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 Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020

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MessageSujet: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 29 Fév - 14:49


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INTENTIONS DE PRIÈRE DU SAINT PÈRE POUR LE MOIS DE MARS :


Intentions de prière pour l’évangélisation – Les Catholiques en Chine
"Que l’Eglise en Chine persévère dans la fidélité à l’Evangile et grandisse dans l’unité"


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  2511287a-3e1b-4cd9-8cc6-2441fa36a297

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-Illustre-2017-03-05

L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 1/3/2020


Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté (Mt 4, 1-11)

En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu . » Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu . » Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Par deux fois, les évangiles nous rapportent un combat spirituel de Jésus, l’un avant d’inaugurer sa vie publique, l’autre avant d’entrer dans sa Passion. Les tentations au désert et l’acceptation de la croix à Gethsémani. Ce sont deux temps essentiels pour Jésus, victorieux en acceptant le dessein du Père sur lui et pour les hommes, il devient ainsi la source du salut.

Mais en quoi consistent précisément les tentations que rejette Jésus aujourd’hui ?

Les trois évangiles synoptiques placent l’épreuve des tentations après le baptême au cours duquel la voie du Père se fit entendre pour révéler l’identité précise de Jésus, connu pour être un Nazaréen fils de Joseph et de Marie. « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le » dit la voix du Père. Saint Luc, dans son Evangile, insère entre le baptême et les tentations au désert la généalogie de Jésus qu’il conclue par “fils d’Adam, fils de Dieu”. De plus, L’Esprit Saint, qui était descendu sur lui, remplit toujours Jésus quand il se rend dans le désert.

C’est donc conforté dans son identité et sous l’impulsion de l’Esprit Saint que Jésus se rend au désert, lieu de la rencontre en solitude avec Dieu et lieu du combat spirituel. D’ailleurs, Satan tentera par deux fois Jésus en invoquant explicitement la qualité de son être : « Si tu es le fils de Dieu… » C’est donc bien celui qui vient d’être manifesté comme Fils de Dieu qui va être mis à l’épreuve, et c’est le même Esprit qui reposa sur Jésus qui le pousse aujourd’hui au désert pour y subir l’épreuve de la tentation.

“Si tu es Fils de Dieu, dis à cette pierre qu’elle devienne du pain.”

“Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas.”

Le motif invoqué par le diable n’est pas faux, Jésus est bien fils de Dieu. Mais les conséquences qu’il en tire sont erronées et constituent la tentation. Changer les pierres en pain, se jeter du faîte du temple sont deux tentations qui recouvrent une seule et même tentation : se prévaloir du titre de Fils de Dieu pour lui-même. Le diable voudrait qu’il manifeste des prodiges pour jouir en tout indépendance de ce qui est en réalité un don de son Père. Cette tentation rappelle celle à laquelle l’homme a succombé au jardin d’Eden. Le serpent invitait le premier couple à se méfier de Dieu : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. »

Être comme des dieux au milieu de la création décidant du bien et du mal, en dominant pour son profit les éléments. Voilà ce que l’homme croyait acquérir. Ce qui est remarquable dans les réponses de Jésus, c’est qu’il fera appel à son humanité et à la soumission envers son Père pour écarter la tentation.

Il est écrit : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme..”

“Il est dit : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu.”

En découvrant notre identité, notre valeur, la tentation fondamentale, pour Jésus comme pour l’homme, est de se poser en rival de Dieu notre Père. Or notre identité et notre vocation ne sont pas une proie que nous devons saisir et défendre jalousement contre celui qui voudrait nous la retirer. Mais ce que nous sommes est un don qui se reçoit et se vit dans une dépendance qui est une filiation. « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition de serviteur, et devenant semblable aux hommes. (…) Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom ». En inaugurant son ministère public par les tentations au désert, Jésus revit les épreuves du premier couple et aussi l’exode du peuple juif, mais en montrant comment on peut en sortir vainqueur. Jésus se déterminera toujours selon le dessein du Père. Il Lui sera fidèle tout au long de sa vie, parce que loin de vouloir devenir comme Dieu, il acceptera librement de ne pas considérer comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Au contraire, il trouvera la vie dans l’obéissance et la dépendance envers son Père. Le Fils est ce qu’il est par don du Père, se couper de la source de son être, se poser en rival, ce serait en définitive perdre son identité.

Cette disposition intérieure s’exprime par la manière dont Jésus invoque la Parole de Dieu. Il connaît les Ecritures pour en vivre, pour guider ses choix. Par contre, le diable en use de manière erronée en sortant des versets de leur contexte, ou en les lisant de manière fondamentaliste, il met ainsi l’Ecriture à son service en la pervertissant. Jésus, lui, rappelle les préceptes fondamentaux et y conforme son attitude. Pour repousser les tentations, il fait appel à la Parole de Dieu qui comme une lumière dévoile l’erreur, qui comme à un glaive repousse l’ennemi.

Ce passage faisait dire à Origène, un père de l’Eglise du troisième siècle : « Ô diable, tu lis les livres saints non pour devenir toi-même meilleur ; mais pour tuer au moyen de la lettre ceux qui sont amis de la Parole. » Par son attitude, Jésus accomplit les Ecritures, et ainsi il réalise sa vocation et conforte son identité. Il a été éprouvé en tout point, mais sans péché, dira l’auteur de l’épître aux Hébreux (4,15). Jésus a été affronté à la faim, à l’orgueil, au désir de pouvoir, à l’immédiateté, mais il est sorti vainqueur et affermi. Son identité avait été révélée à son baptême, et l’épreuve à vérifier qu’il l’avait bien accueilli comme un don de son Père.

Saint Pierre dans sa première épître rappelle aux chrétiens qu’il en est de même pour eux. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ : Dans sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau par la Résurrection de Jésus-Christ (…). Vous en tressaillez de joie, bien qu’il vous faille encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, afin que, bien éprouvée, votre foi, plus précieuse que l’or périssable que l’on vérifie par le feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la Révélation de Jésus-Christ. »

Jésus est fils de Dieu non parce qu’il change des pierres en pain, ni parce qu’il peut se jeter dans le vide, ni parce qu’il est libre de rendre un culte à qui il veut. Mais il accomplit son identité de Fils de Dieu en se nourrissant de la Parole de son Père, en ne mettant pas à l’épreuve Celui en qui il a confiance, et en adorant son Père et Lui seul.

Toutes les tentations que l’homme subit, le Seigneur les a subies dans son humanité. Il est vainqueur pour que nous puissions vaincre avec Lui. Ou plutôt, Il est vainqueur pour que nous puissions dire désormais avec Lui à Dieu notre Père : « Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du Mauvais. » Amen !


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Tentation-au-desert


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Vendredi 5 mars 27
Lieu : Machéronte
Livre : Tome 1 - 46.12 - 1ère année vie publique


Enseignement de Jésus :

"Satan, tu l’as vu, se présente toujours sous un jour sympathique, sous un aspect ordinaire. Si les âmes sont attentives et surtout en contact spirituel avec Dieu, elles se rendent compte de cette observation qui les rend circonspectes et promptes pour combattre les embûches du démon. Mais si les âmes sont inattentives au divin, séparées de lui par des attraits charnels qui les envahissent et les rendent sourdes, si elles ne recherchent pas le secours de la prière qui les unit à Dieu et fait couler sa force comme par un canal dans le cœur de l’homme, il leur est bien difficile de se rendre compte du piège dissimulé sous une apparence inoffensive, et elles y tombent. S’en dégager après cela est très difficile.

Les deux chemins que prend plus communément Satan pour arriver aux âmes sont l’attrait charnel et la gourmandise. Il commence toujours par le côté matériel de la nature. Après l’avoir démantelé et asservi, il porte son attaque contre la partie supérieure.

D’abord le côté moral : la pensée avec son orgueil et ses convoitises ; puis l’esprit, en lui enlevant non seulement l’amour, mais aussi la crainte de Dieu. La vie spirituelle n’existe plus quand l’homme a remplacé l’amour divin par d’autres amours humaines. C’est alors que l’homme s’abandonne corps et âme à Satan pour parvenir aux jouissances qu’il recherche, pour s’y attacher toujours plus.

Tu as vu comment, moi, je me suis comporté : silence et prière. Silence. Car si Satan exerce son entreprise de séduction et cherche à nous circonvenir, on doit le supporter sans sottes impatiences et sans peurs lâches, mais réagir avec fermeté à sa présence, et par la prière à ses séductions.

Inutile de discuter avec Satan. C’est lui qui serait victorieux car il est fort en dialectique. Il n’y a que Dieu pour le vaincre, c’est pourquoi il vous faut recourir à Dieu qui parle pour nous, par nous, montrer à Satan ce Nom et ce Signe, non pas écrits sur un papier ou gravés sur le bois, mais inscrits et gravés dans les cœurs : mon Nom, mon Signe. Lorsque Satan insinue qu’il est comme Dieu, ne lui répliquez qu’en vous servant de la parole de Dieu. Il ne la supporte pas.

Après le combat vient la victoire ; les anges servent le vainqueur et le protègent contre la haine de Satan. Ils le récon­fortent par une rosée céleste, par la grâce qu’ils déversent à pleines mains dans le cœur du fils fidèle, par une bénédiction qui est caresse pour l’âme.

Il faut avoir la volonté de vaincre Satan, la foi en Dieu et en son aide, la foi dans la puissance de la prière et la bonté du Seigneur. Alors Satan ne peut faire aucun mal."




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeLun 2 Mar - 23:31


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Lundi 2/3/2020


« C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 31-46)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes- nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Le mystère de la royauté du Christ, c'est le mystère de son pouvoir universel, de son emprise totale et définitive sur les hommes, sur le destin des hommes et le monde où ils vivent.

Et ce mystère de la royauté de l'Homme-Dieu ressuscité échappe à tel point à nos analyses, et fait à tel point craquer les limites de notre vision de l'histoire, que nous sommes contraints de le cerner par approches successives, tel un photographe qui multiplie les prises de vues, dans l'impuissance où il est d'embrasser en une fois tout un monument.

La liturgie d'aujourd'hui nous propose trois flashes sur le mystère du Christ Roi.

Le premier fixe le Christ dans son rôle de juge à fin des temps : "Et toi, mon troupeau, disait Yahweh par la voix d'Ézéchiel, apprends que je vais juger entre brebis et brebis". Et Jésus reprend à son compte cette image, du tri, du discernement définitif : "Quand le Fils de l'Homme viendra dans sa gloire… toutes les nations seront rassemblés devant lui... Il séparera les hommes les uns des autres..."

Étrange besogne pour celui qui est venu rassembler les hommes et les appeler à l'unité de son Corps. Et pourtant le message est clair, et ineffaçable : Jésus jugera ; il aura le dernier mot, il dira pour chacun le dernier mot. Et le critère du discernement, face au définitif, face à l'éternité, ce sera l'amour fraternel, l'amour terrestre vécu au nom du Christ. Il s'agira de faim, de soif, de chaussures et de paletots, d'hôpitaux et de prison. Il s'agira des besoins de nos frères et sœurs, du bien-être de nos frères et sœurs, de la solitude de nos frères et sœurs. Et pour chacune de nos initiatives d'amour, pour chacune aussi des occasions négligées, Jésus dira : "J'ai pris cela pour moi".

Le deuxième flash est signé Paul. Quel photographe ! Quel coup d'œil ! Il a saisi en un seul cliché le premier Adam et le Christ, Homme Nouveau, le peuple de ceux qui meurent et le peuple de ceux qui seront vivifiés ; il a fixé en une seule image les deux temps du scénario de la résurrection : d'abord le Christ, "prémices de tous ceux qui se sont endormis", puis "ceux du Christ" lors de sa Parousie.

Ce qui fascine Paul, c'est le Christ glorieux et le mystère de pouvoir et de soumission qui se joue et se jouera dans le ciel entre le Fils et le Père.

Le Christ ressuscité étend son pouvoir sur toutes les forces du mal, sur la mort elle-même, et toutes ces conquêtes du Fils sont autant de cadeaux du Père, car c'est le Père qui lui soumet tout, qui met toutes choses à ses pieds. Viendra le jour où le Christ dira au Père : "Tout est achevé ; tout est soumis".

Alors le Fils fera du sommet de son pouvoir le sommet de sa soumission, il remettra la royauté à Dieu le Père, il remettra au Père la royauté qu'il tient de lui ; à travers sa propre royauté, l'univers entier fera retour au Père. Alors le monde sera ordonné selon Dieu, selon la hiérarchie définitive des valeurs, celle-là même que Paul inculquait aux chrétiens : "Tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu !" Dieu sera tout en tous, parce que tout et tous seront passés par le pouvoir et la soumission du Fils, le Christ roi.

La troisième image nous ramène à l'aujourd'hui du peuple de Dieu. C'est une image en mouvement, qui nous décrit une royauté de tendresse, la royauté du Pasteur. Tout commence un jour de brouillard et d'obscurité, un brouillard si épais que les brebis, tout en broutant droit devant elle, ont perdu de vue leurs sœurs.

Dispersion, solitude, brouillard, isolement, blessures. Rien ne manque au tableau de la détresse. "J'irai moi-même, dit Dieu, à la recherche de mes brebis. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis. C'est moi qui ferai paître mon troupeau, et c'est moi qui le ferai reposer".


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Discours-eschatologique


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 - 596.50 - Réparation à la Passion


(…) Tous seront présents devant le Fils de l’homme, en une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les âmes seront présentes dans les corps. A chaque chair revenue sur les squelettes correspondra l’esprit qui l’animait autrefois. Ils se tiendront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine majesté, assis sur le trône de sa gloire et soutenu par ses anges.

Il mettra d’un côté les hommes bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et il placera ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix, il dira avec bienveillance à ceux qui, paisibles et rayonnants d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leur cœur : “ Venez, les bénis de mon Père, et prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez hébergé, j’ai été nu et vous m’avez vêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter. ”

Alors les justes demanderont : “ Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé ou assoiffé et t’avons-nous donné à manger ou à boire ? Quand t’avons-nous vu pèlerin ou nu et t’avons-nous accueilli ou vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, quand sommes-nous venus te rendre visite ? ”

Et le Roi des rois leur répondra : “ En vérité, je vous le dis : quand vous avez agi de la sorte à l’égard du plus humble de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ”

Puis il se tournera vers ceux qui seront à sa gauche, et il leur dira d’un air sévère — son regard sera comme une flèche qui foudroiera les réprouvés, et dans sa voix tonnera la colère de Dieu — : “ Hors d’ici ! Loin de moi, maudits ! Allez dans le feu éternel préparé par la colère de Dieu pour le démon et les anges de ténèbres, et pour ceux qui ont écouté leur voix de la triple passion obscène. J’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, soif et vous ne m’avez pas désaltéré, j’ai été nu et vous ne m’avez pas vêtu, j’ai été pèlerin et vous m’avez repoussé, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas rendu visite, car vous n’aviez qu’une loi : votre plaisir égoïste. ”

Alors ils demanderont : “ Quand t’avons-nous vu affamé, assoiffé, nu, pèlerin, malade, prisonnier ? En vérité, nous ne t’avons pas connu. Nous n’étions pas là au moment où tu étais sur la terre. ”

Mais lui leur répondra : “ C’est vrai, vous ne m’avez pas connu, car vous n’étiez pas là quand j’étais sur la terre. Mais vous avez connu ma parole, et vous avez eu parmi vous des pauvres, des gens affamés, assoiffés, nus, malades, prisonniers. Pourquoi ne les avez-vous pas traités comme vous m’auriez peut-être traité, moi ? Car il n’est pas dit que ceux qui ont eu le Fils de l’homme parmi eux aient été miséricordieux envers lui. Ne saviez-vous pas que je suis dans mes frères, et que je suis présent là où souffre l’un d’eux ? Ce que vous n’avez pas fait à l’un de mes plus humbles frères, c’est à moi que vous l’avez refusé, à moi, le premier-né des hommes. Allez et brûlez dans votre égoïsme. Allez, et que les ténèbres et le gel vous enveloppent, puisque vous avez été ténèbres et gel, tout en sachant où était la Lumière et le feu de l’Amour. ”

Et ceux-là iront à l’éternel supplice alors que les justes entreront dans la vie éternelle.

Tel est l’avenir…




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMer 4 Mar - 22:41


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Mardi 3/3/2020


« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Pour mieux entrer dans la pensée de Jésus, dans son enseignement sur la prière, regardons d'abord ce qu'il nous dit avant le Notre Père et immédiatement après.

Tout d'abord : "Ne rabâchez pas", "ne répétez pas mécaniquement des paroles dont vous êtes absents". La prière doit être persévérante ; pour les contemplatifs elle peut prendre des heures, mais elle ne se mesure jamais à la quantité des paroles. On peut prier beaucoup avec fort peu de mots ; on peut même bien prier par un simple regard.

Deuxième remarque de Jésus : "Votre Père sait", il sait déjà. Il n'est pas comme les responsables humains qu'il faut d'abord convaincre pour obtenir quelque chose. Avec Dieu, point n'est besoin de préparer son discours, de lister les demandes, de prévoir les arguments. Nous pouvons aller droit au fait, comme avec un ami qui est au courant. "Il sait de quoi nous avons besoin" ; il le sait même mieux que nous, qui pouvons nous tromper. Cela veut dire que déjà il s'occupe de nous et que déjà il nous aime.

En particulier il n'est pas nécessaire d'avoir achevé une toilette spirituelle avant de regarder vers Dieu, car il nous aime et nous prend comme nous sommes, pour nous rendre un peu comme il est.

Troisième consigne, qui vient, elle, après le Notre Père : si nous prions, il faudra nous montrer logiques avec notre prière ; si nous avons demandé à Dieu le pardon, il faut nous mettre résolument à pardonner. En pardonnant, il déblaie pour nous la route de son cœur. Il attend, de même, que nous rouvrions la route pour nos frères ou nos sœurs.

Ainsi avertis, nous nous tournons vers Dieu ; mais comment le nommer ? quels mots choisir ? quels thèmes privilégier ?

Quand vous priez, dit Jésus, dites : Notre Père, toi qui es Père à la manière de Dieu, toi qui es dans les cieux, tout autre et pourtant si proche ! C'est comme Père qu'il s'est révélé à nous, et nous entrons dans sa joie en l'appelant ainsi.

Après quoi nous commençons par lui parler de lui-même, nous souciant d'abord de trois choses : Son Nom, son Règne, sa Volonté.

Ce triple souvenir suffit pour que nous trouvions notre place devant Dieu, notre place de créatures, reconnaissantes et soumises. Et nous évoquons en même temps notre chance de fils et de filles, aimés chacun comme l'unique, et notre mission de serviteurs et de servantes, car c'est parmi nous que Dieu va sanctifier son Nom, c'est dans nos cœurs que son Règne doit advenir, c'est sur notre terre que sa volonté doit s'accomplir.

Une fois replacés ainsi face au dessein de Dieu et de son plan d'amour, nous revenons sur trois de nos besoins, qu'il connaît déjà : besoin de pain, de pardon, de force dans l'épreuve. Mais, vous l'aurez remarqué, dans le Notre Père, nous ne disons jamais : "donne-moi", mais toujours : "donne-nous", "remets-nous", "délivre-nous".

Même quand nous redisons le Notre Père au fond de notre maison, ou à l'intime du cœur, c'est toujours une prière universelle.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Enseignement-du-notre-pere


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Jeudi 30 mars 28
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 3 - 203.5 - 2ème année vie publique


(…) – Ecoutez. Quand vous priez, dites ceci : “ Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme il est dans le Ciel, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. ” »

Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs et émus.

« Rien d’autre n’est nécessaire, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Avec cela, demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous accomplissez ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera désuni sous la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, morcelées, formant des cellules particulières dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Eglise apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Eglise. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Eglise Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes en raison de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Souvenez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans église, sans livre, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière ainsi qu’une église ouverte dans son cœur pour la réciter. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMer 4 Mar - 22:57


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Mercredi 4/3/2020


« À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas » (Lc 11, 29-32)

En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Cette génération demande des signes", dit Jésus.

De fait, quelque temps auparavant, alors que Jésus venait de chasser un démon, des gens dans la foule réclamaient "un signe venant du ciel", un prodige qui les contraindraient à croire en Jésus.

C'est d'ailleurs dans ce même contexte qu'une femme, élevant la voix du milieu de la foule, dit à Jésus : "Heureuse la femme qui t'a porté et qui t'a nourri de son lait !" À quoi Jésus répond, juste avant le texte d'aujourd'hui, par un portrait spirituel de Marie, sa mère : "Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l'ob­servent !".

Ainsi se trouvent confrontés ceux qui, comme Marie, mettent à profit la parole de Dieu, et ceux qui réclament toujours autre chose que ce que Dieu leur offre, et qui veulent voir quand il s'agit d'entendre.

À ceux-là il ne sera donné d'autre signe que celui de Jonas.

Mais le destin de Jonas est signe à deux niveaux : D’abord parce que son message de conversion a été entendu par des étrangers, ceux de Ninive ; puis, comme le note saint Matthieu dans le texte parallèle, parce que Jonas, avalé par le monstre marin, est resté invisible au monde durant trois jours et trois nuits... trois jours, comme les jours qui séparent la mort de Jésus du premier message de sa résurrection.

Ici c'est le premier niveau qui est visé, l'appel aux hommes du lointain. Jésus, Fils de l'Homme, durant sa vie terrestre, apporte-lui aussi un message de conversion ; mais alors que Jonas a été écouté par tout un peuple d'étrangers, Jésus se voit contesté dans son propre peuple. Et pourtant Jésus est "bien plus que Jonas" ; il arrive de bien plus loin que Jonas, et déjà, dans l'Évangile de Luc, il a été salué plusieurs fois du titre de Fils de David et de Fils de Dieu. Il est la Sagesse même de Dieu venue converser parmi les hommes.

Pour souligner que son message de conversion est bien le message de la Sagesse de Dieu, Jésus rappelle l'exemple de la reine de Saba, venue de son lointain royaume d'Arabie pour entendre la sagesse de Salomon. Elle venait de loin pour écouter, tout comme Jonas venait de loin pour prêcher ; et si elle, l'étrangère, s'est mise en route pour entendre les proverbes d'un roi, pourquoi les auditeurs de Jésus se détourneraient-ils de lui, qui dévoile en leur langue, au milieu d'eux, les mystères du Royaume ?

Ceux qui sont loin montrent l'exemple à ceux qui sont tout près, et c'est bien ce double exemple que Jésus, aujourd'hui, nous met devant les yeux. Des hommes, des femmes, des jeunes qui découvrent la foi au Christ viennent à lui avec une fraîcheur, une audace, une liberté de cœur qui nous font envie, à nous les habitués de la Rédemption, qui avons grandi dans l'Église.

Si souvent nous avons entendu proclamer la parole de Jésus, si souvent nous avons communié à son Corps ressuscité, que l'amitié du Sauveur pour nous se banalise. Que faudrait-il maintenant pour nous toucher, nous émouvoir, nous convertir ? des signes éclatants qui nous contraindraient à croire, à faire confiance à Dieu ?

À "notre génération" aussi il ne sera pas donné d'autre signe que celui de Jonas : l'amour mystérieux du Christ qui pour nous est mort, puis entré dans la gloire, la miséricorde de Jésus Sauveur, qui disait : "Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi".

Pour nous, le grand signe, c'est le signe de la Croix, le signe de Jésus en Croix.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Contre-les-pharisiens-et-les-legistes


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Vendredi 18 août 28
Lieu : Chorazeïn
Livre : Tome 4 - 269.10 - 2ème année vie publique


Les pharisiens et les scribes se consultent, puis, feignant d’être polis, ils demandent tous ensemble :

« Maître, il est plus facile de croire à ce que l’on voit. Donne-nous donc un signe pour que nous puissions croire que tu es ce que tu prétends être.

– Est-ce que vous vous rendez compte que le péché contre l’Esprit Saint est en vous, alors qu’il a indiqué à plusieurs reprises que je suis le Verbe incarné, le Verbe et Sauveur, venu au temps marqué, précédé et suivi de signes prophétiques, accomplissant ce que dit l’Esprit ? »

Ils répondent :

« Nous croyons à l’Esprit, mais comment pouvons-nous croire en toi si nous ne voyons pas un signe de nos propres yeux ?

– Comment donc pouvez-vous croire à l’esprit dont les actions sont spirituelles si vous ne croyez pas aux miennes qui sont sensibles à vos yeux ? Ma vie en est pleine. Cela ne suffit-il pas encore ? Non. Je réponds moi-même que non. Ce n’est pas suffisant. A cette génération adultère et perverse qui cherche un signe, il ne sera pas donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du monstre marin, ainsi le Fils de l’homme restera trois jours dans les entrailles de la terre. En vérité, je vous dis que les Ninivites ressusciteront le jour du Jugement avec tous les hommes et qu’ils se lèveront contre cette génération et la condamneront. Car eux, ils ont fait pénitence en entendant la prédication du prophète Jonas, et pas vous. Or il y a ici plus que Jonas. De même, la Reine du Midi ressuscitera, elle se dressera contre vous et vous condamnera, parce qu’elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or il y a ici plus que Salomon.

– Pourquoi prétends-tu que cette génération est adultère et perverse ? Elle ne l’est pas plus que les autres. Il y a les mêmes saints que dans les autres. La société d’Israël n’a pas changé. Tu nous offenses.

– C’est vous qui vous offensez de vous-mêmes en nuisant à vos âmes, car vous les éloignez de la Vérité, donc du Salut. Mais je vais vous répondre quand même. Cette génération n’est sainte que dans ses vêtements et extérieurement. Intérieurement, elle ne l’est pas. Il y a en Israël les mêmes mots pour désigner les mêmes choses, mais elles n’existent pas réellement. Ce sont les mêmes coutumes, les mêmes vêtements et les mêmes rites, mais il leur manque l’esprit. Vous êtes adultères parce que vous avez répudié l’union spirituelle avec la Loi divine, et dans une se­conde union adultère, vous avez épousé la loi de Satan. Vous n’êtes circoncis que dans un membre caduc. Votre cœur n’est plus circoncis. Et vous êtes mauvais parce que vous vous êtes vendus au Mauvais. J’ai parlé.

– Tu nous offenses trop ! Mais pourquoi, s’il en est ainsi, ne délivres-tu pas Israël du démon pour qu’il devienne saint ?

– Israël en a-t-il la volonté ? Non. Eux ils l’ont, ces pauvres qui viennent pour être délivrés du démon parce qu’ils le sentent en eux comme un fardeau et une honte. Vous, vous ne ressentez pas cela. Et c’est inutilement que vous en seriez délivrés car, n’ayant pas la volonté de l’être, vous seriez aussitôt repris et d’une ma­nière encore plus forte. Quand un esprit impur est sorti d’un homme, il erre dans des lieux arides à la recherche de repos et n’en trouve pas. Notez qu’il ne s’agit pas de lieux matériellement arides. Ils sont arides parce qu’ils lui sont hostiles en ne l’accueillant pas, comme la terre aride est hostile à la semence. Alors il se dit : “ Je vais revenir chez lui d’où j’ai été chassé de force et contre sa volonté. Je suis certain qu’il m’accueillera et me donnera le repos. ” En effet, il revient vers celui qui lui appartenait, et bien souvent il le trouve disposé à l’accueillir parce que, je vous le dis en vérité, l’homme a plus la nostalgie de Satan que de Dieu, et il se lamente si Satan ne s’empare pas de ses membres par une autre possession. Il s’en va donc, et il trouve la maison vide, balayée, ornée, parfumée par la pureté. Alors il va prendre sept autres démons parce qu’il ne veut plus la perdre et, avec ces sept esprits pires que lui, il y entre et tous s’y établissent. Et ce second état d’homme converti une première fois et perverti une seconde fois est pire que le premier. Car le démon peut apprécier à sa juste mesure à quel point cet homme est attaché à Satan et ingrat envers Dieu, et aussi parce que Dieu ne revient pas là où on a piétiné ses grâces, et où ceux qui ont déjà fait l’expérience de la possession rouvrent leurs bras à une possession plus forte. La rechute dans le satanisme est pire qu’une rechute dans une tuberculose pulmonaire mortelle déjà guérie une première fois. Elle n’est plus susceptible d’amélioration ni de guérison. Ainsi en sera-t-il de cette génération qui, convertie par Jean-Baptiste, a voulu de nouveau être pécheresse parce qu’elle est attachée au Mauvais et pas à moi. »




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeJeu 5 Mar - 13:56


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  2019-03-14

L'ÉVANGILE DU JOUR Jeudi 5/3/2020


« Quiconque demande reçoit » (Mt 7, 7-12)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Il faudrait être sans cœur pour tromper un enfant, pour le frustrer sans raison dans son désir, pour lui mettre en main un caillou et un serpent : des choses immangeables ou dangereuses.

Il nous faut parfois un effort pour nous montrer généreux envers un adulte, mais c'est tout naturellement que nous donnons aux enfants de bonnes choses, le meilleur des choses, celles qu'il nous demande, et même celles qu'ils ne savent pas demander parce qu'ils ne les connaissent pas encore.

Même quand notre cœur est dur, impatient ou soupçonneux dans la vie ordinaire, nous avons des trésors de tendresse tout prêts pour les enfants ; et par là, tout racornis que nous sommes, nous offrons pourtant une para­bole de la tendresse de Dieu, "combien plus" grande et spontanée que la nôtre !

Et c'est une invitation à la confiance dans la prière : "Demandez, et vous recevrez".

Dans la vie courante, ce n'est pas habituel. Au contraire, on va de bureau en bureau, d'une maison à une autre, d'un ami à un autre, et souvent on n'obtient pas, on ne trouve pas, et personne n'ouvre, parce que les gens n'ont pas le temps d'accueillir ni d'écouter, parce qu'ils ne peuvent ouvrir ni leur porte ni leur cœur, parce qu'ils n'ont pas assez de liberté pour nous aider à devenir libres.

Dieu, lui, inverse le cours des choses :

Quand on lui demande, on reçoit, parce qu'il met sa joie à donner ; quand on le cherche, on le trouve toujours, parce que lui-même, le premier, se donne à voir et à entendre; quand on frappe à sa porte, il ouvre tout de suite, parce que déjà il attendait.

