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 Lectures du jour du mois de Novembre 2019

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MessageSujet: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 1 Nov - 19:52


L'ÉVANGILE DU JOUR du 01/11/2019


« Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse ! » (Mt 5, 1-12a)

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Chaque fois que l'on proclame ses Béatitudes de Jésus, c'est un peu de fraîcheur qui passe dans l'Eglise et sur le monde. Au moment même où nous nous sentons atteints jusqu'au cœur par une sorte de sclérose de l'espérance et de la joie, il nous est bon de repartir en pèlerinage vers nos sources, vers l'Évangile à l'état naissant, pour y retrouver la fraîcheur des commencements, tels que Dieu les a voulus et réalisés.

Bienheureux serez-vous, si vous gardez un cœur de pauvre, sans autre ambition que de passer corps et âme au service du royaume, sans autre projet que le projet de Dieu, sans autre assurance que ses promesses.

Bienheureux serez-vous si vous laissez Dieu créer en vous et entre vous l'espace de la douceur.

Bienheureux serez-vous si vous laissez Dieu sécher vos larmes et si vous attendez de lui seul votre consolation.

Bienheureux serez-vous si vous ne vous lassez pas d'avoir faim de Dieu, si vous avez soif de connaître sa volonté pour vous y ajuster avec amour, car Dieu lui-même sera votre rassasiement : remplis de Dieu, vous resterez en marche vers sa plénitude.

Bienheureux serez-vous quand la miséricorde s'ouvrira en vous comme une blessure inguérissable, car vous comprendrez alors le cœur de Dieu, et vous saurez à quel point il vous aime.

Bienheureux, vous qui courageusement gardez votre cœur pur, car Dieu lavera votre regard, et vous le verrez tel qu'il est.

Bienheureux, vous qui cherchez la paix, qui créez la paix, qui retrouvez la paix, car vous faites l'oeuvre de Dieu, l'œuvre des fils et des filles de Dieu.

Bienheureux serez-vous si le Seigneur vous trouvez dignes de souffrir pour son nom et de prendre sur vous, dans la joie et l'allégresse, une part du fardeau qui a pesé sur ses bras de crucifié.

Nous parlions de la fraîcheur de l'Évangile , et voilà qu'elle nous apparaît terriblement exigeante: elle ne nous ramène pas à une poésie facile et infantile, mais à une sorte de réalisme chrétien, le réalisme des baptisés adultes, confirmés par l'Esprit, réalisme qui est à base de vérité intérieure, d'accueil filial de ce que Dieu fait, et de miséricorde inlassable envers le monde.

Cette fraîcheur, nous ne pouvons plus la vivre sous le signe de l'innocence, mais nous pouvons toujours l'accueillir comme une grâce de conversion.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeSam 2 Nov - 9:43


L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 02/11/2019


« Venez, les bénis de mon Père » (Mt 25, 31-46)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’ Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’ Alors ils répondront, eux aussi : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’ Il leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Le mystère de la royauté du Christ, c'est le mystère de son pouvoir universel, de son emprise totale et définitive sur les hommes, sur le destin des hommes et le monde où ils vivent.

Et ce mystère de la royauté de l'Homme-Dieu ressuscité échappe à tel point à nos analyses, et fait à tel point craquer les limites de notre vision de l'histoire, que nous sommes contraints de le cerner par approches successives.

La liturgie d'aujourd'hui nous propose trois flashes sur le mystère du Christ Roi.

Le premier fixe le Christ dans son rôle de juge à fin des temps : "Et toi, mon troupeau, disait Yahweh par la voix d'Ézéchiel, apprends que je vais juger entre brebis et brebis". Et Jésus reprend à son compte cette image, du tri, du discernement définitif : "Quand le Fils de l'Homme viendra dans sa gloire… toutes les nations seront rassemblés devant lui... Il séparera les hommes les uns des autres..."

Étrange besogne pour celui qui est venu rassembler les hommes et les appeler à l'unité de son Corps. Et pourtant le message est clair, et ineffaçable : Jésus jugera ; il aura le dernier mot, il dira pour chacun le dernier mot. Et le critère du discernement, face au définitif, face à l'éternité, ce sera l'amour fraternel, l'amour terrestre vécu au nom du Christ. Il s'agira de faim, de soif, de chaussures et de paletots, d'hôpitaux et de prison. Il s'agira des besoins de nos frères et sœurs, du bien-être de nos frères et sœurs, de la solitude de nos frères et sœurs. Et pour chacune de nos initiatives d'amour, pour chacune aussi des occasions négligées, Jésus dira : "J'ai pris cela pour moi".

Le deuxième flash est signé Paul. Quel photographe ! Quel coup d'œil ! Il a saisi en un seul cliché le premier Adam et le Christ, Homme Nouveau, le peuple de ceux qui meurent et le peuple de ceux qui seront vivifiés ; il a fixé en une seule image les deux temps du scénario de la résurrection : d'abord le Christ, "prémices de tous ceux qui se sont endormis", puis "ceux du Christ" lors de sa Parousie.

Ce qui fascine Paul, c'est le Christ glorieux et le mystère de pouvoir et de soumission qui se joue et se jouera dans le ciel entre le Fils et le Père.

Le Christ ressuscité étend son pouvoir sur toutes les forces du mal, sur la mort elle-même, et toutes ces conquêtes du Fils sont autant de cadeaux du Père, car c'est le Père qui lui soumet tout, qui met toutes choses à ses pieds. Viendra le jour où le Christ dira au Père : "Tout est achevé ; tout est soumis".

Alors le Fils fera du sommet de son pouvoir le sommet de sa soumission, il remettra la royauté à Dieu le Père, il remettra au Père la royauté qu'il tient de lui ; à travers sa propre royauté, l'univers entier fera retour au Père. Alors le monde sera ordonné selon Dieu, selon la hiérarchie définitive des valeurs, celle-là même que Paul inculquait aux chrétiens : "Tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu !" Dieu sera tout en tous, parce que tout et tousseront passés par le pouvoir et la soumission du Fils, le Christ roi.

La troisième image nous ramène à l'aujourd'hui du peuple de Dieu. C'est une image en mouvement, qui nous décrit une royauté de tendresse, la royauté du Pasteur. Tout commence un jour de brouillard et d'obscurité, un brouillard si épais que les brebis, tout en broutant droit devant elle, ont perdu de vue leurs sœurs.

Dispersion, solitude, brouillard, isolement, blessures. Rien ne manque au tableau de la détresse. "J'irai moi-même, dit Dieu, à la recherche de mes brebis. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis. C'est moi qui ferai paître mon troupeau, et c'est moi qui le ferai reposer".



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 4 Nov - 9:03


L'ÉVANGILE DU JOUR du dimanche 3/11/2019 :


« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 1-10)

En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »


MÉDITER AVEC LES CARMES

"Aujourd'hui le salut est venu pour cette maison."

C'est ce que Jésus veut pouvoir dire chaque soir de notre maison fraternelle. C'est ce qu'il voudrait dire de chacun de nous lorsque, à complies, nous lui offrons votre journée.

Le secret de cette réussite spirituelle, c'est à Zachée, le publicain, que nous pouvons le demander.

Le salut est venu dans la maison de Zachée parce que d'abord Zachée était vraiment en quête de son Seigneur :

"Il cherchait à voir qui était Jésus." Au milieu des soucis de son métier, fatigué du mépris des autres, dégoûté de tant d'années perdues à frauder la justice, Zachée n'avait plus qu'une idée, qu'un visage, qu'un nom en tête : Jésus. Devant Jésus, il pourrait s'expliquer ; avec Jésus il pourrait recommencer sa vie.

Notre misère à nous, trop souvent, c'est d'avoir dit adieu aux recommencements, et de traîner notre vie à mi pente, en nous résignant à des compromis.

Un autre secret de Zachée, c'est de savoir reconnaître ses limites, et d'agir en conséquence. Avec sa petite taille, il aurait pu, perdu dans la foule, se tenir pour battu. Mais non : l'espérance vive le rend inventif. Qu'importe le handicap : pour voir Jésus, il trouvera bien une astuce !

Transformer nos impuissances en désir de la rencontre, quelle force ce serait pour nous ! Mais nous avons peur d'être seuls à grimper sur le sycomore, d'être petits aux yeux de tous, et c'est cela qui nous paralyse.

Heureux Zachée, qui ignore ces petitesses du cœur, et qui court là où sûrement Jésus passera : au rendez‑vous de la parole. Là encore il est exemplaire, parce qu'il ne veut pas laisser passer l'heure de Dieu. Dans son arbre, tout essoufflé, il guette, il attend, il espère. Faut-il appeler ? Faut-il faire signe ? Jésus va-t-il seulement l'apercevoir ? Trop tard pour réfléchir : voilà Zachée pris au piège de son espérance. Jésus est arrivé : de lui-même il lève les yeux : "Zachée, descends vite ! il me faut aujourd'hui demeurer dans ta maison !"

Il ne faut pas grand-chose pour que Jésus s'invite chez nous ; il lui suffit de voir qu'il est attendu, il lui suffit de rencontrer notre regard, et d'y lire, avec notre détresse, une petite lueur de foi et de sincérité.

Le passé est lourd ? le présent douloureux, l'avenir incertain ? Et après ! Tout cela est l'affaire de celui qui peut tout ! Ce qui importe, jour après jour, et Zachée l'avait bien saisi ce jour-là, c'est d'accueillir Jésus avec joie.

Où est-elle, l'allégresse limpide de notre jeunesse chrétienne ? Où est-elle, la fraîcheur de nos vœux ? Où s'en va-t-il, au long des mois, l'enthousiasme des communautés réunies par Jésus pour vivre devant Dieu à la louange de sa gloire ?

Puisque déjà nous avons tout, de quel autre trésor sommes-nous en quête, qui nous ronge ainsi le cœur et fait de nous des êtres tristes ?

Puisque, aujourd'hui encore, Jésus s'invite parmi nous dans sa maison de prière, puisqu'il nous donne part à son Corps et à son Sang, offrons-lui, avec notre volonté de conversion, toutes les maladresses de notre cœur. Puisqu'il vient chercher et sauver en nous ce qui déjà était perdu, et que pour lui nos misères n'ont jamais été un secret, allons au bout de la confiance : offrons-lui nos mains ouvertes, pour qu'il y dépose sa joie.


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 15 mai 29
Lieu : Jéricho
Livre : Tome 6 – ch 417.7 - 3ème année vie publique de Jésus

Dictée de Jésus :

« Il y a levain et levain : celui du bien et celui du mal. Le levain du mal, ce poison satanique, fermente plus facilement que celui du bien, car il trouve une matière plus adaptée à son action dans le cœur de l’homme, dans sa pensée, dans sa chair, qui sont séduits tous les trois par une volonté égoïste, donc contraire à la volonté universelle, qui est celle de Dieu.
La volonté de Dieu est universelle car elle ne s’arrête jamais à une pensée personnelle : elle considère le bien de l’univers entier. Rien ne peut augmenter la perfection de Dieu d’aucune façon, car il a toujours parfaitement possédé tout ce qui existe. Par conséquent, il ne peut exister en lui de pensée d’intérêt propre pour mettre en œuvre quelque action que ce soit.
Quand on dit qu’on fait tel geste pour la plus grande gloire de Dieu, dans l’intérêt de Dieu, ce n’est pas que la gloire divine soit en elle-même susceptible de grandir, mais parce que tout ce qui se trouve dans la création porte une empreinte de bien et que toute personne qui accomplit le bien — et par conséquent mérite de le posséder — se pare du signe de la gloire divine. Elle rend ainsi gloire à la Gloire elle-même qui a glorieusement tout créé. C’est un témoignage, en somme, que personnes et choses rendent à Dieu en attestant par leurs œuvres l’Origine parfaite dont elles proviennent.
Il s’ensuit que, lorsque Dieu vous ordonne, vous conseille ou vous inspire une action, il n’est pas poussé par quelque intérêt égoïste, mais par une pensée altruiste, charitable, pour votre bien-être. Voilà pourquoi la volonté de Dieu n’est jamais égoïste, mais au contraire toute tournée vers l’altruisme, vers l’universalité. Elle est l’unique et vraie force du monde entier qui ait en vue le bien universel.
Le levain du bien, germe spirituel venu de Dieu, trouve au contraire dans sa croissance beaucoup d’oppositions et de difficultés ; il a beaucoup de mal à se développer, car il a contre lui les réactions favorables à l’autre levain : la chair, le cœur et la pensée de l’homme, envahis par un égoïsme, l’antithèse du bien, qui, lui, par son origine, ne peut être qu’Amour. Chez la plupart des hommes, la volonté du bien fait défaut ; c’est pourquoi il devient stérile et meurt, ou alors, il vit avec tant de mal qu’il ne lève pas : il stagne. Il n’y a pas de faute grave, mais il n’y a pas non plus d’effort pour faire mieux : l’esprit gît, inerte, non pas mort, mais infécond.
Faites attention à ceci : ne pas commettre le mal ne sert qu’à éviter l’enfer. Pour jouir tout de suite du beau paradis, il faut absolument faire le bien, dans la mesure où l’on y parvient, en luttant contre soi-même et contre les autres. C’est pour cette raison que j’ai dit que j’étais venu mettre la guerre et non pas la paix entre père et enfants, entre frères et sœurs, quand cette guerre devait défendre la volonté de Dieu et sa Loi contre les oppositions des volontés humaines tournées dans des directions contraires à ce que veut Dieu.
En Zachée, la petite poignée de levain du bien avait produit une grande fermentation. A l’origine, seules quelques bribes étaient tombées dans son cœur : on lui avait rapporté mon discours de la Montagne, d’ailleurs incorrectement et certainement mutilé en grande partie, comme c’est souvent le cas.
Zachée était publicain et pécheur, mais non par mauvaise volonté. Il était comme un homme qu’un voile de cataracte sur les pupilles empêche de bien voir. Mais il sait que l’œil, dégagé de ce voile, retrouve une bonne vue et ce malade désire qu’on le lui enlève. C’était le cas de Zachée. Il n’était ni convaincu ni heureux : pas convaincu des pratiques pharisaïques qui désormais avaient remplacé la vraie Loi, et pas heureux de sa manière de vivre.
Il cherchait instinctivement la lumière, la vraie Lumière. Il en a reconnu une étincelle dans ce fragment de discours et il l’a enfermée dans son cœur comme un trésor. Parce qu’il l’aimait — remarque bien cela, Maria : parce qu’il l’aimait —, cette étincelle devint de plus en plus vive, intense, éblouissante, et l’amena à discerner nettement le bien et le mal, et à choisir avec sagesse, en coupant généreusement les tentacules qui auparavant — des richesses au cœur, et du cœur aux richesses — le retenaient emprisonné dans un filet qui l’avait sournoisement réduit en esclavage.
“ Parce qu’il l’aimait ” : voilà le secret du succès, grand ou moindre. On réussit quand on aime. On ne réussit que peu quand on aime chichement. On échoue quand on n’aime pas. C’est vrai dans tous les domaines, donc à plus forte raison dans les choses de Dieu où, bien que Dieu soit invisible aux sens corporels, il faut avoir un amour, j’ose dire parfait — dans la mesure où une créature peut atteindre la perfection — pour réussir dans une entreprise, et, ici, dans la sainteté.
Zachée, dégoûté du monde et de la chair, comme il était dégoûté du caractère mesquin des pratiques pharisaïques si habiles à couper les cheveux en quatre, intransigeantes pour les autres, trop complaisantes pour eux-mêmes, a aimé ce petit trésor que fut l’une de mes paroles, arrivée à lui par pur hasard, humainement parlant. Il l’a aimée comme la plus belle richesse que sa vie de quarante années ait possédée. Dès lors, il a centré son cœur et sa pensée sur ce point.
Le cœur de l’homme est là où se trouve son trésor ; cela ne con­cerne pas seulement le mal, mais aussi le bien. Le cœur des saints n’était-il pas, au cours de leur vie, là où était Dieu — leur trésor — ? Si. Et c’est pour cela qu’en regardant Dieu seul, ils surent passer sur la terre sans y corrompre leur âme dans la boue.
Si je n’étais pas arrivé, ce matin-là, j’aurais tout de même fait un prosélyte, car la conversation du lépreux avait parachevé la métamorphose de Zachée. A son comptoir de collecteur d’impôts, il n’était plus le publicain fraudeur et vicieux d’avant, mais l’homme qui se repentait de son passé et qui avait décidé de changer de vie. Si je n’avais pas paru à Jéricho, il aurait fermé son comptoir, pris son argent, et serait parti à ma recherche, car il ne pouvait demeurer sans l’eau de la vérité, sans le pain de l’amour, sans le baiser du pardon.
Cela, les censeurs habituels qui m’observaient pour me faire d’incessants reproches ne le voyaient pas et le comprenaient encore moins. C’est pourquoi ils s’étonnaient que je mange avec un pécheur. Ah ! si vous ne jugiez jamais, si vous en laissiez la charge à Dieu, pauvres aveugles que vous êtes, incapables de vous juger vous-mêmes !
Je ne suis jamais allé avec les pécheurs pour approuver leur péché. J’allais les soustraire au péché, souvent parce qu’à ce moment, ils n’avaient plus que l’extérieur du péché : leur âme contrite était déjà changée en une âme vivante, nouvelle, décidée à expier. Dans ce cas, est-ce que j’étais avec un pécheur ? Non : avec un racheté qui avait uniquement besoin d’être guidé pour se diriger dans sa faiblesse de ressuscité.
Combien de choses peut vous apprendre l’épisode de Zachée ! La puissance de l’intention droite qui suscite le désir, le vrai désir qui pousse à chercher une connaissance toujours plus grande du bien et à chercher Dieu continuellement jusqu’à ce qu’on l’ait trouvé, un réel repentir qui donne le courage du renoncement. Zachée avait l’intention sincère d’écouter des paroles de vraie Doctrine. Comme il en avait déjà entendu certaines, la droiture de son désir le pousse à un plus grand désir et donc à une recherche continuelle de cette Doctrine. La recherche de Dieu, caché dans la vraie Doctrine, le détache des idoles mesquines de l’argent et de la volupté et en fait un héros du renoncement.
“ Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes et suis-moi ”, ai-je dit au jeune homme riche. Ce que lui n’a pas su faire, Zachée, bien que plus endurci dans l’avarice et la jouissance, le fait. Car à travers le peu de paroles qui lui avaient été rapportées, comme le mendiant aveugle et le lépreux que j’avais guéris, il avait vu Dieu.
Est-ce qu’une âme qui a vu Dieu pourrait trouver quelque attirance pour les pauvres plaisirs de la terre ? Le peut-elle donc, ma petite épouse ? »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 4 Nov - 9:09


L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 4/11/2019


« N’invite pas tes amis ; invite des pauvres, des estropiés » (Lc 14, 12-14)

En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Il existe bien des manières d'inviter les autres à sa table.

"Dis-moi qui tu invites, et je te dirai qui tu es"...

La plupart du temps, celui qui invite s'attend à une certaine réciprocité, et même quand il pense avoir ouvert tout grand son cœur en même temps que sa table, même quand il ne songe pas à une invitation qui répondra à la sienne, il compte bien que l'ambiance du repas le paiera de sa peine ou des frais qu'il a engagés. C'est pourquoi, sans doute, si souvent l'on s'invite entre gens de même condition. Pour qu'il n'y ait ni gêne ni fausse note, on invite des personnes qui ont déjà en commun soit des liens d'affection ou d'amitié, soit des souvenirs, des goûts ou des projets. Et l'on se dit instinctivement : "Plus le groupe sera homogène, plus nous aurons des chances de créer la joie."

C'est peut-être cela qui a gêné Jésus ce jour-là, lors du repas chez le pharisien. On l'avait invité, lui, comme un rabbi, comme un homme en vue, mais il ne retrouvait auprès de lui aucun des humbles qui le poursuivaient chaque jour pour l'écouter ou se faire guérir ; et, sous la forme paradoxale qu'il affectionnait, il a essayé une fois de plus de renverser les perspectives.

Pour lui, quand on invite, quand on ouvre un peu sa maison ou sa vie, il faut dépasser franchement le niveau du facile, de l'habituel, du convenu, bref: le niveau des relations gratifiantes et sécurisantes, et faire place à ceux qui ne sont jamais prévus, à ceux qui ne sont jamais là au bon moment, parce qu'ils sont ailleurs, cachés, avec leur souffrance et leur solitude.

Et Jésus d'énumérer sa clientèle de tous les jours : les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles. Pas seulement les pauvres d'argent, car on peut être riche et estropié, riche et aveugle, riche et boiteux. Pas seulement les sans ressources, mais tous ceux qu'un handicap empêche de vivre comme les autres et de faire bonne figure dans un groupe, tous ceux qui traversent la vie cahin-caha, sans horizon et sans espérance, tous ceux qu'on ne trouve pas décoratifs à la table du bonheur, tous ceux dont la grande pauvreté est d'avoir besoin des autres pour vivre, tous ceux qui sont trop enfermés en eux-mêmes pour prendre jamais l'initiative d'une invitation.

Quand Dieu invite, lui, c'est gratuité pure ; il aime le premier, sans attendre d'être suivi ; il appelle et continue d'appeler même s'il n'entend pas de réponse.

À son banquet, nous voudrions retrouver, sans surprise, des têtes connues, uniquement des habitués, des privilégiés, des gâtés, comme nous tous ; mais chaque matin la tablée s'agrandit ; chaque matin une foule se presse, invitée elle aussi, et pour nous étrangère. Près du Seigneur, plus près que nous peut-être, nous apercevons des convives inattendus, dont le nom n'était écrit nulle part, si ce n'est sur le cœur de Dieu, tous ces estropiés de la vie, que Jésus est venu chercher le long des haies et aux carrefours surpeuplés de notre monde, puis tous ces frères et ces sœurs, aveugles ou non, lointains ou proches, mais toujours oubliés, que Jésus nous confie parce que le Père les lui a donnés.

Et en voyant à l'œuvre la générosité du Père, il nous vient parfois de nouvelles idées pour nos invitations d'aujourd'hui.


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Samedi 27 janvier 29
Lieu : près de Meggido
Livre : Tome 5 – ch 335.16 - 3ème année vie publique

(…) Ismaël, ne me hais pas, car je te soigne. Moi, je ne te hais pas. Je suis venu pour te guérir. Tu es plus malade que cet homme. Tu m’as invité pour te donner du prestige à toi-même et satisfaire tes amis. Tu invites souvent, mais par orgueil et pour ton plaisir. Ne le fais pas. N’invite pas les riches, les parents, les amis. Mais ouvre ta maison, ouvre ton cœur aux pauvres, aux mendiants, aux estropiés, aux boiteux, aux orphelins et aux veuves. Ils ne te donneront en échange que des bénédictions. Mais Dieu les changera pour toi en grâces. Et à la fin… oh ! À la fin, quel sort bienheureux pour tous les miséricordieux qui seront récompensés par Dieu à la résurrection des morts !
Malheur à ceux qui caressent seulement un espoir de profit puis ferment leur cœur au frère qui ne peut plus servir. Malheur à eux ! Je vengerai ceux qui ont été abandonnés.
– Maître… je… je veux te satisfaire. Je reprendrai ces enfants.
– Non.
– Pourquoi ?
– Ismaël !…»
Ismaël baisse la tête. Il veut faire l’humble. Mais c’est une vipère à laquelle on a extrait le venin et elle ne mord plus parce qu’elle sait qu’elle n’en a plus ; toutefois elle attend le moment de mordre (…)





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeMar 5 Nov - 10:54


L'ÉVANGILE DU JOUR du mardi 5/11/2019


« Va sur les routes et dans les sentiers » (Lc 14, 15-24)

En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »


MÉDITER AVEC LES CARMES


L'invitation avait été lancée depuis longtemps, et l'on attendait une fête splendide. Mais, le moment venu, tout risque d'échouer, parce que tous les invités, à la dernière minute, se trouvent des excuses.

Ce sont les excuses classiques : les affaires, le travail, les liens d'affection. À vrai dire, dans la vie courante, toutes ces excuses sembleraient valables. D'ailleurs le dernier des invités ne songe même pas à s'excuser : "Je viens de me marier, et c'est pour cela que je ne puis venir." Cela va de soi, et l'homme au banquet serait mal venu d'insister.

Pourtant, dans la parabole, il se fâche ; et c'est par ce détail inattendu que Jésus veut attirer l'attention de ses auditeurs.

Pourquoi cette colère ? Quel est donc ce banquet où l'on doit se hâter, toutes affaires cessantes ? Les fils d'Israël, nourris de la lecture des prophètes, ont compris tout de suite : il s'agit du banquet messianique, du "repas dans le Royaume de Dieu". Dès lors la grande affaire, ce n'est plus d'acheter un champ ou des bœufs ; ce n'est même plus de prendre sereinement le temps du bonheur, mais c'est d'entrer à temps au banquet de Dieu qui durera toute l'éternité. Car les excuses qui seraient valables en d'autres circonstances ne le sont plus quand c'est Dieu qui invite.

