peux, Seigneur. Commande au démon, toi qui es saint… Seigneur, Seigneur, tu es le Maître de tout, de la grâce comme du monde. Tout t’est soumis, Seigneur. Je le sais. Je le crois. Prends donc ce qui est en ton pouvoir et sers-t’en pour ma fille.
       – Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants de la maison et de le jeter aux chiens de la rue.
       – Moi, je crois en toi. En croyant, de chien de la rue je suis devenue chien de la maison. Je te l’ai dit : je suis venue avant l’aube me coucher sur le seuil de la maison où tu étais, et si tu étais sorti de ce côté là, tu aurais buté contre moi. Mais tu es sorti de l’autre côté et tu ne m’as pas vue. Tu n’as pas vu ce pauvre chien tourmenté, affamé de ta grâce, qui attendait pour entrer en rampant là où tu étais, pour te baiser ainsi les pieds, en te demandant de ne pas le chasser…
       – Il n’est pas bien de jeter le pain des enfants aux chiens, répète Jésus.
       – Pourtant, les chiens entrent dans la pièce où le maître prend son repas avec ses enfants, et ils mangent ce qui tombe de la table, ou les restes que leur donnent les gens de maison, ce qui ne sert plus. Je ne te demande pas de me traiter comme une fille et de me faire asseoir à ta table. Mais donne-moi, au moins, les miettes… »
       Jésus sourit. Oh ! Comme son visage se transfigure dans ce sourire de joie… ! Les gens, les apôtres, la femme, le regardent avec admiration… sentant que quelque chose va arriver.
       Et Jésus dit :
       « Femme ! Ta foi est grande. Et par elle, tu consoles mon âme. Va donc, et qu’il te soit fait comme tu le désires. Dès ce moment, le démon est sorti de ta petite. Va en paix. Et comme, de chien perdu, tu as su vouloir être chien domestique, sache à l’avenir être fille, assise à la table du Père. Adieu.
       – Oh ! Seigneur ! Seigneur ! Seigneur !… Je voudrais courir pour voir ma Palma chérie… Je voudrais rester avec toi, te suivre ! Tu es béni ! Tu es saint !
       – Va, va, femme. Va en paix. »
       Jésus reprend alors sa route tandis que la Cananéenne, plus leste qu’une enfant, rebrousse chemin en courant, suivie de la foule curieuse de voir le miracle…
       « Mais pourquoi, Maître, l’as-tu tant fait te prier pour ensuite l’écouter ? demande Jacques, fils de Zébédée.
       – A cause de toi et de vous tous. Cela n’est pas une défaite, Jacques. Ici, je n’ai pas été chassé, ridiculisé, maudit… Que cela relève votre esprit abattu. J’ai déjà eu aujourd’hui ma nourriture très douce. Et j’en bénis Dieu. (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:09

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre_____-2015-02-13v1

11 février 2022 - Bienheureuse Héloïse
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Ouvre-toi ! » (Mc 7, 31-37)

En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. » 


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Un style de reporter : des phrases courtes, des détails vivants, des paroles percutantes : tout cela est bien dans la manière de l'évangéliste saint Marc, qui travaille à partir des souvenirs de Pierre.
Vingt siècles après, nous risquerions d'achopper sur les détails, justement : Jésus qui met deux doigts dans les oreilles du sourd et qui lui touche la langue avec un doigt humecté de salive. Mais ces gestes un peu étranges étaient assez courants dans la médecine populaire au temps de Jésus, non seulement en Israël, mais dans tout le monde gréco-romain.
D'ailleurs l'essentiel n'est pas là, mais dans ce qui suit. Jésus regarde longuement le ciel, pour bien signifier à ce pauvre homme d'où va venir la guérison : c'est la puissance de Dieu qui va se manifester.
Jésus soupire… non pas qu'il soit déjà fatigué d'opérer des miracles en réponse à la foi des petites gens, mais pour reprendre à son compte le gémissement de l'humanité souffrante, la longue plainte des malades chroniques et des handicapés, accomplissant ainsi la prophétie d'Isaïe sur le Serviteur de Dieu : "C'était nos maladies qu'il portait".
Puis vient la parole, une seule parole, qui accomplit la guérison, une parole si mystérieuse que Marc l'a conservée telle quelle dans l'araméen populaire que parlait Jésus : "Effata !" Ouvre-toi : c'est un ordre et un programme de vie. Car cette unique parole de Jésus agit à un double niveau : elle guérit le corps, ouvre les oreilles et délie la langue ; mais surtout elle interpelle l'homme ; c'est lui qui doit lire sur les lèvres de Jésus cette consigne qui va bouleverser sa vie (et la nôtre) : "ouvre-toi !"
Ouvre-toi, toi qui t'enfermes dans ta solitude et qui portes toute souffrance comme une rancœur.
Ouvre-toi, toi qui es clos sur ton passé et qui traînes à longueur de vie le fardeau de tes souvenirs.
Ouvre-toi, toi qui attends toujours d'être aimé pour te mettre en route vers l'autre.
Ouvre-toi à cet homme, à cette femme, à cet ami(e), qui est encore plus seul(e) que toi, plus muet(te), et qui ne veut plus rien entendre parce que tu l'as trop souvent déçu(e).
Ouvre-toi à la nouveauté que Jésus te propose.
Ouvre-toi surtout à la parole de ton Dieu, qui vient te donner la force et la liberté, et qui agrandit chaque jour, si tu le veux, l'espace de ton espérance.
"Effata", dit Jésus à l'homme handicapé.
"Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parlait correctement".
Jésus guérit donc à la fois la surdité de l'homme et sa langue embarrassée. Les deux maux sont liés, en effet : souvent les muets sont muets parce qu'ils sont sourds ; ils ne peuvent rien dire parce qu'ils n'ont jamais rien entendu, parce qu'ils ont grandi et vieilli dans un monde sans paroles ni sons.
Ainsi en va-t-il de nous-mêmes devant Dieu dans la prière ; souvent c'est notre surdité qui nous rend muets et timides. Faute d'entendre la parole de Dieu, nous ne trouvons plus de mots pour lui parler ou pour parler de lui.
Que l'Évangile aujourd'hui soit notre guérison.
Qu'un seul ordre de Jésus nous rende perméables à sa parole et ardents pour la louange et le témoignage.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Guerison-d-un-sourd-muet

 Date
6 février 29
 Lieu
vers Cédès
 Livre
Tome 5 - ch 341.4
3ème année vie publique


       (…) – C’est presque le soir, arrêtez-vous chez moi. C’est une maison de pauvres, mais de gens honnêtes. Je peux vous donner du lait dès que mes fils reviendront avec les brebis. Mon mari vous accueillera volontiers.
       – Merci, femme. Si le Maître le veut, nous resterons ici. »
       La femme part vaquer à ses occupations pendant que les apôtres demandent à Jésus ce qu’ils doivent faire.
       « Oui, c’est bien. Demain, nous irons à Cédès, puis vers Pa­néade. J’ai réfléchi, Barthélemy. Il convient de faire comme tu dis. Tu m’as donné un bon conseil. J’espère trouver ainsi d’autres disciples et les envoyer devant moi à Capharnaüm. Je sais qu’à Cédès il doit y en avoir maintenant quelques-uns, parmi lesquels les trois bergers libanais. »
       La femme revient et demande :
       « Alors ?
       – Oui, brave femme, nous restons ici pour la nuit.
       – Et pour le dîner. Oh ! Acceptez ! Cela ne me pèse pas. D’ailleurs, la miséricorde nous a été enseignée par certains qui sont disciples de ce Jésus de Galilée, appelé le Messie, qui fait tant de miracles et qui prêche le Royaume de Dieu. Mais ici, il n’est jamais venu, peut-être parce que nous sommes à la frontière syro-phénicienne. Mais ses disciples sont venus, et c’est déjà beaucoup. Pour la Pâque, nous, les villageois, nous voulons aller tous en Judée pour voir si nous trouvons ce Jésus, car nous avons des malades ; les disciples en ont guéri quelques-uns, mais pas tous. Et parmi eux, il y a un jeune homme, fils d’un frère de la femme de mon beau-frère.
       – Qu’a-t-il ? demande Jésus en souriant.
       – Il est… Il ne parle pas et n’entend pas. Il est né comme ça. Peut-être un démon est-il entré dans le sein de la mère pour la faire désespérer et souffrir. Mais il est bon, comme s’il n’était pas possédé. Les disciples ont dit que, pour lui, il faut Jésus de Nazareth parce qu’il doit y avoir quelque chose qui lui manque, et seul ce Jésus…
       Ah ! Voici mes enfants et mon époux ! Melchias, j’ai accueilli ces pèlerins au nom du Seigneur et j’étais en train de parler de Lévi… Sarah, va vite traire le lait et toi, Samuel, descends prendre du vin et de l’huile dans la grotte et apporte des pommes du grenier. Dépêche-toi, Sarah, nous allons préparer les lits dans les chambres du haut.
       – Ne te fatigue pas, femme. Nous serons bien n’importe où. Pourrais-je voir l’homme dont tu parlais ?
       – Oui… Mais… Oh ! Seigneur ! Mais tu es peut-être le Nazaréen ?
       – C’est moi. »
       La femme s’écroule à genoux en s’écriant :
       « Melchias, Sarah, Samuel ! Venez adorer le Messie ! Quelle journée ! Quelle journée ! Et moi, je l’ai dans ma maison ! Et je lui parle comme ça ! Et je lui ai apporté de l’eau pour laver sa blessure… Oh !… »
       Elle s’étrangle d’émotion. Mais ensuite elle court à la bassine et la voit vide :
       « Pourquoi avez-vous jeté cette eau ? Elle était sainte ! Oh ! Melchias ! Le Messie chez nous…
       – Oui. Mais sois bonne, femme, et n’en parle à personne. Va plutôt chercher le pauvre graçon et amène-le moi ici… » dit Jésus en souriant…
       Melchias revient promptement avec le jeune sourd-muet et ses parents, ainsi qu’avec la moitié du village au moins… La mère du malheureux adore Jésus et le supplie.
       « Oui, ce sera comme tu veux. »
       Il prend par la main le sourd-muet, l’éloigne un peu de la foule qui se presse et que les apôtres, par pitié pour la main blessée de Jésus, s’efforcent d’écarter. Jésus attire tout près de lui le handicapé, lui met ses index dans les oreilles et la langue sur les lèvres entrouvertes puis, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit, il lui souffle sur le visage et crie d’une voix forte : “ Ouvrez-vous ! ”, puis il se recule.
       Le jeune homme le regarde un moment tandis que la foule chuchote. Il est surprenant de voir le changement du visage du sourd-muet, d’abord apathique et triste, puis surpris et souriant. Il porte les mains à ses oreilles, il les presse, les écarte… Il se convainc qu’il entend vraiment et ouvre la bouche en disant :
       « Maman ! J’entends ! Oh ! Seigneur, je t’adore ! »
       La foule est prise par l’enthousiasme habituel, et elle l’est d’autant plus qu’elle se demande :
       « Mais comment peut-il déjà savoir parler s’il n’a jamais entendu un mot depuis qu’il est né ? Un miracle dans le miracle ! Il lui a délié la langue et ouvert les oreilles et, en même temps, il lui a appris à parler. Vive Jésus de Nazareth ! Hosanna au Saint, au Messie ! »
       Et ils se pressent contre lui, qui lève sa main blessée pour bénir, pendant que quelques-uns, avertis par la femme de la maison, se lavent le visage et les mains avec les gouttes restées dans la bassine.
       Jésus les voit et s’écrie :
       « En raison de votre foi, soyez tous guéris. Rentrez chez vous. Soyez bons, honnêtes. Croyez à la parole de l’Evangile et gardez pour vous ce que vous savez jusqu’à ce que vienne l’heure de le proclamer sur les places et sur les routes de la terre. Que ma paix soit avec vous. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:11

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12 février 2022 - Bienheureuse Ombeline
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Les gens mangèrent et furent rassasiés » (Mc 8, 1-10)

En ces jours-là, comme il y avait une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra- t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha. 


