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 Lecture du jour du Mois d 'avril

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MessageSujet: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:04

Mercredi 1er Avril

Première lecture

« On n’y entendra plus de pleurs ni de cris » (Is 65, 17-21)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
Oui, voici : je vais créer
un ciel nouveau et une terre nouvelle,
on ne se souviendra plus du passé,
il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin
pour ce que je crée.
Car je vais recréer Jérusalem,
pour qu’elle soit exultation,
et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem,
je trouverai ma joie dans mon peuple.
On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours,
ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ;
le plus jeune mourra centenaire,
ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ;
on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.
– Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:05

Jeudi 2 Avril

Lecture du livre de la Genèse
En ces jours-là,
          Abram tomba face contre terre
et Dieu lui parla ainsi :
          « Moi, voici l’alliance que je fais avec toi :
tu deviendras le père d’une multitude de nations.
          Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram,
ton nom sera Abraham,
car je fais de toi le père d’une multitude de nations.
          Je te ferai porter des fruits à l’infini,
de toi je ferai des nations,
et des rois sortiront de toi.
          J’établirai mon alliance entre moi et toi,
et après toi avec ta descendance,
de génération en génération ;
ce sera une alliance éternelle ;
ainsi je serai ton Dieu
et le Dieu de ta descendance après toi.
          À toi et à ta descendance après toi
je donnerai le pays où tu résides,
tout le pays de Canaan en propriété perpétuelle,
et je serai leur Dieu. »
          Dieu dit à Abraham :
« Toi, tu observeras mon alliance,
toi et ta descendance après toi,
de génération en génération. »
                        – Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:05

Vendredi 3 Avril

Lecture du livre du prophète Jérémie
Moi, Jérémie,
          j’entends les calomnies de la foule :
« Dénoncez-le ! Allons le dénoncer,
celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. »
Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent :
« Peut-être se laissera-t-il séduire…
Nous réussirons,
et nous prendrons sur lui notre revanche ! »
          Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable :
mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas.
Leur défaite les couvrira de honte,
d’une confusion éternelle, inoubliable.
          Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste,
toi qui vois les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras,
car c’est à toi que j’ai remis ma cause.
          Chantez le Seigneur, louez le Seigneur :
il a délivré le malheureux de la main des méchants.
                        – Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:07

Samedi 4 Avril

Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là,
    le Seigneur parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
    Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
    Le Seigneur dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide.
    Maintenant, laisse-moi faire ;
ma colère va s’enflammer contre eux
et je vais les exterminer !
Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
    Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu
en disant :
« Pourquoi, Seigneur, ta colère
s’enflammerait-elle contre ton peuple,
que tu as fait sortir du pays d’Égypte
par ta grande force et ta main puissante ?
    Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :
“C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir ;
il voulait les tuer dans les montagnes
et les exterminer à la surface de la terre” ?
Reviens de l’ardeur de ta colère,
renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.
    Souviens-toi de tes serviteurs,
Abraham, Isaac et Israël,
à qui tu as juré par toi-même :
“Je multiplierai votre descendance
comme les étoiles du ciel ;
je donnerai, comme je l’ai dit,
tout ce pays à vos descendants,
et il sera pour toujours leur héritage.” »
    Le Seigneur renonça au mal
qu’il avait voulu faire à son peuple.
            – Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeMar 31 Mar - 16:08



Dimanche 5 Avril

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
    Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem,
arrivèrent en vue de Bethphagé,
sur les pentes du mont des Oliviers.
Alors Jésus envoya deux disciples
            en leur disant :
« Allez au village qui est en face de vous ;
vous trouverez aussitôt une ânesse attachée
et son petit avec elle.
Détachez-les et amenez-les moi.
    Et si l’on vous dit quelque chose,
vous répondrez :
‘Le Seigneur en a besoin’.
Et aussitôt on les laissera partir. »
    Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
    Dites à la fille de Sion :
Voici ton roi qui vient vers toi,
plein de douceur,
monté sur une ânesse et un petit âne,
le petit d’une bête de somme.

    Les disciples partirent
et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
    Ils amenèrent l’ânesse et son petit,
disposèrent sur eux leurs manteaux,
et Jésus s’assit dessus.
    Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ;
d’autres coupaient des branches aux arbres
et en jonchaient la route.
    Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient
criaient :
« Hosanna au fils de David !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »
    Comme Jésus entrait à Jérusalem,
toute la ville fut en proie à l’agitation,
et disait :
« Qui est cet homme ? »
    Et les foules répondaient :
« C’est le prophète Jésus,
de Nazareth en Galilée. »
    – Acclamons la Parole de Dieu.
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MessageSujet: lecture du jour du mois d'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeMar 31 Mar - 21:40

Merci pour les lectures du jour,


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 5 Avr - 15:03

Lundi 6 Avril

Première lecture

« Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir » (Jr 11, 18-20)

Lecture du livre du prophète Jérémie
« Seigneur, tu m’as fait savoir,
et maintenant je sais,
tu m’as fait voir leurs manœuvres.
Moi, j’étais comme un agneau docile
qu’on emmène à l’abattoir,
et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi.
Ils disaient :
“Coupons l’arbre à la racine,
retranchons-le de la terre des vivants,
afin qu’on oublie jusqu’à son nom.”
Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice,
qui scrutes les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras,
car c’est à toi que j’ai remis ma cause. »
– Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 5 Avr - 15:05



Mardi 7 Avril



Première lecture

« Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur,
lui qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
    lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le Seigneur dit :
    « Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
    Voici que je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
    Les bêtes sauvages me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer mon peuple,
celui que j’ai choisi.
    Ce peuple que je me suis façonné
redira ma louange. »
    – Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 5 Avr - 15:08

Mercredi 8 Avril

Première lecture

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages » (Is 50, 4-9a)
Lecture du livre du prophète Isaïe
          Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
          Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
          J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
          Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
          Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
          Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
                        – Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 5 Avr - 15:09



Jeudi 9 Avril

Première lecture

Le Seigneur m’a consacré par l’onction, il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, et leur donner l’huile de joie (Is 61, 1-3a.6a.8b-9)

Lecture du livre du prophète Isaïe
L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur,
et un jour de vengeance pour notre Dieu,
consoler tous ceux qui sont en deuil,
ceux qui sont en deuil dans Sion,
mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre,
l’huile de joie au lieu du deuil,
un habit de fête au lieu d’un esprit abattu.
Vous serez appelés « Prêtres du Seigneur » ;
on vous dira « Servants de notre Dieu ».
Loyalement, je vous donnerai la récompense,
je conclurai avec vous une alliance éternelle.
Vos descendants seront connus parmi les nations,
et votre postérité, au milieu des peuples.
Qui les verra pourra reconnaître
la descendance bénie du Seigneur.
– Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 5 Avr - 15:11

Vendredi 10 avril

Première lecture

« C’est à cause de nos fautes qu’il a été broyé » (Is 52, 13 – 53, 12)

Lecture du livre du prophète Isaïe
Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ;
il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant,
car il était si défiguré
qu’il ne ressemblait plus à un homme ;
il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
Il étonnera de même une multitude de nations ;
devant lui les rois resteront bouche bée,
car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit,
ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ?
Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive,
une racine dans une terre aride ;
il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards,
son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes,
homme de douleurs, familier de la souffrance,
il était pareil à celui devant qui on se voile la face ;
et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé.
Et nous, nous pensions qu’il était frappé,
meurtri par Dieu, humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé,
à cause de nos fautes qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui :
par ses blessures, nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis,
chacun suivait son propre chemin.
Mais le Seigneur a fait retomber sur lui
nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s’humilie,
il n’ouvre pas la bouche :
comme un agneau conduit à l’abattoir,
comme une brebis muette devant les tondeurs,
il n’ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé.
Qui donc s’est inquiété de son sort ?
Il a été retranché de la terre des vivants,
frappé à mort pour les révoltes de son peuple.
On a placé sa tombe avec les méchants,
son tombeau avec les riches ;
et pourtant il n’avait pas commis de violence,
on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur.
S’il remet sa vie en sacrifice de réparation,
il verra une descendance, il prolongera ses jours :
par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière,
la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part,
avec les puissants il partagera le butin,
car il s’est dépouillé lui-même
jusqu’à la mort,
et il a été compté avec les pécheurs,
alors qu’il portait le péché des multitudes
et qu’il intercédait pour les pécheurs.
– Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 5 Avr - 15:15



dimanche 12 avril

Première lecture

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1 – 2, 2)

Lecture du livre de la Genèse
Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
    La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
    Dieu dit :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut.
    Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
    Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.
    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux. »
    Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.
    Et Dieu dit :
« Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela la terre ferme « terre »,
et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.
    Dieu dit :
« Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
    La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.
    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
    et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
    Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
    pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.
    Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel. »
    Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.
    Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.
     Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
    Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.
    – Parole du Seigneur.
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 16:26

Libérer les captifs. En ce mois où nous prions pour les personnes sous l'emprise d'addictions, écoutons la Parole de ce jour: "Moi, le Seigneur, je t'ai appelé selon la justice; tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres." (Is 42, 6-7) Je t'offre ma journée, Seigneur, fais de moi un apôtre par la prière et par l'action pour que je participe à ta mission de compassion et de libération. Montre-moi comment agir là où je me trouve. Jésus, j'ai confiance en Toi !




Lecture du jour du Mois d 'avril FR-Evangile-illustre-2016-03-21
Lecture du jour du Mois d 'avril 1bb55bc6-f861-441a-a17c-02d03d907ba0
L'ÉVANGILE DU JOUR LUNDI 6/4/2020
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Marie de Béthanie apparaît dans l'Évangile comme une femme extraordinairement intuitive ; et sans doute beaucoup de ses amis la jugeaient-ils, à certaines heures, étrange et imprévisible.
Les jours de presse à la cuisine, on la trouvait assise aux pieds du Seigneur ; et ce jour-là, six jours avant la Pâque, alors que tous fêtaient Lazare revenu de la mort, Marie a été la seule à deviner ce que Jésus avait dans le cœur. Son frère reprenait goût à la vie ; mais Jésus, lui, allait goûter la mort.
Marie ne faisait pas exprès de réagir autrement que les autres ; elle ne cherchait pas à se singulariser. Simplement, c’était une femme qui, en chaque occasion, rejoignait l’essentiel, et posait les gestes que son cœur lui dictait ; non pour braver les autres ou leur faire des reproches, mais par une sorte de nécessité intérieure, qui était la force même de son amour.
Et ses choix, les choix de son amour, lui attiraient des reproches, qui auraient pu la paralyser. Un jour Marthe lui avait dit : "Tu me laisses travailler seule !". Plus exactement, elle chargeait Jésus de le lui dire. Et ce jour-là aussi, six jours avant la Pâque, que n’a-t-elle pas entendu : "Regardez-moi ce gaspillage ! Il fallait faire des sous avec ce parfum, au lieu de le gâcher ainsi ! Et les pauvres, y a-t-elle seulement pensé ? Et d’ailleurs, où se croit-elle ? Qu’est-ce que cette comédie ? Veut-elle accaparer le Seigneur pour elle toute seule ? Et de toute façon, ce ne sont pas des choses à faire !"
Jésus, lui, a toujours pris la défense de Marie de Béthanie, car il voyait en elle, non pas une paresseuse ou une excentrique, mais une femme capable de tous les courages pour suivre jusqu’au bout les certitudes de son cœur, une croyante prompte à s’oublier pour entrer dans les désirs de son Seigneur et dans le mystère du plan de Dieu. Jésus allait vers la mort, et tous ces gens ne pensaient qu’à la fête ! Gentiment, amicalement, certes, mais ils passaient à côté de l’essentiel. Marie a voulu dire à Jésus ce qu’elle entrevoyait, ce qu’elle pressentait du mystère de Dieu qui traversait sa vie de prophète ; mais comme ces choses-là sont au-delà de toute parole, Marie les a dites avec son parfum et ses cheveux, avec son gaspillage définitif, avec son geste démesuré et un peu fou, qui la rendait si heureuse.
"Laisse-la", dit Jésus à Judas : elle a gardé ce parfum pour ma sépulture.
"Laisse-la" : elle a su entrer, par amour, dans le mystère de ma mort.
"Laisse-la" : c’est un geste qui la dépasse elle-même. Déjà toute la maison est remplie de son parfum, et partout où sera proclamé cet évangile, dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle a fait (Mt 26,13 ; Mc 14,9).
Ce qu’elle a fait lui a semblé tout simple ; et c’était ce jour-là "l’unique chose nécessaire". Elle a fait ce jour-là ce qu’elle essayait de faire à chaque rencontre : ne pas manquer le moment de Jésus.
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Lecture du jour du Mois d 'avril L-onction-de-bethanie
Lecture du jour du Mois d 'avril Faba4e53-07d3-4fa2-b038-ba5b55ecb8b5  Date
Samedi
30 mars 30
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Béthanie
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Tome 9 - 586.6
Préparation à la Passion
       (…) Marie-Madeleine revient. Elle tient une amphore au col très fin, qui se termine par un bec gracieux comme celui d’un oiseau. L’albâtre est d’une couleur précieuse jaune rosé, comme certaines carnations de blondes.
       Les apôtres la regardent, croyant peut-être qu’elle apporte quelque friandise rare. Mais au lieu de se rendre au centre, à l’intérieur du U de la table où se trouve sa sœur, elle passe derrière les lits-sièges, et va se placer entre celui de Jésus et Lazare, et celui où sont étendus les deux Jacques.
       Elle ouvre le vase d’albâtre et glisse sa main sous le bec, pour recueillir quelques gouttes d’un liquide filant qui s’écoule lentement. Une odeur pénétrante de tubéreuse et d’autres essences, un parfum intense et très agréable se répand dans toute la salle. Mais Marie est impatiente : elle se penche et brise d’un coup sûr le col de l’amphore contre le coin du lit de Jésus. Le col tombe par terre, répandant sur le marbre du pavé des gouttes parfumées. Maintenant, l’ouverture béante du vase permet à l’onguent de se déverser en un jet épais.
       Marie se place derrière Jésus et répand l’huile sur la tête de son Seigneur, elle en enduit toutes les boucles, les allonge, puis les coiffe avec le peigne qu’elle retire de ses cheveux. La chevelure de Jésus resplendit comme de l’or foncé, très brillant après cette onction. La lumière du lampadaire, que les serviteurs ont allumé, se reflète sur la tête blonde du Christ, comme sur un très beau casque de bronze cuivré. Le parfum est enivrant ; il pénètre dans les narines, monte à la tête, à force d’être irritant comme de la poudre à éternuer.
       Lazare se retourne. Il sourit en voyant avec quel soin Marie oint et peigne les boucles de Jésus pour que sa tête paraisse bien coiffée après cette odorante friction. Elle ne se soucie pas que ses propres tresses ne soient plus maintenues par le large peigne qui aide les épingles à les tenir en place, et descendent peu à peu sur son cou, prêtes à tomber complètement sur les épaules. Marthe aussi regarde et sourit. Les autres discutent à voix basse, avec des expressions diverses sur le visage.
       Mais Marie n’est pas encore satisfaite. Il reste encore beaucoup d’onguent dans le vase brisé, et les cheveux de Jésus, si touffus qu’ils soient, en sont déjà inondés. Alors elle réitère son geste d’amour d’un soir lointain. Elle s’agenouille au pied du lit, dénoue les lacets des sandales de Jésus, déchausse ses pieds et, plongeant dans le vase les longs doigts de sa très belle main, elle en extrait tout de qu’elle peut d’onguent, et l’étale sur les pieds nus, doigt par doigt, puis sur la plante et le talon, et jusqu’à la cheville, qu’elle découvre en rejetant en arrière le vêtement de lin ; elle s’occupe enfin du dos du pied, s’attarde sur les métatarses où s’enfonceront les clous redoutables, insiste jusqu’à ce qu’elle ne trouve plus de baume au fond du vase. Alors elle le brise sur le sol puis, de ses mains désormais libres, elle enlève ses grosses épingles, défait rapidement ses lourdes tresses et essuie avec cet écheveau d’or, vivant, doux, satiné, ce qui reste de l’onction des pieds de Jésus, qui laissent dégoutter le baume.
       Judas avait jusqu’alors gardé le silence et se bornait à observer d’un regard impur de luxure et d’envie cette très belle femme, et le Maître dont elle oignait la tête et les pieds. Tout à coup, il prend la parole. C’est le seul qui exprime ouvertement un reproche. Les autres — pas tous, mais certains — avaient quelque peu murmuré ou fait un geste de désaccord étonné, mais paisible. Mais Judas, qui s’est même mis debout pour mieux voir l’onction des pieds du Christ, lance avec mauvaise humeur :
       « Quel gaspillage inutile et païen ! Pourquoi avoir fait cela ? Et après un tel acte, on ne veut pas que les chefs du Sanhédrin parlent de péché ! Ce sont des gestes de courtisane lascive qui ne s’harmonisent pas avec la nouvelle vie que tu mènes, femme. Ils rappellent trop ton passé ! »
       L’insulte est telle que tous en restent abasourdis, ils s’agitent, les uns s’asseyent sur leurs lits, les autres se lèvent… Tous dévisagent Judas comme s’il était devenu subitement fou.
       Marthe rougit. Lazare se dresse brusquement en donnant un coup de poing sur la table et il dit : « Dans ma maison… », mais ensuite il jette un coup d’œil vers Jésus et s’arrête.
       « Oui ! Vous me regardez ? Tous, vous avez murmuré dans votre cœur. Or, maintenant que je me suis fait votre porte-parole et que j’ai dit publiquement ce que vous pensiez, vous voilà prêts à me donner tort. Mais je maintiens mes propos. Bien sûr, je ne veux pas dire que Marie soit la maîtresse de Jésus, mais j’estime que certains actes ne lui conviennent ni à lui, ni à elle. C’est un acte imprudent, et même injuste. Oui. Pourquoi un tel gaspillage ? Si elle voulait détruire les souvenirs de son passé, elle pouvait me donner ce vase et cet onguent. Il y avait certainement plus d’une livre de nard pur, et de grand prix ! Je l’aurais vendu pour trois cents deniers au moins, car un parfum de cette valeur peut monter jusqu’à ce prix. Et je pouvais vendre le vase qui était beau et précieux. C’est aux pauvres qui nous assiègent que j’aurais donné cet argent ; nous en manquons toujours, et demain, à Jérusalem, innombrables seront ceux qui demanderont une obole.
       – C’est vrai ! » admettent les autres. « Tu pouvais en employer un peu pour le Maître, et le reste… »
       Marie de Magdala est comme sourde. Elle continue à essuyer les pieds du Christ avec ses cheveux dénoués qui, maintenant, et surtout en bas, sont eux aussi alourdis par l’onguent et plus foncés que sur le sommet de la tête. Les pieds de Jésus sont lisses et doux, couleur de vieil ivoire, comme s’ils étaient couverts d’un nouvel épiderme. Marie remet ses sandales au Christ, et embrasse chaque pied avant et après l’avoir chaussé, indifférente à tout ce qui n’est pas son amour pour Jésus.
       Ce dernier la défend en posant une main sur la tête de Marie, inclinée en un dernier baiser :
       « Laissez-la tranquille. Pourquoi lui faites-vous de la peine, pourquoi l’attrister ? Vous ne savez pas ce qu’elle vient de faire. Marie a accompli envers moi une action juste et bonne. Des pauvres, vous en aurez toujours. Moi, je vais m’en aller, bientôt je ne serai plus parmi vous. Vous aurez toujours l’occasion de distribuer une obole aux pauvres. Mais, dans un avenir proche, il ne vous sera plus possible de me rendre aucun honneur, à moi, au Fils de l’homme parmi les hommes, de par la volonté des hommes et parce que l’heure est venue. Pour Marie, l’amour est lumière. Elle sent que je vais mourir et elle a voulu donner à l’avance à mon corps l’onction nécessaire pour sa sépulture. En vérité, je vous dis que là où sera prêchée la Bonne Nouvelle, on fera mémoire de son geste d’amour prophétique, dans le monde entier, dans tous les siècles. Plaise à Dieu de faire de toute créature une autre Marie, qui ne calcule pas la valeur, qui ne nourrit pas d’attachement, qui ne garde pas le moindre souvenir du passé, mais détruit et méprise tout ce qui appartient à la chair et au monde, elle encore qui se brise et se répand, comme elle l’a fait du nard et de l’albâtre, sur son Seigneur et par amour pour lui. Ne pleure pas, Marie. Je te répète, à cette heure, les paroles que j’ai dites à Simon le pharisien et à ta sœur Marthe : “ Tout t’est pardonné, parce que tu as su aimer totalement. ” “ Tu as choisi la meilleure part, et elle ne te sera pas enlevée. ” Va en paix, ma douce brebis retrouvée. Va en paix. Les pâturages de l’amour seront ta nourriture éternellement. Lève-toi. Baise aussi mes mains qui t’ont absoute et bénie… Combien de personnes ces mains n’ont-elles pas absoutes, bénies, comblées de bienfaits ! Et pourtant je vous dis que le peuple que j’ai ainsi comblé est en train de préparer pour ces mains la torture… » (…)
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Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 17:17