Dieu convoque toujours à temps, et il envoie toujours à temps dans nos vies le messager ou le signe qui viennent nous dire : "C'est maintenant ; il t'attend".

Mais tant de choses passent avant Dieu et avant les choses de Dieu !

Il y a les choses possédées qui obsèdent le cœur, et les choses désirées qui le rongent encore plus ; il y a le souci de rendement ... c'est tellement rationnel d'essayer ses bœufs, de faire valoir ses dons ! Il y a surtout les attaches du cœur, tout ce jeu subtil d'antipathies et de sympathies naturelles qui nous fixent sur les consolations immédiates.

Vient un moment où l'on ne peut plus attendre, où l'on ne doit plus rien mettre en travers de la route de Dieu, sous peine de se retrouver devant la porte fermée de son banquet, avec le bouquet fané d'une vie égoïste qui n'aura servi à rien ni à personne.

De toute façon, même si nous nous dérobons, Dieu, lui, n'échouera pas. Et Jésus, une fois de plus, en avertit ses contemporains. Si les premiers choisis se récusent, Dieu leur trouvera des suppléants, dans les rues de la ville, et même, s'il le faut, dans la campagne ; entendons : parmi les gens méprisés et jusque parmi les païens, en Israël et hors d'Israël. Et chaque fois que, dans notre existence pourtant consacrée, nous sommes tentés de nous assoupir ou de céder à la facilité, l'avertissement de Jésus nous rejoint : avec ou sans nous, Dieu remplira sa maison. Mais si nous forçons Dieu à nous trouver des remplaçants, qui pourrons-nous trouver pour remplacer Dieu ?

À vrai dire, nous n'avons aucune envie de remplacer Dieu dans notre vie, puisque c'est lui-même qui est toute notre vie ; nous ne voulons pas d'autre richesse, pas d'autre réussite, pas d'autre bonheur que de veiller dans la prière, la lampe allumée, fascinés par le Christ, guettant son passage, attendant son retour.

Nous avons "choisi d'être là" (Ps 84,11), dans la maison de louange, pour la gloire de Dieu et le salut du monde, et chaque jour, dans sa maison, Dieu nous invite à son festin, à la table de la parole et à la table de l'Eucharistie ; chaque jour nous répondons, ensemble, avec tout notre désir et toutes nos misères, à l'appel du Seigneur, et la maison est pleine, pleine de pauvres, d'infirmes et d'aveugles, que Jésus est allé chercher sur les routes du monde.

Pauvres de Dieu, nous savons où est notre trésor, et parce que nous avons pressenti un jour l'amour de Celui qui appelle, pour rien au monde nous ne voudrions manquer, aujourd'hui, son invitation.


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 5 avril 28
Lieu : Béthanie
Livre : Tome 3 – ch 206.11 - 2ème année vie publique

(…) Mais écoutez-moi et vous comprendrez mieux comment les inquiétudes, les richesses et les ripailles empêchent d’entrer dans le Royaume des Cieux.
Un jour, un roi fêta le mariage de son fils. Vous pouvez imaginer quelle fête eut lieu dans le palais du roi ! C’était son unique fils et, arrivé à l’âge voulu, celui-ci épousait sa bien-aimée. Celui qui était père et roi voulut que tout ne soit qu’allégresse autour de la joie de son fils bien-aimé, devenu enfin l’époux de sa bien-aimée. Parmi les nombreuses fêtes des noces, il fit un grand repas, qu’il prépara en s’y prenant tôt, veillant sur chaque détail pour que ce soit une réussite magnifique, digne des noces d’un fils de roi.
Au moment voulu, il envoya ses serviteurs prévenir ses amis et ses alliés, mais aussi les principaux grands de son royaume que les noces étaient fixées pour tel soir et qu’ils étaient invités à venir pour entourer dignement le fils du roi. Mais ni les amis, ni les alliés, ni les grands du royaume n’acceptèrent l’invitation.
Alors le roi, pensant que les premiers serviteurs ne s’étaient pas expliqués convenablement, en envoya encore d’autres chargés d’insister et de dire : “ Mais venez ! Nous vous en prions. Maintenant, tout est prêt. La salle est préparée. Des vins précieux ont été apportés de partout et l’on a déjà entassé dans les cuisines bœufs et animaux gras pour les cuire. Les esclaves pétrissent la farine pour confectionner des desserts et d’autres pilent les a­mandes dans les mortiers pour préparer des friandises très fines auxquelles ils mélangent les arômes les plus rares. Les danseuses et les musiciens les meilleurs ont été engagés pour la fête. Venez donc pour ne pas rendre vains tant de préparatifs. ”
Mais les amis, les alliés et les grands du royaume soit refusèrent, soit répondirent : “ Nous avons autre chose à faire ” ; d’autres firent semblant d’accepter l’invitation, mais se rendirent à leurs occupations, les uns à leurs champs, les autres à leurs commerces ou à d’autres affaires encore moins nobles. Enfin, il y en eut qui, agacés par tant d’insistance, se saisirent des serviteurs du roi et les tuèrent pour les faire taire, parce qu’ils ajoutaient : “ Ne refuse pas cela au roi sinon il pourrait t’en arriver malheur. ”
Les serviteurs revinrent vers le souverain et lui rapportèrent tout ce qui s’était passé. Enflammé d’indignation, le roi envoya ses troupes punir les assassins de ses serviteurs et châtier ceux qui avaient méprisé son invitation, se réservant de récompenser ceux qui avaient promis de venir. Mais, le soir de la fête, à l’heure fixée, il ne vint personne.
Indigné, le roi appela ses serviteurs et leur déclara : “ Qu’il ne soit pas dit que mon fils reste sans personne pour le fêter en cette soirée de ses noces. Le banquet est prêt, mais les invités n’en sont pas dignes. Et pourtant, le banquet nuptial de mon fils doit avoir lieu. Allez donc sur les places et les chemins, postez-vous aux carrefours, arrêtez les passants, rassemblez ceux qui s’arrêtent et amenez-les ici. Que la salle soit pleine de gens en fête. ”
Les serviteurs partirent donc. Sortis dans les rues, répandus sur les places, envoyés aux carrefours, ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, bons ou mauvais, riches ou pauvres, les amenèrent à la demeure du roi et leur fournirent le nécessaire pour qu’ils puissent entrer dignement dans la salle du banquet. Puis ils les y conduisirent et, comme le roi le voulait, elle fut pleine d’un public joyeux.
Mais le roi entra dans la salle pour voir si on pouvait commencer les festivités et il vit un homme qui, malgré le nécessaire procuré par les serviteurs, n’était pas en habits de noces. Il lui demanda : “ Comment se fait-il que tu sois entré ici sans les vêtements de noces ? ” Il ne sut que répondre car, effectivement, il n’avait pas d’excuses. Alors le roi appela ses serviteurs et leur ordonna : “ Saisissez-vous de lui, attachez-lui les pieds et les mains et jetez-le hors de ma demeure, dans la nuit et la boue gelée. Là, il sera dans les larmes et les grincements de dents, comme il l’a mérité pour son ingratitude et l’offense qu’il m’a faite, et à mon fils plus qu’à moi,en entrant avec un habit pauvre et malpropre dans la salle du banquet, où ne doivent entrer que ceux qui sont dignes d’elle et de mon fils. ”
Comme vous le voyez, les soucis du monde, l’avarice, la sensualité, la cruauté attirent la colère du roi et font en sorte que ceux qui sont pris par tous ces embarras n’entrent jamais plus dans la maison du Roi. Vous voyez aussi comment, même parmi ceux qui sont invités, par bienveillance à l’égard de son fils, il y en a qui sont punis.
Combien y en a-t-il, aujourd’hui, sur cette terre à laquelle Dieu a envoyé son Verbe ! Dieu a vraiment invité ses alliés, ses amis, les grands de son peuple par l’intermédiaire de ses serviteurs, et il les fera inviter d’une manière toujours plus pressante à mesure que l’heure de mes noces approchera. Mais ils n’accepteront pas l’invitation parce que ce sont de faux alliés, de faux amis et qu’ils ne sont grands que de nom, car ils sont pleins de bassesse. » (…)





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeMer 6 Nov - 8:41


L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 6/11/2019


« Celui qui ne porte pas sa croix ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Dans l'évangile que nous lisions hier, Jésus s'adressait à ses compagnons de table, invités comme lui chez un pharisien, et leur proposait la parabole des invités discourtois remplacés au dernier moment par des pauvres. Aujourd'hui Jésus s'adresse aux foules qui font route avec lui vers Jérusalem, et à travers elles il nous laisse trois consignes, les trois renoncements auxquels doivent se préparer tous ceux et toutes celles qui veulent devenir ses disciples :

Replacer tous les liens affectifs, quels qu'ils soient, sur l'axe de la réponse au Christ ; accepter de porter sa croix personnelle, c'est-à-dire le réel de sa vie ; être prêt à lâcher tout ce qui est de l'ordre de l'avoir.

Chacune de ces consignes se retrouve ailleurs dans l'Évangile de Luc. En revanche, ce qui est tout à fait inédit, ce sont les deux courtes paraboles qui sont enchâssées dans le texte comme pour piquer notre attention : La parabole de l'homme qui veut bâtir une tour, et celle du roi qui veut partir en guerre.

Au premier abord ces deux paraboles semblent nous ramener à un bon sens terre à terre : un promoteur commence à bâtir et ne dépasse pas le sous-sol ... Tant pis pour lui ; il n'avait qu'à savoir compter ! un roi belliqueux s'imagine venir à bout d'un ennemi deux fois mieux armé ... Tant pis pour lui ; s'il a mal calculé, qu'il se dépêche de faire la paix !

Quand on n'a pas assez, il faut faire avec ce qu'on a : la leçon semble évidente, transparente, voire banale. Mais la phrase qu'ajoute Jésus transforme cette évidence en un programme de réflexion : "De la même façon, quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple". Notons bien qu'en disant cela Jésus ne s'adresse pas spécialement à des moines et à des religieuses qui auraient fait vœu de pauvreté, mais à tous et à toutes, là où ils vivent dans la cité des hommes.

Avec cette remarque de Jésus, on change de niveau, et le bon sens fait place à la folie des Béatitudes, à l'aventure de la foi. Quand il s'agit de bâtir ou de guerroyer, on n'a jamais assez ; mais quand il s'agit de suivre Jésus, on possède toujours trop, on s'appuie toujours trop sur son avoir, on s'enferme toujours trop dans le désir d'avoir ou d'avoir plus, tant dans les richesses matérielles que dans celles de la culture ou du pouvoir.

La prudence elle-même change de sens quand on ambitionne de servir Jésus ; car un homme est toujours libre de bâtir une tour et de commencer la guerre, et s'il se sent démuni, la prudence lui commandera de ne pas entreprendre. Tandis qu'aimer Dieu de toutes nos forces, devenir disciple de Jésus, ce n'est facultatif ; c'est même la seule urgence de notre vie. C'est pourquoi la prudence consistera souvent à tout sacrifier, pour rejoindre Dieu qui nous aime et pour travailler à son règne ; la réponse sensée sera de lâcher prise, et de tout transférer au compte du Christ ; la véritable richesse sera de rester libre de toute possession et de laisser Dieu nous appauvrir, nous dépouiller même de nos misères.

On dira : "Il faut bien que je vive, que je serve, que j'aide les autres à vivre !"

C'est vrai, et Dieu le sait ; Dieu le veut. C'est donc en fonction de notre santé, de nos responsabilités et de nos besoins familiaux ou communautaires qu'il nous faut monnayer personnellement, quotidiennement, librement, notre réponse à Dieu. Mais le plus important - et l'Évangile aujourd'hui nous le redit avec force - c'est de pas cesser d'entendre l'appel.


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


 Date : Jeudi 21 septembre 28
Lieu  : Jérusalem
Livre  : Tome 4 – ch 281.5 - 2ème année vie publique

(…) Jésus demande à brûle-pourpoint :
      « Pourquoi vous serrez-vous autour de moi ? Dites-le-moi. Vous avez des rabbis connus et sages, bien vus de tout le monde. Moi, je suis l’Inconnu et le mal vu. Pourquoi donc venez-vous à moi ?
      – Parce que nous t’aimons » disent certains, d’autres : « Parce que tu as des paroles différentes des autres », et d’autres en­core : « Pour voir tes miracles » ou « Parce que nous avons entendu parler de toi » ou encore « Parce que toi seul as des paroles de vie éternelle et des œuvres qui correspondent aux paroles » et enfin : « Parce que nous voulons nous unir à tes disciples. »
      Jésus regarde les gens au fur et à mesure qu’ils parlent comme s’il voulait les transpercer par le regard pour lire leurs impressions les plus cachées, et certains, ne résistant pas à ce regard, s’éloignent ou bien se cachent derrière une colonne ou des gens plus grands qu’eux.
      Jésus reprend :
      « Mais savez-vous ce que cela veut dire et ce que cela impose de marcher à ma suite ? Je vais répondre à ces seules paroles, parce que la curiosité ne mérite pas qu’on lui réponde et parce que celui qui a faim de mes paroles me donne, en conséquence, son amour et désire s’unir à moi. Car, parmi ceux qui ont parlé, il y a deux groupes : les curieux, dont je ne m’occupe pas, et les volontaires que j’instruis, sans les tromper sur la sévérité de cette vocation.
      Venir à moi comme disciple, cela veut dire renoncer à tous les amours pour un seul amour : le mien. L’amour égoïste pour soi-même, l’amour coupable pour les richesses, la sensualité ou la puissance, l’amour honnête pour son épouse, l’amour saint pour ses parents, l’amour affectueux des enfants et des frères ou pour les enfants et les frères, tout doit faire place à l’amour pour moi, si on veut être mien. En vérité, je vous dis que mes disciples doivent être plus libres que les oiseaux qui planent dans les cieux, plus libres que les vents qui parcourent les espaces sans que personne les retienne, personne ni rien. Libres, sans lourdes chaînes, sans lacets d’amour matériel, sans même les fils d’araignée fins des plus légères barrières. L’âme est comme un papillon délicat enfermé dans un lourd cocon de chair, et son vol peut s’alourdir ou s’arrêter complètement, par l’action d’une iridescente et impalpable toile d’araignée : l’araignée de la sensualité, du manque de générosité dans le sacrifice. Moi, je veux tout, sans réserve. L’âme a besoin de cette liberté de donner, de cette générosité de donner, pour pouvoir être certaine de ne pas rester prise dans la toile d’araignée des affections, des habitudes, des réflexions, des peurs, tendues comme autant de fils de cette araignée monstrueuse qu’est Satan, le voleur des âmes.
      Si quelqu’un veut venir à moi et ne hait pas saintement son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et jusqu’à sa vie même, il ne peut être mon disciple. J’ai dit : “ hait saintement ”. Vous, dans votre cœur, vous dites : “ La haine – il l’enseigne lui-même –, n’est jamais sainte. Donc il se contredit. ” Non. Je ne me contredis pas. Je dis de haïr la pesanteur de l’amour, la passion charnelle de l’amour pour ses parents, son épouse et ses enfants, ses frères et sœurs, et sa vie elle-même, mais, d’autre part, j’ordonne d’aimer avec la liberté légère qui est le propre des âmes, ses parents et la vie. Aimez-les en Dieu et pour Dieu, en ne faisant jamais passer Dieu après eux, en vous occupant et vous préoccupant de les amener là où le disciple est arrivé, c’est-à-dire à Dieu Vérité. Ainsi vous aimerez saintement vos parents et Dieu, en conciliant les deux amours et en faisant des liens du sang, non pas un poids, mais une aile, non pas une faute, mais la justice.
      Même votre vie, vous devez être prêts à la haïr pour me suivre. Hait sa vie celui qui, sans peur de la perdre ou de la rendre humainement triste, la consacre à mon service. Mais ce n’est qu’une haine apparente. Un sentiment appelé de manière incorrecte “ haine ”, par la pensée de l’homme qui ne sait pas s’élever, de l’homme uniquement terrestre, de peu supérieur à une brute. En réalité, cette haine apparente qui est le refus des satisfactions sensuelles à l’existence, pour donner une vie toujours plus grande à l’âme, c’est de l’amour. C’est de l’amour, le plus élevé qui soit, le plus béni.
      Ce refus des basses satisfactions, cette interdiction de la sen­sualité des affections, ce risque de reproches et de commen­taires injustes, de punitions, de répudiations, de malédictions et, peut-être, de persécutions, est une suite de peines. Mais il faut les embrasser et se les imposer comme une croix, un gibet sur lequel on expie toutes les fautes passées pour aller justifiés vers Dieu. C’est ainsi qu’on obtient de Dieu toute grâce vraie, puissante, sainte, pour ceux que nous aimons. Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas, celui qui ne sait pas le faire, ne peut être mon disciple. (…)



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 8 Nov - 20:28


L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 7/11/2019


« Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-10)

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Souvent, dans l'Évangile, Jésus nous le rappelle : si nous voulons vraiment être ses disciples, nous devons en prendre les moyens et y mettre le prix.

Aujourd'hui il nous montre quel prix Dieu est prêt à payer pour nous garder dans son amitié, et comment, lui, Jésus, conçoit son rôle de sauveur.

Le premier exemple qu'il prend a trait directement à la vie communautaire.

Voilà une brebis qui ne se trouve pas bien avec les autres, et qui n'est pas satisfaite de ce que broutent ses compagnes. Insensiblement, elle cherche son bonheur en s'éloignant du troupeau. Elle suit son idée ; elle rejoint son désir, sans s'occuper de ce que vivent ou de ce que cherchent les autres.

Quoi dire ? - "Tant pis pour elle. Après tout, il en reste bien assez !"

Ce serait voir les choses à la manière humaine. Le Christ Pasteur, lui, raisonne autrement : "Si elle est seule, elle souffre ; si elle est loin, elle va se désespérer. Je vais la chercher !"

Sa brebis, vous l'avez reconnue : elle a votre visage, votre allure, votre histoire. Plus elle est perdue, plus elle lui manque ; plus elle est isolée, plus il la cherche comme l'unique.

Et ceux qui n'ont rien compris au cœur de Dieu commencent à se scandaliser : "À quoi bon prendre tant de peine pour cette folle, pour cette ingrate qui n'en fait qu'à sa tête !"

C'est ainsi que les pharisiens et les lettrés récriminaient déjà contre Jésus : "Cet individu fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !"

Eh bien, oui ! Nous sommes ses invités, nous les indignes, nous les ingrats. Chacun de nous est ramené sur les épaules du Seigneur, qui portent le poids de la rédemption du monde ; et c'est toute l'Église, toute la communauté croyante, qui est conviée à la joie de Jésus : "J'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue", celle qui n'osait plus espérer ni en moi, ni dans les autres, encore moins en elle-même.

Le Christ se compare ensuite à une femme qui cherche une drachme d'argent, une sur les dix qu'elle avait, et qui ne peut pas se résigner à la perte de cette pièce. Elle allume une lampe, en plein jour, car il fait sombre dans les maisons de Galilée, et elle balaye partout, pour ne laisser passer aucune chance, pour avoir tout tenté, au moins, avant de faire son deuil de la pièce égarée.

Cette brebis ramenée, cette pièce retrouvée, c'est l'histoire de toute conversion : Dieu fait l'impossible, par son Fils Jésus, pour nous réunir au bercail. En réponse, il ne nous demande pas grand-chose : un peu d'amour reconnaissant, et un geste d'humilité.

Car il faut que la brebis se laisse rejoindre, et qu'elle se laisse ramener. Or elle reste libre de fuir plus loin encore, vers son malheur, vers son désespoir. Il faut qu'elle croie suffisamment à l'amour du Pasteur pour revenir vers lui, toute blessée, toute amaigrie, toute sale.

Mais comment refuser notre confiance à ce Seigneur qui est "incapable de mépris" (Ps 51,19), qui va rechercher sa brebis en pleine montagne, et ramasse avec douceur son bel argent jusque dans les balayures ?


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Mardi 30 mai 28
Lieu : Capharnaüm
Livre : Tome 4 – ch 233.1 - 2ème année vie publique

(…) Jésus s’inspire des troupeaux qui passent. Il dit :
« Votre Père est comme un berger attentif. Que fait le bon pasteur ? Il cherche, pour ses brebis, d’excellents pâturages, où il n’y a pas de ciguë ni de plantes dangereuses, mais des bons trèfles, des herbes odorantes et des chicorées amères mais bonnes pour la santé. Il cherche une place où l’on trouve, en plus de la nourriture, de la fraîcheur, un ruisseau aux eaux limpides, des arbres qui donnent de l’ombre, où il n’y a pas d’aspics au milieu de la verdure. Il ne se soucie pas de trouver des pâturages plus gras parce qu’il sait qu’ils cachent facilement des couleuvres aux aguets et des herbes nuisibles : il donne la préférence aux pâturages de montagne où la rosée rend l’herbe pure et fraîche, mais que le soleil débarrasse des reptiles, là où l’on trouve un bon air que remue le vent et qui n’est pas lourd et malsain comme celui de la plaine. Le bon pasteur observe une par une ses brebis. Il les soigne si elles sont malades, les panse si elles sont blessées. Il élève la voix contre celle qui se rendrait malade par gloutonnerie, et à celle qui prendrait du mal à rester dans un coin trop humide ou trop au soleil, il dit d’aller dans un meilleur endroit. Si l’une ne veut pas manger, il lui cherche des herbes acidulées et aromatiques capables de réveiller son appétit et les lui présente de sa main en lui parlant comme à une personne amie.
C’est ainsi que se comporte le bon Père qui est aux Cieux avec ses enfants qui errent sur la terre. Son amour est la houlette qui les rassemble, sa voix leur sert de guide, ses pâturages c’est sa Loi, son bercail le Ciel.
(…) Mais voilà qu’une brebis le quitte. Comme il l’aimait ! Elle était jeune, pure, candide comme une nuée légère dans un ciel d’avril. Le berger la regardait avec beaucoup d’amour en pensant à tout le bien qu’il pouvait lui faire et à tout l’amour qu’il pourrait en recevoir. Or voilà qu’elle l’abandonne.
Le long du chemin qui borde le pâturage, un tentateur est passé. Il ne porte pas de casaque austère, mais un habit aux mille couleurs. Il ne porte pas la ceinture de peau avec la hache et le couteau suspendus, mais une ceinture d’or d’où pendent des sonnailles au son argentin, mélodieux comme la voix du rossignol, ainsi que des ampoules d’essences enivrantes… Il n’a pas le bourdon avec lequel le bon pasteur rassemble et défend les brebis, et si le bourdon ne suffit pas, il est prêt à les défendre avec sa hache ou son couteau, et même au péril de sa vie. Mais ce tentateur qui passe tient un encensoir tout brillant de pierres précieuses d’où s’élève une fumée qui est à la fois puanteur et parfum, qui étourdit comme éblouissent les facettes des bijoux, – oh ! Combien faux – ! Il marche en chantant et laisse tomber des poignées d’un sel qui brille sur le chemin obscur…
Quatre-vingt-dix-neuf brebis le regardent sans bouger.
La centième, la plus jeune et la plus chère, fait un bond et disparaît derrière le tentateur. Le berger a beau l’appeler, elle ne revient pas. Elle court plus vite que le vent rejoindre celui qui est passé et, pour soutenir ses forces dans sa course, elle goûte ce sel qui pénètre en elle et la brûle d’un délire étrange qui la pousse à chercher les eaux noires et vertes dans l’obscurité des forêts. Et, à la suite du tentateur, elle s’enfonce dans les forêts, y pénètre, monte et descend… et elle tombe, une, deux, trois fois. Et une, deux, trois fois, elle sent des reptiles visqueux lui étreindre le cou ; poussée par la soif, elle boit des eaux souillées et, par faim, elle mord des herbes qui brillent d’une bave dégoûtante.
(…) Que fait pendant ce temps le bon pasteur ? Il enferme en lieu sûr les quatre-vingt-dix-neuf brebis fidèles, puis se met en route, et ne s’arrête pas jusqu’à ce qu’il trouve des traces de la brebis perdue. Puisqu’elle ne revient pas à lui, qui confie au vent ses appels, il va vers elle. Il l’aperçoit de loin, enivrée et enlacée par les reptiles, tellement ivre qu’elle n’éprouve aucune nostalgie pour le visage qui l’aime, et elle se moque de lui. Et il la revoit, coupable d’être entrée comme une voleuse dans la demeure d’autrui, tellement coupable qu’elle n’ose plus le regarder… Pourtant, le pasteur ne se lasse pas… et il marche. Il la cherche sans relâche, la suit, la harcèle. Il pleure sur les traces de l’égarée : lambeaux de toison (lambeaux d’âme) ; traces de sang (délits de toutes sortes) ; ordures (témoignages de sa luxure). Il marche et la rejoint (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 8 Nov - 21:20


L'ÉVANGILE DU JOUR du vendredi 8/11/2019


« Les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière » (Lc 16, 1-Cool

En ce temps-là, Jésus disait aux disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Voilà bien une parabole qui nous laisse mal à l'aise : on n'aime pas voir un homme retors recevoir des compliments. Remarquons toutefois, en commençant, que ce n'est pas Jésus qui le félicite, mais le patron mis en scène dans la parabole. Jésus, lui, ne mâche pas ses mots : c'est un gérant malhonnête ; manifestement Jésus n'entend pas encourager les escrocs.