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Les circonstances de la première multiplication des pains sont dans toutes les mémoires.
Jésus arrivait en barque pour conduire les Apôtres dans un lieu désert ; et en débarquant il vit une grande foule et il en eut pitié.
Il développa longuement son enseignement, et c'est à la nuit tombante qu'il nourrit cinq mille hommes.
Au point de départ du récit de cette deuxième multiplication des pains, nous retrouvons la pitié de Jésus, mais il ne parle plus de brebis sans berger, car cette fois elles ont trouvé leur berger en s'attachant à lui : "J'ai pitié de cette foule, car voilà déjà trois jours qu'ils restent auprès de moi, et ils n'ont pas de quoi manger !"
Cette foule de disciples a tenu quatre jours, dormant sur place, mangeant sur place les provisions apportées, puis jeûnant pour ne pas s'éloigner et ne rien perdre de la parole de Jésus.
La première fois, les gens s'étaient laissé surprendre par la tombée du jour.
Cette fois ils ont choisi de rester plusieurs jours avec Jésus, et ils sont trop loin de chez eux pour pouvoir rentrer sans défaillir.
À travers ce deuxième miracle des pains Jésus nous assure de deux choses :
Il viendra au-devant de nos besoins si nous faisons passer l'écoute de la parole avant toutes nos faims terrestres : faim du corps ou faim de se réaliser ; car l'homme ne vit pas seulement de pain, et la parole du Christ est vraiment Pain de vie ; il prendra soin de nous, si pour lui, pour son amour et pour son service, nous nous aventurons loin de nos bases familières ; rien que par sa parole, il nous rendra au centuple les sécurités immédiates que nous aurons lâchées.
Mieux encore : si nous savons lui faire confiance, il nous fera participer à son immense pitié, et il nous donnera, pour les distribuer à la foule, les pains et les poissons qu'il aura lui-même bénits.
Nous irons, en son nom, au-devant de tous les affamés, au-devant de ceux et de celles qui se sont mis en route vers Lui en oubliant tout le reste.
Pour entrer dans cette œuvre de vie et de partage, trois conditions nous sont posées : Que nous soyons vulnérables à la pitié forte qui nous portera à nourrir les foules ; que nous soyons des passionnés du Christ, notre ami ; que nous restions attachés à Lui et à sa parole, comme des disciples venus de très loin et qui ne songent plus à repartir.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Seconde-multiplication-des-pains

 Date
22 février 29
 Lieu
près d'Ippo
 Livre
Tome 5 - ch 353.2
3ème année vie publique


       (…) Jésus se tait. Il croise les bras et observe la foule qui l’entoure. Puis il regarde tout autour. Il lève les yeux vers le ciel serein qui s’assombrit au fur et à mesure que la lumière décroît. Il réfléchit, descend de son rocher et s’adresse aux disciples :
       « J’ai pitié de ces gens. Ils me suivent depuis trois jours. Ils n’ont plus de provisions. Nous sommes loin de tout village. Je crains que les plus faibles ne souffrent trop, si je les renvoie sans les nourrir.
       – Et comment veux-tu faire, Maître ? Tu l’as dit toi-même : nous sommes loin de tout village. Dans ce lieu désert, où trouver du pain ? Et qui nous donnerait assez d’argent pour en acheter pour tout le monde ?
       – N’avez-vous rien avec vous ? »
       Pierre répond :
       « Nous avons quelques poissons et quelques morceaux de pain : les restes de notre nourriture. Mais cela ne suffira jamais. Si tu les donnes à ceux qui sont les plus proches, cela va faire du grabuge. Tu nous en prives et tu ne fais de bien à personne.
       – Apportez-moi ce que vous avez. »
       Ils apportent un petit panier avec sept morceaux de pain à l’intérieur. Ce ne sont même pas des pains entiers. Ce doit être de gros morceaux coupés dans de grandes miches. Ensuite les petits poissons ne forment qu’une poignée de pauvres bestioles roussies par la flamme.
       « Faites asseoir cette foule par groupes de cinquante et qu’ils restent tranquilles et silencieux s’ils veulent manger. »
       Les disciples, les uns montant sur des pierres, les autres circulant parmi les gens, se donnent du mal pour établir l’ordre réclamé par Jésus. A force d’insister, ils y parviennent. Quelques enfants pleurnichent parce qu’ils ont faim et sommeil, d’autres parce que, pour les faire obéir, leur mère ou quelque autre parent leur a administré une gifle.
       Jésus prend les pains, pas tous naturellement mais deux, un dans chaque main ; il les offre, les pose et les bénit. Il prend les petits poissons. Il y en a si peu qu’ils tiennent tous dans le creux de ses longues mains. Eux aussi, il les offre, les pose et les bénit.
       « Et maintenant prenez, faites le tour de la foule et donnez abondamment à chacun. »
       Les disciples obéissent (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:13

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13 février 2022 - Saint Gilbert
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Heureux les pauvres ! » (Lc 6, 17.20-26)

En ce temps-là, Jésus descendit de la montagne avec les Douze et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. » 


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Dans l'Évangile de Luc, le discours inaugural de Jésus commence par deux séries, rigoureusement symétriques, de quatre béatitudes et quatre malheurs, adressées directement aux auditeurs, et qui opposent les pauvres et les riches, les affamés et les repus, les pleurs et le rire, ceux qui sont repoussés à cause du Fils de l'Homme et ceux qui sont en honneur partout.
C'est en rapprochant, dans chaque cas, la béatitude et le malheur correspondant, que l'on peut le mieux saisir les nuances de la pensée de Jésus.
Jésus commence par la pauvreté, mais non par la misère. La misère est un mal, tandis que la pauvreté, comme Jésus l'entend, est source de la vraie joie, car elle ouvre le cœur aux richesses du Règne de Dieu. Cette mention du Règne de Dieu dans la première Béatitude montre bien que Jésus ne vise pas seulement la pauvreté matérielle, mais aussi et surtout l'attitude de ceux que la pauvreté du cœur a libérés et qui ont appris, par elle, à espérer en Dieu seul.
Inversement le riche, pour Jésus, est celui qui n'attend plus rien de Dieu, parce qu'il a refermé les mains sur son avoir et qu'il a mis "toute sa consolation" dans une sécurité immédiate.
La vraie pauvreté est donc celle qui rend disponible pour le Règne de Dieu, et par rapport à ce Règne de Dieu elle n'est jamais qu'un moyen.
"Heureux, vous qui avez faim maintenant", poursuit Jésus ; non parce que vous avez faim, mais parce que Dieu lui-même vous rassasiera. Là encore la pensée de Jésus ne s'arrête pas au pain matériel, car "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu", et c'est cette parole qui rassasie. Jésus sait ce qu'est la faim qui taraude le ventre et qui égare l'esprit, et c'est pourquoi il a nourri cinq mille hommes dans le désert ; mais il veut nous révéler cette nourriture que nous ne connaissons pas : la volonté du Père qui nous a envoyés.
Celui, au contraire, qui est "repu maintenant", celui qui a tellement goûté au monde qu'il ne désire plus Dieu, celui-là n'aura plus qu'une faim dévorante quand le monde lui sera ôté.
"Heureux, vous qui pleurez maintenant " : telle est la troisième Béatitude. Heureux êtes-vous ; non pas qu'il faille aimer la souffrance pour elle-même, mais parce que Dieu lui-même nous réserve sa joie.
Oui, nous rirons avec Dieu, et Dieu rira avec nous. Éternellement nous goûterons près de lui la joie des cœurs libres, la joie de ceux qui se savent aimés. Tandis que ceux qui aujourd'hui s'installent dans le rire, dans le superficiel, dans l'insouciance ou l'ironie, ne trouveront plus que le vide de leur cœur quand viendront les deuils et la solitude.
Le quatrième bonheur, c'est d'être haïs, repoussés, insultés, méprisés, si tout cela nous arrive à cause de notre attachement au Fils de l'Homme.
Être contestés et dénigrés à cause de notre égoïsme ou du mensonge de notre vie, ce n'est pas la béatitude : c'est le salaire de notre péché. Mais si nous sommes rejetés et comptés pour rien à cause du choix que nous avons fait de suivre un Seigneur crucifié, alors laissons dire, laissons médire, laissons sourire; car Jésus ne nous a pas envoyés pour nous conformer aux modes du monde ni pour changer de vie "à tout vent de doctrine" (Ep 4,14) : il nous a placés, là où il a voulu, "pour que nous portions du  fruit, un fruit qui demeurera" quand la haine depuis longtemps se sera tue.
Il n'y a, au fond, qu'une seule béatitude : c'est d'entrer dès maintenant dans ce bonheur de Dieu.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
14 février 28
 Lieu
Cornes d'Hattin
 Livre
Tome 3 - ch 170.6
2ème année vie publique


       (…) “ Bienheureux serai-je si je suis pauvre en esprit. ”
       Ah ! Fièvre satanique des richesses, à quels délires tu conduis les hommes ! Les riches comme les pauvres : le riche qui vit pour son or, idole infâme de son âme en ruines ; le pauvre qui vit dans la haine du riche qui possède l’or : même s’il ne se rend pas matériellement homicide, il profère ses anathèmes contre les riches, leur souhaitant toutes sortes de maux. Il ne suffit pas de ne pas commettre le mal, il faut encore ne pas désirer le faire. Celui qui maudit en souhaitant malheurs et mort n’est pas bien différent de celui qui tue matériellement, car il porte en lui le désir de voir périr celui qu’il hait. En vérité, je vous dis que le désir n’est qu’un acte que l’on retient, comme le fruit d’une conception, déjà formé mais pas encore expulsé. Le désir mauvais empoisonne et corrompt, car il dure plus longtemps que l’acte violent et s’enracine donc plus profondément.
       Même si l’homme pauvre en esprit est matériellement riche, il ne pèche pas à cause de son or, mais grâce à lui, il réalise sa sanctification parce qu’il le transforme en amour. Il est aimé et béni : il ressemble à ces sources qui sauvent les voyageurs dans les déserts et qui s’offrent sans avarice, heureuses de pouvoir se donner pour soulager ceux qui désespèrent. S’il est réellement pauvre, il est heureux dans sa pauvreté et trouve son pain agréable. Il est joyeux car il échappe à la fièvre de l’or, son sommeil ignore les cauchemars et il se lève frais et dispos pour se mettre tranquillement à son travail, qui lui est léger parce qu’il le fait sans avidité ni envie.
       Ce qui enrichit l’homme, c’est matériellement son or, moralement ses affections. Sous le terme “ or ”, on comprend non seulement les ressources pécuniaires, mais aussi les maisons, les terres, les bijoux, les meubles, les troupeaux, en somme tout ce qui rend la vie matériellement aisée. Les richesses morales consistent dans les liens de parenté ou de mariage, les amitiés, les richesses intellectuelles, les charges publiques. Comme vous le voyez, pour la première catégorie le pauvre peut dire : “ Oh, pour moi, il me suffit de ne pas envier celui qui possède et je me contente de la situation de pauvreté qui m’est imposée ” ; pour la seconde, le pauvre doit encore se surveiller, car le plus misérable des hommes peut devenir coupable si son esprit n’est pas détaché. Celui qui s’attache immodérément à quoi que ce soit pèche.
       Vous direz : “ Dans ce cas, devons-nous haïr le bien que Dieu nous a accordé ? Pourquoi donc ordonne-t-il d’aimer son père, sa mère, son épouse, ses enfants et pourquoi dit-il : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même’ ? ”
       Il faut distinguer. Nous devons aimer notre père, notre mère, notre épouse et notre prochain, mais dans la mesure que Dieu nous a fixée : “ comme nous-mêmes ”. Tandis que Dieu doit être aimé par-dessus tout et de tout notre être. Nous ne devons pas aimer Dieu comme nous aimons ceux qui nous sont les plus chers : une telle parce qu’elle nous a allaités, telle autre parce qu’elle dort sur notre poitrine et nous donne des enfants, mais nous devons l’aimer de tout notre être, en d’autres termes avec toute la capacité d’aimer qui existe en l’homme : amour de fils, amour d’époux, amour d’ami et – ne vous scandalisez pas – amour de père. Oui, nous devons prendre le même soin des intérêts de Dieu qu’un père de ses enfants, pour lesquels il veille avec amour sur ses biens et les accroît, et s’occupe et se soucie de sa croissance physique et culturelle ainsi que de sa réussite dans le monde.
       L’amour n’est pas un mal et ne doit pas le devenir. Les grâces que Dieu nous accorde ne sont pas un mal et ne doivent pas le devenir. Elles sont amour. C’est par amour qu’elles sont données. C’est avec amour qu’il faut user de ces richesses d’affections et de biens que Dieu nous accorde. Et seul celui qui ne s’en fait pas des idoles, mais des moyens pour servir Dieu dans la sainteté, montre qu’il n’a pas d’attachement coupable à ces biens. Il pratique alors la sainte pauvreté d’esprit qui se dépouille de tout pour être plus libre de conquérir le Dieu saint, la suprême richesse. Or conquérir Dieu, c’est posséder le Royaume des Cieux. (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:16

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14 février 2022 - Saints Cyrille et Méthode
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Le règne de Dieu s’est approché de vous » (Lc 10, 1-9)

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »


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Vous n'allez pas, mes sœurs, partir deux par deux sur les routes, parce que c'est ici même que vous œuvrez avec le Seigneur pour le rachat du monde ; et pourtant, parmi les consignes de mission que Jésus donne à ses disciples, il en est deux qui rejoignent le cœur de votre vie journalière.
La première est celle-là même qui ouvre le discours de Jésus, celle qui sans doute lui tenait le plus à cœur : "Priez le maître de la moisson".
Lorsque nous pensons aux besoins de l'Église, au petit nombre des ouvriers et des ouvrières, à la crise des vocations, qui est quasi générale maintenant dans l'hémisphère nord, trop souvent notre prière reste timide, et parfois même pessimiste. Nous demandons l'aide de Dieu, mais en nous résignant au pire. Or, si nous croyons vraiment à la puissance de notre Père, à la présence de l'Esprit qui souffle où il veut, nous ne pouvons pas prier comme des lutteurs découragés, comme des gens battus d'avance.
Jésus ne nous dit pas de prier dans l'attente d'une catastrophe, mais parce que la moisson n'a jamais été aussi belle, qu'elle lève de partout, et qu'il faut chaque jour un supplément de bras et de cœur à l'ouvrage.
Dieu sait ce qu'il a semé, et il connaît bien le rendement de ses champs. Ce serait lui faire injure que de ne pas regarder comme lui l'avenir avec confiance, car Dieu ignore la défaite, et son Fils a vaincu toutes les inerties et tous les refus du monde.
Si nous nous lassons de prier pour les moissonneurs, c'est peut-être que nous ne croyons pas suffisamment à la moisson, à la moisson d'aujourd'hui.
Et la deuxième consigne du Seigneur va dans le même sens : "Dites aux gens : le Règne de Dieu est arrivé chez vous !"
Si notre vie cachée et renoncée a quelque chose à dire au monde, c'est bien avant tout cela : Dieu existe ; nous le rencontrons dans la foi, en Jésus Christ, et il vient au-devant de tous ceux qui le cherchent. Notre joie communautaire, notre enracinement personnel dans la paix et la confiance, notre sérénité dans l'épreuve, notre enthousiasme pour la prière et la mission de l'Église n'ont que cela à proclamer, humblement et inlassablement : notre monde est dans les mains d'un Père, qui le mène "avec des liens d'amour" et "lui apprend à marcher" depuis des siècles (Os 11,1-9) ; l'univers est dans les bras de Dieu, et le peuple saint que son Esprit rassemble est "comme un nourrisson qu'il fait manger et qu'il cajole contre sa joue".
Le drame de notre monde est de ne pas croire à cet amour, de ne pas voir et reconnaître que Dieu, aujourd'hui, est à l'œuvre pour le bonheur de l'homme, de ne pas entendre cette plainte que le prophète Osée mettait sur les lèvres du Seigneur d'Israël : "Ils n'ont pas compris que je prenais soin d'eux !"