Unis à Jésus. Aujourd'hui l'Evangile nous fait contempler Jésus qui est troublé après son dernier repas avec les disciples: "En vérité, en vérité je vous le dis, l'un de vous va me livrer." (Jn 13, 21) Qu'est-ce que ces paroles provoquent en moi? (Silence) Je demande au Père d'unir mon coeur au Coeur de Jésus pour ressentir ses sentiments d'abandon et de trahison. Je lui offre ma journée à venir, et je prends dans ma prière les personnes qui souffrent d'addictions. Je peux nommer celles que je connais pour intercéder pour elles de façon très personnelle. Je les confie à Marie. Je te salue, Marie




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU MARDI 7/4/2020
« L’un de vous me livrera… » (Jn 13, 21-33.36-38)
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. » Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! » Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. » 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Amitié et trahison : deux mots qui résument la dernière soirée de Jésus avec les siens, deux mots qui traduisent la réalité de notre vie avec lui.
Notre amitié, vraie, pour Jésus, ne nous met pas à l'abri des retombées, des chutes, des lâchages. Ce soir-là, où Jésus n'avait au cœur que le projet de racheter le monde et le souci de sa communauté dans l'avenir, Judas pensait à l'argent, à son intérêt, à son confort individuel.
Même la dernière initiative de Jésus, son dernier geste d'amitié, la bouchée qu'il lui réservait, même cette délicatesse n'a pas retourné le cœur du traître. Pour lui, Jésus était devenu celui qui faisait fausse route, celui qui s'en allait à l'échec. Suivre Jésus acclamé sur la route, suivre un Messie capable de nourrir une foule, cela, Judas l'avait accepté ; et il s'était senti à l'aise dans le projet de Jésus tel qu'il l'imaginait. Mais entrer dans le pardon, dans la non-violence, dans le silence au moment des affronts, c'était trop demander. Vivre en exode, assumer une existence sans cesse désinstallée, sans cesse livrée, c'était trop d'aléas, trop d'insécurité, trop d'aventures pour le cœur.
Contrastant avec cette tristesse de Judas qui s'enfonce dans la nuit, nous avons lu à l'instant l'assurance de Jésus dans sa relation au Père. La trahison du disciple, qui amorce pour Jésus le processus de sa mise à mort, n'interrompt pas son échange total avec le Père. Maintenant "le Fils de l'Homme a été glorifié par Dieu, et Dieu a été glorifié par lui". Jésus, depuis toujours en consonance avec le vouloir du Père, le glorifie en obéissant jusqu'à la mort ; et en retour le Père, qui n'a "jamais laissé Jésus seul" (8,16.29 ; 16,32), va le glorifier en l'exaltant auprès de lui, en le prenant, avec son corps, dans sa propre gloire.
Quant à nous, notre lot est de chercher le Seigneur : "Vous me chercherez ...là où je vais, vous ne pouvez venir". Là où est Jésus, dans la gloire définitive, nous ne pouvons le suivre maintenant. Il faut d'abord unir notre passion à la sienne, d'abord donner notre vie, au cœur de l'Église, en demeurant présents à Dieu au nom de tous nos frères les hommes. Il nous faut d'abord, comme Pierre, apprendre à dépasser nos propres trahisons, et faire l'expérience du pardon de Jésus.
"Je donnerai ma vie pour toi !", s'écriait Pierre. Et Jésus, en somme, lui a répondu : "Oui, tu la donneras, ta vie, mais pas aujourd'hui, et pas en un coup !"
L'amour vrai, c'est l'amour qui dure.
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Lecture du jour du Mois d 'avril La-cene
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Jeudi
4 avril 30
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Jérusalem
Lecture du jour du Mois d 'avril D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 9 - 600.17
Préparation à la Passion
        (…) Cependant, Pierre, qui soupçonne le plus Judas — peut-être Jude aussi, mais il paraît moins suspicieux, désarmé comme il l’est par la désinvolture de Judas —, tire Jean par la manche. Quand Jean, qui s’est tout serré contre Jésus en entendant parler de trahison, se retourne, il lui murmure:
        « Demande-lui qui c’est. »
        Jean reprend sa position et lève seulement la tête comme pour embrasser Jésus, et en même temps il lui murmure à l’oreille :
        « Maître, qui est-ce ? »
        Et Jésus, très doucement, en lui rendant le baiser dans les cheveux :
        « Celui à qui je vais donner un morceau de pain trempé. »
        Il prend alors un pain encore entier, pas le reste de celui qui a servi pour l’Eucharistie, en détache une grosse bouchée, la trempe dans la sauce de l’agneau dans le plateau, étend le bras par dessus la table, et dit:
        « Prends, Judas. Tu aimes cela.
        – Merci, Maître. Oui, j’aime cela. »
        Ne sachant pas ce qu’est cette bouchée, il mange à pleines dents le pain accusateur, tandis que Jean, horrifié, va jusqu’à fermer les yeux pour ne pas voir l’horrible rire de Judas.
        « Bon ! Va, maintenant que je t’ai fait plaisir » dit Jésus à Judas. « Tout est accompli, ici (il souligne fortement ce mot). Ce qu’il te reste à faire ailleurs, fais-le vite, Judas, fils de Simon.
        – Je t’obéis aussitôt, Maître. Je te rejoindrai plus tard, à Gethsémani. C’est bien là que tu vas, comme toujours, n’est-ce pas ?
        – J’y vais… comme toujours… oui.
        – Qu’est-ce qu’il doit faire ? » demande Pierre. « Il part seul ?
        – Je ne suis pas un enfant, plaisante Judas tout en mettant son manteau.
        – Laisse-le aller. Lui et moi savons ce qu’il doit faire, répond Jésus.
        – Bien, Maître. »
        Pierre se tait. Peut-être pense-t-il avoir péché en soupçonnant son compagnon. La main sur le front, il réfléchit.
        Jésus serre Jean sur son cœur et se tourne pour lui murmurer dans les cheveux :
        « Ne dis rien à Pierre pour le moment. Ce serait un scandale inutile.
        – Adieu, Maître. Adieu, mes amis. »
        Judas salue.
        « Adieu » dit Jésus.
        Et Pierre :
        « Je te salue, mon garçon. »
        Jean, la tête posée presque sur le cœur de Jésus, murmure :
        « Satan ! »
        Jésus seul l’entend, et il soupire (…)
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Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 19:46

L'amitié avec Jésus. "Judas dit aux grands-prêtres: 'Que voulez-vous me donner si je vous le livre?' Ils lui remirent trente pièces d'argent. Et depuis, Judas cherchait à le livrer." Jésus est livré par un de ses amis! Comment je vis moi-même l'amitié... est-ce un sentiment important pour moi? Je m'offre au Seigneur et lui présente mes propres amis, plus particulièrement ceux qui ont des problèmes. Il fait de moi son ami...Il est le véritable ami. Qu'Il m'aide à vivre avec lui, et avec ceux qui me sont chers, une amitié fidèle. 




L'ÉVANGILE DU JOUR DU MERCREDI 8/4/2020

« Malheureux celui par qui il est livré ! » (Mt 26, 14-25)

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

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MÉDITER AVEC LES CARMES

"L'un de vous va me livrer", dit Jésus. Mais quel moment étrange pour une telle confidence ! Les Douze sont attablés autour de lui pour le repas le plus sacré de toute l'année liturgique, c'est une pâque joyeuse et grave, comme toutes celles qu'ils ont célébrées ensemble, mais de plus, à bien des signes, les disciples devinent que Jé­sus veut en faire un repas d'adieu.

Jésus a voulu aussi qu'ils entendent ensemble cette parole qui lui brûlait le cœur depuis des jours : "En vérité, l'un de vous va me livrer." Pourquoi ? Parce que la trahison de Judas les concernait tous, comme elle nous con­cerne tous aujourd'hui encore. Avant d'apprendre le nom du traître, ils ont entendu Jésus dire : "l'un de vous", parce qu'il fallait que chacun en vienne à demander : "Serait-ce moi, Seigneur ?"

Lui, nous, moi : tel est bien le chemin que doit emprunter notre méditation pour entrer dans la pensée de Jé­sus. Lui, Judas, le traître, mais aussi nous, et moi aussi, dans ma traîtrise.

"Serait-ce moi, Seigneur ?" Ils ont d'abord été onze à poser la question, mais la réponse de Jésus est res­tée évasive. Puis Judas, seul, a pris la parole : "Serait-ce moi, rabbi ?" et la réponse cette fois a été sans détour, parce que Jésus était sans illusion : "Tu l'as dit !"

Chacun des Onze savait qu'il n'avait pas trahi, qu'il n'avait pas livré le Maître ; et pourtant chacun a posé la question, parce que chacun se sentait capable de trahison, et aucun n'aurait osé répondre de lui-même pour l'ave­nir. Si bien que dans la tristesse qui les étreignait tous, il y avait deux chagrins à la fois : le chagrin que l'un d'eux puisse commettre un tel acte, et le chagrin, pour chacun d'eux, de ne pas pouvoir se disculper sur le champ. Cette tristesse des Onze était prémonitoire, car eux aussi blesseront l'amitié de Jésus. Certes, Judas seul le vendra ; mais tous les autres s'enfuiront.

Ainsi en va-t-il de notre amour et de notre faiblesse. Notre attachement pour le Seigneur est sincère, et notre don, pour l'essentiel, n'a pas été repris, mais notre péché participe à la fois de la trahison de Judas et du lâ­chage des Onze. Il nous arrive, en effet, tournant le dos aux Béatitudes, de préférer à la pauvreté et à l'humilité de Jésus les trente pièces dérisoires de notre confort personnel, de notre tranquillité ou de notre volonté de puissan­ce. II nous arrive aussi de fuir, de louvoyer, de prendre du champ, au moment où il faudrait nous solidariser avec le destin de Jésus, partager ses liens et sa non-violence, rejoindre son chemin de douceur, et prendre, à son ser­vice, les seules armes de l'amour.

Il a plongé la main avec Jésus dans le plat de l'amitié, celui qui allait le trahir. Mais Jésus, vainqueur du mal, et pour nous montrer "quelle espérance nous ouvre son appel" (E 4,4), nous offre chaque jour son amitié sous le signe du repas. Au moment où, les yeux rivés sur nos misères, nous en venons à redire : "Serait-ce moi, Seigneur ?", Jésus vient à nous et se donne lui-même en gage de pardon et de résurrection : "Prenez, mangez : ceci est mon Corps."



DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Date : Samedi 30 mars 30
Lieu  : Jérusalem
Livre : Tome 9 - 588.2 Préparation à la Passion


      (…) Il y a un mouvement de stupeur, ou du moins d’agitation, quand ils voient entrer Judas. Mais ils le saluent en chœur :

      « Paix à toi, Judas, fils de Simon.

      – Paix à vous, membres du saint Sanhédrin, répond Judas.

      – Avance. Que veux-tu ? lui demandent-ils.

      – Vous parler… vous parler du Christ. Il n’est plus possible de continuer ainsi. Je ne peux plus vous aider, si vous ne parvenez pas à prendre des décisions extrêmes. L’homme a des soupçons, désormais.

      – Tu t’es fait découvrir, sot que tu es ? interrompent-ils.

      – Non. C’est vous qui êtes sots, vous qui, par une hâte stupide, avez fait de fausses manœuvres. Vous saviez bien que j’allais vous servir ! Mais vous ne m’avez pas fait confiance.

      – Tu as la mémoire courte, Judas ! Ne te rappelles-tu pas comment tu nous as quittés la dernière fois ? Qui pouvait supposer que tu nous étais fidèle, à nous, quand tu as proclamé de cette façon que tu ne pouvais pas trahir Jésus ? lance Elchias, plus ironique, plus vipère que jamais.

      – Vous vous imaginez qu’il est aisé de tromper un ami, le seul qui m’aime vraiment, l’Innocent ? Vous croyez qu’il est facile d’en venir au crime ? »

      Judas est déjà énervé.

      Ils cherchent à le calmer, ils le flattent, ils le séduisent, ou du moins ils essaient de le faire, en lui démontrant que, loin d’être un crime, son geste est “ une œuvre sainte envers sa patrie, à laquelle il évite des représailles de ceux qui la dominent, et qui déjà donnent des signes de mécontentement devant ces continuelles agitations et ces divisions de partis et de foules dans une province romaine. C’est aussi une bonne action envers l’humanité, s’il est vraiment convaincu de la nature divine du Messie et de sa mission spirituelle ”.

      – Si ce qu’il prétend est vrai — loin de nous de le croire —, n’es-tu pas le collaborateur de la Rédemption ? Ton nom sera associé au sien à travers les siècles, notre patrie te comptera parmi ses héros et t’honorera des charges les plus hautes. Un siège est tout prêt pour toi parmi nous. Tu t’élèveras, Judas. Tu donneras des lois à Israël. Nous n’oublierons jamais ce que tu as fait pour le bien du Temple sacré, du saint Sacerdoce, pour la défense de la Loi, pour le bien de toute la nation ! Aide-nous, et ensuite, nous te le jurons, je te le jure au nom de mon puissant père et de Caïphe qui porte l’éphod, tu seras le plus grand homme d’Israël, plus que les tétrarques, plus que mon père lui-même, qui est désormais un pontife déposé. Tu seras servi comme un roi et écouté comme un prophète. Et, dans l’hypothèse où Jésus de Nazareth ne serait qu’un faux Messie, même si en réalité il n’était pas passible de mort parce que ses actes ne sont pas ceux d’un criminel mais d’un fou, nous te rappelons les paroles inspirées du pontife Caïphe — tu sais que celui qui porte l’éphod et le rational parle sous l’effet de l’inspiration divine et prophétise ce qui est bien et ce qu’il faut faire pour l’atteindre. Or Caïphe, t’en souviens-tu ? a dit : “ Mieux vaut qu’un homme meure pour le peuple et que toute la nation ne périsse pas. ” C’était une parole de prophétie.

      – En vérité, il était prophète. Le Très-Haut a parlé par la bouche du grand-prêtre. Qu’il soit obéi ! » disent en chœur, déjà théâtraux et semblables à des automates, ces hideuses marionnettes que sont les membres du grand conseil du Sanhédrin.

      Ainsi manipulé, Judas est séduit… mais un reste de bon sens, sinon de bonté, subsiste encore en lui et le retient de prononcer les paroles fatales.

      L’entourant avec respect, avec une affection simulée, ils le pressent :

      « Tu ne nous crois pas ? Regarde : nous sommes les chefs des vingt-quatre familles sacerdotales, les Anciens du peuple, les scribes, les plus grands pharisiens d’Israël, les rabbis sages, les magistrats du Temple. L’élite d’Israël est ici, autour de toi, prête à t’acclamer, et elle te dit d’une seule voix : “ Fais cela, car c’est saint.»

      – Mais où est Gamaliel ? Et Joseph, et Nicodème, où sont-ils ? Et Eléazar, l’ami de Joseph, et Jean de Gaas ? Je ne les vois pas.

      – Gamaliel est en grande pénitence, Jean auprès de sa femme enceinte et souffrante ce soir. Quant à Eléazar… nous ignorons pourquoi il n’est pas venu. Mais un malaise peut frapper n’importe qui à l’improviste, n’est-ce pas ? Pour ce qui est de Joseph et de Nicodème, nous ne les avons pas avertis de cette séance secrète, par affection pour toi, par souci de ton honneur… Pour que, dans le cas malheureux où la chose échouerait, ton nom ne soit pas rapporté au Maître… Nous protégeons ton nom, nous t’aimons, Judas, nouveau Maccabée, sauveur de la patrie.

      – Judas Maccabée menait le bon combat. Moi… je commets une trahison.

      – Ne regarde pas les détails de l’acte, mais la justice du but. A toi de parler, Sadoq, scribe d’or. De ta bouche coulent de précieuses paroles. Si Gamaliel est savant, toi tu es sage, car tes lèvres expriment la sagesse de Dieu. Adresse-toi à celui qui hésite encore. »

      Cette vieille peau de Sadoq s’avance, et avec lui Chanania, tout décrépit : un renard squelettique et mourant à côté d’un rusé chacal robuste et féroce.

      « Ecoute, homme de Dieu ! » commence pompeusement Sadoq en prenant une pose inspirée et oratoire, le bras droit levé en un geste cicéronien, le gauche occupé à soutenir tout cet encombrement de plis que forme son habit de scribe. Puis il lève aussi le bras gauche, laissant son vêtement monumental se défaire et se mettre en désordre. Visage et bras tournés vers le plafond, il tonne :

      « Je te le dis devant la très-haute Présence de Dieu !

      – Maranatha ! s’écrient-ils tous ensemble en se courbant comme si un souffle d’en-haut passait, avant de se relever les bras croisés sur la poitrine.

      – Je te le dis : c’est écrit dans les pages de notre histoire et de notre destin ! C’est écrit dans les signes et les figures laissés depuis des siècles ! C’est écrit dans le rite, qui n’a pas cessé depuis la nuit fatale aux Egyptiens ! C’est écrit dans la figure d’Isaac ! C’est écrit dans la figure d’Abel ! Par conséquent, que ce qui est écrit se réalise !

      – Maranatha ! » reprennent les autres en un chœur assourdi et lugubre.

      Ils réitèrent leurs gestes précédents. Tout cela est d’autant plus impressionnant que leurs visages sont bizarrement frappés par la lumière des deux lampadaires allumés aux extrémités de la salle, aux micas violet pâle, d’où émane une lumière fantasmagorique. Cet aréopage d’hommes presque tous vêtus de blanc, dont le teint pâle et olivâtre de leur race est encore plus marqué par la lumière diffuse, a tout d’une assemblée de spectres.

      « La parole de Dieu est descendue sur les lèvres des prophètes pour signer ce décret. Il doit mourir ! C’est dit !

      – C’est dit ! Maranatha !

      – Il doit mourir, son sort est réglé !

      – Il doit mourir. Maranatha !

      – Son destin fatal est décrit dans les plus minutieux détails, et on ne peut s’opposer à la fatalité !

      – Maranatha !

      – L’Ecriture indique même le prix symbolique versé à celui qui se fait l’instrument de Dieu pour l’exécution de la promesse.

      – C’est indiqué ! Maranatha ! (…)

Lire le récit en entier



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 20:23

Aujourd'hui Jeudi-Saint, nous fêtons en Eglise l'institution de l'Eucharistie. Jésus se met à genou devant ses disciples  pour leur montrer comment se comporter en frères, mais Pierre résiste: "Me laver les pieds à moi ! Jamais! Jésus lui répondit: Si je ne te lave pas les pieds, tu n'auras pas de part avec moi." (Jn 13, Cool Seigneur Jésus, toi le tout-petit, le serviteur, tu me montres l'exemple, et tu me nourris de ton Corps et de ton Sang pour que je puisse te suivre sur ce chemin. Je t'offre ma journée: apprends-moi à me faire petit et serviteur à ta suite.  




