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 Lectures du jour d'Avril 2019

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MessageSujet: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:04


Lectures de la Semaine Sainte 2019


Lectures du jour d'Avril 2019 1002

PROCESSION DES RAMEAUX
ENTRÉE MESSIANIQUE


« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Lc 19, 28-40)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

  En ce temps-là,
   Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
   Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
   en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
   Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
   Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
   Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
   Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
   Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
   À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
   Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
   et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
   Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
   Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »

   – Acclamons la Parole de Dieu.


MESSE DE LA PASSION


PREMIÈRE LECTURE
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7)
Lecture du livre du prophète Isaïe

   Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
   Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
   J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
   Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.

   – Parole du Seigneur.

PSAUME
(21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)
R/ Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? (Ps 21, 2a)

Tous ceux qui me voient me bafouent ;
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure ;
Ils me percent les mains et les pieds,
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Mais tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

DEUXIÈME LECTURE
« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2 6-11)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Le Christ Jésus,
   ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.

   Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.

Reconnu homme à son aspect,
   il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

   C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,

   afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,

   et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.

   – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 22, 14 – 23, 56)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. (cf. Ph 2, 8-9)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc

Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


L. Quand l’heure fut venue,
Jésus prit place à table,
et les Apôtres avec lui.
   Il leur dit :
X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous
avant de souffrir !
   Car je vous le déclare :
jamais plus je ne la mangerai
jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie
dans le royaume de Dieu. »
   L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce,
il dit :
X « Prenez ceci et partagez entre vous.
   Car je vous le déclare :
désormais, jamais plus
je ne boirai du fruit de la vigne
jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »

   L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce,
il le rompit
et le leur donna, en disant :
X « Ceci est mon corps, donné pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
   L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant :
X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang
répandu pour vous.
   Et cependant, voici que la main de celui qui me livre
est à côté de moi sur la table.
   En effet, le Fils de l’homme s’en va
selon ce qui a été fixé.
Mais malheureux cet homme-là
par qui il est livré ! »
   L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres
quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.

   Ils en arrivèrent à se quereller :
lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
   Mais il leur dit :
X « Les rois des nations
les commandent en maîtres,
et ceux qui exercent le pouvoir sur elles
se font appeler bienfaiteurs.
   Pour vous, rien de tel !
Au contraire, que le plus grand d’entre vous
devienne comme le plus jeune,
et le chef, comme celui qui sert.
   Quel est en effet le plus grand :
celui qui est à table, ou celui qui sert ?
N’est-ce pas celui qui est à table ?
Eh bien moi, je suis au milieu de vous
comme celui qui sert.
   Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
   Et moi, je dispose pour vous du Royaume,
comme mon Père en a disposé pour moi.
   Ainsi vous mangerez et boirez à ma table
dans mon Royaume,
et vous siégerez sur des trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.

   Simon, Simon,
voici que Satan vous a réclamés
pour vous passer au crible comme le blé.
   Mais j’ai prié pour toi,
afin que ta foi ne défaille pas.
Toi donc, quand tu sera revenu,
affermis tes frères. »
   L. Pierre lui dit :
D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt
à aller en prison et à la mort. »
   L. Jésus reprit :
X « Je te le déclare, Pierre :
le coq ne chantera pas aujourd’hui
avant que toi, par trois fois,
tu aies nié me connaître. »

   L. Puis il leur dit :
X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales,
avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
   L. Ils lui répondirent :
D. « Non, de rien. »
L. Jésus leur dit :
X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse,
qu’il la prenne,
de même celui qui a un sac ;
et celui qui n’a pas d’épée,
qu’il vende son manteau pour en acheter une.
   Car, je vous le déclare :
il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture :
Il a été compté avec les impies.
De fait, ce qui me concerne
va trouver son accomplissement. »
   L. Ils lui dirent :
D. « Seigneur, voici deux épées. »
L. Il leur répondit :
X « Cela suffit. »

   L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude,
au mont des Oliviers,
et ses disciples le suivirent.
   Arrivé en ce lieu, il leur dit :
X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
   L. Puis il s’écarta
à la distance d’un jet de pierre environ.
S’étant mis à genoux,
il priait en disant :
   X « Père, si tu le veux,
éloigne de moi cette coupe ;
cependant, que soit faite non pas ma volonté,
mais la tienne. »
   L. Alors, du ciel, lui apparut un ange
qui le réconfortait.
   Entré en agonie,
Jésus priait avec plus d’insistance,
et sa sueur devint comme des gouttes de sang
qui tombaient sur la terre.
   Puis Jésus se releva de sa prière
et rejoignit ses disciples
qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
   Il leur dit :
X « Pourquoi dormez-vous ?
Relevez-vous
et priez, pour ne pas entrer en tentation. »

   L. Il parlait encore,
quand parut une foule de gens.
Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze,
marchait à leur tête.
Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
   Jésus lui dit :
X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
   L. Voyant ce qui allait se passer,
ceux qui entouraient Jésus lui dirent :
D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
   L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille droite.
   Mais Jésus dit :
X « Restez-en là ! »
L. Et, touchant l’oreille de l’homme,
il le guérit.
   Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter,
grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :
X « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
   Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple,
et vous n’avez pas porté la main sur moi.
Mais c’est maintenant votre heure
et le pouvoir des ténèbres. »