Ceci dit, essayons de rejoindre le moins mal possible ce que Jésus veut nous dire, et de lire sa parabole à la lumière de notre vie concrète.

Un premier point semble très clair : le gérant dilapide les biens de son maître.

Il y a plusieurs manières, pour un gérant, de tromper la confiance de son employeur : ou bien il se désintéresse des affaires, néglige les intérêts de l'entreprise, ne tient pas les comptes à jour et laisse tout partir à vau-l'eau ; ou bien au contraire il s'occupe de très près des ventes de son maître, mais détourne à son profit une partie des bénéfices.

Et nous, qui sommes les intendants de Dieu, nous pouvons pour notre part être doublement infidèles : soit en négligeant les biens que le Seigneur nous a confiés ou les charismes dont nous sommes porteurs, par exemple notre appel au désert, l'intimité avec la parole de Dieu, le rayonnement de la communauté ou les richesses de la vie fraternelle ; soit en utilisant pour notre avantage personnel ce qui devrait servir l'unique gloire de Dieu.

Ainsi, tantôt nous déprécions les dons de Dieu en refusant, à nos moments de paresse ou de lassitude, de les mettre en œuvre et de porter du fruit ; tantôt nous profitons des largesses du Seigneur pour nous faire valoir ou nous établir à notre compte. C'est alors que nous devenons avares du temps que Dieu nous donne au monastère, et que nous n'aurions pas si vous vivions et travaillions dans le monde ; ou bien encore nous calculons nos efforts et mesurons notre réponse à Dieu en fonction d'un programme personnel que nous avons à cœur de réaliser. Dès lors, peu à peu nous remplaçons par "notre justice" la justice du Royaume, qui consiste à s'ajuster à Dieu, à ce Dieu qui nous appelle, nous dérange, nous désinstalle et parfois nous désécurise, pour que nous reprenions le cheminement de l'Exode et qu'il puisse, dans le désert, nous parler au cœur.

Un deuxième point ressort assez nettement, et c'est d'ailleurs la leçon que Jésus tire lui-même de la parabole : il faut savoir reconnaître les urgences et y faire face avec détermination.

L'habileté du gérant a été de mettre à profit le temps très court qui le séparait de la catastrophe : à peine quelques jours entre l'avertissement de son patron et le jour de la reddition des comptes. Il a pu se ménager une posi­tion de repli, en rendant service à des amis sans les compromettre, puisque les quittances sont en règle. Il s'est servi de son pouvoir provisoire pour se créer une sécurité durable.

Ainsi, explique Jésus, les fils des ténèbres, lorsqu'ils sentent venir le jugement et la réprobation, sont capables de se concerter pour trouver rapidement des solutions astucieuses ; tandis que les fils de la lumière ne comprennent pas l'imminence du Royaume : ils ne voient pas que le temps presse et que la rédemption du monde n'attend pas. Ils passent à côté de l'essentiel ; ils s'endorment dans la facilité et l'illusion, et ils sont incapables de s'u­nir, de travailler ensemble dans la hâte et l'enthousiasme pour l'avènement du règne de leur Père.

Pourquoi faudrait-il que la foi soit moins efficace que la haine ou la jouissance ?

Pourquoi faudrait-il que nous dormions ou que nous agissions en ordre dispersé, alors que tant d'hommes, tout près ou loin de nous, attendent l'Évangile et le salut ?

Pourquoi faudrait-il que notre amour chrétien soit moins réaliste que les forces du refus qui traversent le monde ?

Notre habileté à nous, notre astuce au service du Maître, c'est de lui emprunter son regard et de nous faire des amis par une bonté qui vient de son cœur.


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Dimanche 1er avril 29
Lieu : El Kelt
Livre : Tome 6 - ch 381.5 - 3ème année vie publique

(...) Rassuré sur son avenir, il alla tranquillement trouver son maître qui, de son côté, avait filé l’intendant et découvert son petit jeu. Il le loua pourtant :
“ Ta manière d’agir n’est pas bonne, et je ne l’approuve pas. Mais je loue ton habileté. En vérité, en vérité, les enfants du siècle sont plus avisés que ceux de la Lumière. ”
Ces mots du riche, je vous les dis moi aussi :
“ La fraude n’est pas belle, et je n’approuverai jamais personne de s’y livrer. Mais je vous exhorte à être au moins comme les enfants du siècle, habiles à utiliser les moyens du siècle, pour les faire servir de monnaie pour entrer dans le Royaume de la Lumière. ” Pour le dire autrement : faites-vous des amis avec les richesses terrestres, ces moyens injustement répartis et employés à l’acquisition d’un bien-être passager, sans valeur dans le Royaume éternel : ces amis vous en ouvriront les portes. Faites du bien avec les moyens dont vous disposez, restituez ce que vous ou d’autres de votre famille ont pris indûment, libérez-vous de votre attachement maladif et coupable aux richesses. Tout cela sera comme des amis qui, à l’heure de votre mort, vous ouvriront les portes éternelles et vous recevront dans les demeures bienheureuses.
Comment pouvez-vous exiger que Dieu vous donne ses richesses paradisiaques, s’il voit que vous ne savez pas faire bon usage même des biens terrestres ? Voulez-vous — par quelque supposition impossible — qu’il admette dans la Jérusalem céleste des éléments dissipateurs ? Non, jamais. Là-haut, on vivra dans la charité, la générosité et la justice. Tous pour Un et tous pour tous. La communion des saints est une société active et honnête, c’est une société sainte. Et il n’y a personne qui puisse y entrer, s’il s’est montré injuste et infidèle.
Ne dites pas : “ Là-haut, nous serons fidèles et justes, car là-haut nous aurons tout sans crainte d’aucune sorte. ” Non. Qui est infidèle en peu de chose serait infidèle même s’il possédait le Tout, et qui est injuste dans les petites occasions le sera dans les grandes. Dieu ne confie pas ses vraies richesses à celui qui, dans l’épreuve terrestre, montre qu’il ne sait pas utiliser les biens terrestres. Comment pourrait-il vous donner un jour au Ciel la mission de soutenir vos frères sur la terre, quand vous avez montré que vous ne savez que soutirer et frauder ou conserver avidement ? Il vous refusera donc votre trésor, celui qu’il vous avait réservé, pour le donner à ceux qui ont su être avisés sur la terre, en faisant servir à des œuvres justes et saines ce qui est injuste et malsain.
Personne ne peut servir deux maîtres. Car il sera du parti de l’un ou de l’autre, et il haïra l’un ou l’autre. Les deux maîtres que l’homme peut choisir sont Dieu ou Mammon. Mais si vous voulez appartenir au premier, vous ne pouvez revêtir les uniformes, écouter la voix, employer les moyens du second. » (...)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeDim 10 Nov - 21:10

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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 9/11/2019


« Ils crurent à la parole que Jésus avait dite » (Jn 2, 13-22)

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Qu'est-ce qu'un temple ? - Un lieu de beauté où l'on rencontre Dieu ; un lieu où Dieu se fait proche, et où l'homme accepte de s'approcher de Dieu. C'est bien cela que devait être le temple de Jérusalem dans la pensée de Salomon, son premier bâtisseur, et dans le désir de la communauté de pauvres, courageuse et enthousiaste, qui l'avait rebâti au retour d'un exil de quarante ans.

D'où vient, alors cette sévérité de Jésus ? Elle semble motivée par plusieurs raisons à la fois. Tout d'abord le Temple, dont Dieu désirait faire une maison de prière pour tous les peuples (Is 56,7), un signe de ralliement et d'accueil universel, ne répondait encore que partiellement à sa vocation (Jn 4,21). De plus sa beauté et sa richesse, à l'époque de Jésus, flattaient un peu l'orgueil des hommes au lieu de servir uniquement la gloire de Dieu (Mt 24,1). Enfin et surtout, la désinvolture des hommes gênait, dans le Temple, la rencontre avec le Seigneur. Pour rejoindre Dieu, il fallait passer, trop souvent, à travers tout un réseau de marchands, de marchandises et de marchandages. Les sacrifices, quand ils étaient mal compris, pouvaient devenir un signe extérieur de richesse, et le culte, que certains matérialisaient, installait pour ainsi dire dans le Temple même la vieille idole du cœur humain : le profit. Au Temple, trop d'intermédiaires voulaient servir à la fois Dieu et Mamôn : "Enlevez cela d'ici, s'écrie Jésus ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic !"

"La maison de mon Père !" Quelle extraordinaire prétention de la part de ce Galiléen qui vient de chasser brebis et bœufs ! Et les responsables l'interpellent. Ils ne lui reprochent pas son coup d'audace, car tous les Juifs pieux devaient s'en réjouir, mais ils lui demandent : "Comment peux-tu justifier ce que tu fais là ? Par quelle autorité le fais-tu ?" Jésus, dans un langage assez inattendu, les renvoie à l'œuvre suprême de Dieu, la résurrection, et pour toute justification, Jésus répond cette phrase qui pèsera si lourd dans son procès : "Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai". Et l'évangéliste de commenter : "Mais lui parlait du temple de son corps".

Tel est bien, en effet, le mystère central de cet épisode. Le corps de Jésus, c'est-à-dire non pas seulement sa chair, mais sa Personne vivante et bien concrète, est désormais le seul lieu de la rencontre entre Dieu et les hommes, entre Dieu et ceux qui l'adorent en vérité (Jn 4,24); ce corps est le lieu où Dieu se fait proche et où l'homme s'approche de Dieu, parce que justement il est le corps de l'Homme-Dieu.

C'est bien lui, Jésus Christ, en effet, qui est pour nous le Temple de la nouvelle alliance ; c'est par lui et en lui que nous avons accès auprès du Père (E 2,18) et que le Père vient au-devant de nous ; c'est lui qui, conjointement avec le Père, nous envoie chaque jour l'Esprit qui fait vivre. Il est l'unique médiateur (1 Tm 2,5); lui seul fait remonter vers Dieu notre prière unanime et notre sacrifice quotidien ; lui seul reverse sur le monde et en chacun de nous "la plénitude dont il est rempli" (E 1,23), c'est-à-dire la force de sanctification concentrée pour toujours dans sa Personne.

Ce Temple-là, ce lieu où Dieu rencontre l'homme, personne ne pouvait et personne ne pourra jamais le détruire, et Dieu le Père l'a signifié solennellement au monde en ressuscitant son Fils le troisième jour. "Aussi, ajoute l'évangéliste, lorsque Jésus se releva d'entre les morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait parlé ainsi, et ils crurent à l'Écriture ainsi qu'à la parole qu'il avait dite. "La résurrection, en effet, authentifiera les actions du Christ et son message ; elle proclamera que Jésus était vraiment l'Envoyé du Père, et que "Dieu était dans le Christ, se réconciliant le monde" (2 Co 5,19).

Frères et sœurs, nous le croyons, Jésus Christ est pour nous, vraiment et à jamais, le lieu de la rencontre du Père ; mais le Père nous trouve-t-il chaque jour ouverts à cette rencontre, en attente de ce dialogue où il va nous promouvoir dans notre liberté filiale ?


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Mercredi 7 avril 27
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 1 – ch 53.5 - 1ère année vie publique

(…) Des prêtres accourent, accompagnés de rabbins et de pharisiens. Jésus est encore au milieu de la cour, revenant de sa poursuite. Il a encore en main le martinet.
« Qui es-tu ? Comment te permets-tu de faire cela et de troubler les cérémonies prescrites ? De quelle école proviens-tu ? Nous ne te connaissons pas. Nous ne savons pas qui tu es.
– Je suis Celui qui peut. Je peux tout. Détruisez ce Temple vrai, et je le relèverai pour rendre gloire à Dieu. Je ne trouble pas, moi, la sainteté de la Maison de Dieu ni les cérémonies. C’est vous qui la troublez en permettant que les usuriers et les marchands s’installent dans sa demeure. Mon école, c’est l’école de Dieu, la même école qui fut celle de tout Israël, par la bouche de l’Eternel parlant à Moïse. Vous ne me connaissez pas ? Vous me connaîtrez. Vous ne savez pas d’où je viens ? Vous le saurez. »
Se tournant alors vers le peuple sans plus s’occuper des prêtres, dominant l’entourage par sa taille, revêtu de son habit blanc, le manteau ouvert et flottant derrière ses épaules, les bras étendus comme un orateur au moment le plus pathétique de son discours, il parle :
« Ecoutez, hommes d’Israël ! Dans le Deutéronome, il est dit : “ Tu établiras des juges et des scribes en chacune des villes… Ils jugeront le peuple avec justice. Tu ne feras pas dévier le droit, tu n’auras pas égard aux personnes. Tu n’accepteras pas de présents, car le présent aveugle les yeux des sages et ruine les causes des justes. C’est la stricte justice que tu rechercheras, afin de vivre et de posséder le pays que Yahvé ton Dieu te donne. ”
Ecoutez, hommes d’Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : “ Les prêtres lévites, toute la tribu de Lévi n’auront point de part ni d’héritage avec Israël : ils vivront des mets offerts à Yahvé et de son patrimoine ; cette tribu n’aura pas d’héritage au milieu de ses frères : c’est Yahvé qui sera son héritage. ”
Ecoutez, hommes d’Israël ! Dans le Deutéronome il est dit : “ Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère, qu’il s’agisse de prêt d’argent ou de vivres, ou de quoi que ce soit dont on exige intérêt. A l’étranger tu pourras prêter à intérêt, mais tu prêteras sans intérêt à ton frère. ”
Voilà ce qu’a dit le Seigneur.
Vous voyez maintenant que c’est sans justice à l’égard du pauvre que les juges siègent en Israël. On ne penche pas en faveur du juste, mais de celui qui est fort. Etre pauvre, appartenir au petit peuple, cela veut dire subir l’oppression. Comment le peuple peut-il dire : “ Celui qui nous juge est juste ”, s’il voit que seuls les puissants sont respectés et écoutés, alors que le pauvre ne trouve personne qui veuille l’entendre ? Comment le peuple peut-il respecter le Seigneur s’il voit que ceux qui en ont plus que d’autres le devoir ne le respectent pas ? Est-ce respecter le Seigneur que de violer son commandement ? Et pourquoi, en Israël, les prêtres ont-ils des propriétés et reçoivent-ils des cadeaux de la part des publicains et des pécheurs, qui agissent ainsi pour avoir la bienveillance des prêtres, de même que ceux-ci les acceptent pour avoir un coffret bien garni ?
C’est Dieu qui est l’héritage de ses prêtres. Lui, le Père d’Israël, est plus Père pour eux qu’aucun autre père ne l’a jamais été, et il pourvoit à leur nourriture comme cela est juste. Mais pas plus. Il n’a promis aux serviteurs de son Sanctuaire ni richesses ni propriétés. Dans l’éternité, ils auront le Ciel pour récompenser leur justice, comme l’ont Moïse et Elie, Jacob et Abraham ; mais sur cette terre ils ne doivent posséder qu’un vêtement de lin et un diadème d’or incorruptible : pureté et charité. Le corps doit être le serviteur de l’âme, qui est le serviteur du Dieu vrai. Ce n’est pas le corps qui doit dominer l’âme et s’opposer à Dieu.
On m’a demandé de quelle autorité je fais cela. Et eux, de quelle autorité profanent-ils le commandement de Dieu et permettent-ils, à l’ombre des murs sacrés, l’usure au détriment des frères d’Israël venus obéir au commandement de Dieu ? On m’a demandé de quelle école je viens et j’ai répondu : “ De l’école de Dieu. ” Oui, Israël. Je viens te ramener à cette école sainte et immuable.
Que celui qui veut connaître la lumière, la vérité, la vie, qui veut entendre la voix de Dieu parlant à son peuple, vienne à moi. Vous avez suivi Moïse à travers les déserts, hommes d’Israël. Suivez-moi, que je vous conduise, à travers un désert bien plus dépouillé, à la véritable Terre bienheureuse. A travers la mer qui s’ouvre au commandement de Dieu, c’est vers elle que je vous entraîne. En élevant mon Signe, je vous guéris de tout mal.
L’heure de la grâce est venue. Les patriarches l’ont attendue, et ils sont morts en l’attendant. Les prophètes l’ont prédite, et ils sont morts avec cette espérance. Les justes l’ont vue en songe, et ils sont morts réconfortés par ce songe. Maintenant, elle est venue.
Venez. “ Le Seigneur va juger son peuple et faire miséri­corde à ceux qui le servent ”, comme il l’a promis par la bouche de Moïse. » (…)




Aime et tu seras aimé !


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 10/11/2019


« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-38)

En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Cet épisode de l'Évangile se situe vers la fin de la vie de Jésus. De tous côtés on essaie de le prendre au piège de ses propres paroles, et tous ses adversaires se liguent contre lui.

Qui étaient-ils, ces sadducéens ? C'étaient les descendants d'une très vieille famille sacerdotale, celle de Sadoq. Ils revendiquaient la plus haute charge religieuse de la nation, celle de grand prêtre, qui comportait un pouvoir politique. Par exemple le sadducéen Caïphe, qui condamnera Jésus, était à la fois grand prêtre et chef de l'état, sous la tutelle de l'occupant romain. Du point de vue de la foi, ils étaient plutôt attachés au passé : ils s'en tenaient aux cinq premiers livres de la Bible et ne reconnaissaient pas les traditions orales, plus récentes, des rabbins. Au temps de Jésus ils avaient perdu beaucoup de leur influence sur le peuple, mais on connaissait quand même leurs idées, en particulier leurs querelles avec les pharisiens à propos de la résurrection des morts.

Pour imaginer le cas limite de la femme qui a eu sept maris, dont six beaux-frères, ils s'appuient sur un texte de la Torah : "Quand des frères habitent ensemble et que l'un d'eux vient à mourir sans avoir de fils, la femme du mort ne peut appartenir au-dehors à un homme étranger [à la famille]. Son beau-frère la prendra pour femme, et le premier-né qu'elle enfantera perpétuera le nom du frère qui est mort. Ainsi son nom ne sera pas effacé d'Israël" (Dt 22,5-6).

L'exemple, bien sûr, est totalement inventé, pour poser le problème de la résurrection d'une manière embarrassante : "À la résurrection, de qui cette femme sera-t-elle l'épouse ? La Loi ne peut aboutir à des situations aussi absurdes ; donc la résurrection n'existe pas !"

Jésus n'entre pas dans le jeu de ses ennemis, mais il répond successivement sur deux points :

Tout d'abord il rappelle le comment de la résurrection.

Jésus, qui, dans un autre épisode, a magnifié le mariage en le situant dans l'axe du dessein de Dieu, souligne ici qu'il est lié au temps des hommes et aux besoins affectifs de la vie terrestre.

Par ailleurs, selon Jésus, lorsque nous ressusciterons, nous ne deviendrons pas des anges, mais "comme" des anges. Nous aurons un corps de gloire, mais nos désirs ne seront plus les mêmes. Ce qui comptera dans la vie future, ce sera d'être fils et filles de Dieu. Certes, les époux de la terre se retrouveront, mais pour vivre en plénitude ce qu'ils auront cherché à deux sur la terre : l'amour de Dieu. La vie de Dieu sera tellement fascinante et le rayonnement de sa joie tellement intense que les époux, dans la gloire, n'auront de regard que pour Lui et de bonheur qu'en Lui. De même qu'ici-bas la prière inspirée par l'Esprit est au-delà de tous les mots et les contient tous, de même la communion des élus avec Dieu sera au-delà de toutes les amitiés et les contiendra toutes. Et ce que Jésus révèle de la vie future vaudra pour toute l'affectivité humaine : tout amour, fraternel ou filial, parental ou conjugal, qui en ce monde aura reflété la tendresse de Dieu, sera repris, transcendé et accompli dans le face à face avec le Dieu de la joie.

Puis Jésus réaffirme solennellement la certitude de la résurrection ; et il va droit à l'essentiel.

Nous ressusciterons parce que la puissance de Dieu nous ressuscitera. Les sadducéens sont dans l'erreur et posent mal la question parce qu'ils ont mal lu l'Écriture. Elle atteste, en effet, cette puissance du Dieu qui crée et qui sauve. "Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants". Si donc, lors de l'épisode du Buisson ardent, Dieu déclare à Moïse : "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob", c'est que ces hommes, bien que morts, sont gardés en vie et en dialogue avec Lui, prêts pour la résurrection.

De plus quand Dieu nous ressuscitera, il ne nous rendra pas la même vie, précaire et limitée, qu'auparavant, mais une vie entièrement nouvelle, qui sera une participation à la vie du Christ ressuscité, et donc une communion totale et définitive avec le Dieu vivant.


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Mardi 2 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 594.6 - Préparation à la Passion

Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Controverses-avec-les-juifs

(…) Après avoir rendu honneur à Jésus avec des courbettes exagérées, ils lui disent :
« Maître, tu as répondu si sagement aux hérodiens que le désir nous est venu d’obtenir, nous aussi, un rayon de ta lumière. Ecoute : Moïse a dit : “ Si un homme meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. ” Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier épousa une jeune fille et mourut sans descendance, laissant ainsi sa femme à son frère. Le second mourut lui aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième, qui épousa la veuve des deux précédents. Et il en fut de même jusqu’au septième. Finalement, après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Alors, dis-nous : à la résurrection des corps, s’il est vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s’unit de nouveau au corps au dernier jour, pour reconstituer les vivants, lequel des sept frères aura la femme pour épouse, puisqu’ils l’ont eue tous les sept sur la terre ?
– Vous êtes dans l’erreur. Vous ne savez comprendre ni les Ecritures ni la puissance de Dieu. L’autre vie sera radicalement différente de celle-ci, et les nécessités de la chair n’existeront pas dans le Royaume éternel comme dans celui-ci. En vérité, après le Jugement final, la chair ressuscitera et se réunira à l’âme immortelle pour refaire un tout, qui vivra comme et mieux que ne le font actuellement ma personne et la vôtre. Mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux pulsions et aux abus qui existent maintenant. A la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel, qui ne se marient pas, mais vivent dans l’amour parfait, qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu comment Dieu a parlé à Moïse dans le buisson ? Qu’a dit alors le Très-Haut ? “ Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. ” Il n’a pas dit : “ J’ai été ”, pour faire comprendre qu’Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n’existaient plus. Il a dit : “ Je suis. ” Car Abraham, Isaac et Jacob existent. Ils sont immortels, comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, puis avec leur chair ressuscitée pour l’éternité. Ils existent comme existent Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, ainsi que les hommes du déluge, les Sodomites, et tous ceux qui sont morts en état de péché mortel. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 11 Nov - 10:35

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L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 11/11/2019


« Augmente en nous la foi ! » (Lc 17, 1-6)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Lecon-sur-l-amour-et-le-pardon-sans-limite

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

 Date : Dimanche 27 mai 29
Lieu   : vers Mageddo
Livre  : Tome 6 – ch 423.7 - 3ème année vie publique

(…)  Jésus, qui les précède d’une dizaine de mètres, se retourne, tel une ombre blanche dans la nuit :
      « Il n’y a pas de limite à l’amour et au pardon, non. Ni en Dieu, ni chez les vrais enfants de Dieu. Tant qu’il y a de la vie, il n’y a pas de limite. L’unique barrière à la venue du pardon et de l’amour, c’est la résistance impénitente du pécheur. Mais s’il se repent, il est toujours pardonné, même s’il venait à pécher non pas une, deux, trois fois par jour, mais davantage.
      Vous aussi, vous péchez et vous voulez que Dieu vous pardonne. Vous allez lui dire : “ J’ai péché ! Remets-moi ma faute ”, et le pardon vous est doux, comme il est doux à Dieu de pardonner. Vous n’êtes pas des dieux, par conséquent moins grave est l’offense que vous fait l’un de vos semblables qu’elle ne l’est à Celui qui n’est semblable à aucun autre. Ne le pensez-vous pas ? Pourtant, Dieu pardonne. Vous aussi, faites de même. Prenez garde à vous ! Veillez à ce que votre intransigeance ne vous porte pas tort, en provoquant l’intransigeance de Dieu envers vous.
      Je l’ai déjà dit, mais je le répète : soyez miséricordieux pour obtenir miséricorde. Personne n’est assez exempt de péché pour pouvoir se montrer inexorable envers le pécheur. Regardez les poids qui pèsent sur votre propre cœur avant de voir ceux d’autrui. Enlevez d’abord les vôtres de votre âme, puis tournez-vous vers ceux des autres pour leur montrer, non pas la rigueur qui condamne, mais l’amour qui instruit et aide à se délivrer du mal.
      Pour pouvoir dire, sans que le pécheur vous impose silence : “ Tu as péché envers Dieu et envers ton prochain ”, il faut ne pas avoir péché ou du moins avoir réparé sa faute.
      Pour pouvoir dire à l’homme mortifié d’avoir péché : “ Aie foi, Dieu pardonne à celui qui se repent ” comme serviteurs de ce Dieu qui pardonne aux repentis, vous devez faire preuve de miséricorde dans le pardon.
      Alors vous pourrez dire : “ Vois-tu, pécheur repenti ? Moi, je pardonne tes fautes soixante-dix-sept fois sept fois parce que je suis le serviteur du Dieu qui pardonne un nombre incalculable de fois à celui qui se repent autant de fois de ses péchés. Imagine donc comme le Parfait te pardonne, si moi je sais pardonner, uniquement parce que je suis son serviteur. Aie foi ! ” Voilà ce que vous devez pouvoir dire, non pas en paroles mais en actes : en pardonnant.
      Si votre frère commet quelque faute, reprenez-le avec amour, et s’il se repent, pardonnez-lui. S’il a péché sept fois dès le commencement du jour et s’il vous dit sept fois : “ Je me repens ”, pardonnez-lui autant de fois. Avez-vous compris ? Me promettez-vous de le faire ? Me promettez-vous d’en avoir compassion pendant qu’il est au loin ? De m’aider à le guérir en vous maîtrisant, par esprit de sacrifice, quand il se trompe ? Ne voulez-vous pas m’aider à le sauver ? C’est votre frère d’âme, qui vient d’un unique Père, un frère de race qui vient d’un unique peuple, un frère de mission puisqu’il est apôtre comme vous. C’est donc trois fois que vous devez l’aimer. Si vous aviez dans votre famille un frère qui afflige votre père et fait parler de lui, ne chercheriez-vous pas à le corriger pour que votre père ne souffre plus et que les gens ne parlent plus de votre famille ? Alors ? Ne faites-vous pas partie d’une plus grande et plus sainte famille, dont le Père est Dieu et dont je suis l’Aîné ? Pourquoi donc ne voulez-vous pas consoler le Père et moi-même et nous aider à rendre bon le pauvre frère qui, croyez-le, n’est pas heureux d’être ainsi… »
      Jésus implore anxieusement en faveur de l’apôtre si plein de défauts… Et il achève :
      « Je suis le grand Mendiant, et je vous demande l’obole la plus précieuse : les âmes. Moi, je vais à leur recherche, mais vous, vous devez m’aider… Rassasiez la faim de mon cœur qui cherche l’amour et ne le trouve qu’en trop peu de personnes. Car ceux qui ne tendent pas à la perfection sont pour moi autant de pains enlevés à ma faim spirituelle. Donnez des âmes à votre Maître affligé de ne pas être aimé et d’être incompris… » (…)

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Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 11 Nov - 12:02

Je me pardonne, je lui pardonne. Amen
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 15 Nov - 9:58

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mardi 12/11/2019


« Nous sommes de simples serviteurs » (Lc 17, 7-10)

En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir” »



MÉDITER AVEC LES CARMES


Nous voilà à première vue bien loin des habitudes sociales qui ont prévalu en Occident : Jésus met en scène un serviteur qui, après une journée de labour ou de marche derrière le troupeau, doit encore préparer le repas du maître et attendre, en tablier, qu'il ait fini tranquillement de manger et de boire.