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU JEUDI SAINT DU  9/4/2020
« Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15)
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » 

Lectures du jour  | Le saint du jour

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Pierre a failli passer à côté d'une grande grâce. En voyant Jésus s'avancer avec son linge et son bassin, il a voulu le stopper dans son initiative : "Toi, Seigneur, me laver les pieds ? Jamais !"
C'était bien dans le tempérament de l'Apôtre. Déjà il ne supportait pas que Jésus prédise sa passion et sa mort ; à plus forte raison s'est-il cru le devoir de réagir quand il a vu Jésus à ses pieds, en position de serviteur.
Pierre avait son idée sur le rôle de Jésus. Il croyait savoir, et c'est sur ce point d'abord que Jésus va le détromper : "Ce que je fais, Pierre, tu ne peux le savoir à présent ; mais par la suite, tu comprendras". Par la suite, l'Esprit Paraclet te le fera comprendre ...peu à peu!
Au fond, Pierre se laisse paralyser par la disproportion qu'il ressent entre la majesté de Jésus et sa propre indignité. Mais là encore Jésus met les choses au point : l'humilité de Pierre est bonne en soi, mais si elle le crispe devant Jésus, c'est que déjà l'orgueil a repris ses droits et que le dépit fausse la conversion.
C'est bien le même réflexe qui explique certains de nos échecs spirituels : nous acceptons mal de nous retrouver toujours pécheurs devant Jésus, toujours rétifs, toujours inconstants, toujours en dette d'amour ; et notre indignité nous fascine parfois plus que la miséricorde du Christ.
Or l'enjeu est important, et c'est la qualité même de notre amitié avec Jésus : "Si je ne te lave pas, tu n'auras pas de part avec moi". Ou bien nous laissons au Maître l'initiative, et alors tout ce qui est à lui est à nous ; ou bien nous lui ôtons le bassin des mains, et nous ne connaîtrons pas la joie d'être lavés par Jésus.
"Alors, Seigneur, non seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête !" ... Le brave Pierre ! le cœur y est, cette fois encore ; mais il n'a pas compris que Jésus, à partir du moment où nous le laissons faire, n'a besoin ni de temps, ni d'espace, ni de surface, et que son amour est là, offert tout entier dans l'instant, tout entier serviteur, tout entier sauveur.
Mais pour entrer à fond dans la pensée de Jésus au soir de ce Jeudi Saint, le plus sûr est encore de l'écou­ter commenter son geste : "Comprenez-vous ce que j'ai fait pour vous ? Vous m'appelez le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Dès lors, si je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres".
Le lavement des pieds est pour Jésus à la fois et indissolublement un geste d'humilité et un geste d'amour, et l'Évangile de Jean décrit cet ultime service et cet abaissement de Jésus comme un premier pas dans l'extrême de l'amour : "Il les aima jusqu'au bout".
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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA Lecture du jour du Mois d 'avril 412c1d18-e1bd-4439-8987-8137ef29dca6
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Jeudi
4 avril 30
Lecture du jour du Mois d 'avril 0c541dc9-30eb-41e3-8a09-c49239e42270 Lieu
Jérusalem
Lecture du jour du Mois d 'avril D700663e-31b0-42ea-babe-1f8a9630543b Livre
Tome 9 - 600.11
Préparation à la Passion
        (…) Mais maintenant, avant que l’on boive le troisième calice, attendez un moment. Je vous ai dit que le plus grand est égal au plus petit, que je suis le serviteur à cette table, et que je vous servirai davantage. Jusqu’à présent, je vous ai donné de la nourriture, qui sert au corps. Cette fois, je veux vous donner une nourriture pour l’esprit. Ce n’est pas un plat du rituel ancien. Il appartient au nouveau rite. J’ai voulu me faire baptiser avant d’être le “ Maître ”. Pour répandre la Parole, ce baptême suffisait. Maintenant, c’est le Sang qui va être répandu. Il faut un nouveau baptême, pour vous aussi qui avez pourtant été purifiés par Jean-Baptiste en son temps, et encore aujourd’hui au Temple. Mais cela ne suffit pas. Venez, que je vous purifie. Suspendez le repas. Il y a quelque chose de plus élevé et de plus nécessaire que la nourriture destinée à remplir le ventre, même si c’est une nourriture sainte comme celle du rite pascal. Et c’est un esprit pur, disposé à recevoir le don du Ciel qui déjà descend pour se faire un trône en vous et vous donner la vie. Donner la vie à qui est pur. »
        Jésus se lève, fait lever Jean pour sortir plus facilement de sa place, se dirige vers un coffre et ôte son vêtement rouge pour le plier et le déposer sur son manteau déjà plié. Puis il se ceint la taille d’un grand linge, et va prendre un autre bassin, encore vide et propre. Il y verse de l’eau, le porte au milieu de la pièce près de la table, et le pose sur un tabouret. Les apôtres le regardent avec étonnement.
        « Vous ne me demandez pas ce que je fais ?
        – Nous l’ignorons. Je te dis que nous sommes déjà purifiés, répond Pierre.
        – Et moi, je te répète que cela n’a pas importance. Ma purification servira à celui qui est déjà pur à l’être davantage. »
        Il s’agenouille, délace les sandales de Judas et lui lave les pieds l’un après l’autre. Il lui est facile de le faire, car les lits-sièges sont disposés de façon que les pieds sont tournés vers l’extérieur. Stupéfait, Judas garde le silence. Mais lorsque Jésus, avant de chausser le pied gauche et de se lever, fait le geste de lui baiser le pied droit déjà chaussé, Judas retire vivement son pied et frappe involontairement de sa semelle la bouche divine. Ce n’est pas un coup fort, mais il me cause une vive douleur. Jésus sourit et, à l’apôtre qui lui demande : “ T’ai-je fait mal ? Je ne voulais pas… Pardon ”, il répond :
        « Non, mon ami. Tu l’as fait sans malice, donc cela ne me fait pas mal. »
        Judas pose sur lui un regard troublé, fuyant…
        Jésus passe à Thomas, puis à Philippe… Il suit le côté étroit de la table et arrive à son cousin Jacques. Il le lave et, en se levant, lui baise le front. Il en vient à André, qui rougit de honte et prend sur lui-même pour ne pas pleurer, il le lave, le caresse comme un enfant. Puis c’est au tour de Jacques, fils de Zébédée, qui ne cesse de murmurer :
        « Oh ! Maître ! Maître ! Maître ! Tu t’anéantis, mon sublime Maître ! »
        Jean a déjà délacé ses sandales, et lorsque Jésus se penche pour lui essuyer les pieds, il s’incline pour baiser ses cheveux.
        Mais Pierre !… Il n’est pas facile de le convaincre de se prêter à ce rite !
        « Toi, me laver les pieds ? Tu n’y penses pas ? Tant que je vivrai, je ne le permettrai pas. Je suis un ver, tu es Dieu. Chacun à sa place !
        – Ce que je fais, tu ne peux le comprendre à présent ; par la suite, tu comprendras. Laisse-moi faire.
        – Tout ce que tu veux, Maître, mais pas cela. Veux-tu me couper le cou ? Fais-le. Mais me laver les pieds, non, tu ne le feras pas.
        – Oh ! mon Simon ! Ne sais tu pas que si je ne te lave pas, tu n’auras pas part à mon Royaume ? Simon, Simon ! Tu as besoin de cette eau pour ton âme et pour le long de chemin que tu dois parcourir. Tu ne veux pas venir avec moi ? Si je ne te lave pas, tu ne viens pas dans mon Royaume.
        – Oh ! mon Seigneur béni ! Alors lave-moi tout entier ! Pieds, mains et tête !
        – Qui s’est baigné, comme vous, n’a pas besoin de se laver autre chose que les pieds, puisqu’il est entièrement pur. Les pieds… L’homme foule aux pieds les ordures. Et ce serait encore peu car, je vous l’ai dit, ce n’est pas ce qui entre et sort avec la nourriture qui souille l’homme, ni ce sur quoi il marche qui le contamine. C’est plutôt ce qui couve et mûrit dans son cœur et sort de là pour entacher ses actions et ses membres. Les pieds de l’homme à l’âme impure lui servent à aller aux orgies, à la débauche, aux commerces illicites, aux crimes… Ce sont donc parmi les membres du corps, ceux qui ont un grand besoin de purification… avec les yeux, avec la bouche… Oh ! homme ! homme ! Toi qui fus une créature parfaite un jour, le premier, avant que le Séducteur ne te corrompe à ce point ! Il n’y avait pas de malice en toi, ô homme, et pas de péché !… Et maintenant ? Tu es tout entier malice et péché, il n’y a pas de partie de toi qui ne pèche pas ! »
        Jésus lave les pieds à Pierre, les baise ; en larmes, Pierre prend dans ses grosses mains celles de Jésus, il les passe sur ses yeux puis les baise (…)
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Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 20:39

Donner sa vie. Vendredi-Saint... Jésus livre sa vie par amour pour l'humanité. "Un des soldats, avec sa lance, lui perça le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau." (Jn 19, 34) Le Coeur de Jésus est transpercé et c'est l'Amour qui jaillit! Jésus, à ta suite, j'offre ma vie au Père et je désire porter la mission en union avec toi. Regarde mes frères et soeurs qui sont prisonniers d'addictions... viens mettre ton amour dans mon coeur pour que je puisse leur  montrer ton amitié, et viens les libérer. Notre Père...




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU VENDREDI SAINT DU 10/4/2020
Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Jn 18, 1 – 19, 42)
En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :« Qui cherchez-vous? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. »
Il leur dit : « C’est moi, je le suis. »
Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous? »
Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? »
Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le! Crucifie-le! »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu? »
Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »
Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. »
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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La fête du Christ, Roi universel, pourrait être une pomme discorde entre chrétiens. Les uns, mêlant imprudemment les prérogatives du Christ et la volonté de puissance des croyants, chercheraient à récupérer cette célébration dans un sens triomphaliste, d'autres préféreraient l'éliminer comme une survivance anachronique, en soulignant que l'idée d'un pouvoir royal du Christ ne rejoint plus la sensibilité de notre époque.
En réalité il s'agit de bien autre chose : tout simplement de prendre au sérieux une parole prononcée par Jésus au moment de son procès devant Pilate.
Souvent les prisonniers politiques jouent leur tête sur une seule réponse ; et Jésus, face à Pilate, est bien plus qu'un prisonnier politique. Dans l'esprit de plusieurs des dirigeants de son peuple, le procès doit coûte que coûte déboucher sur la liquidation de Jésus, et même ceux qui lui en veulent pour des raisons religieuses vont mettre en avant des griefs politiques : "Il veut se faire roi. Nous n'avons d'autre roi que César !"
Pilate interroge : "Tu es le roi des Juifs ?" ; et Jésus répond en questionnant à son tour. Lui, l'accusé, se pose déjà en juge : "Dis-tu cela de toi-même, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ?". Autrement dit : "Parles-tu, Pilate, d'un roi politique, au sens où les Romains le comprennent, ou fais-tu allusion à un  Roi Messie, tel que l'attend Israël ?"
Réplique de Pilate : "Est-ce que je suis Juif, moi ?" (Je répète ce qu'on m'a dit !). Et aussitôt, avec la franchise brutale du gouverneur : "Qu'as-tu fait ?". Pilate veut savoir si le "roi" en question constitue une menace pour le pouvoir romain. "Mon royaume n'est pas de ce monde. Mon royaume n'est pas d'ici", répond Jésus.
Son règne, en effet, vient d'en haut, comme lui-même vient d'en haut. Son règne, c'est le règne de Dieu, un règne à la manière de Dieu: c'est la force de l'amour qui invite à aimer. C'est pourquoi Jésus ne possède ni gardes ni armée pour le défendre.
"Donc tu es roi !", reprend Pilate, énervé. Pour lui comme pour nous, les mots "roi" et "royaume "rendent un son politique. Alors Jésus s'explique solennellement, et c'est cette explication de Jésus qui donne son sens à la fête d'aujourd'hui : "Tu le dis, je suis roi, et je ne suis né, je ne suis venu dans le monde que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix". ("Je suis roi, proclame Jésus, mais je n'ai pas de sujets : je n'ai que des disciples qui, librement, s'en remettent à mon témoignage"). Le Christ revendique bien un pouvoir, les pleins pouvoirs. Il dira lui-même, après sa résurrection : "Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre". Mais ce pouvoir du Christ, c'est la force rayonnante du message qu'il apporte au monde, c'est la puissance d'une vérité qui transforme, qui  juge et qui glorifie, c'est l'énergie d'une parole qui met debout l'homme ou la femme qui la reçoit.
Et Jésus est mort finalement pour attester que sa parole libérante était celle de Dieu. Ressuscité, rendu à la gloire, c'est à nous qu'il confie maintenant le rayonnement de sa vérité ; c'est nous, maintenant, qu'il appelle à son service.
Car pour Jésus, à proprement parler, le temps du service est passé. Il est venu parmi nous pour servir, il a cheminé parmi nous, semant le bien ; il s'est fait obéissant jusqu'à la mort et nous a légué son style de témoignage. Mais auprès de Dieu son Père Jésus n'est plus dans la condition du serviteur. Il est la Tête de l'immense Corps qui grandit sur terre au long des siècles. Il est le Premier-né d'entre les morts, le prototype de l'humanité nouvelle ; et au-delà même de l'humanité, sa seigneurie de Ressuscité s'étend, d'une manière pour nous mystérieuse, à l'univers matériel, au cosmos exploré, explorable et inexplorable.
Jésus de Nazareth est devenu Seigneur du temps et de l'espace ; Jésus, le roi bafoué par les hommes, le roi de dérision affublé d'une couronne d'épines et du manteau des fous, est entré, avec les cicatrices de son temps de service, dans la gloire qu'il avait auprès du Père avant le lancement du monde. Il est l'Alpha et l'Oméga ; il est le commencement, il sera la fin, et en notre temps déjà il est avec nous.
Avec nous il fait l'histoire du monde. Chaque jour, par la lumière de sa parole et la force de son Eucharistie, il nous donne d'inscrire, dans le cœur des hommes, le salut qui vient de Dieu.
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Jeudi
4 avril 30
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Jérusalem
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Tome 10 - 601.1
Passion et mort de Jésus
Enseignement de Jésus :
   « Maintenant, viens. Même si, ce soir, tu sembles sur le point d’expirer, viens : je veux te conduire à mes souffrances. Long sera le chemin que nous devrons parcourir ensemble, car aucune douleur ne m’a été épargnée : ni celles de la chair, ni celles de l’esprit, ni celles du cœur, ni celles de l’âme. Je les ai toutes connues, j’ai fait de chacune d’elles ma nourriture et ma boisson, jusqu’à en mourir.
   Si tu posais ta bouche contre mes lèvres, tu sentirais qu’elles gardent encore l’amertume d’une telle souffrance. Si tu pouvais voir mon humanité sous son aspect aujourd’hui étincelant, tu te rendrais compte de l’éclat avec lequel rayonnent les milliers de blessures qui couvrirent comme d’un vêtement pourpre vivant mes membres lacérés, exsangues, battus, transpercés par amour pour vous.
   Aujourd’hui, mon humanité resplendit. Mais elle a été semblable à celle d’un lépreux, tant elle était frappée et humiliée. L’Homme-Dieu, dont la beauté physique atteignait la perfection, puisqu’il était Fils de Dieu et de la Femme sans tache, apparaissait bien laid aux yeux de ceux qui le regardaient avec amour, curiosité ou mépris : il était un “ ver ”, comme dit David, l’opprobre des hommes, le rebut du peuple.
   Mon amour pour le Père et pour les créatures de mon Père m’a conduit à abandonner mon corps à ceux qui me frappaient, à offrir mon visage à ceux qui me giflaient et à ceux qui me crachaient à la figure, à ceux qui croyaient faire une bonne œuvre en s’en prenant à moi : ceux-là m’arrachaient les cheveux, me tiraient la barbe, ils me transpercèrent la tête avec les épines, en rendant jusqu’à la terre et ses fruits complices des tourments infligés à son Sauveur. Ils disloquèrent mes membres, découvrirent mes os, m’arrachèrent mes vêtements, infligeant ainsi à ma pureté la plus grande des tortures, ils me crucifièrent sur le bois et m’élevèrent comme un agneau saigné sur des crochets de boucher, en aboyant, autour de mon agonie, comme une meute de loups faméliques que l’odeur du sang rend encore plus féroces.
   Je fus trahi, vendu, renié ; accusé, condamné, mis à mort ; abandonné par Dieu lui-même, car sur moi pesaient les crimes que j’avais endossés ; rendu plus pauvre qu’un mendiant dévalisé par des brigands, car on ne me laissa pas un vêtement pour couvrir ma livide nudité de martyr. Même au-delà de la mort, l’insulte d’une blessure, puis les calomnies de mes ennemis ne me furent pas épargnées. Je fus submergé sous la fange de tous vos péchés, précipité jusqu’au fond de l’obscurité de la douleur, sans aucune lumière du Ciel pour répondre à mon regard de mourant, sans voix divine pour répondre à mon ultime invocation.
   Isaïe indique la raison d’un tel acharnement : “ Vraiment, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. ”
   Nos douleurs ! Oui, c’est pour vous que je les ai subies ! Pour soulager les vôtres, pour les adoucir, pour les supprimer, si vous m’étiez restés fidèles. Mais vous ne l’avez pas voulu. Et qu’avez-vous obtenu ? Vous m’avez considéré “ comme un lépreux, un homme frappé par Dieu ”. Oui, j’avais la lèpre de vos péchés infinis, comme un habit de pénitent, comme un cilice. Mais comment n’avez-vous pas vu rayonner l’infinie charité de Dieu sous ce vêtement endossé pour vous sur sa sainteté ?
   “ Couvert de plaies à cause de nos iniquités, brisé à cause de nos crimes ”, dit Isaïe, dont les yeux de prophètes voyaient le Fils de l’homme couvert de contusions pour soigner celles des hommes. Et s’il s’était agi seulement des plaies de ma chair !
   Mais vos coups qui m’ont le plus fortement atteint s’en prenaient à mes sentiments et à l’esprit. Vous les avez pris pour cible. Vous m’avez blessé dans mon amitié pour vous, à travers Judas ; dans la fidélité que j’attendais de vous, à travers Pierre qui renie ; dans la reconnaissance pour mes bienfaits, à travers ceux qui me hurlaient “ Meurs donc ! ” alors que je les avais guéris de tant de maladies ; dans l’amour, par la torture infligée à ma Mère ; à travers la religion, en me déclarant blasphémateur, moi qui, par zèle pour la cause de Dieu, m’étais remis entre les mains de l’homme en m’incarnant, en souffrant toute ma vie et en m’abandonnant à la férocité humaine sans prononcer le moindre mot ni élever la moindre plainte.
   J’aurais pu réduire en cendres les accusateurs, les juges et les bourreaux en un clin d’œil. Mais j’étais venu de mon plein gré accomplir le sacrifice. Donc, comme un agneau — puisque j’étais l’Agneau de Dieu et que je le suis éternellement —, je me suis laissé mener pour être dépouillé et tué. C’est ainsi que j’ai fait de ma chair votre Vie.
   Lorsque je fus élevé de terre, je me consumais déjà de souffrances sans nom, ou plutôt qui portaient tous les noms. C’est à Bethléem que j’ai commencé à mourir, à la vue de la lumière de la terre : elle était si différente pour moi, le Vivant du Ciel, que cela m’angoissait. J’ai continué à mourir dans la pauvreté, la fuite, l’exil, le travail, l’incompréhension, la fatigue, la trahison, les arrachements dans mes affections, les tortures, les mensonges, les blasphèmes… Voilà ce que l’homme m’a donné, à moi qui venait le réconcilier avec Dieu ! (…)
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 20:42

Le silence de Dieu. Samedi-Saint... "La terre a tremblé et elle s'est apaisée parce que Dieu s'est endormi dans la chair"... ainsi commence une homélie très ancienne de la Liturgie des Heures. Aujourd'hui je prends le temps du silence, avec Marie, pour accompagner Jésus qui dort au tombeau. Je lui offre ma vie, mon désir de veiller avec lui, mes questions peut-être, mes espérances. Le Pape François nous invite à porter dans la prière les personnes qui sont sous l'emprise d'addictions: je les amène à Jésus, dans le silence et le "creux" de ce jour. Je te salue, Marie...