   L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent
et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre.
Pierre suivait à distance.
   On avait allumé un feu au milieu de la cour,
et tous étaient assis là.
Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
   Une jeune servante le vit assis près du feu ;
elle le dévisagea et dit :
A. « Celui-là aussi était avec lui. »
   L. Mais il nia :
D. « Non, je ne le connais pas. »
   L. Peu après, un autre dit en le voyant :
F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »
L. Pierre répondit :
D. « Non, je ne le suis pas. »
   L. Environ une heure plus tard,
un autre insistait avec force :
F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui,
et d’ailleurs il est Galiléen. »
   L. Pierre répondit :
D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
L. Et à l’instant même, comme il parlait encore,
un coq chanta.
   Le Seigneur, se retournant,
posa son regard sur Pierre.
Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite :
« Avant que le coq chante aujourd’hui,
tu m’auras renié trois fois. »
   Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

   Les hommes qui gardaient Jésus
se moquaient de lui et le rouaient de coups.
   Ils lui avaient voilé le visage,
et ils l’interrogeaient :
F. « Fais le prophète !
Qui est-ce qui t’a frappé ? »
   L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.

   Lorsqu’il fit jour,
se réunit le collège des anciens du peuple,
grands prêtres et scribes,
et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
   Ils lui dirent :
F. « Si tu es le Christ,
dis-le nous. »
L. Il leur répondit :
X « Si je vous le dis,
vous ne me croirez pas ;
   et si j’interroge,
vous ne répondrez pas.
   Mais désormais le Fils de l’homme
sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
   L. Tous lui dirent alors :
F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
L. Il leur répondit :
X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
   L. Ils dirent alors :
F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ?
Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
   L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.

   On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
   L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
   L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
   L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
   L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
   Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

   À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
   Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
   Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
   Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
   Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

   Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
   Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
   D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
   Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
   L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
   L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
   Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
   Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
   L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
   L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
   Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
   Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.

   L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
   Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
   Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
   Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
   Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
   Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »

  L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
   Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
   Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.

Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
   L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
   en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »
  L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »

   L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
   L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
   Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
   L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
   L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

   L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
   car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
   Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.

            (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
   L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
   Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.

   Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ;
c’était un homme bon et juste,
   qui n’avait donné son accord
ni à leur délibération, ni à leurs actes.
Il était d’Arimathie, ville de Judée,
et il attendait le règne de Dieu.
   Il alla trouver Pilate
et demanda le corps de Jésus.
   Puis il le descendit de la croix,
l’enveloppa dans un linceul
et le mit dans un tombeau taillé dans le roc,
où personne encore n’avait été déposé.
   C’était le jour de la Préparation de la fête,
et déjà brillaient les lumières du sabbat.
   Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée
suivirent Joseph.
Elles regardèrent le tombeau
pour voir comment le corps avait été placé.
   Puis elles s’en retournèrent
et préparèrent aromates et parfums.
Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

   – Acclamons la Parole de Dieu.



OU LECTURE BREVE

ÉVANGILE
Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 23, 1-49)
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.
   On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
   L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
   L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
   L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
   L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
   Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

   À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
   Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
   Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
   Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
   Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

   Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
   Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
   D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
   Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
   L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
   L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
   Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
   Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
   L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
   L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
   Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
   Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.

   L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
   Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
   Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
   Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
   Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
   Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »
   L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

   Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
   Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.

   Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
   L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
   en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »    
L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »

   L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
   L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
   Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
   L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
   L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

   L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
   car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
   Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.

          (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

 À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
   L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
   Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.

   – Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:08

Merci
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MessageSujet: 15 AVRIL 2019 - lundi Saint    Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:11


15 AVRIL 2019 - lundi Saint

LECTURES DE LA MESSE


PREMIÈRE LECTURE
« Il ne criera pas, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors » (Is 42, 1-7)
Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
« Voici mon serviteur que je soutiens,
mon élu qui a toute ma faveur.
J’ai fait reposer sur lui mon esprit ;
aux nations, il proclamera le droit.
Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton,
il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.
Il ne brisera pas le roseau qui fléchit,
il n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
il proclamera le droit en vérité.
Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas,
jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre,
et que les îles lointaines
aspirent à recevoir ses lois. »

Ainsi parle Dieu, le Seigneur,
qui crée les cieux et les déploie,
qui affermit la terre et ce qu’elle produit ;
il donne le souffle au peuple qui l’habite,
et l’esprit à ceux qui la parcourent :
« Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ;
je te saisis par la main, je te façonne,
je fais de toi l’alliance du peuple,
la lumière des nations :
tu ouvriras les yeux des aveugles,
tu feras sortir les captifs de leur prison,
et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(26 (27), 1, 2, 3, 13-14)
R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut. (26, 1a)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s’avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.

Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi,
je garde confiance.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

ÉVANGILE
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi :
toi seul as pris en pitié nos égarements.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Six jours avant la Pâque,
Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare,
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
On donna un repas en l’honneur de Jésus.
Marthe faisait le service,
Lazare était parmi les convives avec Jésus.

Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur
et de très grande valeur ;
elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus,
qu’elle essuya avec ses cheveux ;
la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Judas Iscariote, l’un de ses disciples,
celui qui allait le livrer,
dit alors :
« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum
pour trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres,
mais parce que c’était un voleur :
comme il tenait la bourse commune,
il prenait ce que l’on y mettait.
Jésus lui dit :
« Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de mon ensevelissement !
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »

Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là,
et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus,
mais aussi pour voir ce Lazare
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
Les grands prêtres décidèrent alors
de tuer aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:16


16 AVRIL 2019 - Mardi Saint

LECTURES DE LA MESSE


PREMIÈRE LECTURE

« Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49, 1-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe

Écoutez-moi, îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ;
j’étais encore dans les entrailles de ma mère
quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m’a protégé par l’ombre de sa main ;
il a fait de moi une flèche acérée,
il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(70 (71), 1-2, 3, 5a.6, 15ab.17)
R/ Ma bouche annonce ton salut, Seigneur. (cf. 70, 15ab)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.

ÉVANGILE
« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois » (Jn 13, 21-33.36-38)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi :
obéissant au Père ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
il fut bouleversé en son esprit,
et il rendit ce témoignage :
« Amen, amen, je vous le dis :
l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus,
l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus
de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus
et lui dit :
« Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond :
« C’est celui à qui je donnerai la bouchée
que je vais tremper dans le plat. »
Il trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que Jésus voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.

Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.

Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous.
Vous me chercherez,
et, comme je l’ai dit aux Juifs :
“Là où je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
je vous le dis maintenant à vous aussi. »

Simon-Pierre lui dit :
« Seigneur, où vas-tu ? »
Jésus lui répondit :
« Là où je vais,
tu ne peux pas me suivre maintenant ;
tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique :
« Tu donneras ta vie pour moi ?
Amen, amen, je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu m’aies renié trois fois. »

– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: 17 AVRIL 2019 - Mercredi Saint    Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:19


17 AVRIL 2019 - Mercredi Saint

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages » (Is 50, 4-9a)
Lecture du livre du prophète Isaïe

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(68 (69), 8-10, 21-22, 31.33-34)
R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi ;
c’est l’heure de ta grâce. (68, 14cb)

C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.

ÉVANGILE

« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! » (Mt 26, 14-25)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ notre Roi :
obéissant au Père,
comme l’agneau vers l’abattoir
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.

Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: 18 AVRIL 2019 - Jeudi Saint   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:24


18 AVRIL 2019 -  Jeudi Saint


Lectures du jour d'Avril 2019 Jeudi

MESSE CHRISMALE

PREMIÈRE LECTURE
Le Seigneur m’a consacré par l’onction, il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, et leur donner l’huile de joie (Is 61, 1-3a.6a.8b-9)
Lecture du livre du prophète Isaïe

L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles,
guérir ceux qui ont le cœur brisé,
proclamer aux captifs leur délivrance,
aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur,
et un jour de vengeance pour notre Dieu,
consoler tous ceux qui sont en deuil,
ceux qui sont en deuil dans Sion,
mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre,
l’huile de joie au lieu du deuil,
un habit de fête au lieu d’un esprit abattu.
Vous serez appelés « Prêtres du Seigneur » ;
on vous dira « Servants de notre Dieu ».
Loyalement, je vous donnerai la récompense,
je conclurai avec vous une alliance éternelle.
Vos descendants seront connus parmi les nations,
et votre postérité, au milieu des peuples.
Qui les verra pourra reconnaître
la descendance bénie du Seigneur.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(88 (89), 20ab.21, 22.25, 27.29)
R/ Ton amour, Seigneur,
sans fin je le chante ! (cf. 88, 2a)

Autrefois, tu as parlé à tes amis,
dans une vision tu leur as dit :
« J’ai trouvé David, mon serviteur,
je l’ai sacré avec mon huile sainte.

« Ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.
Mon amour et ma fidélité sont avec lui,
mon nom accroît sa vigueur.

« Il me dira : “Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !”
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »

DEUXIÈME LECTURE
« Il a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père » (Ap 1, 5-Cool
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Que la grâce et la paix vous soient données
de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle,
le premier-né des morts,
le prince des rois de la terre.

À lui qui nous aime,
qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,
qui a fait de nous un royaume
et des prêtres pour son Dieu et Père,
à lui, la gloire et la souveraineté
pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu’il vient avec les nuées,
tout œil le verra,
ils le verront, ceux qui l’ont transpercé ;
et sur lui se lamenteront toutes les tribus de la terre.
Oui ! Amen !

Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga,
dit le Seigneur Dieu,
Celui qui est, qui était et qui vient,
le Souverain de l’univers.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« L’Esprit du Seigneur est sur moi ; il m’a consacré par l’onction » (Lc 4, 16-21)
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
L’Esprit du Seigneur est sur moi :
il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Is 61, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

MESSE DU SOIR

PREMIÈRE LECTURE
Prescriptions concernant le repas pascal (Ex 12, 1-8.11-14)
Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là, dans le pays d’Égypte,
le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci
sera pour vous le premier des mois,
il marquera pour vous le commencement de l’année.
Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël :
le dix de ce mois,
que l’on prenne un agneau par famille,
un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau,
elle le prendra avec son voisin le plus proche,
selon le nombre des personnes.
Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année.
Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois.
Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël,
on l’immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang,
que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau
des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là,
on la mangera rôtie au feu,
avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins,
les sandales aux pieds,
le bâton à la main.
Vous mangerez en toute hâte :
c’est la Pâque du Seigneur.
Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ;
je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte,
depuis les hommes jusqu’au bétail.
Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements :
Je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe,
sur les maisons où vous serez.
Je verrai le sang, et je passerai :
vous ne serez pas atteints par le fléau
dont je frapperai le pays d’Égypte.