Cependant, cette certitude d'être entendus, exaucés, comblés, Dieu nous la fait vivre au niveau de la foi, et non pas de manière émotionnelle ; c'est pourquoi la prière demeure difficile.

Nous demandons, et Dieu répond dans la durée, selon son rythme à lui, qui pour nous est lenteur.

Nous cherchons, et parfois Dieu nous laisse avec notre question, parce qu'elle agrandit l'espace de notre cœur et qu'elle nous fait marcher vers lui.

Nous frappons : Dieu entend, Dieu répond, car il est déjà là, toujours là ; mais il nous laisse, librement, pousser la porte.

C'est bien ce que nous avons à faire avant tout, en carême, et pour le carême : pousser la porte que Dieu laisse toujours entrouverte, venir à lui comme le fils prodigue, lui redire, avec nos mots à nous, ce que Esther, dans sa détresse, lui disait si bien : "Viens me secourir, car je suis seule et je n'ai que toi, Seigneur, toi qui connais tout !"

Même la reine Esther n'avait que lui, le roi des dieux, le Dieu des rois ; et c'est le même Dieu qui nous exauce, nous, les tâcherons du Royaume, pas fiers de nous, mais fiers de lui : "Souviens-toi, Seigneur ; fais-toi connaître au moment de notre détresse !"

Souviens-toi, Seigneur, que tu as voulu l'Alliance avec nos pères ; souviens-toi, Jésus, de ces vingt siècles de la nouvelle alliance ; souviens-toi, Père, des humains que tu as choisis dans tous les temps, pour faire d'eux, en chaque temps, un peuple qui t'appartienne.

Nous-mêmes, Seigneur, nous nous souvenons que "tu as fait pour eux tout ce que tu avais promis", et nous faisons mémoire, en cette Eucharistie, de ta longue fidélité.

Il est bien vrai que nous n'avons que toi, comme tous tes pauvres sur la terre, mais avec toi, nous avons tout : il nous suffit de ton amour.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Jeudi 30 mars 28
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 3 - 203.10 - 2ème année vie publique


Quand vous serez au Ciel, vous vous nourrirez uniquement de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : “ Père, donne-nous du pain. ”

Avez-vous peur qu’il ne vous écoute pas ? Oh, non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : “ Mon ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger. ” Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : “ Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu désires ” ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il obtiendra ce qu’il demande. Il l’aurait obtenu même s’il s’était adressé à un ami pas très proche, à cause de son insistance, car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.

Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre : vous vous tournez vers l’Ami parfait, qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : “ Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. ” En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.

Quel enfant des hommes se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants serait criminel. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à avoir des sentiments de bonté et de confiance. De même qu’un homme sain d’esprit ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-il pas ce que vous demandez ! Car il est bon, alors que vous, vous êtes plus ou moins mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.




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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeVen 6 Mar - 15:52


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Vendredi 6/3/2020


« Va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Mt 5, 20-26)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Il y a deux aspects dans le pardon du péché, comme les deux faces d'une médaille :

Le pardon que l'on donne, et dont il est question dans le Notre Père : "comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés" ; "comme nous remettons à ceux qui nous doivent."

Le pardon que l'on demande, et c'est de celui-là que Jésus nous parle aujourd'hui. Si tu te souviens, dit Jésus, non pas que ton frère a péché contre toi, mais que tu as péché contre ton frère ; plus largement : "que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier".

Que peut avoir contre nous notre frère, notre sœur ?

Il peut nous reprocher, bien sûr, de l'avoir lésé dans ses biens, ou dans sa réputation ; de nous mettre en travers de sa liberté, ou de son bonheur... mais aussi de ne pas savoir le comprendre, de ne pas l'accepter comme il est, de ne pas lui laisser son espace, de ne pas lui faire une vraie place dans notre estime ou dans notre cœur.

Le frère a contre nous que nous sommes en dette avec lui, en dette de gratitude, en dette d'amitié. Parfois, pour savoir ce que l'autre a contre nous, il faudra le lui demander, car ce sont des choses qui le font souffrir et qu'il garde dans le cœur malgré lui.

"Va d'abord te réconcilier avec ton frère", dit Jésus.

Va lui dire : Maintenant tu existes pour moi.

Je viens t'offrir ma bonne volonté, avant de faire au Seigneur l'offrande de ma journée. Je viens te proposer de faire entre nous la lumière, avant de me présenter au regard de mon Dieu.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  SermonMontagne2-GeorgesAvril-St-Pierre-Chanel-Rilleux_laPapeGIMP


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 15 février 28
Lieu : Cornes d'Hattin
Livre : Tome 3 - 171.5 - 2ème année vie publique


(…) Si grand est le commandement d’amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d’amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était écrit : “ Ne tuez pas ” car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dis : “ Ne vous fâchez pas ”, car vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l’aura traité de fou et lui aura donc fait du tort sera condamné par Dieu.

Il est inutile de faire des offrandes à l’autel si, auparavant, du fond du cœur, on n’a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l’amour de Dieu et si l’on n’a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d’avoir mal agi envers ton frère ou d’éprouver de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l’autel, immole d’abord ton amour-propre en te réconciliant avec lui et reviens ensuite à l’autel : alors seulement, ton sacrifice sera saint.

Un bon accord est toujours la meilleure des affaires. Le jugement de l’homme est précaire, et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire jusqu’à son dernier sou ou languir en prison.

En toutes choses, élevez votre regard vers Dieu. Demandez-vous : “ Ai-je le droit de faire aux autres ce que Dieu ne me fait pas, à moi ? ” Car Dieu n’est pas inexorable et obstiné comme vous. Malheur à vous s’il l’était ! Personne ne serait sauvé. Que cette réflexion vous amène à des sentiments doux, humbles, pleins de pitié. Alors vous obtiendrez de Dieu votre récompense, ici-bas et après.




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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 7 Mar - 10:04

Père très bon, me voici en ce jour nouveau. Unis mon coeur au Coeur de ton Fils Jésus qui s'offre à moi, et pour moi, dans l'Eucharistie. J'entre dans ce mouvement d'offrande de Jésus et je t'offre ma journée, en méditant cette parole de l'Evangile: "Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent" (Mt 5, 44). Parole exigeante! Je pense à l'Eglise en Chine pour laquelle le Pape François nous invite à prier ce mois-ci: que, par l'intercession de Marie, le Seigneur lui accorde de persévérer dans la fidélité à l'Evangile et de grandir dans l'unité. Je te salue, Marie

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-illustre___ue-2015-02-28-2019-03-16


L'ÉVANGILE DU JOUR du Vendredi 7/3/2020


Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait (Mt 5, 43-48)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Les animaux sauvages ont presque tous un territoire, qu'ils parcourent, qu'ils marquent, qu'ils défendent. Malheur à l'intrus, malheur au concurrent !

Il en va de même parfois pour nous, les humains : plus nous sommes sauvages, plus sévèrement nous défendons notre territoire. Notre cœur a des frontières, et il en crée toujours de nouvelles : frontières entre les personnes et entre les groupes, entre les amis et les ennemis, entre les gens intéressants et les laissés pour compte, entre ceux pour qui nous existons et ceux qui n'existent pas pour nous.

Au-delà de la frontière, parfois très près des yeux, mais déjà loin du cœur, nous apercevons des frères et des sœurs dont nous craignons le caractère, les réactions, dont nous n'attendons plus rien, ni compréhension, ni dévouement, ni lumière, et pour qui nous avons cessé d'espérer.

À ces limites de notre regard, à ces scléroses de notre cœur, Jésus oppose la manière de Dieu, les habitudes du Père céleste, qui est parfait : "Soyez parfait, comme votre Père céleste est parfait".

Elle est insaisissable, cette perfection du Père céleste...

Elle est faite, bien sûr, de miséricorde ; mais Jésus la décrit aussi comme une joie de donner et de faire vivre, comme un désir sans limites de faire confiance, comme un océan de tendresse qui n'aurait pas de rivages.

Dieu aime toujours le premier, et continue d'aimer même quand aucun amour ne lui répond Dieu ignore les frontières entre les hommes et entre les groupes.

Dieu n'enferme jamais un homme dans son passé, et à toute heure il nous rejoint pour œuvrer en nous, sans reprise, sans lassitude, dans le sens de la vie, de l'élan, de l'espérance. Même le païen, même le publicain, même le méchant et l'injuste peuvent compter sur son soleil et sa pluie, et donc aussi attendre les récoltes et espérer pour l'avenir. C'est déjà ce que le psalmiste chantait à son Dieu : "Toi, tu ouvres la main, tu rassasies tout vivant, et c'est là ton plaisir".

La perfection du Père céleste, c'est comme une main toujours en train de s'ouvrir.

C'est ce Père qu'il nous faut regarder et imiter pour lui devenir semblables, pour entrer dans l'expérience de notre filiation. Jésus y insiste : "Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, pour que vous deveniez les fils de votre Père qui est aux cieux".

Nous sommes fils, et il nous faut devenir ce que nous sommes, aller jusqu'au bout, jusqu'au profond, jusqu'à la source de notre être filial, en nous laissant revêtir par le Père de sa manière d'aimer.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Jesus-sermon-mount-Carl_Bloch-libre_de_droitGIMP


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Mardi 15 février 28
Lieu   : Cornes d'Hattin
Livre  : Tome 3 - 171.5 - 2ème année vie publique


      (…) Aimez, aimez ! Aimez amis et ennemis pour être semblables à votre Père qui fait pleuvoir sur les bons et les méchants et fait luire son soleil sur les justes et les injustes ; il se réserve d’accorder un soleil et des rosées éternels, ainsi que le feu et la grêle de l’enfer quand on aura trié les bons comme des épis choisis dans les gerbes de la moisson. Il ne suffit pas d’aimer ceux qui vous aiment et de qui vous espérez quelque retour. Il n’y a guère de mérite à cela : c’est une joie et même les hommes naturellement honnêtes savent le faire. Même les publicains et les païens le font. Mais vous, aimez à la ressemblance de Dieu, et aimez par respect pour Dieu, qui est aussi le Créateur de ceux qui sont pour vous des ennemis ou des gens peu aimables. Je veux en vous la perfection de l’amour, et c’est pourquoi je vous dis : “ Soyez parfaits comme votre Père qui est dans les Cieux est parfait. ” (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeDim 8 Mar - 8:10


C'est aujourd'hui le deuxième dimanche de Carême, et l'Eglise nous propose l'Evangile de la Transfiguration (Mt 17, 1-9). Je me mets aux côtés de Pierre, Jacques et Jean, et je contemple Jésus. (Silence) J'entends la voix venant de la nuée: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé... Ecoutez-le!" (Silence) Ai-je le désir d'écouter Jésus, et de quelle façon? Je pense à tous les chrétiens du monde qui vont entendre cette Parole en ce jour, et plus particulièrement ceux de Chine. Fais de nous tous, Seigneur, un même Corps, vivant dans la fidélité à ton Evangile et dans l'unité. Notre Père...

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 8/3/2020


« Son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 1-9)

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


L'Église nous propose aujourd'hui, un récit déroutant, tout centré sur la personne et la mission du Christ, un récit qui nous place directement devant le mystère du Fils de Dieu fait homme, et qui nous invite à reculer encore l'horizon de notre foi, à renouveler les perspectives de notre espérance.

Pourquoi Jésus a-t-il voulu pour trois de ses apôtres cette expérience bouleversante de la transfiguration ?

Pour leur révéler, semble-t-il, des aspects cachés et proprement divins de sa personne.

Il laisse transparaître pour un instant la gloire qui l'habite, c'est-à-dire une densité de vie et un éclat de sainteté qui n'appartiennent qu'à Dieu. Mais, toujours soucieux de parler aux hommes dans leur langage, Jésus révèle cette gloire par des signes que ses trois apôtres puissent reconnaître et interpréter : le resplendissement du visage et la blancheur des vêtements.

Par ailleurs l'apparition, à ses côtés, de Moïse et d'Élie souligne la continuité de sa propre mission avec celle des deux grands témoins de Yahweh : L'Alliance qu'il a conclue avec son peuple grâce à Moïse, Dieu la renouvelle directement par la médiation de son Fils ; le Règne de Dieu promis pendant des siècles par les prophètes successeurs d'Élie, Dieu l'inaugure par la présence de son Fils dans le monde.

Mais s'il y a bien continuité dans le dessein de Dieu, Jésus apporte une nouveauté absolue.

C'est ce que Pierre, d'abord, n'a pas compris, puisqu'il voulait dresser trois tentes, comme s'il pouvait encore mettre sur un même pied Moïse, Élie et le propre Fils de Dieu !

Aussi la voix de Dieu se fait-elle entendre comme au jour du baptême de Jésus, pour révéler solennellement sa personne et la tâche dont Dieu l'a chargé : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je me suis complu. Écoutez-le !" Non pas :"Écoutez-les", mais : "Écoutez-le". C'est lui qu'il faut écouter maintenant, plus encore que Moïse, plus encore qu'Élie et les prophètes. Les grandes figures du passé d'Israël doivent s'effacer devant ce Fils unique qui vient "raconter" dans le monde le Père que personne n'a jamais vu (ekeinos éxègèsato, Jn 1,18).

Ainsi la Transfiguration, en soulevant le voile du mystère de Jésus, vise à fortifier la foi des disciples en l'Envoyé de Dieu.

De plus, elle prend place entre deux annonces de la Passion prochaine, comme pour prévenir chez les disciples le scandale devant la mort de Jésus. Quand ils verront leur Messie crucifié, ils pourront se souvenir de la majesté qui, ce jour-là, rayonnait de son visage, et quand l'événement de Pâques aura dessillé leurs yeux et réveillé leur foi, ils seront prêts à reconnaître dans le Ressuscité le Transfiguré de la montagne.

C'est pourquoi Jésus leur recommande d'attendre pour comprendre toute la portée de la Transfiguration : "En descendant de la montagne il leur donna cet ordre : Ne parlez à personne de cette vision avant que le Fils de l'homme ressuscite d'entre les morts".

Quand sous nos yeux se déroule la passion de l'Église, quand l'épreuve traverse notre propre vie ,"comme il nous est bon d'être là", par la prière, là où vit notre Sauveur, comme il nous est bon de rejoindre par la foi la présence en nous, invisible, insensible, impalpable, de la gloire de Jésus !


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  La-transfiguration-sur-le-mont-thabor


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Lundi 19 février 29
Lieu : Thabor
Livre : Tome 5 - 349.5 - 3ème année vie publique


Jean reste assis à observer le Maître. Mais le calme de l’endroit, le petit vent frais, le silence et la fatigue viennent aussi à bout de ses forces, et sa tête tombe sur sa poitrine comme les paupières sur ses yeux. Aucun des trois ne dort profondément, mais ils sont sous le coup de cette somnolence printanière qui les étourdit.

Ils sont réveillés par une clarté si vive qu’elle fait s’évanouir celle du soleil ; elle se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.

Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la Croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si à sa clarté propre se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.

Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.

Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.

« Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.

Lui n’entend pas.

« Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »

Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ne l’osent pas.

La lumière s’avive sous l’effet de deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux. L’un, le plus âgé, a un regard perçant et sévère et une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, maigre, barbu et poilu, à peu près comme Jean-Baptiste à qui je trouve qu’il ressemble par la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Elie ressemble à la flamme vive du soleil.

Les deux prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu incarné et, bien que Jésus leur parle familièrement, ils n’abandonnent pas leur vénération. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.

Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle :

« Maître, Maître ! Ecoute-moi. »

Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit :

« C’est beau d’être ici avec toi, Moïse et Elie… Si tu veux, faisons trois tentes, pour toi, pour Moïse et pour Elie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir… »

Jésus le regarde encore et son sourire augmente. Il pose aussi sur Jacques et Jean, un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Elie contemplent les trois hommes et leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.

Les apôtres n’osent rien dire de plus. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits. Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare le Seigneur et ses prophètes “ apparus dans la gloire ” derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois apôtres, une Voix puissante, harmonieuse vibre et remplit tout l’espace, et les trois hommes tombent le visage contre l’herbe.

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis ma complaisance. Ecoutez-le. »

Pierre, se jetant à plat ventre, s’écrie :

« Miséricorde pour moi, pécheur ! C’est la Gloire de Dieu qui descend ! »

Jacques ne souffle mot. Jean murmure avec un soupir, comme s’il allait s’évanouir :

« Le Seigneur parle ! »




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeLun 9 Mar - 9:21


"Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux." (Lc 6, 36) Un coeur miséricordieux est un coeur qui a pitié: cette parole de l'Evangile me trace une ligne de conduite pour aujourd'hui, d'amour et de pardon, et elle est exigeante. "Le Coeur de Jésus est le symbole par excellence de la miséricorde de Dieu" (Pape François). Père, unis mon coeur au Coeur de Jésus pour qu'il ait en lui ses sentiments et soit capable d'aimer comme lui. Je prends dans ma prière l'Eglise en Chine pour qu'elle persévère dans la fidélité à l'Evangile et grandisse dans l'unité. Notre Père...

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Lundi 9/3/2020


« Pardonnez, et vous serez pardonnés » (Lc 6, 36-38)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Donnez et l'on vous donnera"...

C'est peut-être dangereux de traduire ainsi, dangereux parce que trop vite contredit par l'expérience commune, si du moins on lit le texte à l'horizontale, et sur la toile de fond de l'existence quotidienne. Combien d'hommes et de femmes, en effet, qui n'ont fait que donner tout au long de leur existence, meurent dans le dénuement et la solitude ; combien de frères ou de sœurs, dans nos communautés, se dévouent dans l'ombre et se donnent en silence sans pouvoir se dire avec joie : "Quelqu'un pense à mon bonheur !"

Attendre un juste retour des choses, attendre de recevoir après avoir donné, n'est-ce pas la source de bien des illusions et de bien des tristesses ? Jésus disait lui-même : "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir", autrement dit : "c'est de donner qui rend heureux". Et le Sauveur ne se contredit pas dans le discours que nous lisons aujourd'hui. En effet il ne dit pas : "Donnez et d'autres vous donneront", mais bien : "Donnez et il vous sera donné". Par qui ? par Dieu ; de même que vous serez pardonnés par Dieu et que vous ne serez ni jugés ni condamnés par lui.

Et ces promesses de Jésus sont pour nous tonifiantes et apaisantes : quelles que soient notre place, notre fonction, notre vocation dans l'Église, quel que soit le contenu de nos journées et de notre service, nous n'avons pas à guetter les moments de réciprocité ni les gestes qu'on aura pour nous en retour. Libérés du souci de recevoir, notre bonheur sera de donner davantage. Nous nous occupons de Dieu dans nos frères ; Dieu prend soin et prendra soin de nous.

À nous la gratuité ; à lui la joie de nous faire des surprises. C'est lui qui se charge de toute réciprocité et qui paie toute dette, même celles des autres. C'est lui qui voit, dans le secret, le don de nous-mêmes que personne sur terre n'aura remarqué. C'est lui qui nous revaudra ce que personne sur terre n'aura songé à nous rendre. Lui seul sait la mesure avec laquelle nous donnons ou laissons prendre. Il prendra la même pour nous combler, mais seulement pour que nous la reconnaissions dans ses mains, car il mettra sa joie à la faire déborder.

Même quand Dieu récompense, il garde l'initiative de la bonté, car il est amour et ne peut être qu'à la source de l'amour. Sa mesure à lui est toujours débordante. Quand Dieu pardonne, son pardon déborde : il recrée un être neuf parce qu'il ne veut pas qu'on se souvienne de l'ancien.

Toutes ses pensées sont des pensées de paix, toutes ses œuvres sont des œuvres de vie ; et c'est parce qu'il aime passionnément la vie qu'il est sans cesse en acte de miséricorde.

Être miséricordieux comme Dieu est miséricordieux, c'est beaucoup plus que faire taire ses impatiences et retenir des réflexes de condamnation : c'est avant tout communier à son amour-source, à sa passion de faire vivre, à sa tendresse toujours neuve parce que toujours en jaillissement. Et c'est en regardant notre Dieu source, en le contemplant, lui l'origine de tout don, que nous apprenons les initiatives de l'amour.

Être à tout moment en initiative fraternelle, en invention de don et de pardon, c'est cela, sans doute, la miséricorde.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  SermonMontagne3-1024px-Via_Vitae_de_Joseph_Chaumet


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Vendredi 18 février 28
Lieu : Cornes d'Hattin
Livre : Tome 3 - 174.20 - 2ème année vie publique


(…) Mes enfants, mon enseignement touche à sa fin, à l’instar du jour qui déjà décline, avec le soleil, vers l’occident. Je veux que vous reteniez les paroles de cette rencontre sur la montagne. Gravez-les dans vos cœurs. Relisez-les souvent. Qu’elles soient pour vous un guide perpétuel. Et, plus que tout, faites preuve de bonté à l’égard de ceux qui sont faibles. Ne jugez pas pour n’être pas jugés. Souvenez-vous que le moment pourrait arriver où Dieu vous rappellerait : “ C’est ainsi que tu as jugé. Tu savais donc que c’était mal. Tu as donc commis le péché en étant bien conscient de ce que tu faisais. Maintenant, subis ta peine. ”

La charité est déjà une absolution. Ayez la charité en vous, pour tous et à tout propos. Si Dieu vous vient largement en aide pour vous garder droits, n’en tirez pas orgueil. Mais, si longue que soit l’échelle de la perfection, cherchez à vous élever et tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants ou victimes de subites déceptions. Pourquoi regarder avec une telle attention la paille dans l’œil de ton frère si tu ne te soucies pas d’abord d’enlever la poutre qui est dans le tien ? Comment peux-tu dire à ton prochain : “ Laisse-moi enlever cette paille de ton œil ” alors que la poutre qui est dans le tien t’aveugle ? Ne sois pas hypocrite, mon enfant. Enlève d’abord la poutre de ton œil : alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans celui de ton frère sans l’abîmer.

En plus du manque de charité, évitez l’imprudence. Je vous ai dit : “ Tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, victimes de déceptions imprévues. ” Mais, si c’est charité d’instruire les ignorants, d’encourager ceux qui n’en peuvent plus, de donner des ailes nouvelles à ceux qui pour de multiples raisons ont brisé les leurs, c’est une imprudence de dévoiler les vérités éternelles à ceux qui sont infectés par le satanisme : ils s’en empareront pour jouer aux prophètes, pour s’insinuer parmi les simples, pour corrompre, détourner, souiller de manière sacrilège les choses de Dieu. Respect absolu, savoir parler et savoir se taire, savoir réfléchir et savoir agir, voilà les vertus nécessaires du vrai disciple pour faire des prosélytes et servir Dieu. Vous avez une raison et, si vous êtes justes, Dieu vous accordera toutes ses lumières pour diriger encore mieux votre raison. Pensez que les vérités éternelles ressemblent à des perles. On n’a jamais vu jeter des perles aux pourceaux qui préfèrent des glands et de puantes eaux de vaisselle aux perles précieuses. Ils les piétineraient sans pitié puis, furieux d’avoir été trompés, ils se retourneraient contre vous pour vous mettre en pièces. Ne livrez pas aux chiens ce qui est saint. Cela vaut pour maintenant et pour plus tard. (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMar 10 Mar - 8:11


Une nouvelle journée commence... Seigneur, je te l'offre, elle est pour toi! Je t'offre mes pensées et mes paroles, les activités et les rencontres qui m'attendent. Je prie avec une parole de l'Evangile de ce jour: "Le plus grand parmi vous sera votre serviteur" (Mt 23, 11). Vais-je accepter de me mettre au service de ceux que je vais croiser aujourd'hui, en famille, au travail ou ailleurs? Avec les millions de personnes du Réseau de prière du pape, je porte dans ma prière les chrétiens de Chine, pour qu'ils vivent leur foi dans l'unité entre eux.

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Mardi 10/3/2020


« Ils disent et ne font pas » (Mt 23, 1-12)

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Tout le chapitre 23 de saint Matthieu rapporte une série de paroles de Jésus contre les scribes et les Pharisiens. Être scribe, c'était être un maître dans l'interprétation de la Loi, c'était donc une vraie spécialisation et une vraie fonction. Quant aux Pharisiens, ils constituaient, depuis deux siècles environ, une sorte de parti politico-religieux, souvent dans l'opposition aux grands prêtres politiciens, et très puissant dans les classes moyennes. On pouvait donc être scribe sans être pharisien. En fait, à l'époque du Christ, un grand nombre de spécialistes de la Loi appartenait au parti des Pharisiens.

Qu'est-ce qui a mérité la sévérité de Jésus ? Trois attitudes, qui nous guettent nous aussi, dès que, dans la communauté chrétienne, nous pensons être détenteurs d'une responsabilité ou témoins d'une fidélité particulière.

Tout d'abord, ils disent et ne font pas. Tout se passe au niveau du langage : en disant les choses, ils les vivent par procuration. Devenus, par héritage, propriétaires d'une tradition, ils la gèrent au niveau des formules, des schémas, des itinéraires proposés. Ils calibrent les fardeaux, mais s'exemptent eux-mêmes de les porter.

Ces conseillers-là, pense Jésus, se disqualifient par le mensonge de leur vie réelle. Ils peuvent faire illusion, ils peuvent se faire illusion, mais on ne peut les prendre comme référence puisqu'ils ne sont que théorie sans pratique.

Ils disent, et ne font pas ce qu'ils disent ; et même ce qu'ils font est faussé d'avance : c'est le deuxième reproche de Jésus.

Ainsi, non seulement ils se contentent de la théorie, mais ils en restent aux apparences, au spectacle, au théâtre. Il leur faut être vu, donc ils font du voyant, et ils allongent les franges de leur châle de prière. L'important pour eux est d'être classés parmi les vrais fidèles, d'être reconnus et salués comme des croyants de premier plan. Au fond, ces scribes et ses Pharisiens ont besoin du miroir des autres pour se sentir à l'aise. Et pourquoi sont-ils toujours en quête de l'approbation et de l'estime des autres ? Parce qu'ils se situent mal devant Dieu et devant le Messie Jésus.

Là, Jésus quitte le ton des reproches et donne quelques consignes très nettes à sa communauté : "Ne vous faites pas appeler "Rabbi"', ou "maître", "guide", et n'appelez personne "père" sur la terre". "Père", c'est le titre que l'on donnait à certains rabbis particulièrement réputés ou vénérés.

Tout cela n'a plus cours, nous dit Jésus : ces titres-là, il ne faut ni les rechercher pour soi, ni les donner à d'autres, car l'Envoyé est désormais pour tous le maître unique, l'interprète unique de la volonté de Dieu ; et tout ce qui est vécu dans l'Eglise sous le signe de la paternité doit être référé à l'unique paternité de Dieu. Dans l'Église de Jésus, il serait tout aussi vain de devenir un personnage que de s'abriter derrière le prestige d'un autre. Car la seule grandeur consiste à servir, et la qualité du service chrétien, personne, sinon Dieu, ne peut la mesurer.

Ce qui revient au disciple de Jésus, c'est de s'abaisser, non pas de se défiler devant les responsabilités, ni de se déprécier artificiellement, mais de s'abaisser, c'est-à-dire d'assumer sa vie devant Dieu comme un service, en rendant belles les choses simples, et en vivant simplement les choses grandes.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Discours-eschatologique


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 3 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 - 596.16 - Préparation à la Passion


Jésus, qui avait commencé à parler d’une voix douce, a haussé peu à peu le ton et, à la fin de son développement, elle est puissante comme une sonnerie de trompettes.

Juifs et païens sont attentifs. Si les premiers applaudissent Jésus lorsqu’il rappelle les devoirs envers la patrie et qu’il nomme ouvertement par leurs noms les étrangers qui les ont assujettis et fait souffrir, les seconds admirent l’éloquence du discours et se félicitent d’assister à cet exposé digne d’un grand orateur.

Jésus reprend, en baissant de nouveau la voix :

« Je tenais par ces mots à vous rappeler la raison d’être des scribes et des pharisiens. Je vous ai expliqué comment et pourquoi ils se sont assis sur le siège de Moïse, comment et pourquoi ils tiennent des propos qui ne sont pas vains. Faites donc ce qu’ils disent, mais n’imitez pas leurs actes. Car ils demandent que l’on agisse d’une façon qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique. Certes, ils enseignent les lois d’humanité du Pentateuque, mais ils chargent les autres de fardeaux énormes, impossibles à porter, inhumains, alors que, s’agissant d’eux-mêmes, ils ne lèvent pas le petit doigt pour porter ces fardeaux, pas même pour les toucher.

Leur règle de vie, c’est d’être remarqués et applaudis pour leurs œuvres, qu’ils accomplissent de manière à ce qu’on les voie, pour en être loués. Et ils contreviennent à la loi de l’amour, car ils aiment à se définir comme des êtres à part, ils méprisent ceux qui ne sont pas de leur secte, et ils exigent de leurs disciples le titre de maîtres et un culte qu’eux-mêmes ne rendent pas à Dieu. En ce qui concerne la sagesse et la puissance, ils se prennent pour des dieux. Ils veulent avoir la première place dans le cœur de leurs disciples, au-dessus des parents. Ils prétendent que leur doctrine surpasse celle de Dieu, et ils exigent qu’on la pratique à la lettre, même si elle altère la vraie Loi ; leur doctrine est pourtant inférieure à cette dernière plus que ne l’est cette montagne comparée à la hauteur du grand Hermon qui domine toute la Palestine. Certains d’entre eux sont hérétiques : il en est qui croient, comme les païens, à la réincarnation et à la fatalité ; d’autres nient ce que les premiers admettent et, de fait sinon effectivement, ils refusent ce que Dieu leur a demandé de croire, quand il s’est défini comme le Dieu unique à qui rendre un culte, et quand il a dit que le père et la mère viennent immédiatement après Dieu et, comme tels, ont le droit d’être obéis plus qu’un maître qui n’est pas divin. (…)




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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMer 11 Mar - 8:35


Voici une nouvelle journée qui m'est donnée pour aimer et me savoir aimé, pour découvrir les merveilles du monde, pour faire de nouvelles rencontres... Tu me précèdes et tu m'attends dans cette journée, Seigneur. Je te l'offre et te prie pour l'intention de ce mois, mais aussi pour celles qui me tiennent à coeur, et qui me sont confiées (silence). Je demande à Marie de présenter toutes ces intentions à Jésus. Que l'Esprit Saint fasse de moi un apôtre par la prière, disponible pour la mission. Je te salue, Marie...