Même pour l'époque de Jésus les traits sont volontairement forcés, et le maître, dans le texte, insiste comme à plaisir sur ses droits d'employeur. Il ose même dire, sans sourciller, au serviteur : "Tu mangeras et tu boiras ... après !"

Le plus surprenant, et le plus révoltant en un sens, est que le serviteur ne semble avoir droit à aucun merci, alors qu'il a accompli tout ce qu'on lui demandait. Les faits sont présentés par Jésus comme pour faire monter en nous la réprobation et le scandale. Jésus compte, visiblement, sur notre réaction indignée, et il souligne le cynisme des maîtres humains pour mieux mettre en lumière les droits de Dieu.

Dieu notre Maître n'a besoin ni de manger ni de boire, mais c'est lui qui nous fait connaître sa volonté. Dieu ignore la tyrannie, et pourtant, du lever au sommeil, tout le temps de nos journées lui appartient. Dieu ne réclame jamais, mais il a droit à tout.

Pour Jésus, cette seigneurie de Dieu sur la vie quotidienne de l'homme est une donnée immédiate, une sorte d'évidence paisible : nous sommes les serviteurs du Maître de l'histoire. Et parce que cette destinée de service est notre réel devant Dieu, elle ne doit susciter en nous, selon Jésus, qu'une joie toute simple, la joie de coïncider jour après jour, et tout le long du jour, avec le vouloir du Père : "Quand vous aurez fait tout ce qui vous a été commandé (sous-entendu : par Dieu), dites : Nous sommes des serviteurs (maintenant) inutiles. Ce que nous devions faire, nous l'avons fait. C'est tout !"

De fait ce paradoxe d'une fidélité toujours plus oublieuse d'elle-même se vérifie dans la vie des serviteurs et des servantes de Dieu.

À partir du moment où le vouloir de Dieu devient notre nourriture, nous restons toujours sur notre faim. Même quand nos journées sont remplies à ras bord, nous les sentons encore pauvres d'amour.

Quand nous avons fait ce que nous devions faire, nous avons tout juste préparé la page où Dieu va écrire. Ce n'est pas rien qu'une journée soumise et remise à Dieu, mais c'est si peu que rien en regard des besoins du Royaume.

Et surtout, plus nous essayons d'aimer notre Dieu, plus il nous semble normal de le servir. Quand la fidélité sera devenue le quotidien, notre quotidien de pauvres de cœur, quand la remise à Dieu des œuvres de nos mains sera devenue un réflexe et un plaisir, quand l'obéissance filiale, les années passant, sera devenue ordinaire, alors nous nous serons approchés de la sagesse de notre Maître ; car notre Dieu merveilleux est passionné de vie ordinaire, et c'est dans l'ordinaire qu'il aime accomplir ses merveilles.

C'est bien pourquoi Jésus a vécu trente ans à Nazareth.

Un jour viendra - et Dieu en garde le secret - où nous dirons, comme Jésus au sommet de sa vie, au sommet de la Croix : "Tout est accompli". Alors, au repas de la gloire, le Fils de Dieu lui-même nous servira, comme il nous sert déjà aujourd'hui pour le repas du voyage.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 La-mauvaise-humeur-de-judas

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

 Date : Jeudi 24 mai 29
Lieu  : Jourdain
Livre : Tome 6 – ch 422.7 - 3ème année vie publique


 (…) Ecoutez : en vérité, je vous dis que personne ne doit se vanter de faire son devoir et exiger des faveurs spéciales pour ce qui est une obligation.
      Judas a rappelé que vous m’avez tout donné ; et il m’a dit qu’en retour, j’ai le devoir de vous satisfaire pour ce que vous faites.
      Mais rendez-vous un peu compte : il y a parmi vous des pêcheurs, des propriétaires terriens, plus d’un qui possède un atelier, et Simon le Zélote qui avait un serviteur. Eh bien, quand les employés de la barque, ou les journaliers qui vous aidaient à l’oliveraie, à la vigne ou dans les champs, ou encore les apprentis de l’atelier, ou simplement le fidèle domestique qui s’occupait de la maison ou de la table, avaient fini leur travail, vous mettiez-vous par hasard à les servir ?
      Et n’en est-il pas ainsi dans toutes les maisons et toutes les affaires ? Quel homme, ayant un serviteur qui laboure ou qui fait paître, ou un ouvrier à l’atelier, lui dit quand il a fini le travail : “ Passe tout de suite à table ” ? Personne. Au contraire, soit qu’il revienne des champs, soit qu’il ait déposé ses outils, tout maître dit : “ Fais-moi à dîner, mets-toi en tenue et, avec des vêtements propres, sers-moi pendant que je mange et que je bois. Ton tour viendra ensuite. ” Et on ne peut pas dire que cela soit de la dureté de cœur. Car l’employé doit servir son maître, et ce dernier n’a aucune obligation envers lui sous prétexte qu’il a obéi aux ordres reçus le matin. En effet, si le maître a le devoir de se montrer humain à l’égard de son serviteur, celui-ci a aussi le devoir de ne pas être paresseux et dilapidateur, mais de coopérer au bien-être de celui qui l’habille et le nourrit. Supporteriez-vous que vos matelots, vos ouvriers agricoles ou autres sous-ordres, vous disent : “ A ton tour de me servir, puisque, moi, j’ai travaillé ” ? Je ne crois pas.
      Il en va de même pour vous : quand vous regardez ce que vous avez accompli et ce que vous accomplirez pour moi — et, à l’avenir, ce que vous ferez pour poursuivre mon œuvre et continuer à servir votre Maître —, vous verrez que vous êtes toujours restés en-deçà de ce qu’il était juste de faire pour être au niveau de tout ce que vous avez reçu de Dieu. Vous devrez donc toujours dire : “ Nous sommes des serviteurs inutiles, puisque nous n’avons fait que notre devoir. ” Si vous raisonnez ainsi, vous ne sentirez plus de prétentions ni de mécontentements s’élever en vous, et vous agirez avec justice. »



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 15 Nov - 13:39

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 13/11/2019


« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » (Lc 17, 11-19)

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

MÉDITER AVEC LES CARMES


Au temps de Jésus, en Palestine, avoir la lèpre, c'était, encore plus qu'aujourd'hui, être condamné à vivre en marge de la communauté humaine. La législation du Lévitique en témoigne : "Le lépreux portera ses vêtements déchirés et ses cheveux dénoués et il criera : Impur ! Impur ! Tant que durera son mal il demeurera à part ; sa demeure sera hors du camp" (Lv 13,45).

Et de fait, c'est à l'entrée d'un village que Jésus entend qu'on l'appelle : "Jésus, maître, prends pitié de nous !" Dix lépreux sont là, compagnons de misère, mais décidés à saisir la chance de leur vie, la dernière chance, puisqu'ils sont rejetés des hommes.

Ils se tiennent à distance, par habitude, par crainte, peut-être, d'indisposer Jésus en osant s'approcher ; et jamais la distance ne leur a paru si dure à supporter.

Ainsi en va-t-il de nous, dans notre relation à Jésus et à Dieu. Nous croyons que notre lèpre nous rend indignes de l'amour du Père et qu'elle va rebuter le Seigneur. Nous avons encore peur de nous approcher tels que nous sommes ; nous avons peine à croire que Dieu nous aime ainsi, tels que nous sommes ; non pas qu'il aime notre lèpre spirituelle, mais il nous aime tout lépreux que nous sommes, car il n'y a place, dans le cœur de Dieu, ni pour le rejet ni pour le dégoût : "D'un cœur broyé, Seigneur, tu n'as pas de mépris" (Ps 51,19).

Nous imaginons sans cesse qu'une distance nous sépare du Christ. Or jamais le Christ n'est plus proche que lorsque nous souffrons, lorsque nous sentons le poids de la solitude et que nous nous croyons coupés de tout secours humain.

Et Jésus ne brusque rien. Il respecte la gêne des lépreux, qui se sentent si laids et si peu agréables. Il ne leur dit pas : "Approchez, approchez donc ; je vais vous guérir !", mais, avec beaucoup de douceur et de doigté : "Allez vous montrer aux prêtres."

En effet, d'après la Loi il revenait aux prêtres d'abord de faire le constat officiel de la guérison, puis d'offrir divers sacrifices, à la charge de l'homme guéri et à la mesure de ses possibilités financières.

"Allez ... pour le constat !" Jésus leur demande un acte de foi total : se mettre en route pour le constat de guérison, alors que leur lèpre est encore là, sous leurs yeux, qui leur ronge la chair. Ils partent néanmoins, sur la seule parole de Jésus.

Quelques instants plus tard, c'est la guérison, subite, complète, pour les dix en même temps.

Les dix ont cru ; mais un seul a remercié : le plus pauvre, le plus méprisé de tous, le seul samaritain de la petite bande de lépreux. Les neuf ont reçu le cadeau du Christ, et cela leur a semblé normal. La bonté de Dieu ne les a pas tirés de leur égoïsme ; ils ont saisi avidement le bienfait, sans entendre l'appel ; ils n'ont pas compris qu'à travers cette guérison, Jésus leur faisait signe, que Dieu les libérait pour la louange et le service.

Le samaritain, lui, est revenu, oubliant le constat ; il est revenu, fou de joie, parlant tout haut et ne cessant pas de remercier Dieu. Il a pris conscience que le Christ l'aimait au point de le guérir, et devant cette évidence bouleversante : "Jésus m'a aimé", il vient se prosterner aux pieds du Maître, pour lui dire avec son corps guéri, avec son cœur soudain adouci par la joie, le merci qui n'est dû qu'à Dieu.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Les-dix-lepreux-gueris-en-samarie

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Mardi 11 septembre 29
Lieu : vers Ephraïm
Livre : Tome 6 – ch 483.7 - 3ème année vie publique

(…) Judas le regarde. Il est sur le point de parler, quand un cri l’en empêche, venant d’un monticule dominant le hameau qu’ils longent, en cherchant la voie d’accès.
« Jésus ! Rabbi Jésus ! Fils de David et notre Seigneur, aie pitié de nous.
– Des lépreux ! Partons, Maître, sinon le village va accourir et nous retenir dans ses maisons » conseillent les apôtres.
Mais les lépreux ont l’avantage d’être en avance sur eux, montés sur le chemin, mais à cinquante mètres au moins du village. Ils descendent en boitant et courent vers Jésus en répétant leur cri.
« Entrons dans le village, Maître, ils ne peuvent pas y aller » conseillent certains apôtres. Mais d’autres disent :
« Déjà, des femmes viennent regarder. Si nous entrons, nous éviterons les lépreux, mais pas ceux qui nous auront reconnus et voudront nous garder. »
Et pendant qu’ils se demandent que faire, les lépreux s’approchent de plus en plus de Jésus, qui sans souci des mais et des si des apôtres, poursuit son chemin. Les apôtres se résignent à le suivre tandis que des femmes, accompagnées d’enfants accrochés à leurs jupons, et quelques vieillards restés dans le village viennent voir, en se tenant à une distance prudente des lépreux. Ceux-ci s’arrêtent à quelques mètres de Jésus et supplient encore :
« Jésus, aie pitié de nous ! »
Jésus les regarde un instant, puis, sans s’approcher de ce groupe de douleur, il demande :
« Etes-vous de ce village ?
– Non, Maître, de différents endroits. Mais cette montagne où nous demeurons donne de l’autre côté sur la route de Jéricho, et cet endroit est bon pour nous…
– Dans ce cas, rendez-vous au village le plus proche de votre montagne, et montrez-vous aux prêtres. »
Et Jésus reprend sa marche en se déplaçant sur le bord du chemin pour ne pas effleurer les lépreux qui le regardent partir, sans avoir obtenu autre chose qu’une lueur d’espoir dans leurs pauvres yeux malades. Arrivé à leur hauteur, Jésus lève la main pour les bénir.
Les villageois, déçus, rentrent chez eux… Les lépreux grimpent de nouveau sur la montagne pour aller vers leur grotte ou vers la route de Jéricho.
« Tu as bien fait de ne pas les guérir. Les habitants ne nous auraient plus laissé partir…
– Oui, et il faudrait arriver à Ephraïm avant la nuit. »
Jésus marche en silence. La route est très sinueuse, car elle suit les caprices de la montagne au pied de laquelle elle est taillée, et le village est désormais caché à la vue par les tournants…
Mais une voix les rejoint :
« Louange au Dieu Très-Haut et à son vrai Messie. En lui se trouvent toute puissance, sagesse et pitié ! Louange au Dieu très-haut qui, en lui, nous a accordé la paix. Louez-le, vous tous, hommes de Judée et de Samarie, de Galilée et de Transjordanie, jusqu’aux neiges du très haut Hermon, jusqu’aux pierres brûlées de l’Idumée, et jusqu’aux sables baignés par les eaux de la Grande Mer ! Que résonne la louange au Très-Haut et à son Christ. Voici accomplie la prophétie de Balaam. L’Etoile de Jacob resplendit sur le ciel rétabli de la patrie réunie par le vrai Berger. Voilà accomplies également les promesses faites aux patriarches, tout comme la parole d’Elie, qui nous a aimés. Ecoutez-la, peuples de Palestine, et comprenez-la. Il ne faut plus hésiter : on doit choisir la lumière spirituelle, et si l’âme est droite, elle fera un bon choix. C’est le Seigneur, suivez-le ! Ah ! jusqu’à présent nous avons été punis parce que nous ne nous sommes pas efforcés de comprendre ! L’homme de Dieu a maudit le faux autel en prophétisant : “ Voici que va naître de la maison de David un Fils appelé Josias qui immolera sur l’autel et consumera les ossements d’Adam. Alors l’autel se fendra jusqu’aux entrailles de la terre et les cendres de l’immolation se répandront du nord au midi, de l’orient à l’occident. ” Ne faites pas comme ce sot d’Ochozias, qui envoyait consulter le dieu d’Eqrôn alors que le Très-Haut était en Israël. Ne soyez pas inférieurs à l’ânesse de Balaam dont le respect pour l’esprit de lumière lui aurait mérité de vivre, alors que le prophète, qui ne voyait pas, serait tombé sous les coups. Voici la Lumière qui passe parmi nous. Ouvrez les yeux, ô aveugles spirituels, et voyez. »
L’un des lépreux les suit de plus en plus près, même sur la grand-route — qu’ils ont fini par atteindre —, en désignant Jésus aux pèlerins.
Les apôtres, agacés, se retournent deux ou trois fois en intimant au lépreux, parfaitement guéri, de se taire. Et, la dernière fois, ils vont jusqu’à le menacer.
Mais lui, cessant un instant de s’égosiller pour s’adresser à tous, répond :
« Et que voulez-vous ? Que je ne proclame pas le prodige que Dieu a fait pour moi ? Voulez-vous que je ne le bénisse pas ?
– Bénis-le dans ton cœur et tais-toi, lui répondent-ils, fâchés.
– Non, je ne puis me taire. C’est Dieu qui met ces mots sur mes lèvres. » Et il reprend à haute voix : « Habitants des deux côtés de la frontière, et vous qui passez par hasard, arrêtez-vous pour adorer celui qui régnera au nom du Seigneur. Je me moquais de toutes ces paroles, mais maintenant je les répète, car je les vois accomplies. Voici que toutes les nations s’ébranlent et s’avancent dans l’allégresse vers le Seigneur par les chemins des mers et des déserts, par les collines et les monts. Et nous aussi, le peuple qui a cheminé dans les ténèbres, nous allons marcher vers la grande Lumière qui a surgi, vers la Vie, et sortir de la région de la mort. De loups, léopards ou lions que nous étions, nous allons renaître dans l’Esprit du Seigneur et nous nous aimerons en lui, à l’ombre du Rejeton de Jessé devenu un cèdre sous lequel campent les nations rassemblées par lui des quatre coins de la terre. Voici venir le jour où la jalousie d’Ephraïm prendra fin, parce qu’il n’y a plus Israël et Juda, mais un seul Royaume : celui du Christ du Seigneur. Voilà, je chante les louanges du Seigneur qui m’a sauvé et consolé. Je vous le dis : louez-le et venez boire le salut à la source du Sauveur. Hosanna ! Hosanna aux prodiges qu’il accomplit ! Hosanna au Très-Haut qui a placé au milieu des hommes son Esprit en le revêtant de chair, pour qu’il devienne le Rédempteur ! »
Il est intarissable. La foule augmente, les gens se groupent, encombrant la route. Ceux qui étaient en arrière accourent, ceux qui étaient en avant rebroussent chemin. Les habitants d’un petit village, près duquel ils se trouvent maintenant, s’unissent aux passants.
« Mais fais-le taire, Seigneur ! C’est un Samaritain : les gens le disent. Il ne doit pas parler de toi si tu ne permets même pas que nous te précédions en t’annonçant ! » disent les apôtres, contrariés.
« Mes amis, je vous répète les paroles de Moïse à Josué, fils de Num, qui se plaignait de ce que Eldad et Médad prophétisaient dans les campements : “ Serais-tu jaloux pour moi, à ma place ? Ah ! puisse le peuple tout entier prophétiser ainsi, puisse le Seigneur donner à tous son Esprit ! ” Mais je vais m’arrêter et je vais le renvoyer pour vous faire plaisir. »
Il se retourne, s’arrête et appelle le lépreux guéri, qui accourt et se prosterne devant Jésus en baisant la poussière.
« Lève-toi. Et les autres, où sont-ils ? N’étiez-vous pas dix ? Les neuf autres n’ont pas éprouvé le besoin de remercier le Seigneur. Eh quoi ? Sur dix lépreux dont un seul était samaritain, il ne s’est trouvé que cet étranger pour éprouver le besoin de revenir rendre gloire à Dieu, avant de retourner lui-même à la vie et à sa famille ? Et on l’appelle “ samaritain ”. Les Samaritains ne sont-ils donc plus ivres, puisqu’ils voient sans avoir la berlue et accourent sans chanceler sur le chemin du salut ? La Parole s’exprime-t-elle donc dans une langue étrangère, si elle est comprise par les étrangers et pas par son peuple ? »
Il tourne ses yeux magnifiques sur une assistance originaire de toute la Palestine. Son regard a un éclat insoutenable… Plusieurs baissent la tête et éperonnent leurs montures, ou s’éloignent à pied…
Jésus baisse les yeux sur le Samaritain agenouillé à ses pieds, et son regard se fait très doux. Il lève la main en un geste de bénédiction et dit :
« Lève-toi et pars. Ta foi a sauvé en toi quelque chose de plus que ta chair. Avance dans la lumière de Dieu. Va. »
L’homme baise de nouveau la poussière et, avant de se lever, il demande :
« Un nom, Seigneur ! Donne-moi un nom nouveau, puisque tout est neuf en moi, et pour toujours.
– Dans quelle terre nous trouvons-nous ?
– Dans le pays d’Ephraïm.
– Alors, tu t’appelleras désormais Ephrem, parce que c’est deux fois que la Vie t’a donné la vie. Va. »
L’homme se lève et s’éloigne.
Les gens de l’endroit et quelques pèlerins voudraient bien retenir Jésus, mais lui les subjugue par son regard, qui n’est pas sévère, mais très doux au contraire. Il doit néanmoins dégager une puissance certaine, car personne ne fait un geste pour le retenir. (…)





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 15 Nov - 14:51

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L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 14/11/2019


« Le règne de Dieu est au milieu de vous » (Lc 17, 20-25)

En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Quand viendra le Règne de Dieu ? Où trouver le Fils de l'Homme lors de son Jour ?

Quand ? Où ? Ce sont les éternelles questions de l'homme face au dessein de Dieu. D'instinct l'homme veut situer les choses de Dieu dans l'espace et le temps qu'il peut maîtriser.

Et les réponses de Jésus nous renvoient toutes aux vrais réflexes de la foi.

En ce qui concerne le temps, le moment, les délais, son principe est clair : le Règne de Dieu, c'est-à-dire la seigneurie de Dieu sur le cœur des hommes, ne vient pas "comme un fait observable", que l'on pourrait pronostiquer, programmer, fixer d'avance dans l'avenir. Ce n'est pas un projet de l'homme, mais le don de Dieu ; car ce Règne de Dieu est déjà présent, déjà offert, déjà proposé : il est "parmi nous", et déjà "il vient de nous atteindre" (Lc 11,20; Mt 12,28) à travers la présence et l'action de Jésus au milieu de nous.

De même pour le lieu du Fils de l'Homme, lors de son Jour. Ce Jour marquera la fin des temps, mais on ne pourra assigner d'avance un lieu au Fils de l'Homme, car son avènement signifiera l'effacement de tout lieu repérable par les humains. Tout comme l'éclair, présent partout au même instant, abolit toutes les distances, le Fils de l'Homme, par son avènement immédiat, imprévisible, irréfutable, effacera toute distance entre ici et là. Il sera tout entier au lieu surprenant où il se manifestera dans sa gloire. Il faudra ne le chercher nulle part ailleurs, mais l'accueillir par la foi dans l'ici qu'il aura choisi et le maintenant qui sera éternel.

Jésus ne nous a laissé finalement que deux repères, l'un dans son temps à lui, l'autre dans le nôtre. Dans le temps de Jésus, tout s'ordonne autour de sa passion glorifiante : avant l'heure de sa gloire "il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par sa génération". Dans notre temps, le temps de l'Église et de la mission, la seule urgence est de saisir le Règne de Dieu qui est à notre portée, qui est "parmi nous", partout où le Christ est à l'œuvre.

Ces lumières sur l'espace et le temps, qui nous parviennent comme par éclairs successifs dans les paroles de Jésus, nous aident à situer notre espérance.

Nous n'avons aucun pouvoir, aucune emprise directe sur l'avenir, sur "les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité" (Ac 1,7).

Nous n'avons aucune certitude quant aux lieux humains d'où nous viendra le salut. Jamais nous ne pourrons dire, dans le temps de l'Église : "Le Christ, à coup sûr, veut être cherché là, dans tel style, dans telle expérience, sous telle étiquette. À coup sûr, c'est par là qu'il faut regarder ; ce sont ceux-ci ou ceux-là qui ont trouvé le secret de l'avenir !"