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
9 septembre 28
 Lieu
Magdala
 Livre
Tome 4 - ch 278.6
2ème année vie publique


       (…) Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
       Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
       L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
       Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
       Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. »



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:17

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15 février 2022 - Saint Claude La Colombière
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Vous ne vous rappelez pas ? » (Mc 8, 14-21)

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » 


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L'économe avait eu une distraction, si bien que les disciples se retrouvaient dans la barque avec un seul pain pour treize hommes.
Jésus, tout remué encore de sa discussion avec les Pharisiens et de leur manque de confiance qui l'a contraint à rembarquer, veut tirer pour les disciples les leçons de l'événement : " Attention, prenez garde au levain des Pharisiens et à celui d'Hérode !"
Le ferment avec lequel les Pharisiens travaillent les foules, c'est le pouvoir qu'il s'arrogent sur les consciences. S'appuyant sur une tradition orale qu'ils disent remonter à Moïse, ils multiplient les préceptes et les défenses, revendiquant pour leur mouvement une sorte d'infaillibilité collective ; et ils étendent progressivement leur champ d'influence en culpabilisant les croyants de bonne volonté. Pour eux, le message libérant et personnalisant de Jésus constitue une nouveauté dangereuse, et Jésus, à plusieurs reprises, vient de se heurter à leur refus systématique.
Quant au ferment d'Hérode et des Hérodiens, c'est une autre sorte de pouvoir et de séduction. Avec Hérode, l'essentiel est de garder en mains les leviers de la politique et de l'économie, sans scrupule sur les moyens employés, et sans égards pour les autres dimensions de l'homme.
"Méfiez-vous", dit Jésus. Il y avait donc là matière à réflexion, à dialogue, à discernement, et le moment est bien choisi : une grande heure de traversée avec Jésus dans la barque. En fait la parole de Jésus, qui se voulait stimulante, retombe tout de suite ; elle glisse sur la carapace de l'ordinaire, et une seule chose semble préoccuper les disciples : "Tout à l'heure, nous n'aurons pas de pain."
Jésus laisse faire un moment, puis il décide de ramener les disciples devant les véritables enjeux : "Pourquoi discutez-vous parce que vous n'avez pas de pain ? Vous ne saisissez pas encore ? Vous ne comprenez pas ?".
Et les questions de Jésus, reprises aux prophètes d'Israël, nous atteignent tous aujourd'hui. : "Vous avez des yeux, ne voyez-vous pas ? ne discernez-vous pas ? Vous avez des oreilles, ne percevez-vous pas ?"
Entendre Jésus aujourd'hui, c'est d'abord accueillir son avertissement : "Méfiez-vous des fermentations !"             
Ne vous servez pas de l'Évangile comme d'un pouvoir sur les autres.
Ne laissez pas les personnes et les groupes se culpabiliser réciproquement au risque d'éteindre toute espérance et de saper tout élan spirituel.
Ne ramenez pas tout, comme les Hérodiens, à des questions de prestige tangible ou à des rapports de force.
Entendre Jésus aujourd'hui, c'est aussi accepter ses reproches.
Il nous reproche d'avoir d'autre soucis que lui, d'autres désirs aussi, et de nous disputer à propos de pain matériel, de chercher toujours un coupable pour expliquer une situation, alors que lui est contesté dans sa mission et dans son message.
Il nous reproche d'avoir le cœur calleux, épaissi par l'habitude, qui ne réagit plus aux stimulations de l'Évangile et qui devient rétif à l'effort et paresseux pour irriguer tout l'être.
Il nous reproche surtout de ne pas voir Dieu à l'œuvre et de ne pas croire vraiment à sa propre puissance messianique :"Ne vous rappelez-vous pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes (c'était beaucoup moins qu'un pain pour treize !), combien de paniers pleins de morceaux vous avez emportés ?"
Quand nous commençons à craindre pour l'avenir, en disant qu'il reste peu de pains, ou peu de forces, Jésus nous rappelle que notre Dieu est le Dieu de la vie et de la surabondance, et il nous remet devant les yeux les paniers de surplus.
Quand nous sommes tentés de perdre cœur, ou de perdre le temps de la rédemption, Jésus refait pour nous les gestes d'Emmaüs, il nous fait entendre l'invitation de la Sagesse de Dieu :
"Venez manger de mon pain et boire le vin que j'ai préparés pour vous".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Le-levain-des-pharisiens

 Date
13 février 29
 Lieu
Panéade
 Livre
Tome 5 - ch 343.2
3ème année vie publique


       (…) Jésus, qui était de nouveau tout seul en avant, se retourne :
        « Pourquoi avoir peur de rester sans pain pour votre faim ? Même si tous ici étaient sadducéens et pharisiens, vous ne resteriez pas sans pain à cause de mon conseil. Ce n’est pas du levain qui se trouve dans le pain que je parle, par conséquent vous pourrez acheter où vous voudrez le pain pour votre estomac. Et si personne ne voulait vous en vendre, vous ne resteriez pas non plus sans pain. Ne vous souvenez-vous pas des cinq pains dont se rassasièrent cinq mille personnes ? Ne vous rappelez-vous pas que vous avez ramassé douze paniers pleins de restes ? Je pourrais faire pour vous, qui êtes douze et qui avez un pain, ce que j’ai fait pour cinq mille personnes avec cinq pains. Ne comprenez-vous pas à quel levain je fais allusion ? A celui qui fermente contre moi dans le cœur des pharisiens, des sadducéens et des docteurs. C’est la haine et c’est l’hérésie. Or vous êtes en train de vous orienter vers la haine comme s’il était entré en vous une partie du levain des pharisiens. On ne doit haïr personne, pas même notre ennemi. N’ouvrez pas la porte, ne serait-ce qu’un peu, à ce qui n’est pas Dieu. Derrière le premier élément contraire à Dieu, il en entrerait d’autres. Parfois, à force de vouloir combattre les ennemis à armes égales, on finit par périr ou par être vaincu. Et, une fois vaincus, vous pourriez à leur contact absorber leurs doctrines. Non. Faites preuve de charité et de réserve. Vous n’avez pas encore en vous les moyens de combattre ces théories sans en être infectés. Car vous en avez, vous aussi, certains éléments. Et le ressentiment à leur égard en est un. Je vous dis encore qu’ils pourraient changer de méthode pour vous séduire et vous enlever à moi, en usant de mille gentillesses, en se montrant repentis, désireux de faire la paix. Vous ne devez pas les fuir. Mais quand ils chercheront à vous endoctriner, sachez ne pas les accueillir. Voilà ce qu’est le levain dont je parle : l’animosité qui est contraire à l’amour, et les idées fausses. Je vous le dis : soyez prudents.
        – Ce signe que les pharisiens demandaient hier, c’était du “ levain ”, Maître ? demande Thomas.
        – C’était du levain et du poison.
        – Tu as bien fait de ne pas le leur donner.
        – Mais je le leur donnerai un jour.
        – Quand ? Quand ? demandent-ils, curieux.
        – Un jour…
        – Et quel signe est-ce ? Tu ne nous le dis pas, même à nous tes apôtres ? Pour qu’on puisse le reconnaître tout de suite, demande Pierre qui a envie de savoir.
        – Vous, vous ne devriez pas avoir besoin d’un signe.
        – Oh ! Ce n’est pas pour pouvoir croire en toi ! Nous ne sommes pas des gens à avoir de nombreuses pensées, nous. Nous en avons une seule : t’aimer, dit vivement Jacques, fils de Zébédée. (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:18

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16 février 2022 - Sainte Julienne de Nicomédie
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Aperçois-tu quelque chose ? » (Mc 8, 22-26)

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. » 


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Comme dans l'épisode du sourd bègue, Jésus s'écarte de la grande foule pour opérer le miracle, et il recommande à l'homme guéri la discrétion.
Mais un détail nous frappe dans cette guérison d'un aveugle, c'est que Jésus lui rend la vue en deux fois ! Bien évidemment, ce n'est pas le pouvoir qui manque à Jésus : après le miracle des pains, chacun savait quoi s'en tenir sur ce point. Donc c'est à cause de l'aveugle ou à cause des quelques assistants que Jésus le guérit en deux étapes.
L'étrange manière de faire de Jésus cache une visée pédagogique : c'est une sorte de catéchèse en acte, à la manière des prophètes. Dans un premier temps, l'aveugle commence seulement à voir, et il distingue mal les hommes des arbres. Dans un deuxième temps, la vision devient tout à fait nette.
C'est bien ce qui se passe pour tout aveuglement spirituel, et instinctivement nous rapprochons cette guérison opérée dans le port de Bethsaïda de la question posée par Jésus dans la barque, quelques heures auparavant : "Avez-vous donc le cœur endurci, des yeux pour ne point voir et des oreilles pour ne point entendre ?".
Même quand on vit journellement aux côtés de Jésus, il faut du temps pour entrer dans sa parole ; même quand Jésus est là, présent dans notre vie, les mains posées sur nos yeux malades, il nous faut du temps pour nous ouvrir à sa lumière.
Dieu, qui est le maître du définitif et de l'instantané, travaille souvent avec le temps quand il s'agit de notre salut, parce que c'est dans le temps que s'exprime notre liberté et que se réalise le don de nous-mêmes. Quelles que soient les certitudes accumulées ou vécues dans le passé, des heures, des jours, des mois, peuvent venir où nous nous retrouvons tâtonnants, comme des aveugles.
Notre regard ne rencontre plus que la nuit, ou plutôt notre regard lui-même est devenu nuit et projette sa nuit sur les choses, les événements ou les personnes. Pourtant, le Christ est là, agissant, mais il ne nous épargne pas le cheminement de la foi, ni le labeur de l'espérance, et c'est peu à peu que nous émergeons à la lumière des Béatitudes.
Il arrive aussi - et c'est un reste d'aveuglement spirituel - que pour un temps les réalités les plus proches, les plus familières, demeurent pour nous dans le flou. Nous vivons alors parmi les personnes comme parmi des choses, nous prenons les hommes pour des arbres.
Mais si nous acceptons de rester sous les mains du Messie, la vision claire revient, à l'heure voulue par Dieu ; les vraies perspectives réapparaissent, le visage de Jésus devant nous se précise, et nous pouvons voir plus loin, plus loin dans l'avenir de l'Église, plus loin sur notre route de service, plus loin dans le cœur de Dieu. Le tout est de respecter les patiences du Seigneur et de ne pas le croire absent parce notre aveuglement nous cache encore sa présence.
Après le déluge sur le monde, la paix de Dieu est revenue, elle aussi, par étapes. Il fallait que la terre boive toute l'eau, et Dieu n'a pas abrégé ce long baptême.
De même la colombe de Noé, parabole de tout renouveau de la vie et de toute liberté qui se cherche, a connu d'abord par deux fois l'échec. Au soir du premier lâcher, elle est revenue lasse, trop heureuse d'apercevoir sur l'horizon Noé qui lui tendait la main. Au soir de la deuxième tentative, elle a été contrainte de revenir à l'Arche, pas plus glorieuse, mais déjà messagère d'espérance, tenant dans son bec une jeune feuille d'olivier. La troisième fois, désormais autonome, la colombe n'est plus revenue.
Prudence de Noé, qui a dosé les risques. Sagesse de Dieu qui laisse mûrir notre liberté.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 La-guerison-d-un-aveugle

 Date
16 février 29
 Lieu
Bethsaïde
 Livre
Tome 5 - ch 347.5
3ème année vie publique


       (…) Ils entrent dans la première rue de Bethsaïde, au milieu des jardins parés d’une verdure nouvelle. Pierre, avec d’autres personnes de Bethsaïde, est en train d’amener à Jésus un aveugle. Marziam n’est pas là : il est certainement resté pour aider Porphyrée. En plus des habitants de Bethsaïde et des parents de l’aveugle, il y a beaucoup de disciples venus à Bethsaïde de Sycaminon et d’autres villes, parmi lesquels Etienne, Hermas, le prêtre Jean, ainsi que Jean le scribe et beaucoup d’autres. (Il m’est désormais difficile de m’y reconnaître, ils sont si nombreux !).
       « Je te l’ai amené, Seigneur. Il attendait ici depuis plusieurs jours, explique Pierre pendant que l’aveugle et ses parents ne cessent de psalmodier : “ Jésus, Fils de David, aie pitié de nous ! ”, “ Mets ta main sur les yeux de mon fils et il verra ”, “ Aie pitié de moi, Seigneur ! Je crois en toi ! ”.
       (…) Jésus prend l’aveugle par la main et recule avec lui de quelques mètres pour le mettre à l’abri du soleil qui embrase maintenant la rue. Il l’adosse au mur couvert de feuilles d’une maison, la première du village, et se place en face de lui. Il mouille ses deux index avec de la salive et lui frotte les paupières avec ses doigts humides, puis il appuie ses mains sur les yeux avec la base de la main dans le creux des orbites et les doigts dans les cheveux du malheureux. Il prie ainsi, puis il enlève ses mains :
       « Que vois-tu ? demande-t-il à l’aveugle.
       – Je vois des hommes. Ce doit être sûrement des hommes. C’est comme cela que je me représentais les arbres couverts de fleurs, mais ce sont certainement des hommes, parce qu’ils bougent et s’avancent vers moi. »
       Jésus pose de nouveau ses mains, puis de nouveau les retire :
       « Et maintenant ?
       – Ah ! Maintenant je vois bien la différence entre les arbres plantés dans la terre et ces hommes qui me regardent… Et je te vois, toi ! Comme tu es beau ! Tes yeux ressemblent au ciel et tes cheveux aux rayons du soleil… et ton regard et ton sourire sont de Dieu. Seigneur, je t’adore ! »
       Et il s’agenouille pour baiser le bord de son vêtement.
       « Lève-toi, et viens vers ta mère qui pendant tant d’années a été pour toi lumière et réconfort et dont tu ne connais que l’amour. »
       Il le saisit par la main et le conduit à sa mère qui est agenouillée à quelques pas de là, l’adorant comme auparavant elle le suppliait.
       « Relève-toi, femme. Voici ton fils. Il voit la lumière du jour, et que son cœur veuille suivre la Lumière éternelle. Rentrez chez vous. Soyez heureux et soyez saints par reconnaissance pour Dieu. Mais en traversant les villages, ne dites à personne que c’est moi qui l’ai guéri, pour que la foule ne se précipite pas ici et m’empêche d’aller là où il est juste que j’aille apporter une confirmation de foi, de lumière et de joie aux autres enfants de mon Père. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:20