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Mercredi 11/3/2020


« Ils le condamneront à mort » (Mt 20, 17-28)

En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Vraiment le moment était mal choisi : Jésus venait, pour la troisième fois, d'annoncer ses souffrances et sa mort, et voilà que la vieille maman arrive, demandant pour ses fils un destin exceptionnel, glorieux, à droite et à gauche de Jésus. Pauvre madame Zébédée ! C'est elle qui fait la démarche, c'est elle qui se prosterne, mais tout le projet venait de Jacques et de Jean, car c'est à eux que Jésus va faire ses reproches, et c'est contre eux que les dix autres vont s'indigner.

Que demandaient les deux frères? Un privilège et une préséance dans le Royaume, bref, une maîtrise et un pouvoir. Or c'est justement cela qui est exclu dans la future communauté de Jésus : "Parmi vous, et il n'en sera pas ainsi" : pas de pouvoir à prendre, pas de supériorité à faire sentir, pas de rêves de grandeur, pas de manœuvres pour être le premier. À la suite de Jésus, l'ambition sera tout autre: se faire serviteur, accepter des tâches subalternes, donner sa vie pour la multitude.

Dans la communauté de Jésus, la seule grandeur, c'est le service. Plus on sert, plus on est grand, plus on s'efface au nom du Seigneur, plus le Seigneur nous reconnaît pour ses disciples.

Et Jésus prend bien soin de le souligner: le monde ne juge pas de cette manière. Nous aurions tendance à mesurer les choses autrement, à valoriser les personnes selon les critères du monde: efficacité, confiance en soi, aisance dans les échanges, facilité à se faire aimer. Mais Jésus, lui, ne regarde pas le rang des personnes, ni la considération dont on les entoure, ni la confiance qui spontanément leur est faite ; il regarde seulement comment chacun, là où il est, se met au service de ses frères ; et il pèse chaque vie au poids de la charité. Le meilleur de nous-mêmes, c'est cette volonté de servir. Elle demeure souvent à demi cachée, mais elle n'échappe pas à Dieu, qui lit en nous à livre ouvert.

Concrètement, ce nouveau style de vie, c'est à saint Paul que nous pouvons le demander. Le trésor de la mission de Jésus, qui valait bien à ses yeux tous les honneurs du monde, il avait conscience de le porter dans un vase de terre cuite : tout son tonus d'apôtre lui venait de Dieu lui-même.

Jésus disait : "Donner sa vie pour la multitude." Paul traduisait: imiter Jésus dans ce don total, "porter sans cesse dans notre être la mise à mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle".

Cela passait, pour Paul, par des voyages, des angoisses de prédicateur, des soucis de fondateur d'Églises. Cela passe pour nous par une vie de témoignage et de prière, au cœur de l'Église, en pure perte de nous-mêmes, en pauvreté et nudité d'esprit. Cela se dit par une parole venue de la foi vive : "j'ai cru, et c'est pourquoi j'ai parlé". J'ai cru, c'est pourquoi je suis entré dans le silence, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Jusqu'où devront aller l'oubli de nous-mêmes et notre générosité de serviteurs et de servantes ? Nul d'entre nous ne le sait d'avance, car les choix de Dieu ne se révèlent qu'à ceux qui cheminent. Mais notre amour de Jésus nous dicte quand même une réponse, un projet audacieux et humble à la fois : nous voulons boire la coupe que Jésus a bue tout entière.

Cette coupe, c'est lui qui nous la tendra.

N'ayons pas peur de dire oui d'avance, ne craignons pas que notre amour soit plus grand que nos forces, car Dieu aime ceux qui donnent avec joie, et c'est son Esprit qui nous fait accomplir ce dont nous rêvons pour sa gloire. Avec sa coupe qu'il nous tend Jésus nous offre son amitié : rejoignons son destin, "rien que pour aujour­d'hui".


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Troisieme-annonce-de-la-passion


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 26 mars 30
Lieu : Doco
Livre : Tome 9 - 577.4 - Préparation à la Passion


(…) Voilà : nous allons monter à Jérusalem pour la Pâque, et là s’accompliront toutes les prophéties qui concernent le Fils de l’homme. En vérité, comme l’ont vu les prophètes, comme on le voit déjà dans l’ordre donné aux Hébreux d’Egypte, comme cela fut ordonné à Moïse dans le désert, l’Agneau de Dieu va être immolé. Son sang va laver les linteaux des cœurs, et l’ange de Dieu passera sans frapper ceux qui porteront sur eux, avec amour, le sang de l’Agneau immolé. Celui-ci va être élevé comme le serpent d’airain sur la barre transversale, pour être un signe adressé aux hommes blessés par le serpent infernal, et pour être le salut de ceux qui le regarderont avec amour. Le Fils de l’homme, votre Maître Jésus, va être livré aux mains des princes des prêtres, des scribes et des anciens. Ils le condamneront à mort et le remettront aux païens pour être exposé au mépris. On le giflera, on le frappera, on le couvrira de crachats, on le traînera sur les routes comme un chiffon immonde. Après l’avoir flagellé et couronné d’épines, les païens le condamneront à la mort de la croix réservée aux malfaiteurs, suivant la volonté du peuple juif rassemblé à Jérusalem, exigeant sa mort à la place de celle d’un meurtrier. C’est ainsi qu’il sera mis à mort. Mais, comme il est dit dans les signes des prophéties, après trois jours, il ressuscitera. Voilà l’épreuve qui vous attend, celle qui montrera votre formation.

Tous, vous vous croyez assez parfaits pour mépriser ceux qui n’appartiennent pas à Israël, et même pour mépriser beaucoup de personnes de notre propre peuple ; en vérité, je vous dis que, une fois le Pasteur capturé, vous qui êtes la partie élue de mon troupeau, vous serez pris de peur et que vous vous débanderez en fuyant comme si les loups qui me saisiront de toutes parts dans leurs crocs se retournaient contre vous. Mais, je vous le dis : ne craignez rien. On ne touchera pas à un cheveu de votre tête. Je suffirai à rassasier les loups féroces… »

(…) Les apôtres se courbent au fur et à mesure, comme sous une pluie de pierres.

« Ce que je vous annonce est désormais imminent. Les autres fois, il restait un délai, mais aujourd’hui l’heure est venue. Je vais être livré à mes ennemis et immolé pour le salut de tous. Ce bouton de fleur n’aura pas encore perdu ses pétales, après avoir fleuri, que je serai déjà mort. »

A ces mots, les uns se cachent le visage de leurs mains, d’autres gémissent comme si on les avait blessés. Judas est livide, littéralement livide…

Le premier à se ressaisir, c’est Thomas, qui s’exclame :

« Cela ne t’arrivera pas, car nous te défendrons ou nous mourrons avec toi, et ainsi nous prouverons que nous t’avons rejoint dans ta perfection et que nous sommes parfaits dans ton amour. »

Jésus le regarde sans mot dire. (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeJeu 12 Mar - 22:04


Nous commençons cette nouvelle journée avec une parole du prophète Jérémie: "Béni, l'homme qui compte sur le Seigneur: le Seigneur devient son assurance" (Jr 17, 7) Est-ce que je compte sur le Seigneur, ou plutôt sur moi-même dans le quotidien? Je lui offre ma journée et lui confie les domaines de ma vie où j'ai plus de mal à compter sur lui. Qu'il me montre le chemin à suivre. Je pense à l'Eglise de Chine que nous portons dans la prière ce mois-ci: que le Seigneur soit l'assurance des chrétiens de ce pays pour qu'ils grandissent dans l'unité. Notre Père...

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Jeudi 12/3/2020


« Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! » (Lc 16, 19-31)

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Quelle différence, dans la vie de tous les jours, entre ces deux fils d'Abraham !

L'un ne vit que pour paraître et manger. Les étoffes fines, les repas fins : voilà tout son univers. Rassasié tous les jours, un seul souci l'habite : comment trouver encore du plaisir dans la surabondance ?

L'autre manque de tout. Le superflu du riche suffirait à le nourrir, mais il est tenu à l'écart : il ne peut avancer plus loin que le portail. Rejeté par les hommes, il lui faut se défendre des chiens.

Tous deux meurent, explique Jésus dans sa parabole, et contre toute attente, voilà que les choses s'inversent.

Pour le pauvre, tout devient simple : les anges l'emportent auprès d'Abraham le vivant, et donc tout près du Dieu d'Abraham, dans l'intimité du Dieu des vivants.

Tout est dit. Et le destin du pauvre illustre bien, finalement, le nom symbolique que Jésus lui a donné : Lazare, El-¢azar, "Dieu est venu en aide". Il a mis sa confiance dans le Seigneur, et le Seigneur l'a béni. Il l'a planté pour toujours au bord des eaux de sa joie (Ps 1,3).

Le riche, au contraire, le riche égoïste et insensible, en dépit du bel enterrement qu'on lui a fait, se retrouve au séjour des morts désespérément seul. En se détournant de son frère le pauvre, il s'est détourné de Dieu. Le voilà maintenant sans perspective de bonheur, "comme un buisson sur une terre désolée, salée, inhabitable" (Jr 17,6). Durant sa vie il ne percevait que de loin la souffrance de Lazare ; maintenant il n'aperçoit que de très loin son bonheur auprès d'Abraham. Durant sa vie il aurait pu facilement venir en aide au pauvre ; à présent Lazare ne pourrait même plus venir le soulager : "un abîme" s'est creusé ; et c'est irréversible.

Ce que Jésus met ainsi en scène, c'est le sérieux de l'existence. Car on ne vit qu'une fois ; on a seulement devant soi quelques dizaines d'années pour dire à Dieu et aux hommes ce qu'on a vraiment dans le cœur. Après, au-delà de la mort commune à tous, c'est le juste retour des choses : il y a une logique de l'égoïsme comme il y a une logique de l'amour. Le plus étonnant, c'est de constater avec quelle légèreté nous vivons sans vivre, et quelle facilité nous avons pour oublier que le temps passe. Les jours s'enfuient, emportant des occasions de servir et d'aimer, effaçant le souvenir des êtres humains qui comptaient pour nous. Puis vient le dernier de nos jours, et le geste suprême, qui est l'acte de mourir. Alors apparaît en pleine lumière la densité de chaque vie, et l'abîme qui parfois s'est creusé dans le cœur d'un homme entre ce qu'il a reçu et ce qu'il a donné.

"De là on ne traverse pas vers nous", dit Abraham. À cet endroit du récit, la parabole rebondit, en quelque sorte. "Père Abraham, dit le riche, dans la maison de mon père j'ai cinq frères. Que Lazare les avertisse, pour qu'ils ne viennent pas à leur tour dans ce lieu de souffrance !"

La réponse que Jésus prête à Abraham éclaire tous nos cheminements de conversion : "Ils ont Moïse et les Prophètes. Qu'ils les écoutent !"

Autrement dit, le bon moyen, le seul moyen de rejoindre Abraham dans la joie de Dieu, c'est de se mettre activement à l'écoute de la parole qui appelle, qui guide et qui sauve. Et pour nous, chrétiens, celui que nous avons à écouter, plus encore que Moïse, Élie ou les Prophètes, c'est Celui qui a été transfiguré sur la montagne et dont Dieu a dit : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé".

La parole de Jésus, voilà ce qui nous réveille ; la lumière de Jésus, voilà ce qui nous tient éveillés, "tout éveillés dans notre foi" ; l'eau vive du baptême, voilà ce qui nous rend des forces pour la route.

Étendons vers ce courant d'eau vive les racines de notre foi, car tous, fervents ou tièdes, nous avons gardé nos racines, les racines de notre vie en Dieu. Alors notre feuillage restera toujours vert et nous ne redouterons plus aucune chaleur ; aucune sécheresse ne nous empêchera de porter du fruit.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  La-parabole-du-riche-et-de-lazare


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Samedi 18 mars 28
Lieu : Plaine d'Esdrelon
Livre : Tome 3 - 191.5 - 2ème année vie publique


(…) écoutez la parabole que j’ai imaginée pour vous.

Il y avait une fois un homme très riche. Il portait les plus beaux vêtements et se pavanait dans ses habits de pourpre et de byssus sur les places publiques et chez lui. Ses concitoyens le respectaient comme le plus puissant du village et des amis flattaient son orgueil pour en tirer profit. Son logis était ouvert tous les jours pour de magnifiques festins où la foule des invités, tous riches, pas dans le besoin, se pressaient et flattaient ce riche festoyeur. Ses banquets étaient renommés pour l’abondance des mets et des vins exquis.

Mais il y avait, dans la même ville, un mendiant, un grand mendiant. Il était aussi grand dans sa misère que l’autre l’était dans sa richesse. Mais sous la croûte de la misère humaine du mendiant Lazare était caché un trésor encore plus grand que la misère de Lazare et que la richesse du festoyeur : c’était la vraie sainteté de Lazare. Il n’avait jamais transgressé la Loi, même lorsque le besoin aurait pu l’y pousser, et surtout il avait obéi au commandement de l’amour de Dieu et du prochain.

Comme le font toujours les pauvres, il se tenait à la porte des riches pour demander l’aumône et ne pas mourir de faim. Et il allait chaque soir à la porte du mauvais riche dans l’espoir d’y obtenir au moins quelques miettes des plantureux banquets servis dans les salles richissimes. Il s’allongeait sur le chemin près de la porte et attendait patiemment. Mais si le riche s’apercevait de sa présence, il le faisait chasser, parce que ce corps couvert de plaies, mal nourri, en guenilles, était un spectacle trop affligeant pour ses invités. C’est du moins ce qu’il prétendait. En réalité, c’était parce que la vue de la misère et de la bonté de Lazare était pour lui un reproche continuel.

Ses chiens, bien nourris, aux colliers précieux, étaient plus compatissants que lui : ils s’approchaient du pauvre Lazare et léchaient ses plaies, glapissant de joie sous ses caresses, et ils venaient lui apporter des restes des riches tables. C’est donc grâce à ces animaux que Lazare survivait malgré l’absence de nourriture car, pour ce qui était de l’homme, il serait mort puisqu’on ne lui permettait même pas de pénétrer dans la salle du banquet après le repas pour ramasser les débris tombés au sol (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 14 Mar - 15:35


Le soleil est levé, et déjà sa lumière réchauffe la terre en ce mois de mars. Mais le vrai soleil de nos vies n'est-il pas Jésus? Il en est "la pierre d'angle, celle qu'ont rejetée les bâtisseurs" ( Mt 21, 42). Je lui demande de venir consolider ma vie, et lui offre ma journée pour que l'Esprit Saint fasse de moi un véritable apôtre par la prière, disponible pour porter la mission avec lui. La mission ce mois-ci nous envoie vers l'Eglise en Chine: que, par l'intercession de Marie, elle persévère dans la fidélité à l'Evangile et grandisse dans l'unité. Je te salue, Marie...

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L'ÉVANGILE DU JOUR du Vendredi 13/3/2020


« Le royaume de Dieu sera donné à une nation qui lui fera produire ses fruits » (Mt 21, 33-43.45-46)

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. » En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Comme beaucoup de paraboles de Jésus, la parabole des vignerons homicides peut se lire successivement à deux niveaux : Au niveau du destin de Jésus lui-même, au niveau actuel de notre vie chrétienne.

Au moment où Jésus la prononçait, les Juifs ne s'y sont pas trompés : Jésus voulait décrire ses relations avec son propre peuple. La vigne, c'est le peuple de l'Alliance. Dieu, qui l'a plantée, l'a confiée d'abord au roi, puis à d'autres chefs au retour de l'exil. Il attendait de sa vigne Israël des fruits de sainteté, et de temps à autre il a envoyé ses serviteurs les prophètes pour recueillir les fruits en son nom... Mais on a battu, lapidé, tué les prophètes. Alors Dieu a envoyé son propre Fils, celui qu'il a fait héritier de toutes choses, et Jésus annonce ce qui va lui arriver : on le tuera hors de la vigne sur la colline du Golgotha.

Mauvais calcul, prévient Jésus : vous voulez tuer l'héritier pour avoir l'héritage, mais Dieu ne renoncera pas à son plan de salut : l'héritage passera aux Gentils, qui seront le peuple de la nouvelle alliance ; d'autres vignerons, ses propres Apôtres, prendront en main le peuple fidèle.

Mauvais calcul, vous voulez bâtir sans moi et vous me rejetez, comme matériau sans valeur, c'est pourtant sur moi que reposera pour toujours l'œuvre du salut !

Cette erreur tragique guette encore notre monde. Même des hommes qui ont rencontré le Christ voudraient vendanger sans lui dans leur propre vie et dans la vie des autres. Même dans l'Eglise on laisse parfois se distendre la référence à l'Envoyé de Dieu. Ou bien l'on dévalue la personne même de Jésus Christ, en effaçant sa divinité, au point que Jésus n'est plus qu'un modèle de droiture, un rêveur de génie.

Et Jésus, Fils de Dieu venu sauver des hommes, attend, oublié, méprisé, comme une pierre de rebut, non loin de la grande Babel où de nouveau les hommes se disputent.

Mais nous-mêmes qui sommes responsables de la vigne du Carmel, que pourrions-nous offrir si aujourd'hui le Seigneur venait chercher des fruits ? La question que chacun/e d'entre nous entend dans cet Évangile concerne l'authenticité de sa vie, de son service de Dieu et de sa prière ; c'est une question amicale que le Sauveur nous pose sur la fécondité de notre existence sur terre : "Si aujourd'hui, ce soir, je viens chercher les fruits de ma vigne, tes fruits de foi, et d'espérance courageuse, les fruits de ta charité, que vas-tu me donner ? Qu'est-ce qui remplit tes mains, qu'est-ce qui habite ton cœur ?"

Frères et sœurs, que cette Eucharistie, comme toutes celles qu'il nous est donné de vivre, soit pour nous à la fois célébration de la fidélité de Dieu, rencontre de Jésus l'Envoyé, et offrande filiale de nos derniers fruits.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Controverses-avec-les-juifs


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 2 avril 30
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 9 - 594.8 - Préparation à la Passion


Enseignement de Jésus :

Comme je t’ai fait remarquer l’expression “ à ma coupe ” dans la vision où la mère de Jean et de Jacques demande une place pour ses fils, j’attire ton attention, dans la vision d’hier, sur le passage : “ celui qui tombera contre cette pierre se brisera. ” Les traducteurs écrivent toujours “ sur ”.

Or j’ai bien dit contre, et non pas sur. C’est une prophétie contre les ennemis de mon Eglise. Ceux qui se jettent contre elle pour lui faire obstacle — parce qu’elle est la pierre angulaire —, sont brisés. L’histoire de la terre, depuis vingt siècles, confirme mes paroles. Les persécuteurs de l’Eglise qui se jettent contre la pierre angulaire sont brisés.

J’ajoute que celui sur qui tombera le poids de la condamnation du Chef et Epoux de mon Epouse, de mon Corps mystique, celui-là sera écrasé. Que cela reste à l’esprit de ceux qui se croient à l’abri des châtiments divins sous prétexte qu’ils appartiennent à l’Eglise.

Et, pour prévenir une objection des scribes et des sadducéens toujours vivants et malveillants pour mes serviteurs, je déclare ceci : s’il se trouve, dans les dernières visions, des phrases qui ne sont pas dans les évangiles, telles que celles de la fin de la vision d’aujourd’hui, des passages où je parle du figuier desséché et d’autres encore, ils doivent se rappeler que les évangélistes appartenaient toujours à ce peuple, et qu’ils vivaient à une époque où tout heurt un peu trop vif pouvait avoir des répercussions violentes et nuisibles aux néophytes.

Qu’ils relisent les Actes des Apôtres, et ils verront que la fusion de tant de courants d’esprit différents ne s’est pas faite dans la paix et que, s’ils s’admiraient mutuellement et reconnaissaient leurs mérites réciproques, il ne manqua pas parmi eux de dissentiments, car les pensées des hommes sont variées et toujours imparfaites. Et pour éviter des ruptures plus profondes entre ces diverses opinions, les évangélistes, éclairés par l’Esprit Saint, omirent volontairement dans leurs écrits des phrases qui auraient choqué l’excessive susceptibilité des Hébreux et scandalisé les païens, qui avaient besoin de croire parfaits les Hébreux — eux qui formaient le noyau d’où venait l’Eglise — pour ne pas s’éloigner en disant : “ Ils ne valent pas mieux que nous. ”

Connaître les persécutions du Christ, oui. Mais être au courant des maladies spirituelles du peuple d’Israël désormais corrompu, surtout dans les classes les plus élevées, non. Ce n’était pas bien. C’est ainsi qu’ils firent de leur mieux pour les dissimuler.

Qu’ils observent comment les évangiles deviennent de plus en plus explicites, jusqu’au limpide évangile de mon Jean, au fur et à mesure que l’époque de leur rédaction s’éloignait de mon Ascension vers mon Père.

Jean est le seul à rapporter entièrement même les taches les plus douloureuses du noyau apostolique en qualifiant ouvertement Judas de “ voleur ” ; c’est aussi lui qui rappelle intégralement les bassesses des juifs (dans le chapitre 6 : la volonté feinte de me faire roi, les disputes au Temple, l’abandon d’un grand nombre après le discours sur le Pain du Ciel, l’incrédulité de Thomas). Dernier survivant, ayant vécu assez longtemps pour voir l’Eglise déjà forte, il lève les voiles que les autres n’avaient pas osé lever.

Mais maintenant, l’Esprit de Dieu veut que soient connues même ces paroles. Ils doivent en bénir le Seigneur, car ce sont autant de lumières et autant d’indications pour les justes de cœur.




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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 14 Mar - 15:42


Père très bon, me voici devant Toi au début de cette nouvelle journée. Dans l'Evangile de ce jour, je veux retenir l'attitude et les mots du Père prodigue face au fils aîné qui refuse de pardonner à son frère: " Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi" (Lc 15, 31). Oui, Père, je suis ton enfant: permets-moi de vivre sous ton regard d'amour pendant cette journée, dans mes activités et mes rencontres, dans les pardons que j'aurai peut-être à donner. En union avec les membres du Réseau mondial, je prie le Notre Père, en prenant dans ma prière les hommes et les femmes du monde entier qui sont tous tes enfants.

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-Illustre-2015-03-07-2019-03-23


L'ÉVANGILE DU JOUR du Samedi 14/3/2020


« Ton frère est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32)


En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite- moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »


MÉDITER AVEC LES CARMES

Parlant de ce passage de l'Évangile, on dit souvent : "C'est la parabole de l'enfant prodigue". Mieux vaudrait dire : la parabole du père qui avait deux fils, car c'est l'attitude du père que Jésus a voulu mettre en relief.

Tout commence par une histoire lamentable : la déchéance d'un jeune.

Le fils cadet revendique des droits, d'une manière qui a dû sembler odieuse à son père, puisqu'il lui déclare en quelque sorte : "Tu m'as mis au monde, et maintenant, paye-moi !" Pris entre la fidélité à son père et la pression de la bande des copains, il choisit la bande, et fait la fête.

Très vite la vie se charge de le dégriser, et en expérimentant la misère des pauvres et des exclus, il commence à mesurer la chance qu'il avait et le gâchis qu'il en a fait. Confronté au réel avec ses seules forces, il lâche toute arrogance et décide de reprendre la route de la maison.

Son histoire est celle de tous les naufrages spirituels : on commence par gaspiller l'héritage du Père ; puis on a faim ; alors on devient esclave. Mais ce destin du prodigue est surtout un magnifique exemple de ce que doit être le retour vers Dieu. Quand vient le moment de vérité, du fond de la misère on se tourne vers Dieu, et l'on revient au Père, source de l'amour et de la paix.

Et c'est là toute la différence entre le dépit et la contrition. Tant que le croyant, aux prises avec son péché, en reste au stade du dépit, il demeure courbé sur lui-même, et il stagne sur place, prostré dans son impuissance, désespéré d'avoir gâché l'image qu'il se faisait de lui-même. Quand vient au contraire la vraie contrition, non seulement on rentre en soi-même, mais on se lève, on se met en marche vers le Père, sûr d'avance qu'on sera écouté, compris, pardonné, parce qu'on est certain d'être aimé. On ne se désole plus tellement d'avoir écorné l'image de soi-même que d'avoir terni en soi l'image de Dieu et d'avoir blessé l'amour d'un Père qui nous a voulus libres. Et c'est cela qui bouleverse le cœur de Dieu : de voir ses enfants malheureux croire plus à son amour qu'à leur propre misère.

Mais le fils aîné, le sage, est-il moins aimé parce qu'il est moins misérable ?

On l'imagine parfois, mais c'est mal comprendre les paroles du père. Certes l'aîné a un grand tort, malgré sa fidélité : c'est de n'avoir pas compris comment réagit le cœur d'un père, et d'être resté bloqué sur les fautes de son frère alors que le père, depuis longtemps, avait ouvert les bras. Mais le père, à lui non plus, ne fait aucun reproche, car en un sens il a raison. Au plan où il situe, celui de la justice stricte, l'aîné raisonne juste, et son réflexe est compréhensible. Il parle de droit, de faiblesse paternelle, de manque d'autorité. Le père, lui, ne répond pas à ce niveau, qui ne débouche pas sur la vie. Il reprend, paisiblement, les mots tout simples et sublimes de l'amour et de la réciprocité : "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ! Tu as mon amour, tu as tout ! Tu es dans mon amour : tu as plus que toutes les fortunes, toutes les fêtes et toutes les aventures ! Je suis là avec toi, que chercherais-tu ailleurs ?"

Le tort du fils aîné, c'est de se sentir frustré parce que son père fait miséricorde, de mésestimer le prix de son intimité et de sa confiance, et de brouiller par sa jalousie l'œuvre du père, qui n'est que générosité et pardon.

Dans la pensée de Jésus, c'est bien le père qui est au centre de la parabole.

Il laisse faire le plus jeune et fait droit à ses revendications, sans savoir jusqu'où il ira dans sa soif de plaisir. Le cadet est poussé par un besoin d'autonomie, et son père lui en laisse le risque : il ne veut pas être libre à la place de son fils. Mais il ne cesse pas d'attendre, parce qu'il ne cesse pas d'aimer. Ne plus l'avoir près de lui, c'est comme s'il était mort.

Quand son fils, revenu, lui saute au cou, le père ne veut même pas écouter toute sa confession : l'attitude de son enfant lui parle plus que des paroles. Et le père organise une fête, disproportionnée selon nos vues égalitaires, mais tout à fait proportionnée à son amour de père, qui n'est mesuré par rien : "Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !"

Pourquoi le pardon serait-il moins puissant dans le cœur d'un frère que dans celui d'un père ?

Pourquoi parlerions-nous obstinément de justice et de sévérité, quand Dieu veut nous inculquer son parti pris de miséricorde ?

Pourquoi fermerions-nous notre cœur au frère qui revient, alors que son retour fait toute la joie de Dieu ?

Entrons sans plus calculer dans l'amour paradoxal du Père : tant de fois déjà c'est nous qu'il a embrassés !


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  La-parabole-du-fils-prodigue


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mercredi 5 avril 28
Lieu : Béthanie
Livre : Tome 3 - 205.3 - 2ème année vie publique


Ecoutez : voici une belle parabole qui vous guidera par sa lumière en bien des occasions.

Un homme avait deux fils. L’aîné était sérieux, travailleur, affectueux, obéissant. Le second était plus intelligent que son aîné – qui, en vérité, était un peu borné et se laissait guider pour ne pas avoir à se donner la peine de décider par lui-même – ; en revanche, il était aussi rebelle, distrait, dépensier et paresseux, et il aimait le luxe et le plaisir. L’intelligence est un grand don de Dieu, mais c’est un don dont il faut user sagement. Sinon, il en va comme de certains remèdes qui, employés indûment, tuent au lieu de guérir. Le père suivait son droit et son devoir en le rappelant à une vie plus sage, mais c’était sans résultat, sauf d’essuyer des réponses méchantes et de voir son fils s’endurcir dans ses idées mauvaises.

Enfin, un jour, après une dispute plus envenimée, le cadet dit : “ Donne-moi ma part des biens. Ainsi, je n’entendrai plus tes reproches ni les plaintes de mon frère. A chacun son lot et que tout soit fini.

– Prends garde, répondit le père, tu seras bientôt ruiné. Que feras-tu, alors ? Réfléchis : je ne serai pas injuste en ta faveur et je ne reprendrai pas la plus petite somme à ton frère pour te la donner.

– Je ne te demanderai rien. Sois tranquille. Donne-moi ma part. ”

Le père fit estimer ses terres et les objets précieux. Après avoir constaté que l’argent et les bijoux avaient autant de valeur que les terres, il donna à l’aîné les champs et les vignes, les troupeaux et les oliviers, et au cadet l’argent et les bijoux, que ce dernier vendit aussitôt pour avoir tout en argent. Cela fait, en peu de jours, il partit pour un pays lointain où il vécut en grand seigneur, dissipant ses biens en bombances de toutes sortes, se faisant passer pour un fils de roi car il avait honte de dire : “ Je suis un campagnard ”, et reniant ainsi son père. Festins, amis et amies, vêtements, vins, jeux… vie dissolue… Il vit bien vite s’épuiser ses réserves et arriver la misère. Et pour alourdir cette misère, il survint dans le pays une grande disette qui fit fondre le reste de ses ressources (…)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeDim 15 Mar - 16:36

Nous sommes aujourd'hui le 3ème dimanche de Carême et la liturgie nous met en présence de la Samaritaine. Belle rencontre dans laquelle Jésus dit à cette femme: "Donne-moi à boire"! Il  me fait cette demande à moi aussi. Comment vais-je le désaltérer? Seigneur, je t'offre ma journée, mes activités, mes pensées, mes désirs: telle est l'eau de ma vie pour toi. Et je crois que, de ton côté, tu veux me donner l'eau vive de ton Amour. Avec tous mes frères et soeurs du Réseau de prière, je te prie pour l'intention que nous confie le Pape ce mois-ci: que l'Eglise qui est en Chine puisse vivre sa foi dans la fidélité et l'unité. Notre Père...