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU 11/4/2020
Samedi Saint ( Pas de texte)

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Vendredi
5 avril 30
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Jérusalem
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Tome 10 - 612.7
Passion et mort de Jésus
La lamentation de la Vierge


      « Jésus ! Jésus ! Où es-tu ? M’entends-tu encore ? Entends-tu ta pauvre Maman qui crie, en ce moment, ton nom saint et béni, après l’avoir gardé dans son cœur pendant tant d’heures ? Ton saint nom, qui a été mon amour, l’amour de mes lèvres qui goûtaient une saveur de miel en disant ton nom, de mes lèvres qui maintenant, au contraire, semblent en le disant boire l’amertume restée sur tes lèvres, l’amertume de l’atroce mixture… Ton nom, amour de mon cœur qui se gonflait de joie quand il le prononçait, comme il s’était dilaté pour transvaser son sang, t’accueillir et t’en revêtir quand tu es descendu du Ciel vers moi, si petit, si minuscule, que tu aurais pu tenir dans le calice de la menthe sauvage, toi qui es si grand, toi, le Puissant anéanti dans un germe d’homme pour le salut du monde. Ton nom, douleur de mon cœur, maintenant qu’il est arraché aux caresses de ta Maman pour te jeter dans les bras des bourreaux qui t’ont torturé jusqu’à te faire mourir !
     J’ai le cœur brisé par ce nom que j’ai dû renfermer pendant tant d’heures et dont le cri augmentait à mesure que croissait ta douleur, jusqu’à l’abattre, comme s’il était foulé par le pied d’un géant. Oui, ma douleur est gigantesque, elle m’écrase, elle me broie et il n’est rien qui puisse la soulager. A qui dire ton nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu’à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l’entendrais pas, puisque tu es mort. Tu n’entends plus ta Maman !
     Que de fois ne t’ai-je pas appelé, pendant ces trente-quatre ans, ô mon Fils ! Du moment où j’ai su que je devais être Mère, et que mon enfant s’appellerait “ Jésus ! ”. Tu n’étais pas encore né que moi, en caressant le sein où tu grandissais, je t’appelais doucement : “ Jésus ! ” et il me semblait que tu remuais pour me répondre : “ Maman ! ”
     Je te donnais déjà une voix, je la rêvais déjà. Je l’entendais avant même qu’elle n’existe. Et quand je l’ai entendue, faible comme celle d’un agneau qui vient de naître, qui tremblait dans la nuit froide pendant laquelle tu es né, j’ai connu l’abîme de la joie… et je croyais avoir connu l’abîme de la douleur parce que c’étaient les pleurs de mon Enfant qui avait froid, qui était mal à l’aise, qui versait ses premières larmes de Rédempteur. Or je n’avais pas de feu ni de berceau, et je ne pouvais souffrir à ta place, Jésus. Je n’avais que mon sein comme feu et oreiller, et mon amour pour t’adorer, mon saint Fils.
     Je croyais avoir connu l’abîme de la douleur… ce n’en était que l’aube. Maintenant, c’en est le midi. Ce n’en était que l’amorce, maintenant c’en est le fond. C’est l’abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue au cours de ces trente-quatre années, bousculée par tant d’aléas et prostrée, aujourd’hui, sur le fond horrible de ta croix.
     Quand tu étais petit, je te berçais en chantonnant : “ Jésus ! Jésus ! ” Quelle harmonie plus sainte et plus belle que ce nom qui fait sourire les anges au Ciel ? Pour moi, il était plus beau que le chant, si doux, des anges dans la nuit de ta naissance. J’y voyais le Ciel, c’était le Ciel entier que je contemplais à travers ce nom. Et maintenant, en te le disant, à toi qui es mort et qui ne m’entends pas, et ne me réponds pas, comme si tu n’avais jamais existé, je vois l’Enfer, tout l’Enfer. Voilà : je comprends maintenant ce que veut dire être damné. C’est ne plus pouvoir dire : “ Jésus ! ” Quelle horreur !
     Combien de temps durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : “ En trois jours, je reconstruirai ce Temple. ” Je me répète cette parole toute la journée, pour ne pas tomber morte, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore… Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, toi, toi, ma vie ? (…)
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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 20:54

Résurrection. Qu'éclate dans le ciel la joie des anges! Tel est le chant de l'Exultet que nous avons chanté hier soir à la veillée pascale. Et ce matin notre coeur éclate de joie, il exulte: "Christ est ressuscité! Il est vraiment ressuscité!!" N'ayons pas peur de partager cette joyeuse nouvelle à nos proches et nos amis - comme le font les chrétiens d'Orient. Comment allons-nous vivre cette journée de Pâques? Dans la joie... non pas une joie extérieure et exubérante, mais la joie du coeur qui nous met en communion avec tous nos frères chrétiens, et l'humanité entière, que Jésus a libérés de la mort. Et je chante à pleine voix: Alleluia!! Alleluia!!




Lecture du jour du Mois d 'avril 21-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR DU DIMANCHE DE PAQUES DU 12/4/2020
« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. 

Lectures du jour  | Le saint du jour

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Jérusalem est endormie. Au petit jour, quelques femmes se  hasardent hors de la ville et se dirigent vers le tombeau de Jésus. En bonnes juives, elles sont restées chez elle pendant tout le sabbat, mais le souvenir du crucifié les ramène maintenant à l'endroit où il a été déposé.
Personne ne sait qu'elles sont là ; et elle ne savent qu'une chose, c'est que tout est fini... De pauvres femmes, seules, mais qui ne peuvent pas oublier ! Elles viennent vers un mort, et voilà que Dieu prend l'initiative de leur révéler la victoire de la vie. La pierre est roulée, le tombeau est ouvert, et le messager de Dieu, lumineux, éclatant, s'est assis sur la pierre pour signifier la victoire définitive de Dieu sur la prison de la mort.
Et Dieu parle par ses envoyés : "Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? Il n'est pas ici ; il est ressuscité. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié : il n'est pas ici, il est ressuscité, comme il l'a dit". C'est fait, c'est déjà accompli quand les envoyés parlent. Personne n'a vu le moment de la résurrection, personne ne pourrait le décrire, ni ces femmes, ni personne d'autre. La résurrection est un acte de Dieu ; Dieu le révèle quand il l'a accompli ; et le tombeau vide atteste que Dieu a dit vrai. "Venez voir où il gisait".
Puis aussitôt le messager transmet aux femmes leur mission : "Vite, allez dire à ses disciples qu'il est ressuscité d'entre les morts ; voici qu'il vous précède en Galilée ; c'est là que vous le verrez". "Vous le verrez", dit l'ange, et de fait elles ne l'ont pas encore vu, lui, le ressuscité. Mais déjà elles croient ; elles croient, puisqu'elles courent. Et Jésus lui-même vient au-devant de leur foi. Le voici devant elles : "Je vous salue !". Et les deux femmes se prosternent. Jésus alors redit seulement le message que Dieu avait confié à l'ange : "Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée ; c'est là qu'ils  me verront".
Ainsi, au matin de Pâques, Jésus se révèle comme vivant, uniquement à ses intimes : grâce aux femmes qui ont cru, il va reconstituer autour de lui la petite communauté de frères et de sœurs qui l'entourait depuis ses débuts en Galilée. C'est à cette poignée d'hommes et de femmes qu'Il va confier le message de sa victoire sur la mort, pour le crier au monde.
C'est  ainsi que tout est reparti, simplement, divinement, au petit jour, lorsque deux femmes essoufflées ont rejoint dans la ville les disciples de Jésus. Elles étaient remplies de crainte et de joie ; de crainte, parce qu'elles venaient de vivre une rencontre avec la puissance de Dieu ; de joie, parce que Jésus lui-même leur avait dit : "N'ayez pas peur !"
"Vous, soyez sans crainte". Ce fut la première parole de Jésus ressuscité, et Jésus la redit au monde entier en ce jour anniversaire de sa Pâques. "Soyez sans crainte !" Nous aurions pourtant, en plein monde ou au cloître, tant de raisons de craindre ! Partout où la mort paraît, on la croit victorieuse, mais elle s'efface là où le Christ est vivant. Partout des humains souffrent, des innocents meurent, des populations entières sont jetées sur les routes ; partout la haine crie victoire, la vérité doit se cacher dans les cœurs, et même l'Église de Jésus vit parfois des heures sombres où son espérance fléchit.
Notre joie de Pâques ne peut oublier toutes ses tristesses, pas plus que nos misères personnelles, et pourtant Jésus ressuscité nous redit d'avance d'avancer avec confiance, parce que, dans le plan de Dieu, ce n'est pas la mort qui aura le dernier mot.
Le chrétien ne fanfaronne pas aux avant-postes, comme si sa foi lui soufflait des solutions miracles ou l'immunisait contre la douleur ; mais il avance parmi ses frères humains, portant dans un vase d'argile une lumière et une certitude qu'il ne veut pas garder pour lui : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique", et ce Fils qui a pris sur lui toutes les souffrances et toutes les morts du monde, désormais nous attend dans la gloire du Père.
Il est ressuscité, comme il l'a dit.
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Dimanche
7 avril 30
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Jérusalem
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Tome 10 - 619.4
Passion et mort de Jésus
     (…) Marie-Madeleine, de son côté, se trouve exactement à la limite de la ruelle qui mène au jardin de Joseph d’Arimathie quand elle est surprise par le grondement puissant et pourtant harmonieux de ce signe céleste. Au même instant, dans la lumière à peine rosée de l’aurore qui s’avance dans le ciel où une étoile tenace résiste encore à l’occident, et qui rend blond l’air jusqu’alors vert clair, s’allume une grande lumière qui descend comme si c’était un globe incandescent, splendide, qui coupe en zigzag l’air tranquille.
     Marie de Magdala en est presque effleurée et renversée sur le sol.
     Elle se penche un moment en murmurant : “ Mon Seigneur ! ” puis se redresse comme une fleur après le passage du vent, et s’élance encore plus rapidement vers le jardin.
     Elle y entre en courant, comme un oiseau poursuivi qui cherche son nid, du côté du tombeau taillé dans le roc. Mais malgré sa hâte, elle n’est pas arrivée quand le céleste météore fait office de levier et de flamme sur le sceau de chaux posé pour renforcer la lourde pierre, ni quand celle-ci tombe avec fracas, provoquant une secousse qui s’unit à celle du tremblement de terre ; car celui-ci a beau être bref, il est d’une violence telle qu’il terrasse les gardes comme s’ils étaient morts.
     A son arrivée, Marie-Madeleine voit ces inutiles geôliers du Triomphateur jetés à terre comme une gerbe d’épis fauchés. Elle ne fait pas le rapprochement entre le tremblement de terre et la Résurrection. Mais, à la vue de ce spectacle, elle croit que c’est le châtiment de Dieu sur les profanateurs du tombeau de Jésus, et elle tombe à genoux en disant :
     « Malheur ! Ils l’ont enlevé ! »
     Consternée, elle pleure comme une fillette venue avec la certitude de trouver son père tant recherché, et qui voit au contraire la demeure vide. 619.5 Puis elle se lève et repart en courant prévenir Pierre et Jean. Comme c’est devenu son unique souci, elle ne pense plus à aller à la rencontre de ses compagnes et à s’arrêter sur le chemin. Rapide comme une gazelle, elle refait le trajet en sens contraire, franchit la Porte Judiciaire, vole dans les routes qui commencent à s’animer, s’abat contre le portail de la maison, la frappe et la secoue furieusement.
     La gardienne lui ouvre.
     « Où sont Jean et Pierre ? demande Marie-Madeleine, hors d’haleine.
     – Ici » lui répond la femme en lui indiquant le Cénacle.
     A peine entrée devant les deux apôtres étonnés, elle dit, à voix basse par pitié pour la Mère, mais avec tant d’angoisse que c’est comme si elle criait :
     « Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau ! Qui sait où ils l’ont mis ! »
     Pour la première fois elle titube, et pour ne pas tomber, elle se raccroche là où elle peut.
     « Mais comment ? Que dis-tu ? » demandent les deux hommes.
     Et elle, haletante :
     « Je suis allée de l’avant…, pour acheter les gardes… afin qu’ils nous laissent faire. Ils étaient comme morts… Le tombeau est ouvert, la pierre par terre… Qui a pu faire cela ? Oh ! venez ! Courons… »
     Pierre et Jean partent aussitôt. Marie les suit un instant, avant de revenir sur ses pas. Poussée par son amour prévoyant, elle saisit la gardienne de la maison, la secoue avec violence et lui souffle au visage :
     « Garde-toi bien de laisser passer qui que ce soit chez elle (et elle montre la porte de la chambre de Marie). Rappelle-toi que c’est moi qui suis la maîtresse. Obéis et tais-toi. »
     Plantant là la femme épouvantée, elle rejoint les apôtres qui se dirigent à grands pas vers le tombeau (…)
Lire le récit en entier



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 21:02

Dans l'Evangile de ce matin, nous voyons Jésus venir à la rencontre de Marie de Magdala et de l'autre Marie, et leur dire:  "Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée: c'est là qu'ils me verront" (Mt 28, 10) Aujourd'hui c'est à moi que Jésus adresse ces paroles. Comment je les accueille? Quel(s) mot(s) ai-je envie de retenir? J'offre ma journée au Ressuscité et lui demande de faire de moi un apôtre par la prière, disponible pour aller annoncer la Bonne Nouvelle de sa résurrection. Alleluia! Il est vivant !




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L'ÉVANGILE DU JOUR DU LUNDI DE PAQUES DU 13/4/2020
« C’est en Galilée qu’ils me verront » (Mt 28, 8-15)
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui. 

Lectures du jour  | Le saint du jour

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Marie de Magdala et l'autre Marie ont vécu coup sur coup, le même matin de Pâques, deux apparitions : Celle d'un ange devant le tombeau, et celle de Jésus ressuscité.
La première, celle de l'ange, équivalait à une proclamation divine de la résurrection de Jésus. La résurrection de Jésus n'est pas une conjecture humaine, et les deux femmes ne l'ont pas admise au bout d'une longue enquête : c'est une affirmation directe de Dieu, par son envoyé-Ange : "Il est ressuscité !". C'est Dieu qui l'a fait, et c'est Dieu qui le dit, comme pour toute la geste du peuple de Dieu : Dieu agit et commente son geste ; Dieu agit et annonce sa merveille. C'est le jour que Dieu a fait, et ce fut merveille aux yeux des deux femmes.
L'ange vient de leur dire : "Vite, allez dire à mes disciples" ...les voilà donc chargées d'un message, et d'un message double : une annonce, et une consigne : "il est ressuscité " (c'est l'annonce) ; "il vous précède en Galilée, c'est là que vous le verrez " (c'est la consigne). Et c'est sur ce chemin de la foi et de l'obéissance, de la foi obéissante, que Jésus vient à elles. Parce que d'abord elles ont cru sans avoir vu, Jésus leur fait la grâce d'une rencontre personnelle, et parce que déjà elles vivent un geste de foi obéissante, elles reconnaissent immédiatement leur Seigneur. "Elles s'approchent de lui et lui saisissent les pieds en se prosternant", avec le mélange de crainte et de joie que les Évangiles ont souvent noté.
Que va leur dire Jésus ? Il ne répète pas le message de la résurrection, puisqu'il est lui-même la résurrection. Mais il reprend deux éléments de la parole de l'ange. D'abord il redit, avec insistance : "Ne craignez pas … n'ayez pas peur !", et l'encouragement n'est pas superflu, car, en rencontrant Dieu, nous sommes toujours menacés de retomber dans la peur : Peur de la nouveauté de Dieu, peur de l'aventure que Dieu apporte toujours, peur de nos propres résistances, de notre opacité et de notre pesanteur.
"N'ayez pas peur !", dit Jésus, et il confirme la mission donnée aux deux femmes, mais en modifiant l'un des termes. Il ne dit pas :"Allez dire à mes disciples", mais : "Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée". Qui sont ces frères de Jésus ? Ceux qui, le jeudi soir, ont fui sans courage et sans gloire, et ceux qui l'ont renié plus ou moins ouvertement. "Mes frères", dit Jésus, parce qu'il vient avec son pardon. Et il leur donne rendez-vous en Galilée. Il les met en marche. Tous devront faire les cent kilomètres, tous devront se regrouper au nom de Jésus, pour voir Jésus, pour entendre Jésus : c'est l'Église en marche, dès le premier jour, dès la première aurore de la résurrection.
Ce qui est remarquable, c'est la tâche de premier plan que Jésus confie aux femmes dans ce premier regroupement de son Église. Elles sont, ensemble, les premières à entendre le message de la résurrection ; elles en sont, ensemble, les premières messagères. Parce qu'elles ont été, après le vendredi saint, les premières à se souvenir, les premières fidèles, Jésus leur confie, dans son Église, une mission pour l'éveil de la foi et, inséparablement, une mission de rassemblement et de cohésion.
À cause de ce qu'elles ont vécu, de ce que Jésus leur a donné de vivre, l'une de leurs premières tâches dans l'Église sera de redire à tous, au nom de Jésus : "N'ayez pas peur !".
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Dimanche
7 avril 30
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Jérusalem
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Tome 10 - 619.6
Glorification
(...) Pendant ce temps, Suzanne et Salomé, après avoir quitté leurs compagnes et atteint les murs, sont surprises par le tremblement de terre. Effrayées, elles se réfugient sous un arbre et restent là, combattues entre leur grand désir d’aller au tombeau et celui de courir chez Jeanne. Mais l’amour triomphe de la peur, et elles repartent vers le tombeau.
     Encore toutes apeurées, elles pénètrent dans le jardin et voient les gardes évanouis, ainsi qu’une grande lumière qui sort du tombeau ouvert. Cela augmente leur effroi, qui atteint son comble quand, se tenant par la main pour s’encourager mutuellement, elles se présentent sur le seuil et aperçoivent dans l’obscurité de la grotte sépulcrale une créature lumineuse et très belle, qui sourit doucement et les salue de là où elle se tient : appuyée à droite de la pierre de l’onction, dont la grisaille disparaît devant une si incandescente splendeur.
     Elles tombent à genoux, abasourdies. Mais l’ange leur parle avec douceur :
   « N’ayez pas peur de moi. Je suis l’ange de la divine Douleur. Je suis venu pour me réjouir de la fin de celle-ci. La souffrance du Christ, son humiliation dans la mort sont terminées. Jésus de Nazareth, le Crucifié que vous cherchez, est ressuscité. Il n’est plus ici ! L’endroit où vous l’avez déposé est vide. Réjouissez-vous avec moi. Allez. Dites à Pierre et aux disciples qu’il est ressuscité et qu’il vous précède en Galilée. Vous le verrez encore là-bas pendant quelque temps, comme il l’a dit. »
     Les femmes tombent visage contre terre, et quand elles le lèvent, elles s’enfuient comme si elles étaient poursuivies par un châtiment. Elles sont terrorisées et murmurent :
     « Nous allons mourir ! Nous avons vu l’ange du Seigneur ! » (...)
Lire le récit en entier



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeSam 18 Avr - 21:06

Apôtre par la prière. Nous voici ce matin avec Marie de Magdala qui a bien du mal à reconnaître Jésus après sa résurrection et le prend tout d'abord pour le jardinier. "Jésus lui dit: 'Marie'. Elle se retourna et lui dit en hébreu: 'Rabbouni', ce qui signifie maître." (Jn 20, 11-18) Comme Marie de Magdala, j'entends Jésus m'appeler par mon prénom, et je fais silence pour l'entendre en moi. Il m'envoie auprès de mes frères pour annoncer la joie de la résurrection. Que vais-je lui répondre? Je demande à l'Esprit Saint de faire de moi un apôtre par la prière, disponible pour la mission que Jésus me donne. Notre Père




Lecture du jour du Mois d 'avril 23-avril
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L'ÉVANGILE DU JOUR DU MARDI DE PAQUES DU 14/4/2020
“J’ai vu le Seigneur !” (Jn 20, 11-18)
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. 

