A propos de la REINCARNATION éventuelle :Je vous écris ceci à propos de la
réincarnation. Je sais combien ce sujet vous est cher, et moi aussi j'ai admis, tout un temps, qu'elle pouvait exister, mais Jésus est formel dans
Maria Valtorta dans :
"L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" (*).
Il y est dit, dans une discussion de Jésus avec un Scribe :
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S - Israël doit donc mourir ? C'est une plante mauvaise ?
J - Il doit mourir pour ressusciter.
S - Une réincarnation spirituelle ?
J - Une évolution spirituelle. Il n'y a pas de réincarnation d'aucune sorte.
S - Il y en a qui y croient.
J - Ils sont dans l'erreur.
S - L'hellénisme a mis en nous ces croyances. Et les savants s'en repaissent et s'en glorifient comme d'une très noble nourriture.
J - Contradiction absurde, pour ceux qui crient à l'anathème pour la négligence de l'un des six cent treize préceptes mineurs.
S - C'est vrai. Mais... c'est ainsi. On prend plaisir à imiter ce que pourtant on hait.
J - Alors imitez-moi, puisque vous me haïssez. Ce sera mieux pour vous.
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S - Mais toi, entre nous, que penses-tu de la réincarnation ?
J - C'est une erreur. Je l'ai dit .
S - Il y en a qui soutiennent que les vivants proviennent des morts et les morts des vivants, parce que qui existe ne peut se détruire.
J - Ce qui est éternel, en effet, ne se détruit pas. Mais dis-moi. Selon toi le Créateur a-t-il des limites à Lui-même ?
S - Non Maître. Le penser serait l'amoindrir.
J - Tu l'as dit. Et est-il possible alors de penser que Lui permet la réincarnation d'un esprit parce qu'il ne pourrait y avoir qu'un nombre donné d'esprits ?
S - On ne devrait pas le penser, et pourtant il y en a qui le pensent.
J - Et ce qui est pire, on le pense en Israël. Cette pensée de l'immortalité de l'esprit qui est déjà grande, même si elle est unie chez un païen à une erreur d'appréciation inexacte sur la façon dont se produit cette immortalité, devrait être parfaite en Israël. Au contraire, chez ceux qui l'admettent d'après les termes de la thèse païenne, elle devient une pensée amoindrie, rabaissée, coupable. Ce n'est pas la gloire d'une pensée qui se montre digne d'admiration pour avoir frôlé par elle seule la Vérité et qui, par conséquent, témoigne de la nature composite de l'homme comme elle l'est chez le païen à cause de son intuition d'une vie immortelle de la chose mystérieuse qu'on appelle l'âme et qui nous distingue des brutes. Mais c'est une dégradation de la pensée qui, connaissant la Divine Sagesse et le Dieu Vrai, devient matérialiste, même dans une chose aussi profondément spirituelle. Il n'y a de transmigration de l'esprit que du Créateur à l'être et de l'être au Créateur, auquel on se présente après la vie pour recevoir un jugement de vie ou de mort. Voilà la Vérité. Et là où il est envoyé, il reste, pour toujours.
S- Tu n'admets pas le Purgatoire ?
J - Si. Pourquoi me le demandes-tu ?
S - Parce que tu dis : "Là où on l'envoie, il reste". Le Purgatoire est temporaire.
J - C'est que, dans ma pensée, je l'assimile à la Vie éternelle. Le Purgatoire est déjà "vie". Amoindrie, liée, mais toujours de la vie. Une fois terminé le séjour temporaire dans le Purgatoire, l'esprit conquiers la Vie parfaite, la rejoint sans plus de limites et de liens. Il y aura deux choses qui resteront : le Ciel - l'Abîme. Le Paradis - l'Enfer. Il y aura deux catégories : les bienheureux - les damnés. Mais de ces trois royaumes qui existent maintenant, aucun esprit ne reviendra jamais se revêtir de chair. Et cela jusqu'à la résurrection finale qui terminera pour toujours l'incarnation des esprits dans la chair, de l'immortel dans le mortel.
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Je trouvais important de vous partager ce passage sur la réincarnation, jugée inexistante par Jésus. C'est très éclairant je trouve, non ?
Bisous de Léo.
(*)
"Maria Valtorta est une mystique catholique membre du Tiers-Ordre des Servites de Marie, née à Caserte en Italie le 14 mars 1897 et morte le 12 octobre 1961 à Viareggio en Toscane. (Wikipédia)" - (voir aussi :
http://www.maria-valtorta.org/ ) .
Cette oeuvre de Maria est étonnante de détails que l'on ne trouve pas ailleurs : elle raconte ce qu'elle voit et les dialogues de Jésus avec ses Apôtres et Disciples sont étonnants de vérité. J'aime beaucoup, même si 10 volumes, c'est long (je suis au 4ème !).