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-Illustre-2017-03-19


L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 15/3/2020


« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle » (Jn 4, 5-42)


En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en a eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : ‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : ‘L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


- "Je sais qu'un messie doit venir"

- "Je le suis, moi qui te parle".

Il suffit d'un seul mot du Christ, et la femme de Samarie passe de l'espérance à la réalité. De même, à tout moment d'une vie de foi, une seule parole de Jésus suffit à éclairer la route, la route d'aujourd'hui, la route d'hier, et celle qu'il reste encore à parcourir jusqu'à la cité définitive.

Quand la Samaritaine revenait sur sa propre vie, elle n'y voyait que dégoût, échec et lassitude, que misère et solitude; mais il a suffi d'une rencontre seule à seul avec l'Envoyé de Dieu pour qu'elle retrouve le sens de sa vie et devienne une missionnaire enthousiaste.

L'essentiel est donc de savoir regarder une vie, notre vie, la vie. Mais cela, seul le Dieu vivant peut nous l'apprendre. Le prophète Ezéchiel en a fait l'expérience lors de sa vision du temple nouveau. En Israël tout semblait fini : le peuple était déporté en Babylonie, la gloire de Dieu avait quitté le temple, le pays était dévasté pour longtemps. Et voilà qu'un mystérieux personnage promène Ezéchiel autour du temple ruiné pour lui faire voir autre chose que la désolation, pour lui faire regarder autrement ce que Dieu a fait, ce que Dieu a permis.

"Fils d'homme, as-tu vu?"

Que faut-il voir ?

À la place d'un temple désert et d'un pays ravagé, il faut voir un fleuve d'eau limpide.

À la place d'un châtiment, il faut voir un torrent de miséricorde, et c'est un torrent-surprise.

Au début, il paraît bien maigre : il faut marcher 500 mètres pour avoir de l'eau jusqu'aux chevilles ; mais encore 500 mètres, et le torrent arrive aux genoux ; encore 500 mètres, et il prend jusqu'aux reins, 500 mètres encore, et il ne reste plus qu'une seule ressource : il faut s'y jeter et nager de toutes ses forces, sans jamais pouvoir le franchir.

Tel est l'amour de Dieu, un amour qui submerge et qu'on ne peut traverser, qui veut tout parce qu'il donne tout. Il accueille même nos misères, pour les transformer en humilité, en espérance, car le torrent de Dieu peut changer en vie tout ce qui paraît stérile et en joie tout ce qui s'en va vers la mort.

Et cela aussi, et Ezéchiel l'a expérimenté dans sa vision du temple :

"Le messager m'emmena, puis me ramena aux bords du torrent" ...le temps de changer le décor, de mettre en place l'autre surprise :

"quand il m'eut ramené, voici qu'au bord du torrent il y avait des arbres très nombreux, des deux côtés, des arbres fruitiers de toutes espèces qui donneront chaque mois une nouvelle récolte ; et non seulement les fruits serviront de nourriture, mais leur feuillage servira de remède" (Dieu pense à tout, même à la tisane !)

Mieux encore, nouvelle surprise: Dieu fera fourmiller la vie jusque dans la Mer Morte, et il fera cesser le grand gâchis. Quel gâchis en effet que ce Jourdain et toutes ces eaux qui ruissellent pour rien vers le sud, pour s'évaporer dans cette mer de sel qui est morte parce qu'elle ne permet pas la vie !

Que faut-il de plus pour faire confiance à ce Dieu qui fait toutes choses si nouvelles ? La source d'eau vivante a jailli du côté transpercé de Jésus; le fleuve de vie sort pour nous du trône de Dieu et de l'Agneau.

"As-tu vu, fils d'homme ? Acceptes-tu de voir ? As-tu compris le torrent de la bonté de Dieu, qui déferle en toi et monte pour tout noyer de tes misères ? L'Esprit de vie change en source tous ceux qui accueillent le message du Christ. Tends l'oreille, "frémis à sa parole !" (Is 66,2)

As-tu vu, femme de Samarie ? Femme au cœur partagé, reconnais-tu le don de Dieu ? As-tu vu, fille de Dieu, la gloire de Dieu sur la face du Christ ?

Entends jaillir, chaque matin, l'eau vive qu'il devient source en toi.

Fais silence, ouvre les mains. Ferme les yeux, et regarde.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  La-samaritaine


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Mardi 4 janvier 28
Lieu   : Sychar
Livre  : Tome 2 - 143.2 - 2ème année vie publique


      « Que la paix soit avec toi, femme. Me donnes-tu à boire ? J’ai beaucoup marché et j’ai soif.

      – Mais n’es-tu pas juif ? Et tu me demandes à boire à moi, une Samaritaine ? Qu’est-il donc arrivé ? Sommes-nous réhabilités ou est-ce vous qui êtes humiliés ? Quelque grand événement a sûrement eu lieu, si un juif parle poliment à une samaritaine. Je devrais cependant te dire : “ Je ne te donne rien pour punir en toi toutes les insultes que depuis des siècles les juifs nous adressent. ”

      – Tu as raison. Un grand événement a eu lieu, cela a changé bien des choses et un plus grand nombre encore changeront. Dieu a fait un grand don au monde et cela change beaucoup de choses. Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “ Donne-moi à boire ”, c’est peut-être toi-même qui lui aurais demandé à boire et lui t’aurait donné de l’eau vive.

      – L’eau vive est dans les veines de la terre, et ce puits en possède. Mais il est à nous. »

      La femme est railleuse et présomptueuse.

      « L’eau appartient à Dieu. Comme la bonté appartient à Dieu, ou encore la vie. Tout appartient à un Dieu unique, femme. Et tous les hommes viennent de Dieu : les samaritains comme les juifs. Ce puits n’est-il pas celui de Jacob ? Or Jacob n’est-il pas le chef de notre race ? Si, par la suite, une erreur nous a séparés, cela ne change rien à notre origine.

      – Notre erreur, n’est-ce pas ? demande la femme sur un ton cinglant.

      – Ni la nôtre, ni la vôtre. C’est l’erreur de quelqu’un qui avait perdu de vue la charité et la justice. Moi, je ne t’attaque pas et je n’attaque pas ta race. Pourquoi veux-tu être agressive ?

      – Tu es le premier juif que j’entends parler ainsi. Les autres… Mais, pour revenir au puits, oui, c’est bien celui de Jacob et il a une eau si abondante et si claire que nous, qui sommes de Sychar, nous la préférons aux autres fontaines. Mais il est très profond. Tu n’as ni amphore ni outre. Comment pourrais-tu donc atteindre l’eau vive pour moi ? Es-tu plus grand que Jacob, notre saint patriarche, qui a trouvé cette veine abondante, pour lui, ses enfants et ses troupeaux et nous l’a laissée en souvenir de lui et comme cadeau ?

      – Tu l’as dit. Mais qui boit de cette eau aura encore soif. Moi, en revanche, j’ai une eau telle que celui qui en aura bu n’aura plus jamais soif. Mais elle n’appartient qu’à moi et je la donnerai à qui me la demande. Et, en vérité, je te dis que celui qui aura de l’eau que je lui donnerai aura toujours en lui la fraîcheur et n’aura plus jamais soif, car mon eau deviendra en lui une source intarissable, éternelle.

      – Comment ? Je ne comprends pas. Es-tu un mage ? Comment un homme peut-il devenir un puits ? Le chameau boit et fait provision d’eau dans son ventre. Mais ensuite il la consomme et elle ne lui dure pas toute la vie. Et tu prétends que ton eau dure toute la vie ?

      – Davantage encore : elle jaillira jusqu’à la vie éternelle. En celui qui la boit, elle jaillira jusqu’à la vie éternelle et donnera des germes de vie éternelle, car c’est une source de salut.

      – Donne-moi de cette eau s’il est vrai que tu la possèdes. Je me fatigue à venir jusqu’ici. Si je l’ai, je n’aurai plus soif et je ne deviendrai jamais malade ni vieille.

      – Il n’y a que cela qui te fatigue ? Rien d’autre ? Et tu n’éprouves pas d’autre besoin que de puiser pour boire, pour ton misérable corps ? Penses-y. Il y a quelque chose de plus grand que le corps : c’est l’âme. Jacob n’a pas seulement donné de l’eau du sol, pour lui et pour les siens. Mais il s’est préoccupé de se procurer pour lui la sainteté, l’eau de Dieu, et de la donner.

      – Vous, vous nous traitez de païens… Si ce que vous dites est vrai, nous ne pouvons pas être saints… »

      La femme a perdu son ton impertinent et ironique et elle est soumise, légèrement confuse.

      « Même un païen peut être vertueux. Et Dieu, qui est juste, le récompensera pour le bien qu’il aura fait. Ce ne sera pas une récompense parfaite, mais, je te le dis, entre un fidèle souillé par une faute grave et un païen sans faute, Dieu regarde avec moins de rigueur le païen. D’ailleurs pourquoi, si vous reconnaissez être païens, ne venez-vous pas au vrai Dieu ? Comment t’appelles-tu ?

      – Photinaï.

      – Eh bien, réponds-moi, Photinaï. Ne souffres-tu pas de ne pouvoir aspirer à la sainteté parce que tu es païenne, comme tu dis, parce que tu es dans les brumes d’une vieille erreur, comme je le dis, moi ?

      – Bien sûr, j’en souffre.

      – Et alors, pourquoi ne vis-tu pas au moins en païenne ver­tueuse ?

      – Seigneur !

      – Oui, peux-tu le nier ? Va appeler ton mari et reviens avec lui.

      – Je n’ai pas de mari… »

      La confusion de la femme grandit.

      « Tu as raison. Tu n’as pas de mari. Tu as eu cinq hommes et maintenant tu as avec toi quelqu’un qui n’est pas ton mari. Etait-ce nécessaire ? Même ta religion ne conseille pas l’impureté. Vous aussi, vous avez le Décalogue. Pourquoi donc, Photinaï, vis-tu ainsi ? N’es-tu pas lasse d’être la chair de tant d’hommes, au lieu d’être l’honnête épouse d’un seul ? N’as-tu pas peur de ta vieil­lesse, quand tu te trouveras seule avec tes souvenirs ? Avec tes regrets ? Avec tes peurs ? Oui, même celles-là. La peur de Dieu et des spectres. Où sont tes enfants ? »

      La femme baisse complètement la tête et ne répond pas.

      « Tu ne les as pas sur la terre. Mais leurs petites âmes, auxquelles tu as interdit de voir la lumière du jour, t’adressent des reproches. Toujours. Bijoux… beaux vêtements… riche maison… table bien garnie… Certes, mais aussi le vide, les larmes et la misère intérieure. Tu es une délaissée, Photinaï. Et ce n’est que par un repentir sincère, moyennant le pardon de Dieu et par conséquent de tes enfants, que tu peux redevenir riche.

      – Seigneur, je vois que tu es un prophète, et j’ai honte…

      – Et à l’égard du Père qui est aux Cieux, n’éprouvais-tu pas cette honte, quand tu faisais le mal ? Ne pleure pas de découragement devant l’Homme… Viens ici, Photinaï, près de moi. Je te parlerai de Dieu. Peut-être ne le connaissais-tu pas bien. Et c’est pour cela, certainement pour cela, que tu as tant erré. Si tu avais bien connu le vrai Dieu, tu ne te serais pas ainsi avilie. Il t’aurait parlé et t’aurait soutenue…

      – Seigneur, nos pères ont adoré sur cette montagne. Vous, vous dites que c’est seulement à Jérusalem que l’on doit adorer. Mais, tu le dis : il n’y a qu’un seul Dieu. Aide-moi à voir où et comment je dois adorer…

      – Femme, crois-moi. Bientôt viendra l’heure où ce ne sera ni sur la montagne de Samarie ni à Jérusalem que sera adoré le Père. Vous adorez celui que vous ne connaissez pas. Nous adorons celui que nous connaissons, car le salut vient des juifs. Je te rappelle les prophètes. Mais l’heure vient – et elle est même déjà commencée – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, non plus suivant les rites antiques, mais selon le rite nouveau où il n’y aura plus ni sacrifices ni hosties d’animaux consumés par le feu, mais le sacrifice éternel de l’Hostie immaculée brûlée par le feu de la charité. Ce sera un culte spirituel dans un Royaume spirituel. Et il sera compris de ceux qui savent adorer en esprit et en vérité. Dieu est Esprit. Ceux qui l’adorent doivent l’adorer spirituellement.

      – Tu as de saintes paroles. Moi, je sais – car nous aussi nous savons quelque chose – que le Messie est sur le point de venir, celui qu’on appelle aussi “ le Christ ”. Quand il sera venu, il nous enseignera toutes choses. Tout près d’ici se trouve aussi celui qu’on dit être son Précurseur. Beaucoup vont l’écouter. Mais il est si sévère… ! Toi, tu es bon… et les pauvres âmes n’ont pas peur de toi. Je pense que le Christ sera bon. On l’appelle le Roi de la paix. Tardera-t-il beaucoup à venir ?

      – Je t’ai dit que son temps est déjà présent.

      – Comment le sais-tu ? Tu es peut-être son disciple ? Le Précurseur a beaucoup de disciples. Le Christ aussi en aura.

      – C’est moi, qui te parle, qui suis le Christ Jésus.

      – Toi !… Oh !… »

      La femme, qui s’était assise près de Jésus, se lève et va s’enfuir.

      « Pourquoi t’enfuis-tu, femme ?

      – C’est que je suis horrifiée de m’asseoir près de toi. Tu es saint…

      – Je suis le Sauveur. Je suis venu ici – je n’y étais pas obligé – parce que je savais que ton âme était lasse d’être errante. Ta nourriture te donne la nausée… Je suis venu te donner une nourriture nouvelle qui t’enlèvera nausée et fatigue…
Voici mes disciples qui reviennent avec mon pain. Mais déjà je suis nourri de t’avoir donné les premières miettes de ta rédemption. »

      Les disciples lorgnent plus ou moins discrètement la femme, mais personne ne dit mot. Elle s’en va sans plus penser à l’eau ni à son amphore.

      « Voici, Maître, dit Pierre. Ils nous ont bien traités. Il y a du fromage, du pain frais, des olives et des pommes. Prends ce que tu veux. Cette femme a bien fait de laisser son amphore. Nous aurons plus vite fait qu’avec nos petites gourdes. Nous boirons et nous les remplirons sans avoir à demander autre chose aux samaritains, et sans les côtoyer à leurs fontaines. Tu ne manges pas ? Je voulais trouver du poisson pour toi, mais il n’y en a pas. Peut-être cela t’aurait-il plu davantage. Tu es fatigué et pâle.

      – J’ai une nourriture que vous ne connaissez pas. Ce sera mon repas. Je serai bien restauré. »

      Les disciples se regardent, s’interrogeant du regard.

      Jésus répond à leurs muettes interrogations :

      « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé pour achever l’œuvre qu’il désire que j’accomplisse. Quand le semeur jette la semence, peut-il prétendre avoir déjà tout fait pour dire qu’il a obtenu la récolte ? Non, certainement pas. Que de labeurs encore avant de pouvoir se dire : “ Voilà, mon travail est achevé ” ! Et avant ce moment, il ne peut se reposer. Regardez ces champs sous le gai soleil de la sixième heure. Il y a seulement un mois, et même moins, la terre était nue, sombre à force d’être battue par les pluies. Maintenant, regardez. Des tiges innombrables de blé, qui viennent de percer, d’un vert très tendre qui semble encore plus clair sous cette grande lumière, la couvrent, pour ainsi dire, d’un léger voile presque blanc. C’est la moisson future et vous dites en la voyant : “ Dans quatre mois, c’est la récolte. Les semeurs engageront des moissonneurs, car s’il suffit d’un semeur pour ensemencer son champ, il faut un grand nombre d’ouvriers pour le moissonner. Semeurs et moissonneurs sont heureux. Celui qui a semé un petit sac de grains et qui doit maintenant préparer ses greniers pour engranger la récolte, aussi bien que ceux qui, en quelques jours, gagnent de quoi vivre pendant plusieurs mois. ” Dans le domaine spirituel il en est de même : ceux qui moissonneront ce que j’ai semé se réjouiront avec moi et comme moi, parce que je leur donnerai mon salaire et ce qu’il leur est dû. Je leur donnerai de quoi vivre dans mon Royaume éternel. Vous, vous n’avez qu’à moissonner ; le travail le plus dur, c’est moi qui l’ai fait. Et pourtant je vous dis : “ Venez faire la moisson dans mon champ. Je suis heureux de vous voir chargés des gerbes de ma récolte. Quand vous aurez récolté tout le grain que j’aurai semé partout, inlassablement, alors la volonté de Dieu sera accomplie et je m’assiérai au banquet de la Jérusalem céleste. ” Voici qu’arrivent les samaritains avec Photinaï. Faites preuve de charité à leur égard. Ce sont des âmes qui viennent à Dieu. »  

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Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-illustre-2015-03-09

L'ÉVANGILE DU JOUR du Lundi 16/3/2020


Jésus n’est pas envoyé aux seuls Juifs (Lc 4, 21-30)

En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ‘Médecin, guéris-toi toi-même’, et me dire : ‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.


MÉDITER AVEC LES CARMES


En réponse au doute des gens de son village, Jésus leur parle à deux niveaux.

Il cite d'abord un proverbe : "Aucun prophète ne trouve accueil dans sa patrie" ; puis il propose une leçon d'histoire sainte.

Le proverbe semble avoir laissé les Nazaréens insensibles : Si ce Jésus se considère comme un prophète, c'est son affaire ! Jésus, en fait, commence déjà à se heurter aux refus des hommes, et il admet, lucidement, qu'il n'y ait pas d'exception pour lui, et que son message soit soumis aux mêmes aléas que le message de tous les envoyés de Dieu.

Nul n'est prophète en son pays. Pour se laisser impressionner, les gens réclament toujours de l'étrange, de l'insolite, et ils n'attendent rien de ceux qu'ils connaissent trop. On croit si vite avoir fait le tour d'un homme ! Dès que l'on sait ce qu'il a, ce qu'il fait, ce qu'il vaut, on s'imagine qu'il n'a plus de mystère, et l'on ne s'attend pas à trouver en lui le moindre charisme. Pour peu qu'il soit humble, on le prendra pour un homme quelconque.

Celui qui vient d'ailleurs, au contraire, garde toutes ses chances ; il n'a pas de passé, pas de racines dans le pays ; personne n'a de lui le moindre souvenir et personne n'aura sur lui de préjugés. Sa parole n'est pas dévaluée d'avance en même temps que sa personne.

"Mais voilà, dit Jésus en substance, vous me connaissez, vous savez d'où je suis, et de moi vous n'attendez rien, parce que vous m'avez vu faire les mêmes gestes que vous ; et je suis tellement l'un de vous, vous êtes tellement habitués à moi que vous êtes fermés dès maintenant à toute surprise, à tout étonnement, à tout questionne­ment : "Oui, je vous le déclare, aucun prophète ne trouve accueil dans sa patrie !"

Brusquement Jésus change de niveau. Il quitte le plan de l'expérience humaine, qui élimine toutes les surprises, pour parler des méthodes de Dieu, qui déroutent tous les plans et déjouent tous les calculs de l'homme.

Yahweh, au IXème siècle, avait déjà un peuple, et des pauvres dans son peuple, or il envoyait Élie chez les païens de Sidon. Yahweh avait en Israël des centaines de lépreux ; or Élisée a guéri le syrien Naaman. Ainsi parle Jésus, sereinement ; et voilà que ce simple rappel de faits bien connus, irréfutables, de l'histoire sainte, réveille chez les Nazaréens toute une charge d'agressivité : il ne faut pas entamer les privilèges du peuple de Dieu !

Au fond, Jésus, à mots couverts, commence à stigmatiser les refus de son peuple, ces refus qui seront bientôt un tel mystère pour saint Paul. Si les fils de l'Alliance ne reconnaissent pas en Jésus le salut de Dieu, ce même salut sera proposé aux païens, qui l'accueilleront avec gratitude. Eux sauront voir en Jésus le prophète et l'envoyé de Dieu.

Ainsi en va-t-il de nous, les habitués de la grâce : Dieu ne parvient plus à faire entendre sa voix au creux de l'ordinaire, au milieu des choses trop connues, des habitudes déjà durcies. Il faudrait de l'inédit pour réveiller la curiosité ; il faudrait un langage surprenant pour traverser l'écran des préventions et des habitudes.

Or Dieu a décidé de s'exprimer dans le quotidien, et son Fils parlait en Galilée le patois galiléen, la langue de tous les jours. Il y avait à Nazareth un prophète pour les Nazaréens ; il était venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.

Aujourd'hui, puisque l'Esprit Paraclet nous donne d'écouter la voix de Jésus et nous remémore lui-même ses paroles de vie, "ne fermons pas notre cœur, comme au désert", comme à Nazareth. Laissons Jésus prophète faire de nous ses témoins.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Jesus-mal-accueilli-a-nazareth


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Samedi 11 septembre 27
Lieu : Nazareth
Livre :Tome 2 - 106.10 - 2ème année vie publique


Enseignement de Jésus :

(…) De même, je n’ignorais pas l’hostilité des prêtres, des pharisiens, des scribes et des sadducéens. C’étaient des renards rusés qui cherchaient à me pousser dans leur tanière pour me déchirer. Ils étaient assoiffés de mon sang. Ils essayaient de me tendre des pièges partout pour me capturer, pour avoir un motif d’accusation, pour se débarrasser de moi. Ce piège a duré longtemps, trois ans durant, et ils ne se sont apaisés que lorsqu’ils m’ont su mort. Ce soir-là, ils ont dormi heureux. La voix de leur accusateur s’était éteinte à jamais. Du moins le croyaient-ils. Mais non : elle n’était pas éteinte. Elle ne le sera jamais, elle tonne au contraire et maudit leurs semblables d’aujourd’hui.
(…)



Aime et tu seras aimé !


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Dernière édition par Admin le Mer 18 Mar - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMar 17 Mar - 22:55


Seigneur, au lever du jour, je t'offre ma disponibilité pour être avec Toi aujourd'hui dans la miséricorde. Tu nous invites à pardonner "jusqu’à 70 fois sept fois", c'est-à-dire toujours (Matthieu 18,22). Je veux regarder les autres comme toi, tu les regardes. Mais je suis si souvent maladroit. Ouvre mon coeur à l'entraide et au partage. Je t'offre ma journée: qu'avec toi elle soit belle, Notre Père...

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-Illustre-2019-03-26_LD

L'ÉVANGILE DU JOUR du Mardi 17/3/2020


« Chacun de vous doit pardonner à son frère du fond du coeur » (Mt 18, 21-35)


En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


"Combien de fois devrai-je pardonner ?"

Du temps de Jésus les rabbins répondaient : "Une fois, deux fois, trois fois, oui ; mais pas la quatrième". Pierre, généreux, est prêt à aller jusqu'à sept fois ; mais Jésus, pour couper court à tout calcul, invente pour ses disciples la parabole du serviteur gracié et impitoyable.

Tous les traits sont volontairement forcés : D'abord les deux sommes apparaissent disproportionnées ; dix-mille talents, près de quatre cent millions de francs-or, c'est une somme énorme, comme seuls pouvaient en manier des gouverneurs de royaumes ou de provinces ; c'est la dette impossible à payer. En face, une somme modique : cent deniers, l'équivalent de deux ou trois mois de salaire pour un journalier agricole.

Surprenante est aussi la bonté du roi : son financier ne demandait qu'un moratoire, le temps de combler le trou par une bonne gestion ; le roi, d'un coup, lui remet toute sa dette. En contraste avec cette magnanimité du roi, la dureté du serviteur n'est que plus révoltante et sordide : en sortant du palais, il prend à la gorge son compagnon.

Jésus prend bien soin de situer cette scène dans un pays étranger. En effet, le droit d'Israël ignorait la prison pour dette, la torture du débiteur, et encore plus la vente de la femme et des enfants pour éteindre la dette. Aucune allusion politique précise ne vient donc détourner l'attention des disciples, et chacun reçoit de plein fouet la question du roi dans la parabole : "Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?"

Et nous entendons aujourd'hui le Christ Sauveur dire à chacun de nous : "Toi qui si souvent as été pardonné, que fais-tu du pardon dans ta vie quotidienne ?"

Toute notre vie se déroule sous le regard et le pardon de Dieu. Notre baptême déjà nous a plongés dans sa miséricorde. Puis Dieu notre Père a pardonné les fredaines de notre enfance, les faux-pas et les impatiences de notre jeunesse. Il pardonne encore, sans se lasser, les chutes plus lourdes de l'adulte, quand les tentations ou les leurres du midi de la vie viennent ravager les cœurs, les foyers, les familles et les communautés, laissant le croyant ou la croyante désemparés devant le gâchis de leur existence. Il pardonne, enfin, au soir de la vie, tous les réflexes de repli ou d'amertume, tous les manques de confiance, toutes les compromissions avec la tristesse.

En réponse à cette miséricorde, qui nous ouvre chaque jour au meilleur de nous-mêmes, Jésus attend de nous, non pas un pardon, ni quatre ni sept, mais quatre-cent quatre-vingt-dix pardons, autrement dit le pardon au quotidien, le pardon sans calcul ni limite.

Et nous, très souvent, de nous révolter : "Seigneur, il ne mérite pas mon pardon !" C'est vrai ; mais nous-mêmes, avons-nous jamais mérité la bonté de Dieu ? Souvent l'envie nous prend de saisir l'autre au collet : "Rends-moi ce que tu me dois ! Rends-moi ce que j'ai fait pour toi ! Rends-moi cette vie que je t'ai donnée, cette fidélité que je t'ai gardée !"

Mais Jésus nous demande de desserrer les mains, d'ouvrir de nouveau notre cœur, de laisser tomber toute aigreur et toute colère. Jésus nous appelle à nous retourner humblement vers Dieu qui nous supporte, vers Dieu qui nous laisse vivre, vers Dieu qui nous fait vivre parce qu'il nous aime : "Sois patient envers moi, Seigneur, et je te rembourserai tout".

En fait nous ne rembourserons rien du tout.

Car on ne rembourse pas Dieu, et il n'a que faire de nos comptes.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Samedi 9 septembre 28
Lieu : Magdala
Livre : Tome 4 - 278.4 - 2ème année vie publique


(…) Il m’a été demandé par l’apôtre Simon-Pierre : “ Combien de fois dois-je pardonner ? A qui ? Pourquoi ? ” Je lui ai répondu en particulier, et maintenant, je répète pour tous ma réponse, parce qu’il est juste que vous le sachiez désormais. Ecoutez combien de fois, et comment, et pourquoi il faut pardonner.

Il faut pardonner comme Dieu pardonne, lui qui, si on pèche mille fois et si on s’en repent, pardonne mille fois, pourvu qu’il voie que chez le coupable il n’y a pas de volonté de pécher, pas de recherche de ce qui fait pécher, mais que le péché n’est que le fruit d’une faiblesse de l’homme. Si l’on persiste volontairement dans le péché, il ne peut y avoir de pardon pour les offenses à la Loi. Mais bien que ces fautes vous affligent, vous, individuellement, pardonnez. Pardonnez toujours à qui vous fait du mal. Pardonnez pour être pardonnés, car vous commettez vous aussi des fautes contre Dieu et vos frères. Le pardon ouvre le Royaume des Cieux, tant à celui qui reçoit le pardon qu’à celui qui l’accorde. Cela ressemble à ce fait survenu entre un roi et ses serviteurs.

Un roi voulut faire ses comptes avec ses serviteurs. Il les appela l’un après l’autre, en commençant par ceux du plus haut rang. Il en vint un qui lui devait dix mille talents, mais il n’avait pas de quoi payer les avances que le roi lui avait faites pour pouvoir se construire des maisons et pour toutes sortes de biens. C’est qu’en réalité, pour des raisons plus ou moins justes, il n’avait pas mis beaucoup de zèle à bien employer la somme reçue pour ces projets. Le roi-maître, indigné de sa paresse et de son manque de parole, ordonna qu’il soit vendu, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait jusqu’à ce qu’il ait payé sa dette. Mais le serviteur se jeta aux pieds du roi et l’implora avec des larmes et des supplications : “ Laisse-moi aller. Sois encore un peu patient et je te rendrai tout ce que je te dois, jusqu’au dernier denier. ” Le roi, ému par tant de douleur – c’était un bon roi –, non seulement consentit à sa demande, mais, ayant appris que parmi les causes de son manque de zèle et de l’inobservation des échéances, il y avait aussi des maladies, en vint à lui faire remise de sa dette.

Cet homme repartit tout heureux. Mais en sortant de là, il trouva sur son chemin un autre sujet, un pauvre être auquel il avait prêté cent deniers pris sur les dix mille talents qu’il avait eus du roi. Persuadé de la faveur du souverain, il se crut tout permis et, saisissant le malheureux à la gorge, il lui dit : “ Rends-moi immédiatement ce que tu me dois ! ” En vain, l’homme se courba pour lui baiser les pieds en pleurant et en gémissant : “ Aie pitié de moi qui ai tant de malheurs. Sois encore un peu patient et je te rendrai tout jusqu’au dernier sou. ” Impitoyable, le serviteur appela les soldats et fit conduire le malheureux en prison pour le décider à payer, sous peine de perdre la liberté ou même la vie.

Les amis du malheureux l’apprirent et, tout attristés, ils allèrent en faire part au roi et maître. Une fois informé, ce dernier ordonna qu’on lui amène le serviteur impitoyable et, le regardant sévèrement, il lui dit : “ Mauvais serviteur, moi je t’avais aidé pour que tu deviennes miséricordieux, puisque je t’avais rendu riche et que je t’ai aidé encore en te remettant ta dette pour laquelle tu m’avais tant demandé de patienter. Tu n’as pas eu pitié d’un de tes semblables, alors que moi, le roi, j’avais fait preuve d’une grande pitié pour toi. Pourquoi n’as tu pas agi comme je l’ai fait pour toi ? ” Indigné, il le remit aux gardiens de prison pour qu’ils le gardent jusqu’à ce qu’il ait tout payé, en disant : “ Comme il n’a pas eu pitié de quelqu’un qui lui devait bien peu, alors que moi, qui suis roi, j’ai tellement fait preuve de pitié pour lui, de la même façon, qu’il ne bénéficie pas de ma pitié. ”

(…)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMer 18 Mar - 15:47


Ce matin, Seigneur, je voudrais entrer dans Ta fidélité, Toi qui es "venu non pas abolir la Loi et les prophètes, mais les accomplir" (Matthieu 5, 17). Quel prophète est-ce que je connais? Isaïe, Jérémie... Que sais-je de Moïse et de sa Loi? Je sais qu'il s'agit d'amour, dans le détail de la vie, dans la radicalité d'une observance. Et Toi, Jésus, tu accomplis la Loi envers Dieu et les autres par ton amour. Qu'aujourd'hui je fasse mienne cette loi d'amour. Avec toi je dis: Notre Père...