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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Dans tous les récits évangéliques qui rapportent une apparition de Jésus ressuscité, on retrouve trois éléments :
Le Christ ressuscité prend l’initiative : il se fait voir, puis il se fait reconnaître, et enfin il confie une mission.
Ici Marie de Magdala semble avoir pris les devants : elle se hasarde hors des murs de Jérusalem alors qu’il fait encore sombre. Mais elle s’attend à trouver un homme mort ; c’est un mort qu’elle cherche, parce qu’elle ne veut pas oublier, et elle accuse déjà ceux qui l’ont devancée : « Ils ont enlevé mon Seigneur, et nous ne savons pas où ils l’ont mis ! »
Elle est en quête de son Seigneur mort, du corps de son Seigneur, mais la véritable initiative va venir du Vivant, de Jésus de nouveau vivant, qui se tient là où elle est, et qui lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Ainsi l’initiative de Jésus vient au-devant du courage de Marie Madeleine : si elle trouve, c’est parce qu’elle cherche, mais surtout parce que Jésus la cherche.
Mais il faut que Jésus se fasse reconnaître. Or la reconnaissance du Ressuscité est souvent difficile.
Marie Madeleine, dans un premier temps, croit avoir affaire au jardinier : elle n’a reconnu ni les traits ni la voix de Jésus. D’ailleurs Marie ne s’attend pas à rencontrer un homme debout, un homme qui parle. Elle cherche un corps iner­te, et son chagrin lui fait dire des choses impossibles : « Si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le prendre ». Comme si elle aurait eu la force d’emporter dans ses bras le corps de son Seigneur !
Mais ce qui rend surtout la reconnaissance difficile, c’est que Marie est fixée sur le passé, sur le visage d’autrefois, sur l’amitié d’autrefois, sur le déjà vécu. Elle est comme murée dans ses regrets et dans ses souvenirs ; et il va falloir que Jésus l’arrache à cet enfermement, à cette clôture sur elle-même et sur son passé, car elle se cherche elle-même à travers Jésus aimé.
Jésus lui dit simplement : « Marie ». Immédiatement elle retrouve les réflexes d’autrefois : « Rabbouni » : mon maître ! Mais Jésus ajoute : « Ne me retiens pas (ne cherche pas à me retenir comme le passé revenu), car je ne suis pas encore monté vers le Père ». Désormais, c’est auprès du Père qu’il faut chercher Jésus. Désormais elle devra trouver la présence de Jésus à travers son absence sensible, elle devra rejoindre l’amour du Seigneur dans sa propre solitude ; elle devra vivre d’espérance.
Jésus s’est fait reconnaître, et sans attendre il donne à Madeleine une mission : « Va trouver mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ».
Voilà la réponse de Jésus à la solitude de Madeleine : un envoi, une mission personnelle. C’est en allant vers les frères de Jésus, vers ses frères, que Marie Madeleine quittera son passé trop centré sur elle-même ; c’est en obéissant à sa mission qu’elle trouvera, d’une autre manière, la présence de son Seigneur.
Le visage du jardinier, c’est pour nous, par exemple, l’aspect décevant de notre service, de notre environnement familial ou fraternel, de la dynamique communautaire ; ce sont les nouvelles exigences de la vie en Église, les nouveaux chemins de la fidélité, qui ne ressemblent en rien à ce que nous avions prévu. Tout cela, pensons-nous, est trop ordinaire pour révéler les traits de Jésus. Or justement le salut se reçoit et se vit dans l’ordinaire, dans le quotidien assumé avec amour, avec la certitude de la présence de Jésus.
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Lecture du jour du Mois d 'avril Apparition-a-marie-madeleine
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Dimanche
7 avril 30
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Jérusalem
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Tome 10 - 619.9
Glorification
     (...) Puis elle lève la tête et regarde à l’intérieur et, à travers ses larmes, voit deux anges assis à la tête et aux pieds de la pierre de l’onction. La pauvre Marie est tenaillée par un tel combat intérieur entre l’espérance qui meurt et la foi qui ne veut pas mourir, qu’elle les regarde d’un air hébété, sans même s’étonner. Cette femme courageuse qui a résisté héroïquement à tout n’a plus que des larmes.
     « Pourquoi pleures-tu, femme ? » demande l’un des deux enfants lumineux — car ils ont l’aspect de très beaux adolescents.
     – Parce qu’ils ont emporté mon Seigneur, et je ne sais où ils me l’ont mis. »
     Marie n’a pas peur de leur parler, elle ne demande pas : “ Qui êtes-vous ? ” Rien ne l’étonne plus. Tout ce qui peut étonner une créature, elle l’a déjà subi. Elle n’est plus qu’une âme brisée qui pleure sans force ni retenue.
     L’ange tourne les yeux vers son compagnon en souriant, et l’autre fait de même. Et avec un éclair de joie angélique, tous deux regardent en direction du jardin, tout fleuri, maintenant que des millions de corolles se sont ouvertes au premier soleil sur les frondaisons touffues de la pommeraie.
     Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau. J’ignore comment elle peut ne pas l’identifier tout de suite.
     Cet homme la regarde avec pitié et lui demande :
     « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (...)
Lire le récit en entier



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:14


Mercredi dans l'Octave de Pâques 
15 AVRIL 2020


LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus, lève-toi et marche » (Ac 3, 1-10)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Pierre et Jean montaient au Temple
pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure.
On y amenait alors un homme, infirme de naissance,
que l’on installait chaque jour à la porte du Temple,
appelée la « Belle-Porte »,
pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple,
il leur demanda l’aumône.
Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui,
et il dit :
« Regarde-nous ! »
L’homme les observait,
s’attendant à recevoir quelque chose de leur part.
Pierre déclara :
« De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ;
mais ce que j’ai, je te le donne :
au nom de Jésus Christ le Nazaréen,
lève-toi et marche. »
Alors, le prenant par la main droite,
il le releva
et, à l’instant même,
ses pieds et ses chevilles s’affermirent.
D’un bond, il fut debout
et il marchait.
Entrant avec eux dans le Temple,
il marchait, bondissait, et louait Dieu.
Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu.
On le reconnaissait :
c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple
pour demander l’aumône.
Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés
devant ce qui lui était arrivé.
– Parole du Seigneur.

PSAUME

(104 (105), 1-2, 3-4, 6-7, 8-9)
R/ Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! ou : Alléluia ! (104, 3b)
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.
Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.
Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.
Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.

ÉVANGILE

Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain (Lc 24, 13-35)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence !
Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.
– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:16

 Jeudi dans l'Octave de Pâques 

16 AVRIL 2020


LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 1-12)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
après la guérison de l’infirme,
comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple,
les prêtres survinrent,
avec le commandant du Temple
et les sadducéens ;
ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple
et annoncer, en la personne de Jésus,
la résurrection d’entre les morts.
Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain,
puisque c’était déjà le soir.
Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole
devinrent croyants ;
à ne compter que les hommes,
il y en avait environ cinq mille.
Le lendemain se réunirent à Jérusalem
les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
Il y avait là Hanne le grand prêtre,
Caïphe, Jean, Alexandre,
et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux
et les questionnèrent :
« Par quelle puissance, par le nom de qui,
avez-vous fait cette guérison ? »
Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint,
leur déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.

PSAUME

(117 (118), 1-2.4, 22-24, 25-27a)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia !
 (117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.

ÉVANGILE

« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus se manifesta encore aux disciples
sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre,
avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée,
et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ;
or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage,
mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit :
« Les enfants,
auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils lui répondirent :
« Non. »
Il leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque,
et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait
dit à Pierre :
« C’est le Seigneur ! »
Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur,
il passa un vêtement,
car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau.
Les autres disciples arrivèrent en barque,
traînant le filet plein de poissons ;
la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre,
ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
avec du poisson posé dessus,
et du pain.
Jésus leur dit :
« Apportez donc de ces poissons
que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta
et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
il y en avait cent cinquante-trois.
Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors :
« Venez manger. »
Aucun des disciples n’osait lui demander :
« Qui es-tu ? »
Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ;
il prend le pain
et le leur donne ;
et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois
que Jésus ressuscité d’entre les morts
se manifestait à ses disciples.
– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:18

Vendredi dans l'Octave de Pâques
17 AVRIL 2020



LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 1-12)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
après la guérison de l’infirme,
comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple,
les prêtres survinrent,
avec le commandant du Temple
et les sadducéens ;
ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple
et annoncer, en la personne de Jésus,
la résurrection d’entre les morts.
Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain,
puisque c’était déjà le soir.
Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole
devinrent croyants ;
à ne compter que les hommes,
il y en avait environ cinq mille.
Le lendemain se réunirent à Jérusalem
les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
Il y avait là Hanne le grand prêtre,
Caïphe, Jean, Alexandre,
et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux
et les questionnèrent :
« Par quelle puissance, par le nom de qui,
avez-vous fait cette guérison ? »
Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint,
leur déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.

PSAUME

(117 (118), 1-2.4, 22-24, 25-27a)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia !
 (117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.

ÉVANGILE

« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus se manifesta encore aux disciples
sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre,
avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée,
et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ;
or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage,
mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit :
« Les enfants,
auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils lui répondirent :
« Non. »
Il leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque,
et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait
dit à Pierre :
« C’est le Seigneur ! »
Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur,
il passa un vêtement,
car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau.
Les autres disciples arrivèrent en barque,
traînant le filet plein de poissons ;
la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre,
ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
avec du poisson posé dessus,
et du pain.
Jésus leur dit :
« Apportez donc de ces poissons
que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta
et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
il y en avait cent cinquante-trois.
Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors :
« Venez manger. »
Aucun des disciples n’osait lui demander :
« Qui es-tu ? »
Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ;
il prend le pain
et le leur donne ;
et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois
que Jésus ressuscité d’entre les morts
se manifestait à ses disciples.
– Acclamons la Parole de Dieu.



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:22

 Samedi dans l'Octave de Pâques
18 AVRIL 2020


LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 13-21)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
les chefs du peuple, les Anciens et les scribes
constataient l’assurance de Pierre et de Jean
et, se rendant compte que c’était des hommes sans culture
et de simples particuliers,
ils étaient surpris ;
d’autre part, ils reconnaissaient en eux
ceux qui étaient avec Jésus.
Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri,
ils ne trouvaient rien à redire.
Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême,
ils se mirent à discuter entre eux.
Ils disaient :
« Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
Ceux-ci leur répliquèrent :
« Est-il juste devant Dieu de vous écouter,
plutôt que d’écouter Dieu ?
À vous de juger.
Quant à nous, il nous est impossible
de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent,
faute d’avoir trouvé le moyen de les punir :
c’était à cause du peuple,
car tout le monde rendait gloire à Dieu
pour ce qui était arrivé.
– Parole du Seigneur.

PSAUME

(117 (118), 1.14-15ab, 16-18, 19-21)
R/ Seigneur, je te rends grâce,
car tu m’as exaucé.
ou : Alléluia !
 (cf. 117, 21)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes :
« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur :
il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice :
j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C’est ici la porte du Seigneur :
qu’ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.

ÉVANGILE

« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile » (Mc 16, 9-15)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine,
Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine,
de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle
à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent que Jésus était vivant
et qu’elle l’avait vu,
ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un autre aspect
à deux d’entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres,
qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu’ils étaient à table :
il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs
parce qu’ils n’avaient pas cru
ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.
Puis il leur dit :
« Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile à toute la création. »
– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:38

2ème Dimanche de Pâques — Année A

19 AVRIL 2020


LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun » (Ac 2, 42-47)

Lecture du livre des Actes des Apôtres
Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres
et à la communion fraternelle,
à la fraction du pain
et aux prières.
    La crainte de Dieu était dans tous les cœurs
à la vue des nombreux prodiges et signes
accomplis par les Apôtres.
    Tous les croyants vivaient ensemble,
et ils avaient tout en commun ;
    ils vendaient leurs biens et leurs possessions,
et ils en partageaient le produit entre tous
en fonction des besoins de chacun.
    Chaque jour, d’un même cœur,
ils fréquentaient assidûment le Temple,
ils rompaient le pain dans les maisons,
ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ;
    ils louaient Dieu
et avaient la faveur du peuple tout entier.
Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait
ceux qui allaient être sauvés.
    – Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 117 (118), 2-4, 13-15b, 22-24)

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
ou : Alléluia !
 (Ps 117, 1)
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
On m’a poussé, bousculé pour m’abattre ;
mais le Seigneur m’a défendu.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle ;
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

DEUXIÈME LECTURE

« Il nous a fait renaître pour une vivante espérance grâce à la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 P 1, 3-9)

Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre
    Béni soit Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus Christ :
dans sa grande miséricorde,
il nous a fait renaître pour une vivante espérance
grâce à la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts,
    pour un héritage qui ne connaîtra
ni corruption, ni souillure, ni flétrissure.
Cet héritage vous est réservé dans les cieux,
    à vous que la puissance de Dieu garde par la foi,
pour un salut prêt à se révéler dans les derniers temps.
    Aussi vous exultez de joie,
même s’il faut que vous soyez affligés,
pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ;
    elles vérifieront la valeur de votre foi
qui a bien plus de prix que l’or
– cet or voué à disparaître
et pourtant vérifié par le feu –,
afin que votre foi reçoive louange, gloire et honneur
quand se révélera Jésus Christ.
    Lui, vous l’aimez sans l’avoir vu ;
en lui, sans le voir encore, vous mettez votre foi,
vous exultez d’une joie inexprimable et remplie de gloire,
    car vous allez obtenir le salut des âmes
qui est l’aboutissement de votre foi.
    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)

Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois,
dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Alléluia. (Jn 20, 29)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
C’était après la mort de Jésus.
        Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
    Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
    Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
    Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
    À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »
    Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
    Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »
    Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
 « La paix soit avec vous ! »
    Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
    Alors Thomas lui dit :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
    Il y a encore beaucoup d’autres signes
que Jésus a faits en présence des disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
    Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
    – Acclamons la Parole de Dieu.




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:39

Hier nous étions appelés à croire. Aujourd’hui, l’Évangile nous rappelle que c'est l'Esprit qui nous conduit sur le chemin de la foi: «Le vent souffle où il veut, et toi, tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit.» (Jn 3, Cool  Esprit Saint, mets-moi sur les pas de Jésus: fais de moi son ami et apôtre, disponible pour sa mission. J'offre ma journée, en union avec tous les membres du Réseau de prière du Pape dans le monde. Viens, Esprit Saint.


lundi, 2ème Semaine du Temps Pascal


20 AVRIL 2020


LECTURES DE LA MESSE


PREMIÈRE LECTURE

« Quand ils eurent fini de prier, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance » (Ac 4, 23-31)


Lecture du livre des Actes des Apôtres


En ces jours-là,
lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés,
ils se rendirent auprès des leurs
et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
Après avoir écouté,
tous, d’un même cœur,
élevèrent leur voix vers Dieu en disant :
« Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu’ils renferment.
Par l’Esprit Saint,
tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur,
les paroles que voici :
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la terre se sont dressés,
les chefs se sont ligués entre eux
contre le Seigneur et contre son Christ ?

Et c’est vrai :
dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate,
avec les nations et le peuple d’Israël,
se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur,
le Christ à qui tu as donné l’onction ;
ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance
dans ta puissance et selon ton dessein.
Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces :
donne à ceux qui te servent
de dire ta parole avec une totale assurance.
Étends donc ta main pour que se produisent guérisons,
signes et prodiges,
par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. »
Quand ils eurent fini de prier,
le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler,
ils furent tous remplis du Saint-Esprit
et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.
– Parole du Seigneur.



PSAUME

(2, 1-3, 4-6, 7bc-9)


R/ Heureux qui trouve en Dieu son refuge !

ou : Alléluia ! (cf. 2, 12)


Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la terre se dressent,
les grands se liguent entre eux 



contre le Seigneur et son messie :

« Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
Celui qui règne dans les cieux s’en amuse,
le Seigneur les tourne en dérision ;
puis il leur parle avec fureur
et sa colère les épouvante :

« Moi, j’ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne. »
Il m’a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.

Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »



ÉVANGILE

« Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3, 1-Cool


Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean


Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit :
il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »


– Acclamons la Parole de Dieu.




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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 10:46

Rencontrer Jésus chaque jour





Lecture du jour du Mois d 'avril FR-Evangile-illustre-2017-04-24

20 avril 2020 - Bienheureuse Odette

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L'ÉVANGILE DU JOUR

Le vent souffle où il veut ((Jn 3, 1-Cool)

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »




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MÉDITER AVEC LES CARMES

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Pour voir le Règne de Dieu, c'est-à-dire pour entrer dans la vie que Dieu nous offre, la vie qui traverse tout, même la souffrance, même la mort, il faut renaître, naître d'en haut, naître de l'eau et de l'Esprit.
Cette naissance, nous la situons dans notre lointain passé, car, au moins pour la plupart d'entre nous, le baptême d'eau et d'Esprit Saint a suivi d'assez près notre naissance selon la chair. Et il est bien vrai que notre baptême est un acte passé, et que nous sommes fils et filles de Dieu une fois pour toutes; mais cette naissance à la vie de Dieu, qui est pour nous liée à une date, au-delà de tout souvenir, ne porte ses fruits que si chaque jour nous nous ouvrons à cette vie qui vient de Dieu. C'est ce que saint Pierre explique dans sa première épître : "Le baptême n'est pas le simple lavage d'une souillure extérieure, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience" (3,29), donc une démarche à refaire à longueur de vie.
Chaque jour il nous faut réaliser, rendre réelle, cette relation inouïe de fils ou de fille de Dieu.
Chaque jour il nous est donné, par grâce, de revivre cette plongée, cette immersion dans la vie de Dieu qu'a été notre baptême, au-delà de tout souvenir.
Chaque jour il nous faut "naître d'en haut", ratifier notre naissance baptismale en la répétant volontairement, consciemment, filialement, dans l'aujourd'hui de l'Église, là où nous a placés le Seigneur dans son dessein d'amour.
Dieu ne cesse pas de nous engendrer, par son Esprit, à l'image de son Fils.
Dieu ne cesse pas, par son Esprit, de nous "tirer" vers son Fils; et c'est cette œuvre de vie permanente, inlassable, de Dieu en nous que nous sommes appelés à saisir par la foi. L'accueil de la vie de Dieu, c'est cela qui chaque jour donne un sens à notre vie et un vrai contenu à toutes nos rencontres humaines. C'est cela qui demeure essentiel pour chacun et pour tous; et Jésus y insiste : "Ne t'étonne pas si je t'ai dit: Il faut naître d'en haut."
Mais comment percevoir cette vie de Dieu qui nous habite ? Comment aussi situer notre vouloir lorsque le vouloir de Dieu nous échappe, lorsque nous ne savons pas où nous en sommes, et encore moins où et par où l'amour de Dieu nous mène ? Comment gérer cette vie de croyant, où si souvent nous restons pauvres et démunis, riches de désirs, mais sans chemins ?
Jésus vient au-devant de notre désarroi. Comme il l'explique à Nicodème, les chemins de l'Esprit sont souvent déroutants, et il n'est pas anormal d'être dérouté quand on cherche la route de Dieu. "Le vent souffle où il veut, et tu ne sais ni d'où il vient ni où il va." On ne sait pas le tout premier mot ni le dernier mot sur l'Esprit qui nous fait vivre. Il est au-delà de toute mémoire, un peu comme une naissance, et au-delà de tout projet, car il les contient tous et les unifie. Il est au-delà, et pourtant toujours présent à l'instant que nous vivons pour Dieu.
Et c'est là la merveille : "Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix." Le vent est là : il souffle, il passe, il agit. L'Esprit de Dieu est là, force de Dieu qui fait renaître. Aujourd'hui, rien que pour aujourd'hui, il nous est donné d'entendre sa voix, qui nous dit, pour aujourd'hui, les paroles de Jésus; et ce sont les paroles de Pâques, des paroles de baptême, ruisselantes de vie et d'espérance, des paroles d'envoi, qui sont porteuses de paix.
"Tu entends le vent, dit Jésus. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit."