Ce jour-là
sera pour vous un mémorial.
Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage.
C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)
R/ La coupe de bénédiction
est communion au sang du Christ. (cf. 1 Co 10, 16)

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

DEUXIÈME LECTURE
« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » (1 Co 11, 23-26)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
faites cela en mémoire de moi. »

Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15)
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés. »
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Jn 13, 34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Avant la fête de la Pâque,
sachant que l’heure était venue pour lui
de passer de ce monde à son Père,
Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde,
les aima jusqu’au bout.

Au cours du repas,
alors que le diable
a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote,
l’intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains,
qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
se lève de table, dépose son vêtement,
et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin.
Alors il se mit à laver les pieds des disciples
et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre,
qui lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit :
« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;
plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit :
« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Jésus lui répondit :
« Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre
lui dit :
« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,
mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit :
« Quand on vient de prendre un bain,
on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds :
on est pur tout entier.
Vous-mêmes,
vous êtes purs,
mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ;
et c’est pourquoi il disait :
« Vous n’êtes pas tous purs. »

Quand il leur eut lavé les pieds,
il reprit son vêtement, se remit à table
et leur dit :
« Comprenez-vous
ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”,
et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître,
je vous ai lavé les pieds,
vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi,
comme j’ai fait pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.





Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: 19 AVRIL 2019 - Vendredi Saint    Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:36


19 AVRIL 2019 -  Vendredi Saint


Lectures du jour d'Avril 2019 VENDREDI_SAINT

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE
« C’est à cause de nos fautes qu’il a été broyé » (Is 52, 13 – 53, 12)
Lecture du livre du prophète Isaïe

Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ;
il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant,
car il était si défiguré
qu’il ne ressemblait plus à un homme ;
il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
Il étonnera de même une multitude de nations ;
devant lui les rois resteront bouche bée,
car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit,
ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.

Qui aurait cru ce que nous avons entendu ?
Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive,
une racine dans une terre aride ;
il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards,
son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes,
homme de douleurs, familier de la souffrance,
il était pareil à celui devant qui on se voile la face ;
et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé.
Et nous, nous pensions qu’il était frappé,
meurtri par Dieu, humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé,
à cause de nos fautes qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui :
par ses blessures, nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis,
chacun suivait son propre chemin.
Mais le Seigneur a fait retomber sur lui
nos fautes à nous tous.

Maltraité, il s’humilie,
il n’ouvre pas la bouche :
comme un agneau conduit à l’abattoir,
comme une brebis muette devant les tondeurs,
il n’ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé.
Qui donc s’est inquiété de son sort ?
Il a été retranché de la terre des vivants,
frappé à mort pour les révoltes de son peuple.
On a placé sa tombe avec les méchants,
son tombeau avec les riches ;
et pourtant il n’avait pas commis de violence,
on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur.
S’il remet sa vie en sacrifice de réparation,
il verra une descendance, il prolongera ses jours :
par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.

Par suite de ses tourments, il verra la lumière,
la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes,
il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part,
avec les puissants il partagera le butin,
car il s’est dépouillé lui-même
jusqu’à la mort,
et il a été compté avec les pécheurs,
alors qu’il portait le péché des multitudes
et qu’il intercédait pour les pécheurs.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(30 (31), 2ab.6, 12, 13-14ad, 15-16, 17.25)
R/ Ô Père, en tes mains
je remets mon esprit. (cf. Lc 23, 46)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour m’ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !

DEUXIÈME LECTURE

Il apprit l’obéissance et il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel (He 4, 14-16 ; 5, 7-9)
Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
en Jésus, le Fils de Dieu,
nous avons le grand prêtre par excellence,
celui qui a traversé les cieux ;
tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre
incapable de compatir à nos faiblesses,
mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses,
à notre ressemblance, excepté le péché.
Avançons-nous donc avec assurance
vers le Trône de la grâce,
pour obtenir miséricorde
et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.

Le Christ,
pendant les jours de sa vie dans la chair,
offrit, avec un grand cri et dans les larmes,
des prières et des supplications
à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
et il fut exaucé
en raison de son grand respect.
Bien qu’il soit le Fils,
il apprit par ses souffrances l’obéissance
et, conduit à sa perfection,
il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
la cause du salut éternel.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Jn 18, 1 – 19, 42)
Le Christ s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Le Christ s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur. (cf. Ph 2, 8-9)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean


Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.