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-Illustre-2017-03-22

L'ÉVANGILE DU JOUR du Mercredi 18/3/2020


« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17-19)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Dieu travaille dans la continuité. Et pourtant il amène dans nos vies certaines ruptures.

La continuité est celle de son projet d'amour sur le monde ; projet annoncé dans la Loi et les prophètes, et réalisé en son Fils Jésus.

Parfois les auditeurs de Jésus ont eu l'impression que sa parole était en rupture avec ce qu'ils avaient l'habitude d'entendre. En fait, s'il y avait rupture, c'était avec les traditions orales accumulées par les rabbins ; car de la Loi écrite, révélée, et de la geste de Dieu commentée par les Prophètes, pas un yod, pas le moindre trait ne devait être périmé par l'enseignement de Jésus. Tout allait être repris, réaffirmé, prolongé et mené à son terme par la bonne nouvelle du Royaume. "Je ne suis pas venu abolir, disait Jésus, mais accomplir".

Et cela demeure vrai de l'œuvre que Jésus réalise dans nos existences.

Une première parole nous a mis en route, voici bien longtemps déjà, une parole porteuse à la fois d'un appel de Dieu et d'une espérance un peu folle pour nous. Puis, parfois après bien des années, à un tournant de la vie personnelle ou communautaire, le Seigneur nous fait entendre un deuxième appel, une seconde parole, apparemment sans lien avec la première, ou même sans cohérence avec elle ; une parole si étrange qu'il faut, pour la comprendre vraiment, se tourner vers la Croix.

Et de fait, il arrive qu'elle annonce la Croix, qu'elle propose la Croix, comme la deuxième parole de Dieu à Abraham, celle qui lui redemandait l'enfant de la promesse. Dieu semble alors abolir les assurances qu'il nous avait données, ou effacer des tranches entières de notre cheminement vers Lui et avec Lui. Il nous mène "au sentier des ténèbres", et nous vivons ces passages imprévus, personnellement ou communautairement, comme des moments d'échec, comme des impasses où même l'espérance semble vaine, comme le deuil de tout ce que nous avons cherché, alors que, sur ce chemin même de la Croix, Jésus est en train d'accomplir sa promesse envers nous.

Notre communauté serait-elle moins aimée de Dieu parce qu'elle connaît l'épreuve ? Et Dieu cesserait-il d'être le Tout-puissant parce que nous n'avons plus la force de faire fond sur lui ?

Non, mais simplement nous passons à côté de la véritable espérance. Nous voudrions pouvoir compter sur nous-mêmes, or Dieu accomplit son dessein en nous conduisant à n'espérer qu'en Lui.

C'est Lui qui sait, c'est Lui qui aime, c'est Lui qui fera. Avec nous, bien sûr, et en nous donnant la force, car, selon le vieux proverbe biblique : "Le cheval est préparé pour la bataille, mais de Yahweh vient la victoire". À nous de tendre nos mains, en gardant au cœur la parole de la promesse ; à nous de guetter patiemment la gloire de Dieu sur le visage du Christ qui s'est montré à nous au jour de l'appel.

"Garde-toi, disait Moïse, de jamais oublier ce que tes yeux ont vu : ne le laisse pas sortir un seul jour de ton cœur" (Dt 4,9).


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Les-beatitudes


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Mardi 15 février 28
Lieu : Cornes d'Hattin
Livre : Tome 3 - 171.1 - 2ème année vie publique


(…) Le sermon sur la montagne continue.

Le lieu et l’heure sont toujours les mêmes. Il y a encore plus d’affluence. Dans un coin, près d’un sentier, comme s’il voulait entendre sans provoquer l’hostilité de la foule, se tient un romain. Je le reconnais à son vêtement court et à son manteau différent. Etienne et Hermas sont encore là.

Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.

« Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.

Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.

Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine
(…)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeMer 25 Mar - 18:53


Bonne fête, les Joseph! Avec vous, avec votre saint patron, notre regard se tourne vers Jésus: Jésus enfant, jeune, dans la Sainte Famille, avec la Vierge Marie et Joseph. À douze ans, après le pèlerinage à Jérusalem, Jésus "descendit avec eux vers Nazareth. Il leur était soumis; et sa mère conservait tout cela dans son cœur." (Luc 2,51.) La mémoire reconnaissante de Marie était source d'espérance. Moi aussi, Seigneur, j'attends ta consolation aujourd'hui, je veux en vivre et permettre à d'autres d'en vivre. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit...


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Jeudi 19/3/2020 - Saint Joseph -


« Tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence » (Lc 2, 41-51)

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Il y a quelques jours nous découvrions le Christ sauveur sous les traits d'un enfant ; et dès aujourd'hui il nous faut rejoindre, dans la foule de Jérusalem, un grand garçon de douze ans, déjà sûr de lui, et qui prend des initiatives surprenantes.

Ce raccourci liturgique ne doit pas nous faire illusion : en réalité il n'y a pas eu de court-circuit dans la vie de Jésus. Son enfance et sa jeunesse n'ont pas été une simple parenthèse, et le Fils de Dieu n'a rien négligé pour s'enraciner dans notre humanité, c'est-à-dire, concrètement, dans son pays, dans son peuple, dans son village et dans sa famille.

Il y a mis trente ans ! Trente années sur lesquelles l'Évangile ne nous dit absolument rien, sinon justement ce que nous lisons aujourd'hui en saint Luc, ce récit étrange du pèlerinage à Jérusalem, qui nous introduit, avec des mots très simples, dans le mystère de l'Homme-Dieu.

C'est bien en effet de Jésus qu'il s'agit avant tout.

Pour résumer ses années de jeunesse, saint Luc écrit seulement : "il grandissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes". Il grandissait : quoi de plus normal ? Il se développait physiquement, bien sûr ; mais Luc ajoute : "en sagesse", c'est-à-dire en intelligence du monde et des êtres. Et là, tout de suite, nous rencontrons le mystère. Comment le Fils de Dieu pouvait-il avoir quelque chose à apprendre ? Comment pouvait-il s'étonner, s'amuser, et demander à sa mère : "Maman, pourquoi ?".

Nous aimerions imaginer le mystère, c'est-à-dire finalement le réduire à notre horizon familier. Lorsque les choses de la foi nous déconcertent, nous sommes enclins à les programmer autrement pour qu'elles entrent sans difficulté dans notre logique. Or il y a deux affirmations que nous ne pouvons ni éliminer ni réduire : à Nazareth Jésus est Dieu, et rien n'échappe à une intelligence divine ; à Nazareth Jésus est homme, pleinement homme, et l'on n'est vraiment homme que si l'on apprend, que si l'on découvre, que si l'on s'interroge, que si l'on est mesuré et rythmé par le temps.

Les deux aspects sont vrais, et vrais en même temps ; et c'est là qu'est le mystère. Nous ne savons pas et nous ne saurons jamais parfaitement ce que c'était pour Jésus que de vivre homme tout en étant Dieu. Nous ne saisirons jamais totalement comment retentissait dans son intelligence et son cœur d'homme cette certitude qui ne le quittait pas : Dieu est mon Père ; le Père et moi nous sommes un.

Ce que nous savons, c'est que dès aujourd'hui l'Esprit nous est donné pour avancer, pauvrement et joyeusement, vers ce mystère, pour devenir fils dans le Fils, pour accueillir la plénitude de Dieu dans la plénitude de notre être qui grandit et de notre monde qui se transforme.

Ce mystère de l'Homme-Dieu, Marie l'a vécu jour après jour à Nazareth. Marie et Joseph, car ils ont porté ensemble les joies, l'insécurité et les interrogations.

Marie et Joseph ont communié dans une même mission : amener le Fils de Dieu à pied d'œuvre pour le dessein du Père. Il fallait, pour être pleinement homme et pour sauver tout l'homme, que le Christ vécût depuis l'enfance cette double référence à une femme et un homme qui structure pour toujours l'affectivité d'un être humain et qui l'ancre véritablement dans une culture, dans une histoire, dans un destin d'amour. Il fallait qu'il entende, pendant douze ans, pendant trente ans, la voix de Marie dire tranquillement : "ton père et moi".

Mais pour Marie et Joseph, l'acte de foi a été quotidien. Dans ce bébé, si réel, si vivant, si bien à elle, qu'elle langeait et qu'elle nourrissait, Marie devait rejoindre le Fils de Dieu. Dans ce bambin qui venait lui demander des bouts de bois pour s'amuser, Joseph devait reconnaître le Messie d'Israël. Et cet adolescent à l'esprit toujours en éveil qui faisait, bien sûr, leur fierté, ils ont appris à le rendre sans cesse à Dieu qui le leur avait donné. Ils n'ont pas compris tout de suite certains de ses choix, certaines de ses attitudes ou de ses paroles. Jésus vivait auprès d'eux, avec eux, mais il vivait de la vie du Père ; il habitait chez eux, mais il lui fallait être chez son Père. Marie gardait fidèlement dans son cœur tout ce film de l'enfance et de la jeunesse de Jésus, en se disant bien souvent : "Mon enfant, pourquoi ?" ; "Vois, ton père et moi nous te cherchons, angoissés".

Mais Jésus les aimait trop pour leur épargner l'une des expériences les plus riches qu'un être humain puisse vivre devant Dieu et devant les hommes : cheminer dans la foi.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Jesus-parmi-les-docteurs


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Jeudi 30 avril de l'an 9
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 1 - 41.4 - Naissance et vie cachée


(…) Du groupe compact de ses fidèles sort une fraîche voix d’enfant :

« C’est Gamaliel qui a raison. »

Mouvement de la foule et du groupe des docteurs. On cherche l’intervenant. Mais nul besoin de le chercher, il ne se cache pas. Il se fraye un chemin et s’approche du groupe des “ rabbis ”. Je reconnais mon Jésus adolescent. Il est sûr de lui et franc, avec des yeux qui pétillent d’intelligence.

« Qui es-tu ? lui demande-t-on.

– Un fils d’Israël venu accomplir ce que la Loi ordonne. »

La réponse hardie et pleine d’assurance le rend sympathique et lui vaut des sourires d’approbation et de bienveillance. On s’intéresse au petit israélite :

« Comment t’appelles-tu ?

– Jésus de Nazareth. »

La bienveillance s’atténue dans le groupe de Chammaï. Mais Gamaliel, mieux disposé, poursuit le dialogue en même temps que Hillel. Ou plutôt c’est Gamaliel qui, respectueusement, con­seille au vieillard :

« Demande quelque chose à l’enfant.

– Sur quoi fondes-tu ta certitude ? » demande Hillel.

Jésus : « Sur la prophétie qui ne peut faire erreur sur l’époque et les signes qui l’ont accompagnée quand ce fut le moment de sa réalisation. C’est vrai que César nous domine. Mais le monde jouissait d’une telle paix et la Palestine était si calme quand expirèrent les soixante-dix semaines qu’il fut possible à César d’ordonner un recensement dans ses domaines. Il ne l’aurait pas pu s’il y avait eu la guerre dans l’Empire et des soulèvements en Palestine. De même que ce temps était accompli, on arrive à la fin de l’autre intervalle de temps de soixante-deux se­maines plus une depuis l’achèvement du Temple, pour que le Messie soit consacré et que se réalise la suite de la prophétie pour le peuple qui ne l’a pas accepté. Pouvez-vous avoir des doutes ? Ne vous rappelez-vous pas l’étoile que virent les sages d’Orient et qui alla justement se poser dans le ciel de Bethléem de Juda ? Oubliez-vous que les prophéties et les visions, depuis Jacob et par la suite, indiquent ce lieu comme destiné à accueillir la nais­sance du Messie, arrière-petit-fils de Jacob, par David qui était de Bethléem ? Ne vous rappelez-vous pas Balaam ? “ Une étoile naîtra de Jacob. ” Les sages d’Orient, auxquels la pureté et la foi gardaient ouverts les yeux et les oreilles, ont vu l’étoile et ont compris son nom : “ Messie ” et ils sont venus adorer la Lumière allumée dans le monde. »

Chammaï, le regard livide : « Tu affirmes que le Messie est né au temps de l’étoile à Bethléem Ephrata ? »

(…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeJeu 26 Mar - 9:54


En Église, nous méditons aujourd'hui le grand commandement: "Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force" (Marc 12, 29). Nous voulons vivre de cet amour pour toi, Seigneur, là où nous sommes, en communion avec les Catholiques en Chine, appelés à vivre la rencontre avec des personnes qui ont une histoire, des idées, des sensibilités diverses. Qu'ils soient, et que nous soyons, nous aussi, des artisans d'unité. Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix.


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Vendredi 20/3/2020


« Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur : tu l’aimeras » (Mc 12, 28b- 34)

En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.


MÉDITER AVEC LES CARMES


Selon la tradition des rabbins, la Loi de Moïse comprenait 613 commandements, dont 365 étaient des interdictions, et 213 des préceptes positifs. L'une des règles d'interprétation avait tendance à situer tous les commandements sur le même plan : "Que le commandement léger te soit aussi cher que le commandement grave !" Cela pouvait partir d'une bonne intention, et exprimer un amour de Dieu très attentif ; mais cela pouvait tout aussi bien virer au légalisme pointilleux, et parfois aboutir à une déformation des consciences.

Ainsi certains rabbins mettaient-ils sur une même ligne la défense de dénicher des oiseaux et le précepte d'honorer son père et sa mère.

Au temps de Jésus quelques hommes clairvoyants dans leur foi essayaient d'établir une hiérarchie parmi ces multiples obligations de la Loi ; d'où la question de ce spécialiste à Jésus : "Quel commandement est le premier de tous ?"

Jésus répond d'abord en citant Dt 6,5, un beau texte que tous avaient en mémoire, puisque, déjà au temps de Jésus, tous les hommes juifs devaient le réciter au moins deux fois par jour. C'est le texte même de notre première lecture d'aujourd'hui :

"Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est le seul. Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie".

Il ne faudrait pas ici forcer la distinction entre cœur, âme, et pensée. Pour nous, occidentaux modernes, le cœur sert surtout à aimer ; pour un hébreu, le cœur a sa part aussi dans l'activité intellectuelle : Dieu donne un cœur pour comprendre (Dt 29,3). Pour les juifs du temps de Jésus, le cœur est à la fois conscience et mémoire, intuition et force morale. Dans le cœur résonnent toutes les affections ; mais c'est aussi dans le cœur que les impressions et les idées se changent en décisions et en projets. Et surtout c'est dans le cœur que s'enracinent l'attitude croyante et la fidélité à Dieu. Le cœur, au sens biblique, c'est donc le tout de l'homme intérieur, et le lieu privilégié du risque de la foi.

Ainsi : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur" signifie : "Toute ta personne sera mobilisée pour l'amour de ton Dieu ; tu dois tendre vers Dieu avec le meilleur de toi-même".

Mais Jésus ajoute aussitôt, en citant cette fois le Lévitique (19,18) : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". C'est le second commandement, toujours inséparable du premier et pourtant toujours distinct. Car l'amour pour autrui ne peut pas remplacer l'amour pour Dieu, pas plus que le prochain ne peut remplacer Dieu.

Mais les deux commandements sont semblables, parce que l'amour du prochain, comme l'amour pour Dieu, doit mobiliser toute la personne et toutes ses forces. On ne peut vraiment s'approcher de Dieu, sans commencer à aimer tout ce que Dieu aime ; et plus on est près de Dieu, plus on se rend proche des autres fils de Dieu. "La charité, c'est tout sur la terre, disait Thérèse de Lisieux, et l'on est sainte dans la mesure où on la pratique".

"Maître, répond le scribe à Jésus, tu as parfaitement dit que Dieu est l'Unique, et qu'il n'y en a pas d'autre que lui ; l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer le prochain comme soi-même, vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices (d'animaux)". Et Jésus, voyant qu'il avait répondu avec sagacité, lui dit : "Tu n'es pas loin du Règne de Dieu".

"Tu n'es pas loin : c'est à la fois encourageant et décevant. Cela veut dire : "Tu y viens ; mais tu n'y es pas encore". "Tu n'es pas loin" : c'est à chacun de nous que Jésus s'adresse, puisque nous sommes réunis pour entendre sa parole".

Tu n'es pas loin, puisque tu cherches la vérité, puisque tu veux la trouver auprès de moi.

Tu n'es pas loin, puisque tu veux donner un sens à ta vie, à ton travail, à tes souffrances, à ton dévouement ; puisque tu veux prendre du recul par rapport au tourbillon de ta vie ; puisque tu veux échapper à l'engrenage de la routine, au mensonge des relations superficielles, à tout ce qui rapetisse ta vie, comme les 613 commandements de la loi que tu t'es faite.

Tu n'es pas loin, si tu as entrevu l'importance de la charité, si tu as compris qu'il faut vouloir concrètement pour ton frère ce que tu veux pour toi : une vie joyeuse, donnée, efficace, la reconnaissance par les autres, et l'amitié de Dieu.

Alors, Seigneur, si je ne suis pas loin, dis-moi, aujourd'hui, ce qui me manque encore pour être tout près de toi.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date : Jeudi 21 septembre 28
Lieu : Jérusalem
Livre : Tome 4 - 281.10 - 2ème année vie publique


Jésus se tait et, comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple.

Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance pour demander :

« Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi, à moi aussi.

– Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?

– “ Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ”

– Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.

– Et quel est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ?

.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeJeu 26 Mar - 11:43


Ô Saint Esprit,

Nous te demandons, en particulier durant ces jours difficiles où face à la maladie, face au Covid-19, nous prenons plus conscience de notre fragilité individuelle mais aussi collective, d´inspirer ton Église à vivre plus dans l'amour de tous et surtout des plus fragiles. Toi qui, même au plus fort des orages, veilles sur ton Église, lui indique sa mission et lui donnes souffle, soit béni pour l'éternité.

Amen.


Le Carême est un temps de conversion. Le publicain de l'Évangile est pour nous un modèle, il a mis en Toi, Seigneur, sa confiance, disant: "Ô Dieu, prends pitié du pécheur que je suis" (Luc 18, 13). Paradoxalement, le péché est un tremplin vers l'espérance: oui, Toi, tu viens donner le salut, nous espérons en Toi. Avec Marie, je t'offre cette journée pour l'intention du Pape François ce mois-ci: pour que l’Église en Chine persévère dans la fidélité à l’Évangile et grandisse dans l’unité. Je m'offre à toi pour vivre de l'unité que Tu donnes. Là où grandit la discorde, que nous fassions l'unité. Notre Père...



Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  FR-Evangile-Illustre-2015-03-14-2019-03-30


L'ÉVANGILE DU JOUR du Samedi 21/3/2020


« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé » (Lc 18, 9-14)

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »


MÉDITER AVEC LES CARMES


Deux hommes prient le même Seigneur, dans le même temple. Et pourtant quelle différence dans la connaissance du vrai Dieu, quelle différence d'authenticité dans la prière !

Pour le pharisien, la prière n'a qu'un pôle : le moi satisfait et sécurisé. Cet homme est, à ses yeux, le seul intact, le seul digne, l'artisan de sa propre perfection.

"Les autres" se laissent compromettre avec l'argent ; "les autres" connaissent des aventures avec la femme d'autrui ; "les autres" trempent dans des affaires injustes. D'autres encore, comme ce publicain, sont entrés dans le système fiscal de l'occupant, et leur métier leur salit les mains. Tandis que lui, le "séparé", l'homme à part, est demeuré inentamé, inattaquable.

Mais il confond la paix du cœur et l'autojustification. Pour lui la sainteté consiste à coïncider avec une image gratifiante de lui-même, à remplir les cases qu'il a lui-même tracées.

Il est le seul digne de l'amour de Dieu, ou du moins il a besoin d'être le seul à capter son estime. Il lui faut éliminer les autres pour se sentir aimé du Seigneur ; et dès lors l'autre n'est plus le frère, mais le coupable. Il n'a jamais su "être-avec" les autres devant Dieu, et pour se sentir vivre, il lui faut se percevoir comme en dehors de la destinée commune. L'insécurité n'a plus de sens pour lui : il a mis Dieu à son service, il l'a satellisé, à portée de son orgueil.

Désormais toute son assurance repose sur ses œuvres : ses comptes pour le Temple sont en règle, et, une fois la dîme versée, il se sent tranquille pour user de tout le reste comme bon lui semble. Par ailleurs ses jeûnes réguliers le rassurent sur la possession qu'il a de lui-même et le confirment dans son impression d'équilibre et de réussite.

Le plus étrange est que de tout cela il parvienne à faire une prière : "Je te rends grâces, Seigneur, d'être l'unique à tes yeux ; je te rends grâces de m'avoir élu pour être à part ; je te rends grâces de n'être pas comme le reste des hommes ; je te rends grâces de la lumière que tu me donnes sur moi-même et sur les autres."

Non content d'introduire dans sa prière tous ses mépris, toutes ses agressivités, non content d'écraser les autres pour se pousser devant Dieu au premier rang, il va s'imaginer que Dieu l'aurait choisi en excluant les autres, comme si le cœur de Dieu était trop petit pour aimer aux dimensions du monde.

Le publicain, lui, ne vient pas au Temple pour trouver en Dieu un témoin de sa réussite, mais un confident de sa misère. Il se tient à distance, comme un homme qui n'aurait pas droit à l'amour de Dieu ; et pourtant il est venu car il sait que l'amour n'est pas une question de droit.

Il n'ose pas lever les yeux, de peur de rencontrer un regard qu'il ne saurait supporter, le regard de Dieu, chargé d'amour, mais d'un amour tellement immérité ! Il ne songe même pas à se comparer aux autres, car une première comparaison déjà l'a rendu humble, celle de sa vie lourde et lâche, fausse et mesquine, avec ce qu'il pressent de la bonté de Dieu.

Il a rejoint le sens du péché, qui ne consiste pas à nous imaginer criminel ni à nous charger de misères plus ou moins artificielles, mais à reconnaître humblement, avec une sorte d'évidence, combien le mensonge s'est installé dans nos vies, combien nous avons perdu la hâte du Royaume et combien peu nous savons aimer.

C'est alors que peut monter la vraie prière, celle qui traverse le dépit orgueilleux et exprime la vraie conversion, l'authentique retournement vers Dieu : "Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis !"

"Qui s'abaisse sera élevé" : c'est le Seigneur qui l'a promis, et c'est lui qui le fera. Il saura restaurer dans son amour et élever tout près de lui, sur la même croix et dans la même gloire, ceux qui pour lui se seront abaissés dans l'humilité, la douceur et le service.

C'est notre espérance, et ce sera son œuvre.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Parabole-du-pharisien-et-du-publicain


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Date  : Samedi 10 novembre 29
Lieu   : Jéricho
Livre  : Tome 8 - 523.7 - 3ème année vie publique


      (…) Ecoutez cette autre parabole pour comprendre ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu. Elle vous enseignera à vous corriger d’une pensée qui n’est pas bonne, mais que beaucoup partagent. La plupart des hommes se jugent eux-mêmes et, comme un homme sur mille est vraiment humble, il se produit que l’homme se croit le seul parfait, alors que chez le prochain, il remarque des péchés par centaines.

      Un jour, deux hommes qui étaient allés à Jérusalem pour affaires, montèrent au Temple, comme il convient à tout bon juif chaque fois qu’il met les pieds dans la Cité sainte. L’un était pharisien, l’autre publicain. Le premier était venu percevoir les revenus de certains magasins et faire ses comptes avec ses intendants qui habitaient dans les environs de la ville. L’autre venait verser les impôts perçus et demander pitié au nom d’une veuve qui ne pouvait payer la taxe de sa barque et des filets, car la pêche, faite par l’aîné des fils, suffisait à peine à donner à manger à ses nombreux autres enfants.

      Avant de monter au Temple, le pharisien était passé chez les tenanciers des magasins et avait jeté un coup d’œil sur ces commerces qu’il avait vus remplis de marchandises et d’acheteurs. Il s’était réjoui, avait appelé le tenancier du lieu et lui avait dit :

      “ Je vois que tes affaires prospèrent.

      – Oui, grâce à Dieu, je suis content de mon travail. J’ai pu augmenter le stock de marchandises, et j’espère faire encore mieux. J’ai amélioré le magasin ; l’an prochain, je n’aurai pas les dépenses de bancs et d’étagères et j’aurai donc un plus grand profit.

      – Bien ! Bien ! J’en suis heureux ! Combien paies-tu pour cet endroit ?

      – Cent didrachmes par mois. C’est cher, mais la situation est bonne…

      – Tu l’as dit : la situation est bonne. Par conséquent, je double la redevance.

      – Mais, seigneur ! s’écria le marchand, de cette manière, tu m’enlèves tout profit !

      – C’est juste. Dois-je peut-être t’enrichir à mes dépens ? Vite ! Ou bien tu me donnes tout de suite deux mille quatre cents didrachmes, ou bien je te mets dehors, et je prends la marchandise. Ce lieu est à moi, et j’en fais ce que je veux. ”

      Ainsi fit-il pour le premier, le second, le troisième de ses tenanciers, doublant pour tous la redevance, restant sourd à toute prière. Comme le troisième, chargé de famille, voulait résister, il appela les gardes et fit poser les scellés en jetant le malheureux dehors. De retour dans son palais (…)



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 15:23

C'est le dimanche de Lætare (Se réjouir): l'Église reçoit comme Bonne Nouvelle la guérison de l'aveugle-né (Jn 9). Cet homme, que Jésus guérit, reçoit sans doute une mission, puisque le Seigneur l'a envoyé "se laver à la piscine de Siloé – ce qui signifie : Envoyé". Et moi, quelle est ma mission aujourd'hui? Seigneur, où m'envoies-tu? (Moment de silence intérieur.) Que l'Esprit Saint fasse de moi un apôtre par la prière, disponible pour la mission. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.


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L'ÉVANGILE DU JOUR du Dimanche 22/3/2020
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » (Jn 9, 1-41)
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : ‘Va à Siloé et lave-toi.’ J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’, votre péché demeure. »
MÉDITER AVEC LES CARMES

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Les Pharisiens, les parents, l'aveugle: trois réactions différentes au miracle que Jésus accomplit, trois attitudes différentes devant Jésus, lumière du monde.
Les Pharisiens s'enferment de plus en plus dans leur refus.
Au début, ils semblent admettre le fait de la guérison : "Comment as-tu recouvré la vue ? Que dis-tu de celui qui t'a ouvert les yeux ?" ; mais ensuite les plus hostiles accaparent le débat et jettent le doute dans l'esprit des gens : "Après tout, qu'est-ce qui nous prouve qu'il était vraiment aveugle ?"
Lors du dernier interrogatoire, ils ne cherchent plus du tout la vérité. Ils tentent seulement de prendre l'hom­me en défaut, en lui faisant répéter les détails du miracle : "Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ?" ; et ils finissent par insulter le témoin. Ils le rendent même coupable de son malheur : "Tu n'es que péché depuis ta naissance, et tu viens nous faire la leçon !"
C'est le drame des Pharisiens : ils croient voir et se ferment à la lumière ; ils croient savoir, et ils le répètent :
"Cet homme ne vient pas de Dieu (puisqu'il guérit le jour du sabbat)". "Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur !" "Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse !"
Ils croient savoir, mais deviennent aveugles !
Ne leur jetons pas la pierre. Regardons plutôt ce qu'est devenue dans notre vie, dans notre cœur, la foi de notre jeunesse, et ce que nous faisons, quotidiennement, de la lumière de Jésus.
Notre monde, si beau pourtant, est malade, et il suffit d'ouvrir la télévision ou les journaux pour mesurer à quelle vitesse les ténèbres reviennent dans nos pays et dans nos sociétés, et combien les hommes, responsables ou non, s'aveuglent sur les grands enjeux d'aujourd'hui et de demain.
Jésus propose sa lumière, une lumière toujours douce, mais toujours exigeante; et nous nous accrochons à des habitudes de vie ou à des modes de pensée!
Jésus, aujourd'hui encore, "travaille"(5,17) pour illuminer le monde; mais son message rencontre en nous le doute, la routine, et parfois l'ironie.
Même les parents de l'aveugle ont biaisé avec la vérité :
"Nous sommes certains que c'est bien notre fils et qu'il est né aveugle. Comment maintenant il voit, nous l'ignorons ! Qui lui a ouvert les yeux, nous l'ignorons ! Interrogez-le : il est assez grand ; qu'il réponde de lui-même !"
Les Pharisiens disaient : "Nous savons !"
Les parents disent : "Nous ignorons", et nous ne voulons pas savoir.
Quoi ! Leur fils est guéri après tant d'années de cécité, et ils ne veulent pas savoir ! Ils refusent de se compromettre pour lui ! Et cela pour ne pas perdre leur place dans la synagogue ou l'estime de leur quartier !
Comme elle nous rend lâches, la peur, même parfois ceux que nous aimons …
Mais c'est l'attitude de l'aveugle qui doit nous parler davantage au cours de cette montée vers la lumière de Pâques.
D'abord il n'a rien dit. Il a perçu la présence de Jésus devant lui, sans le voir.
Il a entendu ensuite des paroles étranges : "Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde". Mais à quoi bon parler de lumière à un aveugle-né ?
C'est alors qu'il a senti la boue appliquée sur ses yeux, comme si Jésus voulait signifier par là : "Le Créateur a fait l'homme avec la glaise du sol, et moi je le recrée avec un peu de boue".
Et l'aveugle a obéi. Toujours sans rien voir. Il s'est rendu à la piscine de Siloah, la piscine de l'Envoyé, il s'est lavé à la piscine indiquée par Jésus, l'Envoyé de Dieu.
Là encore, rien. Mais au retour, il voyait. Alors il s'est mis en route vers la lumière, vers la source de sa lumière, vers la connaissance de Jésus.
Et ses paroles reflètent bien l'itinéraire de sa foi : il parle d'abord de l'homme qu'on appelle Jésus ; un peu après, il dit : "C'est un prophète !" ; et plus tard il réplique hardiment aux Pharisiens : "Si cet homme n'était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire !"
Quelques instants encore, et l'homme voit enfin, de ses yeux, de ses yeux guéris, Jésus, qui lui a donné pour la première fois la lumière, et même une double lumière: la lumière des yeux et la lumière de la foi.
Et une fois de plus, c'est Jésus qui prend les devants : "Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé. Il vint alors le trouver et lui dit : "Crois-tu, toi, au Fils de l'homme ?" ; autrement dit : "Crois-tu à celui qui vient du ciel pour rassembler les hommes en un royaume pour le Père ?"
Et lui de répondre : "Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ?" - "Eh bien, tu l'as vu; c'est lui qui te parle".
C'est notre prière à nous aussi, sauvés de nos ténèbres par Jésus, illuminés au baptême, et compromis courageusement par notre fidélité à l'Évangile :
"Qui es-tu, Seigneur ? Au milieu de ma vie, au début de ma vie, en cette fin de ma vie, révèle-toi à moi, pour que ma foi te réponde !"
L'homme dit : "Je crois, Seigneur" ; et il se prosterna devant lui. 


DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  412c1d18-e1bd-4439-8987-8137ef29dca6

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  La-guerison-d-un-aveugle

Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Faba4e53-07d3-4fa2-b038-ba5b55ecb8b5  Date
Samedi
13 octobre 29
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  0c541dc9-30eb-41e3-8a09-c49239e42270 Lieu
Jérusalem
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 8 - 510.2
3ème année vie publique


       – Maître, observe-le. Il a les paupières soudées, ou plutôt il n’a pas de paupières. Son front rejoint ses joues sans aucune cavité et il semble ne pas avoir de globes oculaires dessous. Il est né ainsi, le malheureux, et il mourra de même sans avoir vu une seule fois la lumière du soleil ni le visage d’un homme. Maintenant, Maître, dis-moi : pour être ainsi puni, il a certainement péché. Mais s’il est né aveugle, comme c’est certain, comment peut-il avoir péché avant de naître ? Ce sont ses parents qui ont péché, et Dieu les a punis en le faisant naître comme ça ? »
       Les autres apôtres, Isaac et Marziam, se serrent près de Jésus pour entendre sa réponse. Deux habitants de Jérusalem de condition aisée qui se tenaient un peu en arrière de l’aveugle pressent le pas, comme attirés par la haute taille de Jésus, qui domine la foule. Parmi eux se trouve Joseph d’Arimathie : il ne s’approche pas, mais, adossé à un portail élevé sur deux marches, il tourne les yeux vers tous les visages pour les observer.
       On entend clairement la réponse de Jésus dans le silence qui s’est fait :
       « Ni lui ni ses parents n’ont péché plus que ne pèche tout homme : peut-être moins encore, car la pauvreté est souvent un frein au péché. Mais il est né ainsi pour que, une fois encore, soient manifestées en lui la puissance et les œuvres de Dieu. Je suis la Lumière venue dans le monde pour que les hommes, qui ont oublié Dieu ou perdu son image spirituelle, voient et se souviennent, et pour que ceux qui cherchent Dieu, ou lui appartiennent déjà, soient confirmés dans la foi et dans l’amour. Le Père m’a envoyé pour que, dans le temps qui est encore accordé à Israël, je complète la connaissance de Dieu en Israël et dans le monde. Il me faut donc accomplir les œuvres de Celui qui m’a envoyé pour témoigner que je peux ce que lui peut, parce que je suis un avec lui, et pour que le monde sache et voie que le Fils n’est pas dissemblable du Père ; ainsi pourra-t-il croire en moi pour ce que je suis. Après viendra la nuit pendant laquelle on ne peut plus travailler, la ténèbre, et celui en qui mon signe et la foi en moi ne se seront pas gravés, ne pourra plus le faire dans les ténèbres et la confusion, la douleur, la désolation et la ruine qui couvriront ces lieux et étourdiront les âmes par le débordement des peines. Mais, tant que je suis dans le monde, je suis lumière et témoignage, parole, chemin et vie, sagesse, puissance et miséricorde. 510.3 Va donc chercher l’aveugle et amène-le ici.
       – André, vas-y, je veux rester là et voir ce que fait le Maître » répond Judas en montrant Jésus.
       Celui-ci s’est penché sur le chemin poussiéreux, a craché sur un petit tas de terre et est en train de délayer avec le doigt la poussière dans la salive pour former une boulette de boue. Pendant qu’André, toujours serviable, va chercher l’aveugle - qui est sur le point de tourner dans le petit chemin où se trouve la maison de Joseph de Séphoris -, Jésus étend la boue sur ses deux index en restant ainsi, mains tendues, comme le prêtre pendant la messe. Cependant, Judas quitte sa place pour dire à Matthieu et à Pierre :
       « Venez ici, vous qui n’êtes pas grands, vous verrez mieux.
       Puis il se met derrière tout le monde, presque caché par les fils d’Alphée et par Barthélemy, qui sont grands.
       André revient en tenant par la main l’aveugle, qui s’époumone :
       « Je ne veux pas d’argent. Laisse-moi partir. Je sais où se trouve celui qu’on appelle Jésus, et je vais pour demander… »
       – C’est Jésus qui est devant toi » lui dit André en s’arrêtant devant le Maître.
       Contrairement à son habitude, Jésus ne pose aucune question à l’homme. Il lui étend aussitôt sur les paupières closes un peu de la boue qu’il a sur les index, et il lui ordonne :
       « Maintenant, rends-toi le plus vite possible à la citerne de Siloé, sans t’arrêter pour parler avec quelqu’un. »
       L’aveugle, le visage barbouillé de boue, reste un instant perplexe et il ouvre les lèvres pour parler, puis il referme la bouche et obéit. Il commence par marcher lentement comme s’il était pensif ou bien déçu, puis il presse le pas en rasant le mur avec son bâton, de plus en plus vite, autant que le peut un aveugle, peut-être davantage, comme s’il se sentait guidé…
       Les deux habitants de Jérusalem ont un rire sarcastique et partent en hochant la tête. Joseph d’Arimathie - et cela m’étonne - les suit sans même saluer le Maître, ce qui le fait revenir sur ses pas, c’est-à-dire vers le Temple, alors qu’il venait de là. Ainsi, tant l’aveugle que les deux hommes et Joseph d’Arimathie, se dirigent vers le sud de la ville, tandis que Jésus tourne vers l’ouest. Et je le perds de vue, car la volonté du Seigneur me fait suivre l’aveugle et ceux qui l’escortent.
       Après avoir passé Bézéta, ils s’engagent tous dans la vallée qui sépare le mont Moriah du mont Sion - il me semble l’avoir entendu appeler Tiropéon à d’autres occasions - et la parcourent dans toute sa longueur jusqu’à Ophel, le longent, sortent sur la route qui mène à la fontaine de Siloé, en restant toujours dans cet ordre : d’abord l’aveugle qui doit être connu dans ce quartier populaire, puis les deux hommes, et en dernier lieu, à quelque distance, Joseph d’Arimathie.
       Joseph s’arrête près d’une maisonnette insignifiante, à demi cachée par une haie de buis qui fait saillie en contournant son jardinet. Mais les deux hommes s’avancent tout près de la fontaine. Ils observent l’aveugle qui s’approche avec précaution du vaste bassin et, en tâtant le mur humide, plonge une main qu’il retire toute ruisselante. Puis il se lave les yeux à trois reprises. La troisième fois, il presse aussi sur son visage l’autre main en laissant tomber son bâton et en poussant un cri comme s’il souffrait.
       Puis il retire lentement ses mains et son cri de douleur se fait cri de joie :
       « Oh ! Très-Haut ! Je vois ! »
       Il se jette à terre, comme vaincu par l’émotion, met ses mains sur ses yeux pour les protéger, les serre contre ses tempes, à la fois impatient de voir, mais gêné par la lumière, tout en répétant :
       « J’y vois ! J’y vois ! C’est donc cela, la terre ! La lumière ! L’herbe, dont je ne connaissais que la fraîcheur… »
       Il se lève tout en restant courbé, comme quelqu’un qui porte un poids, le poids de sa joie, va au ruisselet qui évacue le trop-plein d’eau et le regarde couler, scintillant et riant… Il murmure :
       « Et ceci, c’est l’eau… Voilà ! C’est ainsi que je la sentais entre mes doigts (il y plonge la main) froide et coulante, mais je ne la connaissais pas… Ah ! qu’elle est belle ! Comme tout est beau ! »
       Il lève la tête et voit un arbre… il s’en approche, le touche, tend la main, attrape une petite branche, l’observe en riant. Puis, abritant ses yeux de la main, il regarde le ciel, le soleil, et deux larmes tombent de ses paupières vierges qu’il a ouvertes pour contempler le monde… Il baisse alors les yeux sur l’herbe où une fleur se balance sur sa tige et aperçoit son image que reflète l’eau du ruisselet. Il se dévisage et dit :
       « Voilà à quoi je ressemble ! »
       Il observe avec étonnement une tourterelle venue boire un peu plus loin, puis une chevrette qui arrache les dernières feuilles d‘un rosier sauvage, enfin une femme qui vient à la fontaine avec un bébé sur son sein. Et cette femme lui rappelle sa mère, sa mère au visage inconnu. Alors, levant les bras au ciel, il s’écrie :
       « Sois béni, Très-Haut, pour la lumière, pour ma mère et pour Jésus ! »
       Puis il part en courant, abandonnant là son bâton désormais inutile…




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 15:29

La semaine a commencé hier dans la force de Jésus Ressuscité. Oui, de Jésus émane une force, celle de la Résurrection. Ce mois-ci, le Réseau de prière du Pape se tourne vers l'Eglise en Chine, habitée par la force de Jésus ressuscité. Aujourd'hui l'Évangile de Saint Jean relate son deuxième miracle: un enfant, fils d'un officier royal, a retrouvé la santé; son père "crut, lui et toute sa maison" (Jean 4,53). Il a fait confiance. Au long de ce jour, je voudrais, comme cet homme, cultiver la confiance et la fidélité, Seigneur, et mettre ma foi en toi. Tu me précèdes: passe devant, je veux te suivre. Cœur de Jésus, j'ai confiance en toi.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  1-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Va, ton fils est vivant » (Jn 4, 43-54)
En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée. 

Lectures du jour  | Le saint du jour

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Était-il soldat ou simplement fonctionnaire ? Le texte de Jean ne permet pas de trancher. En tout cas il était au service du roi juif Hérode Antipas, et vraisemblablement juif lui-même.
Il vient de faire les trente kilomètres qui séparent Capharnaüm de Cana, dont la moitié en côtes sévères, très éprouvantes pour les marcheurs. Il a eu le courage de laisser là-bas, près du lac, son fils mourant, parce que Jésus, dit-on, opère des guérisons étonnantes. C'est du moins ce que racontent, au pays de Galilée, les pèlerins qui sont remontés de Jérusalem après la fête de Pâques.
Jésus, qui vient de remonter lui-même en passant par le puits de Jacob, ne se méprend pas sur l'accueil qu'on lui réserve : on fait fête au guérisseur, rien de plus ; on ne s'interroge ni sur son message ni sur sa personne.
La première demande du fonctionnaire s'en tient effectivement à ce que les gens racontent : "Je t'en prie, descends guérir mon fils qui se meurt !". Dans un premier temps Jésus semble écarter la demande, tout comme pour la syro-phénicienne, la femme aux petits chiens. Il semble ne voir en lui qu'un Galiléen parmi tous les autres, aussi peu ouvert que les autres à son message : "Si vous ne voyez signes et prodiges, vous ne croirez donc jamais !"
Mais l'homme insiste, avec de l'émotion dans la voix : "Seigneur, descends avant que mon petit ne meure !" ; et cette fois, c'est à un père que Jésus répond : "Va, ton fils vit !”
Et le père n'insiste plus. Il ne réclame plus une présence physique de Jésus auprès de l'enfant. Il n'a que la parole de Jésus, mais il reprend la route. Il a commencé à croire sans avoir encore rien vu.
Plusieurs heures après, dans la grande descente, il trouve ses serviteurs qui lui apprennent ce qu'il sait déjà : "Ton fils vit !" Ils arrivent avec la certitude de l'expérience, et ils trouvent chez cet homme la certitude de la foi. Eux ont vu, lui a cru.
En dialogue avec le père, ils vont découvrir que la guérison, qu'ils croyaient fortuite, était en réalité l'effet, à distance, d'une parole recréatrice de Jésus.
En dialogue avec ses serviteurs, l'homme va pouvoir mesurer la délicatesse de Jésus : le Messie, qui fait advenir son salut dans l'espace du monde, laisse des repères dans le temps des hommes, pour que celui qui a cru ne puisse plus douter. Désormais la septième heure sera un rendez-vous de sa foi.
Quant à nous, tant d'êtres humains nous sont confiés, que nous avons dans le cœur comme autant de fils ! Souvent nous aimerions rester auprès d'eux par l'imagination, par le souci, et tout en sympathie, même dans l'amertume de ne rien pouvoir humainement pour eux ; et il nous faut reprendre le long chemin de l'inter­cession qui nous permet d'apporter leur détresse à Jésus. Il nous faut croire alors, "de toute notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force" (Dt 6,4-6), que son amour sera toujours à l'écoute, toujours à l'œuvre.
Et quand Jésus nous a exaucés et nous a donné des signes de sa puissance, ce qui nous revient, c'est de ne pas manquer, pour l'action de grâces, le rendez-vous de la septième heure.
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  F3d9e1c1-7c32-49c9-a043-a3e0b0116103
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Mercredi
12 janvier 28
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  0c541dc9-30eb-41e3-8a09-c49239e42270 Lieu
Cana
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 2 - 151.1
2ème année vie publique
      Jésus se dirige peut-être vers le lac, il se rend sûrement à Cana. Il prend la direction de la maison de Suzanne. Ses cousins l’accompagnent.
       Arrivés à la maison, ils se reposent et se restaurent. Les parents et les amis de Cana l’écoutent comme on devrait toujours le faire. Jésus instruit simplement ces braves gens et console l’époux de Suzanne – qui doit être malade car elle n’est pas là et j’entends qu’on parle avec insistance de ses souffrances –. C’est alors qu’entre un homme bien vêtu qui se prosterne aux pieds de Jésus.
       « Qui es-tu ? Que veux-tu ? »
       Pendant que cet homme soupire et pleure, le maître de maison tire Jésus par un pan de son vêtement et lui chuchote :
       « C’est un officier du Tétrarque. Ne t’y fie pas trop.
       – Parle donc. Que veux-tu de moi ?
       – Maître, j’ai appris que tu es revenu. Je t’attendais comme on attend Dieu. Viens tout de suite à Capharnaüm. Mon fils est couché, tellement malade que ses heures sont comptées. J’ai vu Jean, ton disciple. C’est par lui que je sais que tu venais ici. Viens, viens tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard.
       – Comment ? Toi qui es au service de celui qui persécute le saint d’Israël, comment peux-tu croire en moi ? Vous ne croyez pas au Précurseur du Messie. Alors comment pouvez-vous croire au Messie ?
       – C’est vrai. Nous péchons par incrédulité et par cruauté. Mais aie pitié d’un père ! Je connais Kouza et j’ai vu Jeanne. Je l’ai vue avant et après le miracle, et j’ai cru en toi.
       – Oui, vous êtes une génération si incrédule et perverse que, sans signes et sans prodiges, vous ne croyez pas. Il vous manque la première qualité indispensable pour obtenir le miracle.
       – C’est vrai ! C’est tout à fait vrai ! Mais, tu le vois… Je crois en toi à présent et, je t’en prie : viens, viens tout de suite à Capharnaüm. Je te ferai trouver une barque à Tibériade pour que tu viennes plus rapidement. Mais viens avant que mon enfant ne meure ! »
       Bouleversé, il pleure.
       « Je ne viens pas pour l’instant. Mais va à Capharnaüm. Dès maintenant ton fils est guéri et il vit.
       – Que Dieu te bénisse, mon Seigneur. Je crois. Mais comme je veux que toute ma maison te fasse fête, viens ensuite chez moi, à Capharnaüm.
       – Je viendrai. Adieu. Que la paix soit avec toi. »
       L’homme sort en hâte et on entend aussitôt après le trot d’un cheval. (…)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 15:33

"Veux-tu être guéri?" demandait Jésus à un malade (Jean 5, 6). Le Seigneur ne veut pas entrer dans le monde par effraction; il ne vient pas dans nos vies avec une force brutale. Il frappe à la porte, il nous invite à nous recevoir de lui. Il suscite notre désir: "Veux-tu être guéri?" Oui, Seigneur, je veux quitter ma maladie, que je connais, qui me rassure peut-être, mais qui m'empêche aussi d'être pleinement dans la vie et la paix. Je te confie mon espérance. Jésus, reçois l'offrande de ma vie.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  2-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR du Mardi 24/3/2020
« Aussitôt l’homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Jésus aurait pu dire : "Je n'irai jamais dans ce lieu" car à la piscine de Béthesda la religion était souvent mêlée de magie, et l'on y vénérait, autant que Yahweh, Asklépios, le dieu grec de la guérison. Or Jésus a tenu justement à témoigner de la miséricorde de Dieu au bord de cette piscine où les malheureux, pour garder un espoir, se con­tentaient d'un amalgame de croyances.
C'est Jésus lui-même qui prend l'initiative. Non seulement l'homme ne demande rien, mais il s'en ira guéri, sans même savoir le nom de son guérisseur.
"Veux-tu être guéri ?", demande Jésus et, comme souvent dans l'Évangile de Jean, l'homme se méprend d'abord sur ses paroles. Pour ce paralysé, être guéri supposerait une triple chance : il faudrait que l'eau bouillonne, qu'il soit présent à ce moment-là, qu'il trouve quelqu'un pour le plonger dans l'eau.
"Guérir, ce n'est pas pour moi", pense l'homme ; et pourtant il revient, depuis des années, sans se résigner, sans se décourager, sans renoncer à l'espérance.
"Veux-tu être guéri ?", nous demande Jésus ; et nous comprenons : "Veux-tu que je te guérisse, tout de suite, et chaque jour ?". Si c'est Jésus qui nous guérit, alors ce n'est plus une question de chance, mais une question de foi, et il nous suffit d'obéir aux trois ordres de Jésus : "lève-toi" ; "prends ton grabat" ; "marche".
"Lève-toi !" - C'est pour nous tout un programme. Il nous faut quitter le grabat, signe de la paralysie, de la puissance et de la dépendance, et accepter de vivre debout, menacés, vulnérables, certes, mais restaurés dans notre dignité et dans notre autonomie d'êtres libres.
Ce serait si facile, parfois, de se faire porter par les autres, et d'imposer aux autres le poids de nos misères et de notre inertie ! Il serait si tentant de nous installer dans nos paralysies spirituelles !
"Prends ton grabat" ; car ta guérison sera définitive. Tu n'auras pas à revenir auprès de la piscine ; tu n'auras plus en vouloir aux autres, jamais là au bon moment ! Emporte le signe de ta servitude. Renonce pour toujours à te faire porter. Et ne laisse, sous tes yeux et sous les yeux des autres, aucune trace de ton infirmité.
"Marche".  Mets en œuvre ta nouvelle liberté et la santé que moi, je te donne. Marche, et témoigne, chemin faisant, que moi, Jésus, je fais les œuvres qui n'appartiennent qu'à Dieu, les œuvres que Dieu lui-même n'interrompt pas le jour du sabbat : je donne la vie et j'accueille dans la vie éternelle.
Pour être guéris par Jésus, sur la route de notre Exode, il nous suffit de faire, avec sa force à lui, ces trois choses toutes simples que nous finissions par croire impossibles : Nous lever à son appel, emporter une bonne fois toutes les tristesses de notre passé, marcher avec la certitude d'être aimés de Celui qui nous sauve.
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Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Faba4e53-07d3-4fa2-b038-ba5b55ecb8b5  Date
Samedi
20 mai 28
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  0c541dc9-30eb-41e3-8a09-c49239e42270 Lieu
Jérusalem
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 2 - 225.3
2ème année vie publique
       (…) Jésus regarde tout autour et voit sur un grabat un paralytique qui pleure doucement. Il s’en approche, se penche et le caresse en lui demandant :
       « Tu pleures ?
       – Oui. Personne ne pense jamais à moi. Je reste ici, je reste ici, tous guérissent, moi, jamais. Cela fait trente-huit ans que je suis sur le dos. J’ai tout dépensé, les miens sont morts, et maintenant je suis à la charge d’un parent éloigné qui me porte ici le matin et me reprend le soir… Mais comme cela lui pèse de le faire ! Oh ! Je voudrais mourir !
       – Ne te désole pas. Tu as eu tant de patience et de foi ! Dieu t’exaucera.
       – Je l’espère… mais il me vient des moments de découragement. Toi, tu es bon, mais les autres… Celui qui est guéri pourrait, par reconnaissance pour Dieu, rester ici pour secourir ses pauvres frères…
       – Ils devraient le faire, en effet. Mais n’aie pas de rancœur. Ils n’y pensent pas, ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est la joie de la guérison qui les rend égoïstes. Pardonne-leur…
       – Tu es bon, toi. Tu n’agirais pas ainsi. Moi, j’essaie de me traîner avec les mains jusque-là, lorsque l’eau du bassin s’agite. Mais il y a toujours quelqu’un d’autre pour me passer devant et je ne puis rester près du bord, on me piétinerait. Et même si je restais là, qui m’aiderait à descendre ? Si je t’avais vu plus tôt, je te l’aurais demandé…
       – Veux-tu vraiment guérir ? Alors, lève-toi, prends ton lit et marche ! »
       Jésus s’est redressé pour donner cet ordre et il semble qu’en se relevant, il relève aussi le paralytique, qui se met debout, puis fait un, deux, trois pas, comme s’il n’y croyait pas, derrière Jésus qui s’éloigne. Et comme il marche vraiment, il pousse un cri qui fait se retourner tout le monde.
       « Mais qui es-tu ? Au nom de Dieu, dis-le-moi ! L’ange du Seigneur, peut-être ?
       – Je suis plus grand qu’un ange. Mon nom est Pitié. Va en paix. »
       Tous s’attroupent. Ils veulent voir. Ils veulent parler. Ils veulent guérir. Mais les gardes du Temple accourent – je crois qu’ils surveillent aussi la piscine – et dispersent par des menaces cette assemblée bruyante.
       Le paralytique prend son brancard – deux barres montées sur deux paires de petites roues et une toile usée clouée sur les barres – et il s’en va, tout heureux, en criant à Jésus :
       « Je te retrouverai. Je n’oublierai pas ton nom ni ton visage. »
Lire le récit en entier



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:04

C'est aujourd'hui la fête de l'Annonciation: "Réjouis-toi, Marie!" Avec Marie, j'offre au Seigneur ma journée, mes joies et mes peines et me rends disponible comme elle. M'offrir au Seigneur, qu'est-ce que cela veut dire? Que je me glisse dans la grande famille de ceux qui accueillent Jésus dans leur coeur pour le donner au monde, et porter avec lui sa mission de compassion. Aujourd'hui, en Eglise, je m'unis à mes frères et sœurs de Chine et en pensant à eux, je veux vivre l'unité, surmonter les divisions, déjà autour de moi, et par ricochet... jusqu'en Chine. Jésus, j'ai confiance en toi.


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L'ÉVANGILE DU JOUR DU MERCREDI 25/3/2020
« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38)
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. 

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Par plusieurs traits l'annonce faite à Marie rappelle les récits des manifestations de Jésus après sa résurrection. Dans les récits d'apparition de Jésus, trois éléments reviennent en effet comme des constantes : Le Christ prend l'initiative de la rencontre ; le Christ se fait reconnaître, mais cette reconnaissance est difficile ; le Christ confie lui-même une mission à celui ou à celle qu'il visite.
Ici de même, dans le récit de l'Annonciation : Dieu - par son messager - prend l'initiative d'une visite à Nazareth, Dieu confie à sa servante une mission inouïe... mais l'un des éléments se trouve comme inversé : ce n'est plus Marie qui doit - difficilement - reconnaître son Dieu qui lui parle, c'est Dieu lui-même qui - par la voix de Gabriel - proclame com­ment elle est connue de lui : "Tu es comblée de grâce", "Le Seigneur est avec toi", "Tu as trouvé grâce auprès de Dieu !"
C'est cette assurance donnée par le Seigneur, cette reconnaissance de ce qu'elle est pour lui, qui donne à Marie la force et l'audace d'entrer par toute elle-même dans son plan de salut : l'enfant qu'elle va mettre au monde sera le Fils du Très-Haut ; la puissance de l'Esprit saint la prendra pour cela sous son ombre.
Tout cela sera possible, puisqu'elle est connue, aimée de Dieu et choisie par lui. La grandeur de sa mission pourrait être paralysante, mais Dieu l'a reconnue pour sa servante, et dès lors tout est dit. La révélation qui lui est faite de ce qu'elle est pour Dieu ne troublera ni son humilité ni sa paix, car Dieu, là aussi, prend les devants : "Sois sans crainte, Marie !"
"Sois sans crainte !". Cette consigne de l'Ange à Marie, cet encouragement du Seigneur a chacun de nous, vient balayer de notre vie bien des réflexes de peur et bien des timidités face à l'œuvre de Dieu. Certes, nous n'avons pas reçu pour mission de modeler au Fils de Dieu un corps humain ; mais une responsabilité très réelle est confiée à toute vraie servante et à tout serviteur de Dieu à l'égard de tous ceux dont le Christ fait son Corps, car rien n'est impossible à Dieu quand il décide de nous associer à la victoire de Jésus et à son œuvre de vie.
"Sois sans crainte !", nous redit le Dieu de notre appel ; "écarte de ton cœur tous les retours paralysants sur le passé ; lâche courageusement les misères du présent, que j'ai déjà pardonnées, et détourne tes yeux de toute angoisse pour l'avenir, puisque je suis et serai avec toi".
Puisque Jésus a pris l'initiative de nous appeler au service du Royaume, puisque sa mission est là, urgente, cachée et splendide, puisque déjà il s'est manifesté et nous a reconnus pour siens, ne craignons pas de redire pour nous-mêmes, au moment de la prière et du fond de notre pauvreté, ces mots de l'Ange que Marie la servante a si souvent repris pour en nourrir à la fois son espérance et son humilité : Tu es comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
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Mercredi
21 février de l'an -5
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Nazareth
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Tome 1 - 17.8
Naissance et vie cachée
Enseignement de Marie :
       Lorsque j’eus compris la mission à laquelle Dieu m’appelait, je fus comblée de joie ; de joie, mon cœur s’ouvrit comme un lys fermé, et il en sortit le sang qui servit de terreau au Germe du Seigneur.
       Joie d’être mère.
       Je m’étais consacrée à Dieu dès mon plus jeune âge, car la lumière du Très-Haut m’avait éclairée sur la cause du mal du monde, et j’avais voulu, pour autant que c’était en mon pouvoir, effacer en moi l’empreinte de Satan.
       J’ignorais que j’étais sans tache. Je ne pouvais l’imaginer. Cette seule pensée aurait été de la présomption, de l’orgueil, car, étant née de parents humains, il ne m’était pas permis de penser que c’était moi l’Elue appelée à être l’Immaculée.
       L’Esprit de Dieu m’avait instruite sur la douleur du Père devant la corruption d’Eve qui, alors qu’elle était une créature de grâce, avait voulu s’abaisser au niveau d’une créature inférieure. J’avais le désir d’adoucir cette douleur en élevant ma chair à une pureté angélique par la volonté de me garder inviolée de toute pensée, de tout désir et de tout contact humain. Mon cœur ne battrait que pour mon Dieu, mon être tout entier ne serait qu’à lui. Mais si je ne connaissais pas la fièvre brûlante de la chair, il y avait encore le sacrifice de ne pas être mère.
       Exempte de tout ce qui maintenant l’abîme, la maternité avait aussi été accordée à Eve par le Père créateur. Sans la pesanteur de la volupté, comme cette maternité était douce et pure ! J’en ai fait l’expérience ! De quoi Eve ne s’est-elle pas appauvrie en renonçant à cette richesse ! Plus que de l’immortalité ! Que cela ne vous paraisse pas exagéré. Mon Jésus et moi, sa Mère, avec lui, nous avons connu la langueur de la mort. Pour ma part, le doux affaiblissement d’une personne fatiguée qui s’endort, et lui l’atroce anéantissement du condamné. La mort est donc survenue pour nous aussi. Mais la maternité sans violation d’aucune sorte, je suis seule à l’avoir connue, moi la nouvelle Eve, afin de pouvoir dire au monde quelle est la douceur du sort de la femme appelée à être mère sans souffrance aucune. Et le désir de cette maternité pure pouvait exister et existait réellement dans la vierge toute donnée à Dieu, parce qu’elle fait la gloire de la femme. Si en outre vous pensez au grand honneur dans lequel les Juifs tenaient la femme mère, vous imaginerez d’autant mieux quel avait été mon sacrifice en acceptant par mon vœu cette privation.
       Or la Bonté éternelle accorda ce don à sa servante sans m’ôter la pureté dont j’avais été revêtue pour devenir une fleur sur son trône. Et j’exultais de la double joie d’être mère d’un homme et mère de Dieu.
       Joie d’être celle par qui la paix réconciliait le Ciel avec la terre.
       Oh ! Avoir désiré cette paix par amour de Dieu et du prochain, et savoir que c’est par mon intermédiaire à moi, pauvre servante du Tout-Puissant, qu’elle venait au monde ! Dire : “ Ô hommes, ne pleurez plus. Je porte en moi le secret qui vous rendra heureux. Je ne puis vous le révéler, parce qu’il est scellé en moi, dans mon cœur, tout comme le Fils de Dieu est enfermé dans mon sein inviolé. Mais déjà je vous l’apporte, et chaque heure qui passe rapproche le moment où vous le verrez et en connaîtrez le nom saint. ”
      Joie d’avoir rendu Dieu heureux : joie de croyante pour son Dieu empli de joie !
       Avoir ôté du cœur de Dieu l’amertume de la désobéissance d’Eve, de son orgueil, de son incrédulité !
       Mon Jésus t’a expliqué de quelle faute le premier couple s’est entaché. J’ai effacé cette faute en remontant à rebours les étapes de sa descente. L’origine de la faute se situe dans la désobéissance (…)
Lire le récit en entier



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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:07

Ah! Une journée commence. Avec Toi, Seigneur, elle sera belle. L'Évangile de ce jour me dit ce que croire veut dire: "chercher la gloire qui vient de Dieu seul", sans chercher à recevoir "notre gloire les uns des autres" (Jean 5, 44). C'est Ton regard, Seigneur, qui est source d'unité: sans Toi, nous tombons vite dans les parti-pris, les revirements, les marches arrière, les hauts et les bas, les retours de flammes. Je t'offre ma journée, Seigneur, avec Toi je veux aujourd'hui surmonter les divisions. Notre Père.