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17 février 2022 - Saint Alexis Falconieri
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Jésus fut tenté par Satan, et les anges le servaient » (Mc 1, 12-15)

Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »


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En quelques phrases saint Marc résume l'ultime préparation de Jésus et le début de sa mission.
L'Esprit Saint, qui habite totalement Jésus et s'est manifesté au moment de son baptême, lui inspire de partir librement pour le désert, comme l'avait fait Jean le Baptiste.
Le désert va être pour Jésus un temps de prière, d'ascèse et de réflexion. Il va poser là, dans le silence, les grands choix qui vont dicter toute son action.
C'est le sens des tentations dont il va triompher durant ces quarante jours. Quand on parle de tentations pour le Fils de Dieu fait homme, c'est, bien évidemment, dans un sens très particulier. Le péché, qu'il s'agisse de l'agressivité, de la convoitise ou de la volonté de puissance, ne trouvait dans le cœur humain de Jésus aucune connivence, mais Jésus, Messie de Dieu, devait se situer en toute clarté vis-à-vis des attentes de ses contemporains.
Dès le début, il a refusé un messianisme appuyé sur l'abondance matérielle, sur le prestige et sur des rêves de grandeur. Ce sont les trois tentations que détaillent les autres évangiles : le pain à satiété, le saut dans le vide et le mirage des royaumes du monde. Ces trois routes du succès, qui avaient tenté Israël tout au long de son histoire, Jésus les a récusées pour lui-même, afin de rester fidèle au chemin que le Père lui offrait, celui des humbles et des pauvres de cœur.
Le premier souci de Jésus après son baptême a donc été de rester en harmonie avec le vouloir de son Père. Il a choisi de vivre dans l'obéissance sa liberté de Fils ; dès lors rien ne pourra l'agresser, rien ne pourra lui manquer. C'est ce que souligne l'Évangéliste avec les mots de la Bible :"Il était avec les bêtes sauvages, et les Anges le servaient".
La paix paradisiaque avec les animaux, que plus tard saint François essaiera de vivre, était déjà, pour le prophète Isaïe, une image du bonheur apporté sur terre par le Messie de Dieu :
"Sur lui reposera l'Esprit de Yahweh… le nourrisson jouera près du repaire de l'aspic, et dans le trou de la vipère l'enfant à peine sevré avancera la main." (Is 11, 2.Cool
Quant au service des Anges, les envoyés de Dieu, déjà le Psaume 91 le promettait à tout homme de prière qui mettrait en Dieu sa confiance :
"Du Très-Haut tu as fait ton refuge, aucun mal ne t'arrivera, car à ses anges il prescrira pour toi de te garder sur tous tes chemins". (Ps 91, 10-11)
Après cette longue préparation au désert sous la protection de Dieu son Père, Jésus entame sa mission de prédicateur itinérant par sa Galilée natale.
Il souligne d'abord l'initiative de Dieu : "Le temps est accompli, le Règne de Dieu s'est fait proche"
De fait la seigneurie de Dieu sur le cœur des hommes est maintenant imminente, puisque son propre Fils s'est fait homme parmi les hommes.
Mais Jésus, en réponse à cette avance de Dieu, attend de nous, comme des gens de Galilée, un retournement du cœur : "Convertissez-vous, et croyez à l'Évangile."
Même s'il y a eu dans notre vie une grande conversion, qui nous a fait donner, en adultes, notre adhésion au Christ sauveur, la conversion demeure une exigence quotidienne dans notre existence de baptisés. Après la conversion-événement, le cheminement de conversion s'impose à nous, et spécialement chaque année tout au long du Carême ; après la conversion-retournement du cœur, la conversion comme retour à Dieu demeure urgente, et cela réclame de nous chaque jour le meilleur de nous-mêmes, que nous soyons au midi de la vie ou que déjà l'âge commence à appesantir notre marche.
Chacun/e connaît ses points de fragilité, et souvent, pour inventer de nouveaux sentiers de conversion, il suffit de songer à ce qu'attendent de nous le frère, l'ami, le conjoint.
Mais en ce début de millénaire, si incertain et si lourd d'appréhensions, la conversion qui est réclamée de nous tous est la conversion à l'espérance. Non pas seulement à l'espoir, car l'espoir est fugace et vulnérable, mais la conversion à l'espérance en Dieu, celle qui s'appuie sur la fidélité de notre Père.
En Jésus-Christ il nous a prouvé qu'il n'avait pour le monde que des pensées de paix, et ce qu'il a fait pour Jésus garantit ce qu'il fera pour nous.
Toute une partie de notre ascèse de Carême doit porter sur nos tristesses, celles que nous accueillons, celles que nous laissons grandir en nous, et celles qui se glissent dans nos paroles ; parce que l'Évangile doit être joie pour le monde et parce que Jésus a voulu lier pour toujours la réponse de foi et l'espérance : "Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle."


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Tentation-au-desert

 Date
5 mars 27
 Lieu
Machéronte
 Livre
Tome 1 - ch 46.4
1ère année vie publique


       (…) Il s’approche de Jésus :
       « Tu es seul ? »
       Jésus le regarde sans répondre.
       « Comment es-tu arrivé ici ? Tu t’es perdu ? »
       Jésus le regarde de nouveau et se tait.
       « Si j’avais de l’eau dans ma gourde, je t’en donnerais. Mais je n’en ai pas moi-même. Mon cheval est mort et je me dirige à pied vers le gué. Là je boirai et je trouverai quelqu’un qui me donne un pain. Je connais la route. Viens avec moi, je te conduirai. »
       Jésus ne lève même pas les yeux.
       « Tu ne réponds pas ? Sais-tu que si tu restes ici tu vas mourir ? Déjà le vent se lève. Il va y avoir la tempête. Viens. »
       Jésus serre les mains en une prière muette.
       « Ah ! C’est donc bien toi ? Depuis le temps que je te cherche ! Et maintenant, cela fait si longtemps que je t’observe. Depuis le moment où tu as été baptisé. Tu appelles l’Eternel ? Il est bien loin ! Maintenant tu es sur terre et au milieu des hommes. Or chez les hommes, c’est moi qui suis roi. Pourtant, tu me fais pitié et je veux t’aider parce que tu es bon et que tu es venu te sacrifier pour rien. Les hommes te haïront à cause de ta bonté. Ils ne comprennent qu’or, mangeaille et jouissance. Sacrifice, souffrance, obéissance sont pour eux des paroles mortes, plus mortes que cette terre-ci et ses alentours. Ils sont plus arides encore que cette poussière. Il n’est que le serpent pour se cacher ici en attendant de mordre et aussi le chacal pour te mettre en pièces. Allons, viens. Ils ne méritent pas que l’on souffre pour eux. Je les connais mieux que toi. »
       Satan s’est assis en face de Jésus. Il le fouille de son regard terrible et sourit de sa bouche de serpent. Jésus se tait toujours et prie mentalement.
       « Tu te défies de moi. Tu as tort. Je suis la sagesse de la terre. Je puis te servir de maître pour t’aider à triompher. Vois : l’important, c’est de triompher. Puis, une fois qu’on s’est imposé au monde et qu’on l’a séduit, on le mène où l’on veut. Mais il faut d’abord être comme cela leur plaît, comme eux, les séduire en leur faisant croire que nous les admirons et que nous suivons leurs pensées (…)



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:21

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18 février 2022 - Sainte Bernadette Soubirous
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera » (Mc 8, 34 – 9, 1)

En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner en échange de sa vie ? Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. » Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance.»


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Le destin de Jésus sera celui de Pierre ;"passe derrière moi", lui disait Jésus dans l'Évangile d'hier. Le destin de Jésus sera notre destin ; et Jésus dit aujourd'hui , à l'adresse des disciples et de la foule entière :"Si quelqu'un veut suivre derrière moi, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive !"
Jésus ne dit pas : "Qu'il prenne ma croix". Car il n'y aura qu'un seul Golgotha, celui du Fils de Dieu fait homme, celui où Jésus est mort par les hommes et pour les hommes. Que chacun prenne sa croix ; voilà la pensée de Jésus, et que chacun l'assume comme lui l'a assumée, pour aimer jusqu'à l'extrême de l'amour.
Mais pour nous la croix demeure toujours imprévisible ; elle ne se précise que peu à peu, et parfois change de visage à divers moments de la vie.
Il y a la croix du corps et la croix du cœur, la croix de la solitude et la croix de la vie commune, la croix de celles qu'on oublie et la croix de celles qui plient sous la charge.           
Il y a la croix à consentir pour rester fidèle, coûte que coûte, et la croix qui nous atteint au creux même de notre fidélité.
Les croyants prennent très au sérieux les paroles du Seigneur sur ceux qui veulent le suivre, et l'on est souvent dans l'admiration en constatant avec quelle spontanéité, avec quelle générosité, des chrétiens de tous âges accueillent comme une croix, dans la lumière du Seigneur, les épreuves de santé et les épreuves familiales ou communautaires. 
Mais comme nous avons de la peine à reconnaître notre croix, notre croix sanctifiante, dans les choses qui nous atteignent et qui ne devraient pas être, dans les incompréhensions, les injustices ou les ingratitudes, dans les impasses communautaires, dans des situations sans remède, où le mal semble dominer !
Comme il est difficile, alors, de continuer à aimer jusqu'à l'extrême, de continuer à porter les choses ou les personnes pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en mettant de l'amour partout où l'amour manque, en apportant le sourire au nom de Jésus et de son Évangile, en perdant sa vie pour que la vie fasse son œuvre !
Comme il est difficile de deviner la croix dans des situations injustifiées ou injustifiables ! Mais la croix de Jésus, justement, était injustifiable ! Injustifiable, son faux procès ! Injustifiable, sa mort entre deux bandits ! Jésus a su aimer au milieu de toute cette haine, entrant jusqu'au bout dans le dessein du Père ; il a su mourir pour les hommes au moment où les hommes le faisaient mourir.
Et c'est bien aussi le sens de toutes nos croix : dire "oui" au Père pour une nouvelle victoire de l'amour.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Croix-montagne

 Date
15 février 29
 Lieu
de Césarée vers Bethsaïde
 Livre
Tome 5 - ch 346.9
3ème année vie publique


        Jésus a toujours la main sur l’épaule de Pierre et dit :
        « Par ce qui est arrivé, vous avez compris que c’est une affaire exigeante que d’être à mon service. C’est à lui que j’ai adressé ce reproche, mais il était pour tous, parce que les mêmes pensées étaient dans la plupart de vos cœurs, soit formées soit en germe. De cette façon je les ai brisées, et celui qui les cultive encore montre qu’il ne comprend pas ma doctrine, ma mission, ma Personne.
        Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, c’est par ma mort que je vous la donne. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner la Vie aux autres. Ainsi quiconque veut marcher à ma suite doit être prêt à renoncer à lui-même, à renier ce qu’il était avec ses passions, ses tendances, ses habitudes, ses traditions, ses pensées, et à me suivre avec son nouvel être.
        Que chacun prenne sa croix comme moi je la prendrai. Qu’il la prenne, même si elle lui semble trop infamante. Qu’il laisse le poids de sa croix écraser son être humain pour libérer son être spirituel, à qui la croix ne fait pas horreur, mais au contraire est un point d’appui et un objet de vénération, car l’âme sait et se souvient. Et qu’il me suive avec sa croix. Est-ce qu’au bout du chemin une mort ignominieuse l’attendra comme elle m’attend ? Peu importe. Qu’il ne s’en afflige pas, mais au contraire qu’il se réjouisse, car l’ignominie de la terre se changera en une grande gloire au Ciel, alors que ce sera un déshonneur d’être lâche en face des héroïsmes spirituels.
        Vous ne cessez de dire que vous voulez me suivre jusqu’à la mort. Suivez-moi donc, et je vous mènerai au Royaume par un chemin âpre mais saint et glorieux, au terme duquel vous conquerrez la vie qui ne change pas pour l’éternité. Ce sera “ vivre ”. Suivre, au contraire, les voies du monde et de la chair, c’est “ mourir ”. De cette façon quiconque veut sauver sa vie sur la terre la perdra, tandis que celui qui perdra sa vie sur la terre à cause de moi et par amour pour mon Evangile la sauvera. Mais réfléchissez : à quoi servirait-il à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ?
        Et encore gardez-vous bien, maintenant et à l’avenir, d’avoir honte de mes paroles et de mes actions. Cela aussi serait “ mourir ”. En effet, quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération sotte, adultère et pécheresse dont j’ai parlé, et la flattera dans l’espoir d’en tirer protection et avantages en me reniant, moi et ma doctrine, et en jetant dans les gueules immondes des porcs et des chiens les perles qu’il aura reçues, pour obtenir en récompense des excréments en guise de paiement, celui-là sera jugé par le Fils de l’homme quand il viendra dans la gloire de son Père et avec les anges et les saints pour juger le monde. C’est lui alors qui rougira de tous ces adultères et fornicateurs, de ces lâches et de ces usuriers et il les chassera de son Royaume, parce qu’il n’y a pas place dans la Jérusalem céleste pour les débauchés, les cruels, les blasphémateurs et les voleurs. Et, en vérité, je vous dis que certains de mes disciples ici présents ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu se fonder le Royaume de Dieu, avec son Roi qui aura reçu la couronne et l’onction. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 11:22

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19 février 2022 - Saint Gabin de Rome
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » (Mc 9, 2-10)

En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ». Ils l’interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur dit : « Certes, Élie vient d’abord pour remettre toute chose à sa place. Mais alors, pourquoi l’Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l’homme, qu’il souffrira beaucoup et sera méprisé ? Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme l’Écriture le dit à son sujet. »