Mais Jésus nous rassure et nous calme : "N'y allez pas ; n'y courez pas !" Nous nous posons des questions parfois angoissées : "Quand ? Où ?" Et Jésus nous répond dans la paix : "Ici, dès maintenant".

Ce qui nous revient, c'est de nous ouvrir, personnellement et communautairement, au règne de Dieu que Jésus fait advenir, ici et maintenant, au milieu de nous. Ce qui construit l'avenir, c'est de vivre authentiquement le présent, l'aujourd'hui de grâce que Dieu nous offre, de faire bon accueil au Règne de Dieu qui chaque jour nous rejoint, nous devance et nous surprend. Les vraies prospectives sur l'avenir partent d'une réflexion courageuse sur le présent, d'une attention, dans le présent, aux germes de vie qui croissent et veulent croître.

Selon Jésus, seuls sont vraiment aptes à bâtir l'avenir ceux qui savent patienter dans la foi et faire taire en eux les questions téméraires ou fébriles. Ce sont les pauvres de cœur, qui acceptent d'assumer le réel, tout le réel, avec la force et la lumière que Dieu dispense par son Esprit, rien que pour aujourd'hui.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Controverses-a-la-fete-des-tentes


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 12 septembre 29
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 7 – ch 486.6 - 3ème année vie publique

(…) Le pharisien de tout à l’heure revient à la charge :
« Mais quand donc viendra le Règne de Dieu ? Tu n’as pas répondu…
– Quand le Christ sera sur le trône qu’Israël lui prépare, plus haut que tout trône, plus haut que ce Temple lui-même.
– Mais où est-on en train de le préparer ? Il n’y a aucun apparat… Se peut-il que Rome laisse Israël se relever ? Les aigles sont-elles donc devenues aveugles pour ne pas voir ce qui se trame ?
– Le Royaume de Dieu ne vient pas avec apparat. Seul l’œil de Dieu le voit se former, parce qu’il lit à l’intérieur des hommes. Aussi, n’allez pas chercher où se trouve ce Royaume, où il se prépare. Et ne croyez pas ceux qui vous disent : “ On conjure en Batanée, on conjure dans les cavernes du désert d’Engaddi, on conjure sur les rives de la mer. ” Le Royaume de Dieu est en vous, dans votre âme qui accueille la Loi venue des Cieux comme la loi de la vraie Patrie, la loi dont la pratique rend citoyen du Royaume. C’est pour cela qu’avant moi, Jean est venu préparer les chemins des cœurs par lesquels devait pénétrer en eux ma Doctrine. C’est par la pénitence que se sont préparés les chemins, c’est par l’amour que le Royaume se dressera et que tombera l’esclavage du péché qui interdit aux hommes le Royaume des Cieux.
– Vraiment, cet homme est grand ! Et vous dites que c’est un artisan ? » dit tout haut quelqu’un qui écoutait attentivement.
Et d’autres, juifs d’après leurs vêtements, et peut-être incités par les ennemis de Jésus, se regardent, interdits, et se tournent vers les provocateurs :
« Mais que nous avez-vous insinué ? Qui peut dire que cet homme soulève le peuple ? »
Et d’autres encore :
« Nous nous demandons ceci : s’il est vrai qu’aucun de vous ne l’a instruit, d’où tient-il une telle sagesse ? Où l’a-t-il apprise, s’il n’a jamais étudié avec un maître ? » et, s’adressant à Jésus : « Dis-nous donc où tu as trouvé cette doctrine que tu enseignes ? »
Jésus lève un visage inspiré et répond :
« En vérité, en vérité je vous dis que cette doctrine n’est pas la mienne, mais qu’elle vient de Celui qui m’a envoyé parmi vous. En vérité, en vérité je vous dis qu’aucun maître ne me l’a enseignée, et que je ne l’ai trouvée dans aucun livre vivant, ni dans aucun rouleau ou monument de pierre. En vérité, en vérité je vous dis que je me suis préparé à cette heure en écoutant le Vivant parler à mon âme. Maintenant, l’heure est venue pour moi de donner au peuple de Dieu la Parole venue des Cieux. C’est ce que je fais, et jusqu’à mon dernier soupir ; et lorsque je l’aurai exhalé, les pierres qui m’entendront et qui ne s’amolliront pas, éprouveront une crainte de Dieu plus forte que celle qu’éprouva Moïse sur le Sinaï. Et dans la crainte, avec une voix véridique, bénissant ou maudissant, les paroles de ma doctrine repoussée se graveront sur les pierres, et ne s’effaceront plus. Le signe restera, lumière pour ceux qui l’accueilleront — au moins à ce moment-là — avec amour, mais ténèbres absolues pour ceux qui ne comprendront pas, même alors, que c’est la volonté de Dieu qui m’a envoyé pour fonder son Royaume.
Au commencement de la Création, il fut dit : “ Que la lumière soit. ” Et la lumière fut dans le chaos. Au commencement de ma vie, il a été dit : “ Que la paix pour les hommes de bonne volonté soit. ” La bonne volonté, c’est celle qui fait la volonté de Dieu et ne la combat pas. Or, l’homme qui fait la volonté de Dieu et ne la combat pas, sent qu’il ne peut s’opposer à moi : il pressent en effet que ma doctrine vient de Dieu et non pas de moi-même. Est-ce que je cherche ma propre gloire ? Est-ce que je prétends être l’Auteur de la Loi de grâce et de l’ère du pardon ? Non. Je ne prends pas la gloire qui n’est pas la mienne, mais je glorifie la gloire de Dieu, Auteur de tout ce qui est bon. Or ma gloire, c’est de faire ce que le Père veut, car cela lui rend gloire. Celui qui parle en sa propre faveur pour qu’on le loue, cherche une gloire personnelle. Mais celui qui peut, même sans la chercher, obtenir la gloire des hommes pour ce qu’il fait ou dit, et qui la repousse en disant : “ Elle n’est pas mienne, créée par moi, mais elle procède de celle du Père, comme moi, je procède de lui ”, celui-là est dans la vérité ; en lui il n’est pas d’injustice, car il donne à chacun ce qui est à lui sans rien garder de ce qui ne lui appartient pas. Je suis parce que le Père m’a voulu. » (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 15 Nov - 21:07

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L'ÉVANGILE DU JOUR du vendredi 15/11/2019


« Qui cherchera à conserver sa vie la perdra » (Lc 17, 26-37)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Dans les quelques versets de cette page de saint Luc, deux perspectives, deux paysages semblent imprimés l'un sur l'autre : d'une part la description de la fin du monde, d'autre part le tableau de la fin d'un monde, le monde juif du premier siècle, qui s'écroulera en 70 sous les coups des Romains.

Quand les armées romaines arriveront en force, il faudra fuir, fuir devant soi sans prendre le temps de rien emporter, sans regarder en arrière, car s'arrêter serait la mort. Plus que jamais, celui qui voudra sauver ses richesses, même un minimum, s'exposera à tout perdre, et à mourir sur place. La mort frappera en aveugle : que l'on soit couché ou en plein travail, elle passera partout, et nul ne peut dire s'il aura la chance d'en réchapper.

Tous ces détails cadrent bien avec la perspective du désastre juif : en sacrifiant tout pour fuir, les disciples auront une dernière chance de survivre au massacre.

En revanche, lors de la fin du monde, il n'y aura plus d'issue pour personne. Ce Jour où se manifestera le Fils de l'Homme arrivera tout d'un coup, sans que personne le voie venir, et il faut tout faire, explique Jésus, pour que ce Jour ne nous surprenne pas en pleine insouciance.

Manger, boire, se marier, acheter et vendre, planter et bâtir, tout cela, qui remplit la vie et qui peut être noble, ne doit pas cacher l'avenir que Dieu fera, ni boucher l'horizon du Royaume. Puisque tout cela doit finir, la sagesse de l'Évangile dissuade de s'y attarder au point de perdre toute liberté et toute vigilance. Le chrétien vit les joies saines du monde sans cesser d'attendre celles que Dieu promet, tout comme il vit les détresses du monde sans cesser d'espérer la victoire du Dieu qui est amour. Et nous-mêmes qui essayons de vivre, au nom de l'Église, une existence vouée à la prière, il nous faut renoncer constamment à mettre notre joie et notre sécurité dans l'œuvre de nos mains ou de notre esprit, dans ces idoles qui enchaînent le cœur. Nous ne saurions adhérer aux choses, aux choses à faire et à posséder, alors que Dieu est là, le Maître des choses, qui attend notre amour.

Dieu qui est, et qui était, ne cesse pas d'être le Dieu qui vient. Dieu qui s'est donné et se donne demeure toujours le Dieu qui se promet. Car "dès maintenant nous sommes fils de Dieu, mais ce que nous serons n'a pas encore été manifesté" (1 Jn 3,2). Dieu, qui nous a mis en route et qui nous accompagne, reste encore tous les jours, dans le mystère, celui qui vient au-devant de nous.

Dieu vient, et le retour de Fils de l'Homme marquera le début de la grande rencontre.

"Où cela, Seigneur ?", demandaient les disciples. Et Jésus de répondre : les signes seront là, vous ne pourrez-vous y tromper ! Quand les vautours tournoient dans le ciel, on les aperçoit de très loin, et l'on dit : "À coup sûr ils ont trouvé une proie !" Ainsi les croyants attentifs à l'action de Dieu dans l'histoire verront de très loin s'annoncer les derniers jours.

Et ils pourront se préparer de loin à cette rencontre, qui pourtant les surprendra.

Car Dieu, pour nous, est toujours surprenant.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Discours-eschatologique

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA



Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 596.48 - Préparation à la Passion


(…) Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.
Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme. (…)




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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeSam 16 Nov - 0:27

Je vois les images 👍😁


Ouf ! Merci Mélusine (Léo)
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeSam 16 Nov - 7:43

Lectures du jour du mois de Novembre 2019 FR-Evangile-illustre-2017-11-15-2019-11-13ooui on voit les images Léo 
Mélusine l'a dit avant moi
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeSam 16 Nov - 10:50

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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 16/11/2019


« Dieu ne ferait pas justice à ses élus ? » (Lc 18, 1-Cool

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 La-parabole-du-juge-et-de-la-veuve

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Mercredi 10 octobre 29
Lieu   : Jérusalem
Livre  : Tome 8 – ch 505.5 - 3ème année vie publique

(…) Il regarde la foule qui s’est rassemblée, une centaine de personnes, et reprend :
      « Ecoutez cette parabole qui vous apprendra la valeur de la prière constante.
      Vous savez ce que dit le Deutéronome au sujet des juges et des magistrats. Ils doivent être justes et miséricordieux en écoutant avec impartialité ceux qui ont recours à eux, en essayant toujours de juger, comme si le cas qui se présente à eux était leur cas personnel, sans tenir compte des cadeaux ou des menaces, sans égards pour les amis coupables et sans dureté envers ceux qui sont en mauvais termes avec les amis du juge. Mais si les paroles de la Loi sont justes, les hommes ne le sont pas autant et ils ne savent pas obéir à la Loi. On voit ainsi que la justice humaine est souvent imparfaite, car rares sont les juges qui savent se garder purs de toute corruption, miséricordieux et patients envers les pauvres comme envers les riches, envers les veuves et les orphelins, comme ils le sont envers les plus aisés et influents.
      Il y avait dans une ville un juge très indigne de sa charge, qu’il avait obtenue au moyen d’une parenté puissante. Il jugeait de façon très partiale, car il était toujours porté à donner raison aux riches et aux puissants ou aux personnes que ceux-ci lui recommandaient, ou bien à ceux qui l’achetaient en lui offrant de grands cadeaux. Il ne craignait pas Dieu et se riait des plaintes des pauvres et de ceux qui étaient faibles, parce qu’ils étaient seuls et privés de puissants défenseurs. Quand il ne voulait pas écouter quelqu’un qui avait des raisons évidentes de l’emporter sur un riche et auquel il ne pouvait donner tort d’aucune manière, il le faisait chasser de sa présence en le menaçant de le jeter en prison. Et la plupart subissaient ses violences en se retirant, vaincus et résignés à leur défaite, avant même le début du procès.
      Mais dans cette ville, il y avait aussi une veuve chargée d’enfants. Elle devait recevoir une forte somme d’un homme puissant pour des travaux exécutés par son défunt mari pour lui. Poussée par le besoin et par l’amour maternel, elle avait essayé de se faire remettre par le riche la somme qui lui aurait permis de rassasier ses enfants et de les vêtir pour le prochain hiver. Mais lorsque se furent révélées vaines toutes les pressions et les supplications qu’elle lui adressait, elle eut recours au juge.
      Ce juge était un ami du riche, qui lui avait dit : « Si tu me donnes raison, le tiers de la somme est pour toi. » Aussi fut-il sourd aux paroles de la veuve qui le suppliait : « Rends-moi justice contre mon adversaire. Tu vois que j’en ai besoin. Tout le monde peut te dire que j’ai droit à cette somme. » Il alla jusqu’à la faire chasser par ses commis.
      Mais la femme revient une, deux, dix fois, le matin, à sexte, à none, le soir, inlassablement. Et elle le poursuivait de ses cris sur la route : « Rends-moi justice. Mes enfants ont faim et froid. Je n’ai pas d’argent pour acheter de la farine et des vêtements. » Elle se faisait trouver sur le seuil de la maison du juge quand il y revenait pour s’asseoir à table avec ses enfants. Et le cri de la veuve : « Rends-moi justice contre mon adversaire, car mes enfants et moi, nous avons faim et froid » pénétrait jusqu’à l’intérieur de la maison, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher pendant la nuit, insistant comme le cri d’une huppe : « Fais-moi justice, si tu ne veux pas que Dieu te frappe ! Fais-moi justice ! Rappelle-toi que la veuve et les orphelins sont sacrés pour Dieu, et malheur à celui qui les piétine ! Rends-moi justice, si tu ne veux pas subir un jour ce que nous souffrons. Notre faim, notre froid, tu les trouveras dans l’autre vie si tu ne nous rends pas justice ! Malheureux homme que tu es ! »
      Le juge ne craignait ni Dieu ni son prochain. Mais à force d’être harcelé, de se voir devenu objet de risée de la part de toute la ville à cause des persécutions de la veuve, et même objet de blâme, il en eut assez. Aussi un jour, il se dit : « Bien que je ne craigne pas Dieu ni les menaces de la femme, ni ce qu’en pensent les habitants, cependant, pour en finir avec tant d’ennuis, je donnerai audience à la veuve et lui ferai justice, en obligeant le riche à payer. Il me suffit qu’elle ne me poursuive plus et ne soit plus sans cesse à hurler autour de moi. » Et, ayant appelé son riche ami, il lui annonça : « Mon ami, il ne m’est plus possible de te satisfaire. Fais ton devoir et paie, car je ne supporte plus d’être harcelé à cause de toi. J’ai parlé. » Et le riche dut débourser la somme conformément à la justice.
      Voici la parabole. Maintenant, à vous de l’appliquer.
      Vous avez entendu les paroles d’un homme inique : « Pour en finir avec tant d’ennuis, je donnerai audience à la femme. » Or c’était un homme inique. Mais Dieu, le Père très bon, pourrait-il être inférieur au juge mauvais ? Ne rendra-t-il pas justice à ses enfants qui savent l’invoquer jour et nuit ? Et leur fera-t-il attendre cette grâce tellement longtemps que, d’accablement, leur âme cesse de prier ? Je vous le dis : il leur rendra promptement justice pour que leur âme ne perde pas la foi. Mais il faut aussi savoir prier sans se lasser après les premières prières, et savoir demander à bon escient. Et encore se confier à Dieu en disant : « Pourtant, que soit fait ce que ta Sagesse voit pour nous de plus utile. »
      Ayez foi. Sachez prier avec foi dans la prière et avec foi en Dieu votre Père. Et lui vous rendra justice contre ceux qui vous oppriment, qu’il s’agisse d’hommes ou de démons, de maladies ou d’autres malheurs. La prière persévérante ouvre le Ciel, et la foi sauve l’âme, quelle que soit la façon dont la prière est écoutée et exaucée. Allons ! »



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeDim 17 Nov - 9:15

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L'ÉVANGILE DU JOUR du dimanche 17/11/2019


« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (Lc 21, 5-19)

En ce temps-là, comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Jésus, dans l'évangile que nous lisions hier, annonçait de grands signes pour la fin des temps. Aujourd'hui, envisageant le temps de l'Église, qui sera pour les disciples le temps du témoignage, il évoque les souffrances et les persécutions qui attendent les croyants fidèles de la part de leurs frères juifs puis de la part des païens : "Avant tout cela (donc bien avant les événements de la fin) on portera la main sur vous et on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous mettra en prison, on vous traînera devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom."

"À cause de mon nom", c'est-à-dire, dans le langage de Jésus, "à cause de ce que je suis pour vous et à cause de ce que j'ai fait pour votre salut".

"À cause de mon nom, ajoute Jésus, vous serez haïs de tous", parfois même de vos père et mère, de vos frères, de votre parenté ou de vos amis. Effectivement le rejet de Jésus parlera parfois plus fort que les liens du sang, comme on l'a vu ici ou là dans les pays totalitaires. Parfois on jouera sur les liens du sang pour écarter l'influence de Jésus, comme on le voit chez nous lorsque des parents veulent étouffer dans le cœur d'une fille ou d'un fils le désir de servir l'Évangile ou de se donner à Dieu.

Jésus ne laissera pas ses témoins seuls et désarmés devant l'épreuve. Tout d'abord il promet de se charger lui-même de leur défense : "Moi, je vous donnerai une bouche et une sagesse que ne pourront contrarier ni contredire aucun de ceux qui seront contre vous". Jésus lui-même donnera à ses témoins un langage, une aisance de parole et une force de conviction, qui étonneront les ennemis et les témoins eux-mêmes.

Mais Jésus, qui promet son aide puissante, réclame de son témoin une confiance totale : "Mettez-vous dans le cœur que vous n'avez pas à préparer votre défense". Ainsi, quand nous sommes traînés devant le tribunal des autres, si c'est pour la cause de Jésus, pour l'honneur de Jésus, pour le service de Jésus, il nous faut renoncer à toute polémique, à toute argumentation, à toute stratégie de défense, car "le Seigneur nous enseignera à l'heure même ce qu'il faut dire" (Lc 12,12).

Quelle que soit la force de la persécution, quelle que soit l'injustice des attaques, "pas un cheveu de notre tête ne sera perdu", c'est-à-dire que Jésus nous prouvera sa fidélité jusque dans les détails les plus humbles de notre vie de témoins.

C'est son amour qui sera vainqueur, et ses promesses paieront toujours au centuple la foi qu'il nous demande. La vie est au bout ; c'est lui qui nous l'assure. Ce qu'il nous demande, c'est de tenir l'épreuve en faisant fond sur lui : "C'est par votre constance que vous prendrez possession de la vie".

De ce courage dans la durée (hypomonè), de cette endurance des témoins, Jésus parlait déjà dans la parabole du semeur, lorsqu'il disait : "Ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole dans un cœur loyal et bon, qui la retiennent et qui portent du fruit à force de persévérance".

C'est par la constance que l'on porte du fruit. C'est par la constance qu'on laisse agir Jésus lorsqu'il veut, par lui-même, être vainqueur du monde.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Signes-des-temps

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 596.44 - Préparation à la Passion

(…) « Prenez garde que personne ne vous séduise à l’avenir. Je suis le Christ et il n’y en aura pas d’autres. Donc, quand plusieurs viendront vous dire : “ Je suis le Christ ” — et ils en séduiront un grand nombre —, ne les croyez pas, même si leurs paroles s’accompagnent de faits extraordinaires. Satan, en père du mensonge et protecteur des menteurs, aide ses serviteurs et ses disciples par de faux prodiges. Ce qui permet de reconnaître que ces prodiges ne sont pas bons, c’est qu’ils s’accompagnent toujours de peur, de trouble et de mensonge. Les miracles de Dieu, vous les connaissez : ils procurent une paix sainte, la joie, le salut, la foi, ils suscitent des désirs saints et de bonnes actions. Pas les autres. Réfléchissez donc à la forme et aux conséquences des prodiges que vous pourrez voir à l’avenir attachés à l’œuvre des faux christs et de ceux qui se donneront l’apparence de sauveurs des peuples, mais seront au contraire des fauves qui les mènent à leur perte.
Vous entendrez parler de guerres — vous en verrez aussi — et de bruits de guerre, et on vous dira : “ Ce sont les signes de la fin. ” Ne vous troublez pas : ce ne sera pas encore la fin. Il faut que tout cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. Des peuples se soulèveront contre d’autres peuples, des royaumes, des nations, des continents contre d’autres, et il s’ensuivra des pestes, des famines et des tremblements de terre en plusieurs endroits. Mais ce ne sera que le commencement des douleurs. Alors on s’en prendra à vous, et on vous tuera en vous accusant d’être responsables de ces souffrances, et les hommes espéreront être délivrés en persécutant et en détruisant mes serviteurs.
Les hommes accusent toujours les innocents d’être la cause du mal qu’ils se créent eux-mêmes par leurs péchés. Ils vont jusqu’à accuser Dieu — lui, l’Innocence parfaite et la Bonté suprême — d’être la cause de leurs souffrances. Ils vous traiteront pareillement, et vous serez haïs à cause de mon nom. C’est Satan qui les y pousse. Et beaucoup se scandaliseront, se trahiront et se haïront mutuellement. C’est encore Satan qui les incite. Et il s’élèvera de faux prophètes qui induiront un grand nombre de gens en erreur. Ce sera encore Satan l’auteur véritable de tant de mal. Et à cause de la multiplication de l’iniquité, la charité se refroidira chez certains. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Néanmoins, il faut auparavant que cet Evangile du Royaume de Dieu soit prêché dans le monde entier, en témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. Il y aura le retour au Christ d’Israël qui l’accueille et la prédication de ma Doctrine dans le monde entier.(…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 18 Nov - 9:15

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L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 18/11/2019


« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Lc 18, 35-43)

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.


MÉDITER AVEC LES CARMES


L'aveugle de Jéricho avait deux minutes pour crier, et il a crié de toutes ses forces, pour ne pas manquer le passage de Jésus, la chance de sa vie. Il criait sans rien voir ; il criait justement parce qu'il ne voyait pas : "Jésus, fils de David, aie pitié de moi !"

Jusque-là il mendiait au bord du chemin, tendant la main vers la pitié des hommes. Brusquement il se met à crier, pour réclamer ce qu'aucun passant ne pouvait lui donner : il voulait la pitié de Jésus, sa pitié forte, seule capable de le sauver, de le tirer de la nuit : "Fils de David, aie pitié de moi !"

Le voilà devant Jésus, et Jésus l'interroge : "Que veux-tu que je fasse pour toi ?" La question peut paraître superflue ; mais Jésus sait bien qu'il a affaire à un aveugle. L'homme ne voit pas le visage de Jésus ; il ne peut rien lire, rien deviner ; il lui faut le son de sa voix pour savoir que le Seigneur s'est tourné vers lui.

"Seigneur, que je voie !" C'est la prière d'un pauvre qui vit dans la nuit son existence personnelle et communautaire. Que je voie, pour connaître enfin les êtres que je rencontre chaque jour. Que je voie, et que les autres puissent lire dans mon regard autre chose qu'une flamme morte. Que je voie ceux que j'aime, et que, voyant mon regard, ils se sachent aimés.

Et Jésus lui dit : "Vois. Ta foi t'a sauvé !"

Ce qui sauve, en effet, ce qui sauve de la nuit, de la tristesse et de la solitude, c'est de croire en ce que Jésus peut faire, et de croire qu'il le fera pour nous.

Tant que l'on est aveugle, on est pour tout en alerte. Il faut calculer tous les gestes, interpréter tous les sons, pressentir partout l'obstacle, et même si l'on récupère courageusement tout son espace, pour maint détail on reste dépendant, alors qu'on entend les autres marcher, s'affairer, et créer en toute aisance le bonheur qu'ils partagent. Les mêmes contraintes se retrouvent, transposées, dans notre cécité spirituelle. Nous n'apercevons pas le terme de la route, ni le chemin à prendre aujourd'hui. Il nous faut avancer à tâtons, dans un environnement qui nous paraît hostile ; et une sorte de crainte diffuse nous retient de décider et de faire confiance.

En nous donnant de voir, Jésus nous rend l'espace spirituel et la liberté. Pas n'importe quelle liberté, mais une liberté filiale, qui nous rend capables d'aimer, de servir, et de suivre le Maître partout où il va.

La première chose que l'aveugle ait vu, c'est le visage du Christ, le regard du Christ. Et quelle a été sa réaction immédiate ? - "il suivait Jésus en rendant grâces à Dieu !" Quel programme de vie ! C'est la définition même d'une existence vouée à l'Évangile. L'aveugle illuminé s'est mis à suivre Jésus ; or Jésus montait à Jérusalem, où l'attendaient la passion et la mort.