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L'ÉVANGILE DU JOUR DU JEUDI 26/3/2020
« Moi, je suis venu au nom de mon Père » (Jn 5, 31-47)
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Dans l'Évangile de Jean, après la guérison de l'infirme à la piscine de Bethesda, Jésus revendique son pouvoir sur le sabbat. Il explique : "J'ai le droit de travailler même le jour du sabbat, de même que Dieu ne cesse pas, ce jour-là, de donner la vie et de juger."
Il sent l'objection qu'on va lui faire : "Qu'est-ce qui nous prouve que tu es dans ces relations privilégiées avec Dieu ? Tu te rends témoignage à toi-même ! Ton témoignage n'est pas valable !"
Jésus répond en montrant qu'il connaît bien la Loi. Il a pour lui - comme le demande la Loi - l'appui de plusieurs témoins, et il en énumère quatre : Jean le Baptiste, les miracles qu'il accomplit comme envoyé de Dieu, les Écritures qui parlent de lui, et enfin le Père lui-même. Mais, dans la pensée de Jésus, le témoignage primordial est celui du Père, que les trois autres doivent seulement relayer et monnayer.
Le premier témoin convoqué est donc le Baptiste. Il reflète directement le témoignage du Père, puisqu'il est "un homme envoyé de Dieu pour rendre témoignage à la lumière" (Jn 1,6-7).
Les miracles de Jésus sont cités ensuite pour déposer en sa faveur. Eux aussi renvoient au témoignage du Père, car c'est le Père qui a donné à Jésus d'accomplir ces œuvres de puissance et de miséricorde. Déjà dans les évangiles synoptiques Jésus en appelait à ses œuvres, et déjà dans une réponse au Baptiste : "Jean, dans sa prison, écrit saint Matthieu, avait entendu parler des œuvres du Christ. Il lui envoya de ses disciples pour lui dire : "Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?" Jésus leur répondit : "Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent !" (Mt 11,2-4).
Les Écritures elles aussi viennent de Dieu et sont donc une autre forme du témoignage du Père. D'après le Deutéronome et le Psaume 119, elles sont la source de la véritable vie, parce qu'elles nous réfèrent au plan de Dieu, à sa volonté de réussir l'homme. Pour l'Évangile de Jean, ces mêmes Écritures débouchent sur la vie d'une manière plus radicale encore, car elles rapportent des événements et des paroles qui préparent d'avance l'avènement du Messie Fils de Dieu, et donc l'irruption de la vie en plénitude.
À la source de ces faisceaux de lumière qui convergent sur lui, Jésus place le témoignage de Dieu ; non pas seulement le témoignage solennel de la voix du Père entendue lors du baptême de Jésus : "Celui-ci est mon fils... Écoutez-le !", mais aussi le témoignage intérieur que Dieu fait entendre dans le cœur de l'homme, quand il attire les hommes vers son Fils, quand il "tire" les hommes vers son Envoyé (Jn 6,44). C'est ce témoignage du Père que refusent les ennemis de Jésus, et Jésus leur en fait reproche : "Sa parole n'habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé."
Malgré la force, malgré la convergence de tous ces témoignages, le résultat est désastreux : "Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie éternelle !". "Vous ne voulez pas", dit Jésus : le seul obstacle est donc en nous seuls, car Dieu, lui, est capable de nous donner la force en dépit de nos faiblesses, et de moduler sa lumière en fonction de nos yeux.
Aujourd'hui encore les quatre témoignages existent et nous sont proposés :
Témoignage des précurseurs, des porteurs et des porteuses de l'Évangile, qui nous montrent le Christ ;
Rencontre qui nous est offerte avec les œuvres de Jésus, avec les merveilles qu'il accomplit chaque jour pour la gloire de Dieu et le salut du monde ;
Familiarité toujours possible avec les paroles de Jésus, avec toute l'Écriture qui nous parle de lui ;
Accueil filial du témoignage du Père, que le Paraclet fait entendre à l'intime de notre cœur.
Aujourd'hui encore s'ouvrent devant nous ces routes qui nous mènent au Christ, "des chemins s'ouvrent dans notre cœur" (Ps 84,6). Avançons sans crainte : ils mènent à la vie et ils traversent tout, même la tristesse, même notre indignité, même notre faiblesse, même nos lassitudes, même nos craintes devant l'avenir. Quand Dieu s'engage, il tient promesse ; en nous donnant son Fils, il se lie à nous pour toujours.
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Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Faba4e53-07d3-4fa2-b038-ba5b55ecb8b5  Date
Samedi
20 mai 28
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  0c541dc9-30eb-41e3-8a09-c49239e42270 Lieu
Jérusalem
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 2 - 225.10
2ème année vie publique
     (…) Ce que je dis pour me rendre témoignage à moi-même ne peut être acceptable pour votre esprit incrédule qui ne veut voir en moi rien d’autre que l’homme semblable à vous tous. Il y en a aussi un autre qui me rend témoignage et que vous dites vénérer comme un grand prophète. Je sais que son témoignage est vrai, mais vous, vous qui prétendez le vénérer, vous n’acceptez pas son témoignage parce qu’il est différent de votre pensée qui s’oppose à moi. Vous ne recevez pas le témoignage de l’homme juste, du dernier prophète d’Israël parce que, quand cela ne vous convient pas, vous dites qu’il n’est qu’un homme et peut donc se tromper.
       Vous avez envoyé des gens interroger Jean dans l’espoir qu’il dirait de moi ce que vous désirez, ce que vous pensez de moi, ce que vous voulez penser de moi. Mais Jean a rendu un témoignage conforme à la vérité, et vous n’avez pu l’accepter. Puisque le prophète dit que Jésus de Nazareth est le Fils de Dieu, vous prétendez, dans le secret de vos cœurs et par crainte des foules, que le prophète est un fou, comme l’est le Christ. Moi non plus, cependant, je ne reçois pas le témoignage de l’homme, fût-il le plus saint d’Israël. Je vous dis : il était la lampe allumée et lumineuse, mais vous avez bien peu voulu profiter de sa lumière. Quand cette lumière s’est projetée sur moi, pour vous faire connaître le Christ pour ce qu’il est, vous avez laissé mettre la lampe sous le boisseau et, avant encore, vous avez dressé entre elle et vous un mur pour ne pas voir, à sa lumière, le Christ du Seigneur.
       Le Père et moi sommes reconnaissants à Jean de son témoi­gnage. Et Jean obtiendra une grande récompense pour le témoignage qu’il a rendu ; pour cette raison, il brillera au Ciel et, de tous les hommes là-haut, il sera le premier soleil qui y resplendira, lumineux comme le seront tous ceux qui auront été fidèles à la vérité et affamés de justice. Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont mes œuvres. Car je fais les œuvres que le Père m’a donné à accomplir, et elles témoignent que le Père m’a envoyé en me confiant tout pouvoir. Ainsi, c’est le Père lui-même qui m’a envoyé, c’est lui qui témoigne en ma faveur. Vous n’avez jamais vu son visage ni entendu sa voix, mais moi je l’ai vu et je le vois, je l’ai entendue et je l’entends. Sa Parole ne demeure pas en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.
       Vous étudiez l’Ecriture parce que vous croyez obtenir par sa connaissance la vie éternelle. Et ne vous rendez-vous pas compte que ce sont justement les Ecritures qui parlent de moi ? Pourquoi donc persistez-vous à ne pas vouloir venir à moi pour obtenir la vie ? Je vous le dis : la raison en est que, lorsque quelque chose est contraire à vos idées invétérées, vous le repoussez. Il vous manque l’humilité. Vous ne pouvez pas arriver à dire : “ Je me suis trompé. Telle personne ou tel livre dit vrai et, moi, je suis dans l’erreur. ” C’est ainsi que vous avez agi avec Jean, avec les Ecritures, avec le Verbe qui vous parle. Vous ne pouvez plus voir ni comprendre parce que vous êtes prisonniers de l’orgueil et rendus sourds par vos propres voix.
       Croyez-vous que je parle ainsi parce que je veux être glorifié par vous ? Non, sachez-le, je ne cherche ni n’accepte la gloire qui vient des hommes. Ce que je cherche et veux, c’est votre salut éternel. Voilà la gloire que je cherche. C’est ma gloire de Sauveur, qui ne peut exister si je ne possède pas des sauvés ; elle augmente avec le nombre de ceux que je sauve et doit m’être rendue par les âmes que j’ai sauvées et par le Père, Esprit très pur.
       Mais vous, vous ne serez pas sauvés. Je vous connais pour ce que vous êtes. Vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu, vous êtes sans amour. C’est pour cela que vous ne venez pas à l’Amour qui vous parle et vous n’entrerez pas dans le Royaume de l’amour. Vous y êtes des inconnus. Le Père ne vous connaît pas parce que vous ne me connaissez pas, moi qui suis dans le Père. Vous ne voulez pas me connaître.
       Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas, alors que vous êtes disposés à recevoir quiconque viendrait en son propre nom, pourvu qu’il vous dise ce qui vous plaît. Vous prétendez être des âmes qui ont la foi ? Non. Ce n’est pas le cas. Comment pouvez-vous croire, vous qui vous mendiez la gloire les uns aux autres au lieu de rechercher la gloire des Cieux qui vient de Dieu seul ? La gloire qui est vérité ne se complaît pas aux intérêts qui s’arrêtent à la terre et caressent seulement l’humanité vicieuse des fils dégradés d’Adam.
       Moi, je ne vous accuserai pas auprès du Père. Ne pensez pas cela. Il y a déjà quelqu’un qui vous accuse : ce Moïse en qui vous espérez. Lui, il vous reprochera de ne pas croire en lui puisque vous ne croyez pas en moi, car il a écrit sur moi et vous ne me reconnaissez pas d’après ce qu’il a laissé écrit de moi. Vous ne croyez pas aux paroles de Moïse, qui est le grand sur lequel vous jurez. Comment pouvez-vous donc croire aux miennes, à celles du Fils de l’Homme en qui vous n’avez pas foi ? Humainement parlant, c’est logique. Mais ici, nous sommes dans le domaine spirituel et vos âmes y sont confrontées. Dieu les observe à la lumière de mes œuvres et confronte vos actes à ce que je suis venu enseigner. Et Dieu vous juge.
       Quant à moi, je m’en vais. Pendant longtemps, vous ne me trouverez pas. Or croyez bien que ce n’est pas pour vous un triomphe, mais un châtiment. Partons. »
Lire le récit en entier



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:10

Seigneur, si chaque membre du Réseau de Prière du Pape vivait à fond sa mission, quelle énergie ce serait au service de Ton règne! Formidable... Mais je sais aussi que tu choisis les moyens simples, pauvres: moi par exemple! Je rêve de grandeur, mais seul je ne peux rien. C'est avec Toi, en Eglise, que je peux agir. Aussi je veux m'offrir à Toi, qui es la Vérité et la Vie,  toi qui as dit: "Je ne suis pas venu de moi-même: mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé." (Jean 7, 28.) Mets mon cœur auprès de ton Cœur. Je te confie mes frères et soeurs catholiques de Chine, appelés à vivre leur foi dans la persévérance et la fidélité. Notre Père.


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  5-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR VENDREDI 27/3/2020
« On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue » (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Dans les derniers mois de la vie publique de Jésus, l'acharnement de ses ennemis est allé croissant, et Jésus a senti se resserrer sur lui l'étau de la compréhension et de la haine.
Tout cela allait déboucher sur l'arrestation brutale, le procès et la mort de Jésus. C'est ce que l'Eglise nous rappelle dès aujourd'hui. En effet dans les deux textes il est question de la mort du juste.
Dans le livre de la Sagesse, il s'agit d'un homme intègre, fidèle à Dieu, et dont la droiture est comme un reproche perpétuel pour ceux qui renient le Seigneur ou en prennent à leur aise avec sa loi. Et ce juste appelle à son aide le Dieu qu'il sert et qu'il nomme son père.
Dans l'Évangile, le juste menacé n'est autre que Jésus, le propre fils de Dieu, qui est passé en faisant le bien, en guérissant les hommes, en illuminant les cœurs; Jésus, qui nomme Dieu son Père non pas en un sens large, comme peut le faire tout ami de Dieu, mais en un sens qui n'appartient qu'à lui, puisqu'il est Fils, le Fils, de toute éternité, l'unique en qui le Père a mis toute sa complaisance.
"Je ne suis pas venu de moi-même", dit Jésus. J'ai été envoyé par celui que vous ne connaissez pas, que vous ne reconnaissez pas vraiment comme le Dieu qui sauve, puisque vous contestez son envoyé !
"Moi, je le connais", dit Jésus, "je le connais parce que je viens d'auprès de lui". Jésus est le seul qui puisse parler de Dieu et du monde de Dieu comme un voyageur qui raconte, et c'est lui que les hommes doivent écouter. Mais ses adversaires croient tout savoir de lui. Ils croient savoir d'où il est parce qu'on l'appelle Jésus de Nazareth. Or, avant de venir de Nazareth, Jésus vient de Dieu. C'est là le mystère de sa mission, le mystère de sa personne : "il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu". Et c'est pour cela qu'il est plus grand que nos limites d'hommes, qu'il est plus fort que toutes nos faiblesses, plus riche que toutes nos misères.
C'est parce qu'il vient du pays de Dieu que Jésus peut nous parler chaque jour de vie et d'espérance ; c'est parce qu'il vient de Dieu même qu'il peut faire de la joie avec toutes nos tristesses, nous redonner le goût de vivre, et nous rendre heureux dans le don de nous-mêmes.
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Jeudi
6 septembre 29
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Jezréel
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Tome 7 - 478.7
3ème année vie publique
       (…) Je vous l’ai dit : ce n’est pas mon heure. Mon temps n’est pas encore venu. Il vous semble toujours que c’est le bon moment, mais ce n’est pas le cas. Je dois prendre le temps qui est le mien : pas avant, pas après. Avant, ce serait inutile. Je me ferais effacer du monde et des cœurs avant d’avoir achevé mon œuvre ; le travail déjà fait ne serait pas fécond, parce qu’il ne serait pas terminé ni aidé par Dieu, qui veut que je l’accomplisse sans négliger une seule parole ou une seule action. Je dois obéir à mon Père, et je ne ferai jamais ce que vous espérez, car cela nuirait au dessein de mon Père.
       Je vous comprends et vous excuse. Je n’éprouve aucune rancœur contre vous. Je ne ressens pas de lassitude ou d’ennui devant votre aveuglement… Vous ne savez pas. Mais moi, je sais. Vous ne savez pas, vous ne voyez que la surface du visage du monde. Moi, j’en vois la profondeur. Le monde vous fait encore bonne figure. Il ne vous hait pas : non qu’il vous aime, mais parce que vous ne méritez pas sa haine. Vous êtes trop peu de chose. Mais il me déteste, moi, parce que je suis un danger pour lui : un danger pour la fausseté, pour la cupidité, pour la violence qu’est le monde.
       Je suis la Lumière, et la lumière illumine. Le monde n’aime pas la lumière, car elle met en plein jour les actions du monde. Le monde ne m’aime pas — il ne peut pas m’aimer —, car il sait que je suis venu pour le vaincre dans le cœur des hommes et dans le roi des Ténèbres qui le domine et le dévoie. Le monde ne veut pas se convaincre que je suis son Médecin et son Remède et, comme un fou, il voudrait m’abattre pour n’être pas guéri. Le monde encore ne veut pas se persuader que je suis le Maître, parce que ma Parole est contraire à ce qu’il dit. Il cherche donc à étouffer la Voix qui parle au monde afin de le conduire à Dieu, en lui montrant la vraie nature de ses actes, qui sont mauvais.
       Entre le monde et moi, il y a un abîme, et ce n’est pas par ma faute. Je suis venu donner au monde la lumière, le chemin, la vérité, la vie. Mais le monde ne veut pas m’accueillir, et pour lui ma lumière devient ténèbres, parce qu’elle sera la cause de la condamnation de ceux qui n’ont pas voulu de moi. Dans le Christ se trouve toute la lumière pour les hommes qui veulent l’accueillir, mais en lui se trouvent aussi toutes les ténèbres pour ceux qui me haïssent et me repoussent. C’est pour cela qu’au commencement de mes jours mortels, j’ai été prophétiquement indiqué comme “ un signe de contradiction ” : selon la manière dont je serai accueilli, ce sera le salut ou la condamnation, la vie ou la mort, la lumière ou les ténèbres. Mais ceux qui m’accueillent, en vérité, en vérité je vous dis qu’ils deviendront des fils de la Lumière, c’est-à-dire de Dieu, car ils sont nés à Dieu pour avoir accueilli Dieu.
       Par conséquent, si je suis venu pour faire des hommes des fils de Dieu, comment puis-je faire de moi un roi comme, par amour ou par haine, par simplicité ou par malice, vous êtes nombreux en Israël à le vouloir ? Vous ne comprenez pas que je me détruirais moi-même : le vrai moi-même, c’est-à-dire le Messie, non pas Jésus, le fils de Marie et Joseph de Nazareth. Je détruirais le Roi des rois, le Rédempteur, celui qui est né d’une Vierge, appelé Emmanuel, appelé l’Admirable, le Conseiller, le Fort, le Père du siècle futur, le Prince de la paix, Dieu, Celui dont l’empire et la paix n’auront pas de limites, en s’asseyant sur le trône de David à cause de la descendance humaine, mais en ayant pour escabeau de ses pieds le monde et tous ses ennemis, et le Père à ses côtés, comme il est dit au livre des Psaumes, par droit surnaturel d’origine divine ?
       Vous ne comprenez pas que Dieu ne peut être Homme, autrement que par perfection de bonté, pour sauver l’homme, mais ne peut pas, ne doit pas s’abaisser à de pauvres vanités humaines ? Vous ne comprenez pas que, si j’acceptais la couronne, la royauté comme vous la comprenez, j’avouerais que je suis un faux Christ, je mentirais à Dieu, je me renierais moi-même, et je renierais le Père. Je serais pire que Lucifer, car je priverais Dieu de la joie de vous avoir, je serais pire que Caïn pour vous, car je vous condamnerais à un perpétuel exil loin de Dieu dans les limbes, sans espérance de paradis ?
       Tout cela, vous ne le comprenez pas ? Ne comprenez-vous pas le piège où les hommes veulent me faire tomber ? Le piège de Satan pour frapper l’Eternel dans son Bien-Aimé et dans ses créatures : les hommes ? Ne comprenez-vous pas que c’est le signe que je suis plus qu’un homme, que je suis l’Homme-Dieu ? Le fait que je n’aspire qu’à des biens spirituels pour vous donner le Royaume spirituel de Dieu ? (…)
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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:13

Seigneur Jésus, ce matin je contemple  les gardes de l'Évangile qui avaient été envoyés pour T'arrêter: «Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent: "Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?" Les gardes répondirent: "Jamais un homme n’a parlé de la sorte!"» (Jean 7, 45-46.) Ce fioretti de l'Évangile me donne une idée de la joie et de l'autorité qui émanaient de Toi dans la nature humaine. Comme eux, je veux m'émerveiller de ta Parole et des chemins qui s'ouvrent à moi. Avec Marie, je m'offre à toi dans la confiance: aujourd'hui, je veux vivre d'espérance et me rendre disponible pour la mission. Réjouis-toi, Marie. 


Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  6-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR SAMEDI 28/3/2020
Est-ce de Galilée que vient le Christ ? (Jn 7, 40-53)
En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. 

Lectures du jour  | Le saint du jour

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Jérémie ne savait pas, il n'avait pas deviné. Comme un jeune agneau insouciant, trop confiant, il ne se rendait pas compte qu'on lui préparait la boucherie, et que sa liquidation était déjà décidée par ses ennemis. Il a fallu que Dieu lui ouvre les yeux, que Dieu lui donne de vraiment voir et de lire le réel. Et Jérémie le découvre avec une sorte de surprise douloureuse : "Ils montaient un complot contre moi. Ils disaient : Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants ! "
Qui en veut à ce point à Jérémie ? Cela aussi, Dieu vient de le lui montrer : ce sont les gens de Anatôt, les pro­ches et les cousins de son propre village ! Mais à travers le prophète, c'est la mission de Dieu, c'est Dieu lui-même qui se trouve renié ; d'où la prière de Jérémie : "Que je voie ta revanche sur eux ..."
La réponse de Yahweh viendra, en effet, une revanche d'amour à travers l'exil de son peuple ; mais le prophète lui aussi sera emporté par la tourmente ; il ne partira pas à Babylone, mais il devra fuir en Égypte, emmené de force par ces nationalistes aveugles qu'il aura combattus jusqu'à la fin.
L'étau de la haine se resserre autour du prophète Jésus. Au jour le plus solennel de la fête des Huttes, les hommes en dansant remontaient de la source de Gihon jusqu'à l'autel du Temple, accompagnant un prêtre qui portait dans un broc d'argent un peu d'eau de la source. Jésus, debout, vient de crier à pleine voix : "Si quelqu'un a soif, qui vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi !"... Mais qui a soif, et qui ose croire en lui, venir à lui, se compromettre pour lui ? L'heure du grand choix est arrivé, et l'on discute encore sur l'Écriture, on se chamaille sur Bethléem la royale, et sur la Galilée, si marginale, si ouverte aux "nations", qu'elle ne saurait donner de prophète !
Et pendant que certains tergiversent, d'autre agissent : les Pharisiens ont envoyé des gardes pour arrêter Jésus. Mais les gardes reviennent. Courageux, ils ont préféré ne pas obéir jusqu'au bout plutôt que de marcher sur leur conscience, plutôt que de trahir l'admiration, le respect, le saisissement qu'ils ont éprouvés devant Jésus : "Jamais homme n'a parlé comme parle cet homme ! " Les gardes sont venus à Jésus, sur ordre, mais ils l'ont entendu, ils ont bu ses paroles, et maintenant ils ont soif.
Cependant rien n'arrêtera la haine des Pharisiens qui ont décidé la liquidation de Jésus, même pas le courage et la loyauté de Nicodème, qui les ramène pourtant aux principes élémentaires du droit en Israël : "On ne condamne pas un homme sans l'avoir entendu !". Entendre Jésus, c'est cela qu'ils ne veulent pas, qu'ils ne veulent plus. L'automne va passer, puis un hiver encore. Jésus, retiré à Ephraïm, non loin du désert, évite de paraître en public. Puis au printemps les événements vont se précipiter, et au moment de la Pâque, Jésus, comme un agneau très conscient, se laisse emmener au supplice. Non parce qu'il aimait la souffrance, non pas pour mettre la souffrance au centre de la perspective spirituelle, mais pour aller, même à travers la souffrance, jusqu'à l'extrême de l'amour.
Le peuple le suivait, en grande foule, dit saint Luc, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais Jésus, se retournant vers elles, leur dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants, car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du bois sec ?"
Si les hommes traitent ainsi Jésus, l'arbre en pleine sève, qu'adviendra-t-il de nos sarments desséchés ?
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Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Discours-sur-l-eau-vive
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Faba4e53-07d3-4fa2-b038-ba5b55ecb8b5  Date
Mercredi
19 septembre 29
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  0c541dc9-30eb-41e3-8a09-c49239e42270 Lieu
Jérusalem
Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 7 - 491.5
Préparation à la Passion
       (…) Je suis la Résurrection et la Vie ! Je suis la Lumière venue pour éclairer ceux qui gisaient dans les ténèbres ! Je suis la source d’où jaillit la vie éternelle. Celui qui vient à moi ne connaîtra pas la mort. Que celui qui a soif de vie vienne et boive. Que celui qui veut posséder la Vie, c’est-à-dire Dieu, croie en moi, et de son sein jailliront non pas des gouttes, mais des fleuves d’eau vive. Car ceux qui croient en moi, formeront avec moi le Temple nouveau d’où jaillissent les eaux du salut dont parle Ezéchiel.
       Venez à moi, ô peuples ! Venez à moi, ô créatures ! Venez former un unique Temple, car je ne repousse personne, mais par amour je vous veux avec moi, dans mon travail, dans mes mérites, dans ma gloire.
       “ Et je vis les eaux qui sortaient de dessous le seuil du Temple, vers l’orient… Et les eaux descendaient de dessous le côté droit, au sud de l’autel. ”
       Ce Temple, ce sont ceux qui croient dans le Messie du Seigneur, dans le Christ, dans la Loi nouvelle, dans la Doctrine du temps du salut et de la paix. Comme les murs de ce temple sont formés de pierres, c’est d’âmes vivantes que seront formées les murailles mystiques du Temple qui ne mourra pas pour toujours et qui, de la terre, s’élèvera vers le Ciel, comme son Fondateur, après la lutte et l’épreuve.
       Cet autel d’où jaillissent les eaux, cet autel à l’orient, c’est moi. Et mes eaux jaillissent de la droite, car la droite est la place des élus au Royaume de Dieu. Elles jaillissent de moi, pour se déverser en mes élus et les enrichir des eaux vitales, chargés de les conduire, de les répandre au nord et au midi, au levant et au couchant, pour donner la vie à la terre chez ses peuples qui attendent l’heure de la lumière, l’heure qui viendra, qui devra absolument venir partout, avant que la terre ne cesse d’exister.
       Mes eaux jaillissent et se répandent, mêlées à celles que moi-même j’ai données et donnerai à mes disciples. Tout en étant répandues pour bonifier la terre, elles seront unies en un seul fleuve de grâce, de plus en plus profond, de plus en plus vaste, qui s’accroîtra jour après jour, pas après pas, des eaux des nouveaux fidèles, jusqu’à devenir comme une mer qui baignera tous les lieux pour sanctifier la terre entière.
       Dieu le veut, Dieu le fait. Un déluge a lavé le monde en donnant la mort aux pécheurs. Un nouveau déluge, d’un fluide qui ne sera pas de la pluie, lavera le monde pour lui donner la vie.
       Et, par une mystérieuse action de grâce, les hommes pourront faire partie de ce déluge sanctificateur en unissant leur volonté à la mienne, leurs fatigues à la mienne, leurs souffrances à la mienne. Alors le monde connaîtra la vérité et la vie, et qui voudra y participer le pourra. Seuls ceux qui ne voudront pas être nourris des eaux de la Vie deviendront un lieu marécageux et pestilentiel, ou resteront tels et ne connaîtront pas les récoltes abondantes des fruits de grâce, de sagesse, de salut que possèderont les hommes qui vivront en moi.
       En vérité, je vous dis, une fois de plus, que celui qui a soif et vient à moi, boira et n’aura plus soif, car ma grâce ouvrira en lui des sources et des fleuves d’eau vive. Et celui qui ne croit pas en moi périra comme un marais salant où la vie ne peut subsister.
       En vérité, je vous dis qu’après moi la source ne se tarira pas, car je ne mourrai pas, mais je vivrai. Et après que je serai parti — parti et non pas mort —, pour ouvrir les portes des Cieux, un Autre viendra qui est pareil à moi, et qui achèvera mon œuvre, en vous faisant comprendre ce que je vous ai dit et en vous embrasant pour faire de vous des “ lumières ”, puisque vous avez accueilli la Lumière. »
       Jésus se tait.
       La foule, qui est restée silencieuse sous l’empire du discours, chuchote maintenant, et commente de différentes façons (…)
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Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:15

En ce dimanche, je m'unis déjà en pensée aux communautés catholiques, surtout celles de Chine sur lesquelles le Pape François attire notre attention ce mois-ci. A la messe, nous écoutons le récit de la résurrection de Lazare, ce grand ami de Jésus. Devant son tombeau, Jésus «se mit à pleurer. Et les Juifs de dire: "Voyez comme il l'aimait."» (Jean 11, 35-36). Seigneur, ton amitié, ta tendresse, ton amour sont pour moi source de confiance et de courage: grâce à Toi, je peux persévérer dans les difficultés. Je pense aux catholiques de Chine et je m'offre à Toi: que Ton règne vienne. Notre Père.