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Si Jésus n'avait pas pris volontairement la condition de Serviteur, la Transfiguration aurait été son lot quotidien. La gloire qui l'habitait aurait transparu chaque jour dans son humanité sainte.
Mais cela, c'est de l'imagination, c'est une hypothèse, ce n'est pas de la théologie, car l'authentique théologie est un langage sur ce que Dieu est et ce que Dieu a fait "pour nous les hommes et pour notre salut".
Or ce que Dieu a choisi, réellement, c'est l'incarnation de son Fils, dans l'humilité, dans la modestie, dans la pauvreté de Nazareth ; et la lumière éclatante de la Transfiguration, qui nous parle de gloire, d'union indicible avec le Père, nous révèle, par contraste, l'humilité du quotidien de Jésus. L'intensité de sa gloire est telle que même les vêtements de Jésus deviennent éblouissants. C'étaient pourtant des vêtements de charpentier.
C'est bien pourquoi la fête du Transfiguré est si chère à tous les cœurs contemplatifs : au-delà des prises de notre intelligence, elle déploie pour notre cœur le paradoxe inouï de la personne de Jésus, vrai Dieu et vrai homme, vrai charpentier métamorphosé un instant par la gloire.
Désormais Pierre, Jacques et Jean sauront que le salut n'est qu'en Jésus, et que les temps de Moïse et d'Élie sont passés.
C'est tout le sens de la méprise de Pierre : "Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes !" Trois tentes, Pierre ? mais il y en aurait deux de trop ! Faire trois tentes, ce serait aligner Jésus sur Moïse ou Élie : Jésus serait l'un des prophètes, sans plus !
C'est pourquoi Dieu le Père écarte l'initiative brouillonne de Pierre. Tout comme Dieu a bâti pour David une maison-dynastie, sans que David ait à bâtir sa maison au Seigneur, Dieu couvre les disciples de la nuée sans qu'ils aient pu bâtir leurs tentes de mains d'hommes.
Et la voix venue du ciel commente le geste de Dieu :"Celui-ci est mon Fils bien-aimé". "Celui-ci", dit la voix ; et les disciples ne voient plus que Jésus seul, comme au jour du Baptême où le vol de la colombe avait désigné Jésus seul, Jésus, le Bien-Aimé.
C'est bien ce que nous avons à vivre chaque jour dans la foi.
Sortant en quelque sorte de la nuée théophanique, quand nous quittons l'oraison ou l'Eucharistie, nous ne voyons plus, dans l'ordinaire, que Jésus, "seul avec nous", en habits de charpentier. Mais chaque fois qu'il plaît à Dieu de "révéler son Fils en nous", nous percevons, à l'intime de nous-mêmes, transmise et amplifiée par l'Esprit Paraclet, la voix révélante du Père : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le !" Et nous nous sentons moins seuls et plus forts en descendant de la montagne.
Écouter Jésus, le Bien-Aimé, c'est adhérer à Dieu tel qu'il nous le révèle ; c'est aussi regarder le monde comme il le regarde, et nous ouvrir au salut, à la vie nouvelle, que Jésus nous offre.
Écouter Jésus, c'est garder Dieu et son amour à l'horizon de notre vie, et entrer dans son dessein, jour après jour, parmi ceux qu'il nous donne à aimer et à servir.
Écouter Jésus, c'est nous tourner résolument vers l'avenir et rester aux avant-postes de l'espérance, "puisque, en Jésus Christ, Dieu nous donne de croire en l'homme et nous rend capables de transformer le monde selon son désir" (rapport Dagens, 1033a).
C'est la même espérance qui, au-delà de nos tâches terrestres, nous fait vivre dès aujourd'hui "plus haut que ce qui meurt" (Elisabeth).
Car si la gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu.


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 Date
19 février 29
 Lieu
Thabor
 Livre
Tome 5 - ch 349.6
3ème année vie publique


       (…) Ils sont réveillés par une clarté si vive qu’elle fait s’évanouir celle du soleil ; elle se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
       Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la Croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si à sa clarté propre se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.
       Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
       Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.
       « Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.
       Lui n’entend pas.
       « Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »
       Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ne l’osent pas.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 21:14

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Dimanche 20 février 2022 - Sainte Aimée
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Soyez miséricordieux » (Lc 6, 27-38)

En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » 


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Dans son Discours sur la Montagne, aussitôt après les Béatitudes Jésus nous livre tout un enseignement sur l'amour-charité, et spécialement sur l'amour des ennemis : ennemis personnels ou ennemis du groupe auquel on appartient. Et il précise ce qu'il entend par aimer ses ennemis. Cela va très loin, et pourtant cela tient en trois mots : Faire du bien à ceux qui nous haïssent, souhaiter du bien à ceux qui nous maudissent, prier pour ceux qui nous maltraitent, c'est-à-dire parler d'eux avec Dieu qui les aime eux aussi, qui a pour eux des trésors de patience et toujours un petit bout de soleil.
Puis Jésus, après ces consignes sur l'amour sans frontières, en vient à parler de la non-violence, de la joue qu'il faut tendre, du manteau qu'il faut laisser prendre et des deux mille pas qu'il faut faire, c'est-à-dire du quart d'heure qu'il faut accepter de perdre avec un homme dans la joie ou la peine, avec ses frères en communauté, sous le regard de Jésus.
Là les difficultés redoublent. Volontiers nous dirions : "Ce n'est pas réaliste !", et nous sommes tentés de repasser après Jésus pour préciser, mettre en place ou relativiser son message paradoxal. Instinctivement nous nuançons : "Cela dépend des circonstances... Il faut voir dans chaque cas !". Et c'est vrai en un sens ; mais Jésus ne vend pas son Évangile au détail ni au rabais : c'est un nouveau style de vie qu'il veut inculquer, un nouveau regard sur la vie, les événements, les personnes et sur Dieu même.
Il s'agit en effet d'inverser nos réflexes ordinaires : réflexe du talion, qui nous fait rendre le mal pour le mal, la violence pour un oubli, l'agressivité pour un manque d'égards ; réflexe de l'égalitarisme, du donnant-donnant, du "rien pour rien", qui nous fait guetter en tout la récompense immédiate et mesurable.
Face au précepte que nous a laissé le Seigneur, nous prenons conscience du peu de place que tient dans notre cœur la gratuité, la vraie, celle qui ne sera connue de personne hormis Dieu.
L'amour vrai consiste à faire vivre. C'est toujours une initiative, un amour qui commence le premier. Et c'est bien ainsi d'ailleurs que procède l'amour de Dieu, comme le souligne Jésus : "Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants".
Jésus ose parler de récompense. Mais où est, alors, la gratuité ? La gratuité demeure entière, car la récompense dont parle Jésus n'est pas un nouvel avoir, mais un supplément d'être. Nous ne pouvons pas ne pas la vouloir de toutes nos forces, car elle consiste à "êtres fils du Très-Haut". Plus nous aimons Dieu pour lui-même, et plus nous sommes confortés dans notre autonomie de fils. Plus nous aimons nos frères pour eux-mêmes, plus grandit en nous la ressemblance à notre Père. Cette ressemblance n'est pas une récompense à laquelle nous pourrions renoncer, mais le sens et le but de notre vie sur terre. C'est même l'amorce en nous de la vie éternelle.


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 Date
14 février 28
 Lieu
Cornes d'Hattin
 Livre
Tome 3 - ch 170.10
2ème année vie publique


       “ Bienheureux serai-je si je suis miséricordieux. ”
       Quel homme pourrait dire : “ Je n’ai pas besoin de miséricorde ” ? Personne. Or, s’il est dit dans l’ancienne Loi : “ Œil pour œil et dent pour dent ”, pourquoi ne devrait-on pas dire dans la nouvelle : “ Qui aura été miséricordieux obtiendra miséricorde ” ? Tous ont besoin de pardon.
       Eh bien, ce n’est pas la formule et la forme d’un rite qui obtiennent le pardon, car ce ne sont que des symboles extérieurs accordés à l’esprit humain opaque. Mais c’est le rite intérieur de l’amour, ou encore de la miséricorde. Car si l’on a imposé le sacrifice d’un bouc ou d’un agneau et l’offrande de quelques pièces de monnaie, c’était dû au fait qu’à la base de tout mal on trouve toujours deux racines : la cupidité et l’orgueil. La cupidité est punie par la dépense qu’il faut faire pour l’offrande, l’orgueil par la confession publique du rite : “ Je célèbre ce sacrifice parce que j’ai péché. ” Et cela se fait aussi pour annoncer les temps et les signes des temps, et le sang répandu est la figure du Sang qui sera répandu pour effacer les péchés des hommes.
       Bienheureux donc celui qui sait être miséricordieux à l’égard de ceux qui sont affamés, nus, sans toit, et de ces personnes encore plus misérables dont le mauvais caractère fait souffrir à la fois elles-mêmes et ceux qui vivent avec elles. Faites preuve de miséricorde. Pardonnez, compatissez, secourez, instruisez, soutenez. Ne vous enfermez pas dans une tour de cristal en disant : “ Moi, je suis pur, et je ne descends pas parmi les pécheurs. ” Ne dites pas : “ Je suis riche et heureux et je ne veux pas entendre parler des misères d’autrui. ” Pensez que, plus vite que de la fumée dispersée par un grand vent, votre richesse, votre santé ou votre aisance familiale peuvent se dissiper. Et rappelez-vous que le cristal fait office de loupe et que ce qui serait passé inaperçu en vous mêlant à la foule, vous ne pourrez plus le tenir caché si vous vous établissez dans une tour de cristal, seuls, à l’écart, éclairés de tous côtés.
       Miséricorde pour accomplir un sacrifice d’expiation secret, continuel, saint, et obtenir miséricorde.



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeSam 19 Fév - 21:37

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Lundi 21 février 2022 - Saint Pierre Damien
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Viens au secours de mon manque de foi ! » (Mc 9, 14-29)

En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. » Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! » Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Qu'elle est poignante, qu'elle est vraie, cette prière du père de l'enfant épileptique : "Je crois ! Viens en aide à mon manque de foi !"
Elle dit en même temps son désir et son impuissance, sa volonté de s'en remettre à Jésus et les limites de sa confiance. Que manquait-t-il à la foi de cet homme ? – C'est qu'il disait encore : "Si tu peux quelque chose" : une foi totale aurait dit : "Puisque tu le peux, fais-le pour moi" ; et c'est une foi de ce type que Jésus a admirée chez le centurion (Mt 8,5 ; Lc 7,1-10), qui disait : "Dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri".
Si le dialogue de Jésus avec le pauvre père désemparé nous touche si fort, c'est qu'à travers sa réponse, Jésus dénonce et conteste la timidité de notre propre foi. Nous avons prié des heures durant en pensant à la bonté et la puissance de Jésus qui nous sauve, et pourtant il reste des "si" qui traînent dans notre cœur ; et nous disons, nous pensons : "Si le Seigneur a pitié de moi, je vais sortir de ma tristesse ; si le Seigneur regarde notre communauté, nous allons traverser l'épreuve". Mais il n'y a pas de si : de fait le Seigneur est en acte de miséricorde, de fait notre communauté est dans sa main, déjà son regard nous suit, déjà son amour est à l'œuvre, et même s'il nous fait attendre le moment où nous prendrons conscience de son secours, déjà Jésus nous a écoutés, déjà notre avenir est pris en charge par celui qui nous aime et s'est livré pour nous.
Nous connaissons, dans toutes nos relations humaines, des moments de solitude parfois douloureux ; mais devant Dieu, avec Dieu, il n'y a pas de solitude, tant que la foi demeure vivante ; et ce père malheureux de l'Évangile nous montre le chemin qu'il nous faut suivre dans toutes nos détresses : parler à Jésus de l'enfant malade, de l'homme, de la femme malade que nous sommes, des crises qui secouent notre espérance, et des paralysies de notre charité, et ajouter aussitôt : "Seigneur, je crois, je veux croire, je veux garder ma confiance, mais malgré moi je te ressens comme absent, lointain. Viens en aide à mon manque de foi".


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Lectures du jour du mois de Février 2022 Guerison-d-un-demoniaque-epileptique

 Date
19 février 29
 Lieu
Thabor
 Livre
Tome 5 - ch 349.10
3ème année vie publique


       (…) – De quoi discutiez-vous ?
       – D’un possédé. Les scribes se sont moqués de nous parce que nous n’avons pas pu le délivrer. Judas a encore essayé, c’était pour lui un point d’honneur, mais en vain. Alors nous leur avons dit : “ A votre tour d’essayer. ” Ils ont répondu : “ Nous ne sommes pas des exorcistes. ” Par hasard, il est passé des gens qui venaient de Caslot-Thabor, parmi lesquels se trouvaient deux exorcistes. Mais aucun résultat. Voici le père qui vient te prier. Ecoute-le. »
       Effectivement, un homme s’avance en suppliant et il s’agenouille devant Jésus qui est resté sur le pré en pente, de sorte qu’il surplombe le chemin d’au moins trois mètres et qu’il est bien visible pour tous.
       « Maître, lui dit l’homme, je suis allé avec mon fils à Capharnaüm pour te chercher. Je t’amenais mon malheureux fils afin que tu le délivres, toi qui chasses les démons et guéris toutes sortes de maladies. Il est souvent pris par un esprit muet. Dans ce cas, il ne peut que pousser des cris rauques comme une bête qui s’étrangle. L’esprit le jette à terre, et lui se roule en grinçant des dents, en écumant comme un cheval qui ronge son mors ; de plus, il se blesse ou risque de mourir noyé ou brûlé, ou bien encore écrasé, car l’esprit l’a envoyé plus d’une fois à l’eau, dans le feu ou en bas des escaliers. Tes disciples ont essayé, mais n’ont pas pu. Oh ! Seigneur plein de bonté ! Pitié pour moi et pour mon enfant ! »
       Jésus flamboie de puissance pendant qu’il s’écrie :
       « O génération perverse, foule satanique, légion rebelle, peuple d’enfer incrédule et cruel, jusqu’à quand devrai-je rester à ton contact ? Jusqu’à quand devrai-je te supporter ? »
       Il est si imposant qu’il se fait un silence absolu et que les railleries des scribes cessent.
       Jésus dit au père :
       « Lève-toi et amène-moi ton fils. » (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeVen 25 Fév - 17:12

Lectures du jour du mois de Février 2022 Mt16_18

Mardi 22 février 2022 - Bienheureuse Isabelle de France
Lectures du jour du mois de Février 2022 Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16, 13-19)

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » 