Nul ne peut dire qu'il a vu le Christ, s'il ne se met à le suivre ; car tout regard sur le Fils de Dieu nous conforme à son mystère de mort et de vie, de mort pour la vie ; jusqu'au moment où nous le découvrirons dans la gloire. Alors nous lui serons semblables, car nous le verrons tel qu'il est.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Jeudi 28 mars 30
Lieu : Jéricho
Livre : Tome – ch 580.10 - Préparation à la Passion

(…) Jésus fait mine de partir, mais du carrefour désormais dépassé, près des ânes laissés là par les miraculés, deux autres cris lamentables s’élèvent avec la cadence caractéristique des Hébreux :
« Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi ! »
La foule vocifère :
« Taisez-vous, laissez passer le Maître La route est longue, et le soleil frappe de plus en plus fort. Il faut qu’il puisse arriver sur les collines avant la chaleur.
Mais ils reprennent d’autant plus fort :
« Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi. »
Jésus s’arrête de nouveau :
« Allez chercher ceux qui crient, et amenez-les-moi. »
Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles, et leur disent :
« Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous, car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés vous appeler en son nom. »
Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.
Mais, si l’un se laisse faire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière. On pourrait croire que son ange gardien le guide, tant sa marche est rapide et assurée. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus, qui l’arrête :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ?
– Que je voie, Maître ! Seigneur, fais que mes yeux et ceux de mon camarade s’ouvrent. »
L’autre aveugle étant arrivé, on le fait s’agenouiller à côté de son compagnon.
Jésus pose les mains sur leurs visages levés et dit :
« Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés ! »
Quand il retire ses mains, deux cris jaillissent de la bouche des aveugles :
« Je vois, Uriel !;
– Je vois, Bartimée ! »
Puis, ensemble :
« Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni celui qui l’a envoyé ! Gloire à Dieu ! Hosanna au Fils de David ! »
Et ils se jettent tous deux à terre, le visage au sol, pour baiser les pieds de Jésus. Ensuite, les deux miraculés se lèvent, et celui qui s’appelle Uriel annonce :
« Je vais me montrer à mes parents, puis je reviens te suivre, Seigneur. »
De son côté, Bartimée déclare :
« Moi, je ne te quitte pas. Je vais envoyer quelqu’un pour les prévenir. Ce sera toujours une joie pour eux. Mais me séparer de toi, non ! Tu m’as donné la vue, je te consacre ma vie. Aie pitié du désir du dernier de tes serviteurs.
– Viens et suis-moi. La bonne volonté rend égales toutes les conditions, et seul est grand celui qui sait le mieux servir le Seigneur. »
Alors Jésus reprend sa marche au milieu des louanges de la foule, auxquels Bartimée se joint, criant hosanna avec les autres, et disant :
« J’étais venu pour obtenir du pain, et j’ai trouvé le Seigneur. J’étais pauvre, maintenant je suis ministre du Roi saint. Gloire au Seigneur et à son Messie ! »




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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 18 Nov - 10:21

Merci Léo
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeLun 18 Nov - 11:35

Avec plaisir, Mélusine, j'espère que certains viennent lire cette "bonne parole"...

Bonne journée à toi.



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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeMer 20 Nov - 13:44

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 20/11/2019


« Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? » (Lc 19, 11-28)

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Comment comprendre cette parole étrange du roi à propos du serviteur négligent, que nous lisons vers la fin de la parabole : "Celui qui a recevra encore ; celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a !"

Nous avons en mémoire l'adage populaire, passablement désabusé et cynique : "On ne prête qu'aux riches !". Autrement dit : ceux qui ont de la chance en auront toujours plus! Au départ, c'est l'inégalité ; à l'arrivée, des injustices encore plus criantes !

Et nous pensons : "Comment Jésus peut-il cautionner un tel raisonnement ?"

En réalité, quand il s'agit de l'œuvre de Dieu à réaliser et des moyens d'action qu'il confie aux hommes, les choses se présentent tout différemment.

Au point de départ, tout est don de Dieu : ce que chacun reçoit, il n'en est que dépositaire, au compte de Dieu. À l'arrivée, tout est don de Dieu, largesse de Dieu. La récompense est sans mesure, disproportionnée avec les services rendus : une ville pour une pièce d'or ! Mais la récompense n'enrichit pas l'homme pour une possession égoïste : il reçoit, comme merci de Dieu, de nouvelles responsabilités, une participation plus active encore à l'œuvre du salut.

Celui qui a reçoit encore ; celui qui a fait fructifier les dons de Dieu en reçoit d'autres, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

"Et l'autre ?", direz-vous. Pourquoi le roi lui retire-t-il sa pièce d'or ?

À vrai dire, le roi ne lui retire rien du tout. C'est l'homme qui lui restitue sa pièce, intacte, sans avoir rien fait pour la faire valoir : "Voilà ta pièce !" Il n'a pas décuplé, il n'a pas quintuplé le dépôt ; il n'a même pas cherché à le placer en banque. Il a rendu stérile de don du roi ; et le roi, simplement, tire la conclusion : "Cet homme n'a pas voulu de ma pièce ; il a pris mon cadeau comme un fardeau.

Qu'il reprenne sa liberté, s'il ne veut pas la mettre à mon service !"

Certaines paroles du Christ dans l'Évangile nous restent, comme on dit, en travers de la gorge, parce qu'elles semblent contredire l'insistance constante de Jésus sur la miséricorde du Père ou son propre désir de sauver tous les hommes. En s'adressant à la foule ou aux disciples, Jésus, à certains moments, paraît reprendre à son compte les roueries d'un employé, le cynisme d'un employeur, ou même les remarques désabusées de la sagesse populaire.

De telles paroles du Christ nous contraignent à mesurer et accepter la distance culturelle qui nous sépare des usages et du langage de la Galilée et de la Judée du Ier siècle. Certaines formules que Jésus reprend hérissaient déjà ses contemporains, et visiblement Jésus veut susciter en eux ces réactions indignées. Cela faisait partie de la rhétorique populaire de son temps, tout comme les paraboles s'accommodaient fort bien d'une pointe d'invraisemblance ou d'exagération.

Mais il faut bien noter la surenchère que Jésus fait jouer à chaque fois. Telle phrase surprenante ou révoltante que les gens se répètent machinalement pour souligner le non-sens ou l'injustice des choses humaines, devient, une fois transposée dans la perspective du Royaume, une consigne positive et dynamique. Souvent, en piquant ainsi l'attention de ses disciples, Jésus veut faire passer un message, qui concerne l'importance des grands enjeux de la vie, le sérieux des choix de l'homme et l'urgence de la conversion ; mais ces exigences mêmes sont l'expression de son amour, et c'est cette pédagogie que nous avons tant de mal à rejoindre.

Instinctivement nous opposons la miséricorde et l'effort demandé, l'Alliance et la Loi, la volonté de salut et le rappel du chemin de droiture ; mais dans le cœur de Dieu tout cela ne fait qu'un.

C'est ce que Jésus nous redit, à l'aide de ses paradoxes, comme les prédicateurs de son temps.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 La-parabole-des-talents

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Jeudi 21 septembre 28
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 4 – ch 281.9 - 2ème année vie publique

(…) Jésus se remet calmement à exposer sa pensée en parabole :
« Un homme qui allait entreprendre un long voyage et s’absenter longtemps appela tous ses serviteurs et leur confia tous ses biens. A l’un, il donna cinq talents d’argent, à un autre deux talents d’argent, à un troisième un seul talent, mais d’or. A chacun selon sa situation et son habileté. Puis il partit.
Alors le serviteur qui avait reçu cinq talents d’argent alla les faire valoir habilement et, après quelque temps, ils lui en rapportèrent cinq autres. Celui qui avait reçu deux talents d’argent fit la même chose et il doubla la somme qu’il avait reçue. Mais celui auquel le maître avait donné davantage, un talent d’or pur, paralysé par la peur de ne pas savoir s’y prendre, par la crainte des voleurs, de mille choses chimériques et surtout par la paresse, fit un grand trou dans la terre et y cacha l’argent de son maître.
De nombreux mois passèrent, et le maître revint. Il appela aussitôt ses serviteurs pour qu’ils lui rendent l’argent laissé en dépôt.
Celui qui avait reçu cinq talents d’argent se présenta et dit : “ Voici, mon seigneur. Tu m’en as donné cinq. Comme il me semblait qu’il était mal de ne pas faire fructifier l’argent que tu m’avais donné, je me suis débrouillé et je t’ai gagné cinq autres talents. Je n’ai pas pu faire davantage… ” “ C’est bien, très bien, serviteur bon et fidèle. Tu t’es montré fidèle en peu de choses, entreprenant et honnête. Je te donnerai de l’autorité sur beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître. ”
Puis celui qui avait reçu deux talents se présenta et dit : “ Je me suis permis d’employer tes biens dans ton intérêt. Voici les comptes qui montrent comment j’ai employé ton argent. Tu vois ? Il y avait deux talents d’argent, maintenant il y en a quatre. Es-tu content, mon seigneur ? ” Et le maître fit au bon serviteur la même réponse qu’au premier.
Arriva en dernier celui qui, jouissant de la plus grande confiance de son maître, avait reçu le talent d’or. Il le sortit de sa cachette et dit : “ Tu m’as confié la plus grande valeur parce que tu sais que je suis prudent et fidèle, comme moi je sais que tu es intransigeant et exigeant, et que tu ne supportes pas des pertes d’argent, mais en cas de perte, tu t’en prends à celui qui est près de toi. Car, en vérité, tu moissonnes là où tu n’as pas semé et tu ramasses là où tu n’as rien répandu, sans faire cadeau du moindre sou à ton banquier ou à ton régisseur, pour quelque raison que ce soit. Il te faut autant d’argent que tu en réclames. Or moi, par crainte de diminuer ce trésor, je l’ai pris et l’ai caché. Je ne me suis fié à personne pas plus qu’à moi-même. Maintenant, je l’ai déterré et je te le rends. Voici ton talent. ”
“ – Serviteur injuste et paresseux ! En vérité, tu ne m’as pas aimé parce que tu ne m’as pas connu et que tu n’as pas aimé mon bien-être, puisque tu as laissé mon argent improductif. Tu as trahi l’estime que j’avais pour toi et c’est toi-même qui te contredis, t’accuses et te condamnes. Tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, et que je ramasse là où je n’ai rien répandu. Alors pourquoi n’as-tu pas fait en sorte que je puisse moissonner et ramasser ? C’est ainsi que tu réponds à ma confiance ? C’est ainsi que tu me connais ? Pourquoi n’as-tu pas porté mon argent aux banquiers pour qu’à mon retour je le retire avec les intérêts ? Je t’avais instruit avec un soin particulier dans ce but et toi, paresseux et imbécile, tu n’en as pas tenu compte. Qu’on t’enlève donc le talent ainsi que tous tes autres biens, et qu’on les donne à celui qui a les dix talents. ”
“ – Mais lui en a déjà dix alors que celui-ci reste sans rien… ” lui objecta-t-on.
“ – C’est bien ainsi. A celui qui possède et le fait fructifier, il sera donné encore davantage, et même en surabondance. Mais à celui qui n’a pas parce qu’il n’a pas la volonté d’avoir, on enlèvera ce qui lui a été donné. Quant au serviteur inutile qui a trahi ma confiance et a laissé improductifs les dons que je lui avais faits, qu’on l’expulse de ma propriété et qu’il aille pleurer et se ronger le cœur. ”
Voilà la parabole. Comme tu le vois, rabbi, à qui avait reçu le plus il est resté le moins, car il n’a pas su mériter de conserver le don de Dieu. Et il n’est pas sûr qu’un de ceux dont tu dis qu’ils ne sont disciples que de nom et ont par conséquent peu de chose à faire valoir, ou même l’un de ceux qui, comme tu dis, m’en­tendent par hasard et ont seulement leur âme pour unique capital, n’ar­rive pas à avoir le talent d’or et même ce qu’il aura rapporté, qu’on aura enlevé à quelqu’un qui avait reçu davantage. Les surprises du Seigneur sont infinies parce que les réactions de l’homme sont innombrables. Vous verrez des païens arriver à la vie éternelle et des samaritains posséder le Ciel, et vous verrez des purs Israélites qui me suivent perdre le Ciel et la vie éternelle. »






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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeMer 20 Nov - 14:01

Merci Léo
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 22 Nov - 8:24

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L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 21/11/2019


« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Il est rare de voir un homme pleurer, surtout en public. Il faut vraiment, pour cela, qu'il soit sous le coup d'un chagrin ou d'une joie immense. Or les deux à la fois submergent Jésus à cet instant précis : Il perçoit, intensément, l'enthousiasme des disciples qui l'acclament dans la descente du Mont des Oliviers : "Béni soit celui qui vient !"…et en même temps il voit devant lui Jérusalem, splendide, puissante, mais raidie dans ses remparts et dans son refus, Jérusalem qui ne reconnaît pas l'Envoyé de Dieu.

Et Jésus pleure sur sa ville. Mais il n'y a aucune sensiblerie dans ces pleurs de Jésus. Certes il est fier de sa ville et de tout ce qu'elle symbolise pour l'espérance d'Israël ; mais ce qui lui arrache des larmes, c'est le contraste trop violent entre l'offre de Dieu et la réponse de Jérusalem.

Peu de temps avant la première ruine de Jérusalem et le premier exil, Jérémie, lui aussi rejeté par les siens, a pleuré sur leur aveuglement : "Si vous n'écoutez pas, en secret va pleurer mon âme, à cause de votre orgueil. Pleurant, pleurant, mon œil laissera couler des pleurs, car le troupeau du Seigneur part en captivité" (Jr 13,17).

Ces larmes, tout en exprimant le chagrin personnel de Jérémie, voulaient provoquer, comme par mimétisme, la contrition du peuple, un peu à la manière des pleurs rituels dans les liturgies pénitentielles. Jérémie pleurait pour que son peuple apprît à pleurer.

Les larmes de Jésus, elles aussi, prennent leur sens à la fois comme une prière personnelle et comme une prédication prophétique. Jésus pleure ce que Jérusalem devait pleurer : l'occasion perdue de rencontrer son Dieu : "Si toi aussi tu avais compris, en ce jour, ce qui mène à la paix !"

Or la paix biblique n'est pas seulement la concorde, la sécurité matérielle ou l'absence d'ennuis ; elle englobe toujours un achèvement et une plénitude qui ne peuvent être reçus que dans l'harmonie avec Dieu. C'est pourquoi les prophètes la présentaient comme l'un des biens liés aux jours du Messie.

Jésus Messie est venu avec son message de paix, avec ses mains tendues pour la guérison, et sa propre ville n'a pas reconnu en lui la paix de Dieu offerte en visage d'homme. Cela a été "caché à ses yeux", parce qu'elle a détourné son regard de ce que Dieu lui donnait à voir ; et elle a manqué le moment favorable qu'elle espérait depuis des siècles : "Tu n'as pas reconnu le moment où tu as été visitée".

C'est le drame que vivent parfois, à leur niveau, nos communautés de consacrés, et qui alimente secrètement tant de rancœurs, tant de détresses, tant de sentiments d'échec collectif ; mais chacun de nous, à certaines heures, peut être envahi par la même perception douloureuse des occasions perdues et du gâchis installé. À ces moments d'incertitude et d'interrogations, les images employées par Jésus pour décrire la détresse de sa ville trouvent une étrange résonance dans notre paysage intérieur : encerclement, paralysie, écrasement, démolition, dispersion. À la limite, il ne resterait pas pierre sur pierre de ce que nous avions voulu bâtir à la louange du Seigneur.

C'est le moment alors de nous souvenir que pour Jésus comme pour les prophètes les paroles de jugement ne sont que l'envers d'une promesse. Tout peut servir, "tout doit servir au bien de ceux que Dieu aime" (Rm 8,28), et la déconstruction dont nous faisons l'expérience en nous-mêmes et dans nos communautés peut être le point de départ d'une construction nouvelle.

De nos ruines un temple nouveau peut surgir qui ne sera plus fait de mains d'hommes ou de mains de femmes, et qui ne sera plus l'appui de notre fierté ou de notre besoin de sécurité. Un temple fait de pierres enfin vivantes, un temple auquel l'Esprit Saint lui-même donnera élan et cohésion, un temple fraternel pour les visites du Seigneur.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Les-rameaux

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Dimanche 31 mars 30
Lieu   : Jérusalem
Livre  : Tome 9 – ch 590.8 - Préparation à la Passion

(…) Quant à toi, cité qui veux ta perte et sur qui je pleure, sache que ton Christ prie pour ta rédemption. Ah ! si au moins, en cette heure qui te reste, tu savais venir à Celui qui serait ta paix ! Si au moins tu comprenais, en cette heure, l’Amour qui passe au milieu de toi, et si tu renonçais à la haine qui te rend aveugle, folle, cruelle contre toi-même et contre ton bien ! Un jour viendra où tu te rappelleras cette heure ! Mais il sera trop tard pour pleurer et te repentir ! L’Amour sera passé et aura disparu de tes routes ; il restera la Haine que tu lui as préférée. Or cette haine se retournera contre toi, contre tes enfants. Car on obtient ce qu’on a voulu, et la haine se paie par la haine.
      Qui plus est, cette haine ne sera pas celle des forts contre un inoffensif : ce sera haine contre haine, et donc guerre et mort. Entourée de tranchées et d’hommes en armes, tu souffriras avant d’être détruite ; tu verras tomber tes fils tués par les armes et par la faim, et les survivants être prisonniers et méprisés. Alors tu demanderas miséricorde, et tu ne la trouveras plus parce que tu n’as pas voulu reconnaître ton Salut.
      Je pleure, mes amis, parce que j’ai un cœur d’homme, et les ruines de ma patrie m’arrachent des larmes. Mais ce qui est juste doit s’accomplir, puisque, dans ces murs, la corruption dépasse toute limite et attire le châtiment de Dieu. Malheur aux citoyens qui sont la cause du mal de leur patrie ! Malheur aux chefs qui en sont la principale cause ! Malheur à ceux qui devraient être saints pour amener les autres à être honnêtes, mais qui profanent au contraire la Maison de leur ministère et eux-mêmes ! Venez. Mon action ne servira à rien. Mais faisons en sorte que la Lumière brille encore une fois au milieu des ténèbres ! » (…)


Enseignement de Jésus :


      « La scène racontée par Luc paraît sans lien, pour ainsi dire illogique : je déplore les malheurs d’une ville coupable et je ne sais pas compatir aux habitudes de cette ville ?        Non. Je ne sais pas, je ne peux y compatir, puisque ce sont justement ces habitudes qui engendrent les malheurs ; leur vue avive ma douleur. Ma colère contre les profanateurs du Temple est la conséquence naturelle de ma méditation sur les calamités qui vont toucher prochainement Jérusalem.        Ce sont toujours les profanations du culte de Dieu, de la Loi de Dieu, qui provoquent les châtiments du Ciel. En faisant de la Maison de Dieu une caverne de voleurs, ces prêtres indignes et ces indignes croyants (de nom seulement) attiraient sur tout le peuple malédiction et mort. Inutile de donner tel ou tel nom au mal qui fait souffrir un peuple. C’est celui-ci : “ Punition d’une vie de brutes. ” Dieu se retire, et le Mal s’avance. Voilà le fruit d’une vie nationale indigne du nom de chrétienne.        Au cours des dernières décennies comme aujourd’hui, je n’ai pas manqué par des prodiges de secouer les âmes et d’appeler à la conversion. Mais, comme alors, je n’ai attiré sur moi et mes instruments que moquerie, indifférence et haine. Pourtant, les individus et les nations doivent se souvenir que leurs larmes sont vaines s’ils n’ont pas voulu reconnaître leur salut auparavant. C’est en vain qu’ils m’invoquent quand, à l’heure où j’étais avec eux, ils m’ont chassé par une guerre sacrilège qui, en partant de consciences particulières vouées au Mal, s’est répandue dans toute la nation. Les patries sont sauvées, moins par les armes que par une manière de vivre qui attire les protections du Ciel. (…) »



Aime et tu seras aimé !


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Dernière édition par Admin le Ven 22 Nov - 8:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeVen 22 Nov - 8:56

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L'ÉVANGILE DU JOUR du vendredi 22/11/2019


« De la maison de Dieu, vous avez fait une caverne de bandits » (Lc 19, 45-48)

En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Ma maison s'appellera maison de prière."

C'était un projet de Dieu, une décision de Dieu, notifiée par un prophète au peuple revenu de l'Exil. C'était en même temps l'affirmation d'un dessein de salut universel : "Les fils d'Israël qui se sont attachés au Seigneur pour le servir, je les conduirai à ma montagne sainte, je les réjouirai dans ma maison de prière. Leurs sacrifices seront acceptés sur mon autel, car ma maison s'appellera maison de prière pour tous les peuples." (Is 56,6-7)

Pour tous les peuples ! L'engagement de Dieu perdure et même se renforce dans la nouvelle alliance où le temple de Dieu n'est plus fait de main d'hommes. Le Corps du Christ ressuscité est en effet pour tous les hommes le lieu de Dieu : "dans le Christ habite corporellement la plénitude de la divinité" (Col 1,19) ; c'est dans le Christ que tous les hommes rencontrent Dieu, c'est par le Christ que montent vers Dieu toutes leurs prières et toutes leurs offrandes. Par lui, avec lui et en lui sont rendus au Père tout-puissant, dans l'unité de l'Esprit, tout honneur et toute gloire, par les hommes de toute langue, de tout peuple et de toute culture.

À l'image de ce rassemblement universel dans l'unique Corps du Christ, chacune de nos communautés, à partir des pierres vivantes que nous sommes, "grandit en un temple saint, dans le Seigneur" (Ep 2,21). Chaque communauté est appelée à devenir le lieu de Dieu, le lieu où Dieu œuvre pour l'unité et le salut des hommes, le lieu d'où montent louanges et sacrifices "pour la gloire de Dieu et le salut du monde."

Et le projet de Dieu oriente encore aujourd'hui notre vécu communautaire : notre maison fraternelle est et doit devenir la maison de prière du Seigneur, une maison de prière pour tous les peuples, parce que nous y portons dans le silence le souci de la mission de l'Église, et parce que dans les pauvres limites d'un cloître nous vivons l'universel.

"Ma maison sera appelée maison de prière". Ce désir et cette promesse de Dieu, qui réveillent notre communauté, sollicitent également chaque sœur d'une manière personnelle et irremplaçable.

Chacune pour sa part, chacune en son corps et en son cœur, est et devient la maison de prière du Dieu de miséricorde. "Méditant jour et nuit la loi du Seigneur et veillant dans la prière", chacune, unie à la prière du Christ, Fils de Dieu, exerce au nom de tous les hommes la fonction orante de l'Église épouse.

Et la question que Jésus nous pose à travers cette page d'Évangile, entre en résonance avec son premier appel dans le premier désert. C'est une question qui nous tient "éveillés dans notre foi" et qui nous ramène avec douceur au "grand silence du dedans" : "Qu'as-tu fait de ma maison ?"


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Deuxieme-purification-du-temple

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Dimanche 31 mars 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 590.19 - Préparation à la Passion

(…) Les voilà aux portes de l’enceinte du Temple. Jésus descend de l’ânon, qu’un homme de Bethphagé prend sous sa garde.
Il faut remarquer que Jésus ne s’est pas arrêté à la première porte du Temple, mais qu’il a suivi l’enceinte, jusqu’au moment où il est arrivé du côté nord, près de l’Antonia. C’est là qu’il descend et entre dans le Temple, comme pour bien montrer au pouvoir dominant qu’il ne se cache pas, et se sent innocent dans toute sa conduite.
La première cour du Temple présente le chahut habituel des changeurs et des vendeurs de colombes, passereaux et agneaux… à cette seule différence que tout le monde les a délaissés pour venir voir Jésus.
Celui-ci entre, solennel dans son vêtement de pourpre, et il tourne les yeux vers ce marché, puis vers un groupe de pharisiens et de scribes qui l’observent de dessous un portique.
Son regard étincelle d’indignation. A l’improviste, il bondit au milieu de la cour. Il semble voler, comme une flamme, car son vêtement flamboie sous le soleil qui inonde la cour. Et il tonne d’une voix puissante :
« Hors de la maison de mon Père ! Le Temple n’est pas un lieu d’usure et de marché. Il est écrit : “ Ma maison sera appelée maison de prière. ” Pourquoi donc avez-vous fait une caverne de voleurs de cette maison où est invoqué le nom du Seigneur ? Hors d’ici ! Purifiez ma maison, pour éviter que, au lieu de me servir de cordes, je vous frappe des foudres de la colère céleste. Sortez d’ici ! Hors d’ici les voleurs, les fraudeurs, les impudiques, les homicides, les sacrilèges, les tenants de la pire idolâtrie : celle de l’amour-propre orgueilleux, les corrupteurs et les menteurs. Dehors ! Dehors ! Sinon, le Très-Haut balaiera pour toujours ce lieu et exercera sa vengeance sur tout un peuple. »
Il ne réitère pas les coups de fouet de l’autre fois mais, comme les marchands et les changeurs tardent à obéir, il va au comptoir le plus proche et le renverse en répandant sur le sol balances et pièces de monnaie.
Les vendeurs et les changeurs se hâtent de suivre l’ordre de Jésus, après avoir vu ce premier exemple. Jésus crie derrière eux :
« Combien de fois devrai-je vous dire que cet endroit ne doit pas être un lieu de souillure, mais de prière ? »
Et il regarde les hommes du Temple qui, obéissant aux ordres du Pontife, ne font pas le moindre geste de représailles. (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeSam 23 Nov - 23:36

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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 23/11/2019


« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)

En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Cet épisode de l'Évangile se situe vers la fin de la vie de Jésus. De tous côtés on essaie de le prendre au piège de ses propres paroles, et tous ses adversaires se liguent contre lui.