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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Lecture du jour du Mois d 'avril Jesus-parle-a-nicodeme

 Date
4 novembre 27

 Lieu
Gethsémani

 Livre
Tome 2 - ch 116.5
1ère année vie publique


        (...) Maître, voici Nicodème » dit Jean en entrant le premier.
       On se salue puis Simon prend Jean avec lui et sort de la cuisine pour les laisser seuls.
       « Maître, pardonne-moi si j’ai voulu te parler en secret. Je me méfie, pour toi et pour moi, de beaucoup de gens. Ma conduite n’est pas uniquement lâche. Il y a aussi de la prudence et le désir de t’aider plus que si je t’appartenais ouvertement. Tu as beaucoup d’ennemis. Je suis du petit nombre de ceux qui, ici, t’admirent. J’ai pris conseil auprès de Lazare. Lazare est puissant par sa naissance. On le craint parce qu’il est en faveur près de Rome, juste aux yeux de Dieu, sage par maturité d’esprit et par sa culture. Il est à la fois ton véritable ami et le mien. C’est pour cela que j’ai voulu m’entretenir avec lui et je suis heureux qu’il ait eu le même avis que moi. Je lui ai rapporté les dernières… discussions du Sanhédrin à ton sujet.
       – Les dernières accusations. Dis la vérité toute nue, telle qu’elle est.
       – Les dernières accusations. Oui, Maître. J’étais sur le point de dire : “ Eh bien, moi aussi, je suis des siens ”, pour qu’au moins, dans cette assemblée, il y ait quelqu’un en ta faveur. Mais Joseph, qui s’était approché de moi, m’a dit tout bas : “ Tais-toi. Gardons secrète notre manière de voir. Je te parlerai après. ” Et, à la sortie, il m’a dit, oui, réellement : “ Cela vaut mieux ainsi. S’ils savent que nous sommes disciples, ils nous tiendront à l’écart de leurs pensées et de leurs décisions, et ils peuvent lui nuire et nous nuire. S’ils pensent que nous sommes simplement intéressés par son enseignement, ils n’agiront pas en cachette de nous. ” J’ai compris qu’il avait raison. Ils sont tellement… mauvais ! J’ai encore mes intérêts et mes devoirs… et Joseph aussi… Tu comprends, Maître.
       – Je ne vous fais aucun reproche. (...)




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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 10:55

Lecture du jour du Mois d 'avril 30-avril

Mardi 21 avril 2020 - Saint Anselme de Cantorbéry

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L'ÉVANGILE DU JOUR


« Il vous faut naître d’en haut » (Jn 3, 7b- 15)


En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » 





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MÉDITER AVEC LES CARMES


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Nicodème a fait le pas, et c'est méritoire.

Membre très écouté du Sanhédrin, pharisien de renom, il fait autorité en Israël. Lui, l'expert dans l'étude de la Torah, est impressionné par les signes que Jésus accomplit, et il a reconnu en lui un maître authentique venu de la part de Dieu. Déjà il se sent disciple de Jésus, mais « disciple en secret » (19,38), car il a peur de la rumeur publique, peur que sa démarche ne le compromette aux yeux de ses pairs.

Quelles questions voulait-il poser ? Nous le devinons seulement à partir des paroles que Jésus lui adresse en prenant les devants : Nicodème désire entrer dans le Règne de Dieu. Mais Jésus, qui annonce ce Règne, ne vient pas de Dieu au sens où Nicodème l'entend, comme un homme simplement approuvé par Dieu. Il est descendu d'auprès de Dieu parce qu'il est né de Dieu et ne fait qu'un avec son Père. Toute vie commence en Dieu, toute initiative vient de Dieu, et cela reste vrai, au niveau de la foi, pour tout croyant : un homme ne peut « voir » le Règne de Dieu que s'il est engendré par le Père céleste, engendré de l'eau et de l'Esprit.

Nicodème s'étonne et achoppe. Lui, qui pourtant est maître en Israël, se trouve devant des perspectives entièrement nouvelles.

À vrai dire Nicodème pouvait rejoindre en partie la pensée de Jésus. En effet, déjà dans l'Ancien Testament on trouve le don de l'Esprit plusieurs fois associé à l'intervention décisive de Dieu dans l'histoire du monde. « Je répandrai mon Esprit sur toute chair », annonce le Seigneur dans Joël (3,1-2), et Dieu précise, en Ézéchiel (36,25s), unissant les deux thèmes de l'eau et de l'Esprit : « Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés, je mettrai en vous mon Esprit ». Nicodème pouvait donc comprendre au moins ceci : Jésus proclame l'arrivée des temps nouveaux, puisque les hommes vont recevoir l'Esprit.

Être engendré d'en haut, être engendré de Dieu, comment comprendre cela ?

Il n'y a pas à s'étonner que la nouvelle naissance grâce à l'Esprit Saint soit mystérieuse. L'homme peut constater en lui-même les fruits de l'Esprit de Dieu sans savoir quand ni comment il agit. Et Jésus répond ici à Nicodème dans le même sens : « Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit ».

C'est d'auprès du Père que Jésus est venu dans le monde, et c'est auprès de lui qu'il remontera. Ce qu'il était dans le ciel, et ce qu'il sera dans la gloire, éclaire ce qu'il a fait et dit parmi nous. La raison de tout mystère est à chercher dans la gloire auprès de Dieu ; c'est pourquoi Jésus ajoute : "Si vous ne croyez pas quand je vous dis les choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous dirai les choses du ciel ? »

Il va annoncer, en effet, des choses de Dieu plus merveilleuses encore. Jusque-là il s'agissait encore de « choses terrestres », du chemin à prendre sur terre pour voir le Règne de Dieu, ou de la naissance de chaque homme ici-bas dans l'eau et par l'Esprit. Comment répondra Nicodème, comment réagiront tous les croyants, lorsque Jésus parlera des « choses célestes », qui le concernent, lui, le propre Fils de Dieu ?

Et Jésus donne deux exemples :

Lui, et lui seul, est descendu du ciel pour nous parler de Dieu, et lui, le premier, ouvrira le chemin de la gloire : il montera au ciel... mais auparavant (et c'est là un secret qui dépasse tellement les perspectives humaines !), avant d'être élevé par Dieu auprès de lui dans le ciel, il sera élevé par les hommes sur le bois de la croix.

Ces choses du ciel, il nous faut les entendre, car elles éclairent pour nous ce que nous faisons sur terre. Ces choses qui nous disent le cœur de Dieu apportent paix et lumière à nos cœurs d'hommes. Elles nous paraissent à certains jours lointaines et irréelles, comme une naissance impossible ; mais elles sont plus vraies, plus urgentes, plus définitives que tout ce qui passe par nos mains ou par notre esprit.

C'est par ces choses du ciel que nous entrons chaque jour dans la vie de Dieu.


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 Date

4 novembre 27

 Lieu

Géthsémani

 Livre

Tome 2 - ch 116.18
1ère année vie publique


       (...) « Je vais te confier le véritable secret. Eux, ils ont su renaître, avec un esprit nouveau, libre de toute chaîne, vierge de toute idée. C’est ainsi qu’ils ont compris Dieu. A moins de renaître, on ne peut voir le Royaume de Dieu, ni croire en son Roi.

       – Comment quelqu’un peut-il renaître s’il est déjà adulte ? Une fois sorti du sein maternel, l’homme ne peut jamais plus y rentrer. Tu fais peut-être allusion à la réincarnation à laquelle croient beaucoup de païens ? Mais non. Tu ne peux pas supposer cela. Et puis, ce ne serait pas rentrer dans le sein, mais reprendre une chair au-delà du temps. Par conséquent il ne s’agit pas de renaître maintenant. Comment ? Comment ?

       – Il n’y a qu’une seule existence pour la chair sur la terre et une seule vie éternelle de l’âme au-delà. Je ne parle pas en ce moment de la chair et du sang. Je parle de l’âme immortelle qui, par l’intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l’eau et par l’Esprit. Mais la plus grande, c’est l’Esprit sans lequel l’eau n’est qu’un symbole. Celui qui s’est lavé avec l’eau doit se purifier ensuite avec l’Esprit et avec lui s’allumer et resplendir, s’il veut vivre dans le sein de Dieu ici-bas et dans le Royaume éternel. Car ce qui est engendré par la chair est et demeure chair, puis meurt après en avoir servi les désirs et les péchés. Mais ce qui est engendré par l’Esprit est esprit, et vit en revenant à l’Esprit qui l’a engendré, après l’avoir élevé à l’âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l’âge parfait de l’esprit. Ne t’étonne donc pas si je dis : “ Il faut que vous naissiez à nouveau. ” Ces disciples-ci ont su renaître. Le jeune a tué la chair et fait renaître son âme en plaçant son moi sur le bûcher de l’amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres surgit sa nouvelle fleur spirituelle, tel un merveilleux tournesol qui sait s’orienter vers le Soleil éternel. Le vieux a mis la hache d’une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de sa bonne volonté, d’où il a fait naître sa nouvelle façon de voir. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il le voit.

       Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.

       – Comment cela peut-il se faire ?

       – Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.

       Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

       Quel est mon nom, Nicodème ?

       – Jésus.

       – Non. Sauveur. Je suis le Salut. Celui qui ne me croit pas, refuse son salut, il est déjà jugé par la justice éternelle. Et voici ce jugement : “ La lumière t’avait été envoyée, à toi et au monde, pour être pour vous le salut, mais toi et les autres hommes avez préféré les ténèbres à la lumière, parce que vous préfériez les œuvres mauvaises auxquelles vous étiez habitués, aux bonnes œuvres auxquelles il fallait s’attacher pour devenir saint. ” Vous avez haï la lumière parce que les malfaiteurs aiment les ténèbres pour commettre leurs crimes, et vous avez fui la lumière pour qu’elle ne vous révèle pas vos plaies cachées. Ce n’est pas spécialement à toi que je m’adresse, Nicodème. Mais c’est la vérité. Et la punition sera en proportion de la condamnation, pour l’individu et pour la collectivité.

       Quant à ceux qui m’aiment et mettent en pratique les vérités que j’enseigne, en naissant donc une seconde fois par une naissance plus réelle, je dis que, loin de craindre la lumière, ils s’en approchent, car cette lumière augmente celle par laquelle ils ont été primitivement éclairés. C’est une gloire réciproque qui réjouit Dieu en ses fils et eux à leur tour en leur Père. Non, les fils de la lumière ne craignent pas d’être illuminés. Au contraire, ils disent dans leur cœur et par leurs œuvres : “ Non pas moi : mais le Père, le Fils, l’Esprit ont accompli le bien en moi. A eux gloire pour l’éternité. ” Et, du haut du Ciel, l’éternel chant des Trois qui s’aiment dans leur parfaite unité répond : “ A toi, bénédiction pour l’éternité, car tu es un vrai fils de notre volonté. ” Jean, rappelle-toi ces paroles pour le moment où l’heure sera venue de les écrire. Nicodème, es-tu convaincu ? (...)



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:00

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Mercredi 22 avril 2020 - Saint Epipode
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L'ÉVANGILE DU JOUR
« Dieu a envoyé son Fils dans le monde » (Jn 3, 16-21)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » 


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Curieuse contradiction dans ce passage de l'Évangile de Jean : d'un côté, Jésus dit : "Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde" ; et aussitôt après : "le jugement, le voici !"
Mais la contradiction n'est qu'apparente, car pour Jean il y a deux sortes de jugement, le jugement prononcé et le jugement provoqué.
Le jugement prononcé, avec sentence, est celui qui aura lieu à la fin des temps, lors du retour de Jésus glorieux, et ce jugement futur est associé dans les Évangiles au pouvoir du Fils de l'homme, au pouvoir du Christ, Seigneur de tous les temps.
Mais avant ce jugement prononcé, et tout au long de l'histoire des hommes, a lieu un autre jugement, le jugement qui est provoqué dans le cœur de chacun par l'irruption de la lumière, par la venue de Jésus dans le monde, porteur de la vérité de Dieu.
Face à cette lumière, face à Jésus lumière du monde, un discernement, une discrimination, un choix décisif s'opèrent dans la vie et la liberté de chacun. C'est cela, le jugement provoqué : "Le jugement, le voici, dit Jésus ; la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l'obscurité à la lumière".
"Qui croit au fils n'est pas jugé" ; c'est-à-dire qu'il se range volontairement parmi les hommes du oui ; il se place volontairement dans le rayonnement de Jésus lumière. "Qui ne veut pas croire est déjà jugé" : il s'est déjà jugé, parce qu'il n'a pas voulu croire au nom du Fils unique de Dieu, c'est-à-dire à la personne du Fils de Dieu et à son rôle unique dans le salut du monde.
L'irruption de la lumière, du Christ lumière, dans le monde des hommes trace donc une frontière entre le oui et le refus, et cette frontière traverse non seulement des groupes humains, mais le cœur de chaque homme et la vie de chaque croyant. En chacun de nous cette frontière demeure mouvante, car nous n'avons pas fini d'accueillir la lumière, et de jour en jour, d'année en année, cette lumière de Jésus doit conquérir, influencer, apprivoiser de nouveaux secteurs de notre cœur, de notre agir et de notre liberté.
C'est pourquoi la lumière tout à la fois attire et fait peur.
Par le meilleur de nous-mêmes, nous venons d'instinct à la lumière de Jésus, la lumière qui a baigné notre conversion, notre baptême, notre engagement au service de l'Évangile. C'est cette lumière allègre de Pâques que nous demandons à Dieu dans le silence de la prière personnelle, c'est vers elle que nous approchons, lorsqu’ensemble nous célébrons la louange du Père et l'Eucharistie du Seigneur, réchauffant notre foi à la foi de la communauté.
Également nous fuyons cette lumière, lorsqu'elle risque d'éclairer de plein fouet les zones d'ombre ou de pénombre que nous voulons défendre, tel secteur d'activité dont nous restons propriétaires, telle habitude ou telle inertie à laquelle nous ne voulons pas renoncer, telle influence ou  telle relation qui n'est plus selon l'Évangile, et tous ces "à peu près" dans la vie de prière ou de service, qui font peu à peu des Béatitudes de Jésus une lettre morte, morte pour nous, morte pour des mourants.
"Quiconque fait le mal, dit Jésus, a de la haine pour la lumière et refuse de venir à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démasquées". Dans la mesure, au contraire, où notre nourriture est de faire la volonté du Père, nous allons au-devant du rayonnement de Jésus, au-devant des clarifications, des remises en cause, au-devant du regard décapant de nos frères, parce que nous n'avons rien à perdre, rien à craindre, et tout à gagner à un supplément de lumière. Une seule chose importe : que nos œuvres, vraiment, soient accomplies en Dieu, et que Dieu, dans notre pauvreté, puisse accomplir ses merveilles.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
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 Date
4 novembre 27

 Lieu
Géthsémani

 Livre
Tome 2 - ch 116.9
1ère année vie publique


(...) Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : « Celui-ci m’aime. » Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:03

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Jeudi 23 avril 2020 - Saint Georges
Lecture du jour du Mois d 'avril Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3, 31-36)
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES
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Ces versets d'Évangile que la liturgie nous propose aujourd'hui rendent un son assez particulier.
Après le dialogue de Jésus avec Nicodème et l'épisode si personnel où Jean Baptiste dit sa joie d'être l'ami de l'Époux, nous lisons aujourd'hui six versets de ton noble et méditatif sur l'envoyé de Dieu, et sur les réactions des hommes à son message.
Ces paroles de Jésus, qui rappellent plusieurs thèmes développés devant Nicodème, ont été placées à cet endroit par l'Evangéliste pour souligner que le Christ, révélateur de Dieu, est à la fois celui qui apporte la parole et celui qui donne l'Esprit Saint :
« Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu'il a vu et de ce qu'il a entendu. Celui qui reçoit son témoignage certifie par-là que Dieu est vrai, car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu : ce n'est pas avec mesure qu'il donne l'Esprit ».
Celui qui donne l'Esprit, l'Esprit Saint, c'est Jésus, l'Envoyé : voilà le cœur de notre texte.
Parole et Esprit Saint sont indissociables dans l'œuvre de Jésus : il dit les paroles de Dieu, il donne l'Esprit ; il dit et il donne.
Les paroles qu'il dit sont sans mesure humaine, car ce sont les paroles de Dieu ; et quand il donne l'Esprit, il peut le donner sans mesure, parce que lui-même vient de Dieu.
Il dit, et il donne : en même temps qu'il parle, il donne l'Esprit, car ses paroles sont Esprit et elles sont vie : elles sont porteuses de l'Esprit, et par là vivifiantes.
Il dit, et il donne, et ce qu'il donne accrédite ce qu'il dit. À celui qui accueille la parole, l'Esprit est donné, et cette efficacité « pneumatique » (spirituelle) de la parole de Jésus authentifie cette parole comme parole d'Envoyé, comme parole venant de Dieu.
Dès lors celui qui reçoit en terre profonde ce témoignage de Jésus est « enseigné par Dieu » ; il rejoint la pensée de Dieu, il ratifie que Dieu est vrai, que Dieu dit vrai ; c'est-à-dire qu'il acquiesce, comme Marie, de tout son être à la vérité que Dieu manifeste par Jésus, en Jésus.
Ainsi le Père, le Fils et l'Esprit Saint sont à l'œuvre conjointement dans la révélation.
À l'origine de tout envoi, de toute parole et de toute révélation, se trouve le Dieu vrai et véridique. Jésus, son Envoyé, nous transmet en paroles d'homme ce qu'il a vu et entendu auprès du Père, et l'Esprit de la vérité fait reconnaître dans ce témoignage de Jésus les paroles mêmes de Dieu : grâce à lui l'homme pose et habite son acte de foi.
Tout cela prend un visage très quotidien dans le secret de notre foi et de notre espérance, dans le con­cret de notre vie orante et missionnaire.
Chaque fois que nous accueillons la parole de Dieu, l'Esprit Paraclet est à l'œuvre en nous. Que ce soit à l'Eucharistie, dans la « liturgie » (service sacré) de la parole, que ce soit à l'action de grâces, quand nous laissons résonner en nous l'espérance laissée par Jésus comme trace de son sacrement, que ce soit aux heures de service, dans le Nazareth que Dieu a choisi pour nous, ou aux heures bénies de l'oraison où nous ouvrons les mains pour laisser faire Dieu, seul l'Esprit de Jésus nous fait entrer dans sa parole, seul l'Esprit Paraclet rend vivante en nous la parole et nous fait vivre d'elle.
Et ce qui vécu là en écoute, en accueil, en soumission, bien souvent au-delà des prises de notre intelligence, plus profondément que tout projet spirituel, plus filialement que tout retour sur nous-mêmes, c'est bien une entrée dans la dynamique trinitaire : dans le réel de l'homme, c'est le réel de Dieu.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Lecture du jour du Mois d 'avril Le-temoignage-de-jean-baptiste
 Date
24 novembre 27

 Lieu
Belle-eau

 Livre
Tome 2 - ch 127.4
1ère année vie publique


        (...) Vous pouvez témoigner que j’ai dit : « Je ne suis pas le Christ, mais celui qui a été envoyé devant lui pour lui préparer le chemin.» L’homme juste ne s’approprie pas un nom qui n’est pas le sien et, même si quelqu’un veut le louer en lui disant : « C’est toi, celui-là », c’est-à-dire le Saint, il répond : « Non. En vérité, non. Je suis son serviteur. » Et il en ressent également une grande joie car il dit : « Voilà, c’est que je lui ressemble un peu si l’on peut me prendre pour lui. » Or que veut celui qui aime, si ce n’est ressembler à l’être aimé ? Seule l’épouse jouit de l’époux. Celui qui s’est entremis pour le mariage ne pourrait en jouir car ce serait immoralité et vol. Mais l’ami de l’époux qui se tient dans son voisinage et entend sa voix que remplit la joie nuptiale, éprouve une joie si vive qu’elle est un peu semblable à celle qui rend heureuse la vierge que l’ami a épousée et que cela lui donne un avant-goût du miel des paroles nuptiales. C’est ma joie, et elle est complète.         Que fait encore l’ami de l’époux après l’avoir servi des mois durant et après avoir escorté son épouse jusqu’à la maison ? Il se retire et disparaît. Ainsi en est-il de moi ! Un seul reste : l’époux avec l’épouse : l’Homme avec l’Humanité. Ah ! Quelle parole profonde ! Il faut qu’il croisse et que je diminue.         Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous. Les patriarches et les prophètes s’effacent à son arrivée, car il est pareil au soleil qui éclaire tout et d’une lumière si vive que les astres et les planètes, dont la lumière est éteinte, s’en revêtent ; quant à ceux qui ne sont que ténèbres par eux-mêmes, ils disparaissent dans sa suprême splendeur.         Il en est ainsi, car, lui, il vient du Ciel, tandis que les patriarches et les prophètes doivent monter au Ciel, mais n’en proviennent pas. Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous et il annonce ce qu’il a vu et entendu. Mais celui qui ne tend pas vers le Ciel ne peut accepter son témoignage, et par conséquent il renie Dieu.         Ceux qui acceptent le témoignage de celui qui est descendu du Ciel scellent leur foi en Dieu Vérité, et non pas fable sans vérité ; ils entendent la Vérité parce qu’ils ont une âme qui la recherche. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui a donné l’Esprit avec plénitude ; or l’Esprit dit : « Me voici. Prends-moi, Je veux être avec toi, qui es le délice de notre amour. » Car le Père aime le Fils sans mesure et lui a tout remis en main. Ceux donc qui croient au Fils possèdent la vie éternelle. Mais ceux qui refusent de croire au Fils ne verront pas la Vie et la colère de Dieu restera en eux et sur eux.  (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:05

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Vendredi 24 avril 2020 - Saint Fidèle de Sigmaringen


Lecture du jour du Mois d 'avril Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR


« Il en distribua aux convives, autant qu’ils en voulaient » (Jn 6, 1-15)


En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.  Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.  Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.  Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »  Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.  Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »  Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :  « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »  Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.  Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.  Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »  Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.  À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »  Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. 