L. En ce temps-là,
après le repas,
Jésus sortit avec ses disciples
et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin,
dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats
ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver,
s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
X « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez,
ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
« Je n’ai perdu aucun
de ceux que tu m’as donnés. »
Or Simon-Pierre
avait une épée ; il la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau.
La coupe que m’a donnée le Père,
vais-je refuser de la boire ? »
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
Comme ce disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus
sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent,
et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ?
Ce que je leur ai dit, demande-le
à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus,
lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé,
montre ce que j’ai dit de mal.
Mais si j’ai bien parlé,
pourquoi me frappes-tu ? »
L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre,
parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista :
A. « Est-ce
que moi, je ne t’ai pas vu
dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure
et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous
contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le
suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit
de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite
pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même
qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »
L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui
aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui !
Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne
qu’ils lui posèrent sur la tête ;
puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui
et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors
pour que vous sachiez
que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors,
portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent,
les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le! Crucifie-le! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi,
et suivant la Loi il doit mourir,
parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher,
et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi
si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi
porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches,
tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait roi
s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors;
il le fit asseoir sur une estrade
au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort !
Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix,
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui,
un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ;
il était écrit :
« Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais :
“Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus,
ils prirent ses habits ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la tunique ;
c’était une tunique sans couture,
tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas,
désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
Ils se sont partagé mes habits ;
ils ont tiré au sort mon vêtement.
C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête,
il remit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)

Lectures du jour d'Avril 2019 Images?q=tbn:ANd9GcRG6-Y8YrE82V1SE8aGG7Juw0N2ZA3mSskMkguC-_OfxMX6ayB_KA

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus,
voyant qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie,
qui était disciple de Jésus,
mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant
la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus,
qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates
selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin
et, dans ce jardin, un tombeau neuf
dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu.





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MessageSujet: 20 AVRIL 2019 - Samedi Saint — Année C - 20 AVRIL 2019 - Samedi Saint - Année C - Veillée Pascale   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 12:50


20 AVRIL 2019 - Samedi Saint — Année C

VEILLEE PASCALE

Lectures du jour d'Avril 2019 01-vigile

PREMIÈRE LECTURE
« Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1 – 2, 2)
Lecture du livre de la Genèse

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Dieu dit :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.

Et Dieu dit :
« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.

Et Dieu dit :
« Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. »
Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre »,
et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit :
« Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.

Et Dieu dit :
« Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.

Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel. »
Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.

Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.

– Parole du Seigneur.



OU LECTURE BREVE


PREMIÈRE LECTURE

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1.26-31a)
Lecture du livre de la Genèse

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.

Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 103 (104), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c)
R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre ! (cf. Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l’homme qui travaille.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !



OU BIEN


PSAUME

(Ps 32 (33), 4-5, 6-7, 12-13, 20.22)
R/ Toute la terre, Seigneur,
est remplie de ton amour. (cf. Ps 32, 5b)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l’eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

DEUXIÈME LECTURE
Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1-18)
Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »

Abraham se leva de bon matin,
sella son âne,
et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac.
Il fendit le bois pour l’holocauste,
et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
Le troisième jour, Abraham, levant les yeux,
vit l’endroit de loin.
Abraham dit à ses serviteurs :
« Restez ici avec l’âne.
Moi et le garçon, nous irons jusque là-bas pour adorer,
puis nous reviendrons vers vous. »

Abraham prit le bois pour l’holocauste
et le chargea sur son fils Isaac ;
il prit le feu et le couteau,
et tous deux s’en allèrent ensemble.
Isaac dit à son père Abraham :
« Mon père !
– Eh bien, mon fils ? »
Isaac reprit :
« Voilà le feu et le bois,
mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
Abraham répondit :
« Dieu saura bien trouver
l’agneau pour l’holocauste, mon fils. »
Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.

Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois,
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ».
On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »

Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »

– Parole du Seigneur.



OU LECTURE BREVE


DEUXIÈME LECTURE

Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1-2.9a.10-13.15-18)
Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »

Quand ils furent arrivés à l’endroit que Dieu avait indiqué,
Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 15 (16), 5.8, 9-10, 11)
R/ Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge. (Ps 15, 1)

Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

TROISIÈME LECTURE
« Les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer » (Ex 14, 15 – 15, 1a)
Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
le Seigneur dit à Moïse :
« Pourquoi crier vers moi ?
Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer,
fends-la en deux,
et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent :
ils y entreront derrière eux ;
je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée,
de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur,
quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon,
de ses chars et de ses guerriers. »
L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël,
se déplaça et marcha à l’arrière.
La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde
et vint se tenir à l’arrière,
entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël.
Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit,
si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer.
Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ;
il mit la mer à sec,
et les eaux se fendirent.
Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent ;
tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers
entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.

Aux dernières heures de la nuit,
le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée,
l’armée des Égyptiens,
et il la frappa de panique.
Il faussa les roues de leurs chars,
et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent :
« Fuyons devant Israël,
car c’est le Seigneur
qui combat pour eux contre nous ! »
Le Seigneur dit à Moïse :
« Étends le bras sur la mer :
que les eaux reviennent sur les Égyptiens,
leurs chars et leurs guerriers ! »
Moïse étendit le bras sur la mer.
Au point du jour, la mer reprit sa place ;
dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent,
et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers,
toute l’armée de Pharaon
qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël.
Il n’en resta pas un seul.
Mais les fils d’Israël
avaient marché à pied sec au milieu de la mer,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ce jour-là,
le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte,
et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
Israël vit avec quelle main puissante
le Seigneur avait agi contre l’Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur,
il mit sa foi dans le Seigneur
et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël
chantèrent ce cantique au Seigneur :

CANTIQUE

(Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18)
R/ Chantons pour le Seigneur !
éclatante est sa gloire ! (cf. Ex 15, 1b)

Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier.