Qui étaient-ils, ces sadducéens ? C'étaient les descendants d'une très vieille famille sacerdotale, celle de Sadoq. Ils revendiquaient la plus haute charge religieuse de la nation, celle de grand prêtre, qui comportait un pouvoir politique. Par exemple le sadducéen Caïphe, qui condamnera Jésus, était à la fois grand prêtre et chef de l'état, sous la tutelle de l'occupant romain. Du point de vue de la foi, ils étaient plutôt attachés au passé : ils s'en tenaient aux cinq premiers livres de la Bible et ne reconnaissaient pas les traditions orales, plus récentes, des rabbins. Au temps de Jésus ils avaient perdu beaucoup de leur influence sur le peuple, mais on connaissait quand même leurs idées, en particulier leurs querelles avec les pharisiens à propos de la résurrection des morts.

Pour imaginer le cas limite de la femme qui a eu sept maris, dont six beaux-frères, ils s'appuient sur un texte de la Torah : "Quand des frères habitent ensemble et que l'un d'eux vient à mourir sans avoir de fils, la femme du mort ne peut appartenir au-dehors à un homme étranger [à la famille]. Son beau-frère la prendra pour femme, et le premier-né qu'elle enfantera perpétuera le nom du frère qui est mort. Ainsi son nom ne sera pas effacé d'Israël" (Dt 22,5-6).

L'exemple, bien sûr, est totalement inventé, pour poser le problème de la résurrection d'une manière embarrassante : "À la résurrection, de qui cette femme sera-t-elle l'épouse ? La Loi ne peut aboutir à des situations aussi absurdes ; donc la résurrection n'existe pas !"

Jésus n'entre pas dans le jeu de ses ennemis, mais il répond successivement sur deux points :

Tout d'abord il rappelle le comment de la résurrection.

Jésus, qui, dans un autre épisode, a magnifié le mariage en le situant dans l'axe du dessein de Dieu, souligne ici qu'il est lié au temps des hommes et aux besoins affectifs de la vie terrestre.

Par ailleurs, selon Jésus, lorsque nous ressusciterons, nous ne deviendrons pas des anges, mais "comme" des anges. Nous aurons un corps de gloire, mais nos désirs ne seront plus les mêmes. Ce qui comptera dans la vie future, ce sera d'être fils et filles de Dieu. Certes, les époux de la terre se retrouveront, mais pour vivre en plénitude ce qu'ils auront cherché à deux sur la terre : l'amour de Dieu. La vie de Dieu sera tellement fascinante et le rayonnement de sa joie tellement intense que les époux, dans la gloire, n'auront de regard que pour Lui et de bonheur qu'en Lui. De même qu'ici-bas la prière inspirée par l'Esprit est au-delà de tous les mots et les contient tous, de même la communion des élus avec Dieu sera au-delà de toutes les amitiés et les contiendra toutes. Et ce que Jésus révèle de la vie future vaudra pour toute l'affectivité humaine : tout amour, fraternel ou filial, parental ou conjugal, qui en ce monde aura reflété la tendresse de Dieu, sera repris, transcendé et accompli dans le face à face avec le Dieu de la joie.

Puis Jésus réaffirme solennellement la certitude de la résurrection ; et il va droit à l'essentiel.

Nous ressusciterons parce que la puissance de Dieu nous ressuscitera. Les sadducéens sont dans l'erreur et posent mal la question parce qu'ils ont mal lu l'Écriture. Elle atteste, en effet, cette puissance du Dieu qui crée et qui sauve. "Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants". Si donc, lors de l'épisode du Buisson ardent, Dieu déclare à Moïse : "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob", c'est que ces hommes, bien que morts, sont gardés en vie et en dialogue avec Lui, prêts pour la résurrection.

De plus quand Dieu nous ressuscitera, il ne nous rendra pas la même vie, précaire et limitée, qu'auparavant, mais une vie entièrement nouvelle, qui sera une participation à la vie du Christ ressuscité, et donc une communion totale et définitive avec le Dieu vivant.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Controverses-avec-les-juifs

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 2 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 594.6 - Préparation à la Passion

(…) Après avoir rendu honneur à Jésus avec des courbettes exagérées, ils lui disent :
« Maître, tu as répondu si sagement aux hérodiens que le désir nous est venu d’obtenir, nous aussi, un rayon de ta lumière. Ecoute : Moïse a dit : “ Si un homme meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. ” Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier épousa une jeune fille et mourut sans descendance, laissant ainsi sa femme à son frère. Le second mourut lui aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième, qui épousa la veuve des deux précédents. Et il en fut de même jusqu’au septième. Finalement, après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Alors, dis-nous : à la résurrection des corps, s’il est vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s’unit de nouveau au corps au dernier jour, pour reconstituer les vivants, lequel des sept frères aura la femme pour épouse, puisqu’ils l’ont eue tous les sept sur la terre ?
– Vous êtes dans l’erreur. Vous ne savez comprendre ni les Ecritures ni la puissance de Dieu. L’autre vie sera radicalement différente de celle-ci, et les nécessités de la chair n’existeront pas dans le Royaume éternel comme dans celui-ci. En vérité, après le Jugement final, la chair ressuscitera et se réunira à l’âme immortelle pour refaire un tout, qui vivra comme et mieux que ne le font actuellement ma personne et la vôtre. Mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux pulsions et aux abus qui existent maintenant. A la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel, qui ne se marient pas, mais vivent dans l’amour parfait, qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu comment Dieu a parlé à Moïse dans le buisson ? Qu’a dit alors le Très-Haut ? “ Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. ” Il n’a pas dit : “ J’ai été ”, pour faire comprendre qu’Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n’existaient plus. Il a dit : “ Je suis. ” Car Abraham, Isaac et Jacob existent. Ils sont immortels, comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, puis avec leur chair ressuscitée pour l’éternité. Ils existent comme existent Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, ainsi que les hommes du déluge, les Sodomites, et tous ceux qui sont morts en état de péché mortel. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.






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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeDim 24 Nov - 18:08

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L'ÉVANGILE DU JOUR du dimanche 24/11/2019


« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » (Lc 23, 35-43)

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Au temps du Christ, quand on menait un homme au supplice, sur tout le parcours jusqu'au lieu de l'exécution le condamné portait une pancarte blanche, ou encore on la faisait porter devant lui. On y inscrivait en lettres noires ou rouges le motif du châtiment.

C'est ainsi qu'on a pu lire, fixée au-dessus de la croix de Jésus, une inscription avec ces quelques mots méprisants : "Ho basileus tôn Ioudaiôn houtos : cet individu est le roi des Juifs".

Or, à cette même époque, la région appelée Palestine n'était pas sans roi. Elle en avait même deux : Hérode Antipas (4 av. - 39 ap.) en Galilée et en Transjordanie, et Philippe (4 av.- 34 ap.) dans le Golan.

Seule la Judée, avec Jérusalem, était contrôlée directement par le procurateur romain.

Si les juges de Jésus, en particulier le romain, avait pu retenir contre lui ce grief politique : "Il a voulu se faire roi", c'est que spontanément, durant la vie publique de Jésus, beaucoup de croyants, surtout dans le peuple, avaient reconnu en lui le Messie attendu par Israël, et un Messie Roi. On espérait que Jésus prendrait en main les destinées politiques du pays, lui qui avait su nourrir toute une foule en pleine campagne. On attendait de lui qu'il secoue le joug de l'occupant et qu'il redonne à son peuple l'indépendance d'autrefois.

Jésus, lui, se méfiait de cet enthousiasme et de ce que les gens mettaient sous le titre: Messie, fils de David. Fils de David, il l'était ; Messie, il l'était, lui l'Envoyé de Dieu; mais il ne voulait pas qu'on l'assimile aux rois terrestres. C'est pourquoi, au cours de son procès, il répondra à Pilate : "Ma royauté n'est pas de ce monde" (Jn 18,36).

La scène de la crucifixion nous permet de mesurer à la fois la force de l'espérance que Jésus avait suscitée et le désarroi de la foule devant un Messie crucifié.

Saint Luc nous décrit quatre groupes d'hommes autour de la croix: le peuple, qui regarde; les chefs juifs, qui ricanent; les soldats romains, qui se moquent. Jésus en croix est bien, comme le dira Paul, "un scandale pour les Juifs et une folie pour les païens" (1 Co 1,23). Quant au quatrième groupe, ce sont les deux malfaiteurs crucifiés avec Jésus : l'un se révolte et fait chorus avec les moqueurs, le second espère, et se désolidarise de la haine.

À quatre reprises revient le verbe sauver, en liaison avec le nom de Messie (Christ) ou de roi : "Il en a sauvé d'autres, qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'Élu!" ; "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !" ; "N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi !"

Sans le savoir, sans s'en douter, ces hommes qui défient Jésus nous orientent vers l'essentiel du mystère de ses souffrances et de sa mort : Jésus ne veut pas se sauver de la croix, parce qu'il veut nous sauver par sa croix, par l'amour qu'il donne au Père sur la croix. Car c'est l'amour qui est force de salut, et non la souffrance par elle-même.

Nous tenons là, face à Jésus souffrant, une lumière qui éclaire notre propre destin et le destin de tous ceux que nous aimons. Jésus ne nous sauve pas de la croix, de notre croix, mais il nous sauve par sa croix, c'est-à-dire par l'amour qu'il nous a prouvé sur la croix; et il nous offre de faire à notre tour de notre croix une preuve d'amour.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Crucifiement-et-mort-de-jesus

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Vendredi 5 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 10 - ch 609.11 - Passion et mort

(...) Mais le larron de gauche continue ses insultes du haut de sa croix. Il donne l’impression d’avoir voulu rassembler tous les blasphèmes d’autrui, et il les débite tous, avant d’achever :
« Sauve-toi et sauve-nous, si tu veux que l’on te croie. Le Christ, toi ? Tu es un fou ! Le monde appartient aux fourbes et Dieu n’existe pas. Moi, j’existe. Voilà la vérité. Tout m’est permis. Dieu ? Fariboles inventées pour nous tenir tranquilles. Vive notre être personnel ! Lui seul est roi et dieu ! »
L’autre larron, celui de droite, a Marie presque à ses pieds, et il la regarde presque plus qu’il ne regarde le Christ. Depuis un moment, il pleure en murmurant : “ La mère ”. Il réplique :
« Tais-toi. Tu ne crains pas Dieu, même maintenant que tu subis cette peine ? Pourquoi insultes-tu un homme bon ? Son supplice est encore plus grand que le nôtre, or lui n’a rien fait de mal. »
Mais l’autre continue ses imprécations (...)
Jésus prend la parole pour la première fois :
« Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
Cette prière vainc toute crainte chez Dismas. Il ose regarder le Christ, et dit :
« Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. Pour moi, il est juste que je souffre ici. Mais accorde-moi miséricorde et paix dans l’autre vie. Un jour, je t’ai entendu parler et, dans ma folie, j’ai repoussé ta parole. Je m’en repens maintenant. Je me repens de mes péchés devant toi, Fils du Très-Haut. Je crois que tu viens de Dieu. Je crois en ton pouvoir. Je crois en ta miséricorde. Christ, pardonne-moi au nom de ta Mère et de ton Père très saint. »
Jésus se tourne et le regarde avec une profonde pitié. Avec un sourire encore très beau sur sa pauvre bouche torturée, il déclare :
« Je te le dis : aujourd’hui, tu seras avec moi au Paradis. »
Le larron repenti se calme et, ne sachant plus les prières apprises pendant son enfance, il répète comme une oraison jaculatoire :
« Jésus de Nazareth, roi des Juifs, aie pitié de moi. Jésus de Nazareth, roi des Juifs, j’espère en toi. Jésus de Nazareth, roi des Juifs, je crois à ta divinité. »
L’autre persiste dans ses blasphèmes (...)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeMar 26 Nov - 18:49

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L'ÉVANGILE DU JOUR du lundi 25/11/2019


« Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres » (Lc 21, 1-4)

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Que nous le voulions ou non, nous vivons au siècle de la rentabilité. En un sens, c'est une bonne chose, car on ne nourrit pas une famille ou un pays simplement avec des rêves ou de bonnes intentions ; on ne lutte pas contre la faim dans le monde en restant au plan des principes et des discours.

Cependant, même lorsque consciemment et courageusement nous essayons de faire passer dans notre vie le Christ avant l'argent, notre souci de rentabilité est mis parfois au service de visées égoïstes. À force de vivre dans un monde où tout se compte, tout se calcule, tout se comptabilise, nous finissons, sans le vouloir, par jauger les hommes avant tout en fonction du poids qu'ils ont dans l'économie, en fonction de l'influence mesurable qu'ils exercent, en fonction du travail effectif et des services que nous pouvons attendre d'eux.

Tout autres sont les habitudes de Dieu, car, pour Celui qui crée et qui sauve, ce que l'homme porte de plus profond en lui-même importe beaucoup plus que tout son avoir. Les apparences n'impressionnent pas Dieu, parce que, avant tout, il regarde le cœur. Et c'est la grande leçon de l'évangile d'aujourd'hui : la qualité du cœur qui donne importe plus que la quantité qui est donnée.

Aujourd'hui encore, en quelque sorte, le Christ vient s'asseoir parmi nous, et regarde tranquillement ce que nous apportons, ce que nous sommes prêts à sacrifier pour le Royaume, ce que nous lui donnons de notre temps, de nos forces, de nos projets, de notre intelligence et de notre affectivité. Aura-t-il les restes ? Devra-t-il se contenter de notre superflu ? Ou bien donnerons-nous, comme cette veuve, "ce que nous avons pour vivre" ?

Nous le savons bien : il ne peut être question de faire la part du feu, de découper dans l'ensemble de nos biens et de nos forces un lot pas trop mesquin qui sera la part du Christ, car déjà tout lui appartient, et nos richesses (richesses matérielles, dons de l'intelligence ou du cœur) n'ont de sens, pour nous disciples du Christ, que si elles sont investies en vue du Règne de Dieu, de l'amour et de la paix.

La lumière de l'Évangile vient justement changer nos idées habituelles sur le don et l'indignité, sur la richesse et la pauvreté. On peut gérer de grands biens et être pauvre de cœur ; on peut aussi n'avoir que quelques atouts dans la vie et les posséder avec un cœur de riche. Est riche, selon l'Évangile, celui qui se crispe sur ce qu'il a. Or on peut se crisper sur ses richesses : confort, argent, culture, valeurs héritées du milieu, histoire passée, indépendance de vie, comme on peut se crisper sur ses carences, sur ses limites, ses échecs ou sa fragilité. De toute façon, dès qu'il y a en nous crispation sur un avoir ou sur un manque, c'est le signe que nous tournons le dos à l'espérance que le Christ nous a apportée.

Avec lui, au contraire, toute audace est permise, car il nous donne lui-même de quoi donner ; et quand bien même nous aurions toutes raisons de douter de nos forces ou de la valeur de nos apports, nous voyons chaque jour devant nous tous ceux que le Seigneur nous confie "afin que pas un ne se perde" ; et cette mission du Ressuscité sera toujours plus vraie que nos mensonges, plus belle que nos laideurs, et plus impérieuse que nos faiblesses.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Discours-eschatologique

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA



Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 596.9 - Préparation à la Passion

(…) Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.
Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.
Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés. (…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeMar 26 Nov - 18:57

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mardi 26/11/2019


« Prenez garde de ne pas vous laisser égarer » (Lc 21, 5-11)

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


En écho à la fête du Christ Roi, la liturgie nous fait méditer toute cette semaine un chapitre de saint Luc où Jésus parle longuement de l'avenir.

Tantôt il envisage l'avenir lointain, son retour à la fin des temps et tout un cortège d'événements mystérieux dont la date reste cachée dans le secret du Père. Quand il évoque ce scénario de la fin, Jésus le fait toujours dans le langage traditionnel des apocalypses et dans un grand cadre cosmique qui englobe la terre et le ciel, le soleil, la lune et les étoiles.

Tantôt Jésus a en vue des événements plus proches : la ruine du Temple, le jugement de Jérusalem ; et dans ce cas il reprend volontiers les menaces des prophètes contre la ville infidèle.

Tantôt enfin Jésus fait allusion aux épreuves de sa communauté, aux persécutions qui frapperont les disciples, tout au long du temps de l'Eglise.

Ce qui nous déroute un peu dans ce discours de Jésus, c'est que les trois perspectives sont étroitement imbriquées et parfois indissociables, comme des photographies que l'on projette en surimpression : derrière la destruction du Temple se profilent les signes de la fin du monde, et en toile de fond du jugement de Jérusalem on discerne la venue du Fils de l'Homme pour juger les vivants et les morts.

Impossible de calculer ; inutile de prévoir. Mais deux certitudes ressortent clairement. La première est que l'histoire du monde est entrée avec la venue de Jésus dans sa phase définitive, même si celle-ci doit durer encore des centaines ou des milliers de siècles. La seconde certitude est que les consignes de Jésus, urgentes pour aujourd'hui, resteront valables jusqu'à la fin des temps : il faut espérer, il faut veiller.

L'évangile d'aujourd'hui nous place successivement devant deux perspectives.

Jésus annonce d'abord la ruine du Temple : "Des jours vont venir où il n'en restera pas pierre sur pierre. Tout sera détruit." D'où la question des disciples, qui porte, elle aussi, sur ce désastre du Temple : "Maître, quand donc cela arrivera-t-il ? et quel sera le signe que cela doit avoir lieu ?" Et Jésus de répondre, non pas en dévoilant un signe précis, mais en donnant une consigne valable en tout temps d'épreuve : "Prenez garde de ne pas vous laisser abuser" (par de faux messies) qui diront : " le moment est arrivé".

Puis saint Luc, presque sans transition, ouvre jusqu’au fond la perspective en reprenant une parole de Jésus qui concerne la fin des temps : "Il y aura de grands tremblements de terre et des faits terrifiants venant du ciel, et de grands signes".

L'avenir n'appartient qu'à Dieu, qui seul connaît les repères ultimes du temps et de l'espace. Mais nous avons le temps du jour pour le servir et l'aimer, nous avons l'espace de notre cœur pour y accueillir la parole de Jésus, et l'espace du monde à prendre dans la prière, avec tous les missionnaires porteurs de son message de paix.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Signes-des-temps

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 596.44 - Préparation à la Passion

(…) « Prenez garde que personne ne vous séduise à l’avenir. Je suis le Christ et il n’y en aura pas d’autres. Donc, quand plusieurs viendront vous dire : “ Je suis le Christ ” — et ils en séduiront un grand nombre —, ne les croyez pas, même si leurs paroles s’accompagnent de faits extraordinaires. Satan, en père du mensonge et protecteur des menteurs, aide ses serviteurs et ses disciples par de faux prodiges. Ce qui permet de reconnaître que ces prodiges ne sont pas bons, c’est qu’ils s’accompagnent toujours de peur, de trouble et de mensonge. Les miracles de Dieu, vous les connaissez : ils procurent une paix sainte, la joie, le salut, la foi, ils suscitent des désirs saints et de bonnes actions. Pas les autres. Réfléchissez donc à la forme et aux conséquences des prodiges que vous pourrez voir à l’avenir attachés à l’œuvre des faux christs et de ceux qui se donneront l’apparence de sauveurs des peuples, mais seront au contraire des fauves qui les mènent à leur perte.
Vous entendrez parler de guerres — vous en verrez aussi — et de bruits de guerre, et on vous dira : “ Ce sont les signes de la fin. ” Ne vous troublez pas : ce ne sera pas encore la fin. Il faut que tout cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. Des peuples se soulèveront contre d’autres peuples, des royaumes, des nations, des continents contre d’autres, et il s’ensuivra des pestes, des famines et des tremblements de terre en plusieurs endroits. Mais ce ne sera que le commencement des douleurs. Alors on s’en prendra à vous, et on vous tuera en vous accusant d’être responsables de ces souffrances, et les hommes espéreront être délivrés en persécutant et en détruisant mes serviteurs.
Les hommes accusent toujours les innocents d’être la cause du mal qu’ils se créent eux-mêmes par leurs péchés. Ils vont jusqu’à accuser Dieu — lui, l’Innocence parfaite et la Bonté suprême — d’être la cause de leurs souffrances. Ils vous traiteront pareillement, et vous serez haïs à cause de mon nom. C’est Satan qui les y pousse. Et beaucoup se scandaliseront, se trahiront et se haïront mutuellement. C’est encore Satan qui les incite. Et il s’élèvera de faux prophètes qui induiront un grand nombre de gens en erreur. Ce sera encore Satan l’auteur véritable de tant de mal. Et à cause de la multiplication de l’iniquité, la charité se refroidira chez certains. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Néanmoins, il faut auparavant que cet Evangile du Royaume de Dieu soit prêché dans le monde entier, en témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. Il y aura le retour au Christ d’Israël qui l’accueille et la prédication de ma Doctrine dans le monde entier.(…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeJeu 28 Nov - 9:23

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L'ÉVANGILE DU JOUR du mercredi 27/11/2019


« Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom » (Lc 21, 12-19)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Jésus, dans l'évangile que nous lisions hier, annonçait de grands signes pour la fin des temps. Aujourd'hui, envisageant le temps de l'Église, qui sera pour les disciples le temps du témoignage, il évoque les souffrances et les persécutions qui attendent les croyants fidèles de la part de leurs frères juifs puis de la part des païens : "Avant tout cela (donc bien avant les événements de la fin) on portera la main sur vous et on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous mettra en prison, on vous traînera devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom."

"À cause de mon nom", c'est-à-dire, dans le langage de Jésus, "à cause de ce que je suis pour vous et à cause de ce que j'ai fait pour votre salut".

"À cause de mon nom, ajoute Jésus, vous serez haïs de tous", parfois même de vos père et mère, de vos frères, de votre parenté ou de vos amis. Effectivement le rejet de Jésus parlera parfois plus fort que les liens du sang, comme on l'a vu ici ou là dans les pays totalitaires. Parfois on jouera sur les liens du sang pour écarter l'influence de Jésus, comme on le voit chez nous lorsque des parents veulent étouffer dans le cœur d'une fille ou d'un fils le désir de servir l'Évangile ou de se donner à Dieu.

Jésus ne laissera pas ses témoins seuls et désarmés devant l'épreuve. Tout d'abord il promet de se charger lui-même de leur défense : "Moi, je vous donnerai une bouche et une sagesse que ne pourront contrarier ni contredire aucun de ceux qui seront contre vous". Jésus lui-même donnera à ses témoins un langage, une aisance de parole et une force de conviction, qui étonneront les ennemis et les témoins eux-mêmes.

Mais Jésus, qui promet son aide puissante, réclame de son témoin une confiance totale : "Mettez-vous dans le cœur que vous n'avez pas à préparer votre défense". Ainsi, quand nous sommes traînés devant le tribunal des autres, si c'est pour la cause de Jésus, pour l'honneur de Jésus, pour le service de Jésus, il nous faut renoncer à toute polémique, à toute argumentation, à toute stratégie de défense, car "le Seigneur nous enseignera à l'heure même ce qu'il faut dire" (Lc 12,12).

Quelle que soit la force de la persécution, quelle que soit l'injustice des attaques, "pas un cheveu de notre tête ne sera perdu", c'est-à-dire que Jésus nous prouvera sa fidélité jusque dans les détails les plus humbles de notre vie de témoins.

C'est son amour qui sera vainqueur, et ses promesses paieront toujours au centuple la foi qu'il nous demande. La vie est au bout ; c'est lui qui nous l'assure. Ce qu'il nous demande, c'est de tenir l'épreuve en faisant fond sur lui : "C'est par votre constance que vous prendrez possession de la vie".

De ce courage dans la durée (hypomonè), de cette endurance des témoins, Jésus parlait déjà dans la parabole du semeur, lorsqu'il disait : "Ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole dans un cœur loyal et bon, qui la retiennent et qui portent du fruit à force de persévérance".