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"Pour vous, qui suis-je ?", demande Jésus à Simon Pierre. Et Pierre de répondre, au nom de tous les autres : "Tu es le Messie, le fils du Dieu vivant !" Alors Jésus, heureux de cette première affirmation de la foi des disciples, répond à son tour à Pierre par une béatitude : "Heureux es-tu, car c'est mon Père qui t'a révélé cela".
De cette béatitude nous entendons un écho dans le discours après la Cène lorsque Jésus déclare : "Nul ne vient à moi si mon Père qui m'a envoyé ne le tire". Saint Paul dira, plus tard, dans l'allégresse de cette béatitude "Il a plu à Dieu de révéler son fils en moi ". C'est la Béatitude de ceux et de celles qui se veulent enseignables par Dieu, qui se laissent attirer par le Père vers le Fils, puis conduire par le Fils jusqu'à l'amour du Père ; c'est le bonheur en Dieu de ceux que l'Esprit vient habiter pour faire vivre en eux la parole de Jésus.
Cette joie est pour nous si nous laissons Dieu moduler en nous comme il veut la lumière et la vérité ; mais elle nous échappe dès que nous nous appuyons sur les évidences "de la chair et du sang", sur une vision trop humaine des voies du Père, et sur des prospectives qui ne respectent plus ni les lenteurs ni les silences de Dieu.
C'est Dieu qui commence, c'est Dieu qui aime et qui sauve, et c'est toujours lui qui reste le maître des chemins et des appels. Il a demandé à l'homme de nommer tous les animaux, mais il s'est réservé de donner à chaque homme son nom de grâce et de mission. "Moi, dit Jésus, je te le déclare, tu es Pierre". Tout le monde l'appelait Shim'on fils de Yônas ; Jésus lui donne un nom programme : "Tu es Pierre", pierre à bâtir. L'édifice spirituel que Jésus envisage aura pour fondation cet homme capable de toutes les fidélités et de tous les reniements, capable d'aveuglement comme de la plus belle conversion. Voilà bien une fondation paradoxale, qui n'a pas de solidité en elle-même et qui doit sa fermeté uniquement à Celui qui la pose. Et c'est l'un des mystères de l'Église tout au long du temps : la pierre de base ne cesse pas d'être fragile, mais Jésus ne cesse pas de bâtir sur elle. II a dit "je bâtirai", non pas une fois pour toutes, mais tous les jours, jusqu'à la fin du monde, et c'est pourquoi la maison fragile ne sera jamais renversée.
Pourquoi, dès lors, aurions-nous peur de nos propres fragilités ? Pourquoi craindre une victoire des forces de la mort, si notre bâtisseur est le Seigneur de la vie, et si c'est lui qui donne chaque jour à notre communauté son nom, son visage et sa mission ? De même que nous n'appuyons pas notre confiance sur Pierre, mais sur le Seigneur qui fortifie Pierre, et sur la foi de Pierre en son Seigneur, de même n'avons-nous pas à attendre une communauté assurée d'elle-même, de sa route, de ses forces et de son avenir : il nous suffit de faire fond ensemble sur Celui qui bâtit la maison, qui rassemble sa communauté, et qui la nourrit chaque matin de sa parole et du Pain de sa vie.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Confession-de-pierre-a-cesaree

 Date
13 février 29
 Lieu
Panéade
 Livre
Tome 5 - ch 343.5
3ème année vie publique


        (…) – Et vous, qui dites-vous que je suis ? Répondrez franchement, selon votre jugement, sans tenir compte de mes paroles ou de celles d’autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?
        – Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, s’écrie Pierre en s’agenouillant, les bras tendus vers le haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l’embrasser en disant :
        – Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jonas ! Car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour où tu es venu vers moi, tu t’es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n’avais pas vu de manifestation surnaturelle comme ton frère ou Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d’ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n’as pas profité d’un miracle et tu ne m’as pas vu en accomplir, et je ne t’ai pas donné de signe de ma puissance comme je l’ai fait et comme l’ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n’as pas été subjugué par ma volonté comme Matthieu le publicain. Et pourtant tu t’es écrié : “ Il est le Christ ! ” Dès le premier instant où tu m’as vu, tu as cru et jamais ta foi n’a été ébranlée. C’est pour cela que je t’ai appelé Céphas ; pour la même raison, c’est sur toi, Pierre, que j’édifierai mon Eglise et les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. C’est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j’ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef à qui l’obéissance et le respect sont dus comme à un autre moi-même. Et c’est tel que je le proclame devant vous tous. »
        (…) Si Jésus avait écrasé Pierre sous une grêle de reproches, les pleurs de Pierre n’auraient pas été aussi forts. Il s’effondre, il éclate en sanglots, le visage sur la poitrine de Jésus. Des larmes qui n’auront leurs égales que dans celles, incoercibles, de sa douleur d’avoir renié Jésus. Maintenant ce sont des pleurs faits de mille sentiments humbles et bons. Un peu de l’ancien Simon – ce pêcheur de Bethsaïde qui, à la première annonce de son frère, avait dit en riant : « Le Messie t’apparaît !… Vraiment ! » sur un ton incrédule et en plaisantant –, un peu de l’ancien Simon s’effrite sous cette émotion pour laisser apparaître toujours plus nettement, sous la couche amincie de son humanité, Pierre, le pontife de l’Eglise du Christ.
        Quand il relève la tête, timide, confus, il ne sait faire qu’un geste pour dire tout, pour promettre tout, pour se donner tout entier à son nouveau ministère : celui de jeter ses bras courts et musclés au cou de Jésus et l’obliger à se pencher pour l’embrasser, en mêlant sa barbe et ses cheveux un peu hérissés et grisonnants, à la barbe et aux cheveux soyeux et dorés de Jésus. Puis il le regarde d’un regard plein d’adoration, affectueux, suppliant de ses yeux un peu bovins, luisants et rougis par les larmes qu’il a versées, en tenant dans ses mains calleuses, larges, épaisses, le visage ascétique du Maître penché sur le sien, comme si c’était un vase d’où coulait une liqueur vivifiante… et il boit, boit, boit douceur et grâce, sécurité et force, de ce visage, de ces yeux, de ce sourire…



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeVen 25 Fév - 17:14

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Mercredi 23 février 2022 - Saint Alexandre l'Acémète
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui qui n’est pas contre nous est pour nous » (Mc 9, 38-40)

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » 


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Lectures du jour du mois de Février 2022 EgliseGeorgieArmenie-GIMP



Arrêtons-nous quelques instants sur la question posée par Jean, le fougueux, l'exclusif, l'homme d'un seul maître, et sur la réponse de Jésus.
"En ton nom" signifie, d'après le sens de l'hébreu : "En se référant à toi". À l'époque, les exorcistes conjuraient les démons "au nom" de Yahweh, de Salomon, le modèle des guérisseurs et des exorcistes, au nom des démons eux-mêmes ou des exorcistes célèbres. Dès lors, pourquoi pas au nom de Jésus ? Tous le savent déjà : dans le nom de Jésus toute la puissance (divine) est présente ; le nom de Jésus est porteur de puissance, de force libératrice.       
Mais ces exorcistes n'appartiennent pas au cercle des disciples qui ont reçu "force et puissance sur les démons". Les Apôtres, et Jean en particulier, réagissent avec l'étroitesse des privilégiés, comme des propriétaires de l'appel de Jésus, et comme pour canaliser la puissance de Dieu, pour circonscrire d'avance le champ de sa miséricorde : "Il ne nous suit pas !". Luc dit même : "Il ne suit pas avec nous !".
La réponse de Jésus essaie d'inculquer aux disciples la tolérance. Elle situe à trois niveaux : moi – nous – vous.
Jésus fait d'abord une constatation d'expérience : faire un miracle en mon nom, ce n'est pas mal parler de moi. Puis le Maître énonce une maxime générale, qui regarde cette fois la communauté chrétienne, dont Jésus est solidaire. Et il dit : "nous". "Celui qui n'est pas contre nous est pour nous". C'est particulièrement vrai en temps de persécution. Jésus propose un exemple concret, qui confirme la maxime générale. Il s'agit de "vous", cette fois. Et la parole de Jésus est assortie d'une promesse solennelle : "Amen !", qui réaffirme la fidélité de Dieu envers ceux qui le servent.
Le verre d'eau, c'est l'ABC de l'hospitalité en pays chaud, mais le donner à un chrétien parce que chrétien, ou bien que chrétien, surtout en période de persécutions, c'est mériter l'amitié de Jésus.
Le verre d'eau n'est pas grand-chose. Mais le motif pour lequel on le donne est important : peu de chose est nécessaire pour avoir droit à la reconnaissance du Christ !
À l'intolérance des Apôtres s'oppose donc l'accueil universel de Jésus. Les disciples voulaient s'en prendre à ceux qui ne suivaient que de loin, et de l'extérieur. Jésus au contraire prend pour lui le moindre verre d'eau donné à un chrétien, même par un homme très extérieur à la communauté, même si le donateur ne se réfère que de très loin à Celui que les chrétiens révèrent.
La parole de Jésus nous rejoint aisément, à notre époque où tant d'allergies, intellectuelles, sociales, politiques, opposent les hommes, et même les chrétiens.
Ce n'est pas rien, pour un homme, que de se référer au Christ, même si sa motivation reste tant soit peu intéressée, même si son approche du Christ demeure ambiguë, même s'il est encore à mi-chemin de la foi explicite. Et rien ne permet de le prendre pour un ennemi du Règne de Dieu.
Bien des hommes et des femmes, tout en rejetant notre témoignage ou même notre amitié, gardent au fond du cœur une admiration sans bornes pour Jésus et une secrète espérance en lui.
Bien des hommes de bonne volonté font reculer la haine ou le malheur dans le monde, pour un idéal qu'ils ne savent pas encore nommer.
Nombre de jeunes, encore éloignés de l'Église, redécouvrent en Jésus une raison de vivre.
Sommes-nous prompts à relever l'imprécision de leur recherche, à dénoncer des dangers d'amalgame, ou au contraire à deviner l'étincelle de foi, ou l'Esprit Saint qui œuvre de manière invisible ?
C'est un test que Jésus aujourd'hui nous propose, le test de la largeur de notre cœur et de notre esprit œcuménique. Sommes-nous des disciples sans frontières, sans barrières, sans œillères ? Sommes-nous des chrétiens tout azimuth ? Sommes-nous, en famille ou en communauté, patients envers ceux qui cherchent ? Savons-nous voir le cœur au-delà des mots maladroits ? Savons-nous deviner l'amour profond au-delà des attitudes raides ou désinvoltes ?
Il est des hommes qui suivent le Christ, même si ce n'est pas avec nous, même si ce n'est plus avec nous et pas tout à fait comme nous. Dieu connaît les siens, et l'Esprit, lui, s'y retrouve.
C'est sans doute ce que Jésus, ce jour-là, a voulu dire.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Le-plus-grand-dans-le-royaume

 Date
20 février 29
 Lieu
Capharnaüm vers Dalmanutha
 Livre
Tome 5 - ch 352.15
3ème année vie publique


       (…) Jésus s’interrompt brusquement et demande :
       « Mais pourquoi donc ennuyez-vous toujours Jean ? Que veulent-ils de toi ? »
       Jean rougit comme une flamme, et Barthélemy, Thomas, Judas baissent la tête en se voyant découverts.
       « Eh bien ? demande impérieusement Jésus.
       – Maître, mes compagnons veulent que je te dise quelque chose.
       – Parle donc !
       – Aujourd’hui, pendant que tu étais chez ce malade et que nous parcourions le pays comme tu l’avais dit, nous avons vu un homme qui n’est pas ton disciple, et que nous n’avons même jamais remarqué parmi ceux qui écoutent tes enseignements ; il chassait des démons en ton nom dans un groupe de pèlerins qui allaient à Jérusalem. Et il y parvenait. Il a guéri quelqu’un qui avait un tremblement lui interdisant tout travail, et il a rendu la parole à une fillette qui avait été assaillie dans le bois par un démon qui avait pris la forme d’un chien et qui lui avait lié la langue. Il disait : “ Va-t’en, démon maudit, au nom du Seigneur Jésus, le Christ, Roi de la souche de David, Roi d’Israël. C’est lui le Sauveur, le Vainqueur. Fuis devant son nom ! ” et le démon s’enfuyait réellement. Nous nous sommes fâchés et le lui avons interdit. Il nous a rétorqué : “ Qu’est-ce que je fais de mal ? J’honore le Christ en débarrassant son chemin des démons qui ne sont pas dignes de le voir. ” Nous lui avons répondu : “ Tu n’es pas exorciste en Israël, et tu n’es pas disciple du Christ. Il ne t’est pas permis de faire cela. ” Il a repris : “ Il est toujours permis de faire le bien ” et s’est révolté contre notre injonction en disant : “ Je continuerai à faire ce que je fais ! ” Voilà, ils voulaient que je te rapporte cela, surtout maintenant que tu as dit qu’au Ciel, il y aura tous ceux qui ont combattu Satan.
       – C’est bien. Cet homme en fera partie. Il en fait déjà partie. Il avait raison et vous, vous aviez tort. Les chemins du Seigneur sont infinis, et il n’est pas dit que seuls ceux qui prennent la voie directe arriveront au Ciel. En tout lieu et en tout temps, et de mille manières, il y aura des créatures qui viendront à moi, et peut-être même par une route qui au début était mauvaise. Mais Dieu verra la droiture de leur intention et les conduira sur le bon chemin. De même, il y en aura qui, par l’ivresse de la triple concupiscence, sortiront de la bonne route et en prendront une autre qui les éloigne ou même qui les déroute complètement. Vous ne devez donc jamais juger vos semblables. Dieu seul voit. Faites en sorte, vous, de ne pas sortir de la bonne voie, où la volonté de Dieu, plutôt que la vôtre, vous a placés. Et quand vous voyez quelqu’un qui croit en mon nom et agit par lui, ne le traitez pas d’étranger, d’ennemi, de sacrilège. C’est bien l’un de mes sujets, ami et fidèle, puisqu’il croit en mon nom spontanément et mieux que plusieurs d’entre vous. C’est pourquoi mon nom sur ses lèvres opère des prodiges semblables aux vôtres et peut-être davantage. Dieu l’aime parce qu’il m’aime et il finira de l’amener au Ciel. Personne, s’il fait des prodiges en mon nom, ne peut être pour moi un ennemi et dire du mal de moi. Mais, par son activité, il apporte au Christ honneur et témoignage de foi. En vérité, je vous dis que croire en mon nom suffit déjà pour sauver sa propre âme. Car mon nom est Salut. Aussi je vous dis : si vous le rencontrez de nouveau, ne lui faites aucune interdiction, mais au contraire appelez-le “ frère ” parce qu’il l’est réellement, même s’il est encore en dehors de l’enceinte de ma Bergerie. Qui n’est pas contre moi est avec moi. Celui qui n’est pas contre vous est pour vous.
       – Nous avons péché, Seigneur ? demande Jean, contrit.
       – Non. Vous avez agi par ignorance mais sans malice. Il n’y a donc pas de faute. Mais, à l’avenir, ce serait une faute parce que, désormais, vous savez. Et maintenant allons dans nos maisons. Que la paix soit avec vous. » (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeVen 25 Fév - 17:20