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU DIMANCHE 29/3/2020
« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 1-45)
En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. » Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Lectures du jour  | Le saint du jour

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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La mort, la vie. Deux grands mots, deux grandes énigmes pour notre intelligence et pour notre cœur. Instinctivement nous remettons toujours à plus tard notre confrontation avec elles, comme on pousse discrètement vers le bord de l'assiette les morceaux un peu durs, ou comme on laisse s'empiler sur la table des dossiers urgents.
L'épisode de l'Évangile que saint Jean nous fait méditer aujourd'hui vient au-devant de nos craintes et de notre malaise. Il nous permet de regarder un instant sans angoisse la vie et la mort, sur un horizon de paix et d'espéran­ce. Laissons-nous guider par les réactions des deux sœurs, puis par les réponses de Jésus.
Marie et Marie, mariées ni l'une ni l'autre, avaient parfois du mal à harmoniser leurs tempéraments; mais elles se rejoignaient dans une même affection pour leur frère Lazare. Or voilà que Lazare tombe gravement mala­de ; et les sœurs, ensemble, envoient un message à Jésus, un appel admirable d'amitié et de discrétion : "Seigneur, celui que tu aimes est malade". Quel modèle de prière ! Souvent, devant le calvaire des maladies incurables et devant la lente dégradation de ceux qui nous sont le plus chers, nous ne savons pas, nous ne savons plus que deman­der à Dieu. Mais la prière des deux sœurs dit tout, et le dit bien, car elle prend Jésus par le cœur : "Celui que tu aimes est malade".
Une fois Jésus arrivé à Béthanie, chacune réagit à sa manière. Marthe, entreprenante, va au-devant du Maître ; Marie reste assise dans la maison. Mais Marthe, gênée et peinée sans doute d'avoir été seule au rendez-vous, vient dire à sa sœur, tout bas, pour ne pas brusquer son chagrin : "Le Maître est là, et il t'appelle".
L'une après l'autre les deux sœurs, en abordant Jésus, lui disent cette phrase, si souvent échangée entre elles depuis quatre jours : "Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort !", tu l'aurais empêché de mourir ! Elles semblent dire à la fois : "De loin, tu n'y pouvais rien" et "Maintenant qu'il est mort, tu ne peux plus rien !"
Comment va réagir Jésus ?
Retiré depuis quelques semaines au-delà du Jourdain pour ne pas provoquer ses ennemis, Jésus revient à Jérusalem, malgré le danger, et toute son attitude révèle l'authenticité de sa vie affective.
À deux reprises, il frémit intérieurement, en voyant le chagrin de Marie et de ceux qui l'accompagnent, puis lorsqu'il entend quelqu'un dire : "Celui qui a ouvert les yeux de l'aveugle n'a pas été capable d'empêcher Lazare de mourir". Et surtout, devant le tombeau, Jésus pleure, des larmes d'homme, si bien que les gens disent : "Voyez comme il l'aimait !"
Jésus, qui allait librement à sa passion, a connu comme nous tous le tragique de la mort et de la séparation. Mais il regarde plus loin que la mort corporelle, et, pour prouver qu'il a pouvoir sur la vie éternelle, il va redonner à son ami quelques années de vie parmi les siens. À Marthe, qui lui dit : "Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour", Jésus répond en centrant tout sur sa personne de Fils de Dieu : "Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?"
À nous, hommes et femmes du XXIe siècle après sa naissance, Jésus vient dire aujourd'hui: "Crois-tu cela ?" Et il résume en quelques mots le credo de la vie et de la résurrection, ce credo qui est pour nous porteur de paix et d'espérance : la mort n'est qu'un sommeil, dont il nous réveillera ; la vie nouvelle est déjà en lui, déjà offerte, déjà donnée à ceux qui mettent en lui leur foi ; et cette vie-là traversera la mort corporelle, car lui, le Fils de Dieu, qui nous fait vivre avant, nous fera vivre après. Bien plus, notre corps lui-même, ce corps de joie et de misère, aura part à cette vie éternelle, à ce bonheur sans rivage, quand Jésus, le Ressuscité, nous ressuscitera au dernier jour.
Baptisé(e), crois-tu cela ?
Crois-tu, aujourd'hui, que les choses définitives commenceront pour toi quand tout aura cessé ?
Crois-tu, appuyé(e) sur ton Dieu, que son projet de vie englobe toutes nos morts ?
Crois-tu que Jésus, le Ressuscité, donne d'avance un sens à ta mort, et que cela, aujourd'hui, change le sens de ta vie ?
Frères et sœurs, à quelques jours de la fête de Pâques, réchauffons notre foi à la foi de l'Église, et disons comme Marthe, avec la même loyauté, avec la même joie : "Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu venu dans le monde".
Puis, après avoir rencontré notre Sauveur dans cette eucharistie, repartons, plus lucides et donc plus heureux, vers notre tâche fraternelle, vers notre vie de dévouement et de partage, "pour la gloire de Dieu et le salut du monde" ; repartons, comme Marthe, vers ceux que nous aimons, et partageons-leur notre secret, tout bas, pour ne pas les contraindre dans leur liberté:
"Le Maître est là, et il t'appelle".
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Mardi
25 décembre 29
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Béthanie
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Tome 8 - 548.22
Préparation à la Passion
Enseignement de Jésus :
       « Bien sûr, j’aurais pu intervenir à temps pour empêcher la mort de Lazare, mais je n’ai pas voulu le faire. Je savais que cette résurrection serait une arme à double tranchant, car j’allais convertir les juifs dont la pensée était droite et rendre plus haineux ceux dont la pensée ne l’était pas. C’est de ceux-ci, et après cette dernière manifestation de ma puissance, qu’allait venir ma sentence de mort. Mais j’étais venu pour ce but, et désormais l’heure était mûre pour que cela s’accomplisse. J’aurais pu aussi accourir aussitôt, mais j’avais besoin d’une putréfaction déjà avancée, pour mieux persuader, par une résurrection, les incrédules les plus obstinés. Mes apôtres eux-mêmes, destinés à porter la foi en moi dans le monde, avaient besoin pour croire d’être soutenus par des miracles de première grandeur.
       Chez les apôtres il y avait beaucoup d’humanité, je l’ai déjà dit. Ce n’était pas un obstacle insurmontable. C’était au contraire une conséquence logique de leur condition d’hommes appelés à m’appartenir à un âge déjà adulte. On ne modifie pas une mentalité, une tournure d’esprit du jour au lendemain. Et moi, dans ma sagesse, je n’ai pas voulu choisir et éduquer des enfants et les faire grandir selon ma pensée pour en faire mes apôtres. J’aurais pu le faire, mais je m’y suis refusé, pour que les âmes ne me reprochent pas d’avoir méprisé ceux qui ne sont pas innocents et qu’elles ne portent à leur décharge et à leur excuse que, moi aussi, j’aurais exprimé par mon choix que ceux qui sont déjà formés ne peuvent changer.
       Non. Tout peut changer quand on le veut. Et en effet, avec des pusillanimes, des querelleurs, des usuriers, des sensuels, des incrédules, j’ai fait des martyrs et des saints, des évangélisateurs du monde. Seuls ceux qui l’ont refusé n’ont pas changé.
       J’ai aimé et j’aime les petitesses et les faiblesses — tu en es un exemple — pourvu que se trouve en elles la volonté de m’aimer et de me suivre, et de ces “ riens ” je fais mes privilégiés, mes amis, mes ministres. Je m’en sers toujours, et c’est un miracle continuel que j’accomplis, pour amener les autres à croire en moi, à ne pas anéantir les possibilités de miracle. Comme cette possibilité est faible, maintenant ! Telle une lampe à laquelle l’huile manque, elle agonise et meurt, tuée par le manque ou l’absence de foi dans le Dieu du miracle.
       Il y a deux formes d’exigence dans la demande du miracle. A l’une, Dieu se soumet avec amour. A l’autre, il tourne le dos avec indignation. La première est celle qui demande, comme je l’ai enseigné, sans défiance et sans découragement, et qui ne pense pas que Dieu ne puisse pas l’écouter parce que Dieu est bon, et que celui qui est bon exauce, parce que Dieu est puissant et peut tout. Cela, c’est de l’amour, or Dieu exauce celui qui aime. L’autre forme, c’est l’exigence des révoltés qui veulent que Dieu soit leur serviteur, se plie à leurs perversités et leur donne ce qu’eux lui refusent : l’amour et l’obéissance. Cette forme est une offense que le Seigneur punit par le refus de ses grâces.
       Vous vous plaignez que je n’accomplisse plus de miracles collectifs. Comment pourrais-je les accomplir ? Où sont les collectivités qui croient en moi ? Où sont les vrais croyants ? Combien y a-t-il de vrais croyants dans une collectivité ? Comme des fleurs qui survivent dans un bois brûlé par un incendie, je vois de temps à autre un esprit croyant. Le reste, Satan l’a brûlé par ses doctrines, et il le fera de plus en plus.
       Je vous prie, pour vous conduire surnaturellement, de garder à l’esprit ma réponse à Thomas. On ne peut être mes vrais disciples si on ne sait pas donner à la vie humaine le poids qu’elle mérite en tant que moyen pour conquérir la vraie vie, et non en tant que fin. Celui qui voudra sauver sa vie en ce monde perdra la vie éternelle. Je l’ai dit et je le répète. Que sont les épreuves ? Un nuage qui passe. Le Ciel reste et vous attend au-delà de l’épreuve.
       Moi, j’ai conquis le Ciel pour vous par mon héroïsme. Vous devez m’imiter. L’héroïsme n’est pas réservé à ceux qui doivent connaître le martyre. La vie chrétienne est un perpétuel héroïsme, car c’est une lutte incessante contre le monde, le démon et la chair. Je ne vous force pas à me suivre, je vous laisse libres, mais je ne veux pas d’hypocrites. On est, soit avec moi et comme moi, soit contre moi. Bien sûr, vous ne pouvez me tromper. Vous ne pourrez jamais me tromper. Et moi, je ne fais pas d’alliances avec l’Ennemi. Si vous me le préférez, vous ne pouvez penser m’avoir en même temps pour ami. C’est, soit lui, soit moi. Choisissez.
       La douleur de Marthe se distingue de celle de Marie à cause de la différence de caractère et d’attitude des deux sœurs. Heureux ceux qui se conduisent de manière à ne pas regretter d’avoir affligé quelqu’un qui désormais est mort, et qu’ils ne peuvent plus consoler de ce qu’ils lui ont fait subir. Mais encore plus heureux celui qui n’a pas le remords d’avoir affligé son Dieu, moi, Jésus, et qui ne craint pas de me rencontrer, mais au contraire aspire à me rencontrer et à voir se réaliser le rêve impatient de toute sa vie.
       Je suis pour vous un Père, un Frère, un Ami. Pourquoi donc me blessez-vous si souvent ? Savez-vous combien de temps il vous reste à vivre ? A vivre pour réparer ? Vous l’ignorez. Alors, heure par heure, jour après jour, conduisez-vous bien. Vous me rendrez toujours heureux. Et même si la douleur vient — car la douleur, c’est la sanctification, c’est la myrrhe qui préserve de la putréfaction de la chair —, vous garderez toujours la certitude que je vous aime, et que je vous aime même dans cette douleur, ainsi que la paix qui vient de mon amour. Toi, petit Jean, tu sais bien que je console même dans la douleur.
       Dans ma prière au Père se trouve répété ce que j’ai dit au début : il était nécessaire d’ébranler, par un miracle de première grandeur, l’aveuglement des juifs et du monde en général. La résurrection d’un homme enseveli depuis quatre jours et descendu au tombeau après une maladie bien connue, longue, chronique, répugnante, ne pouvait laisser indifférent ou sceptique. Si je l’avais guéri de son vivant, ou si je lui avais infusé le souffle aussitôt qu’il avait expiré, la hargne de mes ennemis aurait pu créer une incertitude sur la réalité du miracle. Mais la puanteur du cadavre, la pourriture des bandelettes, le long séjour au tombeau ne permettaient aucun doute. Et, miracle dans le miracle, j’ai voulu que Lazare soit dégagé et purifié en présence de tous, pour que l’on voie que, non seulement la vie, mais l’intégrité des membres était revenue là où l’ulcération de la chair avait répandu dans le sang des germes de mort. Quand je fais grâce, je donne toujours plus que vous ne demandez.
       J’ai pleuré devant la tombe de Lazare, et on a attribué bien des qualificatifs à ces larmes. Pourtant sachez que les grâces s’obtiennent par la douleur mêlée à une foi assurée dans l’Eternel. J’ai pleuré, moins à cause de la perte de mon ami et de l’affliction de ses sœurs, que parce que, comme un fond qui se soulève, trois idées ont affleuré à cette heure, plus vives que jamais, trois idées qui, comme trois clous, m’avaient toujours enfoncé leur pointe dans le cœur.
       La constatation de la ruine que Satan avait apportée à l’homme en le poussant au mal. Ruine dont la condamnation humaine était la souffrance et la mort : la mort physique, emblème et image vivante de la mort spirituelle, à laquelle la faute conduit l’âme en la plongeant — elle, qui est une reine destinée à vivre dans le royaume de la Lumière — dans les ténèbres infernales.
       La conviction que même ce miracle, qui advient pour ainsi dire comme le corollaire sublime de trois années d’évangélisation, n’allait pas convaincre le monde judaïque de la vérité que je lui avais apportée, et qu’aucun miracle n’allait faire, du monde à venir, un converti au Christ. Oh ! quelle douleur d’être près de mourir pour un si petit nombre !
       La vision mentale de ma morte prochaine. J’étais Dieu, mais j’étais homme aussi. Et pour être Rédempteur, je devais sentir le poids de l’expiation, donc aussi l’horreur de la mort, et d’une telle mort. J’étais un homme vivant, en bonne santé, qui se disait : “ Bientôt, je serai mort, je serai dans un tombeau comme Lazare. Bientôt, l’agonie la plus atroce sera ma compagne. Il me faut mourir. ” La bonté de Dieu vous épargne la connaissance de l’avenir, mais à moi, elle n’a pas été épargnée.
       Ah ! croyez-le bien, vous qui vous plaignez de votre sort : aucun n’a été plus triste que le mien, car j’ai eu la constante prescience de tout ce qui devait m’arriver, jointe à la pauvreté, aux privations, aux acrimonies qui m’ont accompagné de ma naissance à ma mort. Ne vous plaignez donc pas, et espérez en moi. Je vous donne ma paix. »

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Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:18

«Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie», nous dit l'Évangile que l'Église médite aujourd'hui (Jean 8, 12.) Seigneur, sois la lumière de ma vie. Je t'offre ma journée et ce que je vais vivre: les rencontres, les activités, les joies et les peines. Avec le salut que tu apportes, je peux persévérer dans les difficultés. Avec tous les membres du Réseau je pense aux catholiques de Chine, aux défis qu'ils ont à affronter, aux rencontres qui leur sont données. Viens-leur en aide, Seigneur, et sois leur lumière! Notre Père.




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU LUNDI 30/3/2020
« Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12-20)
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. 

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Jésus, qui prêche dans les parvis du Temple, vient de proclamer presque solennellement : "Moi, je suis la lumière du monde", et ses adversaires Pharisiens lui rétorquent aussitôt : "Tu te rends témoignage à toi-même". La réponse de Jésus nous fait entrer profondément dans son mystère personnel d'Envoyé de Dieu. Oui, il se rend témoignage à lui-même, et pourtant son témoignage est valide, pour deux raisons : Parce qu'il sait d'où il vient et où il va, parce que Celui qui l'envoie témoigne pour lui.
Les Pharisiens croient savoir d'où il vient, parce qu'il est natif de Galilée ; ils croient deviner où il doit s'en aller, parce qu'on murmure qu'il va partir enseigner les Grecs (v.35). Jésus, lui, sait qu'il vient "d'en haut", du monde de Dieu ; il témoigne "de ce qu'il a vu" (3,31 s), et il "déclare au monde ce qu'il a entendu auprès de Celui qui l'a envoyé" (8,26) ; il révèle à ses amis "qu'il est sorti de Dieu et qu'il va vers Dieu" (Jn 13,3).
Nous, simples humains, sommes incapables d'un tel savoir, d'une telle expérience : même notre naissance nous échappe, et l'au-delà de notre mort, même éclairé par la foi, nous demeure mystérieux. Mais Jésus n'en fait pas reproche à ses ennemis. Il ne leur dit pas : "Vous ne savez ni d'où vous venez ni où vous allez", mais bien : "Vous ne savez ni d'où je viens, ni où je vais". Cela, en effet, seul Jésus peut le dire, seul il peut en témoigner. Car "personne n'a jamais vu Dieu ; seul le Fils unique qui est dans le sein du Père l'a fait connaître, (littéralement : l'a raconté)", comme un voyageur qui sait ce dont il parle (Jn 1,18). Son origine, il la connaît, elle a un nom : le Père. Le but de sa vie, il le rejoint à chaque heure ; il a un nom : le Père. Pour Jésus, dire d'où il vient et où il va, équivaut à suggérer, de manière dynamique, qui il est, ce qu'il vit avec le Père ; et il est seul à pouvoir le révéler. C'est pourquoi il se rend témoignage à lui-même et ne peut faire que cela, quand on lui demande compte de ses actes et de son message. Nulle parole d'homme, en effet, hormis celle de Jésus, ne saurait traduire ce secret ni attester ce mystère.
Et pourtant Jésus n'est pas seul à témoigner. Il affirme aussitôt : "Le Père qui m'a envoyé me rend témoignage lui aussi".
En quoi consiste ce témoignage du Père ? Jésus s'en est expliqué auparavant, après la guérison de l'infirme de Béthesda, dans un discours sur l'œuvre du Fils (Jn 6,19-47). Là il soulignait que le témoignage du Père se concrétisait dans ceux de Moïse, de Jean-Baptiste, et dans celui des Écritures. Il ajoutait : "Les œuvres mêmes que je fais me rendent témoignage que le Père m'a envoyé" (5,36).
Ici la pensée de Jésus semble plus dense et plus inattendue : le Père témoigne à travers ce que Jésus, son envoyé, révèle et atteste. Nous touchons là l'un des paradoxes de la personne et de l'œuvre de Jésus : son témoi­gnage suffit à lui seul parce que, en lui, l'Envoyé, c'est le Père qui parle ; mais en même temps le Père apparaît constamment derrière Jésus comme un second témoin. Pour les ennemis de Jésus, ce second témoin n'est pas vi­sible ni perceptible ; mais aux yeux de Jésus il est toujours présent, actif, et incontestable. Les Pharisiens vou­draient le voir : "Où est-il, ton Père ?" Et Jésus leur répond : "Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père" (v.19). S'ils accueillaient la parole de Jésus, ils percevraient la présence de l'autre témoin, le Père, inséparable de son Fils. Et ce que Jésus révèle au sujet de son témoignage se vérifie également à propos du jugement : "S'il m'arrive de juger, moi, mon jugement est véritable, parce que je ne suis pas seul ; mais il y a moi et Celui qui m'a envoyé".
Ainsi la controverse, si âpre, avec les Pharisiens, nous livre des paroles capitales de Jésus sur le mystère de sa personne. Jésus, l'envoyé, et le Père qui l'envoie, demeurent unis, distincts et un, dans l'action comme dans leur amour. Mêmes œuvres, mêmes paroles, même témoignage. 
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Jeudi
11 octobre 29
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Tome 8 - 506.1
3ème année vie publique
      (…) Jésus dit :
       « Je suis la Lumière du monde et celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la Vie. »
       Il se tait un instant après avoir énoncé le thème du discours qu’il va développer, selon son habitude quand il s’apprête à parler longuement. Il se tait pour laisser aux gens le temps de décider si le sujet les intéresse ou non, et aussi pour donner à ceux que cela n’intéresse guère le temps de s’en aller. De ceux qui sont présents, personne ne s’en va ; et même les pharisiens, qui se tenaient sur le seuil, occupés à une conversation contrainte et étudiée, se sont tus et se sont tournés vers l’intérieur de la synagogue au premier mot de Jésus. Et ils se frayent un passage pour entrer, autoritaires comme toujours.
       Une fois le silence établi, Jésus répète la phrase, à plus forte voix encore. Puis il poursuit :
       « En tant que Fils du Père, qui est le Père de la Lumière, je suis la Lumière du monde. Un fils ressemble toujours au père qui l’a engendré et il a la même nature. De même, je ressemble à Celui qui m’a engendré et j’ai la même nature que lui. Dieu, le Très-Haut, l’Esprit parfait et infini, est lumière d’Amour, lumière de Sagesse, lumière de Puissance, lumière de Bonté, lumière de Beauté. Il est le Père des lumières, et celui qui vit de lui et en lui voit, parce qu’il est dans la Lumière, de même que Dieu désire que les créatures voient. Il a donné à l’homme l’intelligence et le sentiment pour qu’il puisse voir la Lumière, c’est-à-dire lui-même, la comprendre et l’aimer. Il lui a aussi donné des yeux pour qu’il puisse voir la plus belle des choses créées, la perfection des éléments, qui rend visible la Création, celle qui est l’une des premières actions du Dieu Créateur et porte le signe le plus visible de Celui qui l’a créée : la lumière, incorporelle, lumineuse, béatifique, consolante, nécessaire comme l’est le Père de tous : Dieu éternel et très-haut.
       Par un ordre de sa Pensée, il a créé le firmament et la terre, c’est-à-dire la masse de l’atmosphère et la masse de la poussière, l’incorporel et le corporel, ce qui est très léger et ce qui est lourd, mais tous les deux encore pauvres, vides et informes, parce qu’enveloppés dans les ténèbres, sans astres et sans vie.
       L’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux et ne faisait qu’un avec le Créateur qui créait et l’Inspirateur qui poussait à créer, pour pouvoir aimer non seulement lui-même dans le Père et dans le Fils, mais aussi un nombre infini de créatures portant le nom d’astres, planètes, eaux, mers, forêts, plantes, fleurs, animaux qui volent, frétillent, rampent, courent, sautent, grimpent, et enfin l’homme, la plus parfaite des créatures, plus parfait que le soleil parce qu’il a une âme en plus de la matière, l’intelligence en plus de l’instinct, la liberté en plus de l’ordre, l’homme semblable à Dieu par l’esprit, semblable à l’animal par la chair, le demi-dieu qui devient dieu par participation, par la grâce de Dieu et sa propre volonté, l’être humain qui, s’il le veut, peut se transformer en ange, le plus aimé de la Création sensible pour lequel, tout en le sachant pécheur dès avant l’existence du temps, Dieu a préparé le Sauveur, la Victime dans l’Etre aimé sans mesure, dans le Fils, dans le Verbe, pour qui tout a été fait.
       Mais pour donner à la terre et au firmament leur vraie physionomie, pour en faire deux splendeurs, utiles, adaptées à la continuation de l’œuvre créatrice, voilà que l’Esprit de Dieu qui se tenait dans le cosmos crie — et c’est la Parole qui pour la première fois se manifeste — : « Que la lumière soit. » Et la lumière existe, bonne, salutaire, puissante pendant la journée, affaiblie de nuit. Elle ne disparaîtra jamais tant que durera le temps.
       De cet océan de merveilles qu’est le trône de Dieu, le sein de Dieu, Dieu tire son plus beau joyau, et c’est la lumière, qui précède cette pierre précieuse la plus parfaite qu’est la création de l’homme, en qui se trouve non pas un joyau de Dieu, mais Dieu lui-même, avec son souffle qu’il a envoyé sur la boue pour en faire une chair et une vie, et son héritier dans le Paradis céleste où il attend les justes, ses enfants, pour se réjouir en eux et eux en lui.
       Si, au début de la création, Dieu a voulu sur ses œuvres la lumière, si, pour faire apparaître la lumière, il s’est servi de sa Parole, si Dieu donne à ceux qu’il aime davantage sa ressemblance la plus parfaite : la lumière — lumière matérielle joyeuse et incorporelle, lumière spirituelle sage et sanctifiante — pourrait-il ne pas avoir donné au Fils de son amour ce qu’il est lui-même ? En vérité, à Celui en qui il se complaît de toute éternité, le Très-Haut a tout donné, et il a voulu que la première chose et la plus puissante soit la lumière, pour que sans attendre de monter au Ciel les hommes connaissent la merveille de la Trinité, ce qui fait chanter les Cieux dans les chœurs bienheureux, chanter en raison de l’harmonie de la joie éblouie que suscite chez les anges la contemplation de la lumière, c’est-à-dire de Dieu, la Lumière qui remplit le Paradis et fait la béatitude de tous ses habitants.
       Je suis la Lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la Vie ! De même que la lumière sur la terre informe a permis que les plantes et les animaux aient la vie, ainsi ma lumière permet aux âmes d’obtenir la vie éternelle. Moi qui suis la Lumière, je crée en vous la vie et je la conserve, la développe, vous recrée en elle, je vous transforme, je vous amène à la Demeure de Dieu par des chemins de sagesse, d’amour, de sanctification. Celui qui a la lumière en lui, possède Dieu en lui, car la lumière ne fait qu’un avec la charité. Or qui a la charité possède Dieu. Celui qui a la lumière a en lui la vie, car Dieu est présent là où il est fait bon accueil à son Fils bien-aimé.
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MessageSujet: Re: Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020    Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:21

«Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS.» (Jean 8, 28) En ce temps de carême, cette parole attire notre attention sur ta Croix, Seigneur. Anéanti et malmené, Tu aimes encore et toujours, jusqu'au bout. C'est le chemin que tu nous invites à suivre pour vivre la fidélité à l'Evangile et l'unité entre nous. Je t'offre cette journée et ma disponibilité pour vivre la mission avec Toi. Je pense aux rencontres, aux activités, aux projets qui m'attendent en ce jour... Mets mon cœur auprès de ton Cœur pour les vivre. Jésus, j'ai confiance en Toi.




Lectures de l'Evangile du jour de mars 2020  9-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR DU MARDI 31/30/2020
« JE SUIS » (Jn 8, 21-30)
En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. 

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Il y a bien des sortes de solitude :
La solitude de celle qui a cessé d'accueillir, parce qu'elle ne se sent pas elle-même accueillie,
la solitude de celle qui n'attend plus rien de ses sœurs, ou dont les sœurs n'attendent plus rien,
la solitude de celle qui n'a jamais pu vraiment s'ouvrir, et qui a l'impression de n'exister pour personne,
la solitude de la responsable, qui désormais doit porter sans se faire porter.
Il y a la solitude positive de l'adulte, qui sait que personne ne peut vivre ni mourir à sa place, et qui essaie courageusement de dire oui :
oui à son passé, malgré ses blessures,
oui à l'avenir, malgré les incertitudes,
oui à  ce que Dieu lui offre dans le quotidien pour travailler au salut du monde.
Mais il y a la solitude négative, qui isole, qui renferme, qui cadenasse, et qui laisse l'intelligence et le cœur en proie à toutes sortes de fermentations.
Quelle que soit la lumière que l'Esprit de Jésus a déjà faite en nous, il est probable que notre solitude est encore marquée d'un certain flou, qu'elle demeure de temps à autre paralysante, et qu'elle ne nous met pas vraiment, résolument, en route vers la solitude des autres.
C'est pourquoi la parole de Jésus peut trouver en nous une résonance, quand il dit : "Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul".
Il n'y a pas de solitude absolue, pour nous non plus, aussi longtemps que nous percevons notre vie comme un envoi, notre liberté comme un cadeau du Père, et notre travail comme un mandat de Dieu.
Au contraire, l'impression d'être seuls grandit en nous à mesure que s'efface la certitude que nous sommes envoyés, à mesure que nous redevenons propriétaires de notre destin, de nos projets, de notre dévouement.
C'est alors que l'échec nous abat, que les résistances rencontrées nous désarçonnent, et que nous sommes tentés de briser tous les miroirs qui nous renvoient une image décevante de nous-mêmes.
Tout autant que nous Jésus a ressenti l'hostilité, l'incompréhension, l'ingratitude ; comme nous il a dû assumer une certaine solitude humaine. Mais sa solitude était toujours habitée par la présence du Père et animée par la référence au Père : "Il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît".
C'est là son grand secret, mais un secret qu'il nous partage : si nous voulons que notre solitude change de signe, il faut qu'elle soit habitée par le plaisir de Dieu.
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Tome 8 - 507.6
3ème année vie publique
       (…) Mais Jésus les laisse dire. Il hausse la voix pour être entendu dans la clameur de ceux qui se moquent de lui et de ceux qui le défendent, et qui remplit les lieux comme la rumeur d’une mer en courroux.
       « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez qui je suis et que je ne fais rien de moi-même ; mais je dis ce que mon Père m’a enseigné et je fais ce qu’il veut. Et Celui qui m’a envoyé ne me laisse pas seul, mais il est avec moi. Comme l’ombre suit le corps, de même le Père est derrière moi, veillant, présent bien qu’invisible. Il est derrière moi pour me réconforter et m’aider, et il ne s’éloigne pas parce que je fais toujours ce qui lui plaît. Dieu s’éloigne au contraire quand ses enfants n’obéissent pas à ses lois et à ses inspirations. Alors il s’en va et les laisse seuls. C’est à cause de cela que beaucoup pèchent en Israël. Car l’homme laissé à lui-même a du mal à se garder juste, et il tombe facilement entre les anneaux du Serpent. Et en vérité, en vérité je vous dis qu’à cause de votre péché de résistance à la lumière et à la miséricorde de Dieu, Dieu s’éloigne de vous. Il laissera vide de lui-même ce lieu et vos cœurs ; et ce qu’a pleuré Jérémie dans ses prophéties et les Lamentations s’accomplira exactement. Méditez ces paroles prophétiques, tremblez et faites retour sur vous-mêmes avec un bon esprit. Ecoutez non pas les menaces, mais la bonté du Père qui avertit ses enfants pendant qu’il leur est encore permis de réparer et de se sauver. Ecoutez Dieu dans les paroles et dans les faits, et si vous ne voulez pas croire à mes paroles, parce que le vieil Israël vous étouffe, croyez au moins au vieil Israël. En lui, les prophètes crient les dangers et les malheurs de la cité sainte et de notre patrie tout entière si elle ne se tourne pas vers le Seigneur son Dieu et si elle ne suit pas le Sauveur. La main de Dieu a déjà pesé sur ce peuple au cours des siècles passés, mais le passé comme le présent ne seront rien par rapport à l’avenir redoutable qui l’attend pour n’avoir pas voulu accueillir l’Envoyé de Dieu. Ce qui attend Israël qui répudie le Christ n’est comparable ni en rigueur ni en durée. C’est moi qui vous l’affirme, en plongeant mon regard dans les siècles : tel un arbre brisé et jeté dans les tourbillons d’un fleuve impétueux, ainsi sera la race hébraïque frappée par l’anathème divin. Avec ténacité, elle cherchera à se fixer sur les rives en tel ou tel lieu et, vigoureuse comme elle l’est, elle jettera des surgeons et des racines. Mais quand elle croira s’être installée à demeure, elle sera reprise par la violence du courant qui l’arrachera encore, brisera ses racines et ses rejets, et elle ira plus loin souffrir, s’accrocher pour être de nouveau arrachée et dispersée. Et rien ne pourra lui donner la paix, car le courant qui la poursuit sera la colère de Dieu et le mépris des peuples. Ce n’est qu’en se jetant dans une mer de sang vivant et sanctifiant qu’elle pourrait trouver la paix ; mais elle fuira ce sang bien qu’il l’invite encore, parce qu’il lui semblera qu’il a la voix du sang d’Abel, qui l’appelle, elle, le Caïn de l’Abel céleste. » (…)
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