C'est par la constance que l'on porte du fruit. C'est par la constance qu'on laisse agir Jésus lorsqu'il veut, par lui-même, être vainqueur du monde.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Envoi-en-mission-des-douze

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Dimanche 23 juillet 28
Lieu : Capharnaüm
Livre : Tome 4 – ch 265.7 - 2ème année vie publique

(…) En ce temps-là, on mettra la main sur vous et on vous arrêtera, on vous traînera devant les tribunaux, devant les chefs et les rois pour qu’ils vous jugent et vous condamnent pour ce qui est un grand péché aux yeux du monde : être les serviteurs de Dieu, les ministres et les défenseurs du bien, les maîtres des vertus. A cause de cela, vous serez flagellés et punis de mille façons jusqu’à subir la mort. Et vous me rendrez témoignage devant les rois, les présidents de tribunaux, les nations, confessant par votre sang que vous aimez le Christ, le vrai Fils du vrai Dieu.
Quand vous serez entre leurs mains, ne vous préoccupez pas de ce que vous devrez répondre et de ce que vous aurez à dire. N’éprouvez alors aucune peine, si ce n’est de l’affliction à l’égard des juges et des accusateurs que Satan dévoie au point de les rendre aveugles à la vérité. Les paroles à dire vous seront données à ce moment-là. Votre Père vous les mettra sur les lèvres, car ce ne sera pas vous qui parlerez alors pour convertir à la foi et professer la vérité, mais ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère donnera la mort à son frère, le père à son fils, les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Non, ne vous évanouissez pas et ne vous scandalisez pas ! Répondez-moi. Pour vous, quel est le plus grand crime : tuer un père, un frère, un enfant ou Dieu lui-même ?
– Dieu, on ne peut le tuer, dit sèchement Judas.
– C’est vrai. C’est un Esprit qu’on ne peut saisir » confirme Barthélemy.
Même s’ils se taisent, les autres sont du même avis.
« Moi, je suis Dieu et je suis chair, dit calmement Jésus.
– Personne ne pense à te tuer, réplique Judas.
– Je vous en prie : répondez à ma question.
– Mais il est plus grave de tuer Dieu ! Cela va de soi !
– Eh bien, Dieu sera tué par l’homme, dans sa chair d’Homme-Dieu et dans l’âme de ceux qui tueront l’Homme-Dieu. Donc, de même qu’on arrivera à ce crime sans que son auteur en éprouve de l’horreur, on en arrivera pareillement au crime des pères, des frères, des fils, contre les fils, les frères, les pères.
Vous serez haïs de tous à cause de mon Nom, mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre, non par lâcheté, mais pour donner le temps à l’Eglise du Christ qui vient de naître d’arriver à l’âge, non plus d’un bébé faible et incapable, mais à l’âge de la majorité où elle sera capable d’affronter la vie et la mort sans craindre la Mort. Ceux à qui l’Esprit conseillera de fuir, qu’ils fuient, tout comme j’ai fui quand j’étais tout petit. En vérité, toutes les vicissitudes de ma vie d’homme se répéteront dans la vie de mon Eglise. Toutes : depuis le mystère de sa formation à l’humilité des premiers temps, jusqu’aux troubles et aux embûches qu’amènera la férocité des hommes, jusqu’à la nécessité de fuir pour continuer à exister, depuis la pauvreté et le travail assidu, jusqu’à beaucoup d’autres épreuves que je vis actuellement ou que je souffrirai par la suite, avant de parvenir au triomphe éternel. Pour ceux, au contraire, à qui l’Esprit conseille de rester, qu’ils restent, car s’ils meurent, ils vivront et seront utiles à l’Eglise. En effet, ce que l’Esprit de Dieu conseille est toujours un bien.
En vérité, je vous assure que vous ne finirez pas, vous et vos successeurs, de parcourir les rues et les villes d’Israël avant que ne vienne le Fils de l’Homme. Car Israël, à cause de son redoutable péché, sera dispersé comme de la paille saisie par un tourbillon, et disséminé sur toute la terre. Des siècles et des millé­naires, l’un après l’autre, et davantage encore, se succéderont avant qu’il soit finalement rassemblé sur l’aire d’Arauna le Jébuséen. A chaque tentative avant l’heure marquée, il sera de nouveau pris par le tourbillon et dispersé, car Israël devra pleurer son péché pendant autant de siècles qu’il y a de gouttes qui pleuvront des veines de l’Agneau de Dieu immolé pour les péchés du monde. Et mon Eglise devra aussi, elle qui aura été frappée par Israël en moi et en mes apôtres et disciples, ouvrir ses bras de mère et chercher à rassembler Israël sous son manteau comme le fait une poule pour ses poussins qui se sont éloignés. Quand Israël sera tout entier sous le manteau de l’Eglise du Christ, alors je viendrai. (…)





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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeJeu 28 Nov - 9:30

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L'ÉVANGILE DU JOUR du jeudi 28/11/2019


« Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête » (Lc 21, 20-28)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Deux images, en surimpression : cela suffit à saint Luc pour évoquer la pensée de Jésus sur l'histoire des hommes et la fin des temps.

Au premier plan : la chute de Jérusalem, avec le cortège habituel des catastrophes nationales : massacres, dispersion, captivité.

En arrière-fond : la venue en gloire du Fils de l'Homme, que Luc peint avec les couleurs vives traditionnelles des apocalypses, sur l'horizon de la fin du monde.

Entre les deux : "le temps des nations", ou des païens, qui donne au tableau la profondeur de champ, mais dont Jésus n'a jamais précisé la durée : "Il ne vous appartient pas, disait-il, de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité" (Ac 1,7). Le temps des nations, c'est le temps de la mission, le temps de l'Église, de la patience et du service ; c'est notre temps de disciples, témoins de Jésus-Christ.

Toutes les composantes du malheur semblent s'être donné rendez-vous dans ce fragment de discours. Jésus y parle de dévastation, de détresse, d'angoisse et de frayeur. Puis, brusquement, balayant d'un revers de main toutes les ombres et tous les fantasmes de souffrance, il exhorte les disciples à l'espérance et à la fierté :

"Lorsque cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance est proche !"

Quand les épreuves commenceront à s'accumuler, quand toute issue sera fermée, quand la violence semblera victorieuse, "redressez-vous, relevez la tête !"

Quand tout appui se sera éloigné, quand Dieu lui-même vous paraîtra trop absent pour écouter, trop lointain pour répondre, redites-vous : "La délivrance est proche ; le Fils de l'Homme vient nous sauver !"

Cette consigne d'espérance, la génération du Christ l'a ressaisie lors de la chute de la Ville sainte ; le peuple de Dieu tout entier l'entendra de nouveau au terme de l'histoire ; mais elle vient nous surprendre et nous réconforter, nous les témoins de Jésus, tout au long du temps des nations, en chaque aujourd'hui de l'Église.

Chaque épreuve du peuple saint réédite en effet la détresse de Jérusalem et anticipe sur les douleurs dernières qui marqueront l'avènement du Fils de l'Homme. Mais, en raison de la folie d'amour que Dieu a faite pour le monde, il est encore plus vrai de dire que chaque épreuve, personnelle ou communautaire, nous situe, dans la foi, entre les deux victoires du Christ : sa victoire de Pâques, après le Golgotha, et sa victoire à la fin des temps, qui nous fera surgir de la mort.

C'est pourquoi, dans toutes ces paroles de Jésus sur les détresses de l'histoire et sur la fin du monde, nous avons à entendre avant tout un appel à la vigilance, personnelle et communautaire, et une promesse de la gloire.

Certes, le monde connaît des soubresauts, en ce début du nouveau millénaire ; certes nous percevons le désarroi de tant d'hommes et de femmes, de tant de jeunes, qui ne trouvent plus de repères face à un avenir qui leur semble menaçant ; et nous nous surprenons nous-mêmes à retomber dans la crainte, comme sous le coup d'un esprit de servitude (Rm 8,15). Mais nous avons reçu, en réalité, l'Esprit de filiation, qui nous fait crier, depuis la terre des hommes : "Abba, Père !"

Voilà pourquoi, par fidélité au Dieu de notre appel, et en solidarité avec ceux qui n'ont pas d'espérance, humblement, joyeusement, "nous nous redressons et relevons la tête", pour rendre témoignage, dès aujourd'hui, à la victoire de Jésus.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Signes-des-temps

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 – ch 596.45 - Préparation à la Passion

(…) Encore un autre signe : un signe pour la fin du Temple et pour la fin du monde. Quand vous verrez l’abomination de la désolation prédite par Daniel — que celui qui m’écoute comprenne, et que celui qui lit le prophète sache lire entre les lignes —, alors que celui qui sera en Judée s’enfuie sur les montagnes, que celui qui sera sur sa terrasse ne descende pas prendre ce qu’il a dans sa maison, que celui qui est dans son champ ne revienne pas chez lui prendre son manteau : il lui faudra fuir sans se retourner, pour qu’il ne lui arrive pas de ne plus pouvoir le faire. Dans sa fuite, il ne devra pas se retourner par curiosité, pour ne pas garder dans son cœur cet horrible spectacle et en devenir fou. Malheur à celles qui seront enceintes et qui allaiteront en ces jours ! Et malheur si cette fuite devait s’accomplir pendant le sabbat ! S’enfuir ne suffirait pas pour se sauver sans pécher.
Priez donc pour que cela ne se produise pas en hiver et un jour de sabbat, car alors la tribulation sera si grande qu’il n’y en a pas eu de telle depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours et qu’il n’y en aura plus jamais de semblable, car ce sera la fin. Si ces jours n’étaient pas abrégés en faveur des élus, personne ne serait sauvé, car les hommes-satans s’allieront à l’enfer pour tourmenter les gens.
Alors aussi, pour corrompre et détourner du droit chemin ceux qui resteront fidèles au Seigneur, des gens viendront dire : “ Le Christ est ici, le Christ est là, le voici ! ” Que personne ne les croie, car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes qui feront des prodiges extraordinaires capables d’induire en erreur, s’il était possible, les élus eux-mêmes. Ils enseigneront des doctrines en apparence si convenables et si bonnes qu’elles séduiraient même les meilleurs, s’ils n’avaient pas en eux l’Esprit de Dieu pour les éclairer sur la vérité et l’origine satanique de ces prodiges et de ces doctrines. Je vous le dis, je vous le prédis pour que vous puissiez vous diriger.
Mais ne craignez pas de tomber. Si vous restez dans le Seigneur, vous ne serez pas attirés par la tentation et la ruine. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : “ Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et toute la puissance de l’Ennemi ne saurait vous nuire, car tout vous sera soumis. ” Je vous rappelle cependant que, pour l’obtenir, vous devez avoir Dieu en vous, et vous devez vous réjouir, non parce que vous maîtrisez les puissances du mal et ses poisons, mais parce que votre nom est écrit dans le Ciel. (…)






Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour du mois de Novembre 2019   Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Icon_minitimeSam 30 Nov - 20:22

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L'ÉVANGILE DU JOUR vendredi 29/11/2019


« Sachez que le royaume de Dieu est proche » (Lc 21, 29-33)

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


La température brusquement s'est refroidie ; on se hâte en marchant, les plantes font le gros dos sous la gelée blanche, la couche de gel descend chaque jour dans le sol. Et pourtant nous ne sommes pas inquiets. Nous disons : "C'est du temps de saison ; le printemps viendra à son heure".

De fait il ne manquera pas au rendez-vous, car depuis que la terre porte la vie, le cycle des saisons a "répondu" à l'ordre du Créateur (Os 2,22). Et quand sera revenu le temps des bourgeons, des fleurs et des feuilles, nous dirons, avec la même assurance, avec la même confiance dans l'avenir : "les fruits vont venir avec l'été et l'automne.

De même nous avons assisté, et nous assistons encore, après les guerres froides, à des poussées de sève dans l'histoire du monde. Nous avons dit : "cela bourgeonne en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie". Encore aujourd'hui des peuples longtemps condamnés au silence relèvent la tête, sentant leur délivrance toute proche ; et l'Église, qui a mission d'amener tous les peuples à la lumière du Christ, vit intensément, avec ses enfants de toutes langues et de tous pays, ces fièvres et ces soubresauts d'un monde en quête de paix et de bonheur. Mais elle a reçu de son Seigneur la consigne de ne pas céder à l'inquiétude et d'attendre sereinement l'été après tous les bourgeonnements de l'histoire.

Car le monde n'est pas en marche vers l'échec, vers les ténèbres, vers un hiver inexorable. Nous allons vers l'été de Dieu, l'été de la dernière moisson, où Dieu engrangera la charité des hommes de tous les temps. Et à cet été Jésus donne deux autres noms: la délivrance et le Règne de Dieu.

Il y aura, à la fin des temps, une ultime délivrance et l'instauration du règne de Dieu dans les cœurs, et de cet événement définitif nous ne savons ni l'heure, ni le jour, ni le siècle ni le millénaire. Simplement, quand la sagesse de Dieu préparera ce Jour, son Esprit Saint nous en dévoilera les signes précurseurs.

Mais il y a, tout au long du temps, dans la vie des peuples, des communautés, des familles et de chaque croyant, des bourgeonnements passagers qui annoncent des étés transitoires, des reprises de croissance qui amènent de vrais moments de maturité, des conversions du cœur qui inaugurent des étapes de délivrance.

Et même si le Règne de Dieu, dans son stade final, demeure caché pour nous dans un avenir impénétrable, ce même Règne de Dieu, cette seigneurie d'amour, travaille déjà l'histoire qui se fait sous nos yeux. Déjà elle suscite des renouveaux et mûrit des récoltes ; déjà elle transforme les familles et remodèle les communautés ; et en nous-mêmes, dès que nous laissons travailler la sève de l'Évangile, le Règne de Dieu se fait tout proche, tangible, attirant.

"Voici, disait Jésus, que le Règne de Dieu est au milieu de vous".

Dans les cœurs des chrétiens comme dans l'Église, le printemps de la grâce est toujours à l'œuvre, et il y a toujours un été qui se prépare.

Formidable optimisme dans le cœur de Jésus. Très douce espérance pour nos cœurs d'hommes.


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Discours-eschatologique

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 - ch 596.45 - Préparation à la Passion

(...) Encore un autre signe : un signe pour la fin du Temple et pour la fin du monde. Quand vous verrez l’abomination de la désolation prédite par Daniel — que celui qui m’écoute comprenne, et que celui qui lit le prophète sache lire entre les lignes —, alors que celui qui sera en Judée s’enfuie sur les montagnes, que celui qui sera sur sa terrasse ne descende pas prendre ce qu’il a dans sa maison, que celui qui est dans son champ ne revienne pas chez lui prendre son manteau : il lui faudra fuir sans se retourner, pour qu’il ne lui arrive pas de ne plus pouvoir le faire. Dans sa fuite, il ne devra pas se retourner par curiosité, pour ne pas garder dans son cœur cet horrible spectacle et en devenir fou. Malheur à celles qui seront enceintes et qui allaiteront en ces jours ! Et malheur si cette fuite devait s’accomplir pendant le sabbat ! S’enfuir ne suffirait pas pour se sauver sans pécher.
Priez donc pour que cela ne se produise pas en hiver et un jour de sabbat, car alors la tribulation sera si grande qu’il n’y en a pas eu de telle depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours et qu’il n’y en aura plus jamais de semblable, car ce sera la fin. Si ces jours n’étaient pas abrégés en faveur des élus, personne ne serait sauvé, car les hommes-satans s’allieront à l’enfer pour tourmenter les gens.
Alors aussi, pour corrompre et détourner du droit chemin ceux qui resteront fidèles au Seigneur, des gens viendront dire : “ Le Christ est ici, le Christ est là, le voici ! ” Que personne ne les croie, car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes qui feront des prodiges extraordinaires capables d’induire en erreur, s’il était possible, les élus eux-mêmes. Ils enseigneront des doctrines en apparence si convenables et si bonnes qu’elles séduiraient même les meilleurs, s’ils n’avaient pas en eux l’Esprit de Dieu pour les éclairer sur la vérité et l’origine satanique de ces prodiges et de ces doctrines. Je vous le dis, je vous le prédis pour que vous puissiez vous diriger.
Mais ne craignez pas de tomber. Si vous restez dans le Seigneur, vous ne serez pas attirés par la tentation et la ruine. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : “ Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et toute la puissance de l’Ennemi ne saurait vous nuire, car tout vous sera soumis. ” Je vous rappelle cependant que, pour l’obtenir, vous devez avoir Dieu en vous, et vous devez vous réjouir, non parce que vous maîtrisez les puissances du mal et ses poisons, mais parce que votre nom est écrit dans le Ciel.
Restez dans le Seigneur et dans sa vérité. Je suis la Vérité et j’enseigne la vérité. Aussi, je vous le répète : quoi que l’on vous raconte sur moi, ne le croyez pas. Moi seul ai dit la vérité. Moi seul, je vous affirme que le Christ viendra, mais quand ce sera la fin. Donc si l’on vous annonce : “ Il est dans le désert ”, n’y allez pas. Si l’on vous donne comme information : “ Il est dans cette maison ”, n’y croyez pas. Car la seconde venue du Fils de l’Homme sera semblable à l’éclair qui sort du levant et glisse jusqu’au couchant en moins de temps qu’il n’en faut pour le battement d’une paupière. Et il glissera sur le grand Corps, soudainement devenu cadavre, suivi de ses anges resplendissants. Alors, il jugera. Partout où sera le corps, se réuniront les aigles.
Aussitôt après la tribulation de ces derniers jours — je parle maintenant de la fin du temps et du monde, et de la résurrection des ossements qu’ont annoncées les prophètes —, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus de lumière, les étoiles du ciel tomberont comme les grains d’une grappe trop mûre secouée par un vent de tempête, et les puissances des Cieux seront ébranlées.
Alors, dans le firmament obscurci, apparaîtra de manière fulgurante le signe du Fils de l’homme ; toutes les nations de la terre pleureront, et les hommes verront le Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire.
Il ordonnera à ses anges de moissonner et de vendanger, de séparer l’ivraie du bon grain et de jeter le raisin dans la cuve : car le temps de la grande récolte des descendants d’Adam sera venu. Il ne sera plus nécessaire de garder des grappillons ou de la semence, car l’espèce humaine ne se perpétuera plus jamais sur la terre morte. Et il commandera à ses anges de rassembler au son des trompettes les élus des quatre vents, d’une extrémité à l’autre du ciel pour qu’ils prennent place à côté du divin Juge pour juger avec lui les derniers vivants et ceux qui seront ressuscités.
Regardez le figuier : quand vous voyez ses branches s’attendrir et des feuilles pousser, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez tous ces signes, sachez que le Christ va venir. En vérité, je vous le dis : cette génération qui n’a pas voulu de moi ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
Ma parole ne sera pas prise en défaut. Ce que je dis sera. Le cœur et la pensée des hommes peuvent changer, mais ma parole est immuable. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l’heure précise, personne ne les connaît, pas même les anges du Seigneur, mais le Père seul (...)





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L'ÉVANGILE DU JOUR du samedi 30/11/2019


« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (Mt 4, 18-22)

En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Venez, suivez-moi". C'est Jésus qui appelle : "Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi qui vous ai choisis et placés" Ce n'est pas nous qui avons fait à Jésus l'honneur de le suivre, mais lui qui nous a fait l'honneur de nous appeler, qui nous a fait suffisamment confiance pour nous prendre à son service.

Il nous faut donc accepter une rupture : il faut quitter les filets, la barque, le père dans la barque. Rupture avec le métier, les habitudes (même les meilleures !), le gagne-pain, le gagne-sécurité. Rupture avec l'avenir prévu, préparé, préfabriqué, avec les filets préparés pour la pêche selon des techniques connues, éprouvées. Et cela "pour le suivre", c'est-à-dire aller derrière lui, aller là où il va, travailler où il travaille (à l'œuvre de rédemption), accueillir ce qu'il accueille, chercher ce qu'il cherche, des adorateurs pour le Père.

Il nous faut accepter certaines ruptures car c'est lui qui s'occupe de la continuité.

Nous resterons des gens qui vont pêcher, mais nous pêcherons avec le Pêcheur d'hommes. Jésus nous demandera une transposition de tout notre agir ; il fera servir notre savoir-faire, mais à un autre niveau, celui du Royaume en marche. Rien ne sera perdu du passé, de l'amour de la mer, du savoir-faire acquis dans la barque de Zébédée, et pourtant il faudra tout réapprendre, à l'école du nouveau Maître.

Pour chacun de nous l'appel de Jésus demeure un mystère, que nous l'entendions de loin, comme une voix qui n'arrive pas à se faire entendre, couverte qu'elle est par la rumeur du désir ; que nous l'entendions en nous comme un murmure, comme un ruisseau discret, mais inlassable ; que nous l'entendions comme le souvenir vivant d'un grand oui déjà prononcé, comme le rappel du premier appel, c'est le mystère des choix de Dieu, de Dieu qui est libre, divinement libre, et qui sait à la fois où il veut nous conduire et le grand raccourci qu'il va nous proposer.

Tous nous sommes des appelés, nous sommes conviés à travailler à plein temps dans le champ du Père, à moissonner, ou à glaner, dans la moisson de Jésus. Qui que nous soyons, nous pouvons rendre ce témoignage que les moments où nous sommes le plus fidèles à cet appel sont dans notre vie les périodes ou les instants de plus grande plénitude.

Mais savons-nous, voulons-nous suffisamment rendre à d'autres ce témoignage, spécialement aux jeunes que Jésus met sur notre route ? Peut-être ont-ils besoin, pour répondre à l'appel de Jésus : "Viens, suis-moi", de voir en nous des appelés heureux, des baptisés qui n'ont pas été déçus dans leur amitié avec le Christ, bref : des passionnés de Jésus-Christ ?


Lectures du jour du mois de Novembre 2019 Appel-des-4-premiers-disciples

DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Samedi 13 mars 27
Lieu   : Capharnaüm
Livre  : Tome – ch 49.7 - 1ère année vie publique

(…) Jésus sort sur la petite place. Au seuil de la porte se tiennent Jean et Jacques avec Pierre et André.
       « La paix soit avec vous » dit Jésus, qui ajoute : « Voici l’homme qui, pour être juste, a besoin de s’abstenir de juger sans s’être d’abord informé, mais qui sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir ? Me voici. Et toi, André, pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? »
       Les deux frères se regardent, bien embarrassés. André murmure :
       « Je n’osais pas… »
       Pierre, tout rouge, ne dit rien. Mais quand il entend Jésus dire à son frère : « Etait-ce un mal de venir ? Il n’y a que le mal qu’on ne doit pas oser faire », il intervient franchement :
       « C’est à cause de moi qu’il est resté. Lui, il voulait me conduire à toi sur-le-champ. Mais moi… J’ai dit… Oui, j’ai dit : “ Je n’y crois pas ”, et je n’ai pas voulu. Ah, maintenant, cela va mieux !… »
       Jésus sourit, puis il dit :
       « Et je te dis que je t’aime pour ta sincérité.
       – Mais moi… moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu’un m’offense… eh bien… Je suis avide et j’aime avoir de l’argent… et dans ma vente de poissons… eh bien… pas toujours… je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Alors j’ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis… mais…
       – Ce n’est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l’Ecriture ? Oui ? Eh bien, pense au prophète Michée. Dieu attend de toi ce que dit Michée. Il ne te demande pas de t’arracher le cœur ni de sacrifier tes affections les plus saintes. Non, il ne te le demande pas pour l’instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais il attend qu’un soleil et une ondée aient fait de toi, qui n’es qu’un brin d’herbe, un robuste palmier dans toute sa gloire. Pour le moment, il te demande ceci : pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t’appliquer totalement à suivre ton Dieu. Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l’homme nouveau, l’ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m’appuie.
       – Voilà qui me plaît ! Ça, je le comprends. La Loi, c’est cela… c’est cela… voilà, je n’arrive plus à l’observer telle que les rabbins l’ont fait devenir !… Mais comme tu l’expliques, oui. Il me semble que j’y arriverai. Et tu m’aideras. Tu restes dans cette maison ? J’en connais le propriétaire.
       – Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem, après quoi je prêcherai dans toute la Palestine. Je suis venu pour cela. Mais je reviendrai souvent ici.
       – Je viendrai encore t’écouter. Je veux être ton disciple. Un peu de lumière m’entrera dans la tête.
       – Dans le cœur, Simon, surtout dans le cœur. Et toi, André, tu ne dis rien ?
       – J’écoute, Maître.
       – Mon frère est timide.
       – Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche ! Allez.
       – Paix à toi. »
       Ils s’en vont.
       A peine sorti, Pierre s’interroge :
       « Mais qu’est-ce qu’il a donc voulu dire au début, quand il a annoncé que je pêcherais avec d’autres filets et que je ferais d’autres pêches ?
       – Pourquoi ne le lui as-tu pas posé la question ? Tu voulais dire plein de choses, et puis tu n’as pas parlé !
       – Je… j’avais honte. Il est si différent de tous les rabbis !
       – Maintenant, il part pour Jérusalem… » Jean dit cela avec un tel désir, une telle nostalgie… « Je voulais lui demander s’il me laissait y aller avec lui… et je n’ai pas osé…
       – Va le lui demander, mon garçon, conseille Pierre. Nous l’avons quitté comme ça… sans un mot affectueux… Qu’il sache, au moins, que nous l’admirons. Va, va ! Je vais prévenir ton père.
       – J’y vais, Jacques ?
       – Vas-y. »
       Jean part au pas de course… pour revenir au pas de course, tout heureux :
      « Je lui ai demandé : “ Veux-tu de moi, à Jérusalem ? ” Il m’a répondu : “ Viens, mon ami. ” Il m’a appelé ami ! Demain, à cette heure, je viendrai ici. Ah ! A Jérusalem, avec lui… » (…)



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