Lectures du jour du mois de Février 2022 FR-Evangile-Illustre-2018-05-24_web

Jeudi 24 février 2022 - Saint Modeste
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Vivez en paix entre vous » (Mc 9, 41-50)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. Chacun sera salé au feu. C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Saint Marc a rassemblé, dans cet évangile, deux paraboles de Jésus sur le scandale, c'est-à-dire sur tout ce qui fait achopper et provoque la chute.
Celui qui provoque la chute des petits n'est pas digne de survivre. Par "petits", il faut entendre ici, avec saint Marc, non pas les enfants, mais les petites gens de la communauté chrétienne, ceux qui sont sans pouvoir, sans malice et sans défense.
Dieu les revendique pour siens, et c'est pourquoi la menace est sévère : ceux qui font chuter ces petits se condamnent eux-mêmes à plonger au fond de la mer avec, pour collier, une meule de basalte.
Mais qu'en est-il pour ceux qui sont pour eux-mêmes une occasion de chute ? Qu'en sera-t-il pour la main qui saisit, qui arrache et retient ? Qu'en sera-t-il du pied qui écrase, qui se hâte vers le mal ou cherche toujours un ailleurs ? Que deviendra l'œil qui guette, qui déforme, qui convoite ?
Jésus répond d'un seul mot : "Coupe-le. Arrache-le !"
Et pourtant, quel outil magnifique qu'une main humaine ! Quelle merveille qu'un œil !
Qu'importe : ces atouts majeurs seront écartés s'ils doivent nous barrer la route de la vie ; les vrais sarments seront taillés pour que passe la sève en abondance.
Laissons ici à la parole de Jésus tout son tranchant, car c'est bien par certaines morts partielles que nous débouchons dans la vie :
"Je considère tout désormais comme désavantageux, dit Paul (Ph 3,Cool, au prix du gain suréminent qu'est la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur.
Pour lui j'ai accepté de tout perdre, afin de gagner le Christ et d'être trouvé en lui".
Un jour ou l'autre, sur le chemin de la vraie vie, Jésus nous demande effectivement de lui abandonner l'une de nos mains et de continuer à servir humblement avec celle qui reste, comme si de rien n'était.
Ou bien il nous demande le sacrifice de notre mobilité, l'abandon volontaire de tout un secteur d'initiative, soit qu'il fait obstacle à notre liberté de fils, soit parce que nous sommes devenus propriétaires des dons de Dieu, ou simplement parce qu'il veut pour nous la fécondité du grain qui meurt en terre profonde.
À la limite, nous arriverons dans le Royaume sur un pied, ou nous arriverons borgnes, heureux d'avoir perdu le regard orgueilleux ou avide qui nous cachait la vraie lumière.
N'allons pas imaginer pour autant que Dieu veuille emplir son Royaume de ratés et d'éclopés. Jésus veut simplement souligner l'urgence des enjeux, et le réalisme des choix qui nous attendent. Il veut aussi tourner notre cœur vers une formidable promesse ! La vie qu'il nous prépare et qu'il nous fait anticiper sera sans commune mesure avec l'intégrité physique et avec les réussites d'ici-bas.
Il veut, enfin, donner à notre vie de foi tout son sens, tout son prix, tout son sel.
Car selon Jésus il ne suffit pas d'avoir le sel à portée de la main, il faut avoir le sel en nous-mêmes. Nous n'avons pas à guetter à l'extérieur, dans les autres ou dans les événements, ce qui va donner du goût à notre existence ou nous donner le goût de vivre. Le sel est déjà en nous, puisque nous avons l'amitié du Christ, puisque son Esprit dynamise notre cœur, intercède pour nous par des gémissements au-delà de toute parole, et nous fait "désirer selon Dieu" (Rm Cool.
C'est bien ce sel de l'Esprit qui fait grandir en nous la liberté filiale, et épanouit en nous la belle autonomie affective de l'ami ou de l'épouse du Seigneur. Fortifiés intérieurement par l'Esprit, nous devenons capables d'accueillir l'autre pour lui-même, pour qu'il s'accueille lui-même, et se reçoive lui-même des mains de Dieu.
Allégés de toute volonté de puissance, de tout désir d'annexer l'autre, nous sommes, en même temps, immunisés contre la peur, la peur de l'autre, la peur de nous-mêmes devant l'autre, et Dieu "guide nos pas sur un chemin de paix".
"Ayez du sel en vous-mêmes, dit Jésus, et vivez en paix les uns avec les autres".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
20 février 29
 Lieu
Capharnaüm vers Dalmanutha
 Livre
Tome 5 - ch 352.13
3ème année vie publique


       (…) Et gardez-vous de scandaliser l’un de ces petits dont l’œil voit Dieu. On ne doit jamais scandaliser personne. Mais malheur, trois fois malheur, à celui qui déflore la candeur ignorante des enfants ! Laissez-les être des anges, le plus que vous pouvez. Le monde et la chair sont trop répugnants pour l’âme qui vient des Cieux ! Et l’enfant, par son innocence, est encore tout âme. Respectez l’âme de l’enfant et son corps lui-même, comme vous respectez un lieu sacré. L’enfant lui aussi est sacré, car il a Dieu en lui. En tout corps se trouve le temple de l’Esprit, mais le temple de l’enfant est le plus sacré et le plus profond, il est au-delà du double Voile. Ne remuez même pas les voiles de la sublime ignorance de la sensualité par le vent de vos passions.
       Je voudrais un enfant dans toute famille, au milieu de toute réunion de personnes, pour qu’il serve de frein aux passions des hommes. L’enfant sanctifie, repose et rafraîchit par le seul rayonnement de ses yeux sans malice. Mais malheur à ceux qui lui enlèvent sa sainteté par leur scandaleuse manière d’agir ! Malheur à ceux qui, par leur conduite licencieuse, transmettent leur malice aux enfants ! Malheur à ceux qui, par leurs propos et leur ironie, blessent la foi que les enfants ont en moi ! Il vaudrait mieux qu’on leur attache au cou une meule de moulin, et qu’on les jette à la mer pour qu’ils s’y noient avec leurs perversités. Malheur au monde pour les scandales qu’il cause aux innocents ! Car, s’il est inévitable qu’il arrive des scandales, malheur à l’homme qui les provoque par sa faute !
       Personne n’a le droit de faire violence à son corps et à sa vie, car la vie et le corps viennent de Dieu, et lui seul a le droit d’en prendre une partie ou le tout. Pourtant, je vous dis que si votre main est pour vous incitation au péché, il vaut mieux que vous la coupiez, que si votre pied vous porte à causer du scandale, il est bon que vous le coupiez. Entrer manchots ou boiteux dans la Vie vaut mieux, pour vous, que d’être jetés au feu éternel avec vos deux mains et vos deux pieds. Et s’il ne suffit pas d’un pied ou d’une main coupés, faites couper aussi l’autre main ou l’autre pied, pour ne plus donner le mauvais exemple et pour avoir le temps de vous repentir avant d’être jetés là où le feu ne s’éteint pas et ronge comme un ver pour l’éternité. Et si c’est votre œil qui est pour vous occasion de scandale, arrachez-le. Il vaut mieux être borgne que d’être en enfer avec les deux yeux. Avec un seul œil ou même sans aucun, arrivés au Ciel, vous verrez la Lumière, alors qu’avec les deux yeux du vice, vous verrez en enfer ténèbres et horreur. Et rien d’autre. (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeVen 25 Fév - 17:21

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Vendredi 25 février 2022 - Saint Nestor de Pamphylie
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare ! » (Mc 10, 1-12)

En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait. Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Les Pharisiens voulaient tendre à Jésus un piège et le mettre en contradiction avec Moïse. Ils ont posé leur question au sujet du divorce, plus exactement au sujet du renvoi de l'épouse, mais la réponse de Jésus éclaire d'un coup tous les secteurs de la vie morale : Vous vous appuyez sur une permission de Moïse, dit Jésus à ses contradicteurs ; mais avant Moïse, il y a Dieu, avant les arrangements de Moïse, il faut voir le dessein de Dieu, comment Dieu a fait les choses "au commencement", c'est-à-dire au moment de la création.
Dieu a voulu la complémentarité de l'homme et de la femme ; il les a voulus différents, tout en donnant à l'homme et à la femme une égale dignité. C'est à partir de cette différence qu'il a créé la merveille de l'amour et la merveille de la vie, et il a dit : "Les deux ne feront qu'un seul être". Ils demeurent différents ; elle et lui restent comptables devant Dieu de leurs choix et de leur liberté ; mais l'amour a lié entre eux un lien irréversible, irréversible parce qu'ils sont entrés tous deux, librement, dans l'œuvre de Dieu. Ce que Dieu a uni, ce que Dieu a voulu un, il n'appartient pas aux humains de le désunir. Personne ne peut défaire ce que Dieu a fait ; personne ne peut dédire ce que Dieu a dit.
En particulier aucune loi humaine ne peut prévaloir contre le dessein de Dieu. Qu'il s'agisse de l'indissolubilité du couple, de l'euthanasie, des progrès de la génétique, des droits de l'embryon humain ou de son usage à des fins de recherche scientifique, le croyant doit se déterminer, finalement, non à partir de ce que permettent ou réprouvent les gouvernements européens, mais à partir de ce que Dieu a fait pour l'homme et de ce que Dieu a dit de la vie et de la mort.
Déjà saint Paul rappelait aux chrétiens : "Ne vous modelez pas sur le monde présent, mais métamorphosez-vous par un changement de votre mentalité, pour discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait" (Rm 12,1).
Cependant, autant le chrétien doit se montrer courageux dans ses propres choix, autant il doit se garder de condamner ceux qui l'entourent, croyants ou incroyants. Réprouver une action, même avec énergie, n'équivaut jamais à rejeter ceux qui ont agi. Pour prendre un exemple : quelle est la famille qui ne compte aujourd'hui des cas douloureux de foyers désunis ou de couples recomposés, en dépit de l'échec d'un premier amour ? Que pouvons-nous faire, dans le silence du cloître, sinon respecter douloureusement ces options douloureuses, et porter dans la prière ou dans l'imploration ces hommes et ces femmes blessés, comme Dieu les porte dans son amour et sa miséricorde ?
De même notre conscience de croyants ne peut que s'insurger devant certaines audaces scientifiques qui ôtent à l'être humain toute sa dignité. Mais, parce que nous sommes dans l'Église des permanents de la prière, il nous faut tout autant demander lumière et discernement pour tant de savants chrétiens confrontés aux énigmes de la vie, et qui travaillent sur les marges du savoir, face à des problèmes que jamais personne ne s'est posés, et avec des pouvoirs que jamais les hommes n'ont eus en mains. Personne, parfois, n'est passé avant eux pour faire des lois, pour permettre ou interdire ; et souvent, face à la complexité de ce qu'ils découvrent, ils se demandent, angoissés : "Qu'est-ce que Dieu a voulu au commencement ?"
"Envoie, Seigneur, ta lumière et ta vérité, qu'elles soient leur guide, et les ramène", dans la paix, "face au mystère où tu fais ta demeure".
Fortifie, Seigneur, ceux que tu as unis pour toujours par le sacrement du mariage. Qu'ils puisent dans ta fidélité le courage de se rester fidèles.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lectures du jour du mois de Février 2022 Discours-sur-divorce-mariage-celibat

 Date
26 février 29
 Lieu
Gadara
 Livre
Tome 5 - ch 357.10
3ème année vie publique