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Une grande foule suivait Jésus, car les gens de Galilée connaissaient maintenant son pouvoir de guérir. C'est pourquoi Jésus gravit la montagne ; peut-être pour demander un effort à ceux qui voulaient le voir et l'entendre, mais aussi afin de pouvoir parler à la foule entière et d'être entendu de tout le monde.
À la vue de la foule qui montait et prenait place autour de lui, la première parole de Jésus est une question à Philippe : « Où achèterons-nous du pain pour qu'ils aient de quoi manger ? »
Tout comme Philippe et André, nous nous trouvons, dans notre activité de prière, de service ou de témoignage, devant une tâche démesurée, disproportionnée à nos forces. Mais Jésus le sait ; et il sait ce qu'il va faire.
À bien des niveaux, dans nos vies données au Christ, des nécessités apparaissent, sans proportion avec les lumières ou les ressources que nous pouvons avoir : « Qu'est-ce que cela pour cinq mille personnes ? » À travers des changements imprévus, des besoins nouveaux, des urgences inattendues, le Christ continue de nous poser des questions vitales pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, ceux qu'il nous demande d'aimer. Mais lui-même sait ce qu'il va faire.
Jésus fait asseoir dans l'herbe haute toute la foule, comme des brebis sur un bon pâturage. Il prend les pains, il rend grâces, et les distribue, faisant ainsi pour le pain de tous les jours les gestes qu'il refera à la dernière Cène. Et voilà que la faim devient rassasiement, que la pauvreté devient surabondance, comme les prophètes l'avaient annoncé pour les temps du Messie.
Nous pourrions nous demander : où trouver assez de pain, de riz ou de mil pour nourrir les millions d'affamés d'Afrique et d'Asie ? où trouver assez de tendresse pour tous les enfants orphelins abandonnés, pour tous les jeunes blessés par la vie ? où trouver assez de lumière pour guider ceux qui marchent à tâtons et qui cherchent désespérément un chemin de bonheur ?
Il suffit d'apporter à Jésus, chaque jour, et fidèlement, nos cinq petits pains et nos deux poissons, les pains ordinaires de notre fidélité, de notre dévouement, de notre charité infatigable, les petits pains insignifiants et tout secs de nos heures de louange et d'oraison, les petits pains de notre joie courageuse, car Jésus sait bien ce qu'il va en faire, et déjà nous pouvons préparer les corbeilles pour le surplus : une corbeille par apôtre, une corbeille par sœur.
Il y aura en effet du surplus, car Dieu donne largement. Et la consigne de Jésus, précisément à propos du surplus, doit nous faire réfléchir : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu ! »
Ce souci de Jésus, nous pouvons l'entendre à deux niveaux.
D'abord comme une invitation à ne rien laisser perdre de ce qui peut nourrir des hommes ; et de ce point de vue notre société de consommation tourne souvent le dos aux exigences élémentaires de la solidarité avec les peuples décimés par la famine.
Mais il y a autre chose ...
En effet, dans les corbeilles qu'emportaient les disciples après ce repas sur l'herbe, tous les morceaux provenaient des pains donnés par Jésus, multipliés par Jésus. Et c'était une raison supplémentaire de ne rien laisser perdre : on ne gaspille pas les dons de Dieu, et quand Dieu a donné, même les restes sont bons.
Dieu aime que nous utilisions pour lui tous nos restes : restes de santé, restes de forces, restes d'espérance. Ce qu'il nous a donné pour son service, c'est du bon pain qui reste nourrissant.
Ne disons pas : « J'ai vieilli ; j'ai fait mon temps. Ce que j'ai à donner est maintenant dérisoire ! », car un cœur qui donne a part à la jeunesse de Dieu.
Ne disons pas : « Personne ne veut de ce que j'ai à offrir ! », car Jésus, lui, en fait un bon usage.
Ne disons pas : « Je suis malade, donc je n'ai plus rien à donner ! », car les restes de santé sont des restes pour la sainteté.
Ne disons pas : « Moi, je ne distribue que les pains entiers : les restes, cela ne vaut pas la peine ! », car il y a un temps pour tout, un temps pour les pains entiers, et un temps pour les restes, et c'est Jésus qui rythme la mission, qui mesure nos forces, et qui nous donne chaque jour ce qu'il nous faut donner.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Lecture du jour du Mois d 'avril Premiere-multiplication-des-pains
 Date


28 août 28





 Lieu


Tarichée





 Livre


Tome 4 - ch 273.3


2ème année vie publique




     (...) « C’est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Marziam distribuera la nourriture aux enfants… »
     Jésus regarde fixement le scribe, qui est toujours resté à ses côtés, et il lui demande :
     « Veux-tu, toi aussi, donner de la nourriture aux affamés ?
     – Cela me plairait, mais j’en suis démuni moi aussi.
     – Donne la mienne. Je te le permets.
     – Mais… tu as l’intention de rassasier presque cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ?
     – Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit verra s’accomplir le miracle.
     – Ah ! Dans ce cas, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi !
     – Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi. »
       Les apôtres reviennent avec des corbeilles et des paniers larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi – ou son manque de foi – lui a fait choisir celui-ci comme le plus grand.
     « C’est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible. »
     Pendant ce temps, Jésus élève les pains avec les poissons par-dessus, il les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux. Puis Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson dans chaque panier – un bien petit morceau – et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau est divisé en plusieurs bouchées. Elles ne sont guère nombreuses : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier après avoir été fragmenté, avec le poisson.
     « Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez-y. Va, Marziam, le donner à tes compagnons.
     – Oh, comme c’est lourd ! » dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau.
     Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir sans savoir que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre :
     « Ce gamin plaisante ! Ce n’est pas plus lourd qu’avant. »
     Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair.
     Mais malgré cette constatation, ils se dirigent vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, donnent, donnent… Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.
     La distribution est longue et abondante… Le seul à ne pas manifester d’étonnement, c’est Marziam qui rit, tout heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant :
     « J’ai donné beaucoup, beaucoup, beaucoup !… parce que je sais ce qu’est la faim… » (...)




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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:21

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Samedi 25 avril 2020 - Saint Marc
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L'ÉVANGILE DU JOUR

« Proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15-20)


En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.  Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ;  ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »  Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.  Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. 


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« Le Seigneur Jésus, après nous avoir parlé, s'est assis à la droite de Dieu ».
Il s'est assis : c'est une image, mais combien riche d'enseignement pour nous !
Il s'est assis, comme celui qui a pleins pouvoirs.
Il s'est assis à la droite de Dieu, parlant au Père d'égal à égal, et intercédant pour nous dans ce dialogue d'amour.
Il s'est assis définitivement, et rien ne le fera se lever jusqu'au dernier jour, ni les guerres ni les bruits de guerre, ni les scandales ni les contestations, ni les périls ni les victoires de son Église.
Il s'est assis dans la paix, ayant achevé chez nous l'œuvre du Père, et goûtant déjà, lui, notre Premier-né, le repos de Dieu.
Ainsi la dernière image que Saint Marc nous a laissée de Jésus est celle du Seigneur céleste partageant le trône de Dieu, et en ce temps d'épreuves et d'incertitudes que nous traversons elle est pour nous porteuse d'un message de sérénité et d'espérance.
Sérénité, parce que nous ne sommes pas seuls et que nous ne serons jamais seuls, tant que notre souci restera d'accomplir le dessein du Père.
Ce que Dieu a fait garantit ce qu'Il fera ; s'il a livré son Fils pour nous, ce n'est pas pour nous ôter maintenant sa faveur ou cesser de nous regarder avec tendresse ! Dieu a scellé avec nous une Alliance, éternelle et chaque jour nouvelle, et si Lui est avec nous, qui pourrait imaginer venir à bout de notre fidélité ? si Dieu a décidé de faire de nous ses amis et ses messagers, qui pourrait se mettre en travers de notre route ?
Le Christ auprès de Dieu nous parle d'espérance.
D'abord parce qu'il nous promet une victoire aussi complète, étrange, paradoxale que la sienne. Le monde du refus aura beau nous bousculer, nous angoisser, nous persécuter, nous raconter que tout est perdu d'avance, « en tout cela nous n'avons aucune peine à triompher » (Rm Cool, parce que Celui qui nous a aimés nous aime encore à la droite de Dieu.
Pour nous, comme les Apôtres, nous sommes témoins de cette victoire, « nous nous en allons prêcher en tout lieu », c'est-à-dire en un seul lieu à la fois, là où Dieu nous a placés et nous placera pour que nous y portions du fruit ; et le Seigneur ressuscité, le Seigneur « assis », agit avec nous ; il confirme la parole de notre témoignage.
L'espérance, promesse du Père, que Dieu suscite en notre cœur ne nous décevra jamais, car l'Esprit vit en nous pour l'entretenir chaque jour.
Puisque "nous sommes revêtus de la force d'en haut", puisque nous tenons, dans l'Esprit, le commencement de la vie éternelle, rien ne pourra nous séparer du Père et du Fils, si paisibles dans leur gloire,
ni les inquiétudes, ni les critiques, ni les séquelles du passé, personnel, familial ou communautaire, ni les écroulements du présent, ni les menaces sur l'avenir, ni les statistiques, ni les sondages d'opinion, ni les étroitesses des hommes, ni même nos chutes et nos propres misères ; rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en nous donnant le Christ à aimer et à servir.


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Lecture du jour du Mois d 'avril Les-apotres-envoyes-au-golgotha
 Date
15 avril 30

 Lieu
Jérusalem

 Livre
Tome 10 - ch 631.8
Glorification


     (...) Jésus est parmi eux. Je n’ai pas vu quand ni d’où il est apparu. On dirait que c’est du côté du mont qui est inaccessible. Il resplendit d’amour dans la grande lumière de midi et il déclare :
     « Celui qui demeure en moi ne subira aucun méfait de la part du Malin. En vérité, je vous dis que ceux qui seront unis à moi pour servir le Très-Haut, dont le désir est le salut de tous les hommes, pourront chasser les démons, rendre inoffensifs reptiles et venins, passer au milieu des fauves et des flammes sans subir de dommage, tant que Dieu voudra qu’ils restent sur la terre pour le servir. (...)



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:26

Lecture du jour du Mois d 'avril 24-avril


Dimanche 26 avril 2020 - Bienheureuse Alde


Lecture du jour du Mois d 'avril Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR


Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain (Lc 24, 13-35)


Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. 



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MÉDITER AVEC LES CARMES


Lecture du jour du Mois d 'avril LaVerne

Deux hommes sur une route de banlieue. Deux hommes qui nous ressemblent comme des frères. Deux croyants, qui ont vécu avant nous l'aventure de la foi.
Tout commence pour eux par une initiative du Christ.
Ils ont espéré, et maintenant ils n'espèrent plus. La libération politique d'Israël n'a pas eu lieu ; le prophète Jésus est mort sans résistance, du supplice réservé aux criminels, en quelques heures, aux portes de la ville : c'est l'échec sur toute la ligne : la mort a vaincu une fois de plus.
Il y aurait bien une lueur d'espoir : des femmes du groupe prétendent que Jésus est vivant. Tout ce qu'on sait, c'est que le tombeau est vide : quelques-uns y sont allés voir ; mais lui, Jésus, ils ne l'ont pas vu.
Ainsi en va-t-il de nous, chaque jour. Nous avons entendu parler du Ressuscité, nous accueillons le témoignage de la communauté de Jésus, mais lui, nous ne le voyons pas. Nous le croyons lointain, et pourtant, invisiblement, il chemine avec nous ; jour après jour il reprend avec nous l'initiative du dialogue.
Et cette initiative d'amour prise par Jésus rend possibles la rencontre et la reconnaissance progressive.
L'inconnu qui a rejoint les deux disciples ne les aveugle pas de sa gloire, comme saint Paul fut aveuglé sur la route de Damas, il ne leur montre pas ses mains et ses pieds, il ne leur donne pas d'évidence facile : il les invite à écouter une parole déjà dite par Dieu, une parole qui commente divinement l'histoire de Jésus le Nazaréen et qui révèle le sens de ce qui s'est passé.
Il a plu à Dieu de sauver le monde par la folie de la Croix, en réservant à Jésus le destin mystérieux du Serviteur souffrant ; mais la folie de Dieu est suprême sagesse pour le salut des hommes. Et désormais la souffrance humaine change de signe : au lieu d'être source de révolte, elle devient chemin de rédemption.
Tout au long de la route, cette catéchèse de Jésus transforme le regard des disciples ; mais ils ne se rendent pas compte tout de suite de la " brûlure de leur cœur ", ni de la clarté qui est entrée en eux. Ils comprennent peu à peu. Ils ont suffisamment soif de la lumière pour retenir Celui qui l'apporte, mais ils ne le reconnaîtront, lui, qu'au moment où la liturgie de la parole débouchera sur la fraction du pain, au moment où la parole les introduira dans le sacrement.
Mystère de l'amitié : l'invité devient l'invitant ; l'invité donne en partage sa propre chair. Mais ce moment suprême où éclôt la présence est également celui de la séparation. Comme Marie de Magdala, les deux hommes doivent saisir la présence dans l'absence, en faisant fond sur la parole de l'ami.
Il n'est pas question de voir, de toucher, de sentir la proximité ; il s'agit, par la parole et le sacrement, de communier à la vie du ressuscité.
Ainsi, l'initiative du Christ aboutit une fois de plus à une rencontre personnelle et vivifiante avec lui. Mais aussitôt ce dialogue avec le ressuscité s'épanouit en mission et en témoignage.



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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA


Lecture du jour du Mois d 'avril Disciples-d-emmaus
 Date

7 avril 30

 Lieu

Jérusalem

 Livre

Tome 10 - ch 625.3

Glorification


     (...)  Jésus les rejoint et les interroge :
     « De qui parliez-vous ? Dans le silence, j’entendais vos paroles par intervalles. Qui a été tué ? »
     C’est un Jésus voilé sous l’apparence modeste d’un pauvre voyageur pressé.
     Les deux hommes ne le reconnaissent pas.
     « Tu es d’ailleurs, homme ? Tu ne t’es pas arrêté à Jérusalem ? Ton vêtement poussiéreux et tes sandales en piteux état nous paraissent appartenir à un inlassable pèlerin.
     – Je le suis. Je viens de très loin…
     – Tu dois être fatigué, alors. Et tu vas loin ?
     – Très loin. Plus loin encore que de l’endroit d’où j’arrive.
     – Tu fais du commerce ? Des marchés ?
     – Je dois acquérir une quantité infinie de troupeaux pour le plus grand Seigneur. Je dois faire le tour du monde pour choisir des brebis et des agneaux, et descendre même parmi les troupeaux sauvages qui, quand ils seront rendus domestiques, deviendront meilleurs que ceux qui maintenant ne sont pas sauvages.
     – Travail difficile… Et tu as continué ta route sans t’arrêter à Jérusalem ?
     – Pourquoi demandez-vous cela ?
     – Parce que toi seul sembles ignorer ce qui s’est passé ces jours-ci.
     – Qu’est-il arrivé ? (...)




Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:30

Lecture du jour du Mois d 'avril FR-Evangile-Illustre-2015-04-20-2019-05-06


Lundi 27 avril 2020 - Sainte Zita

Lecture du jour du Mois d 'avril Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR

« Travaillez pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)


Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES

Lecture du jour du Mois d 'avril LaVerne

Jésus vient de nourrir cinq mille personnes dans le désert avec cinq pains d'orge, le casse-croûte d'un gamin prévoyant. Le lendemain, les foules se mettent à sa recherche, et Jésus, une fois rejoint, entame un dialogue dont saint Jean a retenu trois thèmes principaux :
Les signes opérés par Jésus, l'œuvre de Dieu, le pain venu du ciel.
C'est à dessein que saint Jean emploie le mot "signe" à propos des miracles de Jésus.
Pour saint Jean, le but des miracles de Jésus est de révéler qui il est : l'Envoyé de Dieu, le Fils de Dieu prononçant sur terre les paroles de Dieu même et accomplissant son œuvre parmi les hommes. Ainsi les miracles pointent toujours directement sur la personne de Jésus ; ils provoquent les hommes à croire, à espérer, en Jésus Fils de Dieu ; ils appellent les hommes à se tourner vers lui pour être sauvés, et c'est pourquoi Jean les appelle des signes, des actes qui "font signe".
Face aux signes accomplis par Jésus, ses contemporains réagissent très différemment. Certains, sans contester les guérisons opérées par lui, refusent absolument tout acte de foi en sa personne. C'est le cas du grand prêtre Caïphe. D'autres en restent trop au stade de l'étonnement. Ils voient dans les signes du Nazaréen uniquement des prodiges, et ils restent à mi-chemin de la vraie foi. Ils admettent bien que Dieu a donné à ce Jésus des pouvoirs extraordinaires ; mais ils voient en lui un prophète, rien de plus. C'est le cas de la plupart des gens qui voulaient rattraper Jésus le lendemain de la multiplication des pains, et Jésus le leur dit clairement : "Vous me cherchez, non parce que vous avez [vraiment] vu [et compris] mes signes, non parce que je vous pose une question vitale, mais parce que vous avez mangé du pain à satiété". Il y a enfin la réaction de ceux et de celles qui perçoivent la portée des signes du Maître. Ils parviennent à croire en Jésus, à reconnaître qui il est: non seulement un rabbi dont la parole bouleverse les cœurs, non seulement un homme qui réalise des prodiges étonnants, mais celui qui vit une relation unique avec Dieu qui l'a envoyé, celui qui peut dire : "Le Père et moi, nous sommes un", celui qui manifeste sur terre la gloire même de Dieu, parce qu'il rend visibles sa sainteté, sa puissance et son amour.
Le deuxième thème du dialogue, les œuvres de Dieu, est en prise directe sur cette théologie des signes de Jésus.
"Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ?", demandent les gens. Que faut-il entreprendre ? que faut-il organiser ? quelles œuvres faut-il aligner ? Et Jésus répond : "L'œuvre de Dieu, c'est de croire en celui qu'il a envoyé." Croire est une œuvre ; c'est même la seule œuvre importante, car si la foi en Jésus est enracinée dans le cœur d'un homme, les œuvres suivront.
Croire, c'est "l'œuvre de Dieu", d'abord parce que c'est l'œuvre de base que Dieu attend de nous, et ensuite parce que c'est se soumettre à l'œuvre de Dieu, c'est entrer dans le travail qu'il accomplit par son Christ.
Nous voilà donc ramenés à la personne de Jésus et à son mystère. Jésus, pour nous, n'est pas seulement un splendide idéal d'homme donné à ses frères, pas seulement le Galiléen dont les paraboles continuent de nous émouvoir : il est celui que le Père a "marqué de son sceau", le seul qui puisse nous donner "la nourriture qui demeure en vie éternelle", le seul qui puisse nous faire traverser la mort, parce qu'il est Fils, un avec le Père, et avec lui maître de la vie.
Mais nous sommes lents à faire confiance, et nous gardons toujours au cœur un reste de soupçon à l'égard de ce qui vient de Dieu, comme les auditeurs de Jésus qui lui demandent des assurances supplémentaires : "Quel signe fais-tu, pour que nous le voyions et puissions te croire ?" Dans le désert, Moïse donnait la manne tous les jours pour le peuple tout entier. Voilà des gestes bien tangibles, qui accréditaient sa mission ! "Mais toi, quelle est ton œuvre ? Si tu te proclames l'envoyé de Dieu, fais d'abord aussi bien que Moïse !"
Jésus, calmement, explique la portée exacte du texte de l'Exode. "Vous vous référez à Moïse ; vous dites : Moïse, lui, nous a donné le pain venu du ciel !" - "Erreur : ce n'était pas Moïse ; c'est Dieu, c'est mon Père qui vous le donnait. Et non seulement mon Père vous a donné, mais il vous donne aujourd'hui le pain du ciel. Encore faut-il que vous le reconnaissiez : le pain de Dieu, celui qui seul peut donner la vie au monde, c'est moi !"
Jésus est pain de vie, à un premier niveau, parce que sa parole nourrit notre foi et notre espérance, et parce qu'il est à lui seul la révélation du Père, qui comble en l'homme toute soif d'aimer et d'être aimé.
Il est pain de vie, à un autre niveau, parce qu'il se donne en nourriture dans l'Eucharistie sous les signes inattendus du pain et du vin.
Nous sommes bien loin du pain à satiété, bien loin de la manne périssable. Les gens de Galilée réclamaient de Jésus des prodiges plus grands et plus durables que ceux de Moïse. Jésus ne répond pas au niveau du prodige: il laisse à ses disciples les signes nouveaux de la nouvelle Alliance, où déjà tout est donné pour ceux qui acceptent de croire.
À notre tour nous attendons parfois du Christ des assurances immédiates. Nous voudrions qu'il soit facile à rejoindre par l'intelligence et par le cœur, qu'il nous apporte des évidences et des joies, qu'il épouse notre style et prouve avec éclat son efficacité au plan des nourritures ou des réussites terrestres.
Mais Jésus n'accepte pas les surenchères que nous lui proposons ; il ne veut pas emporter notre adhésion par une escalade dans le prodigieux. Les signes nouveaux qu'il nous propose sont tirés de notre vie de tous les jours. Il prend du pain sur nos tables, et il dit : "Ceci est mon corps livré pour vous. Je suis le Pain de la vie. L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en moi".


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Lecture du jour du Mois d 'avril Pain-du-ciel
 Date

23 février 29

 Lieu

Capharnaüm

 Livre

Tome 5 - ch 354.7

3ème année vie publique


(...) Les dons de Dieu ne sont pas l’ordinaire, ils sont l’exceptionnel. On ne peut y prétendre, ni se livrer à la paresse en disant : “ Dieu me les donnera. ” Il est écrit : “ Tu mangeras ton pain baigné par la sueur de ton front ”, c’est-à-dire le pain gagné par le travail. Si celui qui est Miséricorde a dit : “ J’ai pitié de ces foules qui me suivent depuis trois jours, n’ont plus rien à manger et pourraient défaillir en route avant d’avoir atteint Hippos sur le lac, ou Gamla, ou d’autres villes ”, et s’il a pourvu à leurs besoins, cela ne signifie pas pour autant qu’on doive le suivre pour cette raison.
C’est pour bien davantage qu’un peu de pain, destiné à devenir ordure après la digestion, que l’on doit me suivre. Ce n’est pas pour la nourriture qui remplit le ventre, mais pour celle qui nourrit l’âme, car vous n’êtes pas seulement des animaux occupés à brouter, ruminer, ou fouiller avec leur groin et s’engraisser. Mais vous êtes des âmes ! C’est cela que vous êtes ! La chair, c’est le vêtement, l’être c’est l’âme, et elle seule est immortelle. La chair, comme tout vêtement, s’use et finit en poussière : elle ne mérite pas qu’on s’en occupe comme si c’était une perfection à laquelle il faut accorder tous ses soins. (...)



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 11:34

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Mardi 28 avril 2020 - Sainte Valérie de Milan

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L'ÉVANGILE DU JOUR

« C’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel » (Jn 6, 30-35)


En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel . » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES

Lecture du jour du Mois d 'avril LaVerne

"Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ?", pour réaliser les œuvres que Dieu attend de nous ? Les questionneurs s'attendaient peut-être à un catalogue, à une liste bien précise, à quelques exigences facilement repérables : la prière, l'hospitalité, les sacrifices au Temple, ou l'aumône aux déshérités. Mais la réponse de Jésus les déconcerte. D'abord Jésus ramène tout à l'unité : non pas des œuvres, mais une seule œuvre ; et de plus cette œuvre unique consiste à croire ; croire en Dieu, bien sûr, croire en la fidélité du Dieu de l'Alliance, mais surtout croire en lui, Jésus, comme en l'Envoyé du Père, que le Père a marqué de son sceau, signant d'avance tout ce qu'il dira et fera chez les hommes.
Une seule œuvre, dit Jésus. Et pourtant il a laissé lui-même bien des consignes à ses disciples: douceur, humilité, pardon mutuel, amour de la paix, miséricorde ... Mais finalement tout se résume en un seul mot, en une seule démarche: croire en Jésus, qui est à lui seul le chemin et la vérité ; venir à lui pour avoir la vie.
De fait, dans le concret de notre existence, croire en Jésus transforme tout, emporte tout, illumine tout.
Croire en Jésus, Fils de Dieu, cela décide de notre avenir.
D'où que nous venions, et quelle que soit notre histoire spirituelle, plus paisible ou plus orageuse, dès lors que nous avons "appris le Christ", comme le disait saint Paul (E 4,20), il est des routes que nous ne prendrons plus, et surtout des chemins que nous choisirons parce que Jésus les a choisis avant nous. Nous n'aurons plus envie d'arrêter à mi-pente, et nous saisirons la chance de notre vie.
Tout en faisant sans tricher notre œuvre d'hommes, tout en vivant à fond notre destin de femmes, tout en semant la bonté et la joie, "nous nous hâterons comme des voyageurs en ce monde" (1 P 2,11), appuyés sur le Ressuscité qui chaque jour nous prépare à la gloire.
Croire en Jésus, cela ressaisit et restaure même notre passé.
Dans notre vie d'adultes chrétiens, parce que nous venons à Jésus comme à Celui qui recrée et qui sauve, nous pouvons nous retourner vers notre passé, qu'il soit source de joie, de remords ou d'angoisse;  nous pouvons le regarder dans sa lumière, la lumière du salut ; et nous pouvons dire au Christ de notre appel : "Oui, Seigneur, j'ai été cela, je suis cela ; j'en suis là et je n'en suis que là ; mais puisque je viens à toi, je sais que la route m'est ouverte".
Le passé pécheur, nous pouvons le lâcher, comme on jette un vieux pull. "Il faut, disait saint Paul, nous dévêtir du vieil homme qui va se corrompant au fil des convoitises (toujours) décevantes" (E 4,22).
Le passé de souffrance ou de misère, nous pouvons le reprendre, le repétrir, le ré-assumer dans un nouveau projet de vie et de fidélité au Christ.
Croire en Jésus, cela transfigure le quotidien, le réel de notre vie, de notre amour, de notre service.
Le Christ Sauveur nous aime en habits de tous les jours, et pour lui répondre dans la foi il n'est pas nécessaire de vivre "autre chose" : il suffit de vivre les mêmes choses autrement.
Ainsi, dans la démarche de la foi au Christ, dans l'amitié avec Jésus l'Envoyé, c'est toute la personne qui est reprise, tout son temps, toutes ses forces, tous ses désirs.
Une seul œuvre suffit, celle qui dit à Dieu toute notre réponse.
Et pour nourrir cette foi mise en œuvre, un seul pain est offert aux hommes, "le pain de Dieu, qui descend du ciel et qui donne la vie au monde" (Jn 6,33).
C'est Jésus, pain de la foi et pain de vie, qui vient à nous à chaque  messe, d'abord à cette table de la parole, puis à la table de l'Eucharistie. C'est sa force et son amitié que nous demandons fidèlement, au-delà de la nourriture qui périt: "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour".
"Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là!"


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

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 Date

23 février 29

 Lieu

Capharnaüm

 Livre

Tome 5 - ch 354.7

3ème année vie publique


     (...) Vous êtes dans l’erreur. Ce n’est pas Moïse, mais le Seigneur qui a pu faire cela. Et dans l’Exode on lit : “ Voici : je ferai pleuvoir du pain du ciel. Que le peuple sorte et recueille ce qui lui suffit pour chaque jour ; ainsi je me rendrai compte si le peuple marche selon ma Loi. Et le sixième jour, qu’il en ramasse le double par respect pour le septième jour, le sabbat. ” Et les Hébreux virent le désert se recouvrir chaque matin de “ quelque chose de minuscule qui ressemble à ce qui est pilé dans le mortier, et au grésil, semblable à la graine de coriandre, et au bon goût de fleur de farine mélangée à du miel. ” Ce n’est donc pas Moïse, mais le Seigneur qui a procuré la manne. C’est Dieu qui peut tout. Tout. Punir et bénir, enlever et accorder. Et moi, je vous assure qu’entre les deux, il préfère bénir et accorder plutôt que punir et enlever. (...)



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MessageSujet: Re: Lecture du jour du Mois d 'avril   Lecture du jour du Mois d 'avril Icon_minitimeLun 27 Avr - 12:04

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Mercredi 29 avril 2020 - Sainte Catherine de Sienne


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L'ÉVANGILE DU JOUR

« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25-27)


En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


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MÉDITER AVEC LES CARMES

Lecture du jour du Mois d 'avril LaVerne

"Nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils."
Cette confidence de Jésus se trouve au cœur de la prière que nous rapporte l'Évangile, action de grâces enthousiaste, cri de bonheur du Fils de Dieu fait homme, qui rejoint un autre cri du cœur, celui que Jésus opposera à l'incrédulité de ses ennemis, lorsqu'il dira solennellement, à propos de son Père :
"Moi, je le connais !"
Moi, j'ai de lui une expérience vitale et directe. Nous touchons là le point le plus vibrant, le plus inaccessible, du cœur humain et de la liberté humaine du Fils de Dieu. Pour Jésus, vivre, c'est être Fils ; aimer, c'est être Fils ; obéir, c'est être Fils ; mourir par amour pour les hommes, c'est vivre sa liberté de Fils.
Et puisque le Père nous a d'avance destinés à reproduire l'image de son Fils, toute joie qui habite notre cœur est destinée à rejoindre sa joie de Fils ; tout notre désir de voir Dieu nous fait rejoindre Jésus dans son retour au Père ; tous les balbutiements et toutes les impuissances de notre foi viennent se noyer dans le témoignage de Jésus, qui redit, devant nous et en nous : "Nul ne connaît le Père, sinon le Fils".
Nous n'avons pas, ici-bas, d'autre connaissance du Père que cette participation, pauvre et heureuse, au bonheur du Fils, qui dit : "Moi, je le connais !", et c'est l'Esprit qui nous la donne en partage.
Nous n'avons pas d'autre rassasiement que la volonté du Père, celle dont Jésus, tous les jours, faisait sa nourriture ; et c'est l'Esprit qui nous la découvre, dans la parole de Jésus.
Nous n'avons pas voulu garder d'autre richesse ni d'autre assurance que le regard posé sur nous du Père qui nous aime, ce regard que Jésus ne quittait pas du regard, et que l'Esprit nous fait pressentir ou retrouver.
Nous n'avons plus d'autre soulagement, lorsque nous plions sous le poids du fardeau, que de venir nous mettre sous le joug de Jésus, qui détend aussitôt toutes les fatigues du cœur, parce que, aussitôt, le Maître nous prend à son école.
"Venez à moi, redit Jésus, et moi je vous donnerai le repos !"
Venez à moi, vous qui pliez sous le poids de l'épreuve, vous qui pleurez un être cher, car je viens habiter votre solitude.
Venez à moi, vous qui êtes las de vous donner et de vous oublier, car avec moi, cette mort sera féconde.
Venez à moi, vous que la haine a chassés de votre pays, de votre maison et des horizons de votre enfance, car avec moi vous serez dans le pays de Dieu.
Venez à moi, vous qui pleurez de ne pouvoir pardonner, car je suis doux et humble de cœur.
Ce que nous apportons aujourd'hui, et chaque jour, à l'Eucharistie du Seigneur, "pour la gloire de Dieu et le salut du monde", c'est le désir d'entrer dans cette humilité et cette douceur du Christ, c'est cette existence filiale, avec ses joies et ses secrets, c'est cette réponse au Père, authentifiée par notre vie fraternelle.
Si ce désir filial nous habite et nous fait cheminer, peu importe que nos mains soient vides, peu importe que nos moissons demeurent invisibles, peu importe que l'exode se prolonge et nous pèse, car Jésus, déjà, nous donne le repos, et Dieu, pour sa gloire, prépare la rencontre où nous serons vraiment fils dans le Fils, filles dans le Fils, parce que nous le verrons tel qu'il est ; et que nous le connaîtrons comme nous sommes connus.
 


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DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Lecture du jour du Mois d 'avril SermonMontagne4--2017-CN28-WeddingFeast-Mt22_1-14-1GIMP
 Date

24 juillet 28

 Lieu

Capharnaüm

 Livre

Tome 4 - ch 266.14

2ème année vie publique


       (…) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »
       Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’ap­proche du soir, s’écrie :
       « Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »



Aime et tu seras aimé !


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Jeudi 30 avril 2020 - Saint Pie V

Lecture du jour du Mois d 'avril Evangile-orange-df73473b4de83ef8b41a23088c67b40e
L'ÉVANGILE DU JOUR

« Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » (Jn 6, 44-51)


En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » 


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MÉDITER AVEC LES CARMES

Lecture du jour du Mois d 'avril LaVerne

Il n'est pas facile de croire. Or notre foi chrétienne réclame de notre intelligence trois soumissions :
- admettre que Dieu existe et qu'il a parlé aux hommes ;
- admettre que Jésus de Nazareth est le propre Fils de Dieu, venu dans notre monde nous "raconter" Dieu (1,18) ;
- admettre que la parole de Jésus retentit encore dans son Église, et que cette Église, malgré ses misères qui sont nos misères, est porteuse, encore aujourd'hui, du message de la victoire de Jésus.
Cette difficulté de croire, même les contemporains de Jésus l'ont éprouvée, même ceux qui voyaient chaque jour ses miracles. Qu'est-ce qui les gênait ? À Nazareth, on connaissait sa mère, une femme toute simple, discrète, toujours souriante. On croyait connaître son père, car tout le monde prenait Jésus pour le fils de Joseph, le charpentier. Comment un homme qui a grandi dans une famille de la terre peut-il prétendre qu'il descend du ciel ?
C'est le premier murmure des gens de Galilée, qui correspond à la première partie du discours sur le Pain de vie, où le Pain de vie désigne la révélation apportée par Jésus. L'Évangile de Jean nous rapportera, plus loin, un second murmure, dans la partie proprement eucharistique du discours, où l'expression "Pain de vie" renverra à la chair de Jésus Christ, offerte pour la vie du monde : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Pour l'heure, Jésus fait face à la première vague de murmures, celle qui conteste son origine céleste ; et, d'un mot, il remet les choses au point : « Cessez de murmurer entre vous ». Les discussions humaines n'ont jamais conduit à la foi. La foi en Dieu et en Jésus son Fils n'est pas au bout de recherches interminables ni de longues démonstrations ; c'est avant tout la réponse à une attirance de Dieu : « Nul ne peut venir à moi [c'est-à-dire croire] si le Père qui m'a envoyé ne le tire [vers moi] »
Nous sommes l'objet d'un échange entre le Père et son Fils :
« C'est la volonté de mon Père que je ne perde rien de ce qu'il m'a donné », dit Jésus (6,39).
C'est pourquoi il ajoute, au sujet de tout homme qui vient à lui : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Il nous ressuscitera pour que nous vivions avec lui, près du Père, dans le Père, pour toujours.
Mais bien avant la résurrection, dès cette vie, au cœur de cette vie de tous les jours, Jésus nous établit déjà dans l'amitié du Père, déjà dans la vie éternelle en nous mettant en contact avec l'enseignement du Père, selon la parole du prophète Isaïe : « Tous seront enseignés par Dieu. »
Cet enseignement du Père, les paroles qui recréent et qui transforment, les paroles qui font vivre, le pain de la parole, c'est Jésus lui-même qui nous le transmet ; mieux: il est l'enseignement du Père, car seul il a vu le Père, seul il vient du pays de Dieu, puisqu'il est sorti de Dieu pour venir dans le monde, seul il peut parler de Dieu comme un voyageur qui raconte (Jn 1,18).
Toutes les nourritures terrestres ne sont rien en regard de cette nourriture de la foi, qui nous ouvre aux choses de Dieu, aux projets de Dieu, à la vie de Dieu. Cette nourriture nécessaire, urgente, Jésus l'appelle encore « la nourriture qui périt » ; et il nous fait désirer, pour nous et pour tous les hommes, la nourriture qui ne se gâte jamais, le pain de sa parole, nourriture de la foi, qui fait grandir en nous la vie qui ne finira pas :
« En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit a la vie éternelle. »
« Moi, je suis le pain de la vie, ce pain est celui qui descend du ciel pour qu'on le mange et ne meure pas. »
C'est à cet instant précis de son discours que Jésus, passant à un autre plan, annonce la merveille de son Eucharistie : « Le pain que moi, je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde. »
C'est ce moment inouï de révélation que nous revivons dans la foi à chaque messe, passant de la table de la parole à la table du Corps du Christ, de la liturgie de la parole à la liturgie eucharistique. 


Lecture du jour du Mois d 'avril Jumelles-orange-b002883f2b5f4a0b474e902ad96b1253
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA

Lecture du jour du Mois d 'avril Pain_du_ciel_-_last-supper-3239337_1920
 Date

23 février 29

 Lieu

Capharnaüm

 Livre

Tome 5 - ch 354.12

3ème année vie publique


        (...) Je vous rappelle ce qu’annoncent les prophètes sur l’incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, nous croyons que Celui que nous n’osons pas nommer ne peut pas se donner une chair selon les lois humaines, qui plus est selon les lois d’une humanité déchue. Si le Très Pur, l’Incréé, s’est humilié jusqu’à se faire homme par amour pour l’homme, il ne pouvait choisir qu’un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de chair sa divinité.
        Le Pain descendu du ciel au temps de Moïse a été placé dans l’arche d’or, recouverte du propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu’il en fût ainsi, parce que les dons de Dieu et les tables de sa très sainte Parole doivent être traités avec le plus grand respect. Mais alors qu’est-ce que Dieu aura préparé pour sa propre Parole et pour le Pain véritable descendu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l’arche d’or, couverte du précieux propitiatoire de sa pure volonté d’immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d’une candeur virginale, d’une parfaite humilité, d’une sublime charité et de toutes les vertus les plus saintes.
        Alors ? Ne comprenez-vous pas encore que ma paternité est au Ciel et donc que c’est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux patriarches et aux prophètes.
        Mais cela, c’est la foi. Or la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à moi s’il n’est pas conduit à moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière. (...)



Aime et tu seras aimé !


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