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.

Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

QUATRIÈME LECTURE

Dans sa miséricorde éternelle, le Seigneur, ton rédempteur a pitié de toi (Is 54, 5-14)
Lecture du livre du prophète Isaïe

Parole du Seigneur adressée à Jérusalem :
Ton époux, c’est Celui qui t’a faite,
son nom est « Le Seigneur de l’univers ».
Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël,
il s’appelle « Dieu de toute la terre ».
Oui, comme une femme abandonnée, accablée,
le Seigneur te rappelle.
Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ?
– dit ton Dieu.
Un court instant, je t’avais abandonnée,
mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.
Quand ma colère a débordé,
un instant, je t’avais caché ma face.
Mais dans mon éternelle fidélité,
je te montre ma tendresse,
– dit le Seigneur, ton rédempteur.
Je ferai comme au temps de Noé,
quand j’ai juré que les eaux
ne submergeraient plus la terre :
de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi,
et de ne plus te menacer.
Même si les montagnes s’écartaient,
si les collines s’ébranlaient,
ma fidélité ne s’écarterait pas de toi,
mon alliance de paix ne serait pas ébranlée,
– dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
Jérusalem, malheureuse,
battue par la tempête, inconsolée,
voici que je vais sertir tes pierres
et poser tes fondations sur des saphirs.
Je ferai tes créneaux avec des rubis,
tes portes en cristal de roche,
et toute ton enceinte avec des pierres précieuses.
Tes fils seront tous disciples du Seigneur,
et grande sera leur paix.
Tu seras établie sur la justice :
loin de toi l’oppression,
tu n’auras plus à craindre ;
loin de toi la terreur,
elle ne t’approchera plus.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13)
R/ Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. (Ps 29, 2a)

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m’as guéri ;
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

CINQUIÈME LECTURE

« Venez à moi, et vous vivrez ; je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle » (Is 55, 1-11)
Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
Vous tous qui avez soif,
venez, voici de l’eau !
Même si vous n’avez pas d’argent,
venez acheter et consommer,
venez acheter du vin et du lait
sans argent, sans rien payer.
Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas,
vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses,
vous vous régalerez de viandes savoureuses !
Prêtez l’oreille ! Venez à moi !
Écoutez, et vous vivrez.
Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle :
ce sont les bienfaits garantis à David.
Lui, j’en ai fait un témoin pour les peuples,
pour les peuples, un guide et un chef.
Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ;
une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi,
à cause du Seigneur ton Dieu,
à cause du Saint d’Israël, car il fait ta splendeur.

Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ;
invoquez-le tant qu’il est proche.
Que le méchant abandonne son chemin,
et l’homme perfide, ses pensées !
Qu’il revienne vers le Seigneur
qui lui montrera sa miséricorde,
vers notre Dieu
qui est riche en pardon.
Car mes pensées ne sont pas vos pensées,
et vos chemins ne sont pas mes chemins,
– oracle du Seigneur.
Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,
autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins,
et mes pensées, au-dessus de vos pensées.

La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission.

– Parole du Seigneur.

CANTIQUE
(Is 12, 2, 4bcd, 5-6)
R/ Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut ! (Is 12, 3)

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !

SIXIÈME LECTURE
Marche vers la splendeur du Seigneur (Ba 3, 9-15.32 – 4, 4)
Lecture du livre du prophète Baruc

Écoute, Israël, les commandements de vie,
prête l’oreille pour acquérir la connaissance.
Pourquoi donc, Israël,
pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis,
vieillissant sur une terre étrangère,
souillé par le contact des cadavres,
inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
– Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
Si tu avais suivi les chemins de Dieu,
tu vivrais dans la paix pour toujours.
Apprends où se trouvent
et la connaissance, et la force, et l’intelligence ;
pour savoir en même temps où se trouvent
de longues années de vie,
la lumière des yeux et la paix.

Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse,
qui a pénétré jusqu’à ses trésors ?
Celui qui sait tout en connaît le chemin,
il l’a découvert par son intelligence.
Il a pour toujours aménagé la terre,
et l’a peuplée de troupeaux.
Il lance la lumière, et elle prend sa course ;
il la rappelle, et elle obéit en tremblant.
Les étoiles brillent, joyeuses, à leur poste de veille ;
il les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! »
Elles brillent avec joie pour celui qui les a faites.
C’est lui qui est notre Dieu :
aucun autre ne lui est comparable.
Il a découvert les chemins du savoir,
et il les a confiés à Jacob, son serviteur,
à Israël, son bien-aimé.

Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre,
elle a vécu parmi les hommes.
Elle est le livre des préceptes de Dieu,
la Loi qui demeure éternellement :
tous ceux qui l’observent vivront,
ceux qui l’abandonnent mourront.
Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ;
à sa lumière, marche vers la splendeur :
ne laisse pas ta gloire à un autre,
tes privilèges à un peuple étranger.
Heureux sommes-nous, Israël !
Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 18B (19), 8, 9, 10, 11)
R/ Seigneur, tu as les paroles
de la vie éternelle. (Jn 6, 68c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l’or,
qu’une masse d’or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

SEPTIÈME LECTURE

« Je répandrai sur vous une eau pure et je vous donnerai un cœur nouveau » (Ez 36, 16-17a.18-28)
Lecture du livre du prophète Ézékiel

La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme,
lorsque les gens d’Israël habitaient leur pays,
ils le rendaient impur par leur conduite et leurs actes.
Alors j’ai déversé sur eux ma fureur,
à cause du sang qu’ils avaient versé dans le pays,
à cause des idoles immondes qui l’avaient rendu impur.
Je les ai dispersés parmi les nations,
ils ont été disséminés dans les pays étrangers.
Selon leur conduite et leurs actes, je les ai jugés.
Dans les nations où ils sont allés,
ils ont profané mon saint nom,
car on disait :
‘C’est le peuple du Seigneur,
et ils sont sortis de son pays !’
Mais j’ai voulu épargner mon saint nom,
que les gens d’Israël avaient profané
dans les nations où ils sont allés.
Eh bien ! tu diras à la maison d’Israël :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Ce n’est pas pour vous que je vais agir,
maison d’Israël,
mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané
dans les nations où vous êtes allés.
Je sanctifierai mon grand nom,
profané parmi les nations,
mon nom que vous avez profané au milieu d’elles.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur
– oracle du Seigneur Dieu –
quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux.
Je vous prendrai du milieu des nations,
je vous rassemblerai de tous les pays,
je vous conduirai dans votre terre.
Je répandrai sur vous une eau pure,
et vous serez purifiés ;
de toutes vos souillures, de toutes vos idoles,
je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau,
je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre,
je vous donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en vous mon esprit,
je ferai que vous marchiez selon mes lois,
que vous gardiez mes préceptes
et leur soyez fidèles.
Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères :
vous, vous serez mon peuple,
et moi, je serai votre Dieu. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 41 (42), 3, 5efgh ; 42 (43), 3, 4)
R/ Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu. (Ps 41, 2)

(S’il n’y a pas de baptême)

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?

Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie
et les actions de grâce.

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.



OU BIEN


PSAUME

(Ps 50 (51), 12-13, 14-15, 18-19)
R/ Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu. (Ps 50, 12)

(Lorsqu’il y a baptême)

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

ÉPÎTRE
« Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus » (Rm 6, 3b-11)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus,
c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,
comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous avons été unis à lui
par une mort qui ressemble à la sienne,
nous le serons aussi
par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous
a été fixé à la croix avec lui
pour que le corps du péché soit réduit à rien,
et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.

Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car lui qui est mort,
c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ;
lui qui est vivant,
c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même, vous aussi,
pensez que vous êtes morts au péché,
mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)
R/ Alléluia, alléluia, alléluia !

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

ÉVANGILE
« Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ? » (Lc 24, 1-12)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le premier jour de la semaine,
à la pointe de l’aurore,
les femmes se rendirent au tombeau,
portant les aromates qu’elles avaient préparés.
Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
Elles entrèrent,
mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
Alors qu’elles étaient désemparées,
voici que deux hommes se tinrent devant elles
en habit éblouissant.
Saisies de crainte,
elles gardaient leur visage incliné vers le sol.
Ils leur dirent :
« Pourquoi cherchez-vous le Vivant
parmi les morts ?
Il n’est pas ici,
il est ressuscité.
Rappelez-vous ce qu’il vous a dit
quand il était encore en Galilée :
‘Il faut que le Fils de l’homme
soit livré aux mains des pécheurs,
qu’il soit crucifié
et que, le troisième jour, il ressuscite.’ »

Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.
Revenues du tombeau,
elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
C’étaient Marie Madeleine, Jeanne,
et Marie mère de Jacques ;
les autres femmes qui les accompagnaient
disaient la même chose aux Apôtres.
Mais ces propos leur semblèrent délirants,
et ils ne les croyaient pas.
Alors Pierre se leva et courut au tombeau ;
mais en se penchant,
il vit les linges, et eux seuls.
Il s’en retourna chez lui,
tout étonné de ce qui était arrivé.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Aime et tu seras aimé !


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21 AVRIL 2019 -  Résurrection du Seigneur — Année C

Lectures du jour d'Avril 2019 12182418-19462205

MESSE DU JOUR DE PÂQUES

PREMIÈRE LECTURE
« Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)
Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
   il prit la parole et dit :
   « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
   Jésus de Nazareth,
Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance.
Là où il passait, il faisait le bien
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car Dieu était avec lui.
   Et nous, nous sommes témoins
de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
   Dieu l’a ressuscité le troisième jour.
Il lui a donné de se manifester,
   non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec lui
après sa résurrection d’entre les morts.
   Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
   C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage :
Quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »

   – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)
R/ Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! (Ps 117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

DEUXIÈME LECTURE
« Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3, 1-4)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères,
   si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
   Pensez aux réalités d’en haut,
non à celles de la terre.

   En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
   Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.

   – Parole du Seigneur.

OU AU CHOIX

DEUXIÈME LECTURE
« Purifiez-vous des vieux ferments, et vous serez une Pâque nouvelle » (1 Co 5, 6b-Cool
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
   ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit
pour que fermente toute la pâte ?
   Purifiez-vous donc des vieux ferments,
et vous serez une pâte nouvelle,
vous qui êtes le pain de la Pâque,
celui qui n’a pas fermenté.
Car notre agneau pascal a été immolé :
c’est le Christ.

   Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité.

   – Parole du Seigneur.

SÉQUENCE
()
À la Victime pascale,
chrétiens, offrez le sacrifice de louange.

L’Agneau a racheté les brebis ;
le Christ innocent a réconcilié
l’homme pécheur avec le Père.

La mort et la vie s’affrontèrent
en un duel prodigieux.
Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.

« Dis-nous, Marie Madeleine,
qu’as-tu vu en chemin ? »

« J’ai vu le sépulcre du Christ vivant,
j’ai vu la gloire du Ressuscité.

J’ai vu les anges ses témoins,
le suaire et les vêtements.

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !
Il vous précédera en Galilée. »

Nous le savons : le Christ
est vraiment ressuscité des morts.

Roi victorieux,
prends-nous tous en pitié !
Amen.

ÉVANGILE
« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)
Alléluia. Alléluia.
Notre Pâque immolée, c’est le Christ !
Célébrons la Fête dans le Seigneur !
Alléluia. (cf. 1 Co 5, 7b-8a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
   Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
   Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
   Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
   En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
   Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
   ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
   C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
   Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

   – Acclamons la Parole de Dieu.



Au lieu de cet Évangile, on peut lire celui qui a été lu à la Veillée pascale.
Pour la messe du soir de Pâques, on peut aussi lire l’évangile  ci-dessous :

ÉVANGILE
« Reste avec nous car le soir approche » (Lc 24, 13-35)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

   Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
   et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

   Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
   Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
   Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
   L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
   Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
   comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
   Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
   À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
   elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
   Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
   Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
   Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
   Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.

   Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
   Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.

   Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu,
il le leur donna.
   Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
   Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
   À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
   « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
   À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.

   – Acclamons la Parole de Dieu.

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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 13:37

merci Leo
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MessageSujet: 22 AVRIL 2019 - Lundi dans l'Octave de Pâques — Solennité du Seigneur   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeLun 15 Avr - 14:34


22 AVRIL 2019 - Lundi dans l'Octave de Pâques — Solennité du Seigneur


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LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE
« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins » (Ac 2, 14.22b- 33)
Lecture du livre des Actes des Apôtres

Le jour de la Pentecôte,
Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et leur fit cette déclaration :
« Vous, Juifs,
et vous tous qui résidez à Jérusalem,
sachez bien ceci,
prêtez l’oreille à mes paroles.
Il s’agit de Jésus le Nazaréen,
homme que Dieu a accrédité auprès de vous
en accomplissant par lui des miracles, des prodiges
et des signes au milieu de vous,
comme vous le savez vous-mêmes.
Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu,
vous l’avez supprimé
en le clouant sur le bois par la main des impies.
Mais Dieu l’a ressuscité
en le délivrant des douleurs de la mort,
car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.
En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume :
Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche :
il est à ma droite, je suis inébranlable.
C’est pourquoi mon cœur est en fête,
et ma langue exulte de joie ;
ma chair elle-même reposera dans l’espérance :
tu ne peux m’abandonner au séjour des morts
ni laisser ton fidèle voir la corruption.
Tu m’as appris des chemins de vie,
tu me rempliras d’allégresse par ta présence.
Frères, il est permis de vous dire avec assurance,
au sujet du patriarche David,
qu’il est mort, qu’il a été enseveli,
et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré
de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.
Il a vu d’avance la résurrection du Christ,
dont il a parlé ainsi :
Il n’a pas été abandonné à la mort,
et sa chair n’a pas vu la corruption.
Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ;
nous tous, nous en sommes témoins.
Élevé par la droite de Dieu,
il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis,
et il l’a répandu sur nous,
ainsi que vous le voyez et l’entendez. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(15 (16), 1-2a.5, 7-8, 9-10, 11)
R/ Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.
ou : Alléluia ! (15, 1)

Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

ÉVANGILE
« Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront » (Mt 28, 8-15)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange,
vite, elles quittèrent le tombeau,
remplies à la fois de crainte et d’une grande joie,
et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre
et leur dit :
« Je vous salue. »
Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds
et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit :
« Soyez sans crainte,
allez annoncer à mes frères
qu’ils doivent se rendre en Galilée :
c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin,
quelques-uns des gardes allèrent en ville
annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens
et avoir tenu conseil,
donnèrent aux soldats une forte somme
en disant :
« Voici ce que vous direz :
“Ses disciples sont venus voler le corps,
la nuit pendant que nous dormions.”
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur,
nous lui expliquerons la chose,
et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions.
Et cette explication s’est propagée chez les Juifs
jusqu’à aujourd’hui.

– Acclamons la Parole de Dieu.



Aime et tu seras aimé !


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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeMar 16 Avr - 13:25

Lectures du jour d'Avril 2019 Coccinelles_rouges_merci
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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeMar 16 Avr - 14:44

Avec plaisir, les amies : un peu d'illustrations s'imposaient pour cette Semaine Sainte...



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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitimeMar 16 Avr - 19:05

excellente idée de nous faire partager ces lectures du jour.
Merci
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MessageSujet: Re: Lectures du jour d'Avril 2019   Lectures du jour d'Avril 2019 Icon_minitime

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