       – Que désirez-vous savoir ?
       – Nous voulions savoir s’il est permis à l’homme de répudier sa femme pour un motif quelconque. C’est une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit là où cela arrive. Les gens s’adressent à nous pour savoir si c’est permis et nous répondons suivant les cas.
       – En approuvant le fait accompli quatre-vingt-dix fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous n’approuvez pas, il s’agit des pauvres ou de vos ennemis.
       – Comment le sais-tu ?
       – Parce qu’il en est ainsi de toutes les affaires humaines. Et j’ajoute une troisième catégorie : celle où, si le divorce était permis, il se justifierait davantage, comme dans les vrais cas pénibles tels qu’une lèpre incurable, une condamnation à vie, ou une maladie honteuse…
       – Alors, pour toi, ce n’est jamais permis ?
       – Ni pour moi, ni pour le Très-Haut, ni pour aucune âme droite. N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement des jours, a créé l’homme et la femme ? Et qu’il les créa mâle et femelle ? Il n’avait pas besoin de le faire. S’il l’avait voulu, il aurait pu, pour le roi de la Création fait à son image et à sa ressemblance, créer un autre mode de procréation, qui aurait été tout aussi bon, bien que différent de tout autre moyen naturel. Et il a dit : “ Pour cette raison, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à la femme, et les deux seront une seule chair. ” Dieu les a liés en une seule unité. Ils ne sont donc plus “ deux ” chairs mais “ une ” seule. Ce que Dieu a uni, parce qu’il a vu que c’était “ bon ”, que l’homme ne le sépare pas, car si cela arrivait, ce ne serait plus bon.
       – Dans ce cas, pourquoi Moïse a-t-il donc dit : “ Si un homme a pris une femme, mais qu’elle n’a pas trouvé grâce à ses yeux pour quelque chose de honteux, il lui écrira un libelle de répudiation, le lui remettra en mains propres et la renverra de sa maison ” ?
       – C’est à cause de la dureté de votre cœur : pour éviter, par un ordre, des désordres trop graves. C’est pour cela qu’il vous a permis de répudier vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Car la femme n’est pas une bête qui, selon les caprices de son maître ou les libres circonstances naturelles, est soumise à tel ou tel mâle, chair sans âme qui s’accouple pour la reproduction. Vos femmes ont une âme comme vous, et il n’est pas juste que vous la piétiniez sans pitié. S’il est dit dans sa condamnation : “ Tu seras soumise au pouvoir de ton mari et il te dominera ”, cela doit se produire selon la justice et non selon la tyrannie qui lèse les droits d’une âme libre et digne de respect.
       En répudiant alors que ce n’est pas permis, vous offensez l’âme de votre compagne, la chair jumelle qui s’est unie à la vôtre, ce tout qu’est la femme que vous avez épousée en exigeant son honnêteté, alors que vous, parjures, vous allez vers elle, déshonorés, diminués, parfois corrompus, et vous continuez à l’être en profitant de toute bonne occasion pour la blesser et donner libre cours à vos passions insatiables. Vous faites de vos femmes des prostituées ! Pour aucun motif, vous ne pouvez-vous séparer de la femme qui vous est unie selon la Loi et la Bénédiction. C’est seulement dans le cas où la grâce vous touche, quand vous comprenez que la femme n’est pas un objet que l’on possède mais une âme et donc qu’elle a des droits égaux aux vôtres d’être reconnue comme faisant partie intégrante de l’homme et non pas comme son objet de plaisir, et c’est seulement dans le cas où votre cœur est assez dur pour ne pas épouser une femme après avoir profité d’elle comme d’une courtisane, seulement pour faire disparaître le scandale de deux personnes qui vivent ensemble sans la bénédiction de Dieu sur leur union que vous pouvez renvoyer une femme. C’est qu’alors il ne s’agit pas d’union mais de fornication, et qui souvent n’est pas honorée par la venue des enfants supprimés contre nature ou éloignés comme déshonorants.
       Dans aucun autre cas, dans aucun autre. Car si vous avez des enfants illégitimes d’une concubine, vous avez le devoir de mettre fin au scandale en l’épousant si vous êtes libres. Je ne m’arrête pas à l’adultère consommé au détriment d’une femme ignorante. Pour cela, il y a les pierres de la lapidation et les flammes du shéol. Mais pour celui qui renvoie son épouse légitime parce qu’il en est las et qui en prend une autre, il n’y a qu’un jugement : c’est un adultère. Il en est de même pour celui qui prend une femme répudiée, car si l’homme s’est arrogé le droit de séparer ce que Dieu a uni, l’union matrimoniale continue aux yeux de Dieu et celui qui passe à une seconde femme sans être veuf est maudit. Quant à l’homme qui, après avoir répudié sa femme, après l’avoir abandonnée aux craintes de l’existence qui l’obligent à se remarier pour avoir du pain, la reprend si elle reste veuve du second mari, il est également maudit. Car, bien qu’étant veuve, elle a été adultère par votre faute et vous redoubleriez son adultère. Avez-vous compris, ô pharisiens qui me tentez ? »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeVen 25 Fév - 17:29

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Samedi 26 février 2022 - Saint Alexandre
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains » (Mc 10, 13-16)

En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Ce jour-là Jésus s'indigna : on voulait barrer la route à des enfants ! Les disciples entendaient sans doute rester entre adultes, et estimaient que Jésus allait perdre son temps avec tous ces enfants, bien incapables de comprendre le moindre discours. Or Jésus, au contraire, ne se lassait pas d'accueillir les enfants ; et à ses yeux ils étaient une parabole vivante de l'accueil du Royaume.
Ce que nous envions souvent à l'enfant, c'est son innocence. Même s'il est parfois rempli d'agressivité, de jalousie ou d'impatience, jamais il ne met dans ses actions cette volonté consciente de faire mal ou de mal faire qui est la racine du péché.
En plus de cette innocence, ce qui fait la véritable richesse de l'enfant, c'est un ensemble de qualités innées que l'adulte essaie vainement de retrouver, tout au long de sa vie, à coups d'ascèse et de conversions.
D'abord l'enfant accepte d'avoir besoin des autres. Pour vivre, il lui faut tout recevoir : nourriture, chaleur, sécurité, affection. Il ne se révolte pas d'être ainsi dépendant, et il est heureux de faire confiance. Dès qu'on porte un enfant sur les bras durant quelques minutes, on dit : "Oh qu'il est lourd !". C'est parfois pour faire plaisir à la maman, mais de fait un enfant ne cherche pas à se faire léger : il s'abandonne de tout son poids dans les bras qui l'accueillent.
Et puis l'enfant trouve normal d'être aimé, compris, attendu, pardonné. Il ne s'interroge pas sur ce qu'il vaut, et ne se demande pas s'il est propre ou barbouillé, parce qu'il est sûr d'avance d'être aimé comme il est, d'être grondé quand il le mérite, et d'être lavé aussi souvent qu'il le faudra.
Enfin l'enfant est tout en promesse, et sans s'occuper de l'avenir il a tout l'avenir devant lui. Sa chance, c'est son inachèvement, sa souplesse, son ouverture.
"Laissez les enfants venir à moi, disait Jésus ; ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent".
Le Royaume n'est pas pour les orgueilleux murés dans leur autonomie, jaloux de leurs certitudes et de leurs options, mais pour ceux qui acceptent d'avoir besoin du salut et du pardon, d'avoir besoin de Dieu ; pour ceux qui consentent à faire fond sur Dieu et à s'appuyer sur Lui de tout le poids de leur humanité.
Le Royaume est pour ceux qui se laissent aimer, qui laissent Dieu les aimer autant qu'Il veut et comme Il veut ; pour tous ceux qui prennent conscience de la tendresse de Dieu à l'œuvre dans leur vie, et qui aiment suffisamment le Père pour trouver cela normal.
Le Royaume de Dieu est pour ceux qui restent en marche vers la promesse et qui n'attendent plus le repos avant le repos que le Christ donnera dans l'aujourd'hui éternel. En ceux-là le Règne de Dieu peut grandir, parce qu'ils ignorent toutes les limites et toutes les timidités. Viennent les épreuves, viennent le grand vent de la vie et les longues patiences, les vrais enfants de Dieu se savent précédés et attendus par le Christ, et sans impatience ils se hâtent vers la Rencontre.
"En vérité, je vous le déclare, disait Jésus, celui qui n'accueille pas le Royaume comme un enfant n'y entrera pas".
Et nous voilà, chaque matin, devant l'entrée, embarrassés du poids de nos savoirs, de nos pouvoirs, de notre faire-valoir, alourdis de toutes nos peurs d'adultes, vieillis trop tôt par nos refus de l'aventure ; et nous appelons, du plus profond de nous-mêmes, l'enfant que nous étions, afin qu'il vienne nous réapprendre la foi aux grands yeux, la charité aux vraies audaces, et l'espérance à tout petits pas.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
25 mars 29
 Lieu
Béthanie
 Livre
Tome 6 - ch 378.8
3ème année vie publique


       (…) et il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.
       « Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.
       Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.
       Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent les enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :
       « Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les con­duisent. »
       Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes…
       Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait.



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeVen 25 Fév - 19:04

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Dimanche 27 février 2022 - Sainte Honorine
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Enlève d’abord la poutre de ton œil » (Lc 6, 39-45)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »  Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. »


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Jésus vise trois sortes d'aveuglement, et des trois il faut nous méfier.
D'abord l'aveuglement total de ceux qui n'ont jamais vu ou qui ne verront plus jamais. Nos frères qui sont physiquement aveugles connaissent bien leur handicap ; et même s'ils mettent leur point d'honneur à ne pas demander d'aide, ils ne se risqueraient pas à guider un autre non-voyant.
C'est bien pourtant ce qui arrive en cas d'aveuglement spirituel : plus un homme ignore qu'il ne voit pas et plus il met en danger ceux qui l'entourent et lui font confiance. C'est cette illusion redoutable que Jésus, dans saint Matthieu, reproche par deux fois aux Pharisiens : "Malheureux êtes-vous, guides aveugles !" (23,16.19); et il met ses disciples en garde contre leurs prétentions : "Laissez-les: ce sont des aveugles qui guident des aveugles" (15,14), ce sont des plants que mon Père n'a pas plantés : il n'a donné à ces hommes aucun mandat, aucune autorité, aucune lumière spéciale. Paul, à son tour, se montrera sévère pour la suffisance des faux maîtres :
"Toi qui te reposes sur la Loi et qui mets ton orgueil en ton Dieu, toi qui connais sa volonté, toi qui, instruit par la Loi, discerne l'essentiel, toi qui es convaincu d'être le guide des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, toi qui enseignes autrui, tu ne t'enseignes pas toi-même !" (Rm 2,17-21).
Ne pas voir la vérité n'est pas forcément une faute ; mais ce qui fausse la conscience, c'est de se croire détenteur de la lumière. C'est ainsi que Jésus répliquait à ses adversaires Pharisiens : "Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais à présent vous dites : 'Nous voyons', et votre péché demeure"(Jn 9,41). Cet aveuglement volontaire, qui mène aux ténèbres du refus, Jésus le stigmatise au moment où l'aveugle-né, guéri, se prosterne devant lui : "Je suis venu en ce monde pour un discernement (krisis), afin que ceux qui ne voyaient pas voient et que ceux qui voyaient deviennent aveugles !" (Jn 9,39).
Nous connaissons, nous aussi, cette cécité coupable, l'aveuglement par refus de la lumière. Nous en faisons l'expérience avec tristesse lorsque nous occultons en nous des zones de la pensée ou du senti profond que nous n'avons pas envie d'éclairer ni de convertir, lorsque nous nous fermons à des dialogues qui seraient libérateurs, lorsque, tournant le dos au bien communautaire et à toute réciprocité, nous défendons des privilèges, des coins d'ombre, ou des manières de voir gratifiantes.
Après le péché des aveugles, le péché des aveuglés. Ils voient bien d'un œil, mais l'autre est aveuglé par un "corps étranger", comme on dit. S'ils acceptaient de l'aide, on les plaindrait volontiers et l'on s'affairerait autour d'eux. Au lieu de cela, ils ont l'audace, eux qui voient tout trouble de leur œil larmoyant, de se proposer pour un travail tout de finesse et de précision : enlever un fétu de l'œil d'un voisin.
Ces gens-là sont peut-être inconscients; en tout cas ils sont dangereux. Ce sont les partisans d'une correction fraternelle intrépide, sans nuances ni discernement, les réformateurs impatients de leur communauté en fonction de leurs allergies ou de leurs idées fixes, ou les censeurs de l'Église, coupable à leurs yeux de toutes les lenteurs et de toutes les étroitesses, ou de certains compromis qu'ils ont eux-mêmes prétendument dépassés.
Ils ne se demandent jamais : "D'où vient que mon œil pleure et m'aveugle ? Quel est ce corps étranger qui trouble ma vue ?"
Et Jésus de nous mettre en garde contre un troisième type d'aveuglement: l'aveuglement intellectuel du disciple qui veut en remontrer à son maître, qui ne s'estime pas heureux de rejoindre humblement sa pensée, et qui voudrait récrire l'Évangile ou préciser à ses frères chrétiens ce qu'ils peuvent retenir du Credo.
Lorsque nous sentons monter en nous la tentation de reprendre à nous seuls les rênes de notre vie, de nous appuyer de nouveau sur nos évidences et de tout construire sur notre propre senti, quel est le bon réflexe, quel est le raccourci vers la guérison, sinon de nous approcher avec confiance de Jésus lumière du monde, de recevoir avec humilité la boue qu'il met sur nos yeux, et d'aller nous laver à la piscine de l'Envoyé, le Siloé de la miséricorde ?


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
8 novembre 28
 Lieu
Endor
 Livre
Tome 5 - ch 301.4
2ème année vie publique


       (...) « Mais… Sais-tu, Maître, que ces pharisiens, après avoir entendu tes paroles, sont partis scandalisés ? A la sortie, ils le disaient en me bousculant… Tu as été très tranchant » observe Barthélemy.
       Jésus réplique :
       « C’est bien vrai. Ce n’est pas ma faute mais la leur si je dois dire certaines vérités. Et c’est encore charité de ma part de les le faire. Toute plante qui n’est pas semée par mon Père céleste sera arrachée. Or elle n’a pas été semée par lui, l’inutile broussaille des plantes parasites, envahissantes, épineuses, qui étouffent la semence de la Vérité sainte. C’est charité d’extirper les traditions et les préceptes qui surchargent le Décalogue, le défigurent, le rendent inerte et impossible à observer. C’est charité pour les âmes honnêtes de le faire. En ce qui concerne ceux-ci, arrogants, têtus et fermés à toute influence et à tout conseil de l’Amour, laissez-les faire, et que ceux qui leur ressemblent par leur esprit et leurs tendances les suivent. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle en guide un autre, ils ne pourront que tomber tous les deux dans la fosse. Laissez-les se nourrir de leurs contaminations auxquelles ils donnent le nom de “ pureté ”. Elles ne peuvent les contaminer davantage parce qu’elles ne font que s’adapter à la matrice d’où elles proviennent.
       – Ce que tu dis maintenant se rattache à ce dont tu as parlé chez Daniel, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le corrompt, mais ce qui sort de lui, demande pensivement Simon le Zélote.
       – Oui » répond brièvement Jésus (...)



Aime et tu seras aimé !


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RandolSteve
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MessageSujet: Va en paix   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitimeJeu 7 Avr - 20:22

Un très bel enseignement que cette lecture 📖 nous donne. Rien que la foi et nous serons sauvé. Il faut aussi retenir qu’en ce moment là le seigneur était mis à l’épreuve d’une manière.
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Février 2022   Lectures du jour du mois de Février 2022 Icon_minitime

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